FR3133460A1 - Procede de partage de documents electroniques energetiquement sobre et systeme associe - Google Patents
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Abstract
PROCEDE DE PARTAGE DE DOCUMENTS ELECTRONIQUES ENERGETIQUEMENT SOBRE ET SYSTEME ASSOCIE L’invention concerne un procédé de partage par un serveur d’au moins un document électronique, une demande de partage étant émise via un dispositif client par un utilisateur, ledit utilisateur étant associé à des informations de profil sur le serveur, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : réception de la demande de partage comportant le au moins un document électronique ;enregistrement du au moins un document électronique reçu via la demande ;configuration du partage au moyen d’au moins une table de détail dans laquelle on enregistre une ligne associée au document enregistré, ladite ligne étant également associée à une date de fin de validité calculée en fonction d’un paramétrage obtenu via le profil associé à l’utilisateur ; planification de la suppression du document enregistré selon la date de fin de validité.émission d’un lien dont l’activation permet d’accéder au document partagé selon la configuration.
Description
L’invention concerne le domaine de l’échange de données informatiques. Plus particulièrement l’invention concerne le domaine de l’échange de données informatiques écologiquement responsable. Encore plus particulièrement, la présente invention concerne un procédé de partage de documents électroniques énergétiquement sobre.
Le développement rapide du numérique génère une augmentation forte de son empreinte énergétique. Pour limiter cet impact et le rendre compatible avec la trajectoire d’un réchauffement limité à 2°C, la transition numérique apparaît incontournable pour l’ensemble des pays et des entreprises. Cette transition passe notamment par des technologies du numérique plus sobres, c’est-à-dire qui limitent notamment les usages énergivores superflus, et par des outils de mesure de l’impact environnemental qui, associés à ces technologies, permettront d’établir un référentiel commun à tous les acteurs du numérique.
Dans le domaine spécifique du partage de documents électroniques, tels que fichiers, images, vidéos ou musiques, les solutions existantes n’adressent pas la problématique de la sobriété numérique.
La messagerie électronique, solution la plus couramment utilisée dans le monde professionnel, est par exemple un procédé de partage très gourmand en énergie, notamment parce qu’il recourt à de grands volumes de stockage. L’envoi des documents se fait par le biais d’une copie complète en pièce jointe d’un message électronique ; les documents sont transmis et stockés que les destinataires lisent ou ignorent le message. Ce mode d’envoi implique que le message et les documents sont obligatoirement dupliqués et stockés sur plusieurs unités de stockage, d’abord celle de l’expéditeur, celle du fournisseur de messagerie de l’expéditeur et ce une fois pour chaque destinataire, et ensuite sur chaque unité de stockage des fournisseurs des destinataires. Le stockage est en outre le plus souvent d’une durée longue, voire illimitée dans le temps, la décision de supprimer les messages et les documents étant laissée à un utilisateur peu – ou pas du tout – incité à éliminer les fichiers qu’il n’utilise plus. Il en résulte qu’une quantité considérable de documents inutiles - ce qu’on appelle les déchets numériques - est stockée, occupant ainsi un précieux espace de stockage et consommant inutilement de l’énergie.
Les plateformes de stockage sur le cloud, telles que OneDrive ou GoogleDrive, bien que limitant la duplication et le stockage des documents partagés en mettant en œuvre un procédé d’envoi par lien de téléchargement, favorisent également les déchets numériques : les données sont archivées sans contrôle de durée. Le développement de ces plateformes tend en outre à une utilisation plus extensive des infrastructures, par exemple des centres de données qui sont très énergivores, pour collecter et archiver des données toujours plus nombreuses.
Les services de transfert en ligne, tels WeTransfer ou YouSendit, utilisent un procédé d’envoi par lien de téléchargement. Les données sont stockées dans des centres de données sur le cloud et supprimées automatiquement après une durée déterminée, imposée par le service et non pas par l’utilisateur. Ce dernier n’a ainsi pas la possibilité de configurer la durée d’archivage, déterminée typiquement à 7 jours, ce qui limite l’usage de tels services à des fins professionnelles. De plus, dans ce mode de partage, la suppression des données a pour objectif de pouvoir répondre à la demande de nouveaux clients – l’espace étant libéré pour stocker de nouveaux documents - et n’a pas vocation à réduire l’impact environnemental (les centres de données pouvant être situés à des endroits très éloignés du globe, ou être alimentés avec une électricité très carbonée). De fait, cet impact n’est pas mesuré.
