FR3135673A1 - Module lumineux pour dispositif d’éclairage de véhicule automobile. - Google Patents

Module lumineux pour dispositif d’éclairage de véhicule automobile. Download PDF

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Abstract

Titre : Module lumineux pour dispositif d’éclairage de véhicule automobile. Module lumineux (1) pour un dispositif d’éclairage (2) de véhicule automobile comprenant un support (3), au moins une source lumineuse (4) et un système optique (5) de projection comprenant : - un ensemble optique (8) comprenant au moins une lentille (81) ; - un organe primaire (18) creux, déformable et configuré pour recevoir l’ensemble optique (8), l’organe primaire comprenant au moins une fente (21) apte à modifier au moins une dimension intérieure de l’organe primaire (18) ; - une bride principale (12) comprenant un organe secondaire (19) creux configuré pour entourer au moins l’organe primaire (18) et être déplacé de sorte à déformer celui-ci. Figure pour l’abrégé : Figure 3

Description

Module lumineux pour dispositif d’éclairage de véhicule automobile.
L’invention concerne un module lumineux pour un dispositif d’éclairage de véhicule automobile ainsi qu’un dispositif d’éclairage comprenant ledit module. L’invention concerne également un procédé de réglage d’un tel module lumineux.
Les véhicules automobiles sont classiquement équipés de dispositifs d’éclairage, notamment des projecteurs avant, ou phares, destinés à illuminer la route devant le véhicule la nuit ou en cas de luminosité réduite, ou encore des feux arrières. Un dispositif d’éclairage comprend au moins un module lumineux composé d’une source lumineuse, telle qu’une source lumineuse comprenant une pluralité d’émetteurs activables sélectivement. Par exemple, la source lumineuse peut être une source de lumière monolithique multipixels permettant une activation sélective desdits pixels afin d’afficher une image, notamment par projection sur la chaussée. Un ensemble optique comprenant au moins une lentille est monté dans le module pour guider des rayons lumineux issus de la source lumineuse de manière adaptée sur la chaussée.
Afin d’optimiser les performances du faisceau lumineux obtenu d’une part, mais également afin d’assurer un signal lumineux net dans le cas de projection d’images, il est essentiel que l’ensemble optique présente un positionnement adapté relativement à la source lumineuse.
Classiquement, l’ensemble optique peut être vissé directement sur un corps, ou boîtier, du module lumineux. Un tel principe présente une forte incertitude quant au positionnement de l’ensemble optique, notamment du fait des tolérances de fabrication des différentes pièces. Les possibilités de réglages sont limitées, voire moindre, ce qui limite les performances du module lumineux.
Alternativement, l’ensemble optique peut être fixé sur le corps du module lumineux par l’intermédiaire d’une colle UV. La position de l’ensemble est ensuite réglée relativement à la source lumineuse puis, une fois la bonne position atteinte, la colle est exposée à une lumière UV puis à un chauffage afin de permettre sa polymérisation et ainsi figer la position de l’ensemble optique. Un tel principe présente néanmoins un important degré d’incertitude quant à la tenue et la rigidité d’une telle colle dans le temps, la position désirée figée n’étant alors pas garantie d’être maintenue au fil des années de vie du véhicule. En outre, la précision du réglage mis en œuvre est limitée et le procédé est complexe, le rendant peu adapté à une production en série de véhicule. Enfin, la position de l’ensemble optique ne peut être modifiée une fois la colle polymérisée.
La présente invention s’inscrit dans ce contexte et vise à proposer un module lumineux permettant un réglage, notamment d’un ensemble optique par rapport à une source lumineuse, simple, fiable et précis d’exécution mais également ajustable dans le temps selon le besoin.
L’invention concerne un module lumineux pour un dispositif d’éclairage de véhicule automobile comprenant un support, au moins une source lumineuse apte à émettre des rayons lumineux, et un système optique de projection agencé pour imager vers un environnement extérieur au module lumineux un faisceau lumineux formé par lesdits rayons lumineux, le système optique comprenant :
- un ensemble optique comprenant au moins une lentille ;
- un organe primaire, conique ou tronconique, creux configuré pour recevoir l’ensemble optique et dont une surface primaire extérieure présente une pente relativement à un axe d’extension sur lequel est centré l’organe primaire, l’organe primaire étant déformable et comprenant au moins une fente apte à modifier au moins une dimension intérieure de l’organe primaire de sorte à permettre le déplacement de l’ensemble optique par translation le long de l’axe d’extension, le support formant butée de l’organe primaire le long dudit axe d’extension ;
- une bride principale comprenant un organe secondaire creux configuré pour entourer au moins en partie l’organe primaire et être déplacé relativement à celui-ci le long de l’axe d’extension de sorte à modifier au moins la dimension intérieure de l’organe primaire ;
- une pluralité de moyens de fixation amovibles configurés pour fixer au moins la bride principale sur le support.
Notamment, l’organe secondaire peut comprendre une surface secondaire intérieure, tournée vers l’organe primaire, présentant au moins en partie une pente similaire, ou sensiblement similaire, à la pente de l’organe primaire.
En particulier, l’au moins une fente peut s’inscrire dans un secteur angulaire, issu de l’axe d’extension, compris entre 0 et 179°, voire 1 et 179°.
Selon un exemple de réalisation non limitatif, l’organe primaire peut comprendre une pluralité de fentes s’étendant sur au moins une partie d’une hauteur de l’organe primaire mesurée le long de l’axe d’extension.
Egalement, selon des exemples de réalisation :
- l’organe primaire peut présenter une épaisseur supérieure ou égale à une épaisseur de l’organe secondaire ; et/ou
- l’organe primaire et/ou l’organe secondaire peut être réalisé en tôle métallique ou dans un matériau plastique.
Optionnellement, le système optique peut comprendre, en outre, une bride intermédiaire comprenant l’organe primaire, la bride intermédiaire étant rapportée sur le support et au moins en partie interposée entre la bride principale et le support le long de l’axe d’extension, la bride intermédiaire étant configurée pour être déplacée selon un mouvement de translation le long d’au moins une direction orthogonale à l’axe d’extension relativement au support.
