FR3135604A1 - Dispositif de traitement de matières kératiniques humaines - Google Patents

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Abstract

Dispositif de traitement de matières kératiniques humaines Dispositif de traitement de matières kératiniques (K) au contact d’un fluide (C), notamment une composition cosmétique, le dispositif comportant : - Au moins un transducteur ultrasonore (4) présentant une surface d’émission (S) d’ondes acoustiques dans ledit fluide pour générer dans celui-ci des bulles ayant une action mécanique lors de leur effondrement sur lesdites matières kératiniques, la surface d’émission présentant des reliefs (420) où les bulles peuvent prendre naissance à des niveaux différents selon l’axe longitudinal (X) du transducteur. Figure pour l’abrégé : Fig. 12a[Fig 1]

Description

Dispositif de traitement de matières kératiniques humaines
La présente invention concerne le nettoyage des matières kératiniques humaines, et plus particulièrement mais non exclusivement le traitement de la peau, du scalp et/ou des cheveux, notamment ceux ayant subi une coloration.
La demande JP 2007-311756 décrit un dispositif de nettoyage à ultrasons pour nettoyer une plaquette de silicium, un substrat de masque, etc. Le dispositif comprend un transducteur ultrasonique monté dans une buse parcourue par un liquide de nettoyage, et un moyen pour introduire un gaz afin de générer des bulles dans le liquide de nettoyage.
La demande US 2012/0227761 décrit un dispositif pour nettoyer une surface, comportant d’une part une chambre alimentée en un liquide et communiquant avec un conduit de sortie débouchant sur la surface à nettoyer, un transducteur ultrasonore transmettant de l’énergie acoustique au liquide contenu dans la chambre et le conduit de sortie, et d’autre part un générateur de bulles pour générer des bulles d’un gaz dans le conduit de sortie. Le générateur de bulles peut être un générateur électrochimique, le liquide contenant par exemple un sel tel que du chlorure de potassium pour rendre le liquide conducteur de l’électricité. Un surfactant peut être ajouté pour éviter la coalescence des bulles lors de leur trajet dans le conduit de sortie vers la surface à traiter, et faire en sorte qu’elles présentent la taille requise quand elles parviennent au niveau de la surface à traiter.
L’application du dispositif au nettoyage de la peau, notamment du dessous des ongles d’un chirurgien est envisagée, ainsi que les mains.
Cette demande mentionne l’ajout possible de surfactant pour influer sur la taille des bulles produites. Aucune application cosmétique pour traiter la peau du visage ou les cheveux n’est divulguée.
La demande ES 2 708 149 divulgue un dispositif de nettoyage d’une surface comportant une sonotrode générant des ultrasons à proximité d’une solution de nettoyage présente sur la surface, la cavitation permettant d’éliminer la saleté de la surface.
Le brevet US8486199 décrit un dispositif de traitement d’une surface d’une plaquette semi-conductrice comprenant un résonateur permettant de fournir une énergie ultrasonore à un fluide de traitement contenant des bulles de gaz.
Le document EP 1 645 342 décrit un procédé de nettoyage d’équipements consistant à soumettre un liquide comportant des bulles à un champ acoustique.
Le brevet KR101152920 décrit un dispositif de nettoyage de la peau comportant une pompe à vide et destiné à être utilisé à proximité d’un liquide contenant des microbulles sur la peau.
Les demandes US 2017 0080257, KR 2020 0102956, US 2009/318853, JP 2016 214424 et WO 2020/029429 divulguent des procédés de traitement cosmétique de la peau, notamment son nettoyage, à l’aide d’un dispositif à ultrasons qui génère des microbulles dans une composition cosmétique appliquée sur la peau à nettoyer.
Des dispositifs similaires sont divulgués dans les demandes US 2011/21328, US 2010/010420 et EP 3 634 643, CN206995178 et EP 2 470 310..
La demande EP 3 542 740 divulgue un dispositif médical pour nettoyage des plaies, comportant un embout de nettoyage amovible et un transducteur ultrasonore.
Certains dispositifs mettent en jeu une quantité importante d’eau et de nouvelles compositions à chaque utilisation.
L’écoconception des produits en favorisant l’utilisation durable des ressources devient un facteur clé essentiel pour minimiser l’impact des produits sur l’environnement. Les producteurs se trouvent responsabilisés et incités par les changements des habitudes de consommation à éco-concevoir leurs formules et emballages, tout en veillant à optimiser les processus industriels et à gérer les déchets de production. Une boucle vertueuse se structure ainsi. De même, l’accompagnement des consommateurs vers plus de sobriété participe de ce mouvement global de responsabilisation de chacun.
Il existe donc un besoin pour des produits à l’empreinte environnementale réduite, pouvant faire écho aux attentes de plus en plus réelles des consommateurs.
Par ailleurs, lorsque l’on souhaite appliquer un traitement de coloration sur des cheveux déjà colorés, il peut être souhaitable de les décolorer préalablement ; un tel traitement de décoloration doit toutefois être mis en œuvre, idéalement, sans abîmer la fibre capillaire.
Or, la décoloration se fait actuellement via l’emploi de composés ayant une action chimique sur le cheveu, tels que des oxydants, pouvant avoir un impact sur l’environnement, et dont il serait souhaitable d’éviter l’utilisation ou de diminuer les quantités. De plus, ces composés peuvent avoir une action relativement agressive sur la fibre capillaire.
En effet, les traitements de coloration ou de décoloration des cheveux sont généralement réalisés grâce à un agent oxydant, tel que le peroxyde d’hydrogène, un sel de potassium, de sodium, d’ammonium, de perborate ou de percarbonate, du persulfate ou du percarbamide, dans une solution alcaline. Les agents oxydants utilisés dans ces traitements des cheveux causent généralement une rupture des liaisons disulfures reliant les chaînes kératiniques. Les traitements répétés avec des agents oxydants ont donc souvent pour conséquence de rendre les cheveux fragiles et cassants, et de leur faire perdre leur brillance.
Des agents de conditionnement, tels que des silicones, des tensioactifs cationiques ou des polymères cationiques, ont pu être proposés pour être appliqués sur les cheveux après le rinçage de la composition contenant les agents oxydants.
Ces agents de conditionnement permettent d’atténuer les dommages faits aux cheveux en créant un film protecteur, ce qui améliore le toucher des cheveux, mais ne préviennent pas la casse prématurée des cheveux pouvant être causée par des traitements oxydants successifs. Par ailleurs, ces agents de conditionnement ont un impact important sur l’environnement.
De nombreuses solutions ont pu été proposées pour tenter de répondre à cette problématique.
US 5 100 436 divulgue ainsi des compositions de teinture capillaire comprenant des complexes métal-chélateur permettant une diminution du temps d’exposition des cheveux aux compositions oxydantes, réduisant ainsi les dommages causés par l’agent d’oxydation. US 6 013 250 divulgue une composition pour traiter les cheveux contre les dommages chimiques et les photo-dommages. US 4 138 478 divulgue l’utilisation d’un composé particulier pour réduire les dommages fait aux cheveux lors de leur décoloration ou de leur coloration. US 3 202 579 et US 3 542 918 divulguent d’autres composés de protection. US 5 635 167 divulgue un procédé permettant l’élimination des ions métalliques exogènes attachés aux cheveux, comprenant une étape de mise en contact des cheveux avec un mélange d’agents chélatants. WO97/24106 divulgue des compositions de coloration capillaire comprenant un adjuvant de blanchiment permettant de réduire les dommages faits aux cheveux, à un pH faible.
Toutes ces solutions reposent sur l’emploi de composés chimiques particuliers, et ne répondent pas de manière entièrement satisfaisante au besoin d’améliorer l’empreinte environnementale des traitements de coloration et/ou de décoloration des cheveux ou de nettoyage de ceux-ci. De plus, ils n’empêchent pas complètement les dommages causés aux cheveux par l’action d’agents de décoloration tels que des oxydants.
L’invention vise à proposer un procédé de nettoyage des matières kératiniques humaines, en particulier de la peau du visage, du scalp ou des cheveux, permettant de nettoyer efficacement lesdites matières, et s’inscrivant dans une démarche de développement durable responsable, grâce à une empreinte carbone diminuée.
L’invention vise également à proposer un dispositif et un procédé de traitement des cheveux humains permettant de diminuer au maximum l’utilisation de produits chimiques pour la décoloration des cheveux, de limiter la consommation d’eau et/ou d’actifs et le rejet de substances nocives dans l’environnement, de diminuer les risques liés à l’exposition répétée des cheveux et du cuir chevelu aux substances et traitements agressifs, et de faciliter les traitements de décoloration et coloration des cheveux.
L’invention a ainsi pour objet, selon un premier de ses aspects, un procédé de traitement de matières kératiniques humaines, comportant l’étape consistant à soumettre une surface desdites matières kératiniques à une composition cosmétique contenant au moins un tensioactif, et à des ondes acoustiques émises par au moins un transducteur ultrasonore excité par un signal électrique pulsé ou non, ayant au moins une composante de fréquence comprise entre 20 kHz et 100 kHz, de rapport cyclique Ton / Toff lorsque le signal est pulsé compris de préférence entre 20 et 100%, de durée d’impulsion Ton lorsque le signal est pulsé comprise de préférence entre 0,01 et 1 s, et d’intensité acoustique Isata sur ladite surface de préférence au moins égale à 0,1 W/cm2.
On peut de cette manière générer au sein de la composition cosmétique des bulles dans le voisinage de la surface desdites matières à nettoyer et provoquer leur effondrement.
Ce procédé est de préférence cosmétique à visée non thérapeutique.
Par « composition cosmétique » on désigne une composition contenant au moins un actif cosmétique, telle que définie dans la Directive Cosmétiques 76/768/EEC. Il peut notamment s’agir d’un actif contribuant au nettoyage et/ou à la décoloration des cheveux, comme détaillé plus loin. Selon l’invention, de l’eau minérale ou courante ne constitue pas une composition cosmétique.
Par « matières kératiniques humaines », on désigne celles externes telles que la peau et les phanères, notamment les cheveux et les ongles, et celles internes telles que les gencives ou autres muqueuses. Le traitement peut notamment être réalisé sur les couches superficielles de la peau. La zone de peau qui est traitée selon l’invention peut être la peau du visage, du buste, du dos, des bras, des jambes, des mains et/ou des pieds, le cuir chevelu. Le procédé selon l’invention convient tout particulièrement au démaquillage et/ou au nettoyage de la peau du visage, notamment du front, des joues, du menton, du cou, du nez, du cuir chevelu.
Le procédé selon l’invention peut encore convenir au soin de la peau ou des cheveux, ou au nettoyage et/ou préparation de la peau, des cheveux ou du scalp, notamment à la préparation des cheveux en vue d’un traitement de coloration ou de décoloration.
Par « au moins une composante de fréquence », on entend la fréquence dans son sens classique pour un signal périodique dont le spectre comporte une seule raie, par exemple de type sinusoïdal, et pour un signal périodique dont le spectre comporte plusieurs raies, la fréquence d’au moins une raie, notamment celle de plus haute amplitude.
L’ intensité acoustique ISATApeut être définie comme la puissance acoustique moyenne sur la surface soumise aux ondes acoustiques, divisée par ladite surface :
,
la puissance acoustique moyenne étant obtenue à partir de la tension d’activation du transducteur, et du rapport cyclique lorsque le signal électrique est pulsé.
L’intensité acoustique ISATAest de préférence comprise entre 0,1 et 10 W/cm², mieux entre 1 et 5 W/cm², encore mieux 2,5 et 5 W/cm2, encore mieux entre 3 et 4 W/cm2.
Le procédé selon l’invention, grâce aux plages de paramètres précitées pour le signal, et notamment une intensité acoustique ISATAminimum, permet d’éliminer ou de traiter efficacement à la fois les impuretés exogènes et les impuretés ou défauts endogènes.
Parmi les salissures indésirables pouvant être présentes sur les matières kératiniques (en surface et/ou ancrées plus profondément dans les pores de la peau), on peut distinguer les impuretés exogènes telles que le maquillage, la pollution de l’environnement, les poussières, les microorganismes, etc., et les impuretés ou défauts endogènes tels que l’excès de sébum, la sueur, les cellules mortes, la peau morte, les pellicules, les points noirs, les cicatrices légères et/ou d’acné, les taches pigmentées, etc.
Les ondes acoustiques obtenues en utilisant les plages de paramètres précitées pour le signal permettent de provoquer la cavitation complète de bulles au sein de la composition afin de générer un effet mécanique sur les matières kératiniques à nettoyer.
Par « cavitation complète », on entend ici à la fois la génération et l’effondrement des bulles à l’origine d’un choc mécanique sur les surfaces avoisinantes. La composition cosmétique peut, ou non, avoir des bulles déjà présentes en son sein avant l’application des ondes acoustiques.
Les bulles générées et/ou présentes peuvent également contribuer à la libération d’espèces chimiques contribuant au nettoyage des matières kératiniques, telles que des radicaux libres.
Tensioactif
La composition présente de préférence une concentration totale en tensioactif(s) comprise entre 0.01% et 20% en poids par rapport à la masse totale de la composition, mieux entre 0,01 % et 5%, encore mieux encore 0,1% et 1,5%; ainsi, la composition peut avoir une action nettoyante aussi en l’absence de l’effondrement des bulles par les ondes acoustiques
Les tensioactifs peuvent contribuer à la formation des bulles et/ou à leur stabilisation, étant par exemple choisis parmi les tensioactifs moussants tels que des tensioactifs anioniques acides alkyl(amido) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les tensioactifs anioniques distincts des acides alkyl(amido) éther carboxyliques polyoxyalkylénés précités, les tensioactifs non-ioniques, les tensioactifs amphotériques et zwittérioniques, et leurs mélanges et/ou par sont choisis parmi les composés présents classiquement au sein des compositions démaquillantes tels que les alkylpolysaccharides, les polyéthylène glycol d’alcools gras, les huiles, et leurs mélanges. Tout tensioactif pouvant générer des micelles dans le milieu peut être utilisé.
Ondes acoustiques
Les ondes acoustiques peuvent être générées par un unique transducteur, ou en variante par au moins deux transducteurs.
Lorsque les ondes acoustiques sont émises par plusieurs transducteurs, ceux-ci sont par exemple tous dirigés vers la zone à traiter, étant par exemple d’axes longitudinaux convergents vers celle-ci. On peut utiliser, le cas échéant, deux transducteurs disposés l’un vers l’autre pour traiter une mèche de cheveux introduite entre eux. Cela peut permettre de traiter simultanément deux côtés opposés de la mèche. On peut encore avoir des transducteurs disposés côte à côte pour traiter une zone plus grande, avec un recoupement ou non des zones traitées par chacun.
Chaque transducteur comporte un ou plusieurs éléments électroactifs pour transformer un courant électrique en vibrations mécaniques, ce ou ces éléments électroactifs étant par exemple à base de matériaux piézoélectriques, comme détaillé plus loin.
Ce ou ces éléments électroactifs peuvent être couplés à une sonotrode qui peut être mise en résonnance mécanique par le ou les éléments électroactifs et sert à définir une surface d’émission des ondes acoustiques vers la surface ou le volume cible.
Les ondes acoustiques peuvent être générées de manière permanente dès que le dispositif de traitement est mis en fonctionnement, ou en variante n’être générées que lorsque certaines conditions de fonctionnement sont remplies, telles que par exemple la présence de la composition au contact de la sonotrode et/ou la présence du dispositif au contact de la zone à traiter et/ou si le dispositif détecte que la zone comporte des salissures.
En variante, les ondes acoustiques peuvent être générées uniquement lorsque que la quantité de composition en contact avec la surface à nettoyer est suffisante, ou encore lorsque certaines conditions pour générer la cavitation sont détectées, tel qu’un contact entre la surface d’émission de la sonotrode et la surface à traiter, une hauteur minimum de composition, une température de composition ou de transducteur comprise dans une plage donnée, ou autre.
Les ondes acoustiques peuvent être générées par un signal électrique pulsé, ou continu, de préférence un signal électrique pulsé.
Elles peuvent être générées par un signal électrique sinusoïdal ou par un signal de forme plus complexe, par exemple à modulation de fréquence ou à modulation d’amplitude. Les ondes acoustiques sont préférablement émises à une seule fréquence, ce qui peut permettre de les focaliser plus précisément dans une zone donnée, mais en variante peuvent être émises à plusieurs fréquences différentes.
Ladite fréquence est de préférence comprise entre 30 et 100 kHz, notamment entre 30 et 45 kHz. Une telle fréquence permet aussi bien la génération et un effondrement satisfaisant des bulles dans la composition, qu’un effondrement seul des éventuelles bulles déjà présentes dans le milieu dans la composition. Les ondes acoustiques sont par exemple générées par un transducteur de fréquence nominale d’environ 34 kHz.
La fréquence nominale peut varier autour de 34kHz, par exemple 34 kHz +/- 5 kHz.
Le signal électrique excitant le ou les transducteurs peut être pulsé avec une durée d’impulsion de préférence comprise entre 0,01s et 0,1 s, mieux entre 0,02 et 0,08 s.
Le rapport cyclique, lorsque le signal est pulsé, est de préférence compris entre 20% et 100%, mieux entre 50% et 70%, par exemple environ égal à 50% +/- 10%, 58.3 % + /- 10% ou 66.7 % +/- 10%.
Des variations par rapport à une valeur nominale peuvent être issues le cas échéant de l’élévation de température du transducteur, à travers par exemple l‘excitation des céramiques constitutives d’un élément électroactif piézoélectrique. Ces variations peuvent encore venir de l’élévation de température du liquide où est générée la cavitation.
Le procédé peut comporter une étape de détection de la présence de la composition cosmétique au contact de la sonotrode, et conditionner le fonctionnement du transducteur à cette détection.
On évite ainsi l’émission d’ondes acoustiques en l’absence de composition ou lorsque le dispositif n’est pas en situation de traitement des matières kératiniques.
De préférence, les ondes acoustiques sont émises sans que la surface d’émission de la sonotrode ne vienne au contact de la zone à traiter. La distance entre le transducteur et la surface à traiter est par exemple comprise entre 1 et 30 mm, plus particulièrement entre 3 et 5mm, ce qui permet de limiter l’énergie acoustique émise dans les matières kératiniques, et de favoriser la cavitation des bulles dans la composition.
« La distance entre le transducteur et la surface à traiter » doit être comprise comme la distance entre la surface d’émission de la sonotrode et la surface à traiter.
On peut faire circuler une composition en continu au contact de la sonotrode, avec un fonctionnement continu du ou des transducteurs, ou en variante un fonctionnement impulsionnel du ou des transducteurs. L’alimentation en composition peut se faire de façon impulsionnelle également. On a avantageusement une alimentation d’une zone soumise aux ondes acoustiques qui est discontinue, avec par exemple une période d’alimentation de la zone alors que les ondes acoustiques ne sont pas générées, puis une période où la composition présente dans la zone est soumise aux ondes acoustiques sans être renouvelée durant cette exposition. Cela peut permettre d’éviter que les bulles présentes dans la composition avant d’entrer dans ladite zone ne soient repoussées par les ondes acoustiques présentes dans celle-ci.
On peut ainsi asservir l’alimentation en composition de la zone de traitement au fonctionnement du ou des transducteurs pour la production des ondes acoustiques ou inversement, et avoir un fonctionnement impulsionnel du ou des transducteurs et/ou de l’alimentation en composition. Autrement dit, on peut procéder à un apport de composition en décalé dans le temps par rapport à la période d’émission des ondes acoustiques dans la zone d’apport de la composition.
La propagation des ondes acoustiques est facilitée par la présence de liquide dans la composition. Le ratio massique gaz/liquide au sein de la composition peut ainsi gagner à ne pas être trop élevé, et la composition peut avantageusement contenir un épaississant, comme détaillé plus loin, ou tout autre composé permettant d’augmenter la stabilité temporelle des bulles.
De préférence, on délivre une tension d’activation au transducteur permettant d’obtenir une intensité acoustique de crête I supérieure ou égale à 5 W/cm2. L’intensité de crête I est de préférence comprise entre 5 et 10 W/cm2, mieux entre 6 et 7,5 W/cm2.
La surface à traiter est de préférence soumise aux ondes acoustiques pendant une durée comprise entre 0,2 et 10s, mieux entre 2 et 5s, par exemple 4s +/- 0,4 s. Une telle durée d’application « effective » des ondes acoustiques permet un nettoyage efficace tout en limitant une sensation éventuelle d’inconfort pour l’utilisateur. La durée peut correspondre au temps mesuré entre le début d’excitation du transducteur pour traiter une surface donnée et la fin d’excitation de celui-ci dans le traitement de ladite surface. Ce temps peut être appliqué en une seule fois ou en plusieurs fois additionnées.
La surface à traiter est par exemple soumise aux ondes acoustiques pendant une durée égale à 4 s +/- 0,4 s,l’intensité acoustique de crête est égale à 6,2 +/- 0,6 W/cm², et :
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) comprise entre 0,8 et 1,5%, la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 50 et 67%, ou,
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,5% +/- 0,1%,et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,025 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 50 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 52 et 65%.
En variante, la surface est par exemple soumise aux ondes acoustiques pendant une durée égale à 4 s +/- 0,4 s, l’intensité acoustique de crête est égale à 6,8 W/cm² +/- 0,7 W/cm² et :
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,5% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,027 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 50 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 52 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,8% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,030 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 50 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 52 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,0% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,035 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 50 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 52,5 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,2% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,035 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 51,5 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 54 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,5% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,038 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 54 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 57,5 et 67%.
En variante, la surface à traiter est par exemple soumise aux ondes acoustiques pendant une durée égale à 4 s +/- 0,4 s, l’intensité acoustique de crête est égale à 7,2 W/cm² +/- 0,7 W/cm², et :
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,5% +/- 0,1%, la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 50 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,8% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,030 et 0,070 s et le rapport cyclique est compris entre 51 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 52,5 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,0% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,030 et 0,070 s et le rapport cyclique est compris entre 52,5 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 55 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,2% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,025 et 0,070 s et le rapport cyclique est compris entre 56 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 59 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,5% +/- 0,1%, la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,028 et 0,045 s et le rapport cyclique est compris entre 59 et 63%.
En variante, la surface à traiter est par exemple soumise aux ondes acoustiques pendant une durée égale à 3 s +/- 0,3s, l’intensité acoustique de crête est égale à 6,2 W/cm² +/- 0,6 W/cm², et :
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,5% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,070 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 54 et 60,5%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,055 et 0,078 s et le rapport cyclique est compris entre 56 et 62%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,8% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,040 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 51 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 56 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,0% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,035 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 51,5 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 54 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,2% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,040 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 51,5 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 54 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,5% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,035 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 55 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 57 et 67%.
En variante, la surface à traiter est par exemple soumise aux ondes acoustiques pendant une durée égale à 3 s +/- 0,3s, l’intensité acoustique de crête est égale à 6,8 W/cm² 0,7 W/cm², et :
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,5% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,065 s et le rapport cyclique est compris entre 56 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,035 et 0,075 s et le rapport cyclique est compris entre 53,5 et 64%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,8% +/- 0,1% , et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,030 et 0,072 s et le rapport cyclique est compris entre 53 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 55 et 64,5%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,0% +/- 0,1% , et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,032 et 0,070 s et le rapport cyclique est compris entre 54 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 56 et 64,5%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,2% +/- 0,1% , et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,032 et 0,070 s et le rapport cyclique est compris entre 55,5 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 58 et 64%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,5% +/- 0,1% , et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,025 et 0,063 s et le rapport cyclique est compris entre 61,5 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,030 et 0,058 s et le rapport cyclique est compris entre 60 et 67%.
En variante, la surface à traiter est par exemple soumise aux ondes acoustiques pendant une durée égale à 3 s +/- 0,3s, l’intensité acoustique de crête est égale à 7,2 W/cm² +/- 0,7 W/cm², et :
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,5% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 57 et 65%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,030 et 0,065 s et le rapport cyclique est compris entre 55 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 0,8% +/- 0,1%, et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,080 s et le rapport cyclique est compris entre 58 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,068 s et le rapport cyclique est compris entre 55 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,0% +/-0,1% , et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,0725 s et le rapport cyclique est compris entre 58,5 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,0575 s et le rapport cyclique est compris entre 56 et 67%,
ou
  • la composition a une concentration totale en tensioactif(s) égale à 1,2% +/- 0,1% , et
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,060 s et le rapport cyclique est compris entre 61 et 67%, ou
    • la durée d’impulsion Ton est comprise entre 0,020 et 0,046 s et le rapport cyclique est compris entre 58,5 et 67%.
