FR3134126A3

FR3134126A3 - Dispositif d’assemblage d’un élément constructif à ossature bois

Info

Publication number: FR3134126A3
Application number: FR2203068A
Authority: FR
Inventors: Olivier SOUBEYRAND
Original assignee: Soubbois; Soub'bois
Current assignee: ORION OSSATURE BOIS, FR
Priority date: 2022-04-04
Filing date: 2022-04-04
Publication date: 2023-10-06
Anticipated expiration: 2032-04-04
Also published as: FR3134126B3

Abstract

L’invention concerne un dispositif d’assemblage (9) d’un élément constructif (1) à ossature bois, comprenant : -un gabarit (3) mobile comportant un support (33) muni d’emplacements de positionnement (37) de connecteurs métalliques (2), comportant une liaison au sol (32) par rapport à laquelle le support (33) est monté coulissant un dispositif de rappel (36) pour abaisser le support (33) ; -une installation de pressage (4) comportant au moins un châssis fixe (41), un vérin hydraulique (48), et un élément de pressage (44), le châssis fixe (41) comportant un évidement (40) permettant l’introduction longitudinale du support (33), des appuis (43) venant se superposer sous les emplacements de positionnement (37) du support (33), l’élément de pressage (44) se superposant au-dessus des emplacements de positionnement (37) du support (33), de sorte que l’élément de pressage (44) peut presser simultanément plusieurs connecteurs métalliques (2) positionnés à la verticale des emplacements de positionnement (37). Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 7

Description

Dispositif d’assemblage d’un élément constructif à ossature bois

L’invention concerne la construction d’habitations à ossatures bois et les éléments constructifs destinés à être intégrés dans de telles habitations à ossatures bois, et en particulier la fabrication de tels éléments constructifs à ossature bois.

Les avantages des habitations à ossature bois sont nombreux, notamment du fait d’une construction légère et avec une empreinte carbone très réduite par rapport à des structures béton. Par ailleurs, de telles habitations sont intrinsèquement mieux adaptées pour présenter de bonnes performances énergétiques.

Un certain nombre de vendeurs de maisons à ossature bois réalisent l’assemblage d’un certain nombre d’éléments constructifs en usine pour fabriquer des pans, typiquement des cloisons verticales, des planchers ou des supports de toiture. Ces pans préfabriqués sont ensuite transportés sur le lieu du chantier d’habitation pour être assemblés mutuellement. L’avantage d’un tel montage est que le temps d’assemblage sur le chantier est assez réduit et que le chantier est donc assez peu sensible aux intempéries, du fait de la fabrication préalable des pans en usine.

Même si un tel mode de construction est favorisé par rapport à un assemblage d’éléments constructifs élémentaires sur le chantier, il présente aussi un certain nombre d’inconvénients. Les pans fabriqués en usine comportent en majeure partie du vide. Ainsi, le transport de tels pans jusqu’au chantier n’est pas très économique ni écologique puisqu’il nécessite de mobiliser beaucoup de moyens de transport.

De nouveaux éléments constructifs sont développés et sont basés sur des lambourdes en bois, parallèles selon la direction longitudinale et présentant une longueur comprise entre 2400 et 3500 mm, espacées d'une distance comprise entre 170 et 440 mm selon une direction transversale, et présentant chacune une section transversale sensiblement rectangulaire avec une largeur comprise entre 80 et 110mm selon une direction transversale et une épaisseur comprise entre 40 et 60mm selon une direction d'épaisseur. Des traverses de bois s'étendent perpendiculairement aux lambourdes et entre les lambourdes, au niveau d’extrémités opposées des lambourdes. Des entretoises de bois peuvent être disposées entre les lambourdes de bois et inclinées avec un angle compris entre 10 et 25° par rapport à la direction longitudinale, les inclinaisons des première et deuxième entretoises étant opposées par rapport à la direction longitudinale. Des connecteurs métalliques sont utilisés pour solidariser les entretoises aux lambourdes et les traverses aux lambourdes. De tels éléments constructifs peuvent être utilisés à la fois pour supporter un plancher, former une cloison verticale ou supporter une toiture. De tels éléments constructifs permettent ainsi de réduire le coût d’une habitation à ossature bois, en augmentant le nombre de pièces standard dans la construction qui peuvent être fabriquées en série.

Il existe un besoin important pour des techniques de construction permettant de faire baisser sensiblement le coût de revient d’une habitation à ossature bois, en particulier pour permettre la diffusion de telles habitations pour du logement social. En particulier, il existe un besoin pour de l’outillage permettant d’améliorer la cadence de fabrication des éléments constructifs et réduire leur coût d’assemblage.