La pluralité de moyens de fixation peut comprendre des vis. Au moins la bride principale et le support peut alors comprendre respectivement des orifices et trous taraudés aptes à recevoir lesdites vis.
Notamment, les orifices peuvent être dimensionnés de sorte à présenter un jeu, relativement à un corps des vis, de sorte à permettre un réglage de la position d’au moins une partie du système optique relativement au support selon un mouvement de translation orthogonale à l’axe d’extension le long d’au moins une direction.
L’invention concerne également un dispositif d’éclairage pour véhicule automobile comprenant un module lumineux tel qu’exposé précédemment.
L’invention peut s’étendre à un véhicule automobile comprenant un dispositif d’éclairage et/ou un module lumineux selon l’invention.
L’invention concerne enfin un procédé de réglage d’un module lumineux selon l’invention, comprenant :
- une étape de réglage de la position de l’ensemble optique relativement à la source lumineuse selon un mouvement de translation le long de l’axe d’extension et une étape optionnelle de réglage de la position de l’ensemble optique relativement à la source lumineuse selon un mouvement de translation le long d’au moins une direction orthogonale à l’axe d’extension ;
- une étape de maintien de l’ensemble optique dans une position désirée par l’intermédiaire de la pluralité de moyens de fixation.
D’autres détails, caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée donnée ci-après, à titre indicatif et non limitatif, en relation avec les différents exemples de réalisation illustrés sur les figures suivantes :
La est une vue schématique d’un véhicule selon un exemple de réalisation.
La est une représentation schématique partielle d’un module lumineux selon un exemple de réalisation.
La est une représentation schématique en coupe d’un module lumineux selon un premier mode de réalisation, lorsqu’un ensemble optique du module est en configuration « nominale ».
La est une représentation schématique en coupe du module lumineux illustré à la , dont la position est réglée selon un mouvement de translation.
La est une représentation schématique d’un exemple de réalisation d’une partie de l’ensemble optique.
La est une représentation schématique d’un exemple de réalisation d’une partie de l’ensemble optique.
La est une représentation schématique d’un exemple de réalisation d’un deuxième mode de réalisation de l’ensemble optique.
Les figures 1 et 2 représentent schématiquement un exemple de réalisation d’un module lumineux 1 selon l’invention pour un dispositif d’éclairage 2 de véhicule 1000 automobile. En l’espèce et de manière non limitative, le dispositif d’éclairage 2 considéré est un dispositif d’éclairage 2 avant. Il est entendu que l’invention s’étend également à un dispositif d’éclairage 2 situé à l’arrière du véhicule, par exemple un feu arrière.
Par convention dans la description ci-après, la direction selon laquelle un véhicule automobile se déplace en ligne droite est définie comme étant la direction longitudinale X. Le sens avant correspond au sens dans lequel le véhicule automobile se déplace habituellement le long de la direction longitudinale et est opposé au sens arrière. La direction perpendiculaire à la direction longitudinale et située dans un plan parallèle au sol est nommée direction transversale Y. La direction perpendiculaire aux directions X et Y, autrement dit orthogonale au sol sur lequel repose le véhicule 1000, est nommée direction verticale Z. Ainsi, on définit un repère direct XYZ représenté dans les figures le nécessitant.
Egalement, les termes « primaire » et « secondaire » ont vocation à distinguer des composants similaires et non à établir une hiérarchie au sein desdits composants.
De manière générale, tel qu’illustré à la , le module lumineux 1 comprend un support 3, au moins une source lumineuse 4 apte à émettre des rayons lumineux, et un système optique 5 de projection configuré et agencé pour imager un faisceau lumineux formé par lesdits rayons lumineux vers un environnement extérieur au module lumineux 1.
La source lumineuse 4 peut notamment comprendre au moins une source avec une pluralité d’émetteurs activables sélectivement, autrement appelée source multipixels ou pixélisée. Par exemple, le module lumineux 1 peut comprendre une source lumineuse pixélisée comprenant une pluralité d’émetteurs électroluminescents répartis en une pluralité de pixels aptes à émettre des rayons lumineux formant le faisceau lumineux. De préférence, la source lumineuse 4 est une source électroluminescente comprenant au moins une matrice d’éléments électroluminescents monolithique, aussi appelée matrice monolithique. Par matrice monolithique, on entend que les éléments électroluminescents sont crûs depuis un substrat commun et sont connectés électriquement de manière à être activables sélectivement, individuellement ou par sous-ensemble d’éléments électroluminescents. Le substrat peut être majoritairement en matériau semi-conducteur. Le substrat peut comporter un ou plusieurs autres matériaux, par exemple non semi-conducteurs. Ainsi chaque élément électroluminescent ou groupe d’éléments électroluminescents peut former un pixel lumineux et peut émettre de la lumière lorsque son ou leur matériau est alimenté en électricité. La configuration d’une telle matrice monolithique permet l’agencement de pixels activables sélectivement, c’est-à-dire de manière indépendante les uns des autres, très proches les uns des autres, par rapport aux diodes électroluminescentes classiques destinées à être soudés sur des plaques de circuits imprimés. Une telle matrice permet ainsi l’affichage d’images ou messages à projeter sur la chaussée. Par exemple, une unité de contrôle peut être couplée à la source lumineuse. L’unité de contrôle peut ainsi commander ou piloter les différents pixels.
Le module lumineux 1 comprend, en outre, un circuit imprimé 6 ou PCB, de son expression anglaise Printed Circuit Board. Le circuit imprimé 6 est disposé de manière à pouvoir commander la source lumineuse 4 par l’intermédiaire de composants électroniques, non représentés. Par exemple, le circuit imprimé 6 porte tout ou partie de la source lumineuse 4. Tel qu’illustré, le circuit imprimé 6 peut être monté sur le support 3 du module lumineux 1, en l’espèce sur un corps du module lumineux 1. Le circuit imprimé 6 présente alors la forme d’une plaque plane, ou sensiblement plane, sur laquelle est disposée l’au moins une source lumineuse 4 de sorte que celle-ci soit orientée vers l’extérieur du véhicule 1000.