Bulles de gaz.
Des bulles peuvent être générées lors des baisses de pression dans la composition et l’abaissement de la tension de vapeur qui génère la libération des gaz. De préférence, les bulles sont générées par les ondes acoustiques, mais en variante, elles sont générées de façon additionnelle par un générateur spécifique.
Les bulles de gaz peuvent être des bulles d’air, de CO2, d’oxygène, d’hydrogène, d’azote, entre autres possibilités, ainsi qu’un mélange de ces gaz.
Toutes les bulles peuvent être des bulles d’un même gaz ou en variante la composition peut comporter des bulles d’un premier gaz et des bulles d’un deuxième gaz, différent du premier.
Le gaz peut venir d’une décomposition de la composition, par exemple par fermentation, ou être extrait de celle-ci, ou en variante être introduit dans la composition.
Le diamètre des bulles peut aller de 50 nm à 700µm , mieux de 500nm à 50µm.La taille désigne ici la taille moyenne D50en nombre à la moitié de la population.
Le facteur adimensionnel est égal au ratio d/Rmax, où d est la distance du centre géométrique de la bulle à la surface à nettoyer lorsque l’expansion de la bulle est maximale, et Rmaxest le diamètre maximal d’expansion de la bulle, est de préférence inférieur à 3,5, mieux inférieur à 1,1 de façon à avoir une efficacité maximale, comme détaillé dans la publication « Mechanisms of single bubble cleaning », F. Reuter, Ultrasonics Sonochemistry 29(2016) 550-562.
La densité du milieu formé par la composition cosmétique avec les bulles de gaz, exposé aux ondes acoustiques, peut être comprise entre 0.1 et 1 g/cm3, mieux entre 0.5g et 1g/cm3(à 20°C et à pression atmosphérique).
Une faible taille de bulles peut faciliter leur pénétration dans des reliefs et/ou follicules de la peau, tels que des follicules pileux, les crevasses, rides, cicatrices, interstices ou plis, et ainsi exercer une action nettoyante efficace en leur sein. On peut ainsi avoir intérêt à ce que les bulles présentent une tailles inférieure ou égale à 300 microns, mieux à 200 microns, par exemple une taille de 100 microns ou moins. Les bulles peuvent alors pénétrer dans les follicules avant d’être activées par les ondes acoustiques.
Génération additionnelle de bulles
De préférence, les bulles ne sont générées que par les ondes acoustiques lors du phénomène de cavitation, obtenu notamment grâce à un niveau minimum du Isata et aux autres paramètres précités, comme décrit ci-dessus.
En variante, des bulles additionnelles peuvent être générées au sein de la composition. Ces bulles additionnelles peuvent être générées par tout moyen adapté, par exemple par un moyen mécanique, physique, chimique ou électrochimique. Les bulles peuvent notamment être générées par une dépression dans le liquide qui permet d’abaisser la tension de vapeur et de générer la formation de gaz sous forme de bulles.
La génération de bulles additionnelles peut être préalable, simultanée ou cyclique par rapport à l’émission des ondes acoustiques.
A titre d’exemple de techniques pouvant être mises en œuvre pour générer les bulles dans l’invention, figurent entre autres les techniques :
- de décompression de liquides à l’aide de buses par exemple, la décompression pouvant être précédée d’une pressurisation,
- de création d’un flux turbulent, notamment à l’aide de pales rotatives, d’une turbine, d’un éjecteur, d’un Venturi, d’un écoulement de gaz ou de liquide tourbillonnaire, d’un corps poreux statique ou rotatif, notamment d’un disque rotatif, d’un générateur tel que décrit dans la publication Performance of a new micro-bubble generator with a spherical body in a flowing water tube de M.Sadatomi Experimental Thermal and Fluid Science 29 (2005) 615-623, d’un tube Venturi et d’un vortex, d’un Venturi tel que mis en œuvre par la société MEC Co. (Iona Shower), ou de forces de cisaillement,
- de création d’un écoulement laminaire à travers de petites ouvertures, avec focalisation ou co-focalisation du flux, d’une membrane poreuse, à l’aide d’un oscillateur fluidique à membrane poreuse tel que décrit par exemple dans l’article Fluidic oscillator-mediated microbubble generation to provide cost effective mass transfer and mixing efficiency to the wastewater treatment plants Environ Res. 2015 Feb ;137 :32-9, d’un micro-canal d’émulsification tel que décrit dans l’article Monodispersed microbubble formation using microchannel technique ; AIChE Journal, 50 (2004), pp. 3227-3233, ces techniques de création de bulles par écoulement laminaire à travers de petites ouvertures étant préférées aux précédentes en raison de la stabilité des bulles produites.
- d’apport d’énergie,
lumineuse, par exemple par irradiation de canaux micro-fluidiques recouverts d’or nanoporeux, comme décrit dans Progress in Biomedical Optics and Imaging Proceedings of SPIE Volume 9705, 2016 Article number 97050D, Photothermal generation of microbubbles on plasmonic nanostructures inside microfluidic channels (Conference paper), par irradiation laser, par exemple comme décrit dans An Experimental study on microbubble generation by laser induced breakdown in water ; The review of Laser Engineering (Suppl.) (2008), pp. 1273-1275 (2), par irradiation laser sur des nanotubes de carbone, comme décrit dans l’article Producing single microbubbles with control size using microfiber Advance in Bioscience and Biotechnology, 2 (2011), pp. 385-390, par une fibre optique effilée, par un absorbeur plasmonique dans le proche infrarouge, comme décrit dans la publication Size-controllable micro-bubble generation using a nanoimprinted plasmonic nanopillar array absorber in the near-infrared region. ; Applied Physics Letters. 108. 2016,
acoustique, par exemple par ultrasons comme décrit dans l’article Ultrasonics Sonochemistry Volume 29, 1 March 2016, pp. 604-611, Influence of sonication conditions on the efficiency of ultrasonic cleaning with flowing micrometer-sized air bubbles, activation sonore de microbulles, ultrasons en présence de sites de nucléation, comme décrit dans la demande WO2016/055883,
électrique, par exemple par un procédé d’atomisation coaxiale électrodynamique tel que décrit dans la publication Preparation of microbubble suspensions by co-axial electrohydrodynamic atomization, Medical Engineering and Physics, 29(2007), pp749-754, par électrolyse, électro flottation, par un micro générateur électrolytique tel que décrit dans la publication Micro-fabricated electrolytic micro-bubblers, International Journal of Multiphase Flow, 31 (2005), pp. 706-722, par pulvérisation électrostatique comme décrit dans la publication Microbubble generation for environmental and industrial separations, Separation and Purification Technology, 11 (1997), pp. 221-232, par chauffage électrique de nanotubes en carbone comme décrit dans la publication Microbubble generation with micro-watt power using carbon nanotubes heating elements ; Proceedings of the 7th IEEE International Conference on Nanotechnology, August 2-5, 2007, Hong Kong (2007) ou par micro plasma, comme décrit dans l’article Journal of Physics D ; Applied Physics Volume 47 Issue 35, 3 September 2014, Article number 355203 ; Microbubble generation by microplasma in water.
Les bulles additionnelles peuvent être générées en permanence, dès que le dispositif est mis en fonctionnement. En variante, les bulles sont générées de manière intermittente, par exemple uniquement lorsque la composition est distribuée, ou par périodes à une fréquence prédéfinie de manière à leur laisser le temps de se disperser. Une certaine quantité de bulles peut être présente dans la composition avant que le dispositif ne soit mis en marche. En variante, les bulles peuvent être générées avant ou sans la mise en fonctionnement du dispositif.
L’intensité de production des bulles peut être constante ou variable, et le cas échéant ajustable par l’utilisateur ou automatiquement par le dispositif en fonction du résultat recherché ou d’au moins un paramètre de fonctionnement.
Les bulles peuvent être générées par l’une quelconque des techniques mentionnées ci-dessus, en particulier par injection d’un gaz sous pression dans la composition, au moyen d’une pompe par exemple ou d’un réservoir de gaz comprimé, par électrolyse de la composition cosmétique, par brassage de la composition, aspiration d’un gaz dans la composition, ou vaporisation d’un gaz liquéfié mélangé à la composition ou dissous dans la composition. Les bulles peuvent provenir de la réaction de deux liquides ou d’un liquide et d’au moins un solide sous forme par exemple de poudre, granules, comprimés, ou tout autre forme.
Le flux de liquide contenant les bulles, dans le cas où des bulles sont générées en amont, peut aller de 0,01 mL/s à 10 mL/s.
Abrasion
Le procédé peut comporter une abrasion des matières kératiniques à l’aide de particules abrasives et/ou par une partie du dispositif en contact avec les matières kératiniques.
Cette abrasion peut être réalisée par un autre dispositif que celui qui émet les ondes acoustiques, par le dispositif lui-même, ou par une partie spécifique montée sur le dispositif, telle qu’une grille, lame, raclette ou tout autre accessoire adapté.
La partie permettant de réaliser l’abrasion est par exemple mise en place pour réaliser l’abrasion, puis enlevée au moment du traitement par les bulles et ondes acoustiques, étant par exemple interchangeable avec une partie du dispositif servant au traitement par les ondes acoustiques et bulles.
La partie permettant de réaliser l’abrasionpeut encore être présente pendant le traitement des bulles et ondes acoustiques, comme ce sera décrit plus bas. Cette partie peut alors présenter la forme d’une grille, entre autres possibilités.
L’abrasion peut être effectuée préalablement à l’exposition de la composition cosmétique et des bulles aux ondes acoustiques, ou en variante concomitamment. Lorsque l’abrasion est préalable, elle peut être effectuée par tout moyen, notamment par action mécanique ou chimique.
L’abrasion des matières kératiniques peut être causée non seulement par le phénomène d’ondes de choc qui fait suite à l’exposition des bulles aux ondes acoustiques, mais également au moins en partie par l’action de particules abrasives contactant la surface à traiter, ces particules abrasives étant par exemple présentes dans la composition ou sur une surface du dispositif venant au contact des matières kératiniques externes.
Les particules abrasives présentes dans la composition cosmétique peuvent être insolubles dans le milieu de la composition ou en variante solubles dans celui-ci, et de préférence alors générer un gaz lors de leur dissolution, gaz qui servira alors à générer tout ou partie des bulles soumises aux ondes acoustiques. Les particules abrasives peuvent être formées par une réaction de précipitation liée à une réaction chimique.
Les particules abrasives peuvent être choisies parmi les poudres abrasives de matériaux ayant une dureté sur l’échelle de Mohs supérieure ou égale à 3, par exemple les poudre d’alumine, de silice, d’aluminosilicates, de carbonates, ou d’un matériau enrobé par une silice, une alumine ou un aluminosilicate.
Il peut encore s’agir de poudre de noyaux de fruits, notamment d’abricot, de cellulose de bois, par exemple de la tige de bambou broyée, de la coque broyée de noix de coco, d’huitre, de coquillage, du sable, des silices, ou une matière synthétique telle que du polyamide, ou de particules mixtes associant composés organiques et inorganiques, et les particules revêtues par les composés ci-dessus.
Les particules abrasives peuvent avoir une taille comprise entre 0,1 et 500 microns, notamment entre 0,1 et 50 microns pour le traitement des cheveux, entre 10 et 300 microns pour le traitement du scalp ou de la peau du visage.
Les particules solides utilisées pour exercer une action abrasive peuvent avoir une forme aplatie, sphérique, allongée, polyédrique ou irrégulière.
Des particules abrasives peuvent être ajoutées au cours du traitement dans le dispositif ou le liquide.
Le dispositif peut contenir une chambre dédiée au stockage et à la distribution contrôlées des particules abrasives ou d’un composé permettant la formation par réaction ou précipitation de ces particules.
Recyclage
De préférence, la composition cosmétique est envoyée au contact des matières kératiniques de manière à être au moins partiellement récupérée pour être recyclée.
La composition qui est récupérée peut être filtrée pour être débarrassée des débris solides ou de sa phase particulaire, avant d’être renvoyée vers la surface à nettoyer.
De préférence, la composition est récupérée par aspiration ou par absorption, par exemple à l’aide d’un support poreux ou d’un sytème de succion, notamment à l’aide d’une pompe comme détaillé plus loin.
Application de la composition cosmétique
D‘une façon générale, la composition peut en elle-même de par sa formulation déjà contribuer au retrait des impuretés que l’on souhaite retirer par l’action des bulles soumises aux ondes acoustiques. L’action des bulles soumises aux ondes acoustiques peut accélérer ce processus ou l’améliorer. Ainsi, l’association de l’onde générée par l’effondrement des bulles en combinaison avec l’action de la combinaison pourra avoir par synergie un effet supérieur à celui des ondes seules ou à celui de la composition seule.
La composition cosmétique peut être appliquée dans un premier temps, avec des bulles déjà présentes en son sein ou non, puis exposée dans un deuxième temps, après son application sur les matières kératiniques, aux ondes acoustiques pour générer de nouvelles bulles, et provoquer des ondes de choc suite à l’effondrement de l’ensemble des bulles.
Par exemple, l’utilisateur applique d’abord une composition cosmétique, par exemple sous forme de mousse, sur la zone à nettoyer, par exemple en la pulvérisant sur ladite zone, et amène ensuite un dispositif de traitement au contact de la composition, pour soumettre celle-ci aux ondes acoustiques.
La composition cosmétique peut encore être appliquée autrement, et notamment en continu, c’est-à-dire qu’une circulation de la composition est établie au contact des matières kératiniques à traiter, cette circulation étant par exemple en circuit fermé ou ouvert.
Lorsque la circulation s’effectue en circuit fermé, la composition est recyclée au moins partiellement. Une quantité supplémentaire de composition peut être introduite en permanence ou par intermittence dans le circuit pour pallier les pertes.
À tout moment, la circulation peut être stoppée pour favoriser un contact prolongé statique de la composition sur la surface à nettoyer. La circulation peut se faire sans la présence de bulles permettant un premier contact avec la matière kératinique pour la préparer au nettoyage par exemple.
En circuit ouvert, la composition n’est pas recyclée pour la mise en œuvre du procédé, et par exemple éliminée vers un bac de collecte ou directement avec les eaux usées.
La circulation de la composition dans le dispositif s’effectue par exemple avec un débit compris entre 0.01 mL par seconde à 15 mL par seconde.
Les bulles peuvent être formées alors que la composition cosmétique est déjà au contact des matières kératiniques, sous l’action des ondes acoustiques et/ou à l’aide d’un générateur de bulles spécifique du dispositif, fonctionnant par exemple par électrolyse.
Sélection des zones traitées
Le procédé peut être mis en œuvre sur tout ou partie de la peau du visage, du cuir chevelu ou du corps, pour nettoyer celle-ci.
La zone traitée peut notamment être une zone de matières kératiniques revêtue d’un produit de maquillage tel qu’un fond de teint, un rouge à lèvres, un blush, un mascara, un eyeliner, une poudre, une émulsion, une huile ou un produit de protection solaire, entre autres, et le traitement peut viser à éliminer ce produit.
Le procédé peut être mis en œuvre en déplaçant une pièce à main le long de la zone à traiter, de manière à traiter toute l’étendue couverte par le produit de maquillage ou autre substance que l’on souhaite retirer.
Le procédé peut également être mis en œuvre pour traiter une zone de peau non revêtue d’un produit de maquillage, afin de la nettoyer en profondeur, et retirer ou traiter des impuretés ou défauts exogènes ou endogènes, par exemple des cellules de peau morte, des traces de sébum ou de sueur, des pellicules, des bactéries, des traces de pollution, des points noirs, des tâches pigmentées, des cicatrices légères ou des cicatrices d’acné. Le procédé peut être mis en œuvre pour traiter le cuir chevelu. Le procédé peut encore être mis en œuvre sur le dessus des ongles pour enlever un vernis à ongles.
Le procédé peut comporter une étape de détection des zones à traiter, certains paramètres tels que l’intentisté acoustique pouvant être ajustés automatiquement en fonction des besoins en nettoyage ou en traitement pour les zones détectées.
Le dispositif peut comporter un détecteur optique permettant de détecter la présence d’un composé à enlever de la surface de la peau, par exemple un fond de teint ou un filtre solaire. Le détecteur comporte par exemple un émetteur lumineux et un capteur du signal réfléchi, lequel peut être analysé pour détecter la présence du composé à enlever, et éventuellement déterminer la quantité présente. Par exemple, la puissance d’émission des ondes acoustiques est automatiquement ajustée en fonction de l’intensité absorbée à une longueur d’onde prédéfinie.
La détection peut également se faire dans le liquide provenant de la zone traitée, notamment dans le cas du recyclage de celui-ci ; une turpidité élevée de ce liquide peut être représentative de la présence d’une quantité élevée des particules enlevées de la surface. Ainsi, l’intensité des ondes acoustiques peut être automatiquement ajustée en fonction de la transparence du liquide, l’intensité étant par exemple automatiquement augmentée quand le liquide est trouble, car beaucoup de particules sont enlevées par le traitement, et diminuée lorsqu’il redevient limpide, signe que le traitement n’enlève plus grand-chose.
Le procédé peut encore être mis en œuvre pour nettoyer les cheveux, notamment en vue d’éliminer au moins partiellement une coloration précédemment effectuée.
Le procédé peut encore être mis en œuvre sur les cheveux pour retirer un excès de sébum ou autres substances telles que des agents biologiques, pathogènes ou non, des pellicules.
Procédés annexes
Le procédé selon l’invention peut être précédé ou suivi par un procédé cosmétique tel qu’un maquillage ou un massage.
Par exemple, la peau, les cheveux ou les cils sont maquillés, puis le maquillage est enlevé après une certaine durée (par exemple moins de 24h) au moyen du procédé de nettoyage selon l’invention.
Dans un autre exemple, la peau est nettoyée par la mise en œuvre du procédé selon l’invention, puis un soin est effectué sur la zone nettoyée (par exemple juste après ou moins de deux heures après), par exemple un massage et/ou l’application d’une composition de soin.
Kit de traitement
L’invention a encore pour objet un kit de traitement pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention, tel que défini ci-dessus.
Ce kit comprend :
  • la composition cosmétique dans laquelle les bulles sont générées,
  • un dispositif pour exposer les bulles à des ondes acoustiques au voisinage de la surface à traiter.
La composition peut être conditionnée ou non avec le dispositif dans un même emballage.
La composition peut être issue d’une dilution d’une composition concentrée. Cette dilution peut être réalisée par une composition liquide ou solide, par exemple en comprimés, barres, copeaux, poudre, de préférence une composition liquide, contenant tout ou partie des constituants de la composition concentrée (dans des proportions différentes).
Le cas échéant, la composition est contenue dans un récipient agencé pour se monter sur le dispositif, ce récipient constituant par exemple une cartouche agencée pour se fixer en tout ou partie dans un logement correspondant du dispositif, ou être connectée au dispositif par une liaison adaptée telle qu’un tuyau.
Autres composés
La composition peut comporter de façon générale tout composé entrant classiquement dans la formulation des compositions de nettoyage et/ou de soin des matières kératiniques humaines, compatible avec la génération de bulles suffisamment stables avant l’application des ondes acoustiques.
Dispositif de traitement de matières kératiniques
L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de traitement des matières kératiniques au contact d’une composition cosmétique contenant au moins un tensioactif, notamment pour la mise en œuvre du procédé selon le premier aspect de l’invention décrit ci-dessus, le dispositif comportant au moins un transducteur ultrasonore agencé pour émettre des ondes acoustiques dans le voisinage desdites matières à traiter, le transducteur étant alimenté par un générateur de courant délivrant au transducteur un signal électrique, pulsé ou non.
Le dispositif peut notamment comporter au moins un transducteur ultrasonore agencé pour émettre des ondes acoustiques dans un fluide présent dans le voisinage desdites matières à nettoyer, le transducteur étant alimenté par un générateur de courant lui délivrant un signal électrique, pulsé ou non, ce signal électrique ayant de préférence:
  • au moins une composante de fréquence comprise entre 20 kHz et 100 kHz,
  • un rapport cyclique Ton / Toff lorsque le signal est pulsé compris entre 20 et 100%, et/ou
  • une durée d’impulsion Ton lorsque le signal est pulsé comprise entre 0,01 et 1s,
l’intensité acoustique Isata sur la surface desdites matières kératiniques étant de préférence d’au moins 0,1 W/cm2.
Les caractéristiques du procédé décrit ci-dessus s’appliquent au dispositif en combinaison ou indépendamment les unes des autres.
Dispositif de traitement des cheveux
L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de traitement des cheveux humains, notamment en vue de nettoyer les cheveux, éliminer une coloration antérieure, et/ou les décolorer, ce dispositif étant destiné à traiter les cheveux alors que ceux-ci sont au contact d’un fluide, notamment d’un fluide aqueux, en particulier d’une composition cosmétique, au sein duquel des bulles d’un gaz sont présentes et/ou générées, ce dispositif comportant :
- au moins un transducteur présentant une surface d’émission pour émettre des ondes acoustiques dans le voisinage des cheveux à traiter, afin de générer un effondrement desdites bulles,
- au moins un organe de guidage et/ou de peignage agencé pour guider les cheveux dans leur déplacement à proximité et/ou au contact de ladite surface d’émission.
Les ondes acoustiques émises par la surface d’émission du transducteur permettent notamment de provoquer, par cavitation, la formation et l’effondrement de bulles au sein du fluide, et de générer ainsi un effet mécanique sur les cheveux qui favorise le décollement d’éléments exogènes ou endogènes, et notamment les amène à se décolorer.
La composition cosmétique peut contenir de très faibles quantités de tensioactifs, par exemple inférieure à 5% de tensioactifs. Ce faible taux de tensioactifs peut s’avérer particulièrement favorable à l’action des ondes acoustiques sur le fluide et les bulles qui y sont présentes.
Parmi les impuretés indésirables pouvant être présentes sur les cheveux, on peut distinguer les impuretés exogènes telles que la pollution de l’environnement, les poussières, les microorganismes, etc., et les impuretés ou défauts endogènes tels que l’excès de sébum, les cellules mortes, etc.
La composition cosmétique peut, ou non, avoir des bulles déjà présente en son sein avant l’application des ondes acoustiques.
Les bulles générées et/ou présentes peuvent également contribuer à la libération d’espèces chimiques contribuant au nettoyage et/ou à la décoloration des cheveux, telles que des radicaux libres.
Le dispositif selon l’invention convient tout particulièrement à la décoloration des cheveux, notamment de cheveux ayant déjà subi un traitement de coloration, et présentant une couleur qui n’est pas leur couleur naturelle.
Le dispositif peut permettre de décolorer une mèche de cheveux uniquement sur l’extérieur, de manière à donner un effet de balayage à la chevelure.
Le dispositif peut également permettre de décolorer des zones spécifiques de la chevelure, notamment des zones spécifiques d’une mèche de cheveux grâce à une émission par intermittence des ultrasons.
Le dispositif, et notamment une partie au moins de l’organe de guidage et/ou de peignage, peut chauffer et/ou diffuser de la lumière, cela permettant par exemple d’activer certains composés présents dans le fluide, notamment dans la composition cosmétique.
Dispositif avec pompe et réservoirs
Le dispositif selon l’invention comporte de préférence un système de distribution et/ou de récupération de la composition, comportant au moins un réservoir de composition et au moins une pompe, notamment à entraînement électrique, agencée pour faire circuler la composition dans un circuit fluidique entre le réservoir et les matières kératiniques à traiter.
Ainsi, l’invention a encore pour objet un dispositif de traitement de matières kératiniques au contact d’un fluide, notamment une composition cosmétique, le dispositif comportant :
  • une pièce à main comportant une tête de traitement à disposer au contact des matières kératiniques à traiter,
  • porté par la pièce à main, au moins un transducteur ultrasonore agencé pour émettre des ondes acoustiques dans le voisinage desdites matières à traiter et générer des bulles dans le fluide, les bulles étant de préférence générées par le transducteur exclusivement, sans générateur de bulles additionnel, et
  • un système de distribution et/ou de récupération du fluide, comportant au moins un réservoir de fluide et au moins une pompe agencée pour faire circuler le fluide dans un circuit fluidique entre le ou les réservoirs et les matières kératiniques à traiter.
