FR3139792A3 - Plate-forme flottante - Google Patents

Abstract

Cette plate-forme flottante (3) est constituée d’au moins un module polygonal, et notamment triangulaire (4) ou trapézoïdal (5), chacun desdits modules étant constitué par l’assemblage de longerons périphériques métalliques, solidarisés deux à deux à leurs extrémités respectives au moyen d’un élément de liaison boulonné, et recevant dans l’espace défini par lesdits longerons un ou plusieurs flotteurs. Figure pour l’abrégé : Fig 1

Description

PLATE-FORME FLOTTANTE Domaine de l’invention

L’invention concerne une plate-forme flottante.

Plus spécifiquement, cette plate-forme flottante, en l’espèce sur l’eau, a vocation à recevoir un espace public ou privé, type terrain de sport, réception d’événementiel, etc., destiné à répondre à n’importe quelle géométrie souhaitée par le concepteur, outre de s’adapter à toute forme de bord, de rive ou de trait de côte.

A cet effet, la plate-forme flottante de l’invention intègre un caractère modulaire afin de permettre cette adaptabilité.

Art antérieur

Les pontons ou plates-formes flottantes disponibles à ce jour sont traditionnellement réalisés par soudage de structures métalliques, définissant une forme carrée ou rectangulaire, et constitués soit de matériau intrinsèquement flottant, en raison de leur densité notamment, soit associés à des bouées ou systèmes équivalents afin de leur conférer la flottabilité requise.

En raison même de leur structure, de tels pontons ou plates-formes ne sont pas modulaires, ou lorsqu’ils le sont, ne permettent pas de disposer de la géométrie souhaitée.

L’objet de l’invention est d’optimiser ce caractère modulaire.

A cet effet, l’invention propose une plate-forme flottante constituée d’au moins un module polygonal, et notamment triangulaire ou trapézoïdal, chacun desdits modules étant constitué par l’assemblage de longerons périphériques métalliques, solidarisés deux à deux à leurs extrémités respectives au moyen d’un élément métallique boulonné, et recevant dans l’espace défini par lesdits longerons un ou plusieurs flotteurs, solidarisés notamment auxdits longerons, des traverses s’étendant entre lesdits longerons aux fins de recevoir un platelage, lesdits flotteurs étant également susceptibles d’être solidarisés à ces traverses.

Selon un certain nombre de caractéristiques avantageuses de l’invention :
– l’association de différents modules entre eux intervient au niveau des angles définis par les longerons au moyen d’une platine circulaire ou semi-circulaire pourvue d’orifices traversants, avantageusement régulièrement répartis au voisinage de la périphérie de ladite platine, et boulonnés au niveau de l’élément de liaison des longerons entre eux ;
– les flotteurs sont réalisés en polystyrène, en polyéthylène moussé, et de manière générale en tout matériau susceptible de conférer à la structure la flottabilité requise ;
– le platelage est constitué par exemple de béton, d’un plancher à base de plastique, notamment recyclé, de gazon synthétique, etc.

Brève description des figures

La manière dont l’invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l’exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif, à l’appui des figures annexées.

La est une représentation schématique d’une plate-forme flottante illustrant un mode de réalisation particulier d’assemblage de différents modules conformes à l’invention.

La représente une vue schématique en perspective d’un élément modulaire triangulaire conformément à l’invention.

La est une représentation schématique en perspective d’un module trapézoïdal, conforme à l’invention, dont la est une vue de dessus.

La est une vue schématique illustrant l’association de deux modules, respectivement triangulaire et trapézoïdal, conformément à l’invention.

La est une vue schématique illustrant la fixation d’un flotteur sur un longeron d’un module conforme à l’invention.

La est une représentation schématique en perspective illustrant l’un des angles de l’un des modules triangulaires de l’invention.

La est une représentation schématique en perspective d’un élément permettant l’association de deux longerons consécutifs entrant dans la constitution d’un module, dont la est une vue du dessus.

La est une vue analogue à la , illustrant l’un des angles de l’un des modules trapézoïdales de l’invention.

Les figures représentent schématiquement les différentes phases d’assemblage de deux modules conformément à l’invention.

La illustre deux flotteurs mis en œuvre dans les modules de l’invention.

Description détaillée de l’invention

La , comme déjà dit, illustre schématiquement l’association de différents modules caractéristiques de l’invention en vue de la réalisation d’une, plate-forme flottante sur un plan d’eau.