Il existe donc un besoin de prévoir un procédé de partage de documents électroniques qui soit plus sobre que les solutions de l’état de l’art, par exemple parce qu’il permet d’optimiser la durée de stockage à la « juste durée », c’est-à-dire à la seule durée, ou au plus près de la durée pendant laquelle les documents sont utilisés. Afin d’adresser pleinement la problématique de la transition numérique, il existe aussi un besoin qu’un tel procédé de partage mette en œuvre la mesure d’un indicateur d’empreinte environnementale fiable et lisible, apte à orienter les choix techniques et d’usage vers une sobriété encore accrue.
Selon un premier objet de l’invention, on tend à satisfaire ce besoin en prévoyant un procédé de partage par un serveur d’au moins un document électronique, une demande de partage étant émise via un dispositif client par un utilisateur, ledit utilisateur étant associé à des informations de profil sur le serveur, ledit procédé comprenant les étapes suivantes :
- réception de la demande de partage comportant le au moins un document électronique ;
- enregistrement du au moins un document électronique reçu via la demande ;
- configuration du partage au moyen d’au moins une table de détail dans laquelle on enregistre une ligne associée au document enregistré, ladite ligne étant également associée à une date de fin de validité calculée en fonction d’un paramétrage obtenu via le profil associé à l’utilisateur ;
- planification de la suppression du document enregistré selon la date de fin de validité.
- émission d’un lien dont l’activation permet d’accéder au document partagé selon la configuration.
Ainsi, dans le procédé de partage selon l’invention, le ou les documents sont supprimés dans un délai déterminé, ce délai étant obtenu dans une étape de configuration à partir d’un paramétrage obtenu via le profil associé à l’utilisateur identifié. Un tel procédé est simple à mettre en œuvre et réduit les dépenses énergétiques superflues liées au stockage de documents non utilisés.
L’enregistrement du au moins un document électronique reçu via la demande peut en outre être réalisé dans une unité de stockage déterminée en fonction d’un paramètre de localisation obtenu via le profil associé à l’utilisateur.
L’effet attendu est d’améliorer la sobriété du procédé en permettant la sélection d’unités de stockage avantageuses du point de vue de la consommation énergétique ; ce peut être par exemple des unités de stockages géographiquement proches du dispositif pour réduire la consommation énergétique due au fonctionnement du réseau, et/ou des unités de stockage alimentées par de l’énergie verte ou de l’énergie moins carbonée.
Le procédé peut en outre comprendre, après l’étape d’émission d’un lien, une étape de calcul d’un indicateur d’une empreinte environnementale correspondant au partage effectif du document, et une étape de notification à l’utilisateur dudit indicateur d’empreinte environnementale.
Cette caractéristique de l’invention répond au besoin d’un outil de mesure fiable et lisible de l’impact sur l’environnement des pratiques numériques, en particulier de l’impact sur l’environnement des procédés d’échanges de documents électroniques. L’indicateur d’empreinte environnementale est calculé pour chaque partage effectif, c’est-à-dire réellement réalisé : cette caractéristique a l’avantage d’améliorer la précision de la mesure et de permettre une mesure en temps réel.
L’étape de calcul d’un indicateur d’une empreinte environnementale correspondant au partage effectif du document peut comprendre les sous-étapes suivantes :
- réception d’une demande d’activation d’un lien pour le téléchargement du document enregistré,
- détermination d’un groupe de paramètres temporels, incluant la durée de validité du document déterminée à partir de la table de détail, et une date de création du partage égale à la date de réception de la demande de partage,
- détermination d’un groupe de paramètres d’utilisation, incluant au moins le paramètre de localisation de l’unité de stockage obtenu via le profil associé à l’utilisateur,
- détermination d’un groupe de paramètre de poids, incluant le poids du document, ledit poids étant mesuré à partir du document,
- calcul dudit indicateur d’empreinte environnementale basé sur les groupes de paramètres temporels, d’utilisation, et de poids.
La sous-étape de calcul de l’indicateur, peut être réalisée en :
- associant une consommation électrique aux paramètres de durée de validité, de localisation et de poids,
- sommant ces consommations électriques pour obtenir une consommation totale,
- convertissant la consommation totale en une quantité de CO2 équivalent, cette conversion étant fonction des paramètres de date de création, de poids du document et de localisation de l’unité de stockage.