L’invention porte ainsi sur un dispositif d'assemblage d'un élément constructif à ossature bois, comprenant :

-un gabarit mobile comportant un support muni d'emplacements de positionnement de connecteurs métalliques, le gabarit comportant des butées de positionnement configurées pour maintenir des lambourdes parallèles selon une direction longitudinale et au-dessus d'emplacements de positionnement et pour maintenir des traverses de bois perpendiculairement aux lambourdes et entre les lambourdes au niveau d'extrémités opposées des lambourdes, le gabarit comportant une liaison au sol par rapport à laquelle le support est monté coulissant selon une direction verticale, le gabarit comportant en outre un dispositif de rappel déformable pour permettre d'abaisser le support par rapport à la liaison au sol lors d'une sollicitation et rappelant le support vers une position haute ;

-une installation de pressage comportant au moins un châssis fixe, un vérin hydraulique monté sur le châssis fixe, et un élément de pressage coulissant verticalement par rapport au châssis fixe et sollicité par le vérin hydraulique, le châssis fixe comportant un évidement permettant l'introduction longitudinale du support, des appuis venant se superposer sous les emplacements de positionnement du support logé dans l'évidement, l'élément de pressage se superposant au-dessus des emplacements de positionnement du support logé dans l'évidement, de sorte que l'élément de pressage peut presser simultanément plusieurs connecteurs métalliques positionnés à la verticale des emplacements de positionnement lorsque cet élément de pressage est sollicité par le vérin hydraulique.

L’invention porte également sur les variantes suivantes. L’homme du métier comprendra que chacune des caractéristiques des variantes suivantes peut être combinée indépendamment aux caractéristiques ci-dessus, sans pour autant constituer une généralisation intermédiaire.

Selon une variante, le dispositif d'assemblage comprend au moins 6 emplacements de positionnement.

Selon encore une variante, l'élément de pressage comporte deux longerons venant se superposer auxdits emplacements de positionnement du support logé dans l'évidement.

Selon une autre variante, ladite liaison au sol comporte des roulettes positionnées à des extrémités longitudinales du support.

Selon encore une autre variante, le support comporte une armature tubulaire positionnant les emplacements de positionnement à une hauteur comprise entre 800 et 1200mm lorsque le support est rappelé vers la position haute.

Selon une variante, les butées incluent un cadre périphérique ceinturant les emplacements de positionnement.

Selon une autre variante, le cadre périphérique forme un logement de placement de lambourdes présentant une longueur comprise entre 2400 et 2800 mm et présentant une largeur comprise entre 450 et 600mm.

Selon encore une variante, l'installation de pressage comporte des butées de guidage du support positionnées au niveau de bords transversaux de l'évidement.

Selon encore une autre variante, le châssis fixe comporte deux longerons s'étendant longitudinalement de part et d'autre de l'évidement, les butées étant montées sur les longerons.

Selon une variante, ledit vérin hydraulique est configuré pour déplacer l'élément de pressage sur une course verticale d'au moins 20mm.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

est une vue de côté des composants en bois d'un exemple d’élément constructif devant être fabriqué de l'invention ;

est une vue de côté de l'élément constructif de la , muni de connecteurs métalliques de ses composants en bois ;

est une vue en coupe transversale de face de l'élément constructif de la , au niveau d'une traverse ;

est une vue de face de côté d’un connecteur métallique pour l’assemblage des composants en bois de l’élément constructif de la ;

est une vue en perspective d’un gabarit mobile d’un exemple de mode de réalisation d’un dispositif d’assemblage selon l’invention ;

est une vue de dessus du gabarit mobile de la ;

est une vue de côté schématique du dispositif d’assemblage selon la ;

est une vue de dessus d’éléments de pressage du dispositif d’assemblage selon la au-dessus d’un gabarit mobile.

La est une vue de côté des composants en bois d’un élément constructif 1 selon un exemple, devant être fabriqué avec un dispositif d’assemblage selon l’invention. La est une vue de côté de l’élément constructif 1 de la , muni de connecteurs métalliques 2 de ses composants en bois. La est une vue en coupe transversale de face de l’élément constructif 1 de la , au niveau d’une traverse. Un système d’axes est illustré aux figures 1 à 3. La direction X correspond à une direction longitudinale, la direction Y correspond à une direction transversale, et la direction Z correspond à une direction d’épaisseur.