Le support 3 peut être, tel qu’illustré, un corps 7 du module lumineux 1 logeant la source lumineuse 4 ou, selon une alternative connue, non représentée, un élément équipant le module lumineux 1, tel qu’un radiateur configuré pour mettre en œuvre le traitement thermique, notamment le refroidissement, du circuit imprimé 6, notamment de la source lumineuse 4.
Le corps 7 du module peut présenter la forme d’un boîtier fermé dans lequel sont agencés au moins la source lumineuse 4 et le circuit imprimé 6. Le boîtier comprend une ouverture 71 disposée en regard d’au moins une partie de la source lumineuse 4 le long de la direction longitudinale X et apte à permettre le passage de rayons lumineux. A titre d’exemple non limitatif, un tel boîtier est réalisé dans un matériau opaque, tel que du plastique ou de la tôle, notamment en acier ou aluminium.
Les figures 3 à 7 illustrent des modes de réalisation du système optique 5 selon l’invention, en particulier, les figures 3 et 4 illustrent une vue en coupe, réalisée le long d’un plan de coupe A-A représenté à la , d’un exemple de réalisation d’un premier mode de réalisation du module lumineux 1, particulièrement du système optique 5.
Le système optique 5 comprend un ensemble optique 8, lequel comporte au moins une lentille 81, c’est à dire une ou plusieurs lentilles 81. L’au moins une lentille 81 peut être réalisée en verre ou en plastique.
De manière optionnelle, mais préférentielle lorsque l’ensemble optique 8 comprend une pluralité de lentilles 81, l’ensemble optique 8 comprend, en outre, un étui 82 ouvert dans lequel s’étend(ent) la ou les lentille(s) 81. En l’espèce, l’ensemble optique 8 comprend une pluralité de lentilles 81, non représentées, empilées le long de la direction de propagation des rayons lumineux, c’est-à-dire ici le long de la direction longitudinale X lorsque le système optique est dans une configuration « nominale ». On entend par configuration « nominale », tel qu’illustré à la , une position initiale, non réglée relativement à la source lumineuse 4.
L’étui 82 présente, par exemple, une forme cylindrique creuse et ouverte au niveau de deux côtés opposés dans lequel s’étend l’empilement de lentilles 81. L’étui 82 peut être réalisé dans un matériau plastique, ou en tôle, par exemple en acier ou en aluminium mise en forme par moulage et usinage.
Selon le premier mode de réalisation, le système optique 5 comprend, en outre, au moins une bride principale 12 et une bride intermédiaire 11, distinctes l’une de l’autre. Lesdites brides 11, 12 sont configurées pour coopérer entre elles et pour coopérer avec l’ensemble optique 8, notamment avec l’étui 82. On entend ici par « distinctes » que la bride principale 12 est rapportée et amovible relativement à la bride intermédiaire 11.
La bride intermédiaire 11 et la bride principale 12 sont au moins en partie complémentaires de forme. La bride intermédiaire 11 est disposée au contact du support 3, de sorte qu’elle est interposée entre le support 3 et la bride principale 12 le long d’au moins une direction, notamment ici le long de la direction longitudinale X, lorsque l’ensemble optique 8 est dans la configuration « nominale ».
La bride intermédiaire 11 comprend une embase primaire 11b et un organe primaire 18 reliés entre eux. La bride intermédiaire 11 est une pièce amovible, rapportée sur le support 3, dans laquelle l’embase primaire 11b est configurée pour s’étendre au moins en partie en contact du support 3 lorsque le module lumineux 1 est assemblé. L’embase primaire 11b est au moins en partie plane ou sensiblement plane. Elle entoure au moins en partie l’organe primaire 18 le long de la direction verticale Z et/ou transversale Y. L’embase primaire 11b peut se présenter sous la forme d’un socle ou, de manière alternative, d’une pluralité de pattes disposées en appui du support 3 et reliées à l’organe primaire 18.
De manière préférentielle, l’embase primaire 11b et l’organe primaire 18 forment un ensemble monobloc, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être dissociés sans résulter en la dégradation, voire la destruction de la bride intermédiaire 11. Par exemple, la bride intermédiaire 11 peut être réalisée dans un matériau plastique ou en tôle, notamment d’acier ou d’aluminium.
Lorsque le module lumineux 1 est assemblé, l’organe primaire 18 s’étend en saillie de l’embase primaire 11b, en direction de l’environnement extérieur au véhicule 1000 le long de la direction longitudinale X. Autrement dit, l’organe primaire 18 s’étend en saillie du support 3 du module.
L’organe primaire 18 présente une forme creuse conique ou tronconique, une première ouverture 11a de l’organe primaire 18 étant configurée pour recevoir l’au moins une lentille 81. La illustre, de manière schématique, la coopération entre l’organe primaire 18 et l’au moins une lentille 81. La première ouverture 11a présente une forme similaire, ou sensiblement similaire, à l’au moins une lentille 81 et/ou à une base du cylindre formé par l’étui 82. Par exemple, lorsque l’étui 82 présente une forme cylindrique à base circulaire, la première ouverture 11a présente une forme circulaire, ou sensiblement circulaire.
L’organe primaire 18 comprend une surface primaire extérieure 180’’ présentant une pente α relativement à un axe d’extension 500 sur lequel est centré l’organe primaire 18, et une surface primaire intérieure 180’, opposée.
La surface primaire intérieure 180’ s’inscrit dans une forme complémentaire de l’ensemble optique 8. Celle-ci délimite un volume intérieur 20 ouvert de l’organe primaire 18 apte à recevoir l’au moins une lentille 81.
Un tel volume intérieur 20 peut, tel qu’illustré, présenter une forme cylindrique complémentaire de l’ensemble optique 8, par exemple de l’étui 82 contenant une telle lentille 81. Le volume intérieur 20 s’étend d’un bout à l’autre de l’organe primaire 18 le long de l’axe d’extension 500. Lorsque l’organe primaire 18 est disposé dans le module lumineux 1 au repos, le volume intérieur 20 ouvert est ainsi tourné vers la source lumineuse 4 afin de permettre le passage des rayons lumineux vers l’environnement extérieur au véhicule 1000 sous la forme d’un faisceau lumineux.