De préférence, le dispositif est à visée non thérapeutique, en particulier pour l’application topique d’une composition cosmétique.
Le dispositif selon l’invention permet de traiter efficacement à la fois les impuretés exogènes et les impuretés ou défauts endogènes, tout en répondant à certaines exigences environnementales et normes de sécurité en vigueur.
Le système de distribution et/ou de récupération du fluide permet une économie d'eau et de composés chimiques.
De préférence, la pièce à main comporte un manche, qui peut être agencé de manière non coaxiale avec la tête de traitement. Le manche peut contenir au moins partiellement le système de distribution et/ou de récupération du fluide. En variante, le dispositif peut comporter une station de base reliée à la pièce à main par un cordon, la pompe et /ou le ou les réservoirs étant disposés dans la station de base.
Pompe
La pompe peut être à entraînement de tout type, notamment manuel ou électrique, de préférence électrique.
La pompe peut être de type varié. La pompe est par exemple une pompe volumétrique ou centrifuge, notamment péristaltique, à membrane, à piston, ou une combinaison de plusieurs types.
La pompe peut être alimentée par un courant continu ou alternatif. De préférence, la tension d’alimentation de la pompe est inférieure à 50V, étant par exemple alimentée sous une tension allant de 5 à 12V.
La pompe est de préférence compatible avec des liquides de nature variée, notamment des liquides aqueux, huileux, mixtes, comportant des particules ou des charges en suspension, ou encore des polymères.
Lorsque la pompe est entraînée par un moteur électrique, le moteur est par exemple à courant continu avec ou sans balais, notamment à aimants permanents. Ces aimants peuvent être à base de ferrites ou de terres rares.
Le moteur présente par exemple, en utilisation pour entraîner la pompe, une vitesse de rotation comprise entre 1 et 10000 tr/min.
Une telle vitesse peut être fixe, ou variable, le moteur étant par exemple piloté par un variateur de vitesse, par exemple à modulation de la largeur d’impulsion, à résistance (passive ou active) agissant sur l’intensité ou la tension d’alimentation, ou par un variateur à variation de fréquence.
Le moteur peut être monophasé ou triphasé.
L’entraînement du mécanisme de la pompe peut se faire de manière directe par le moteur ou de façon réductée.
Lorsque l’entraînement est manuel, le dispositif peut comporter une poignée qui est actionnée par l’utilisateur pour faire fonctionner la pompe.
De préférence, la pompe est configurée pour assurer un débit de fluide entre 0,01 mL et 15mL par seconde.
La pompe peut être amovible, ou non. La pompe peut générer une pression négative et/ou positive sur le fluide afin de permettre la circulation du fluide et sa mise en contact avec la peau. On peut aussi utiliser la pompe pour le nettoyage interne de tout ou partie du dispositif.
La pompe peut contenir un filtre en une ou plusieurs parties. La pompe peut être isolée mécaniquement ou électriquement dans le dispositif, par exemple pour être retirée du dispositif pour le nettoyage.
Réservoirs
Le dispositif peut comporter un ou plusieurs réservoirs de fluide, ce fluide étant de préférence la composition cosmétique précitée.
Le ou les réservoirs peuvent être agencés dans la pièce à main, notamment dans son manche, ou au moins partiellement à l’extérieur de la pièce à main, par exemple dans une station de base reliée à la pièce à main.
En variante, le ou les réservoirs peuvent être agencés en saillie par rapport à la pièce à main.
Le dispositif peut comporter plusieurs réservoirs séparés, par exemple un réservoir de fluide à distribuer sur la zone à traiter et un réservoir de réception du fluide usagé qui a été au moins partiellement récupéré suite au traitement.
Le ou les réservoirs peuvent être amovibles, ou non. Le ou les réservoirs sont par exemple à usage unique, et peuvent être remplacés lorsqu’il n’y a plus de fluide, ou que le fluide récupéré doit être évacué.
On peut encore prévoir des réservoirs de contenance variée selon le traitement à effectuer sur les matières kératiniques, le dispositif pouvant être configuré pour permettre à l’utisateur de mettre en place le réservoir de son choix, choisi parmi plusieurs de contenances respectives différentes.
Le ou les réservoirs peuvent être nettoyés, remplis ou vidangés, par exemple manuellement depuis l’extérieur en étant sorti du dispositif au préalable, ou encore directement lorsqu’ils sont encore présents dans le dispositif, par exemple grâce à la pompe et au circuit fluidique.
Dans ce cas, le dispositif comporte par exemple un sélecteur qui permet de changer la circulation du fluide d’une première configuration où la circulation s’effectue entre les réservoirs et la zone de traitement, et une deuxième configuration servant à la purge et/ou au remplissage du réservoir.
Le ou les réservoirs peuvent comporter plusieurs compartiments, notamment plusieurs compartiments intégrés dans un même corps et séparés par une paroi, ou plusieurs compartiments communicants, par exemple reliés par un tube. Le ou les réservoirs peuvent comporter un compartiment contenant la composition à distribuer sur la zones à traiter, et un compartiment recueillant la composition utilisée, en vue par exemple de son recyclage. Les deux compartiments peuvent communiquer, au travers d’un filtre par exemple.
Le ou les réservoirs peuvent encore comporter plusieurs compartiments dans lesquels des compositions différentes peuvent être stockées. Ces compositions peuvent être mélangées au moment de leur utilisation et peuvent pour certaines être solides et /ou sous forme de poudres solubles rapidement.
Par exemple, un réservoir peut contenir un premier compartiment comportant une composition solide, par exemple sous forme de poudre ou cristaux, et un second compartiment comportant une composition fluide, les deux compartiments pouvant communiquer lors de l’utilisation afin que la composition fluide vienne solubiliser la composition solide.
Le premier compartiment peut encore comporter une mixture d’une composition solide suspendue et d’un liquide dans lequel la composition solide est insoluble, la composition fluide du second compartiment venant solubiliser la mixture lors de l’utilisation du dispositif.
Le ou les réservoirs peuvent comporter un ou plusieurs filtres permettant de filtrer les impuretés du fluide recueilli avant de le redistribuer sur la zone à traiter. Le réservoir peut encore comporter un évent.
Le ou les réservoirs peuvent comporter un dispositif de chauffage ou de refroidissement du fluide, notamment une résistance électrique.
Le ou les réservoirs sont de préférence compatibles avec un ou plusieurs liquides de natures variées, notamment différents types de composition, miscibles ou non, et de liquides de nettoyage.
Le ou les réservoirs sont de préférence au moins partiellement transparents, ce qui permet à l’utilisateur de constater visuellement leur niveau de remplissage et/ou le niveau de propreté des fluides qu’ils contiennent.
Le ou les réservoirs peuvent être déformables, ou en matière rigide, notamment en verre ou en plastique.; Un réservoir peut comporter une partie amovible, et ainsi être de volume ajustable selon ce qui est souhaité. Le ou les réservoirs peuvent être munis de clapets permettant de les désaccoupler du logement les recevant sans perte de fluide.
Le ou les réservoirs peuvent se présenter sous la forme de cartouches généralement cylindriques ou de forme autre, ou de poches souples.
La contenance du ou des réservoirs est par exemple comprise entre 1ml et 200ml, mieux entre 1 et 50 ml.
Circuit fluidique
Le circuit fluidique comporte de préférence une pluralité de conduits, lesquels sont connectés de manière appropriée pour réaliser la circulation fluidique recherchée, par exemple avec des connexions bout à bout ou en parallèle, étant reliés ensemble par des connexions appropriées.
Le circuit fluidique relie ensemble les différentes parties du dispositif concernées par la circulation du fluide, telles que la tête de traitement, la ou les pompes et le ou les réservoirs de fluide, ainsi que le ou les filtres ou autres systèmes de purification ou de désinfection, voire de génération additionnelle de bulles.
Le circuit fluidique peut comporter une ou plusieurs dérivations modifiables ou vannes, par exemple une ou plusieurs vannes manuelles ou commandées électriquement.
La pompe peut contenir un filtre en une ou plusieurs parties.
Le circuit fluidique peut comporter une prise d’eau permettant de le charger en eau et/ou de le nettoyer depuis un réseau extérieur.
Le circuit fluidique peut encore être modulable avec des sections amovibles, par exemple des sections que l’on ajoute lors du nettoyage du circuit. On peut par exemple ajouter une section comportant une poudre de nettoyage qui se solubilise au moins en partie lors du passage d’un liquide dans le circuit. La section que l’on ajoute ainsi peut n’être utilisée que pour le nettoyage, et enlevée après, ou être laissée en place jsuqu’au prochain nettoyage, étant alors remplacée par une nouvelle.
Le ou les réservoirs et le circuit fluidique permettant la circulation du fluide peuvent appartenir à un même ensemble formant recharge, capable d'être manipulée d'un seul bloc pour sa mise en place sur le dispositif et le retrait de celui-ci ; le rechargement en produit s'en trouve alors facilité. Une telle recharge peut présenter le cas échéant une interface mécanique avec la pompe ou autre mécanisme d’entraînement, permettant lorsqu’actionné d’établir une circulation de produit depuis la cartouche vers la zone de traitement.
L'ensemble formant recharge peut être agencé pour se fixer, par exemple par encliquetage ou autrement, dans la pièce à main, par exemple dans un même boîtier que celui contenant un autre composant du dispositif, par exemple un générateur électrique.
Unité de traitement et de purification du fluide
Le dispositif selon l’invention peut comporter un système de recyclage au moins partiel du fluide, comportant un conduit débouchant à proximité de la zone à traiter et communiquant avec un système de succion, notamment une pompe aspirante.
Le système de succion est de préférence agencé pour envoyer le fluide récupéré vers une unité de traitement et de purification, le fluide étant par exemple renvoyé en sortie de l’unité de traitement et de purification dans un réservoir afin d’être distribué à nouveau sur la zone à traiter.
L’unité de traitement et de purification peut être disposée à l’intérieur de la pièce à main, notamment dans son manche, ou être déportée au moins partiellement à l’extérieur, par exemple dans une station de base reliée à la pièce à main par un cordon.
L’unité de traitement et de purification comporte de préférence une ou plusieurs parties amovibles. Elle peut être lavable, et réutilisable en totalité ou en partie.
L’unité de traitement et de purification peut comporter un système de filtration capable de filtrer au moins partiellement tout fluide circulant dans le dispositif, notamment la composition cosmétique utilisée pour le traitement, ou tout liquide additionnel utilisé pour nettoyer le dispositif..
De préférence, le système de filtration comporte au moins un filtre, notamment un filtre ayant une taille de pore inférieure ou égale à 50 microns.
Le filtre peut être un non tissé, avec ou sans plis. Le filtre peut comporter un ou plusieurs éléments choisis parmi un tissu, un matérieu poreux, des particules de charbon actif, du sable, de la silice, un polymère poreux, une mousse naturelle ou synthétique.
Le filtre peut être à haut pouvoir de captation, notamment un nano-filtre.
Le système de filtration peut encore comporter un préfiltre, qui peut être positioné en aval ou en amont du système de succion.
Le système de filtration peut comporter un capteur d’efficacité du ou des filtres, configurer pour indiquer à l’utilisateur si un filtre doit être changé ou nettoyé, par exemple en changeant de couleur lorsque le système de filtration est saturé. Un tel capteur peut encore être un capteur de pression apte à détecter un colmatage du filtre.
Le cas échéant, le circuit fluidique du dispositif est agencé pour faire circuler le fluide à contre-courant pendant une phase de nettoyage, afin de décolmater le filtre.
L’unité de traitement et de purification peut comporter plusieurs éléments répartis dans différentes parties du dispositif ; par exemple, cette unité peut comporter un système de filtration présent dans au moins un conduit du circuit fluidique, et un système de de désinfection ou visant à réaliser un autre traitement, agencé dans un compartiment d’un réservoir.
L’unité de traitement et de purification peut comporter un séparateur de type centrifuge, agencé pour extraire grâce à la force centrifuge impartie au fluide en le faisant tourbillonner, les impuretés du fluide usagé qui a été en contact avec les matières kératiniques, vers une zone de collecte.
L’unité de traitement et de purification peut comporter une unité de désinfection qui détruit d’éventuels organismes vivants présents dans le fluide recyclé, tels que des bactéries, virus, spores ou autres agents biologiques pathogènes ou non.
L’unité de désinfection peut comporter à cet effet tout moyen biocide adapté, de préférence au moins une lampe UV et/ou un générateur d'oxydant ou d'ozone, en particulier une lampe de type LED UVC.
Transducteur ultrasonore
Le dispositif comporte un transducteur ultrasonore.
Comme décrit ci-dessus, le transducteur comporte un ou plusieurs éléments électroactifs pour transformer un courant électrique en vibrations mécaniques, ce ou ces éléments électroactifs pouvant être avantageusement couplés à une sonotrode mise en résonnance mécanique et définissant une surface d’émission des ondes acoustiques vers la surface ou le volume cible.
Ces ondes acoustiques peuvent provoquer des modifications de pression rapides pouvant mener à la cavitation de bulles ; les ondes acousitiques peuvent, comme décrit ci-dessus, conduire à la formation de bulles et à leur effondrement, ou à l’effondrement de bulles déjà présentes dans le milieu.
L‘axe longitudinal du transducteur peut désigner celui de la sonotrode. Cette dernière peut être symétrique de révolution autour de son axe longitudinal, ou de forme autre. Il peut s’agir d’un axe de symétrie du transducteur, celui-ci étant par exemple symétrique de révolution autour dudit axe ou de forme autre.
L’axe longitudinal peut encore correspondre à la direction dans laquelle le ou les éléments électroactifs ont la plus grande amplitude de mouvement lorsqu’excités.
La sonotrode peut être en métal, de préférence en titane, ce qui améliore les effets de la cavitation des bulles. La sonotrode peut encore être au moins en partie en aluminium, acier inoxydable, ou en céramique. La sonotrode peut comporter plusieurs métaux ou alliages.
Le transducteur peut comporter au moins un matériau piézoélectrique, notamment du titano-zirconate de plomb (PZT)
De préférence, la sonotrode est réalisée dans un matériau résistant à la corrosion et lui permettant d’être immergé au moins partiellement dans la composition.
La surface d’émission des ondes acoustiques de la sonotrode peut être recouverte d’une couche de protection permettant de protéger la sonotrode d’une éventuelle dégradation due à la cavitation des bulles à son contact, et/ou de la corrosion.
L’invention n’est pas limitée à une forme particulière ou à une taille donnée pour la sonotrode. Toutefois, on privilégie une taille compatible avec le caractère portable de la pièce à main, afin de permettre à celle-ci d’être manipulée d’une seule main par l’utilsateur.
La sonotrode peut avoir une surface d’émission au contact de la composition qui va par exemple de la surface d’un cercle de 5mm de diamètre à un cercle de 100 mm de diamètre, mieux de la surface d’un cercle de 5mm de diamètre à celle d’un cercle de 50mm, encore mieux de la surface d’un cercle de 5mm de diamètre à celle d’un cercle de 40mm.
On peut donner à la sonotrode toute forme adaptée à celle de la surface à traiter, par exemple ronde, ovale, ou polygonale, notamment carrée ou triangulaire.
La surface d’émission du transducteur peut être amovible par rapport au transducteur, par exemple de façon à pouvoir être remplacée par l’utilsateur, notamment pour proposer différentes solutions pour le guidage et/ou le peignage des cheveux et/ou s’adapter au type de relief de l’organe de guidage et/ou peignage.
De préférence, le transducteur dans son ensemble ou la sonotrode sont amovibles, c’est-à-dire qu’ils peuvent être facilement détachés par l’utilisateur du dispositif, de préférence sans faire intervenir d’outil. Cela en facilite le nettoyage et permet, si cela est souhaité, d’interchanger plusieurs transducteurs ou sonotrodes selon l’utilisation et les paramètres énergétiques souhaités, par exemple en choisissant le type de transducteur ou de sonotrode le mieux adapté à générer des ondes acoustiques à une fréquence donnée.
En interchangeant les transducteurs, on peut faire varier l’intensité acoustique selon les besoins.
Ainsi, le dispositif peut être utilisé pour un large choix d’applications, selon le transducteur et/ou la sonotrode choisis. Le choix du transducteur et/ou de la sonotrode peut dépendre de divers paramètres, par exemple la nature du traitement recherché, le type des matières kératiniques à traiter, ou encore la fréquence d’utilisation du dispositif (journalière, hebdomadaire, etc.).
Le dispositif peut encore comporter un élément mécanique à ouverture réglable, tel qu’un diaphragme, disposé devant la sonotrode de manière à limiter la surface d’émission des ondes ultrasonores. Le diaphragme peut être réglable par l’utilisateur pour ajuster la puissance du traitement et/ou l’étendue de la zone de traitement.
Le transducteur et/ou la sonotrode peut comporter des moyens de fixation au reste du dispositf par encliquetage, par vissage, par baïonnette, par friction, magnétiques, par serrage, notamment à l’aide d’au moins une vis de serrage, d’un collier de serrage, d’un aimant, ou par tout autre moyen adapté.
Le transducteur peut se déplacer longitudinalement et/ou transversalement, notamment pour se rapprocher ou s’éloigner des cheveux à traiter. Il peut tourner autour de son axe longitudinal et/ou vibrer.
La sonotrode peut présenter toute forme au niveau de la surface d’émission des ondes acoustiques.
Le dispositif peut comporter des moyens d’entraînement du transducteur ou de la sonotrode, configurés pour générer un mouvement d’oscillation, de vibration et/ou de rotation de ceux-ci, de manière indépendante des ondes acoustiques générées.
Le transducteur peut être alimenté en continu ou en alternatif, en particulier de manière indépendante par rapport aux autres éléments du dispositif tels que la pompe.
Le transducteur ou la sonotrode associée peut comporter un conduit débouchant de préférence sur la surface d’émission, relié au circuit fluidique de manière à ce qu’ils soit traversés par le fluide circulant dans le dispositif. Une telle circulation permet de refroidir le transducteur.
Le dispositif peut comporter plusieurs transducteurs, notamment deux transducteurs. Cela permet par exemple d’augmenter l’efficacité du traitement par le dispositif.
Reliefs au niveau de la surface d’émission
La surface d’émission des ondes acoustiques vers le milieu liquide peut comporter des reliefs où les bulles peuvent prendre naissance à des niveaux différents selon l’axe longitudinal du transducteur. En particulier, ces reliefs peuvent offrir des sites de nucléation à leur sommet et à leur base.
Ainsi, l’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de traitement de matières kératiniques au contact d’un fluide, notamment une composition cosmétique, le dispositif comportant :
  • Au moins un transducteur ultrasonore présentant une surface d’émission d’ondes acoustiques dans ledit fluide pour générer dans celui-ci des bulles ayant une action mécanique lors de leur effondrement sur lesdites matières kératiniques, la surface d’émission présentant des reliefs où les bulles peuvent prendre naissance à des niveaux différents selon l’axe longitudinal du transducteur.
Les reliefs peuvent permettre une production plus homogène des bulles. En comparaison, une surface d’émission lisse tend à générer des sites de nucléation répartis aléatoirement sur la surface, et une production de bulles non optimale. Ces reliefs peuvent également favoriser l’effondrement des bulles, car les differences de niveaux selon l’axe longitudinal permettent de générer des zones de cavitation relativement étendues, ne se limitant pas à un seul plan.
Les reliefs peuvent également permettre de générer un flux turbulent dans le fluide, qui peut participer à la production de bulles, en particulier lorsque le fluide comporte un tensioactif.
Les reliefs peuvent être formés de diverses manières.
Les reliefs peuvent être réalisés par tout procédé permettant de créer une forme prédéfinie par enlèvement de matière, par exemple par usinage, attaque chimique, électroérosion, gravure laser, par moulage ou synthèse additive, ou par incrustation de corps étrangers.
Les reliefs peuvent être monolithiques avec la sonotrode, étant par exemple réalisés par usinage de celle-ci.
Les reliefs peuvent encore être formés sur au moins une pièce rapportée, qui est fixée à la sonotrode.
Cette pièce rapportée reçoit au moins une partie des vibrations de la sonotrode et les transmet au milieu liquide ; elle définit au moins une partie de la surface d’émission des ondes acoustiques dans le fluide.
La pièce rapportée peut être dans le même matériau que la sonotrode, ou dans un matériau différent, notamment plus dur. De préférence, la pièce rapportée qui comporte les reliefs est dans un matériau rigide, afin de transmettre les ondes acoustiques sans trop d’atténuation. Elle peut être métallique, en un alliage ou en une céramique.
L’utilisation d’une pièce rapportée pour définir la surface d’émission des ondes acoustiques dans le milieu liquide peut faciliter son remplacement en cas d’usure de la surface d’émission, l’effondrement des bulles étant susceptible de produire une usure de celle-ci.
La pièce rapportée peut être fixée par tout moyen sur la sonotrode, notamment maintenue sur celle-ci par une fixation amovible. Par exemple, la pièce rapportée est vissée sur la sonotrode. Lorsque la fixation n’a pas à être amovible, la pièce rapportée peut être soudée ou fixée autrement sur la sonotrode.
La sonotrode peut être réalisée en un matériau plus dur que l’aluminium, par exemple du titane ou de l’acier inoxydable.
Les reliefs peuvent ainsi être réalisés en titane avec la sonotrode, par exemple par usinage de la face d’extrémité de celle-ci.
La pièce rapportée peut être réalisée en un matériau plus dur que l’aluminium, par exemple du titane ou de l’acier inoxydable. Dans ce cas, la sonotrode peut être en titane ou en un matériau moins dur que celui-ci, par exemple en aluminium, car elle n’est pas exposée directement à la cavitation.
Les reliefs ont de préférence une forme prédéfinie, mais en variante, il peuvent être créés de manière aléatoire, et présentent par exemple au moins un paramètre qui est aléatoire, par exemple leur taille ou leur emplacement. Ainsi, tout ou partie des reliefs peut présenter une répartition sur la surface d’émission et/ou une taille aléatoire.
Les reliefs peuvent être disposés selon un agencement régulier, autrement dit une forme structurée, par exemple selon un réseau régulier dans les deux dimensions (la troisième étant l’axe longitudinal de la sonotrode).
Les reliefs peuvent être identiques ; par exemple, la surface d’émission comporte un même motif élémentaire qui se répète dans deux directions perpendiculaires entre elles.
Ce motif peut présenter une forme prismatique, par exemple pyramidale, ou autre, par exemple hémisphérique, cylindrique, hémicylindrique, ogivale, …
Les reliefs peuvent se présenter sous la forme de nervures ou de stries, le cas échéant, qui peuvent être parallèles entre elles ou non, rectilignes ou circulaires, ou son forme de quadrillage, ou avoir une répartition aléatoire. Les stries peuvent être formées en rayant la surface par exemple. Les reliefs peuvent être formés en soumettant la surface à un grenaillage ou un sablage, ce qui peut conduire à une répartition et/ou à des formes de reliefs aléatoires.
La surface d’émission peut présenter des reliefs ayant une hauteur, mesurée parallèlement à l’axe longitudinal de la sonotrode, comprise entre 0,001 mm et 50mm, mieux 0,01 mm et 30mm, encore mieux entre 0,1 et 1mm.
En vue de face, c’est-à-dire lorsque la surface d’émission est observée dans l’axe longitudinal de la sonotrode, la plus grande dimension des reliefs peut être comprise entre 0,001 mm et 100mm, mieux entre 0,1 et 1mm.
L’extrémité libre des reliefs peut être arrondie ou plane, afin d’éviter de blesser la peau en cas de contact avec celle-ci.
La surface d’émission des ondes acoustiques peut ainsi comporter au moins un relief ayant une forme pyramidale, tronconique, cylindrique, hémisphérique ou prismatique non régulière. La surface d’émission peut comporter un réseau régulier de reliefs pyramidaux à quatre faces.
La surface d’émission des ondes acoustique peut comporter au moins un relief ayant au moins deux facettes orientées différemment vers la zone à traiter.
Les reliefs peuvent le cas échéant avoir une fonction additionnelle autre, par exemple de guidage et/ou peignage de cheveux dans la zone de traitement.
Lorsque les reliefs sont formés par la présence de motifs successifs dans une ou deux directions, la taille des motifs et la distance entre motifs consécutifs sont par exemple choisies de telle sorte que la densité de motifs soit comprise entre 1 et 106motifs/cm2.