L’étape de calcul de l’indicateur d’une empreinte environnementale peut comprendre en outre :
- l’enregistrement d’une ligne d’historique dans une table d’historisation, ladite ligne d’historique étant associée à la ligne de détail correspondant au document partagé accédé, et également associée à la date de création du document, aux paramètres d’utilisation, et au paramètres de poids du document,
- le calcul d’une empreinte environnementale cumulée correspondant à un ensemble de partage effectives, ledit calcul étant obtenu en sommant les indicateurs d’empreinte environnementale calculés pour chaque ligne d’historique de la table d’historisation.
Une fourchette de date peut être utilisée pour déterminer l’ensemble de demandes de partage effectives.
Le contenu de la table d’historisation peut être utilisé pour déterminer un nombre de téléchargement effectif du document partagé.
Le calcul et la notification de l’indicateur d’empreinte environnementale cumulé a l’avantage de permettre une quantification de l’impact environnemental à une échelle pertinente, i.e. à l’échelle d’un temps long, par exemple une année, ou à l’échelle d’une entreprise. L’indicateur est fiable, lisible et apte à orienter et généraliser les pratiques numériques vers plus de sobriété.
La demande de partage comportant au moins deux documents, les étapes d’enregistrement, de configuration et de planification peuvent être réalisées pour chaque document, et chaque ligne de détail peut être associée à une information d’en-tête permettant de grouper les lignes de détails correspondant au partage
Autrement dit, lorsque la demande de partage comporte au moins deux documents, on peut effectuer les étapes d’enregistrement, de configuration et de planification pour chaque document, et on peut associer à chaque ligne de détail une information d’en-tête permettant de grouper les lignes de détails correspondant au partage.
Le procédé peut comprendre, après l’étape de calcul d’un indicateur d’empreinte environnementale, une étape de comparaison entre l’indicateur de l’empreinte environnementale calculé et un indicateur d’empreinte environnementale de référence, le résultat de la comparaison étant notifié à l’utilisateur dans l’étape de notification
L’indicateur d’empreinte environnementale de référence peut être calculé pour un procédé de partage de référence par messagerie électronique.
L’indicateur d’empreinte environnementale de référence peut être déterminé en utilisant le nombre de destinataires du partage déterminé à partir de la table d’historisation.
Ainsi, l’étape de notification à l’utilisateur permet, en plus de communiquer sur l’impact environnemental de l’action de partage effectuée, d’indiquer à l’utilisateur le gain réalisé par rapport à une méthode de référence, ou encore le gain qui pourrait être réalisé en modifiant certains paramètres du procédé, par exemple la localisation de l’unité de stockage ou la durée de fin de validité du document, ou en modifiant les usages.
Un autre aspect de l’invention concerne un système de partage d’au moins un document électronique, ledit système comprenant :
- un dispositif client utilisé par un utilisateur, ledit utilisateur étant associé à des informations de profil,
- au moins une unité de stockage connecté au serveur via un réseau de communication,
- un serveur connecté au dispositif client et à ladite au moins une unité de stockage via un réseau de communication, ledit serveur étant configuré pour mettre en œuvre le procédé selon l’invention.
L’invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l’examen des figures qui l’accompagnent.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront clairement de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures suivantes.
- La
- La
- La
- La
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Le partage de documents électroniques consiste à permettre à des utilisateurs, via des dispositifs informatiques, de distribuer ou donner accès, à distance, à des données numériques à travers un réseau informatique. Par données numériques et documents électroniques, on entend tout type de fichiers, incluant (mais non limité à) des fichiers de type image, document, feuille de calcul, présentation, code informatique, vidéo, musique. Par la suite, on utilisera indifféremment les termes de document ou fichier pour désigner un document électronique.
Le procédé de partage de documents électroniques selon l’invention évite les dépenses énergétiques superflues et, en ce sens, est dit énergétiquement sobre.
La montre les différentes étapes du procédé 1 de partage de documents électroniques selon l’invention.
La montre un exemple de système 2 permettant de mettre en œuvre le procédé 1 selon l’invention. Un tel système 2 est implémenté au travers de plusieurs dispositifs communicant entre eux, parmi eux : au moins un dispositif serveur 10, au moins un dispositif client 11 utilisé par un utilisateur 12, un réseau de communication 13, et, avantageusement, une ou une pluralité d’unités de stockage 14.