L’élément constructif 1 est destiné à une habitation à ossature bois. L’élément constructif 1 comprend des lambourdes de bois 11 et 12 positionnées parallèlement à la direction longitudinale. Ces lambourdes 11 et 12 présentent une longueur comprise entre 2400 et 3500 mm. Pour l’essentiel des usages, les lambourdes 11 et 12 présentent avantageusement une longueur comprise entre 2400 et 2800 mm. Par ailleurs, ces lambourdes 11 et 12 sont espacées d’une distance comprise entre 170 et 440 mm selon une direction transversale, afin de conférer une inertie importante à l’élément constructif 1 face à une flexion autour de l’axe Y. Pour l’essentiel des usages, les lambourdes 11 et 12 sont avantageusement espacées d’une distance comprise entre 220 et 300 mm. Les lambourdes 11 et 12 présentent chacune une section transversale sensiblement rectangulaire avec une largeur comprise entre 80 et 110mm selon la direction transversale Y et une épaisseur comprise entre 40 et 60mm selon la direction d’épaisseur Z. De telles dimensions permettent à la fois de bénéficier d’une importante rigidité face à une flexion autour de l’axe Y, et de disposer d’une épaisseur réduite pour pouvoir transporter un grand nombre d’éléments constructifs 1 en un seul chargement. Avantageusement, la section transversale des lambourdes 11 et 12 est sensiblement rectangulaire avec une largeur comprise entre 90 et 100 mm et une épaisseur comprise entre 40 et 50mm.

L’élément constructif 1 comprend en outre des traverses de bois 13 et 14. Les traverses 13 et 14 s’étendent perpendiculairement aux lambourdes 11 et 12 et entre ces lambourdes. La traverse 13 est positionnée au niveau d’une première extrémité des lambourdes 11 et 12, la traverse 14 étant positionnée au niveau d’une deuxième extrémité des lambourdes 11 et 12. Les traverses 13 et 14 permettent de passer l’essentiel des efforts selon la direction Y entre les lambourdes 11 et 12.

L’élément constructif 1 comprend en outre au moins deux entretoises de bois 15 et 16 disposées entre les lambourdes 11 et 12. Dans l’exemple illustré, l’élément constructif 1 comprend trois entretoises de bois 15, 16 et 17 successivement, dans le sens longitudinal. On peut également envisager que l’élément constructif 1 comprenne quatre entretoises de bois successivement dans le sens longitudinal. Les entretoises 15, 16 et 17 sont inclinées avec un angle compris entre 10 et 25° par rapport à la direction longitudinale. Par ailleurs, les inclinaisons des entretoises 15 et 16 sont opposées par rapport à la direction longitudinale. Ainsi, des efforts de cisaillements opposés peuvent aisément être transmis entre les lambourdes 11 et 12.

Un tel élément constructif 1, de par ses dimensions peut être utilisé indifféremment dans un bâtiment pour supporter un plancher ou être inclus dans une cloison verticale. La longueur d’un tel élément constructif 1 est en effet suffisante pour bénéficier d’une bonne hauteur sous plafond dimensionnée par une utilisation dans une cloison verticale, et suffisante pour fournir une portée de support de plancher. Un tel élément constructif 1, du fait de l’espacement entre les lambourdes 11 et 12 et de la section transversale de ces lambourdes 11 et 12, présente une rigidité importante pour limiter sa flexion autour de l’axe Y. Un tel élément constructif permet en outre de limiter le nombre de références pour assurer l’assemblage d’un habitat.

L’élément constructif 1 comprend en outre des connecteurs métalliques 2 solidarisant les entretoises 15 à 17 aux lambourdes 11 et 12 d’une part, et solidarisant les traverses 13 et 14 aux lambourdes 11 et 12 d’autre part.

Comme illustré schématiquement à la , un connecteur métallique 2 comprend généralement une plaque 21 et des crampons 22. La plaque 21 est généralement plane et s’étend ici dans un plan (x, y). Les crampons 22 s’étendent perpendiculairement à ce plan, selon la direction z. Des crampons 22 sont répartis selon les directions x et y. La structure d’un connecteur métallique 2 est connue en soi et peut présenter de nombreuses structures différentes. Pour solidariser deux composants en bois d’un élément constructif 1, les crampons 22 du connecteur pénètrent dans le bois de ces différents composants, avantageusement jusqu’à ce que la plaque 21 vienne en contact avec ces composants.