Lorsque les motifs présentent des sommets, l’ensemble des sommets appartient par exemple à un même plan ou à une même surface sphérique, cylindrique, parabolique ou ellipsoïdale.
En plus des reliefs de la surface d’émission qui contribuent à améliorer la production des bulles, la surface d’émission peut présenter des reliefs qui poursuivent un autre but, par exemple exercer une action de rétention du fluide ou de nettoyage de la zone à traiter. Il s’agit par exemple de reliefs en un matériau souple, par exemple de poils, notamment de poils de flocage.
La surface d’émission du transducteur peut présenter un ou plusieurs reliefs, tels que des dents, et/ou poils naturels et/ou synthétiques, et/ou gravures, et/ou micro-saillies, et/ou picots métalliques, de manière par exemple à peigner et/ou à contribuer au guidage des cheveux, en amont ou en aval de la zone de traitement, voire au niveau de celle-ci.
La surface d’émission peut présenter le même type de reliefs que l’organe de guidage et/ou de peignage, ou en variante des reliefs différents.
La surface d’émission peut également présenter un ou plusieurs reliefs lorsque l’organe de guidage et/ou de peignage n’en présente aucun. En variante, l’organe de guidage et/ou de peignage peut présenter un ou plusieurs reliefs lorsque la surface d’émission n’en présente pas.
Vibrations additionnelles
L’invention a encore pour objet, un dispositif de traitement de matières kératiniques au contact d’un fluide, notamment une composition cosmétique, le dispositif comportant :
  • Au moins un transducteur ultrasonore présentant une surface d’émission d’ondes acoustiques dans ledit fluide pour générer dans celui-ci des bulles ayant une action mécanique lors de leur effondrement sur lesdites matières kératiniques,
  • un vibreur pour soumettre au moins une partie de la surface d’émission à des vibrations additionnelles, de fréquence inférieure à celle des ondes acoustiques.
Il est possible de soumettre au moins une partie de la surface d’émission à des vibrations additionnelles, de fréquence inférieure à celle des ondes acoustiques, par exemple des vibrations de fréquence inférieure ou égale à 1500 Hz, encore mieux inférieure ou égale à 150 Hz, voire à 50Hz.
L’ensemble du dispositif peut être soumis auxdites vibrations additionnelles. En variante, seulement une partie l’est, par exemple seulement le transducteur, la sonotrode ou une partie de celle-ci, ou la tête de traitement.
Le dispositif peut comporter à cet effet un vibreur, par exemple un vibreur comportant un moteur entraînant un balourd en rotation.
La surface d’émission est ainsi soumise par le vibreur par exemple à des vibrations additionnelles transversales et/ou longitudinales et/ou angulaires, de préférence longitudinales. On peut régler la direction des vibrations par exemple en jouant sur l’orientation de l’axe de rotation du balourd relativement à l’axe longitudinal du transducteur.
Ces vibrations additionnelles peuvent favoriser une plus grande homogénéité de la cavitation et peut améliorer le mouillage de la surface d’émission des ondes acoustiques par le fluide.
Les vibrations additionnelles peuvent être émise simultanément à l’émission des ondes acoustiques ou en variante alternativement ; le dispositif peut être agencé pour permettre, le cas échéant, d’activer ou non la génération de ces vibrations, par exemple en mettant en marche ou non le moteur entraînant le balourd, voire de régler sa vitesse de rotation.
Il peut être particulièrement avantageux de soumettre la surface d’émission à ces vibrations additionnelles en présence de reliefs tels que définis plus haut sur la surface d’émission., l’association des reliefs et des vibrations permettant d’obtenir plus facilement des turbulences additionnelles dans le fluide au contact des matières à traiter, ce qui améliore, comme décrit ci-dessus, la production et l’effrondement des bulles au sein du fluide
Tête de traitement
Le dispositif peut comporter une tête de traitement en contact avec les matières kératiniques à traiter, la tête étant de préférence agencée pour distribuer le fluide sur la zone à traiter par au moins une sortie de fluide, et/ou récupérer au moins partiellement le fluide utilisé depuis la zone à traiter par au moins une entrée de retour de fluide.
Le dispositif de traitement des cheveux peut comporter une tête de traitement dans laquelle circule le fluide, notamment la composition cosmétique, le transducteur et l’organe de guidage et/ou de peignage s’étendant au moins partiellement dans cette tête de traitement.
De préférence, le transducteur s’étend au moins partiellement dans la tête de traitement. Il peut notamment y être logé entièrement.
La sortie et/ou l’entrée sont par exemple reliés au circuit fluidique précité. En particulier, le circuit fluidique peut être agencé par rapport à la tête de manière à distribuer et/ou récupérer partiellement le fluide devant et/ou derrière la surface d’émission de la sonotrode, par exemple à travers au moins un orifice sur la surface d’émission.
La tête de traitement peut comporter un élément chauffant tel qu’une résistance électrique, pour chauffer la composition par exemple, et/ou une source lumineuse disposée pour illuminer la zone de traitement lors de l’utilisation et/ou activer certains constituants du fluide dans lequel se produit la cavitation.
La tête de traitement peut comporter au moins un filtre, qui sert par exemple à filtrer la composition qui est recyclée, ce filtre étant par exemple disposé sur le trajet de retour du fluide.
La tête de traitement peut comporter un matériau poreux et/ou apte à relarguer ou diffuser un fluide, notamment une mousse à cellules ouvertes, de préférence portée par un support amovible, notamment en forme de cadre.
La tête de traitement peut comporter des orifices de distribution tels que des fentes, fermés au repos, s’ouvrant sous la pression de la composition en amont, et présenter une élasticité permettant une augmentation de volume lors du remplissage et une distribution du fluide se prolongeant après la fin de l’action de remplissage.
La tête de traitement peut comporter une chambre permettant de stocker une quantité de fluide suffisante pour permettre le nettoyage des matières kératiniques et la mise en contact des bulles avec la surface à nettoyer.
La tête de traitement peut comporter plusieurs compartiments, indépendants ou communicants entre eux.
La tête de traitement peut comporter des parties en matériau souple et/ou déformable, notamment élastiquement déformable, en particulier pour les parties en contact avec les matières kératiniques à traiter.
La tête de traitement peut être de formes diverses, selon l’utilisation recherchée pour le dispositif.
La tête de traitement peut comporter une ou plusieurs parties amovibles, facilement détachables par l’utilisateur du dispositif, de préférence sans faire intervenir d’outil.
Cela en facilite le nettoyage entre les utilisations.
La ou les parties amovibles de la tête de traitement peuvent être fixées au reste du dispositif via tout moyen de fixation adapté, en particulier une rotule, ressort, ou un piston. La tête de traitement est de préférence mobile ; elle peut dans des exemples s’incliner ou être tournée sur plus de 180°, 270° ou 360° autour d’au moins un axe.
Le transducteur est de préférence agencé par rapport à la tête de traitement de façon à maintenir la surface d’émission des ondes acoustiques de la sonotrode éloignée de la surface des matières kératiniques à traiter.
Le cas échéant, le tranducteur est mobile relativement à une partie fixe du dispositif, par exemple animé d’un mouvement de rotation ou de va-et-vient, comme décrit par ailleurs.
La cavitation se produit ainsi dans la partie avant de la tête, dans un espace ménagé entre la surface d’émission de la sonotrode et la surface des matières kératiniques à traiter.
Ainsi, le fluide peut être amené à circuler dans cet espace, qui est éventuellement modulable.
Cette circulation peut s’effectuer en continu, comme mentionné plus haut, ou par intermittence. On peut encore remplir ledit espace avec le fluide alors que la pièce à main est en place, puis générer les ondes acoustiques au sein du fluide remplissant cet espace.
Organe de guidage et/ou de peignage
Dans le cas d’un traitement de cheveux, le dispositif selon l’invention peut comporter au moins un organe de guidage et/ou de peignage agencé pour guider les cheveux dans leur déplacement à proximité et/ou au contact de la surface d’émission du transducteur.
L’organe de guidage et/ou de peignage permet d’assurer que les cheveux se situent à une distance appropriée de la surface d’émission des ondes acoustiques durant le traitement, et ainsi de maintenir l’efficacité du traitement.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut maintenir les cheveux à une distance prédéfinie de la surface d’émission, par exemple en ayant un rôle d’écarteur.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut retenir les cheveux dans le voisinage de la surface d’émission, en s’opposant à l’éloignement des cheveux dans une direction parallèle à l’axe longitudinal du transducteur ou dans une direction à la fois perpendiculaire à l’axe longitudinal du transducteur et la direction longitudinale des cheveux ; l’organe de guidage et de peignage ne s’oppose pas au défilement des cheveux devant la surface d’émission des ondes acoustiques.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut ne pas s’opposer à la venue en contact des cheveux avec la surface d’émission des ondes acoustiques, en l’absence d’écarteur placé devant celle-ci.
L’organe de guidage et/ou de peignage permet également une bonne division de d’une mèche de cheveux et d’obtenir dans la zone de traitement une épaisseur homogène des cheveux, ce qui permet un traitement homogène de la mèche.
Dans des exemples, les cheveux sont peignés par ledit organe de guidage et/ou de peignage, ce qui peut permettre de les étaler devant la surface d’émission afin de faciliter l’action des bulles.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut être agencé pour guider latéralement les cheveux, par exemple en présentant des butées entre lesquelles les cheveux sont engagées.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter au moins une surface de guidage latérale des cheveux, permettant de maintenir les cheveux lors de leur traitement.
Au moins une surface de guidage latérale, mieux deux surfaces de guidage latérales, de l’organe de guidage et/ou de peignage, peuvent être perpendiculaire à la surface d’émission des ondes acoustiques.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut être réalisé au moins partiellement dans un matériau métallique et/ou un polymère, par exemple une matière plastique rigide.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut présenter, sur sa surface, un traitement qui permet de réfléchir l’onde acoustique, ce qui permet d’amplifier le traitement des cheveux.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut être fixé de façon amovible ou non sur le dispositif.
Une partie au moins de l’organe de guidage et/ou de peignage peut vibrer, et/ou tourner, et/ou se déplacer longitudinalement et/ou transversalement.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut se présenter sous la forme d’un élément monobloc ou de plusieurs éléments assemblés entre eux ou sur le dispositif pour réaliser la ou les fonctions de guidage et/ou de peignage recherchées.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter au moins une portion de guidage destinée à venir au contact des cheveux et au moins une portion de support qui sert à maintenir la portion de guidage dans la configuration souhaitée durant le traitement.
Portion de guidage de l’organe de guidage et/ou de peignage
La portion de guidage peut être fixe ou mobile par rapport au reste de dispositif, et notamment elle peut être mobile par rapport au transducteur, par exemple afin de la rapprocher ou de l’éloigner de la surface d’émission des ondes acoustiques. Il est ainsi possible de contrôler relativement précisément la distance entre la surface d’émission et la surface des cheveux à traiter, ce qui permet d’améliorer l’action des bulles au voisinage de la surface des cheveux, tout en évitant si cela est souhaité le contact direct de la surface d’émission avec les cheveux.
Lorsque mobile, la portion de guidage peut être rotative ou mobile axialement, par exemple tourner autour de son propre axe longitudinal et/ou se déplacer le long de son propre axe longitudinal et/ou se déplacer le long d’un axe perpendiculaire à son axe propre longitudinal.
La portion de guidage peut présenter une surface de guidage s’étendant au moins partiellement en regard de la surface d’émission et/ou de part et d’autre de celle-ci, notamment définissant avec la surface d’émission un espace de traitement.
La distance entre la surface d’émission et cette surface de guidage peut être comprise entre 0,1 mm et 50 mm, notamment entre 0.1 mm et 30 mm, et le cas échéant ajustable par l’utilisateur, notamment pour adapter le dispositif à l’épaisseur de cheveux à traiter.
La surface de guidage peut être de largeur supérieure ou égale à celle de la surface d’émission, par exemple être de largeur comprise entre 1 mm et 180 mm, la surface d’émission étant par exemple de largeur comprise entre 1 et 150 mm. Par « largeur », on désigne ici la dimension dans une direction perpendiculaire au sens de défilement des cheveux, et perpendiculaire à l’axe longitudinal du transducteur.
La portion de guidage peut être creuse afin de définir une cavité de guidage des cheveux à traiter, la cavité définissant un espace de traitement. Cette cavité peut être ouverte à deux extrémités opposées et les cheveux peuvent s’étendre entre ces deux extrémités. La portion de guidage peut être déplacée le long d’une mèche de cheveux à traiter, les cheveux se déplaçant dans la cavité entre ses extrémités.
La cavité peut être ouverte latéralement entre ses extrémités pour permettre l’introduction des cheveux. En variante, les cheveux sont introduits par l’une des extrémités avant de sortir par l’autre.
La cavité peut être formée par une portion de guidage de forme générale tubulaire, notamment cylindrique, en particulier tubulaire fendue axialement.
La surface intérieure de la cavité peut présenter des reliefs qui participent au peignage et/ou à la retenue des cheveux. Ces reliefs peuvent être sous forme de stries par exemple, ou avoir une forme autre telle que détaillée plus loin.
La portion de guidage peut être, au moins en partie, perméable aux ondes acoustiques et le transducteur placé à l’extérieur de la portion de guidage, de telle sorte que les ondes acoustiques émises par la surface d’émission du transducteur atteignent le fluide, notamment la composition cosmétique, présent dans la cavité avec les cheveux, génèrent des bulles et/ou provoquent leur effondrement.
La portion de guidage peut également former tout ou partie du transducteur, notamment tout ou partie d’une sonotrode de celui-ci, tout en définissant la cavité précitée, la surface d’émission étant dans ce cas formée par au moins une partie de la surface de la cavité.
La cavité peut être de diamètre intérieur constant ou variable. Par « diamètre intérieur » on désigne celui du plus grand cercle inscrit dans la section transversale de la cavité.
La portion de guidage peut être située entre au moins deux transducteurs, par exemple deux transducteurs diamétralement opposés.
Par exemple, la portion de guidage définit une cavité de guidage des cheveux qui se situe entre deux transducteurs ; cette cavité est par exemple ouverte à ses extrémités axiales et entre elles pour définir une fente d’insertion des cheveux.
La portion de guidage peut être au contact des deux transducteurs, formant par exemple tout ou partie de la sonotrode de ceux-ci, et/ou être perméable aux ondes acoustiques émises par ceux-ci.
La portion de guidage peut comporter au moins deux parties mobiles l’une par rapport à l’autre, par exemple sous la forme de mâchoires, entre une configuration écartée d’introduction des cheveux entre elles, et une configuration rapprochée permettant de maintenir les cheveux dans l’espace de traitement.
La portion de guidage comporte par exemple une partie proximale, la plus proche du transducteur, et une partie distale, la plus éloignée.
La partie proximale peut être perméable aux ondes acoustiques, et peut se superposer au moins partiellement, en vue de face, à la surface d’émission. Par « vue de face » on désigne la vue dans une direction généralement perpendiculaire à la surface d’émission.
La partie proximale de la portion de guidage peut, afin d’être perméable aux ondes acoustiques, comporter des trous, notamment être réalisée sous la forme d’une grille, ou encore être réalisée dans un matériau spécifique perméable aux ondes acoustiques.
La distance entre les parties proximale et distale peut varier entre 0 mm en configuration rapprochée et 100 mm en configuration écartée, notamment entre 0 mm en configuration rapprochée et 50 mm en configuration écartée.
La partie proximale peut être fixe relativement au transducteur ou mobile par rapport à celui-ci.
La partie distale peut être fixe relativement au transducteur ou mobile par rapport à celui-ci, étant donné par ailleurs que l’une au moins des parties est mobile par rapport à l’autre.
L’une au moins des parties distale et proximale peut être sollicitée en déplacement vers une position de repos par au moins un moyen de rappel élastique, tel qu’un ressort.
En particulier, les parties proximale et distale peuvent être rappelées par un ou plusieurs moyens de rappel élastique dans la configuration rapprochée, ou en variante, dans la configuration écartée, et étant de préférence configurées par ailleurs pour permettre à l’utilisateur d’exercer une force opposée à l’action de rappel, afin de déplacer les parties proximale et distale dans le sens opposé quand cela est nécessaire, par exemple lors de l’introduction des cheveux entre lesdites parties, lors de l’extraction des cheveux, et/ou lors du traitement.
L‘organe de guidage peut comporter une unique portion de guidage ou plusieurs portions de guidage.
Portion de support de l’organe de guidage et/ou de peignage
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter au moins une portion de support qui assure son maintien pendant l’utilisation du dispositif.
La portion de support peut comporter un mécanisme permettant une translation de l’organe de guidage et/ou de peignage le long de l’axe longitudinal du transducteur, notamment un mécanisme incluant un ou plusieurs ressorts permettant de rappeler la portion de support dans une position de repos. Cette position de repos correspond par exemple à un plaquage des cheveux contre l’organe de guidage et/ou de peignage et/ou contre la surface d’émission lors du traitement.
La portion de support peut être mobile relativement au transducteur afin de libérer un espace en regard de la surface d’émission, et permettre par exemple l’introduction des cheveux dans la zone de traitement.
La portion peut être mobile en translation ou rotation ou selon une cinématique combinant au moins une translation et une rotation.
Par exemple, la portion de support peut pivoter relativement au transducteur autour d’un axe de rotation perpendiculaire à l’axe longitudinal du transducteur.
Si l’organe de guidage et/ou de peignage comporte une portion de support en deux parties, ces dernières peuvent pivoter simultanément afin de faire basculer l’organe de guidage et/ou de peignage sur le côté du transducteur.
Reliefs sur l’organe de guidage et/ou de peignage
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter au moins un relief de guidage et/ou de peignage sur sa surface.
Le relief de guidage et/ou de peignage peut s’étendre de façon continue, ou non continue, sur l’organe de guidage et/ou de peignage. Le relief de guidage et/ou de peignage peut être absent de certaines parties de l’organe de guidage et/ou de peignage.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter, sur sa surface, au moins un macro-relief de guidage et/ou de peignage apte à s’engager dans les cheveux, notamment au moins une dent, et/ou un poil naturel ou synthétique.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter sur sa surface, en particulier sur la surface d’au moins une dent, au moins un microrelief, notamment une gravure et/ou une micro-saillie, résultant notamment d’un traitement de type sablage de l’organe de guidage et/ou de peignage.
Ces reliefs de guidage et/ou de peignage permettent de guider et/ou de peigner et/ou de retenir et/ou de mettre sous tension, les cheveux en cours de traitement.
Au moins un relief de guidage et/ou de peignage, notamment au moins une dent et/ou au moins un poil, peut s’étendre dans un espace situé en regard de la surface d’émission.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter au moins un relief de guidage et/ou de peignage, notamment une dent et/ou un poil, s’étendant hors d’un espace situé en regard de la surface d’émission. L’organe de guidage et/ou de peignage peut notamment comporter au moins une rangée de dents, ou de poils, s’étendant hors d’un espace situé en regard de la surface d’émission.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter au moins une rangée de dents, ou de poils, entre lesquels les cheveux peuvent s’engager.
La distance entre les axes longitudinaux des dents, ou des poils, d’une rangée peut être comprise entre 0,1 mm et 10 mm.
Les dents, ou les poils, d’une même rangée peuvent tous être alignés. En variante, les dents, ou les poils, d’une même rangée peuvent être disposés en quinconce.
Au moins une dent peut être de forme conique, de base circulaire ou elliptique. En variante, au moins une dent peut être de forme pyramidale à base carrée ou rectangulaire, ou de forme cylindrique.
Au moins une dent, ou un poil, notamment au moins une dent d’une rangée de dents, ou un poil d’une rangée de poils respectivement, peut être de hauteur comprise entre 0,1 mm et 50 mm, notamment entre 0.5 mm et 20 mm.
Au moins une partie de l’organe de guidage et/ou de peignage peut se présenter sous la forme d’une brosse de type brosse à âme torsadée comportant des poils naturels et/ou synthétiques.
Au moins une partie de l’organe de guidage et/ou de peignage, par exemple une partie de l’organe de guidage et/ou de peignage se présentant sous la forme d’une brosse de type brosse à âme torsadée, peut tourner autour de son axe longitudinal, sous la surface d’émission au fur et à mesure que les cheveux passent entre l’organe de guidage et/ou de peignage et la surface d’émission.
L‘organe de guidage et/ou de peignage peut présenter un seul type de reliefs de guidage et/ou de peignage, ou en variante plusieurs types de reliefs de guidage et/ou de peignage différents.
Circulation du fluide dans l’organe de guidage et/ou de peignage
Au moins une partie de l’organe de guidage et/ou de peignage peut être creuse, afin de permettre la circulation du fluide, notamment de la composition cosmétique, à l’intérieur.
Au moins une partie de l’organe de guidage et/ou de peignage peut être parcourue par un conduit pouvant permettre d’amener le fluide, notamment la composition cosmétique, dans l’espace de traitement par exemple.
Dans sa partie creuse, l’organe de guidage et/ou de peignage peut accueillir une composition anhydre, telle qu’une composition d’un carbonate, notamment de sodium ou de calcium, et d’un acide, citrique par exemple, pouvant se solubiliser au fur et à mesure de la circulation du fluide, notamment de la composition cosmétique, et pouvant libérer des bulles de gaz.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter au moins un orifice permettant la sortie du fluide, notamment de la composition cosmétique, circulant à l’intérieur, cet orifice débouchant par exemple au niveau de l’espace de traitement. L’orifice débouche par exemple en direction de la surface d’émission, par exemple il est situé en regard de la surface d’émission.
Un tel orifice peut permettre la libération du fluide, notamment de la composition cosmétique, directement au contact des cheveux, ce qui peut contribuer à l’efficacité du traitement.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter entre 1 et 100 000 orifices ou plus, permettant la sortie du fluide, notamment de la composition cosmétique, circulant à l’intérieur. Ces orifices peuvent être réalisés par usinage par exemple ou être crées par la structure intrinsèque du matériau utilisé.
L‘organe de guidage et/ou de peignage peut ainsi être réalisé au moins en partie en un matériau poreux, ayant un très grand nombre de pores permettant la sortie du fluide, notamment de la composition cosmétique, circulant à l’intérieur.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut comporter au moins un orifice permettant la récupération du fluide, notamment de la composition cosmétique, après traitement, par exemple par aspiration du fluide, notamment de la composition cosmétique.
L’organe de guidage et/ou de peignage peut être recouvert, au moins en partie, d’un manchon en tissu ou non tissé, le manchon peut être réalisé au moins en partie en un polymère, pour ne pas abîmer les fibres des cheveux. Le manchon peut être réalisé de façon à laisser passer le fluide, notamment la composition cosmétique, sortant des orifices de l’organe de guidage et/ou de peignage, et ainsi permettre une meilleure diffusion du fluide, notamment de la composition cosmétique.
Le manchon peut être au moins partiellement soluble, notamment entièrement soluble, au fur et à mesure de la sortie du fluide, notamment de la composition cosmétique, par les orifices, et peut ainsi participer au traitement des cheveux grâce aux composés libérés lors de sa dissolution. Par exemple, le manchon peut être réalisé au moins en partie en fibres d’alcool polyvinylique (PVA) ou tout autre polymère soluble pouvant se trouver sous la forme d’un tissu, d’une feuille ou encore sous une forme non tissée.
Au moins un relief de guidage et/ou de peignage peut être creux, afin de permettre la circulation du fluide, notamment de la composition cosmétique, à l’intérieur.
Au moins un relief de guidage et/ou de peignage peut comporter au moins un orifice permettant la sortie du fluide, notamment de la composition cosmétique, circulant à l’intérieur.
Embout
Le tête de traitement peut comporter un embout, de préférence amovible, en contact avec les matières kératiniques à traiter.
L’embout, lorsqu’il est amovible, est par exemple choisi selon l’utilisation, par exemple en sélectionnant le type, la taille, la dureté et/ou la forme la mieux adaptée à la morphologie de la zone à nettoyer.