Selon une alternative non représentée, la surface primaire intérieure 180’ de l’organe primaire 18 peut présenter une section de forme quelconque, par exemple extrudée le long d’une génératrice s’étendant parallèlement à l’axe d’extension 500, complémentaire de la forme de l’ensemble optique 8.
L’organe primaire 18 comprend au moins une fente 21, illustrée aux figures 5 et 6. Ladite fente 21 s’étend sur tout ou partie d’une hauteur de l’organe primaire 18 mesurée le long de l’axe d’extension 500. Selon des exemples de réalisation, ladite fente 21 peut présenter une forme droite, notamment s’étendant de manière inclinée relativement à l’axe d’extension 500 ou encore parallèlement ou sensiblement parallèlement à l’axe d’extension 500 tel que représenté aux figures 5 et 6. Selon encore un autre exemple de réalisation, la fente 21 peut être au moins en partie courbée, par exemple de manière à s’inscrire dans une forme au moins en partie hélicoïdale autour de l’axe d’extension 500. L’au moins une fente 21 est traversante, c’est-à-dire qu’elle s’étend sur l’épaisseur de l’organe primaire 18 et débouche dans le volume intérieur 20. On entend ainsi par « épaisseur » de l’organe primaire 18 une dimension mesurée le long d’un axe radial issu de l’axe d’extension 500. Du fait de la fente 21, l’organe primaire 18 est ainsi déformable, la déformation de l’organe primaire 18 résultant en la modification d’au moins une dimension de la fente 21 lorsque, tel qu’exposé ci-après, un effort est exercé sur l’organe primaire 18. En l’espèce, la dimension considérée est une largeur de la fente 21, correspondant à un espacement séparant deux rebords opposés de l’organe primaire 18 bordant ladite fente 21. A titre d’exemple non limitatif, l’au moins une fente 21 s’inscrit dans un secteur angulaire β, défini par deux demi droites issues de l’axe d’extension 500, compris entre 0 et 179°, voire entre 1 et 179° ou encore entre 5 et 179°.
La variation d’au moins une dimension de la fente 21 s’accompagne de la modification d’au moins une dimension intérieure de l’organe primaire, correspondant à une dimension du volume intérieure 20, telle qu’un diamètre, lorsque ledit volume présente une forme cylindrique à base circulaire, ou une diagonale, lorsque ledit volume présente une base polygonale. Une telle dimension du volume intérieure 20 est mesurée entre deux points opposés de la surface primaire intérieure 180’. Selon la déformation de l’organe primaire 18, c’est-à-dire, selon le volume intérieur 20 de l’organe primaire 18 et la dimension de la fente 21, il est alors possible de déplacer l’ensemble optique 8 relativement à l’organe primaire 18 par translation T1 le long de l’axe d’extension 500 ou, à l’inverse, de maintenir l’au moins une lentille 81 en position lorsque le volume intérieur 20 est réduit et que surface primaire intérieure 180’ exerce un effort sur l’ensemble optique 8.
Selon un exemple de réalisation alternatif, non représenté, l’organe primaire 18 peut comprendre une pluralité de fentes 21. Celles-ci ne s’étendent alors que sur une partie de la dimension mesurée le long de l’axe d’extension 500. De telles fentes 21 peuvent être réparties sur au moins une partie du contour de l’organe primaire 18 et présenter tout ou partie des caractéristiques relative à la fente 21 telle qu’exposées plus haut. A titre d’exemple non limitatif, le cumul d’une telle pluralité de fentes 21 s’inscrit dans un secteur angulaire β, défini par deux demi droites issues de l’axe d’extension 500, compris entre 0 et 179°, voire entre 1 et 179° ou encore entre 5 et 179°.
Similairement à la bride intermédiaire 11, la bride principale 12 comprend une embase secondaire 12b et un organe secondaire 19, lequel est apte à recevoir l’ensemble optique 8 et notamment l'ensemble optique 8 entourée par l’organe primaire 18. Tel qu’exposé plus haut, la bride principale 12 est une pièce amovible, rapportée sur la bride intermédiaire 11 et/ou sur le support 3. La bride principale 12 et la bride intermédiaire 11 sont ainsi rapportées sur le support 3 de sorte que l’ensemble formé par la bride intermédiaire 11 et la bride principale 12 est configuré pour être déplacé selon un mouvement de translation le long d’au moins une direction orthogonale à l’axe d’extension 500 relativement au support 3, par exemple le long de la direction transversale Y et/ou le long de la direction verticale Z.
L’embase secondaire 12b est configurée pour s’étendre au moins en partie en contact de la bride intermédiaire 11, particulièrement au contact de tout ou partie d’au moins l’embase primaire 11b, lorsque le module lumineux 1 est assemblé. Par exemple, l’embase secondaire 12b peut être au moins en partie plane ou sensiblement plane. Tel qu’exposé plus haut en référence à la bride intermédiaire 11, l’embase secondaire 12b peut se présenter sous la forme d’un socle ou, de manière alternative, d’une pluralité de pattes reliées à l’organe secondaire 19. De manière préférentielle, l’embase secondaire 12b est configurée pour s’étendre en regard de la bride intermédiaire 11, particulièrement de l’embase primaire 11b, le long de la direction longitudinale X.
L’organe secondaire 19 est relié à l’embase secondaire 12b. De manière préférentielle, l’embase secondaire 12b et l’organe secondaire 19 forment un ensemble monobloc. Par exemple, la bride principale 12 peut être réalisée dans un matériau plastique ou en tôle, notamment d’acier ou d’aluminium.
Lorsque le module lumineux est assemblé, l’organe secondaire 19 s’étend en saillie de l’embase secondaire 12b, en direction de l’environnement extérieur au véhicule le long de la direction longitudinale X. Autrement dit, l’organe secondaire 19 s’étend en saillie du support 3 du module.