Plus particulièrement, le dispositif serveur 10 peut comprendre un bus 15 de communication et, interconnectés via ce système de bus, au moins une zone d’exécution d’instructions et de programmes 16, une zone de mémoire vive 17, une zone de stockage locale 19, et une carte d’interface réseau 18.
Plus particulièrement, le dispositif client est un dispositif informatique de type ordinateur personnel, fixe ou portable pouvant être connecté au réseau 13, ou tout type de dispositif informatique configuré pour communiquer au travers du réseau 13 et utilisable par un utilisateur 12 : un téléphone mobile, une tablette, une montre intelligente, un appareil de jeu, par exemple une console de jeux, une télévision.
Plus particulièrement, le réseau de communication 13 est constitué de câbles ou est sans fil, et peut être un réseau local, par exemple un réseau d’entreprise de type intranet, un réseau étendu de type extranet, ou encore un réseau ouvert tel que l’internet.
Plus particulièrement, l’unité de stockage 14 est tout type de support à partir duquel des informations peuvent être stockées et récupérées selon les besoins via le réseau 13 par des APIs (application Programming Interfaces) ou des protocoles d’échange de fichiers (SMB, FTP, WebDav, DFS, CIFS, etc.). Elle peut être localisée dans une pluralité de serveurs ou d’ordinateurs.
Le dispositif client 11 peut communiquer avec le serveur 10 à travers un canal sécurisé de type https.
Les premières étapes 100 à 104 du procédé 1 sont des étapes de réalisation du partage d’au moins un document électronique, notamment de façon à éviter le stockage superflu de documents non utilisés.
La première étape 100 est une étape de réception, par le serveur 10 d’une demande de partage émise par un utilisateur 12 via une application de partage client exécutée sur un dispositif client 11. L’application client est préférentiellement une application native, de type client lourd, mais peut aussi être une application web. Elle peut être avantageusement développée en langage electronJS, mais tout autre langage permettant de programmer une application client peut être utilisé.
Une demande de partage peut être définie comme une requête comportant (a) une donnée de contexte permettant de définir la nature de la requête, par exemple, pour le protocole http, la donnée de contexte est l’URL, et (b) au moins un document électronique. Une demande de partage peut ainsi contenir un ou plusieurs documents.
L’utilisateur 12 a au moins un profil d’utilisateur personnalisable. Ce profil peut correspondre à celui d’une ou plusieurs personnes, d’une société, d’une organisation, d’un groupe, etc. Ainsi, la demande de partage est associée à un identifiant utilisateur, cet identifiant étant obtenu après authentification, par le serveur. Cette authentification permet aussi de déterminer le profil de l’utilisateur. La illustre les paramétrages contenus dans le profil utilisateur 300 : en plus du paramétrage d’identification de l’utilisateur 301, on définit au moins un paramétrage donnant la durée de validité 302 de chaque document contenu dans la demande de partage. La durée de validité désigne la durée pendant laquelle le document sera stocké dans une unité de stockage 14 ou 19. Par exemple, cette durée peut être définie à 15 jours. Le profil utilisateur peut comprendre en outre un paramétrage de localisation 302 de l’unité de stockage. La localisation de l’unité de stockage désigne une zone géographique dans laquelle se situe l’unité de stockage sur laquelle le document sera stocké. Le profil utilisateur peut comprendre également d’autres paramétrages 303.
Dans un mode de réalisation, lorsque la demande de partage contient au moins deux documents, l’étape 100 comprend la configuration de la demande de partage au moyen d’une table d’en-tête dans laquelle on enregistre une ligne associée à la demande de partage.
Les étapes 101 à 103 sont réalisées pour chaque document contenus dans la demande de partage.
L’étape 101 est une étape d’enregistrement, par le serveur, du document reçu via la demande de partage. L’enregistrement est réalisé dans une unité de stockage 19 ou 14, selon que le mode de mise en œuvre soit sur site ou en nuage (Infrastructure as Service IaaS, platform as a service PaaS, ou Software as Service SaaS). L’étape 101 peut comprendre une étape de sélection de l’unité de stockage, cette sélection étant déterminée par le paramétrage de localisation de la zone de stockage obtenu via le profil associé à l’utilisateur lors de son authentification. Le paramétrage de localisation peut être associé à un document, ou à un ensemble de documents. Une unité de stockage pourra être avantageusement choisie de façon à optimiser la consommation énergétique. En particulier, une unité de stockage alimentée par une électricité peu carbonée ou verte sera plus sobre qu’une unité de stockage alimentée avec seulement de l’électricité carbonée. En outre, une unité de stockage située dans une zone géographique proche de celle où se trouve le dispositif serveur 10 aura l’avantage de réduire la consommation électrique liée au réseau. Un autre avantage de ce mode de réalisation est de donner à l’utilisateur la possibilité de connaître et contrôler la zone géographique dans laquelle seront stockés les documents qu’il partage.