L’invention vise à fournir un dispositif d’assemblage de l’élément constructif 1, en solidarisant les connecteurs métalliques 2 à leurs composants en bois respectifs.

Un exemple d’un mode de réalisation d’un dispositif d’assemblage 9 selon l’invention est illustré en référence aux figures 5 à 8.

Le dispositif d’assemblage 9 comprend un gabarit 3 mobile, dont un exemple est illustré en perspective à la et en vue de dessus à la . Ce gabarit 3 est destiné à positionner les différents composants d’un élément constructif 1 avant de les conduire jusqu’à une installation de pressage 4 détaillée par la suite.

Le gabarit mobile 3 comporte un support 33 muni d’emplacements de positionnement 37 de connecteurs métalliques 2. Le support 33 peut par exemple comprendre un plateau 39 sensiblement horizontal, sur lequel un opérateur peut poser les lambourdes, les entretoises ou les traverses d’un élément constructif 1 à assembler. Les différents éléments structurels du gabarit 3 sont avantageusement formés en métal. Les emplacements de positionnement 37 peuvent être des marquages identifiant où positionner chaque connecteur métallique 2 sur le plateau 39. Les emplacements de positionnement 37 peuvent également être formés par des renfoncements ménagés dans le plateau 39, par exemple sur une profondeur de 5 à 10mm, afin de pouvoir bien positionner la plaque 21 de chaque connecteur métallique 2. Pour permettre l’assemblage des différents composants en bois d’un élément constructif 1, le support 33 comporte au moins 6 emplacements de positionnement 37.

Le gabarit 3 comporte des butées de positionnement configurées pour maintenir des lambourdes parallèles selon une direction longitudinale. La direction longitudinale du gabarit 3 correspond à la direction longitudinale X de l’élément constructif 1, la direction transversale du gabarit 3 correspondant à la direction transversale Y de l’élément constructif 1.

Parmi les butées du gabarit 3, on peut identifier des butées (avantageusement réglables) 35 placées aux extrémités longitudinales du support 33. Les butées réglables 35 permettent de positionner les traverses 13 et 14 à des positions longitudinales appropriées, pour qu’elles viennent se superposer au-dessus d’emplacements de positionnement 37 appropriés. Les traverses 13 et 14 viennent alors se positionner perpendiculairement et entre des lambourdes 11 et 12, au niveau d’extrémités longitudinales opposées de celles-ci.

Par ailleurs, les butées du gabarit 3 incluent un cadre périphérique 34 ceinturant les emplacements de positionnement 37 et le plateau 39. Le cadre périphérique 34 peut avoir une forme rectangulaire en vue de dessus. Le cadre périphérique 34 est formé d’une paroi s’étendant verticalement depuis le plateau 39. Le cadre périphérique 34 peut par exemple s’étendre en saillie verticalement d’au moins 40 mm par rapport au plateau 39. Le cadre périphérique 34 forme avantageusement un logement de placement des lambourdes 11 et 12 présentant une longueur comprise entre 2400 et 2800 mm et présentant une largeur comprise entre 450 et 600mm. Le cadre périphérique 34 permet de positionner les lambourdes 11 et 12 parallèles selon la direction longitudinale et permet également de les positionner longitudinalement, de sorte que les lambourdes 11 et 12 viennent se superposer au-dessus d’emplacements de positionnement 37 appropriés.

On peut prévoir que le positionnement des entretoises 15 à 17 se fasse ensuite entre les lambourdes 11 et 12 et les traverses 13 et 14 et viennent se superposer au-dessus d’emplacements de positionnement 37 appropriés.

Le gabarit 3 comporte en outre une liaison au sol 32 par rapport à laquelle le support 33 est monté coulissant selon la direction verticale Z. Le gabarit 3 comporte en outre un dispositif de rappel 36 déformable élastiquement pour permettre d’abaisser le support 33 par rapport à la liaison au sol 32 lors d’une sollicitation et rappelant le support 33 vers une position haute en interrompant cette sollicitation.

La liaison au sol 32 comporte avantageusement des roulettes permettant de déplacer le gabarit 3. Des roulettes sont avantageusement positionnées à des extrémités longitudinales du support 33. Des roulettes peuvent également être positionnées au niveau de la partie médiane du support 33 pour permettre de reprendre des efforts verticaux.

Le support 33 peut être monté coulissant verticalement avec une liaison au sol 32 comportant des tubes et un support 33 comportant une armature tubulaire 31. Les tubes de la liaison au sol 32 peuvent ainsi être montés coulissants dans des tubes de l’armature tubulaire 31.