L’organe secondaire 19 présente une forme creuse configurée pour coopérer avec l’organe primaire 18 de la bride intermédiaire 11. En particulier, l’organe secondaire 19 est configuré pour recevoir l’organe primaire 18, lequel est apte à recevoir l’ensemble optique 8, de manière à l’entourer au moins partiellement. Ainsi, l’organe secondaire 19 comprend une deuxième ouverture 12a apte à recevoir l’ensemble optique 8 et/ou l’organe primaire 18. Notamment, l’organe secondaire 19 est centré sur un axe, lequel est, de manière préférentielle, confondu avec l’axe d’extension 500 lorsque le module est assemblé.
La première ouverture 11a, comprise dans l’organe primaire 18 et la deuxième ouverture 12a, comprise dans l’organe secondaire 19, s’étendent au moins en partie en regard l’une de l’autre le long de la direction longitudinale X. Particulièrement, la première ouverture 11a et la deuxième ouverture 12a peuvent être centrées sur un même axe, par exemple l’axe d’extension 500, parallèle à la direction longitudinale X.
La première ouverture 11a et la deuxième ouverture 12a sont dimensionnées de sorte à recevoir au moins l’ensemble optique 8. De manière préférentielle, la deuxième ouverture 12a présente des dimensions supérieures ou égales aux dimensions de la première ouverture 11a.
La deuxième ouverture 12a présente, de manière préférentielle, une forme similaire, ou sensiblement similaire, à l’organe primaire 18 et/ou à l’ensemble optique 8, par exemple à une base du cylindre formé par l’étui 82.Par exemple, lorsque l’organe primaire 18 présente une forme tronconique à base cylindrique, la deuxième ouverture 12a présente une forme circulaire, ou sensiblement circulaire. Selon un autre exemple, non limitatif, lorsque l’étui 82 présente une forme cylindrique à base circulaire, la deuxième ouverture 12a peut présenter une forme circulaire, ou sensiblement circulaire.
Les figures 5 et 6 illustrent, de manière schématique, la coopération entre l’organe secondaire 19, l’organe primaire 18 et l’ensemble optique 8. De manière générale, l’organe primaire 18 et l’organe secondaire 19 sont configurés pour coopérer entre eux et être mobiles l’un relativement à l’autre. En outre, l’ensemble optique 8 est configuré pour être mobile relativement à l’organe primaire 18 et à l’organe secondaire 19.
L’organe secondaire 19 est configuré pour être déplacé relativement à l’organe primaire 18 le long d’au moins une direction, notamment le long de la direction longitudinale X et/ou le long de la direction définie par l’axe d’extension 500, sous l’effet d’un effort exercé par une intervention manuelle ou par une machine de sorte à permettre un réglage en translation de la position de l’ensemble optique 8 relativement à la source lumineuse 4.
L’organe secondaire 19 comprend une surface secondaire intérieure 190’, tournée vers l’organe primaire 18, participant à délimiter la deuxième ouverture 12a, configurée pour coopérer au moins en partie avec l’organe primaire 18. De manière préférentielle, la surface secondaire intérieure 190’ est au moins en partie inclinée relativement à l’axe d’extension 500 lorsque le module est assemblé. Notamment, la surface secondaire intérieure 190’, présente au moins en partie une pente Δ similaire, ou sensiblement similaire ±0.5°, à la pente α. Ladite pente est illustrée de manière schématique à la par une ligne pointillée.
De manière optionnelle, l’organe secondaire 19 peut être configuré afin qu’une surface secondaire extérieure 190’’, opposée à la surface secondaire intérieure 190’, s’inscrive dans une forme, cylindrique, conique, ou tronconique. En l’espèce, l’organe secondaire 19 présente une forme tronconique, l’organe primaire 18 et l’organe secondaire 19 étant disposés de sorte qu’une portion la plus étroite desdits organes est plus distante de la source lumineuse 4 qu’une portion plus large.
Selon une alternative non représentée, l’organe primaire 18 peut présenter une forme inverse dans laquelle la forme conique, ou tronconique, de l’organe primaire 18 est disposée de sorte qu’une portion la plus étroite de ladite forme est plus proche de la source lumineuse 4 que la portion plus large et s’étend donc vers l’intérieur du module et la source lumineuse 4. Il en va alors de même pour l’organe secondaire 19. Dans une telle alternative de réalisation, la position de l’organe primaire 18 et de l’organe secondaire 19 est alors inversée, l’organe secondaire 19 étant alors interposé entre l’organe primaire 18 et la source lumineuse 4 le long de la direction longitudinale X. La description relative aux organes primaire et secondaire ainsi qu’à leur fonctionnement s’appliquemutatis mutandisà une telle alternative.
Afin d’optimiser la déformation de l’organe primaire 18 selon le besoin, l’organe primaire 18 et/ou l’organe secondaire 19 sont, de manière préférentielle, réalisés dans un matériau plastique ou en tôle, par exemple d’acier ou d’aluminium.
Additionnellement ou alternativement, l’organe primaire 18 peut être configuré pour présenter, tel qu’illustré, une épaisseur inférieure ou égale à une épaisseur de l’organe secondaire 19 afin de limiter le retour élastique dû à sa déformation.
En outre, le support 3 est particulièrement configuré pour former butée de la bride intermédiaire 11 et/ou d’au moins l’organe primaire 18 le long d’au moins un sens de la direction définie par l’axe d’extension 15. En particulier, selon le premier mode de réalisation, le support 3 est conformé et/ou dimensionné de sorte à former butée de l’embase primaire 11b et/ou de l’organe primaire 18 de la bride intermédiaire 11. Ainsi, lorsque la position de l’ensemble optique 8 est réglée le long de la direction longitudinale X, seule l’ensemble optique 8 est déplacé le long de l’axe d’extension 500, tandis que la bride intermédiaire 11 demeure immobile ou sensiblement immobile le long de cette même direction.
Le module lumineux 1 comprend, en outre une pluralité de moyens de fixation 15 amovibles configurés pour fixer au moins la bride principale 12 sur le support 3. Particulièrement, pour le premier mode de réalisation la pluralité de moyens de fixation 15 amovibles est configurée pour fixer la bride intermédiaire 11 et la bride principale 12 sur le support 3. Notamment, le module lumineux 1 comprend au moins deux moyens de fixation 15 disposés de part et d’autre de l’au moins une lentille 81, par exemple le long de la direction transversale Y et/ou le long de la direction verticale Z. Dans l’exemple illustré et décrit ci-après, le module comprend, de manière non limitative, deux moyens de fixation 15.