Grille
L’invention a encore pour objet un dispositif de nettoyage de matières kératiniques humaines au contact d’une composition cosmétique au sein de laquelle des bulles d’un gaz sont présentes et/ou générées, le dispositif comportant :
  • au moins un transducteur ultrasonore agencé pour émettre des ondes acoustiques dans le voisinage desdites matières à nettoyer,
  • une grille, de préférence non-absorbante, notamment au moins partiellement réalisée dans un matériau non-absorbant, définissant une surface de contact avec lesdites matières à nettoyer, présentant au moins une ouverture, de préférence au moins deux ouvertures, à travers laquelle les ondes émises par le transducteur peuvent se propager en direction des matières à nettoyer.
Grâce à la grille, il possible de contrôler plus précisément la distance entre le transducteur et la surface desdites matières kératiniques, ce qui permet d’améliorer l’action des bulles au voisinage de la surface des matières kératiniques, tout en évitant le contact direct du transducteur avec ces matières kératiniques.
La grille est de préférence non absorbante, c’est-à-dire qu’elle n’est pas poreuse.
La grille peut notamment ne pas avoir de capacité à s’imbiber d’eau lorsque plongée dans l’eau, et retenir par exemple moins de 10% d’eau, mieux moins de 5% de son poids d’eau.
La grille peut notamment être réalisée dans une matière pleine, donc différence d’une mousse, d’un tissu ou d’un feutre.
La surface de contact du dispositif avec les matières kératiniques peut être définie par une surface non absorbante de la grille.
La région de la grille définissant les ouvertures de celle-ci peut être définie par une partie non absorbante de la grille.
La grille est de préférence amovible, c’est-à-dire qu’elle peut être facilement détachée par l’utilisateur du dispositif, de préférence sans faire intervenir d’outil. Cela en facilite le nettoyage et permet de la remplacer entre les utilisations, voir, si cela est souhaité, d’interchanger plusieurs grilles selon l’utilisation, par exemple en choisissant le type de grille le mieux adapté à la morphologie de la zone à nettoyer.
La surface de contact définie par la grille peut être sensiblement plane, afin par exemple de maintenir une distance sensiblement constante entre le transducteur et les matières kératiniques à nettoyer situées en regard de la surface d’émission des ondes acoustiques.
En variante, la grille peut définir une surface de contact adaptée à la morphologie de la zone à nettoyer, par exemple de forme bombée.
La grille peut en outre présenter, le cas échéant, un diamètre effectif ajustable. Le dispositif peut comporter un élément mécanique à ouverture variable tel qu’un diaphragme, disposé devant ou derrière la grille, de manière à ajuster le diamètre accessible de la ou des ouvertures. Par exemple, le dispositif comporte un diaphragme centré sur l’axe longitudinal du transducteur.
Certaines ou toutes les ouvertures de la grille peuvent être fermées tout ou partie de manière contrôlée. Cela permet, en fonction de la zone à traiter, et notamment pour les zones plus sensibles telles que celles situées dans le voisinage des yeux, de limiter la surface et l’intensité de traitement, si cela est souhaité. Le dispositif peut comporter un obturateur mobile entre une position de non ocultation d’une ou plusieurs ouvertures de la grille et une position d’occultation où la ou les ouvertures sont occultées au moins partiellement, voire totalement. Cet obturateur est par exemple réglé manuellement par l’utilisateur selon le besoin.
De préférence, la grille a une épaisseur comprise entre 0,1 et 10mm, mieux entre 0,5 et 5 mm. Ainsi, on assure une distance minimum d’au moins cette épaisseur entre le transducteur et les matières kératiniques, quelle que soit la position de la grille par rapport au transducteur.
La grille est de préférence formée d’un matériau rigide ou semi-rigide, par exemple en métal, ou en plastique rigide. La grille est par exemple réalisée en un matériau choisi parmi un métal, notamment de l’acier, de l’inox, un alliage, du silicone, un polymère, notamment de type polyuréthane (PU), polyéthylène téréphtalate (PET) ou polythiophène (PT), ou une combinaison de plusieurs de ces éléments.
La grille peut ne pas se déformer de manière visible à l’œil nu lors de l’utilisation normale, du fait de sa rigidité. En variante, la grille peut être déformable. On peut par exemple réduire son diamètre en appliquant une pression mécanique sur son contour.
La grille peuvent comporter des évidements, notamment s’étendant selon son épaisseur. La grille comporte par exemple des canaux déformables, dont le diamètre peut varier selon la pression appliquée, s’étendant par exemple dans une direction non longitudinale. En variante, les canaux peuvent être rigides afin de permettre le passage de fluide même si une pression est appliquée sur la grille.
La grille peut encore présenter des reliefs ou être floquée, ou non.
La grille peut être réalisée avec des reliefs ou en un matériau intrinsèquement rugueux, afin d’avoir une surface de contact avec les matières kératiniques non lisse. Un tel état de surface permet d’obtenir un effet abrasif mécanique qui peut participer au nettoyage lorsqu’on déplace le dispositif sur la zone à nettoyer lors de utilisation.
Le dispositif peut comporter un élément d’entraînement de la grille configuré pour générer un mouvement d’oscillation, de vibration et/ou de rotation de la grille aux matières kératiniques. Par exemple, le dispositif comporte un moteur pour entraîner la grille en mouvement, par exemple rotatif, linéaire, excentrique ou autre, alternatif ou non. Le dispositif peut comporter un vibreur, le cas échéant, pour faire vibrer la grille. L’amplitude du mouvement peut être fixe ou réglable.
L’effet abrasif mécanique peut ainsi être obtenu automatiquement du fait du mouvement imposé par le dispositif à la grille, et les impuretés nettoyées plus efficacement.
La grille peut être réalisée de différentes manières.
La grille peut comporter un cadre périphérique, qui définit le contour extérieur de la grille en vue de face. Ce cadre peut être rigide, notamment plus rigide qu’une partie centrale de la grille, ajourée.
Le contour de la grille, en vue de face, peut être de forme circulaire, ovale, polygonale ou autre, et de préférence la grille est de contour fermé.
La ou les ouvertures de la grille peuvent avoir sensiblement la même taille. La grille peut comporter une pluralité d’ouvertures agencées selon un réseau régulier, par exemple en lignes ou en colonnes.
En variante, la ou les ouvertures peuvent être agencées de manière concentrique.
Les ouvertures peuvent présenter des formes diverses, notamment des formes en portions de disque(s) ou d’anneau(x).
La grille peut présenter une seule ouverture, notamment de contour non circulaire, par exemple en forme de fente, de croix, de polygone, régulier ou non, d’ovale. De préférence, la grille présente au moins deux ouvertures, notamment deux ouvertures ayant sensiblement la même taille.
En présence d’une ouverture unique, celle-ci peut être centrée ou non.
Une grille présentant un maillage fin améliore le maintien des surfaces kératiniques à traiter lors de l’utilisation du dispositif, ce qui permet un meilleur contrôle d’une distance constante entre lesdites matières et la surface d’émission des ondes acoustiques, et ainsi du phénomène de cavitation.
Une ouverture de la grille peut présenter une aire d’au moins 1mm2. Une plus petite dimension d’une ouverture de la grille, en vue de face, est par exemple d’au moins 0,5mm.
De préférence, la grille présente un ratio de la surface totale des ouvertures par rapport à la surface de contact de la grille avec les matières kératiniques supérieur ou égal à 0,3, mieux 0,5, encore mieux 0,8.
Un tel ratio permet d’éviter que les matières kératiniques, notamment la peau, ne remontent au contact avec le transducteur ou ne se déforment, tout en maintenant assez d’ouvertures pour que les ondes ultrasonores atteignent la zone à traiter ou son voisinage sur une étendue suffisante vis-à-vis du résultat recherché.
Espaceur à jambe(s)
L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de nettoyage de matières kératiniques humaines (K) au contact d’une composition cosmétique (C) au sein de laquelle des bulles d’un gaz sont présentes et/ou générées, le dispositif comportant :
  • au moins un transducteur ultrasonore présentant une surface d’émission pour émettre des ondes acoustiques dans le voisinage desdites matières à nettoyer,
  • un espaceur contribuant à maintenir les matières kératiniques à une distance prédéfinie de la surface d’émission, cet espaceur comportant avantageusement au moins une jambe s’étendant axialement sur moins de 360° autour de l’axe du transducteur, en avant de la surface d’émission.
Par « en avant », il faut comprendre que la jambe se prolonge au-delà de la surface d’émission en direction des matières kératiniques à traiter.
L’espaceur peut être sous forme d’embout rapporté sur le reste de la tête de traitement au moyen d’une partie de fixation, ou être monolithique avec le corps de celle-ci, par exemple.
La ou les jambes peuvent venir en appui par une extrémité directement contre les matières kératiniques ; cette extrémité peut présenter une tête arrondie ou un patin, afin de pouvoir glisser plus facilement sur la peau, par exemple. En variante, la ou les jambes se raccordent à une pièce qui s’étend par exemple transversalement à la ou aux jambes, par exemple sous forme d’anneau ou de grille, et qui vient en appui sur les matières kératiniques.
Le dispositif peut ainsi comporter un espaceur sans la grille précitée, une grille seule sans espaceur à une ou plusieurs jambes, ou encore un espaceur ayant au moins une jambe raccordée à la grille précitée.
Ainsi, la grille peut être portée par un espaceur comportant une partie de support de la grille raccordée à au moins une jambe s’étendant axialement sur moins de 360° autour de l’axe du transducteur, en avant de la surface d’émission.
La ou les jambes sont de préférence généralement rectilignes, de préférence parallèles à l’axe longitudinal du transducteur.
La ou les jambes peuvent s’étendre vers les matières kératiniques dans une direction sensiblement perpendiculaire à la surface d’émission des ondes ultrasonores.
En variante, la ou les jambes de peuvent s’étendre en divergeant en éloignement de la surface d’émission des ondes ultrasonores, ce qui peut améliorer la stabilité de l’appui du dispositif contre les matières kératiniques.
L’espaceur peut comporter une partie distale destinée à venir en appui contre les matières kératiniques, à laquelle se raccorde(nt) la ou les jambes.
Cette partie distale peut s’étendre au moins partiellement en regard de la surface d’émission des ondes ultrasonores, ou en variante autour de celle-ci, lorsque le dispositif est observé selon l’axe longitudinal du transducteur.
Cette partie distale présente par exemple une forme annulaire, de barrette, ou de patin de glissement, étant par exemple pourvue d’au moins une ouverture, et pouvant former la grille précitée.
De préférence, l’espaceur est ajouré latéralement. Par exemple, l’espaceur comporte plusieurs jambes, et les jambes définissant entre elles des ajours. Par exemple, les jambes de support sont moins de cinq. Les intervalles angulaires entre les jambes, autour de l’axe longitudinal du transducteur, peuvent être supérieurs à l’étendue angulaire de chaque jambe, mesurée autour dudit axe longitudinal.
La ou les jambes peuvent aussi elles-mêmes présenter un ou plusieurs ajours.
De tels ajours permettent à la composition de circuler plus facilement au contact du transducteur lors de l’utilisation du dispositif, et éventuellement à l’utilisateur de contrôler plus facilement visuellement la position du transducteur et la présence de composition au contact des matières kératiniques, les ajours formant des fenêtres permettant d’accéder visuellement à l’espace situé en avant du transducteur.
Les ajours facilitent également le passage éventuel d’un gaz ou d’une source lumineuse, ou des variations de température, notamment induites par un organe de production de chaleur ou de froid du dispositif.
La partie de fixation de l’embout qui permet la fixation de la ou des jambes de l’espaceur sur le reste du dispositif, notamment sur la tête de traitement, peut être de toute forme, notamment annulaire, et comporter des moyens de fixation par encliquetage, par vissage, par baïonnette, par friction, magnétiques, par serrage, notamment à l’aide d’au moins une vis de serrage ou d’un collier de serrage, ou par tout autre moyen adapté.
De préférence, la position de la partie de fixation de l’embout relativement au reste du dispositif est réglable et peut être ajustée de manière à régler la distance au repos entre la surface d’émission du transducteur et les matières kératiniques. Le dispositif peut notamment être réalisé de telle sorte que cette position soit ajustable par l’utilisateur, par exemple en agissant sur un organe de réglage tel qu’une molette ou analogue.
L’espaceur peut avoir une hauteur ajustable. Par exemple, l’embout peut comporter plusieurs sous-parties empilables selon l’espacement souhaité.
L’espaceur peut comporter un organe de rappel élastique, de préférence au moins un ressort hélicoïdal ou à lame, agencé pour solliciter élastiquement l’extrémité distale de l’espaceur en éloignement de la surface d’émission des ondes acoustiques et permettre de contrôler la pression d’application de l’espaceur sur les matières kératiniques, ce qui procure plus de confort à l’utilisation du dispositif.
La ou les jambes sont par exemple réalisées de façon télescopique, et l’organe de rappel élastique agit pour les solliciter en déploiement.
Les jambes peuvent encore être reçues de façon coulissante du côté de leur extrémité proximale dans un guide, et l’organe de rappel élastique s’oppose à leur insertion dans ce guide.
La grille, lorsque fixée à l’espaceur, peut ainsi être mobile relativement au reste du dispositif, et rappelée par un moyen de rappel élastique dans une position initiale, le moyen de rappel élastique agissant pour appliquer la grille contre les matières kératiniques à traiter.
Le cas échéant, le mouvement de recul de la grille ou d’une partie mobile de l’espaceur, suite à l’application du dispositif contre les matières kératiniques à traiter est limité par une butée contre laquelle la grille ou la partie mobile vient en appui. Le mouvement de recul de la grille ou de cette partie mobile peut aussi être détecté afin de déclencher automatiquement l’émission des ondes acoustiques lorsque le dispositif est appliqué contre les matières kératiniques.
La grille et sa partie de support qui la maintien en place relativement à la surface d’émission peuvent être formés de matériaux différents, ou non. Le cas échéant, la partie de support et la grille sont d’une seule pièce, par exemple sont réalisés de façon monolithique par moulage par injection, usinage ou impression 3D.
La ou les jambes et/ou la grille peuvent encore être conducteurs de courant, afin par exemple de délivrer un courant électrique dans la composition et/ou sur les matières à traiter.
Circulation de la composition dans l’espaceur et/ou la grille
Le dispositif selon l’invention peut comporter au moins un conduit d’amenée débouchant à proximité des matières kératiniques à traiter et permettant de distribuer la composition au contact de celles-ci, notamment au moins un conduit s’étendant le long de la ou des jambes, ou dans celles-ci, ou plus généralement dans la partie de support de la grille et/ou dans cette dernière.
Lorsque l’espaceur porte une grille à son extrémité en contact avec les matières kératiniques, le conduit d’amenée peut s’étendre dans la grille ou la partie de support de la grille. .
Un tel dispositif permet d’appliquer la composition cosmétique en continu, c’est-à-dire qu’une circulation de la composition est établie au contact des matières kératiniques à traiter, cette circulation s’effectuant par exemple en circuit fermé ou ouvert.
Lorsque la circulation est établie en circuit fermé, le dispositif peut comporter au moins un conduit de retour relié à une pompe aspirante, permettant de récupérer au moins partiellement la composition au voisinage des matières kératiniques à nettoyer, notamment au moins un conduit s’étendant le long de la ou des jambes, et éventuellement dans la grille ou la partie de support de la grille.
Procédé de nettoyage des matières kératiniques avec grille et/ou espaceur
L’invention a encore pour objet un procédé de nettoyage de matières kératiniques humaines au contact d’une composition cosmétique au sein de laquelle des bulles d’un gaz sont présentes et/ou sont générées, ce procédé comportant les étapes consistant à :
  • Mettre en contact la grille ou l’espaceur du dispositif avec lesdites matières kératiniques à nettoyer,
  • Soumettre des bulles du gaz à des ondes acoustiques émises par le transducteur ultrasonore dans le voisinage desdites matières à nettoyer, afin notamment de provoquer leur effondrement et générer un choc mécanique sur la surface à nettoyer pour y retirer les salissures.
Les ondes acoustiques peuvent se propager au travers d’au moins une ou deux ouvertures de la grille.
La grille ou l’espaceur peut être déplacé lors du traitement, par exemple de façon intermittente, en restant stationnaire pendant une certaine durée, puis déplacée par incréments, le long de la surface à traiter. La grille ou l’espaceur peut encore être déplacé continûment sur la surface à traiter.
Comme mentionné plus haut, la grille ou l’espaceur peut être animé d’un mouvement, notamment oscillatoire, qui se combine au mouvement imparti par l’utilisateur.
La grille ou l’espaceur peut, en étant déplacé au contact des matières kératiniques à nettoyer, provoquer une abrasion de celles-ci.
Lèvre souple
La tête de traitement peut comporter au moins une lèvre souple, qui peut également jouer un rôle d’écarteur pour maintenir l’éloignement précité entre la surface d’émission des ondes acoustiques du transducteur et la surface à traiter.
La lèvre souple, lorsque la tête de traitement est appliquée sur les matières kératiniques à traiter, peut participer au confinement du fluide dans la zone de traitement.
La lèvre peut être constituée de sous lèvres entre lesquelles le fluide peut être récupéré.
La lèvre souple est de préférence réalisée avec un matériau comportant du silicone du polyuéthane (PU), un caoutchouc naturel ou synthétique, du plastique, du polyéthyène téréphtalate (PET) ou encore du polythiophène (PT), ou une combinaison de plusieurs de ces éléments.
La lèvre souple peut être réalisée avec des reliefs ou en un matériau intrinsèquement rugueux, afin d’avoir une surface de contact avec les matières kératiniques non lisse. La lèvre souple peut ainsi contribuer au nettoyage des matières kératiniques grâce à un effet abrasif mécanique obtenu lorsqu’on déplace le dispositif sur la zone à nettoyer lors de utilisation.
Cette lèvre souple peut également contribuer à délivrer, étaler, collecter et/ou recycler le fluide.
Batterie
De préférence, le dispositif comporte au moins une batterie, notamment une batterie de type amovible. La batterie peut servir pour l’alimentation de l’ensemble du dispositif, ou seulement d’une partie, notamment la pompe.
La batterie peut être de type varié, par exemple Li-ion ou NiMH, de préférence d’un type adapté à des conditions humides ou qui peut être immergé dans un liquide au moins partiellement.
La batterie est de préférence rechargeable, en particulier par câble ou induction, ou lorsque le dispositif est disposé sur un support et/ou une station d’accueil permettant la recharge de la batterie.
La batterie est de préférence sélectionnée pour assurer, sans avoir à être rechargée, l’alimentation du dispositif pendant plusieurs traitements consécutifs, voire plusieurs traitements et un nettoyage du dispositif.
Autres éléments
Le dispositif peut comporter un circuit électronique pilotant le fonctionnement du transducteur et éventuellement d’autres éléments du dispositif tel que la pompe électrique.
Le circuit électronique comporte de préférence une unité de contrôle, par exemple à microcontrôleur, qui peut être portée par la pièce à main et/ou répartie entre un poste de base éventuel et la pièce à main, ou présente sur le poste de base seulement.
Le dispositif peut comporter plusieurs autres capteurs que ceux précédemment décrits, tel qu’un capteur de contact de la tête de traitement sur les matières kératiniques à traiter, ou un capteur de remplissage du réservoir, qui peuvent communiquer des données à l’unité de contrôle.
Le dispositif peut encore comporter une interface homme-machine communiquant avec l’unité de contrôle. L’interface homme-machine peut comporter un écran d’affichage et/ou des boutons de commande.
L’interface peut offrir diverses fonctions et/ou programmes permettant par exemple de régler certains paramètres de fonctionnement du dispositif, ou d’indiquer certaines informations à l’utilisateur, telles que le niveau de batterie, le temps d’utilisation, le niveau de liquide dans le réservoir, le niveau d’encrassement des différents éléments lavables (réservoir, filtres…), des informations spécifiques à l’utilisateur, ou encore des informations relatives à la sécurité et/ou aux conditions d’usage du dispositif.
L’interface peut encore communiquer par une liaison avec ou sans fil, par exemple par Wifi ou Bluetooth, avec un terminal tel qu’un téléphone portable, afin par exemple de recevoir des mises à jour ou d’envoyer des données liées à l’utilisation du dispositif.
L’interface peut encore comporter des fonctionnalités permettant un diagnostique des matières kératiniques à traiter.
Le dispositif peut comporter divers interrupteurs, notamment un interrupteur de mise en marche et/ou de mise en veille, un interrupteur de sélections de programme ou de certains paramètres propres aux ondes ultrasonores, ou encore permettant de sélectionner le débit de la pompe
Le dispositif peut encore comporter une ou plusieurs sources de lumière de type LED, pouvant servir à illuminer la zone à traiter ou encore agir comme des indicateurs, notifiant par exemple l’utilisateur de la nécessité de changer, remplir ou vider le réservoir, ou de nettoyer le système de filtration.
Comme décrit plus haut, le dispositif peut comporter une station de base reliée à la pièce à main, qui peut être une station de recharge et/ou de rangement de la pièce à main.
Générateur de bulles
De préférence, comme décrit ci-dessus, les bulles ne sont générées que par les ondes acoustiques lors du phénomène de cavitation, obtenu grâce à un niveau minimum du paramètre Isata et aux autres paramètres précités.
Ainsi, de préférence, le dispositif ne comporte pas de générateur de bulles.
En variante, le dispositif peut comporter un générateur de bulles pour générer des bulles additionnelles au sein du fluide.
Le générateur de bulles peut être agencé dans le dispositif de manière à générer des bulles préalablement, simultanément ou de manière cyclique par rapport à l’émission des ondes acoustiques.
Le générateur de bulles peut mettre en œuvre toute technique adaptée pour la génération de bulles, par exemple utilisant les moyens mécaniques, physiques, chimiques ou électrochimiques précités.
Le générateur de bulles peut ainsi mettre en œuvre les techniques de décompression de liquides, de création d’un flux turbulent ou d’apport d’énergie, comme décrit ci-dessus.
Procédé de traitement des cheveux
L’invention a encore pour objet un procédé de traitement des cheveux humains, notamment de nettoyage et/ou de décoloration des cheveux, au contact d’un fluide, notamment d’une composition cosmétique, au sein duquel des bulles d’un gaz sont présentes et/ou sont générées, le procédé comportant l’étape consistant à :
soumettre les bulles de gaz à des ondes acoustiques émises par un transducteur dans le voisinage de cheveux à traiter, afin de provoquer l’effondrement desdites bulles et générer un choc mécanique sur la surface des cheveux à traiter, notamment pour y retirer les impuretés et/ou colorants.
Le transducteur peut notamment appartenir à un dispositif de traitement selon l’invention, tel que défini plus haut, comportant un organe de guidage et/ou de peignage des cheveux.
Le procédé peut ainsi comporter un guidage et/ou peignage des cheveux en amont et/ou en aval de leur passage dans un espace de traitement, et/ou dans l’espace de traitement lui-même.
Le procédé peut comporter un guidage des cheveux visant à les amener ou les maintenir dans l’espace de traitement, et/ou à les maintenir lors de leur passage dans l’espace de traitement à une distance prédéfinie de la surface d’émission des ondes acoustiques, notamment les empêcher de s’éloigner de plus d’une distance donnée de la surface d’émission des ondes acoustiques.
Le procédé peut comporter une vibration et/ ou une rotation et/ou un déplacement longitudinal et/ou transversal de l’organe de guidage et/ou de peignage et/ou du transducteur.
Le procédé selon l’invention peut comporter l’étape de réglage par l’utilisateur de la distance entre une surface de guidage de l’organe de guidage et/ou de peignage et la surface d’émission du transducteur, afin d’adapter le procédé au traitement souhaité et/ou aux cheveux traités.
Le procédé peut comporter l’étape de réglage par l’utilisateur de la section intérieure, notamment du diamètre, d’une cavité définie par l’organe de guidage et/ou de peignage, afin d’adapter le procédé aux cheveux traités et au traitement souhaité.
Le procédé peut comporter l’étape de réglage par l’utilisateur de la distance entre une partie proximale, la plus proche du transducteur, de l’organe de guidage et/ou de peignage et une partie distale, la plus éloignée, de celui-ci. Ce réglage peut permettre d’adapter le procédé aux cheveux et/ou au traitement souhaité.
Le procédé selon l’invention peut comporter un chauffage par le dispositif et/ou une diffusion de lumière par celui-ci, afin par exemple d’activer certains composés présents dans le fluide, notamment dans la composition cosmétique.
Le procédé de traitement des cheveux peut comporter une étape d’application du fluide, notamment de la composition cosmétique, sur la mèche de cheveux.