Le dispositif de rappel déformable 36 peut comprendre de façon connue en soi un ou plusieurs ressorts interposés entre la liaison au sol 32 et le support 33. De tels ressorts peuvent par exemple être logés à l’intérieur de l’armature tubulaire 31.

Une telle armature tubulaire 31 est avantageusement dimensionnée pour positionner les emplacements de positionnement 37 à une hauteur comprise entre 800 et 1200mm lorsque le support 33 est rappelé vers la position haute. Un placement des composants de l’élément constructif 1 sur le gabarit 3 est alors facilité.

Ainsi, avant de conduire le gabarit 3 vers une installation de pressage 4, un opérateur va positionner les différents composants en bois et les connecteurs métalliques 2 sur ce gabarit 3 comme suit :
-des connecteurs métalliques 2 sont positionnés sur les emplacements 37, avec les crampons 22 orientés vers le haut ;
-les lambourdes 11 et 12, les traverses 13 et 14, et les entretoises 15 à 17 sont positionnés aux endroits appropriés pour se superposer aux connecteurs métalliques 2 ;
-avantageusement, d’autres connecteurs métalliques 2 sont positionnés aux dessus des composants en bois, à la verticale des emplacements 37, avec leurs crampons 22 orientés vers le bas.

La est une vue de côté du dispositif 9, après avoir chargé un gabarit 3 et associé le gabarit 3 avec une installation de pressage 4. L’installation de pressage 4 comporte un châssis fixe 41, destiné notamment à reprendre des efforts verticaux. Le châssis fixe 41 comporte un évidement 40 permettant l’introduction longitudinale du support 33, comme illustré à la . Le châssis fixe 41 comporte ici des montants métalliques verticaux 42, et des longerons métalliques longitudinaux 46, fixés au-dessus des montants 42. Le châssis fixe 41 comporte également des appuis 43, ici sous la forme de cornières s’étendant longitudinalement au niveau de la partie supérieure des montants 42 et fixées à ces montants 42. Les appuis 43 viennent se positionner au moins en partie sous les emplacements 37 d’un support 33, afin de pouvoir reprendre des efforts verticaux de pressage.

L’installation de pressage 4 comporte par ailleurs au moins un vérin hydraulique 48 (ici au nombre de 4) monté sur le châssis fixe 41. Chaque vérin hydraulique 48 est ici alimenté de façon connue en soi par des canalisations 47 connectées à une centrale hydraulique 49. La centrale hydraulique 49 pourra par exemple être configurée pour générer un effort de pressage d’au moins 10000N sur un élément de pressage détaillé par la suite.

L’installation de pressage 4 comporte également un élément de pressage 44 coulissant verticalement par rapport au châssis fixe 41. L’élément de pressage 44 est sollicité par le vérin hydraulique 48. L’élément de pressage 44 est positionné à la verticale de l’évidement 40. L’élément de pressage 44 se superpose au-dessus des emplacements de positionnement 37 du support 33 logé dans l’évidement 40. Ainsi, l’élément de pressage 44 peut presser simultanément plusieurs connecteurs métalliques 2 positionnés à la verticale des emplacements de positionnement 37 lorsque cet élément de pressage 44 est sollicité par le vérin hydraulique 48. Avantageusement, le vérin hydraulique 48 est configuré pour déplacer l’élément de pressage 44 sur une course verticale d’au moins 20mm.

Comme illustré à la , la forme de l’évidement 40 permet d’introduire le cadre 34 au-dessus des appuis 43. Le gabarit 3 est positionné de sorte que l’élément de pressage 44 se superpose bien aux connecteurs métalliques 2 à la verticale des emplacements 37. Dans l’exemple illustré en vue de dessus à la , l’élément de pressage 44 comporte deux longerons 441 et 442 venant se superposer aux emplacements de positionnement 37 du support 33. L’armature métallique 31 vient se loger dans la partie basse de l’évidement 40.

Lorsque l’assemblage de l’élément constructif 1 est souhaité, les vérins hydrauliques 48 sont actionnés de sorte que l’élément de pressage 44 vienne au contact de connecteurs métalliques 2. Durant la course des vérins hydrauliques 48, les crampons 22 des connecteurs métalliques 2 disposés de part et d’autre des composants en bois viennent pénétrer dans ces composants en bois pour les solidariser. Durant la course des vérins hydrauliques 48, la structure 33 (et en particulier le plateau 39) est d’abord rabaissée grâce à la déformabilité du dispositif de rappel 36, jusqu’à venir interférer avec les appuis 43. Une fois que la structure 33 est en contact avec les appuis 43, le pressage des connecteurs métalliques 2 dans les composants en bois peut être effectif. Du fait de l’utilisation d’un élément de pressage 44 commun, l’ensemble des connecteurs métalliques 2 peuvent être pressés en une seule course du ou des vérins hydrauliques 48.