De manière préférentielle, les moyens de fixation 15 comprennent des vis configurées pour coopérer avec au moins la bride principale 12 et le support 3. Le support 3 comprend des trous taraudés 16 aptes à recevoir lesdits moyens de fixation 15 de sorte à permettre le serrage, autrement dit le placage, d’au moins la bride principale 12 sur le support 3. La bride principale 12 comprend des orifices 17 aptes à recevoir de moyens de fixation 15. Notamment, lesdits orifices 17 sont disposés dans l’embase secondaire 12b de la bride principale 12.
Dans l’exemple illustré, comprenant une bride intermédiaire 11 amovible rapportée sur le support 3, un tel principe s’étend également à la bride intermédiaire 11. En d’autres termes, ladite bride intermédiaire 11 comprend des orifices 17’. Aussi, la description ci-après, faite en référence à la bride principale 12, s’appliquemutatis mutandisà la bride intermédiaire 11.
De manière optionnelle mais préférentielle, les orifices 17, 17’ sont dimensionnés de sorte à présenter un jeu, relativement à un corps des moyens de fixation 15, de sorte à permettre un réglage de la position d’au moins une partie du système optique 5 relativement au support 3 selon un mouvement de translation le long d’au moins une direction orthogonale à la direction longitudinale X. Notamment, un tel mouvement de translation peut être réalisé le long de la direction transversale Y et/ou la direction verticale Z. Un tel principe permet d’assurer un réglage de l’ensemble optique 8 relativement à la source lumineuse 4 selon des mouvements de translation le long de trois directions distinctes orthogonales les unes aux autres. A titre d’exemple non limitatif, un tel jeu peut être de l’ordre de 0,5 mm relativement à un diamètre du corps d’un moyen de fixation 15 considéré relativement à un axe de référence, parallèle à la direction longitudinale X, marquant la configuration « nominale » du module 1 passant par la source lumineuse 4.
Les moyens de fixation 15, tels que davantage détaillés ci-après en référence au procédé selon l’invention, permettent de fixer, ou maintenir, par serrage la position de l’ensemble optique 8 dans une position désirée relativement à la source lumineuse 4. Le serrage des moyens de fixation 15 permet d’une part d’empêcher le déplacement de l’ensemble optique 8 relativement à l’organe primaire 18 et à l’organe secondaire 19 et, d’autre part, permet d’empêcher le déplacement du système optique 5 selon un mouvement de translation, notamment le long des directions verticales Z et transversales Y, relativement au support 3.
En effet, lorsque les moyens de fixation 15 sont serrés, au moins la bride principale 12 est déplacée vers le support 3. Additionnellement, le support 3 forme butée de la bride intermédiaire 11 de sorte à limiter son déplacement le long de la direction longitudinale X. Il en résulte que la bride principale 12 exerce un effort sur la bride intermédiaire 11 le long d’une direction d’extension des corps des moyens de fixation 15, ici parallèle à la direction longitudinale X. L’organe secondaire 19 est ainsi déplacé entre une première et une deuxième position relativement à l’organe primaire 18, lequel est retenu par le support 3.
La première position de l’organe secondaire 19, illustrée schématiquement en lignes pointillées à la , correspond à un exemple de configuration « nominale » dans laquelle les moyens de fixation ne sont pas, ou peu, serrés. L’organe secondaire 19 n’exerce alors pas, ou peu d’effort sur l’organe primaire 18 et n’entrave donc pas le déplacement de l’ensemble optique 8 relativement à l’organe primaire 18. L’organe primaire 18 et l’organe secondaire 19 peuvent alors s’étendre au moins en partie à distance non nulle l’un de l’autre. Alternativement, l’organe primaire 18 et l’organe secondaire 19 peuvent être au contact l’un de l’autre d’une manière telle que les dimensions de l’organe primaire 18, et par extension de la fente 21 et/ou du volume intérieur 20 de l’organe primaire 18, ne sont pas modifiées par rapport à une configuration « nominale » dudit organe. Alternativement encore, dans une telle première position, l’organe primaire 18 et l’organe secondaire 19 peuvent être au contact l’un de l’autre et les dimensions de l’organe primaire 18 et de la fente 21 sont modifiées de manière négligeable ne prévenant pas le déplacement de l’ensemble optique 8. Dans les différents exemples précités de « première position », les dimensions de l’organe primaire 18 et de la fente 21 sont alors telles que le volume intérieur 20 de l’organe primaire 18 permet le déplacement de l’ensemble optique 8 relativement à l’organe primaire 18 selon un mouvement de translation le long de l’axe d’extension 500. L’effort exercé par l’organe secondaire 19 sur l’organe primaire 18 est alors nul ou négligeable.
L’organe secondaire 19 est déplacé dans la deuxième position par le serrage des moyens de fixation.Dans la deuxième position, la bride principale 12 est déplacée vers le support 3 tel que décrit plus haut. L’organe secondaire 19, de par sa forme et sa coopération avec l’organe primaire 18, est déplacé le long de l’axe d’extension 500 relativement à l’organe primaire 18, tandis que l’organe primaire 18 est retenu par le support 3. L’organe secondaire exerce alors, au niveau de sa surface secondaire intérieure 190’ notamment, un effort sur l’organe primaire 18, notamment sur la surface primaire extérieure 180’’ de l’organe primaire 18, notamment en l’enserrant. L’effort exercé par l’organe secondaire 19 résulte en la déformation de l’organe primaire 18, notamment en la réduction d’au moins une dimension de l’organe primaire 18, en particulier de la fente 21, notamment la largeur de celle-ci, ainsi que du volume intérieur 20. La surface primaire intérieure 180’ de l’organe exerce à son tour un effort sur l’ensemble optique 8, le maintenant, et donc l’immobilisant, dans la position longitudinale désirée le long de l’axe d’extension 500.