En l’espèce, il a été représenté le bord du plan d’eau (1), la plate-forme (3) et deux passerelles (2) d’accès à ladite plate-forme.

Dans le cas d’espèce, cette plate-forme (3) est constituée de l’association de modules triangulaires (4) et trapézoïdaux (5). Elle adopte la forme souhaitée par le concepteur, en raison de l’association de ces modules. On comprend d’ores et déjà qu’en raison du caractère modulaire de ces différents modules, une multiplicité de configurations d’une telle plate-forme est envisageable.

La représente une vue schématique en perspective d’un module triangulaire (4) conforme à l’invention.

Fondamentalement, ce module triangulaire est défini en zone supérieure par trois longerons (6, 7, 8), métalliques et typiquement en aluminium. Ces longerons reçoivent des flotteurs (9), en l’espèce constitués de polyéthylène moussé, s’étendant verticalement à l’aplomb desdits longerons et solidarisés à ces derniers. Cependant, lesdits flotteurs sont également susceptibles de s’étendre dans l’espace défini par les longerons, et adoptent dans cette hypothèse une forme adaptée, telle qu’illustrée sur la .

Parallèlement, un certain nombre de traverses (10) s’étend entre les longerons (6, 7, 8), dans l’objectif, d’une part, de rigidifier lesdits modules et, d’autre part et surtout, de recevoir un platelage (non représenté), susceptible d’être constitué par une couche de béton, un revêtement plastique, notamment en plastique recyclé, ou encore un gazon synthétique, ce platelage pouvant bien évidemment être constitué de tout autre matériau. Au demeurant, au moins l’une desdites traverses est susceptible de servir de point de fixation des flotteurs (9).

La est une représentation schématique en perspective d’un élément modulaire trapézoïdal conformément à l’invention, dans lequel apparaissent les mêmes éléments que ceux mentionnés en lien avec la . Ainsi, la forme trapézoïdale est définie par les longerons (11 – 14), de même nature que les longerons (6 – 8) de la .

La est une vue de dessus du module trapézoïdal de la .

La illustre schématiquement l’association de deux modules conformes à l’invention, respectivement un module triangulaire (4) et un module trapézoïdal (5). Comme on peut l’observer, cette association, et plus exactement la solidarisation des deux modules entre eux, intervient exclusivement au niveau de l’un des angles respectifs du module triangulaire et du module trapézoïdal, ou de deux angles consécutifs (voir par exemple ), mais pas le long desdits longerons.

On a représenté au sein de la , la fixation des flotteurs (9) sur un longeron. A cet effet, les flotteurs présentent un logement ou évidement (17), au niveau de leur surface externe, et typiquement issu de moulage. Cet évidement (17) est destiné à recevoir une platine (18), ladite platine étant ensuite boulonnée au niveau de la face inférieure dudit longeron. Lorsque les flotteurs sont du type de ceux illustrés au sein de la , ils sont également fixés à l’une des traverses centrales (10), par exemple au moyen d’une platine en forme de L, dont l’une des branches est reçue dans un évidement prévu à cet effet au voisinage de la surface supérieure dudit flotteur et dont l’autre branche est vissée sur ladite traverse centrale.

La illustre l’assemblage des extrémités de deux longerons consécutifs d’un module triangulaire. Cet assemblage définit un angle α, en l’espèce aigu, et par exemple de 60°. Plus précisément, cet assemblage est réalisé au moyen d’un élément (20) en forme de V, davantage détaillé au sein des figures 8 et 9. Cet élément (20) est par exemple réalisé en aluminium. L’angulation des branches (23, 24) définissant le V correspond à l’angle α que l’on souhaite donner entre les deux longerons adjacents ou consécutifs. Cet élément de liaison, et plus précisément les branches (23, 24) qui le constituent, viennent s’insérer au niveau de l’extrémité de chacun des deux longerons, et sont boulonnés (26) à ce niveau, lesdites branches (23, 24) étant pourvues d’orifices traversants (25) à cet effet. L’extrémité (21) de cet élément est elle-même percée d’un orifice traversant (22), dont la fonction sera décrite ultérieurement.

Parallèlement, une équerre (30), dont l’angle correspond sensiblement à la valeur angulaire α séparant les deux longerons, est rapportée sur les faces latérales dudit élément de jonction en forme de V (20), par exemple au moyen d’une colle appropriée. Cette équerre (30) présente en outre une fente ou lumière traversante (16), horizontale, dont la fonction sera également décrite ultérieurement.