Le fluide, notamment la composition cosmétique, peut être amené dans l’espace de traitement par l’organe de guidage et/ou de peignage, notamment lorsque celui-ci est creux ou lorsque celui-ci est parcouru par un conduit. Cette application peut se faire de façon continue ou non. Le fluide, notamment la composition cosmétique, peut être délivré sur les cheveux par un ou plusieurs orifices de l’organe de guidage et/ou de peignage. En variante, le fluide, notamment la composition cosmétique, est délivré autrement, par exemple par un élément d’application autre du dispositif, ou appliqué sur les cheveux autrement qu’avec le dispositif.
D‘une façon générale, le fluide, notamment la composition cosmétique, peut en lui-même, de par sa formulation, déjà contribuer à la décoloration et/ou au retrait des impuretés ou des colorants que l’on souhaite retirer par l’action des bulles soumises aux ondes acoustiques. L’action des bulles soumises aux ondes acoustiques peut accélérer ce processus ou l’améliorer. Ainsi, l’association de l’onde générée par l’effondrement des bulles en combinaison avec l’action du fluide, notamment de la composition cosmétique, peut avoir par synergie un effet supérieur à celui des ondes seules ou à celui du fluide, notamment de la composition cosmétique, seul.
De préférence, les bulles sont générées au sein du fluide, notamment de la composition cosmétique, par les ondes acoustiques, lesquelles peuvent ensuite provoquer leur effondrement. Le procédé peut ainsi comporter l’application d’un fluide sans bulles, les bulles se formant sous l’action des ondes acoustiques. Cela permet d’éviter l’emploi d’un générateur de bulles, et simplifie la réalisation du dispositif.
En variante, ou additionnellement, le fluide, notamment la composition cosmétique, est appliqué, dans un premier temps, avec des bulles déjà présentes en son sein ou non, puis exposé dans un deuxième temps, après son application sur la mèche de cheveux, aux ondes acoustiques pour provoquer des ondes de choc suite à l’effondrement des bulles. Les bulles peuvent être formées à l’aide d’un générateur de bulles du dispositif, fonctionnant par exemple par électrolyse.
Par exemple, l’utilisateur applique d’abord une composition cosmétique sous forme de mousse sur la zone à traiter, par exemple en la pulvérisant sur ladite zone, notamment le long de la mèche, et amène ensuite un dispositif de traitement au contact de la composition, pour soumettre celle-ci aux ondes acoustiques.
Le fluide, notamment la composition cosmétique, peut être appliqué en continu, c’est-à-dire qu’une circulation du fluide, notamment de la composition cosmétique, est établie au contact des cheveux à traiter, cette circulation étant par exemple en circuit fermé ou ouvert.
Lorsque la circulation s’effectue en circuit fermé, le fluide, notamment la composition cosmétique, peut être recyclé au moins partiellement. Une quantité supplémentaire de fluide, notamment de composition cosmétique, peut être introduite en permanence ou par intermittence dans le circuit pour pallier les pertes.
En circuit ouvert, le fluide, notamment la composition cosmétique, n’est pas recyclé pour la mise en œuvre du procédé, et par exemple éliminé vers un bac de collecte ou directement avec les eaux usées.
La circulation du fluide, notamment de la composition cosmétique, s’effectue par exemple avec un débit compris entre 0.01 mL par seconde à 50 mL par seconde.
Le procédé peut comporter la dissolution d’un manchon en tissu ou non tissé, notamment en polymère, recouvrant une partie de l’organe de guidage et/ou de peignage. Cette dissolution peut se faire au fur et à mesure de la sortie du fluide, par exemple par un ou plusieurs orifices se trouvant sur l’organe de guidage et/ou de peignage.
Le procédé selon l’invention peut s’appliquer à des cheveux ayant subi un traitement de coloration, par exemple une coloration dite permanente, une coloration dite semi-permanente, une coloration dite ton sur ton, une coloration de mèches, une coloration dite de balayage, une coloration au henné, ou encore par l’utilisation d’un shampoing teinté.
Le procédé selon l’invention peut être mis en œuvre pour décolorer des cheveux, sans être suivi par une nouvelle coloration dans les 24h. Le procédé peut également être mis en œuvre, puis suivi dans les 24h par un nouveau traitement de coloration des cheveux décolorés par le traitement aux ultrasons selon l’invention.
Le procédé selon l’invention peut encore être mis en œuvre pour créer un dégradé de décoloration et/ou au moins un motif le long de la mèche en faisant varier par exemple l’intensité du traitement et/ou la durée en fonction de la position le long de la mèche.
Le procédé peut être mis en œuvre pour décolorer les cheveux uniquement sur l’extérieur de la chevelure (c’est-à-dire du côté opposé au scalp), de manière à donner un effet de balayage à la chevelure.
Le procédé selon l’invention, lorsqu’utilisé sur des cheveux pour les décolorer conjointement à un moyen chimique de décoloration, peut permettre de réduire la teneur en actifs de décoloration et/ou le temps d’exposition à ces actifs.
Ainsi, le procédé peut comporter l’exposition des cheveux à la fois aux ondes acoustiques conformément à l’invention et à au moins un actif de décoloration, par exemple un persulfate, un alcalin ou un agent oxydant, tel que le peroxyde d’hydrogène, les sels de potassium, de sodium ou d’ammonium de perborate ou de percarbonate.
Les risques d’irritation liés à l’utilisation d’actifs de décoloration peuvent être réduits, voire éliminés.
Le procédé peut comporter le traitement sélectif d’une partie de la chevelure, en générant l’émission des ondes acoustiques seulement dans certaines zones de la chevelure, par exemple en faisant fonctionner par intermittence le dispositif.
L’invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé de traitement d’au moins une mèche de cheveux ayant subi un traitement de coloration permanente ou semi-permanente, dans lequel on expose ladite mèche, au contact d’un fluide, tel qu’une composition cosmétique contenant au moins un tensioactif, à des ondes acoustiques générées par un transducteur, de fréquence et d’intensité choisies pour générer dans la composition des bulles par cavitation, et provoquer leur effondrement, les bulles présentes dans la zone de traitement étant ou ayant été majoritairement générées par le transducteur.
Par « coloration permanente », ou coloration d’oxydation, on désigne une teinture qui couvre la totalité de la chevelure tout en pénétrant au cœur du cheveu et qui, comme son nom l'indique, est faite pour durer.
Par « coloration semi-permanente » on désigne un type de coloration, notamment sans ammoniaque, qui colore de façon superficielle sans atteindre le cœur du cheveu, et qui s'estompe progressivement au fil des shampoings.
Le procédé de décoloration selon l’invention peut comporter après l’exposition aux ondes acoustiques un séchage des cheveux à l’aide d’un sèche-cheveux.
Le procédé de décoloration peut être suivi d’une coloration, par exemple une coloration permanente ou semi-permanente, avec la même couleur que celle ayant servi à colorer les cheveux qui ont été traités pour les décolorer, ou avec une couleur différente.
Dans toute la description qui suit, l’invention est mise en œuvre avec un fluide qui est un milieu aqueux. Toutefois, elle peut être mise en œuvre plus généralement avec tout fluide compatible avec un usage à domicile par un consommateur ou dans un salon de coiffure.
L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :
[Fig 1] illustre de manière schématique l’utilisation d’un exemple de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue schématique, en coupe longitudinale, d’un autre exemple de dispositif de traitement pour la mise en œuvre de l’invention,
est une vue analogue à la d’une variante de mise en œuvre de l’invention,
représente de manière schématique et partielle une variante de réalisation du dispositif selon l’invention,
est une vue en perspective de la variante de la ,
et représentent des détails de l’exemple de la ,
représente de manière schématique et partielle une variante de circuit fluidique selon l’invention,
est une schéma en blocs illustrant un exemple de fonctionnement du dispositif de l’invention,
représente de manière schématique et partielle une autre variante de circuit fluidique selon l’invention,
représente de manière schématique et partielle une variante de réalisation,
à illustrent de manière schématique et partielle des variantes de transducteurs selon l’invention,
et représentent de manière schématique et partielle des exemples de transducteurs présentant des reliefs,
à représentent de manière schématique et partielle des exemples de tels reliefs,
représente de manière schématique et partielle un exemple de vibreur selon l’invention,
illustre de manière partielle et schématique un autre exemple dispositif de traitement selon l’invention,
représente de manière partielle et schématique la possibilité d’ajuster la distance au repos entre le transducteur et la grille du dispositif de la [Fig 1],
, , [Fib 17c], , et représentent de manière partielle et schématique des variantes de réalisation de la grille dans des exemples de dispositifs selon l’invention.
à représentent de manière schématique et partielle des variantes de réalisation d’espaceur,
et représentent de manière schématique et partielle d’autres variantes de réalisation du dispositif selon l’invention,
représente de manière schématique et partielle une autre variante de réalisation du dispositif selon l’invention,
représente de manière partielle et schématique un exemple de signal électrique modulé excitant le ou les transducteurs ultrasonores,
est une représentation partielle et schématique d’un exemple de circuit électrique comportant le transducteur,
représente de manière partielle et schématique un exemple dispositif de traitement selon l’invention,
une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
est une vue analogue à la [Fig 1] d’une variante de dispositif de traitement selon l’invention,
représente l’intensité de coloration à l’intérieur des fibres capillaires pour trois échantillons de cheveux,
représente le taux de coloration en fluorescéine des cheveux pour les trois mêmes échantillons de cheveux qu’à la ,
représente des mèches de cheveux colorés et non traités, A et B, et des mèches de cheveux colorés et traités, C et D,
représente l’intensité de coloration dans les cheveux pour cinq échantillons de cheveux,
représente les résultats d’une analyse statistique de l’intensité de coloration pour les cinq mêmes échantillons de cheveux qu’à la .
Les , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , et représentent des surfaces de réponse calculées illustrant des exemples de paramètres pour lesquels on obtient une efficacité de nettoyage satisfaisante selon le procédé de l’invention, et
représente une surface de réponse vide illustrant un exemple d’une combinaison de paramètres pour laquelle on n’obtient pas l’efficacité de nettoyage souhaitée.
Description détaillée
Le procédé selon l’invention comporte la génération de bulles au sein d’une composition cosmétique, et leur effondrement, grâce à l’exposition à des ondes acoustiques.
On a illustré à la [Fig 1] un premier exemple de mise en œuvre de l’invention, dans lequel une composition cosmétique C est présente à la surface des matières kératiniques K à traiter, et un dispositif de traitement 1 est amené au contact de la composition C pour émettre au sein de celle-ci des ondes acoustiques.
La composition C peut ne pas comporter de bulles avant l’émission des ondes acoustiques. En variante, la composition C comporte déjà des bulles, par exemple sous forme de mousse, et des bulles sont aussi formées par les ondes acoustiques.
Les matières kératiniques K sont par exemple constituées par la peau du visage ou les cheveux.
Il s’agit par exemple de nettoyer la peau pour enlever plus rapidement et efficacement des traces de maquillage.
Le dispositif de traitement 1 comporte une pièce à main qui porte une sonotrode 4, en contact avec la composition, et à partir de laquelle les ondes acoustiques sont émises.
La pièce à main peut être manipulée de manière à ménager un léger espace avec les matières kératiniques K et éviter un contact de la sonotrode 4 avec celles-ci.
En variante, la pièce à main est agencée pour maintenir un tel écart, grâce à un ou plusieurs éléments 49 destinés à contacter les matières kératiniques et en retrait desquels se situe la sonotrode 4.
Sous l’effet des ondes acoustiques, des bulles sont générées dans la composition C puis subissent un effondrement sur elles-mêmes qui génère une onde de choc, laquelle s’avère efficace pour nettoyer la peau.
Dans l’exemple de la [Fig 1], la composition C est par exemple appliquée à partir d’un récipient pressurisé, qui génère une mousse, puis la pièce à main portant la sonotrode 4 est amenée à son contact.
La composition peut encore être appliquée, comme illustré sur la , par le dispositif 1 qui génère les ondes acoustiques.
Sur cette figure, le dispositif 1 comporte une tête de traitement 10 agencée pour distribuer la composition C sur la zone à traiter, par exemple par au moins une ouverture 31.
Le dispositif 1 peut comporter, comme illustré, une chambre 32 dans laquelle circule la composition C et au moins un transducteur ultrasonore 4 pour émettre dans la chambre 32 des ondes acoustiques. Le transducteur 4 est alimenté par un générateur 15, qui peut faire partie de la pièce à main ou non, étant par exemple présent au sein d’un poste de base auquel la pièce à main est reliée par un câble.
La composition C peut être amenée dans la chambre 32 par un conduit 16, et provenir par exemple d’un réservoir 22 de composition.
Dans l’exemple de la , la pièce à main est déplacée le long de la zone à traiter et la composition qui est délivrée par l’ouverture 31 n’est pas recyclée.
Dans la variante de la , un recyclage de la composition est effectué.
Dans cet exemple de la , le dispositif 1 utilisé pour mettre en œuvre le procédé selon l’invention comporte au moins un transducteur 4 émettant dans une chambre 32 des ondes acoustiques, comme dans l’exemple de la .
Toutefois, la composition C qui est distribuée par l’ouverture 31 sur la zone à traiter K est récupérée par au moins un conduit 27 en vue d’être recyclée.
Dans l’exemple considéré, ce conduit 27 débouche autour de l’ouverture 31 de manière à récupérer la composition qui a été au contact de la zone à traiter.
Le dispositif 1 peut comporter, le cas échéant, autour du conduit 27 un élément d’étanchéité 19 tel qu’une lèvre souple pour contenir la composition et faciliter son retour par le conduit 27. La lèvre peut être constituée de sous lèvres entre lesquelles le liquide peut être récupéré.
Le conduit 27 communique avec une pompe aspirante 20, par exemple une pompe électrique, qui peut, comme illustré, envoyer la composition refoulée dans un filtre 21. Ce dernier peut être agencé pour arrêter par exemple les particules en suspension dans la composition, tels que des débris de peau éliminés lors du nettoyage par exemple.
La composition est renvoyée en sortie du filtre 21 dans la chambre.
La composition peut provenir d’un réservoir 22 représenté schématiquement, par exemple porté par la pièce à main.
Ce réservoir 22 permet de remplir le circuit dans le lequel la composition circule lors du fonctionnement du dispositif, et de compenser les pertes éventuelles en composition, en cas de non-recyclage d’une partie de celle-ci.
On a représenté aux figures 4 et 5, et sur les vues de détail correspondantes des figures 6a et 6b, un autre exemple de dispositif selon l’invention, comportant un transducteur ultrasonore 4, deux réservoirs 22a et 22b, une pompe 20 et un circuit fluidique comportant des conduits 23, 25 et 27 permettant la circulation de la composition C entre les réservoirs 22a et 22b et les matières kératiniques K à traiter.
Dans l’exemple considéré, le dispositif 1 se présente sous la forme d’une pièce à main comportant un manche 9 et une tête de traitement 10 comportant un espaceur 7 en contact avec les matières kératiniques K.
Le dispositif ne comporte pas de générateur de bulles autre que le transducteur 4, les bulles étant générées lors du phénomène de cavitation grâce aux ondes acoustiques.
Le transducteur 4 est disposé relativement à l’espaceur 7 de manière à ménager un espace E entre la surface d’émission des ondes acoustiques et la surface des matières kératiniques K à traiter.
La cavitation des bulles se produit dans cet espace E, comme illustré à la .
Le dispositif 1 peut comporter une grille 6 en contact avec les matières kératiniques à traiter, par exemple fixée sur l’espaceur 7, comportant par exemple des ouvertures régulières agencées en lignes et en colonnes, tel que représenté sur la .
Le dispositif 1 comporte en outre un circuit électronique 12 relié par une connectique 120 à un générateur électronique 40 alimentant le transducteur, comme illustré à la . Ce générateur comporte par exemple un oscillateur et un étage de puissance.
Le circuit électronique 12 peut comporter une unité de contrôle pouvant communiquer avec une interface homme machine 41, laquelle peut comporter un écran, notamment un écran LED et/ou des boutons de commande, voire communiquer par une liaison sans fil avec un terminal tel qu’un téléphone portable.
L’interface homme-machine 41 peut permettre de régler certains paramètres de fonctionnement du dispositif, par exemple l’intensité avec laquelle les ondes acoustiques sont émises.
Le circuit électronique 12 peut piloter le fonctionnement de la pompe 20, d’une batterie 15 alimentant le dispositif (notamment sa charge) et recevoir des données d’un ou plusieurs capteurs (non représentés) tels qu’un capteur de contact du dispositif sur la peau.
Dans ce dernier cas, le circuit électronique 12 peut ne démarrer la pompe 20 et l’émission des ondes acoustiques que lorsque la zone à traiter est en contact avec la grille 6, notamment d’une manière qui permet le recyclage de la composition.
Le circuit électronique peut encore communiquer avec un détecteur optique 650, comme représenté très schématiquement sur la , permettant de détecter la présence d’un composé à enlever de la surface de la peau, et éventuellement déterminer la quantité présente.
Comme mentionné plus haut, le système de circulation de la composition, comportant le circuit fluidique, le ou les réservoirs et la pompe, peut être agencé de différentes manières.
Dans l’exemple représenté aux figures 4 et 5, le dispositif 1 comporte deux réservoirs séparés 22a et 22b. Le réservoir 22a est par exemple un réservoir de composition à distribuer ; il est relié à la pompe 20 qui peut, comme illustré, envoyer la composition C sur la zone de traitement par un conduit 25 débouchant par une sortie 250.
Le réservoir 22b récupère la composition qui a été au contact de la zone à traiter au moyen d’un conduit 27 qui débouche sur une sortie 270, tel qu’illustré à la .
Le dispositif 1 peut comporter, le cas échéant, sur le pourtour de l’extremité de la tête de traitement, un élément d’étanchéité 19 tel qu’une lèvre souple pour contenir la composition et faciliter son retour par le conduit 27.
Les réservoirs 22a et 22b peuvent être au moins partiellement transparents, ce qui peut permettre à l’utilisateur d’en contrôler visuellement le niveau de remplissage et/ou d’encrassage, à travers le cas échéant une fenêtre transparente prévue dans la poignée. Chacun des réservoirs et/ou l’ensemble formé par le ou les réservoirs et le circuit fluidique est de préférence amovible, afin de pouvoir être nettoyé ou remplacé facilement par l’utilisateur.
Un filtre peut encore être disposé dans un conduit reliant les réservoirs 22a et 22b.
Le filtre peut encore être porté par le réservoir 22b, par exemple de manière à permettre son remplacement automatique lorsque la composition est épuisée et que le réservoir est remplacé.
Dans la variante illustrée à la , les réservoirs 22a et 22b sont directement connectés à la zone de traitement par des conduits 25 et 27, respectivement.
Dans cet exemple, la pompe 20 est reliée aux réservoirs 22a et 22b sans pour autant avoir de composition circulant en son sein ; la pompe permet de générer une pression positive d’air dans le réservoir 22a de composition à distribuer, et une pression négative dans le réservoir 22b de composition récupérée, afin de maintenant la circulation dans les conduits 25 et 27 entre la zone de traitement et les réservoirs.
La pompe 20 peut également contribuer à la génération de bulles dans le réservoir 22a, en amont de la distribution de composition sur la zone de traitement.
Le dispositif peut encore dans une variante comporter un réservoir unique 22, qui peut ou non comporter un filtre interne, celui-ci pouvant être amovible.
Par exemple, la composition est récupérée grâce à un système de succion 28 telle qu’une pompe aspirante, qui peut être disposée à divers endroits du circuit fluidique, par exemple directement dans la tête de traitement 7 où la composition est collectée et maintenue grâce à la lèvre souple 19, comme illustré schématiquement à la .
Le dispositif 1 peut comporter, comme illustré sur la , une unité de traitement et de purification 29 de la composition, qui permet à la composition d’être recyclée en vue d’être renvoyée sur les matières kératiniques à traiter, la composition circulant alors au moins en partie en circuit fermé.
L’unité de traitement et de purification 29 est par exemple un système de filtration, représenté schématiquement sur la , comportant un ou plusieurs filtres agencés pour arrêter les particules en suspension dans la composition, tels que des débris de peau éliminés lors du nettoyage.
Le système de filtration peut être agencé entre le système de succion 28 et le réservoir 22, tel qu’illustré à la .
Dans la variante illustrée à la , le réservoir 22 comporte deux compartiments 220 et 225 séparés par un piston 230. Le compartiment 220 comporte par exemple la composition C à distribuer et est directement relié à la tête de traitement par un conduit 25 qui débouche sur la zone de traitement.
La composition est récupérée par un conduit 27 qui relie la zone de traitement à une pompe 20, celle-ci renvoyant la composition usagée dans le deuxième compartiment 225 du réservoir 22.
Un filtre 21 peut être disposé dans le conduit 27 entre la zone de traitement et la pompe 20, tel qu’illustré.
La circulation est établie grâce à la pompe 20 et au mouvement du piston 230 au sein du réservoir 22. Dans cet exemple, les compartiments 220 et 225 du réservoir 22 ne communiquent pas.
Le réservoir 22 est de préférence en partie ou en totalité transparent afin que l’utilisateur puisse estimer la position du piston et les niveaux respectifs restants de composition à distribuer et de liquide usagé.
Le dispositif peut en outre comporter un ou plusieurs boutons de commande 39, par exemple un bouton de mise en marche ou de mise en veille, tel qu’illustré aux figures 4 et 5.
Le dispositif est par exemple chargé à l’aide d’un port USB (non représenté) directement disposé sur le corps de l’appareil, ou encore en étant placé sur une station de base prévue à cet escient, et être chargé par induction, ou à l’aide de toute connectique adaptée.
La batterie 15 peut aussi être retirée et chargée séparément. Le dispositif peut encore comporter, comme illustré à la , une sortie 31 pour délivrer la composition C et un transducteur 4 disposé de manière décalée par rapport à la sortie 31. Dans ce cas, la composition déposée sur la zone à traiter K passe après déplacement du dispositif relativement à la zone à traiter, sous le transducteur 4 où elle est exposée aux ondes acoustiques.
Le dispositif peut comporter un éventuel générateur additionnel 17 de bulles.
Un élément d’espacement 49, qui peut être une lèvre souple, peut servir à écarter le transducteur 4 de la zone à traiter pour éviter un contact direct avec la peau par exemple.
Le transducteur 4 ou sa sonotrode sont de préférence amovibles. Ainsi, on peut facilement les retirer du dispositif afin de les nettoyer.
On peut encore interchanger différents transducteurs et sonotrodes, notamment prévoir des sonotrodes de tailles différentes et/ou des transducteurs générant des ondes de fréquence et intensité acoustique variées, selon l’utilisation souhaitée du dispositif.
A cette fin, le transducteur ou la sonotrode peut comporter différents moyens de fixation à la pièce à main.
Les moyens de fixation sont par exemple des moyens de fixation par vissage, comme illustré aux figures 11a et 11b.
Le transducteur 4 peut présenter une tige filetée 102 à l’une de ses extrémités, tel qu’illustré à la , qu’on peut venir visser dans un écrou 103 fixé au dispositif, notamment dans la tête de traitement.
A l’inverse, le transducteur 4 peut comporter un écrou 103 sur sa face supérieure et la tige filetée 102 peut être fixée sur la tête de traitement 7, comme représenté à la .
La fixation du transducteur amovible peut encore s’effectuer par encliquetage, tel qu’illustré à la , ou par serrage, en particulier au moyen de colliers de serrage 106, tel qu’illustré à la , ou d’un joint 107, par exemple en polymère ou caoutchouc, tel qu’illustré à la .
La surface d’émission des ondes acoustiques peut présenter des reliefs 420 où les bulles peuvent prendre naissance lors de la cavitation, à différents niveaux selon l’axe longitudinal X du transducteur.
Ces reliefs 420 peuvent être monolithiques avec la sonotrode, comme illustré sur la , ou peuvent être formés sur une pièce rapportée 95 sur la sonotrode, comme illustré à la , qui est par exemple fixée par vissage sur la sonotrode.
Tout ou partie des reliefs 420 peut présenter une répartition sur la surface d’émission et/ou une taille aléatoire, comme illustré sur la .
En variante, les reliefs peuvent avoir une forme prédéfinie, par exemple pyramidale, tel qu’illustré à la , et être disposés selon un agencement régulier, par exemple selon un réseau régulier, comme illustré sur la .