Selon un exemple de réalisation, afin d’optimiser le maintien en position de l’ensemble optique 8, la bride principale 12 peut présenter une épaisseur, le long de l’axe principal 250, supérieure ou égale à une épaisseur de la bride intermédiaire 11 et/ou la bride principale 12 peut être réalisée dans un matériau plus rigide que la bride intermédiaire 11. Tel qu’exposé précédemment, la bride intermédiaire 11 et/ou la bride principale 12 peu(ven)t ainsi être réalisée(s) dans un matériau plastique, par exemple par moulage, ou en tôle métallique, par exemple en acier ou aluminium, emboutie, adaptés de sorte à conférer une certaine élasticité à la liaison entre l’organe primaire 18 et l’organe secondaire 19. Par exemple, la bride principale 12 présente une épaisseur supérieure à 2 mm lorsqu’elle est réalisée dans un matériau métallique, tel que de l’aluminium ou de l’acier, ou encore une épaisseur supérieure à 5 mm lorsqu’elle est réalisée dans un matériau plastique.
L’invention porte, en outre, sur un procédé de réglage d’un module lumineux 1 tel qu’exposé précédemment. Un tel procédé comprend une étape de réglage de la position de l’ensemble optique 8 relativement à la source lumineuse 4 par translation T1 le long de la direction définie par l’axe d’extension 500 et/ou le long de la direction longitudinale X. Une telle étape est réalisée lorsque la pluralité de moyens de fixation 15 est dans une configuration dite « desserrée », c’est-à-dire dans une configuration pour laquelle la pluralité de moyens de fixation 15 n’est pas ou peu serrée, et que l’organe secondaire 19 est dans la première position telle que décrite précédemment. La bride principale 12 n’exerce alors pas, ou peu d’effort sur la bride intermédiaire 11 le long de la direction d’extension des moyens de fixation 15, ici parallèle à la direction longitudinale X. L’ensemble optique 8 peut alors être déplacé, par intervention manuelle ou automatisée, jusqu’à l’obtention d’une position longitudinale adaptée relativement à la source lumineuse 4.
Additionnellement, de manière optionnelle, la position de l’ensemble optique 8 peut être réglée relativement à la source lumineuse selon un mouvement de translation le long d’au moins une direction orthogonale à l’axe d’extension 500, par exemple le long de la direction transversale Y et/ou le long de la direction verticale Z. Un tel réglage est réalisé par le déplacement conjoint de l’ensemble formé par la bride principale 12, de la bride intermédiaire 11 et de l’ensemble optique 8 par translation relativement au support 3. Par exemple, un mouvement de translation T2, le long de la direction transversale Y est illustré à la . Une telle étape est réalisée préalablement à l’étape de maintien. Notamment, une telle étape peut être réalisée préalablement, simultanément et/ou ultérieurement à l’étape de réglage longitudinal selon un mouvement de translation T1.
Une fois l’ensemble optique 8 disposé dans une position adaptée le long des directions longitudinale X, verticale Z et transversale Y, une étape de maintien de l’ensemble optique 8 dans ladite position est exécutée par l’intermédiaire de la pluralité de moyens de fixation 15. Particulièrement, les moyens de fixation 15 sont serrés, ici par vissage autour de la direction d’extension qui leur est propre. Lorsque les moyens de fixation 15 sont serrés, une tête propre à chacun desdits moyens exerce un effort sur une face extérieure 120 de la bride principale 12, tournée vers l’environnement extérieur au véhicule 1000, notamment sur une zone de ladite face bordant l’orifice 17 dans lequel s’étend le moyen de fixation 15 considéré. Au moins la bride principale 12 est déplacée vers le support 3 sous l’effet de l’effort exercé par la pluralité de moyens de fixation 15. En l’espèce, la bride principale 12 est plaquée contre la bride intermédiaire 11 au moins au niveau de l’embase primaire 11b et de l’embase secondaire 12b. L’organe secondaire 19 est alors déplacé relativement à l’organe primaire 18 tel que décrit ci-dessus, l’organe primaire 18 est déformé, les dimensions de l’au moins une fente 21, et par extension du volume intérieur 20 de l’organe primaire 18, sont réduites. La surface primaire intérieure 180’ de l’organe primaire 18 enserre l’ensemble optique 8 et prévient son déplacement le long de la direction définie par l’axe d’extension 500, ici la direction longitudinale X. Egalement, la bride principale 12 et la bride intermédiaire 11 sont plaquées contre le support 3 et leur déplacement le long des direction transversales Y et verticales Z est prévenu par les moyens de fixation 15.
Un tel procédé peut avantageusement être répété afin d’ajuster, ou modifier, la position de l’ensemble optique 8 selon le besoin au cours de la vie du véhicule. Il suffit alors de desserrer la pluralité de moyens de fixation 15 afin de rendre sa mobilité à l’ensemble optique 8 et de répéter les étapes précitées.
La illustre un exemple de réalisation d’un deuxième mode de réalisation du module lumineux 1 selon l’invention. Le deuxième mode de réalisation est similaire au premier, aussi, la description précédente s’appliquemutatis mutandis.
Le deuxième mode de réalisation se distingue du premier en ce qu’il est dépourvu de la bride intermédiaire 11. L’organe primaire 18 est alors une pièce similaire à ce qui a été décrit précédemment, à la différence qu’il est dépourvu de l’embase primaire et n’est pas compris dans une bride.
La bride principale 12, en particulier l’embase 12b est en contact direct avec le support 3 lorsque les moyens de fixation 15 sont serrés. La coopération entre l’organe primaire 18 et l’organe secondaire 19 est similaire à ce qui a été décrit en référence au premier mode de réalisation.
Le deuxième mode de réalisation se distingue, en outre, du premier en ce que le support 3 est particulièrement configuré pour former butée de tout ou partie de l’organe primaire 18 le long d’au moins un sens de la direction définie par l’axe d’extension 500, ici la direction longitudinale X lorsque le module est dans la configuration « nominale ».
En ce sens, l’ouverture 71 du support, ici du boîtier 7, peut être dimensionnée afin de permettre le passage de rayons lumineux issus de la source lumineuse 4 tout en assurant que le support soit au contact de tout ou partie de l’organe primaire 18. En l’espèce, le support 3 forme butée de l’organe primaire 18 de sorte à limiter son rapprochement de la source lumineuse 4. Ainsi, lorsque le réglage longitudinal, le long de l’axe d’extension 500, de l’ensemble optique 8 est mis en œuvre, seul l’ensemble optique 8 est déplacé tandis que l’organe primaire 18 est immobilisé par le support 3.