La illustre l’assemblage des extrémités de deux longerons consécutifs d’un module trapézoïdale. Le principe d’ores et déjà décrit en lien avec la est identique, à la réserve près que l’on met en œuvre non pas un, mais deux éléments de jonction en forme de V (20). En l’espèce, l’une des branches desdits éléments est fixée dans le longeron correspondant, et l’autre branche de chacun desdits éléments (20) est reçue et boulonnée au sein d’une traverse centrale (10).

On a représenté, en lien avec les figures 11 à 15, l’association mécanique des différents modules entre eux. A cet effet, cette association est réalisée grâce à une, voire deux platines circulaires (31) percées d’orifices traversants (32), ménagés au voisinage de sa périphérie. L’une de ces deux platines a vocation à être insérée dans la lumière traversante (16) ménagée au niveau de la platine (30). L’épaisseur de ladite platine est de fait, bien évidemment compatible, au jeu près, à la largeur de la fente ou lumière traversante (16). Lorsque la platine (31) vient en butée contre les deux extrémités de ladite fente (16), l’un des orifices traversants (32) de ladite platine se trouve positionné à l’aplomb de l’orifice traversant (22) de l’extrémité (21) de l’élément de liaison (20). Les orifices traversants (32) sont, dans l’exemple décrit, périodiquement répartie à la périphérie de la platine. Le nombre de ces orifices (32) détermine le nombre d’angulations ou d’orientations possible entre deux modules adjacents.

Ainsi, une fois la platine fixée sur l’un des éléments de liaison (ou de jonction), et donc au niveau de l’un des angles de l’un des modules, on rapproche le module adjacent (flèche rouge sur la ) pour permettre l’insertion de ladite platine dans la fente ou lumière traversante dont le module à rapprocher est pourvu.

Selon la , après insertion de la zone libre de la platine dans ladite fente jusqu’à buter contre les extrémités de la fente en question, on boulonne alors cette platine afin d’assurer une liaison mécanique appropriée entre les deux modules concernés.

On obtient alors la fixation mécanique de deux modules entre eux (voir ), les figures 14 et 15 illustrant ladite liaison avec les modules associés à leurs flotteurs respectifs. Dans les faits, lesdits modules sont intégralement constitués, c’est-à-dire avec leur(s) flotteur(s) respectif(s) avant d’être assemblés entre eux.

On a représenté en lien avec la , un flotteur (9) susceptible d’être mis en œuvre dans les modules de l’invention. En l’espèce, il se compose de deux pièces sensiblement identiques empilées l’une sur l’autre, et solidarisées l’une à l’autre au moyen d’une tige boulonnée s’étendant de manière sensiblement centrale par rapport au volume desdites pièces.

On conçoit de fait tout l’intérêt de l’invention, en raison tout particulièrement de son caractère modulaire, et de la multiplicité des formes envisageables pour la plate-forme flottante.

Claims (6)

1. Plate-forme flottante (3) constituée d’au moins un module polygonal, et notamment triangulaire (4) ou trapézoïdal (5), chacun desdits modules étant constitué par l’assemblage de longerons périphériques métalliques (6 -8 ; 11 – 14), solidarisés deux à deux à leurs extrémités respectives au moyen d’un élément de liaison (20) boulonné, et recevant dans l’espace défini par lesdits longerons un ou plusieurs flotteurs (9).
2. Plate-forme flottante selon la revendication 1, caractérisée en ce que les flotteurs (9) sont solidarisés auxdits longerons.
3. Plate-forme flottante selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu’elle comprend en outre des traverses (10) s’étendant entre les longerons (6 – 8 ; 11 – 14) aux fins de recevoir un platelage, lesdits flotteurs étant également susceptibles d’être solidarisés à ces traverses.
4. Plate-forme flottante selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l’association de différents modules entre eux intervient au niveau des angles définis par les longerons (6 – 8 ; 11 – 14) au moyen d’au moins une platine circulaire ou semi-circulaire (18, 31) pourvue d’orifices traversants (32), avantageusement régulièrement répartis au voisinage de la périphérie de ladite platine, et boulonnés au niveau d’éléments de liaison (20) des longerons entre eux.
5. Plate-forme flottante selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les flotteurs (9) sont réalisés en polystyrène ou en polyéthylène moussé.
6. Plate-forme flottante selon la revendication 3, caractérisée en ce que le platelage est constitué de béton, d’un plancher à base de plastique, notamment recyclé, de gazon synthétique.