De préférence, les reliefs 420 ont une hauteur h, mesurée parallèlement à l’axe longitudinal X de la sonotrode, comprise entre 0,001 mm et 50mm, mieux 0,01 mm et 30mm, encore mieux entre 0,1 et 1mm.
Le dispositif peut encore comporter un vibreur 750, permettant de soumettre au moins une partie de la surface d’émission à des vibrations additionnelles de fréquence inférieure à celle des ondes acoustiques.
Le vibreur 750 comporte par exemple un moteur 751 entrainant un balourd 752 en rotation, comme illustré à la .
On a représenté à la un autre exemple de dispositif 1 selon l’invention. Le dispositif 1 comporte un corps 2 accueillant un transducteur 4, un espaceur 7 sous forme d’embout rapporté sur la tête de traitement, et une grille 6 disposée devant le transducteur 4.
Le transducteur 4 comporte des éléments électro actifs couplés à une sonotrode, typiquement en métal, qui définit une surface d’émission S par laquelle les ondes acoustiques sont émises vers les matières kératiniques à traiter.
Le corps 2 du dispositif de traitement 1 peut se présenter comme une pièce à main qui est manipulée par l’utilisateur de manière à amener la grille 6 au contact de la zone à traiter.
Comme illustré à la , une composition C contenant des bulles B est présente lors de l’utilisation du dispositif 1 à la surface de matières kératiniques K à nettoyer.
La composition C est par exemple sous forme de mousse ou d’une composition autre, appliquée sur les matières kératiniques avant d’amener le dispositif à leur contact. La composition C peut encore être délivrée par le dispositif 1, ou être pour partie présente avant d’amener le dispositif 1 au contact des matières kératiniques et pour partie apportée par le dispositif.
Les matières kératiniques K sont par exemple constituées par la peau du visage ou par les cheveux.
Le transducteur 4 est en contact avec la composition C.
Sous l’effet des ondes acoustiques, les bulles subissent un effondrement sur elles-mêmes qui génère une onde de choc, laquelle s’évère efficace pour nettoyer les matières kératiniques K. Les ondes acoustiques peuvent également contribuer à la formation des bulles, le cas échéant.
La grille 6 peut être réalisée de différentes manières.
La grille 6 comporte au moins une ouverture 300; elle peut comporter exactement une ouverture, comme illustré à la , ou exactement deux ouvertures, comme illustré à la , ou plus.
Les ouvertures peuvent être en majorité, ou toutes, de taille similaire, comme illustré à la , ou . Elles peuvent être de forme variée, par exemple carrée, ronde, ou encore une portion de disque ou d’anneau, comme illustré à la .
La grille 6 présente de préférence un ratio de la surface totale des ouvertures par rapport à la surface de contact avec les matières kératiniques supérieur ou égal à 0,5, ce qui permet de bénéficier d’ouvertures assez larges pour permettre à l’onde de choc générée par l’effondrement des bulles d’atteindre les matières kératiniques K sur une surface convenable.
La grille 6 peut être de contour circulaire, comme illustré sur les figures 16a à 17f ou de forme autre, par exemple polygonale.
La face externe de la grille 6 peut être plane, et orientée par exemple perpendiculairement à l’axe longitudinal X.
La grille 6 peut être monobloc, formée par usinage ou moulage par injection par exemple.
Son épaisseur peut être choisie de manière à lui conférer la rigidité recherchée.
La grille peut être réalisée en métal, avec un état de surface, sur sa face venant au contact des matières kératiniques, lisse ou rugueux. La grille est par exemple réalisée en aluminium ou alliage d’aluminium, ou en acier inoxydable. La grille peut aussi être réalisée par une matière plastique rigide, ou en céramique. La grille peut encore être composite, et comporter par exemple une armature noyée dans une matrice en matière plastique.
La grille peut être réalisée en un matériau déformable et/ou compressible. Le grille peut ainsi être compressée durant son utilisation jusqu’à une épaisseur assurant une distance minimale entre la surface d’émission et la surface des matières à trairer.
Un état de surface lisse peut faciliter le déplacement sur la peau notamment, tandis qu’une état de surface rugueux peut exercer une action mécanique contribuant au nettoyage de la peau.
Chaque ouverture de la grille peut être délimitée par une arête vive, sur la face d’application sur les matières kératiniques. Une telle arête vive peut favoriser le nettoyage, en raclant la matières kératiniques durant le déplacement de la grille à leur contact.
Le dispositif selon l’invention peut comporter, comme illustré sur la , un espaceur 7 comportant plusieurs jambes de support 115 s’étendant axialement chacune sur moins de 360° autour de l’axe X du transducteur, en avant de la surface d’émission S.
La grille 6 peut être portée, comme dans l’exemple considéré, par l’espaceur 7 ; dans ce cas, l’espaceur peut comporter une partie de maintien 110 de la grille 6, la ou les jambes de support 115 agissant comme liaison rigide entre une partie de fixation 100 de l’espaceur au dispositif et la partie de maintien 110.
Le dispositif peut ne pas comporter de grille, mais uniquement un espaceur 7 définissant une surface de contact avec les matières kératiniques à traiter.
L’espaceur 7 peut être en variante être porté par le transducteur 4 directement, avec le cas échéant un amortisseur entre les deux permettant de limiter la transmission des vibrations du transducteur à l’espaceur.
L’espaceur 7 permet de maintenir le transducteur 4 à une distance d des matières kératiniques, afin d’éviter un contact direct entre la surface d’émission S et celles-ci. Lorsque le dispositif comporte une grille 6 portée par l’espaceur 7, la distance d est au minimum égale à l’épaisseur de la grille 6.
L’espaceur 7 est de préférence ajouré latéralement, ces ajours étant par exemple définis par les espaces entre les jambes de support 115, comme illustré à la , ce qui permet de pouvoir observer la position du transducteur 4 et de faciliter la circulation de la composition entre le transducteur 4 et les matières kératiniques.
Dans l’exemple de la , l’espaceur 7 comporte trois jambes de support 115 disposées à 120° les unes des autres, autour de l’axe longitudinal X du dispositif.Ces jambes de support 115 font la liaison entre la partie de fixation 100 et la partie de maintien de la grille 110, toutes deux de forme annulaire.
D’autres formes d’espaceurs sont possibles.
Par exemple, l’espaceur 7 peut comporter une unique jambe de support 115, s’étendant sensiblement perpendiculairement à la surface d’émission S du transducteur 4, comme illustré sur la , et venant en appui par son extrémité libre directement contre les matières kératiniques
L’espaceur 7 peut comporter, similairement, trois ou quatre jambes de support 115 rectilignes disposées à 120° ou 90° les unes des autres autour de l’axe longitudinal X du dispositif. Ces jambes peuvent être parallèles à l’axe longitudinal X, comme illustré à la , ou inclinées obliquement vers l’extérieur de manière à améliorer la stabilité de l’appui du dispositif sur les matières kératiniques, comme illustré sur la .
La ou les jambes de support 115 peuvent encore se raccorder à une partie distale 116 s’étendant transversalement aux jambes, et en regard ou autour (en vue de face) de la surface d’émission S des ondes ultrasonores.
Cette partie distale 116 est par exemple de forme annulaire, tel qu’illustré à la , ou encore en forme de barrette, comme illustré à la .
La ou les jambes et/ou la partie distale peuvent être réalisées en un matériau rigide, par exemple du métal ou une matière plastique rigide, ou en un matériau semi-rigide ou souple.
L’espaceur peut être monolithique avec le corps du dispositif, ou sous la forme d’embout amovible.
L’espaceur 7, lorsqu’il est sous forme d’embout, peut être fixé au corps 2 du dispositif par différents moyens, par exemple par serrage à l’aide d’une vis 15, comme illustré à la .
La position axiale de l’espaceur peut être ajustable selon l’axe longitudinal X du dispositif par rapport à celle du transducteur; par exemple, on peut engager plus ou moins l’espaceur sur le corps du dispositif 2 puis fixer l’espaceur dans la position choisie grâce à la vis 15, comme illustré sur la [Fig 1].
Cette position ajustable permet de régler précisément la distancedau repos entre le transducteur 4 et les matières kératiniques, selon ce qui est recherché.
L’embout 7 peut encore être extensible au niveau des jambes de support 115. Les jambes 115 sont par exemple chacune réglable en hauteur, le réglage s’effectuant par exemple pour adapter la position de grille à la morphologie des matières kératiniques à nettoyer. Cela peut permettre d’incliner obliquement le plan de la grille par rapport à l’axe X, par exemple.
La ou les jambes de support 115 de l’espaceur 7 peuvent encore comporter un moyen de rappel élastique 8, par exemple un ou plusieurs ressorts, tel qu’illustré très schématiquement à la , ou une liaison télescopique, tel qu’illustré à la .
Un tel moyen élastique 8 permet de faire varier l’espacement d entre le transducteur 4 et les matières kératiniques K en fonction de la pression avec laquelle l’espaceur est pressé contre les matières kératiniques K à nettoyer, et/ou de maintenir une certaine pression d’application lors du déplacement du dispositif, et par exemple de s’adapter aux reliefs éventuels desdites matières.
Comme illustré à la , le dispositif 1 peut comporter un ou plusieurs conduits d’amenée 25 parcourant l’espaceur 7 depuis un réservoir de composition 22, notamment en s’étendant le long de la ou des jambes de support 115, et débouchant par au moins une sortie 250, située à proximité de la zone à traiter lors de l’utilisation.
Le ou les conduits d’amenée 25 peuvent s’étendre dans la grille et/ou la partie de support 110 de la grille 6, lorsque celle-ci est portée par un espaceur 7. Le dispositif 1 comporte par exemple plusieurs sorties 250 situées sur la grille 6 ou sur la partie de support 110 de la grille 6 (non représenté).
On a illustré à la , un dispositif de traitement 1 selon l’invention comportant un transducteur 4, présentant une surface d’émission S des ondes acoustiques dans une composition cosmétique C, et un organe de guidage 70 d’une mèche de cheveux K, permettant de guider les cheveux K dans leur passage dans la zone de traitement.
Le dispositif de traitement 1 peut se présenter sous la forme d’une pièce à main, non représentée, de fonctionnement autonome ou raccordée à une station de base.
Le transducteur 4 peut être fixé de manière amovible ou non sur le dispositif.
L’organe de guidage 70 peut être réalisé en une ou plusieurs parties, ces parties pouvant être démontables et/ou assemblables et/ou remplaçables et/ou modifiables par l’utilisateur.
Le transducteur 4 est alimenté par un générateur électrique, non illustré sur cette figure, qui peut faire partie du dispositif 1, étant par exemple intégré à la pièce à main, ou relié à celle-ci par un câble flexible.
L’organe de guidage 70 peut être monté de manière amovible ou non sur le reste du dispositif 1, et mobile ou non par rapport à celui-ci, par exemple entre une configuration d’utilisation où l’organe 70 guide les cheveux K et une configuration dégagée où il est éloigné du transducteur 4 et permet d’introduire la mèche de cheveux K. Il peut encore être monté fixement sur le dispositif 1, en ménageant un passage permettant d’introduire la mèche de cheveux K à traiter.
L’organe de guidage 70 peut être agencé pour définir un espace avec la surface d’émission S dans lequel les cheveux K passent lors du traitement, et s’étendre au moins partiellement en regard de la surface d’émission S comme illustré, ayant par exemple une portion de guidage 71 définissant une surface de guidage 72 sensiblement parallèle à la surface d’émission S.
La surface de guidage 72 peut être plane ou présenter une forme autre, adaptée au déplacement sur la mèche, par exemple circulaire.
La surface de guidage 72 peut être de largeurLsupérieure ou égale à celle de la surface d’émission, par exemple être de largeurLcomprise entre 1 mm et 180 mm, la surface d’émission étant par exemple de largeur comprise entre 1 et 150mm.
L’organe de guidage 70 peut comporter une portion de support 73 qui s’étend par exemple le long du transducteur 4 et est reliée au corps du dispositif 1 à une extrémité opposée à la portion de guidage 71 par tout moyen adapté.
L’organe de guidage 70 peut avantageusement servir à amener la composition cosmétique C dans la zone de traitement. A cet effet, l’organe de guidage 70 peut être parcouru par au moins un conduit 74 qui débouche par un ou plusieurs orifices 75 dans la portion de guidage 71 en regard de la surface d’émission S.
Le conduit 74 est relié à un circuit fluidique qui assure par exemple la circulation de la composition en la prélevant dans un réservoir.
La distanceDentre la surface d’émission S et la surface de guidage 72 est par exemple comprise entre 0,1 mm et 30 mm.
Cette distanceDpeut être fixe, ou réglable, grâce par exemple à un montage particulier de l’organe de guidage 70 sur le dispositif 1, permettant à l’utilisateur de déplacer l’organe de guidage 70 relativement au transducteur 4 selon les besoins.
Les orifices 75 sont par exemple régulièrement espacés le long de la portion de guidage 71, comme illustré, mais en variante peuvent être espacés différemment.
Les orifices 75 sont par exemple circulaires, mais peuvent encore être réalisés sous une forme autre, par exemple sous la forme d’une ou plusieurs fentes.
Pour utiliser le dispositif 1 de la , l’utilisateur peut engager une mèche de cheveux K entre la portion de guidage 71 et le transducteur 4, et déplacer le dispositif 1 le long de la mèche de cheveux K, par exemple en partant de la racine des cheveux vers les pointes.
Au cours de ce déplacement, la composition C est délivrée dans la zone de traitement par le dispositif 1, notamment grâce aux orifices de distribution 75.
La composition C présente dans la zone de traitement, au contact des cheveux K, est soumise à l’action des ondes acoustiques émises par le transducteur 4.
Des bulles sont générées par cavitation dans la zone de traitement, puis s’effondrent en créant des ondes de choc qui participent au nettoyage et/ou à la décoloration des cheveux K.
La composition C délivrée dans la zone de traitement peut être évacuée à l’extérieur du dispositif, ou recyclée.
L’organe de guidage 70 peut encore être réalisé de manière à peigner les cheveux K en amont ou en aval de la zone de traitement, voire au niveau de celle-ci. Cela peut permettre par exemple de présenter une mèche d’épaisseur plus homogène en regard de la surface d’émission S, la mèche engagée dans le dispositif étant divisée par des dents et/ou des poils et/ou des gravures et/ou des micro reliefs, en mèches plus petites plus faciles d’accès.
On a représenté à la une variante d’organe de guidage 70 qui permet de réaliser un tel peignage et qui diffère à cet effet de l’organe de guidage 70 de la par la présence d’au moins une rangée de dents 80, représentée schématiquement.
Ces dents 80 s’étendent par exemple, comme illustré, avec leur axe longitudinal Y parallèle à l’axe longitudinal X du transducteur 4.
Les dents 80 peuvent s’étendre en regard de la surface d’émission S, comme illustré, ou en variante sont décalées relativement à cette surface pour peigner les cheveux K en amont ou en aval de celle-ci.
L’organe de guidage 70 peut comporter à la fois des dents 80 et des orifices 75 de distribution de la composition C, comme illustré.
Ces orifices 75 débouchent par exemple entre les dents 80.
L’organe de guidage 70 peut comporter des reliefs de peignage et/ou de guidage ailleurs qu’en regard de la surface d’émission S, par exemple du côté opposé comme illustré. Sur la , on a ainsi représenté une rangée de dents additionnelles 81 à l’opposé des dents 80.
La hauteur des dents 80 et 81 de l’organe de peignage 70 de la est par exemple de l’ordre de 0.5 mm à 20 mm.
Bien entendu, l’invention n’est pas limitée à une forme de dent particulière.
Dans l’exemple de la , les dents 80 sont creuses et en communication avec le conduit 74 de façon à distribuer la composition C par des orifices réalisés dans les dents, non apparents sur cette figure.
L’organe de guidage 70 peut conserver, comme illustré, des orifices de distribution 75 sur la portion de guidage 71 qui porte les dents 80 et 81. En variante, la composition, C n’est distribuée que par les orifices prévus sur les dents 80.
On a également illustré à la la possibilité pour l’organe de guidage 70 de présenter une ou plusieurs surfaces de guidage latérales 76, entre lesquelles la mèche de cheveux est maintenue lors de son passage dans la zone de traitement.
Par exemple, le dispositif comporte une surface de guidage latérale 76 définie par la portion de support 73 et une autre par un retour 77 dirigé vers l’intérieur.
Le cas échéant, comme illustré, le retour 77 est creux et communique avec le conduit 74 de manière à distribuer la composition C par au moins un orifice (non apparent) débouchant en direction de la zone de traitement.
La surface d’émission S du transducteur 4 peut également présenter des dents 46 et/ou des poils 47 et/ou des gravures et/ou des microreliefs et/ou des picots, notamment métalliques, de manière à peigner les cheveux K en amont ou en aval de la zone de traitement, voire au niveau de celle-ci. La surface d’émission S du transducteur 4 peut comporter le même type de reliefs que l’organe de guidage 70, ou en variante des reliefs différents.
On a représenté schématiquement à la une variante de dispositif 1 dans lequel la surface d’émission S comporte des dents 46 ou autres reliefs permettant de contribuer au peignage et au guidage de la mèche de cheveux K.
Ces dents 46 ou autres reliefs s’étendent par exemple, comme illustré, avec leur axe longitudinal Z parallèle à l’axe longitudinal X du transducteur 4.
Les dents 46 ou autres reliefs peuvent être agencés, comme illustré, de manière à s’intercaler entre les dents 80 de l’organe de guidage 70.
On a représenté schématiquement à la une variante de dispositif 1 qui permet également de réaliser un peignage et qui diffère du dispositif 1 représenté à la par la présence de poils 47 sur la surface d’émission S et de poils 82 sur l’organe de guidage 70, les poils 47 et 82 pouvant être naturels et/ou synthétiques.
La surface d’émission S du transducteur peut être définie par une partie amovible et remplaçable, de manière à proposer différentes solutions pour le guidage et/ou peignage des cheveux K en fonction de l’organe de guidage 70 utilisé.
L’organe de guidage 70 et le transducteur 4 peuvent être montés sur le dispositif 1 de manière à être mobiles l’un par rapport à l’autre et/ou par rapport au dispositif 1 ; ils sont par exemple déplacés longitudinalement, transversalement, vibrent et/ou tournent.
En particulier, la portion de guidage 71 de l’organe de guidage 70 peut être rotative autour de son axe longitudinal W, comme illustré à la , étant par exemple animée par un moteur ou libre en rotation. La portion de guidage 71 peut tourner, en regard de la surface d’émission S, pendant que la mèche de cheveux K passe entre l’organe de guidage 70 et le transducteur 4, cela permettant par exemple de guider et/ou de peigner la mèche de cheveux K lors de son passage.
Le transducteur 4 de la peut tourner autour de son axe longitudinal X. L’organe de guidage 70 et le transducteur 4 de la peuvent également être déplacés longitudinalement le long de l’axe X afin de rapprocher ou d’éloigner les surfaces de guidage 72 et d’émission S, par exemple pour adapter le traitement à l’épaisseur de la mèche de cheveux K. L’organe de guidage 70 peut notamment être rappelé vers une position de repos grâce à un moyen de rappel élastique 730, par exemple un ressort, porté par la portion de support 73.
Le dispositif 1 peut comporter un élément espaceur 7, aussi appelé espaceur, tel que mentionner précédemment.
Cet élément espaceur 7 peut permettre de maintenir les cheveux K à une distance prédéfinie de la surface d’émission S. Cet élément espaceur 7 peut faire partie de l’organe de guidage 70 ou non.
Par exemple, l’élément espaceur 7 est porté par l’organe de guidage 70, étant par exemple fixé à la portion de support 73, comme illustré sur la .
L’élément espaceur 7 est perméable aux ondes acoustiques émises par le transducteur 4, et définit avec la portion de guidage 71 la zone de traitement dans laquelle les cheveux K passent pour être traités.
L’élément espaceur 7 se présente par exemple sous la forme d’une grille, par exemple en un matériau métallique ou en matière plastique.
Sur la , on a illustré la distribution de la composition C par des orifices 75 de l’organe de guidage, mais en variante la composition C peut être amenée par tout autre moyen dans la zone de traitement, voire être déjà présente sur les cheveux K introduits dans la zone de traitement.
La variante de dispositif de la comporte une tête de traitement 10 qui assure une circulation de la composition C entre un conduit d’amenée 25 et un conduit de retour 27.
La composition peut ainsi circuler dans la zone de traitement entre les conduits 25 et 27.
La circulation de la composition est par exemple assurée par une pompe électrique ou manuelle, non représentée.
La tête de traitement 10 peut comporter un embout d’étanchéité, non illustré, qui s’applique sur les cheveux autour de la zone de traitement pour limiter les pertes de composition lors du traitement. Cet embout d’étanchéité peut s’appliquer sur une surface d’appui non illustrée, qui est rabattue sur la tête de traitement 10 lors de l’utilisation du dispositif 1, la tête de traitement 10 étant par exemple portée par une première mâchoire du dispositif 1 et la surface d’appui par une deuxième mâchoire opposée, articulée sur la première, à la manière d’un fer à lisser.
L’organe de guidage 70 peut s’étendre au moins partiellement à l’intérieur de la tête de traitement 10 durant l’utilisation, comme illustré schématiquement sur la , pour maintenir les cheveux K à traiter dans la zone de traitement.
Les cheveux K peuvent notamment être maintenus par la portion de guidage 71 de l’organe de guidage 70 à une distance de la surface d’émission S inférieure ou égale à une valeur prédéfinie.
L’organe de guidage 70 peut être porté par la deuxième mâchoire précitée.
L’organe de guidage 70 peut, comme illustré sur la , comporter une portion de guidage 71 creuse, par exemple de forme tubulaire, définissant une cavité 710 de guidage des cheveux K à traiter, notamment ouverte à deux extrémités 711 et 712 opposées.
La cavité 710 peut être de section transversale constante ou non.
Dans cet exemple, la mèche de cheveux K est introduite dans la cavité 710 par l’extrémité 711 et en ressort par l’extrémité opposée 712.
La surface intérieure 716 de la cavité 710 peut présenter des reliefs qui participent au peignage et/ou à la retenue des cheveux. Ces reliefs peuvent être sous forme de stries ou de dents 713.
La portion de guidage 71 peut être déformable, notamment peut voir son diamètre varier sous l’action d’un moyen de réglage du dispositif, par exemple à l’aide d’un organe de serrage tel qu’un collier de serrage, pour adapter le dispositif à la mèche de cheveux et au traitement souhaité.
La portion de guidage 71 peut être perméable aux ondes acoustiques. En variante, elle peut former tout ou partie du transducteur, notamment de la sonotrode.
Le dispositif peut être configuré de telle sorte que le transducteur 4 soit mobile le long de la portion de guidage 71, par exemple avec sa surface d’émission S en regard de la surface extérieure 714 de de la portion de guidage 71 comme illustré. Le déplacement du transducteur 4 s’effectue par exemple de manière motorisée, le transducteur 4 effectuant par exemple des aller-retours le long de la portion de guidage ou étant déplacé manuellement par l’utilisateur.
Le transducteur 4 peut également tourner autour de la portion de guidage 71, en conservant de préférence sa surface d’émission S en regard de la surface extérieure 714 de la portion de guidage 71. La rotation du transducteur peut être motorisée ou effectuée manuellement par l’utilisateur, par exemple pour régler le côté des cheveux qui est traité.
La portion de guidage 71 peut aussi être mobile, par exemple avec un déplacement de celle-ci le long de son axe longitudinal W, ou avec une rotation autour de son axe longitudinal W. Le déplacement de la portion de guidage 71 peut être motorisé ou non.
Le dispositif 1 peut comporter, le cas échéant, plusieurs transducteurs 4, notamment deux transducteurs 4, comme illustré sur la . Ces deux transducteurs 4 peuvent être diamétralement opposés. Ils peuvent être fixes l’un par rapport à l’autre et à la portion de guidage 71, ou mobiles par rapport à ce dernier, et par exemple être déplacés ou déplaçables indépendamment l’un de l’autre.
La présence de plusieurs transducteurs permet d’accroître l’efficacité du dispositif 1, par exemple en permettant de traiter simultanément deux faces opposées des cheveux et/ou d’obtenir une plus grande densité de bulles
La surface d’émission S du ou des transducteurs 4 peut avoir une forme concave vers la portion de guidage, de façon à par exemple épouser au mieux la surface extérieure 714 de la portion de guidage 71, comme illustré sur la .