De manière optionnelle, le support 3 peut comprendre un renfoncement 31, bordant l’ouverture 71 du boîtier, configurée pour recevoir au moins en partie l’organe primaire 18. Un tel renfoncement 31 est dimensionné de sorte à permettre le réglage de la position de l’ensemble formé par la bride principale 12 et l’organe primaire 18 le long d’au moins une direction orthogonale à l’axe d’extension 500, c’est-à-dire ici notamment les directions transversale Y et verticale Z. Autrement dit, le renfoncement 31 présente une dimension strictement supérieure à une dimension de la base de la forme conique ou tronconique, mesurée entre deux points les plus distants de ladite base compris dans la surface primaire extérieure 180’’.
Le réglage de la position de l’ensemble optique 8 et le procédé selon l’invention s’appliquentmutatis mutandisau présent mode de réalisation, à la différence que le support 3 forme butée de l’organe primaire 18 et non de la bride intermédiaire 11 dans son ensemble lors du réglage de la position de l’ensemble optique 8 le long de la direction définie par l’axe d’extension 500.
Ainsi, le module lumineux et le procédé de réglage selon l’invention permettent avantageusement un réglage simple et précis en translation d’un ensemble optique relativement à une source lumineuse. Le module lumineux selon l’invention permet, en outre, une liaison mécanique dont le réglage peut être répété à large échelle sur une ligne de production et autant de fois que nécessaire au fil des années de vies d’un véhicule.
La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens dans la mesure où ils remplissentin fine les fonctionnalités décrites et illustrées dans le présent document.

Claims (10)

  1. Module lumineux (1) pour un dispositif d’éclairage (2) de véhicule automobile (1000) caractérisé en ce qu’il comprend un support (3), au moins une source lumineuse (4) apte à émettre des rayons lumineux, et un système optique (5) de projection agencé pour imager vers un environnement extérieur au module lumineux (1) un faisceau lumineux formé par lesdits rayons lumineux, le système optique (5) comprenant :
    - un ensemble optique (8) comprenant au moins une lentille (81) ;
    - un organe primaire (18), conique ou tronconique, creux configuré pour recevoir l’ensemble optique (8) et dont une surface primaire extérieure (180’’) présente une pente (α) relativement à un axe d’extension (500) sur lequel est centré l’organe primaire (18), l’organe primaire (18) étant déformable et comprenant au moins une fente (21) apte à modifier au moins une dimension intérieure de l’organe primaire (18) de sorte à permettre le déplacement de l’ensemble optique (8) par translation le long de l’axe d’extension (500), le support (3) formant butée de l’organe primaire (18) le long dudit axe d’extension ;
    - une bride principale (12) comprenant un organe secondaire (19) creux configuré pour entourer au moins en partie l’organe primaire (18) et être déplacé relativement à celui-ci le long de l’axe d’extension (500) de sorte à modifier au moins la dimension intérieure de l’organe primaire (18) ;
    - une pluralité de moyens de fixation (15) amovibles configurés pour fixer au moins la bride principale (12) sur le support (3).
  2. Module lumineux (1) selon la revendication précédente, dans lequel l’organe secondaire (19) comprend une surface secondaire intérieure (190’), tournée vers l’organe primaire (18), présentant au moins en partie une pente (Δ) similaire, ou sensiblement similaire, à la pente (α) de l’organe primaire (18).
  3. Module lumineux (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’au moins une fente (21) s’inscrit dans un secteur angulaire (β), issu de l’axe d’extension (500), compris entre 0 et 179°, voire 1 et 179°.
  4. Module lumineux (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’organe primaire (18) comprend une pluralité de fentes (21) s’étendant sur au moins une partie d’une hauteur de l’organe primaire (18) mesurée le long de l’axe d’extension (500).
  5. Module lumineux (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel :
    - l’organe primaire (18) présente une épaisseur supérieure ou égale à une épaisseur de l’organe secondaire (19) ; et/ou
    - l’organe primaire (18) et/ou l’organe secondaire (19) est réalisé en tôle métallique ou dans un matériau plastique.
  6. Module lumineux (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le système optique (5) comprend en outre une bride intermédiaire (11) comprenant l’organe primaire (18), la bride intermédiaire (11) étant rapportée sur le support (3) et au moins en partie interposée entre la bride principale (12) et le support (3) le long de l’axe d’extension (500), la bride intermédiaire (11) étant configurée pour être déplacée selon un mouvement de translation le long d’au moins une direction orthogonale à l’axe d’extension (500) relativement au support (3).
  7. Module lumineux (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la pluralité de moyens de fixation (15) comprend des vis, au moins la bride principale (12) et le support (3) comprenant respectivement des orifices (17) et trous (16) taraudés aptes à recevoir lesdites vis.
  8. Module lumineux (1) selon la revendication précédente, dans lequel les orifices (17) sont dimensionnés de sorte à présenter un jeu, relativement à un corps des vis, de sorte à permettre un réglage de la position d’au moins une partie du système optique (5) relativement au support (3) selon un mouvement de translation orthogonale à l’axe d’extension (500) le long d’au moins une direction.
  9. Dispositif d’éclairage (2) pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu’il comprend un module lumineux (1) selon l’une des revendications précédentes.
  10. Procédé de réglage d’un module lumineux (1) selon l’une des revendications 1 à 8, comprenant :
    - une étape de réglage de la position de l’ensemble optique (8) relativement à la source lumineuse (4) selon un mouvement de translation (T1) le long de l’axe d’extension (500) et une étape optionnelle de réglage de la position de l’ensemble optique (8) relativement à la source lumineuse (4) selon un mouvement de translation le long d’au moins une direction orthogonale à l’axe d’extension (500) ;
    - une étape de maintien de l’ensemble optique (8) dans une position désirée par l’intermédiaire de la pluralité de moyens de fixation (15).
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