L’étape 102 est une étape de configuration, par le serveur 10, du partage de chaque document au moyen d’au moins une table de détail dans laquelle une ligne associée au document enregistré est enregistrée. Ladite ligne est également associée à une date de fin de validité calculée en fonction du paramétrage de durée de validité obtenu via le profil associé à l’utilisateur. En particulier, la date de fin de validité est calculée à partir de la date de création de la demande, définie comme étant la date de réception de la demande, en ajoutant le nombre de jours donné par le paramétrage de durée de validité. La ligne de la table de détail associée au document enregistré est également associée à la date de création de la demande. Lorsque la demande de partage contient au moins deux documents, la table d’en-tête configurée lors de l’étape 100 permet de grouper les lignes de détail associées à chaque document. Ce groupement peut être réalisé selon une structure hiérarchique (base de données relationnelle ou orientée objet), ou selon une structure plate (fichier plat). Les tables d’en-tête et de détails, de même que les paramètres de profil utilisateurs sont enregistrées dans une unité de stockage 19 ou 14.
L’étape 103 est une étape de planification, par le serveur 10, de la suppression du document enregistré lors de l’étape 102 au terme de sa durée de validité. Ainsi, le document enregistré est, de façon certaine, supprimé de l’unité de stockage après une durée déterminée par l’utilisateur, cette durée correspondant avantageusement avec la durée pendant laquelle il estime avoir besoin du document. Cette caractéristique permet donc l’avantage de limiter le nombre de documents stockés inutilement, et, ainsi, de limiter les dépenses énergétiques superflues.
A l’issue de l’étape 103, le serveur 10 a enregistré dans une unité de stockage 19 ou 14 :
- le au moins un document reçu via la demande de partage,
- des données de configuration sous la forme d’une table d’en-tête et d’une table de détails.
Avantageusement, les données de configuration ne sont pas effacées, même après la suppression planifiée du un au moins document.
L’étape 104 est une étape d’émission, par le serveur 10 vers le dispositif client 11 via une interface utilisateur, d’un lien d’accès pour chaque document reçu via la demande de partage. Le lien d’accès est déterminé à partir des données de configuration, en particulier à partir de la ligne enregistrée dans la table de détails, cette ligne incluant la localisation de stockage. Chaque lien créé est avantageusement unique. Lorsque la demande contient plusieurs documents, une liste de lien est émise.
L’utilisateur qui a émis la demande de partage peut alors communiquer à des utilisateurs destinataires le ou les liens d’accès, par exemple via un service de messagerie électronique (parmi eux, mais non limité à Outlook™, gmail™, Samsung™ Mail, etc.) : l’utilisateur peut aisément copier le ou les liens depuis l’interface utilisateur et le ou les coller dans un message électronique adressé à au moins un utilisateur destinataire. Avantageusement, l’utilisateur peut « glisser-déposer » (« drag and drop » en anglais) les liens. Les utilisateurs destinataires, en réception du message, ont ainsi la possibilité d’activer le ou les liens reçus dans le message électronique.
En réponse à l’activation d’un lien par un utilisateur (destinataire) via un dispositif client, le serveur ouvre une fenêtre d’interface utilisateur permettant à l’utilisateur de visualiser les documents associés aux liens et de les télécharger. Le lien est désactivé au terme de la durée de validité, au moment de la suppression planifiée du document auquel il est associé. L’activation d’un lien de partage, provoque donc au moins le téléchargement du document associé au lien, et l’enregistrement d’une ligne d’historique dans une table d’historique. Cette ligne d’historique est liée à la ligne de détail correspondant au document téléchargé.
Un partage d’un document est dit effectif lorsque le lien associé au document est activé par un utilisateur, ou, dit autrement, lorsque le document est effectivement téléchargé par un utilisateur. Il y a autant de partages effectifs que de liens activés.
Dans un développement du mode de réalisation selon l’invention qui vient d’être décrit, les étapes 105 et 107 sont réalisées en combinaison ou non avec l’étape 106.