L’organe de guidage peut, comme illustré sur cette figure, présenter une fente 715 le long de la portion 71, entre les deux extrémités 711 et 712. Cette fente 715 peut permettre d’introduire plus facilement la mèche de cheveux K dans la cavité 710.
La cavité 710 peut aussi être définie par une portion de guidage 71 comportant deux parties 78 et 79 mobiles l’une par rapport à l’autre, notamment sous forme de mâchoires, comme illustré à la , le déplacement desdites parties s’effectuant entre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux K entre elles et une configuration rapprochée de traitement des cheveux.
Les mâchoires 78 et 79 peuvent être portées par la portion de support 73 de l’organe de guidage 70, comme illustré. Elles peuvent être fixées de manière amovible ou non sur la portion de support 73.
La distanceEentre les deux mâchoires 78 et 79 peut varier entre 0 mm en configuration rapprochée et 50 mm en configuration écartée.
Les deux mâchoires 78 et 79 peuvent être déplacées l’une par rapport à l’autre, le long de l’axe X, afin d’agrandir ou de rétrécir la distanceE, par exemple pour adapter le traitement à l’épaisseur de la mèche de cheveux K à traiter.
Chaque mâchoire 78 ou 79 peut présenter sur sa surface en regard de l’autre mâchoire, des dents 78d et 79d et/ou des poils ou autres reliefs, permettant notamment de diviser la mèche de cheveux K pour mieux la traiter.
La mâchoire 78, proximale par rapport au transducteur 4, est de préférence perméable aux ondes acoustiques émises par celui-ci peut comporter à cet effet des trous, par exemple être réalisée sous forme d’une grille ou encore dans un matériau spécifique perméable aux ondes acoustiques.
Comme illustré sur la , l’organe de guidage 70 peut présenter deux surfaces de guidage latérales 76, dont l’une est définie par la portion de support 73 et l’autre par un retour 790 de la mâchoire inférieure 79, dirigé vers l’intérieur.
L’espace entre les deux mâchoires 78 et 79 est, en variante, fermé du côté opposé à la portion de support 73, par une partie de fermeture 791, comme représenté à la .
Dans l’exemple de cette figure, la portion de support 73 et la partie de fermeture 791 comportent par exemple au moins un organe de rappel élastique 500, par exemple un ou plusieurs ressorts hélicoïdaux, autorisant un rapprochement des mâchoires 78 et 79 et les sollicitant vers une position de repos, par exemple la configuration rapprochée ou la configuration écartée selon les variantes.
Exemples de traitement de mèches de cheveux
Exemple 1
Une analyse en microscopie confocale de mèches naturelles est réalisée afin d’étudier, à l’aide de la diffusion passive d’un fluorochrome dans la fibre, si l’intégrité de la cuticule est altérée par le dispositif de traitement.
On prépare trois échantillons de cheveux, à savoir :
- échantillon 1 : une mèche de cheveux naturels non colorée et non traitée servant de référence,
- échantillon 2 : une mèche des mêmes cheveux naturels non colorés et traités avec deux passages du dispositif de traitement selon l’invention, émettant des ultrasons à une fréquence de 33,4 kHz, au contact d’une composition cosmétique C telle qu’une mousse à contenant des tensioactifs de type savons (acide gras à longue chaîne partiellement neutralisés),
- échantillon 3 : une mèche des mêmes cheveux naturels non colorés et traités avec dix passages du dispositif de traitement selon l’invention, émettant des ultrasons à une fréquence de 33,4 kHz, au contact de la même composition C.
Les trois mèches de cheveux sont ensuite colorées pour l’étude au microscope avec un fluorochrome hydrophile, à savoir de la fluorescéine.
Des coupes des mèches sont alors observées au microscope confocal à balayage laser, afin d’étudier la diffusion de la fluorescéine à l’intérieur des cheveux.
Les images obtenues sont analysées grâce à un logiciel. Une première analyse est faite sur l’intensité de coloration à l‘intérieur de la fibre, les résultats sont visibles à la .
Une seconde analyse est faite sur le taux de coloration en fluorescéine. Les résultats sont visibles à la .
On constate que l’intensité de coloration à l’intérieur de la fibre capillaire est faible, entre 6,2% et 6,5%, et du même ordre de grandeur pour les cheveux servant de référence et les cheveux traités aux ultrasons conformément à l’invention. Cela signifie que l’intégrité de la cuticule des cheveux traités n’a pas été altérée. Les ultrasons ne détériorent pas la gaine capillaire.
Exemple 2
Une analyse en lumière transmise de mèches colorées est réalisée afin de visualiser la diminution de l’épaisseur et de quantifier l’intensité de colorant à l’intérieur de la fibre des cheveux traités.
On prépare cinq échantillons de cheveux, à savoir :
- échantillon 1 : une mèche de cheveux naturels non colorée et non traitée servant de référence,
- échantillon 4 : une mèche des mêmes cheveux colorés par le produit « Colorista Washout L’OREAL PARIS » et non traités, visible à la A,
- échantillon 5 : une mèche des mêmes cheveux colorés par le produit « Colorista Washout L’OREAL PARIS » et traités par dix passages du dispositif de traitement selon l’invention, émettant des ultrasons à une fréquence de 33,4 kHz, visible à la B,
- échantillon 6 : une mèche des mêmes cheveux colorés avec la coloration « Majirouge 6.66 L’OREAL PRO » et non traités, visible à la C,
- échantillon 7 : une mèche des mêmes cheveux colorés avec la coloration « Majirouge 6.66 L’OREAL PRO » et traités par dix passages du dispositif de traitement selon l’invention, émettant des ultrasons à une fréquence de 33,4 kHz, visible à la D.
Des coupes des mèches sont observées au microscope confocal à balayage laser, en lumière transmise
Les observations suivantes sont faites sur les images en niveaux de gris obtenues par microscopie confocale :
- les cheveux non colorés et non traités de la mèche de référence (échantillon n°1) présentent une teinte uniforme gris clair,
- les cheveux colorés par le produit « Colorista Washout L’OREAL PARIS » et non traités (échantillon n°4) présentent majoritairement une coloration en surface avec couronne sombre plus ou moins épaisse mais principalement localisée en bordure,
- les cheveux colorés avec la coloration « Majirouge 6.66 L’OREAL PRO » et non traités (échantillon n°6) présentent une coloration beaucoup plus sombre et plus à cœur puisque les cheveux sont quasiment entièrement colorés,
- les cheveux traités aux ultrasons (échantillons n°5 et 7) présentent une coloration moins intense par rapport à leur référence colorée respective, ce qui met en évidence l’intérêt du traitement pour décolorer des cheveux colorés tout en minimisant l’impact sur l’intégrité du cheveu.
L’analyse est réalisée en quantifiant l’intensité de coloration moyenne des cheveux en se basant sur une échelle de gris de 0 à 100 avec 0 = blanc et 100 = noir. Les résultats de l’analyse sont visibles à la .
On constate, après 10 passages ultrasonores sur des mèches de cheveux colorés, une diminution de la coloration de 34 % pour le produit « Colorista Washout L’OREAL PARIS » et de 23% pour la coloration « Majirouge 6.66 L’OREAL PRO » 6,66.
Une analyse statistique des données de coloration a également été réalisée, reproduite à la . Cette analyse confirme que la différence entre les valeurs moyennes mesurées est statistiquement différente dans un intervalle de confiance à 95%.
Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.
Ainsi, on peut donner à l’organe de guidage d’autres formes encore.
L’utilisation du dispositif peut s’effectuer selon les étapes suivantes, données à titre d’exemple pour un dispositif comportant un ou plusieurs réservoirs amovibles, un transducteur ou une sonotrode amovible, et/ou une tête de traitement équipée éventuellement d’éléments additionnels tels qu’un espaceur, grille etc :
  • l’utilisateur sélectionne le fluide, notamment la composition cosmétique, en fonction du traitement qu’il souhaite effectuer et remplit le réservoir, ou insert un réservoir pré-rempli (par exemple, à usage unique) dans la pièce à main.
  • L’utilisateur sélectionne le type de sonotrode et les éléments en contact avec les matières kératiniques à utiliser en fonction de la zone qu’il souhaite traiter et les fixe au reste du dispositif.
  • L’utilisateur allume le dispositif avec le bouton on/off et sélectionne un programme qui peut être visualisé sur un écran.
  • Le départ du programme peut être associé à un signal sonore, une vibration et/ou une indication lumineuse.
  • L’utilisateur applique la tête de traitement au contact des matières kératiniques, ce qui déclenche grâce à un capteur de contact la mise en fonctionnement de la pompe et du transducteur.
  • La pompe génère un vide permettant de faire adhérer une lèvre souple disposée sur l’extrémité de la tête de traitement au contact des matières kératiniques, et de créer un espace fermé entre la surface d’émission des ondes ultrasonores et la surface des matières à traiter.
  • Le fluide est mis en circulation dans l’espace ainsi créé. Le transducteur génère des ondes acoustiques qui entrainent la cavitation des bulles dans la zone de traitement.
  • Le fluide utilisé est recupéré dans un second réservoir, ou un second compartiment du réservoir ; il peut être filtré et réintroduit dans le circuit fluidique, effectuant ainsi plusieurs passages dans la zone de traitement.
  • L’utilisateur visualise le niveau d’encrassage du fluide récupéré. Il peut vider le réservoir comportant ce fluide à la fin de son traitement ou plus tôt, si cela est nécessaire.
  • Le dispositif cesse de fonctionner par sécurité lorsque l’utilisateur décolle la tête de traitement des matières kératiniques, en cas de détection d’une élévation excessive de température, ou lorsqu’il est détecté que le dispositif est statique .
  • Une fois le traitement terminé, l’utilisateur peut reposer le dispositif sur une base pour le recharger, ou retirer la batterie afin de la recharger séparément.
  • L’utilisateur peut aussi lancer un programme de nettoyage du dispositif en remplissant le réservoir avec un produit spécifique et en posant le dispositif sur une surface dédiée permettre de fermer le circuit fluidique pour le nettoyage.
Exemples de traitement de peau
On prépare des échantillons de peau artificielle (de marque BIOSKIN) sur lesquels on applique un fond de teint tenace sur une épaisseur d’environ 6µm +/- 20%.
On laisse sécher 20 min minimum à température ambiante. En variante, on peut laisser 15 min à température ambiante et parfaire le séchage pendant 2 min au sèche-cheveux.
La composition est par exemple l’une des compostions C1 à C5 mentionnées plus loin.
Les ondes acoustiques sont générées par un transducteur ultrasonore 13 excité par un signal électrique U sinusoïdal de fréquence 34 kHz environ, modulé en créneaux, comme illustré à la , délivré par un générateur G.
L’amplitude de la tension U peut être réglée par l’utilisateur lors des essais en agissant sur le générateur.
Les créneaux sont caractérisés par une durée d’impulsion et un rapport cyclique , avec la durée de l’état « bas » ou « passif » sur une période.
On utilise par exemple une sonotrode 4 telle qu’illustrée à la [Fig 1] pour émettre les ondes acoustiques, qui est déplacée lentement au contact de la composition, sans toucher le film de fond de teint.
La sonotrode comporte par exemple un système de transducteur de type piézoélectrique céramique.
La fréquence nominale du transducteur est par exemple d’environ 34kHz.
La sonotrode est par exemple en titane.
Le transducteur comporte par exemple des céramiques séparées par un isolant, et montées les unes avec les autres par serrage.
Le diamètre de la sonotrode est par exemple d’environ 1,8 cm, soit une surface d’environ 2,5 cm², et les céramiques du transducteur présentent par exemple une diamètre légèrement inférieur à celui de la sonotrode.
La sonotrode est par exemple contenue dans un carter, avec son extrémité avant faisant saillie du carter sur plusieurs centimètres, de préférence moins de 5 cm.
Des essais sont réalisés en faisant varier différents paramètres, à savoir :
  • la concentration totale en tensioactif(s) (%) dans la composition,
  • l’intensité acoustique de crête I (en W/cm²), qui dépend directement de la tension d’activation U
  • la durée d’impulsion
  • le rapport cyclique, Ton / Toff
  • la durée pendant laquelle surface à nettoyer est soumise aux ondes acoustiques,
  • la distance entre la surface d’émission et à la surface à nettoyer.
L’intensité acoustique ISATAsur la surface à nettoyer, exprimée en W/cm², est calculée en fonction des paramètres sélectionnés. Elle est donnée par :
L‘intensité acoustique ISATApeut également être exprimée en fonction la pression acoustique moyenne appliquée sur la zone traitée :
Avec la masse volumique de la composition (en kg.m-3), la vitesse du son dans la composition (en m.s-1), la pression acoustique moyenne (en Pa, ou de manière équivalente en N.m-2 ou kg.m-1.s-2), et en W.m-2.
L’efficacité de la combinaison de paramètres pour chaque essai est évaluée sur la base d’un pourcentage de démaquillage (% démaquillage) calculé à partir de gradients mesurés sur une échelle colorimétrique (delta E).
On considère que le nettoyage a un effet satisfaisant pour un delta E supérieur ou égal à 15, et un pourcentage de démaquillage supérieur à 65%.
Tensioactif
(%)
Intensité I
(W/cm²)
Ton Rapport cyclique
Ton/ Toff
Durée
(s)
Isata
( W/cm² )
% démaquillage Delta E
0,5 6.8 0,05 58,33 3 3,96 66,6 16,15
0,5 7.2 0,02 66,66 4 4,78 81,9 18,54
0,5 6.2 0,08 66,66 4 4,13 86,1 16,97
0,8 6.8 0,04 56 3 3,66 86,3 18
1 6.8 0,05 50 3 3,40 72,5 15,07
1 6.8 0,05 58,33 3 3,96 74,9 16,27
1 6.8 0,05 58,33 2 3,96 77,8 15,92
1 6.8 0,05 58,33 3 3,96 78,7 18,15
1 6.8 0,05 58,33 3 3,96 79,3 17,29
1 6.8 0,05 62 3 4,21 81 17,51
1 6.8 0,05 58,33 3 3,96 84,5 16,72
1 7.0 0,05 58,33 3 4,18 88,4 17,8
1 6.8 0,05 58,33 4 3,96 90,4 19,98
1 6.8 0,02 58,33 3 3,96 91,5 18,09
1,2 6.8 0,04 56 3 3,80 75,6 16,21
1,5 6.2 0,08 50 4 3,10 79,8 19,36
1,5 6.2 0,02 66,66 4 4,13 89,7 18,46
Pour les combinaisons de paramètres résumées dans le tableau ci-dessus, on constate un fort enlèvement du fond de teint dans les régions où la sonotrode passe en étant active.
On constate par ailleurs une grande difficulté à enlever le maquillage simplement en passant dessus une éponge ou une brosse, ce qui met en évidence l’effet de nettoyage obtenu dans l’invention.
Surfaces de réponse
On peut étendre les valeurs de paramètres obtenues expérimentalement ci-dessus, et démontrant une bonne efficacité de démaquillage, à des plages de paramètres grâce à un plan d’optimisation prenant en compte les différentes interactions entre l’ensemble des paramètres.
On obtient ainsi des surfaces de réponse, comme illustré aux figures 40 à 45, illustrant des plages de valeurs des différents paramètres pour lesquelles on retrouve une efficacité de démaquillage satisfaisante.
L’efficacité de démaquillage est considérée comme satisfaisante selon les mêmes critères qu’énoncés plus haut, soit pour un delta E supérieur ou égal à 15, et un pourcentage de démaquillage supérieur à 65%.
Dans le plan d’optimisation, trois paramètres sont fixés, à savoir :
  • la concentration totale en tensioactif(s) (%) dans la composition,
  • l’intensité acoustique de crête I (en W/cm²), et
  • la durée pendant laquelle surface à nettoyer est soumise aux ondes acoustiques.
Des plages de valeurs optimales sont déterminées pour les deux autres paramètres, à savoir, la durée d’impulsion et le rapport cyclique Ton/Toff.
Les plages de valeurs optimales sont définies comme celles répondant aux critères de démaquillage précités. Sur les courbes de réponse illustrées, cela correspondant aux zones se situant au-delà de l’isobare 0.
Ces plages de valeurs sont résumées dans le tableau ci-dessous, en référence à chacune des figures illustrant la surface de réponse correspondante.
Pour certaines valeurs de paramètres, comme par exemple représenté sur la surface de réponse de la , la surface de réponse montre qu’il n’y a pas de valeur de durée d’impulsion et de rapport cyclique Ton/Toff remplissant les critères d’efficacité de démaquillage précités.
Pour d’autres valeurs de paramètres, comme par exemple représenté aux figures 40b à 40e, l’ensemble du domaine considéré pour l’optimisation remplit les critères d’efficacité de démaquillage.
Durée (s) I
(W/cm²)
Tensioactif
(%)
T on (s) Rapport cyclique (%) Surface de réponse
4
6.2 0.5 [0.025 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 40a
[0.020 ; 0.080] [52 ; 65]
[0.8 ;1.5] [0.020 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 40b
[0.020 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 40c
[0.020 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 40d
[0.020 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 40e
4 6.8 0.5 [0.027 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 41a
[0.020 ; 0.080] [52 ; 66.66]
0.8 [0.030 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 41b
[0.020 ; 0.080] [52 ; 66.66]
1.0 [0.035 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 41c
[0.020 ; 0.080] [52.5 ; 66.66]
1.2 [0.020 ; 0.080] [54 ; 66.66] Figure 41d
[0.035 ; 0.080] [51.5 ; 66.66]
1.5 [0.020 ; 0.080] [57.5 ; 66.66] Figure 41e
[0.038 ; 0.080] [54 ; 66.66]
4 7.2 0.5 [0.020 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 42a
0.8 [0.020 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 42b
[0.030 ; 0.070] [52 ; 66.66]
1.0 [0.020 ; 0.080] [50 ; 66.66] Figure 42c
[0.030 ; 0.070] [52.5 ; 66.66]
1.2 [0.020 ; 0.080] [54 ; 66.66] Figure 42d
[0.025 ; 0.070] [51.5 ; 66.66]
1.5 [0.028 ; 0.045] [57.5 ; 66.66] Figure 42e
3 6.2 0.5 [0.070 ; 0.080] [54 ; 60.5] Figure 43a
[0.055 ; 0.0775] [56 ; 62]
0.8 [0.020 ; 0.080] [56 ; 66.66] Figure 43b
[0.040 ; 0.080] [51 ; 66.66]
1.0 [0.020 ; 0.080] [54 ; 66.66] Figure 43c
[0.035 ; 0.080] [51.5 ; 66.66]
1.2 [0.020 ; 0.080] [54 ; 66.66] Figure 43d
[0.040 ; 0.080] [51.5 ; 66.66]
1.5 [0.020 ; 0.080] [57 ; 66.66] Figure 43e
[0.035 ; 0.080] [55 ; 66.66]
3 6.8 0.5 [0.020 ; 0.065] [56 ; 66,66] Figure 44a
[0.035 ; 0.075] [53,5 ; 64]
0.8 [0.020 ; 0.080] [55 ; 64,5] Figure 44b
[0.030 ; 0.072] [53 ; 66,66]
1.0 [0.032 ; 0.070] [54 ; 66,66] Figure 44c
[0.020 ; 0.080] [56 ; 64,5]
1.2 [0.032 ; 0.070] [55,5 ; 66,66] Figure 44d
[0.020 ; 0.080] [58 ; 64]
1.5 [0.025 ; 0.063] [61,5 ; 66,66] Figure 44e
[0.030 ; 0.058] [60 ; 66,66]
0.5 [0.020 ; 0.080] [57 ; 65] Figure 45a
3 7.2 [0.030 ; 0.065] [55 ; 66,66]
0.8 [0.020 ; 0.080] [58 ; 66,66] Figure 45b
[0.020 ; 0.068] [55 ; 66,66]
1.0 [0.020 ; 0.0725] [58,5 ; 66,66] Figure 45c
[0.020 ; 0.0575] [56 ; 66,66]
1.2 [0.020 ; 0.060] [61 ; 66,66] Figure 45d
[0.020 ; 0.046] [58,5 ; 66,66]
1.5 - - Figure 45e
- -

Claims (18)

  1. Dispositif de traitement de matières kératiniques (K) au contact d’un fluide (C), notamment une composition cosmétique, le dispositif comportant :
    • Au moins un transducteur ultrasonore (4) présentant une surface d’émission (S) d’ondes acoustiques dans ledit fluide pour générer dans celui-ci des bulles ayant une action mécanique lors de leur effondrement sur lesdites matières kératiniques, la surface d’émission présentant des reliefs (420) où les bulles peuvent prendre naissance à des niveaux différents selon l’axe longitudinal (X) du transducteur.
  2. Dispositif selon la revendication précédente, le transducteur (4) comportant une sonotrode, et les reliefs (420) étant monolithiques avec la sonotrode.
  3. Dispositif selon la revendication 1, le transducteur comportant une sonotrode, et les reliefs étant formés sur au moins une pièce rapportée (95) sur la sonotrode, notamment maintenue sur celle-ci par une fixation amovible.
  4. Dispostif selon la revendication 3, la pièce rapportée étant dans un matériau différent de celui de la sonotrode, notamment un matériau plus dur.
  5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, les reliefs étant disposés selon un agencement régulier, notamment selon un réseau régulier dans les deux dimensions.
  6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, les reliefs étant identiques, notamment sous forme d’un motif élémentaire qui se répète dans deux directions perpendiculaires entre elles, ce motif présentant de préférence une forme prismatique, notamment pyramidale, ou autre, notamment hémisphérique, cylindrique, hémicylindrique ou ogivale.
  7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, la surface d’émission des ondes acoustiques comportant au moins un relief ayant une forme pyramidale, tronconique, cylindrique, hémisphérique ou prismatique non régulière, notamment un réseau régulier de reliefs pyramidaux à quatre faces.
  8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, les reliefs se présentant sous la forme de nervures ou de stries.
  9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, tout ou partie des reliefs présentant une répartition sur la surface d’émission et/ou une taille aléatoire.
  10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, la surface d’émission présentant des reliefs ayant une hauteur, mesurée parallèlement à l’axe longitudinal de la sonotrode, comprise entre 0,001 mm et 50mm, mieux 0,01 mm et 30mm, encore mieux entre 0,1 et 1mm.
  11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel lorsque la surface d’émission est observée dans l’axe longitudinal de la sonotrode, la plus grande dimension (h) des reliefs est comprise entre 0,001 mm et 100mm, mieux entre 0,1 et 1mm.
  12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les reliefs sont formés par la présence de motifs successifs dans une ou deux directions, la taille des motifs et la distance entre motifs consécutifs étant choisies de telle sorte que la densité de motifs soit comprise entre 1 et 106motifs/cm2.
  13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, la surface d’émission présentant, en plus des reliefs qui contribuent à améliorer la production des bulles, des reliefs qui poursuivent un autre but, notamment à exercer une action de rétention du fluide ou de nettoyage de la zone à traiter, en particulier des reliefs en un matériau souple, notamment des poils, de préférence de poils de flocage.
  14. Dispositif de traitement de matières kératiniques au contact d’un fluide, notamment une composition cosmétique, le dispositif comportant :
    • Au moins un transducteur ultrasonore (4) présentant une surface d’émission (S) d’ondes acoustiques dans ledit fluide pour générer dans celui-ci des bulles ayant une action mécanique lors de leur effondrement sur lesdites matières kératiniques,
    • un vibreur (750) pour soumettre au moins une partie de la surface d’émission à des vibrations additionnelles, de fréquence inférieure à celle des ondes acoustiques.
  15. Dispositif selon la revendication 14, le vibreur comportant un moteur (751) entraînant un balourd (752) en rotation.
  16. Dispositif selon la revendication 14 ou 15, les vibrations additionnelles étant de fréquence inférieure ou égale à 1500 Hz, mieux inférieure ou égale à 150 Hz, notamment à 50Hz.
  17. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 14 à 16, la surface d’émission étant soumise par le vibreur à des vibrations additionnelles transversales et/ou longitudinales et/ou angulaires, de préférence longitudinales.
  18. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 14 à 17, la surface d’émission présentant des reliefs (420) où les bulles peuvent prendre naissance à des niveaux différents selon l’axe longitudinal du transducteur.
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