Avantageusement, l’installation de pressage 4 comporte des butées 45 de guidage du support 33 positionnées au niveau de bords transversaux de l’évidement 40. Les butées 45 peuvent mises en œuvre sous la forme de rouleaux montés pivotants autour d’un axe vertical. Le positionnement transversal du support 33 par rapport à l’installation de pressage 4 s’avère alors très précis. Avantageusement, les butées 45 sont montées sur les longerons 46. En particulier, lorsque les longerons 46 ont une section en I, les butées 45 peuvent avantageusement être partiellement logées dans un évidement de ces longerons 46.

Claims

Dispositif d’assemblage (9) d’un élément constructif (1) à ossature bois, le dispositif (9) étant caractérisé en ce qu’il comprend :
-un gabarit (3) mobile comportant un support (33) muni d’emplacements de positionnement (37) de connecteurs métalliques (2), le gabarit (3) comportant des butées (34, 35) de positionnement configurées pour maintenir des lambourdes (11, 12) parallèles selon une direction longitudinale et au-dessus d’emplacements de positionnement (37) et pour maintenir des traverses de bois (13, 14) perpendiculairement aux lambourdes et entre les lambourdes au niveau d’extrémités opposées des lambourdes, le gabarit (3) comportant une liaison au sol (32) par rapport à laquelle le support (33) est monté coulissant selon une direction verticale, le gabarit (3) comportant en outre un dispositif de rappel (36) déformable pour permettre d’abaisser le support (33) par rapport à la liaison au sol (32) lors d’une sollicitation et rappelant le support (33) vers une position haute ;
-une installation de pressage (4) comportant au moins un châssis fixe (41), un vérin hydraulique (48) monté sur le châssis fixe (41), et un élément de pressage (44) coulissant verticalement par rapport au châssis fixe (41) et sollicité par le vérin hydraulique (48), le châssis fixe (41) comportant un évidement (40) permettant l’introduction longitudinale du support (33), des appuis (43) venant se superposer sous les emplacements de positionnement (37) du support (33) logé dans l’évidement (40), l’élément de pressage (44) se superposant au-dessus des emplacements de positionnement (37) du support (33) logé dans l’évidement (40), de sorte que l’élément de pressage (44) peut presser simultanément plusieurs connecteurs métalliques (2) positionnés à la verticale des emplacements de positionnement (37) lorsque cet élément de pressage (44) est sollicité par le vérin hydraulique (48).
Dispositif d’assemblage (9) selon la revendication 1, comprenant au moins 6 emplacements de positionnement (37).
Dispositif d’assemblage (9) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’élément de pressage (44) comporte deux longerons (441, 442) venant se superposer auxdits emplacements de positionnement (37) du support (33) logé dans l’évidement (40).
Dispositif d’assemblage (9) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite liaison au sol (42) comporte des roulettes positionnées à des extrémités longitudinales du support (33).
Dispositif d’assemblage (9) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le support (33) comporte une armature tubulaire (31) positionnant les emplacements de positionnement à une hauteur comprise entre 800 et 1200mm lorsque le support (33) est rappelé vers la position haute.
Dispositif d’assemblage (9) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les butées incluent un cadre périphérique (34) ceinturant les emplacements de positionnement (37).
Dispositif d’assemblage (9) selon la revendication 6, dans lequel le cadre périphérique (34) forme un logement de placement de lambourdes présentant une longueur comprise entre 2400 et 2800 mm et présentant une largeur comprise entre 450 et 600mm.
Dispositif d’assemblage (9) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’installation de pressage (4) comporte des butées (45) de guidage du support (33) positionnées au niveau de bords transversaux de l’évidement (40).
Dispositif d’assemblage (9) selon la revendication 8, dans lequel le châssis fixe (41) comporte deux longerons (46) s’étendant longitudinalement de part et d’autre de l’évidement (40), les butées (45) étant montées sur les longerons (46).
Dispositif d’assemblage (9) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit vérin hydraulique (48) est configuré pour déplacer l’élément de pressage (44) sur une course verticale d’au moins 20mm.