L’étape 105 est une étape de calcul d’un indicateur de l’empreinte environnementale générée par le partage effectif d’un document. L’étape 105 est réalisée en réponse à l’activation, par un utilisateur, d’au moins un lien tel qu’émis à l’étape d’émission 104. Par indicateur d’empreinte environnementale on entend la mesure de la quantité de gaz à effet de serre générée, lors du partage d’un document, par les équipements sollicités (réseau, serveur, unités de stockage, ordinateur). L’indicateur d’empreinte environnementale peut être aussi désigné sous le terme d’indicateur d’empreinte carbone. L’indicateur d’empreinte environnementale est préférentiellement exprimé en unité de masse (g) de dioxyde de carbone équivalent ou « CO2e », mais peut aussi être exprimé en unité de masse (g) de pétrole consommé, en quantité (Wh) d’énergie électrique ou en toute autre grandeur pertinente, parmi elles (mais non limité à) un nombre de kilomètres parcourus en voiture ou un nombre de kilomètres parcourus en train.
La montre une représentation schématique d’un premier mode de réalisation du calcul d’un indicateur de l’empreinte environnementale générée par le procédé de partage selon l’invention. Ce premier mode de réalisation comprend 3 sous-étapes 400 à 401.
La sous-étape 400 consiste en la réception d’une demande d’activation, par un utilisateur, d’un lien pour le téléchargement d’un document. La demande d’activation est une requête émise vers le dispositif serveur par le dispositif client utilisé par l’utilisateur. La requête est définie par une donnée de contexte permettant de définir la nature de la requête.
En réponse à la demande d’activation une série d’instructions est exécutées par le serveur 10 pour déterminer les paramètres nécessaires au calcul de l’indicateur.
La série d’instructions est regroupée dans le bloc 401 sur la . Le serveur détermine ainsi un premier groupe de paramètres temporels 401a incluant la durée de validité du document, et la date de création du partage, ces deux paramètres étant déterminés à partir de la table de détail enregistrée à l’étape 101. Un deuxième groupe de paramètres, dit paramètres d’utilisation 401b, est ensuite déterminé ; ce groupe inclut au moins le paramètre de localisation de l’unité de stockage obtenu via le profil associé à l’utilisateur. Ce groupe peut en outre inclure des paramètres liés aux dispositifs serveurs, clients ou réseaux utilisés. Un troisième groupe de paramètre de poids 401c est enfin déterminé, qui inclut la détermination du poids – ou taille – du document enregistré. Cette taille est généralement exprimée en octets.
Une fois les paramètres nécessaires au calcul déterminés, le calcul de l’indicateur est réalisé par le bloc 402.
Il s’agit d’abord à l’étape 402a d’associer un coefficient de consommation électrique aux paramètres de durée de validité, de localisation et de poids en utilisant les données accessibles au public fournissant l’énergie électrique consommée par le partage d’un document en fonction de son poids, de la durée de son stockage et de la localisation du stockage. Parmi les données accessibles au public, on choisira celles qui correspondent à la fois à la date de création de la demande et à la zone géographique déterminée par le paramètre de localisation de l’unité de stockage. Les données peuvent se présenter sous la forme d’abaque. Elles peuvent être enregistrées par le serveur dans l’unité de stockage 14 ou 19, ou être accessibles via le réseau. Par exemple, en France, les données accessibles au public peuvent être fournies par l’ADEME (Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’Energie) ; pour la période 2020-2021, l’ADEME donnent les coefficients d’énergie électrique 24Wh/Mo et 47 Wh/mois respectivement pour la durée de validité et le poids. Un coefficient de consommation pourrait en outre être associé à la localisation de l’unité de stockage, par exemple en utilisant des données de consommation spécifiques au centre de données où est hébergée l’unité de stockage. Des coefficients de consommation pourraient aussi être associés à l’utilisation des dispositifs serveurs, clients ou réseaux utilisés.
A l’étape 402b, les énergies obtenues en 402a sont sommées pour obtenir une énergie électrique totale. Dans une variante de l’invention, on ajoute à l’énergie totale la consommation associée à l’envoi d’un message électronique.
A l’étape 402c, l’énergie électrique globale est convertie en équivalent CO2 (CO2e) suivant un paramètre de conversion. Ce paramètre de conversion est déterminé en utilisant les données accessibles au public fournissant les facteurs d'émission pour un réseau électrique donné en fonction de la combinaison des sources d'énergie locales. Pour ce faire, le paramètre de localisation est utilisé pour sélectionner les données d’émission correspondant à la zone géographique du centre de données où le document est stocké. Par exemple, pour un centre de données situé en Europe, d’après les données disponibles sur www.eea.europa.eu, le paramètre de conversion est de 230.7 g CO2e/kWh pour l’année 2020. Pour un centre de données situé plus particulièrement en France, et pour une période correspondant au mois de février 2022, le paramètre de conversion est de 84 g CO2e/kWh selon la source https://www.rte-france.com/Eco2mix–EmissiondeC02parkWhélectriqueenFrance.
La montre une représentation schématique d’un deuxième mode de réalisation du calcul d’un indicateur de l’empreinte environnementale générée par le procédé de partage selon l’invention. Ce deuxième mode de réalisation se différencie du premier mode en ce qu’il permet le calcul d’un indicateur d’empreinte environnementale non plus seulement pour un document partagé, mais pour un ensemble de documents partagés. Pour cela, l’étape 401 comprend une instruction (401d) supplémentaire qui consiste à enregistrer, par le serveur 10, une ligne d’historique dans une table d’historisation, ladite ligne d’historique étant associée à la ligne de détail correspondant au document partagé accédé, et également associée à la date de création du document, aux paramètres d’utilisation, et au paramètre de poids du document. Chaque ligne de la table d’historisation correspond ainsi à un document effectivement partagé et comprend tous les paramètres nécessaires au calcul de l’indicateur selon l’étape 402 telle que définie précédemment. En particulier, si un document est téléchargé plusieurs fois, par un ou plusieurs utilisateurs, la table d’historisation comportera autant de lignes que ce nombre de téléchargement. Le groupement entre la table d’en-tête, la table de détail et la table d’historisation peut être réalisé par exemple selon une structure hiérarchique (base de données relationnelle ou orientée objet). La table d’historisation, comme la table d’en-tête et de détail, est enregistrée sur une unité de stockage 14 ou 19.
Dans ce deuxième mode de réalisation, l’étape 402 est exécutée autant de fois qu’il y a de lignes dans la table d’historisation de façon à calculer un ensemble d’indicateurs d’empreinte environnementale. Dans une étape 403, la somme de tous les indicateurs calculés est réalisée de façon à obtenir un indicateur d’empreinte environnementale cumulée correspondant à un ensemble de partages effectifs. Ainsi, il est possible de mesurer l’empreinte environnementale associée à une pluralité de demandes de partage, par exemple à l’échelle d’une entreprise ou d’une organisation.
L’ensemble de partages effectifs peut être déterminé à partir d’une fourchette de date donnée par l’utilisateur, cette fourchette de date définissant les lignes de la table d’historisation à exploiter pour le calcul de l’indicateur d’empreinte environnementale. Dans des variantes de l’invention, en stockant plus d’information de description sur les documents partagés, on peut utiliser ces informations supplémentaires pour effectuer des filtrages plus fins. De telle informations supplémentaires sont, par exemple, le type du fichier, l’origine du partage, ou n’importe quelle métadonnée associée au fichier. Ces métadonnées sont en général listées, sur un système d’exploitation, via un onglet détail d’une fenêtre de propriété du fichier.
Le procédé selon l’invention peut comprendre une étape 106 qui consiste à établir une comparaison entre l’empreinte environnementale générée par le procédé de partage selon l’invention, et une empreinte environnementale de référence. Cette empreinte environnementale de référence peut, par exemple, être celle générée par une application de messagerie électronique lors de l’envoi d’un courrier électronique avec les documents en pièce jointe. L’utilisation de la table d’historisation pour déterminer le nombre de destinataires d’un partage et le nombre de téléchargements effectifs est essentielle dans cette étape de comparaison : en effet, la table d’historisation est le seul moyen, pour le serveur, d’identifier le nombre destinataires. Considérant par exemple qu’un envoi par messagerie électronique d’une pièce jointe de taille 10 Mo à 5 utilisateurs destinataires génère une émission de 950 g de CO2e, et que l’envoi par le procédé de partage selon l’invention génère une émission de 200 g de CO2e, on obtient par différence une économie ou un gain en émission de CO2e de 750 g.
Le procédé selon l’invention comprend enfin une étape 107 de notification à l’utilisateur, via une interface utilisateur, de l’indicateur d’empreinte environnementale, cumulée ou non, et du résultat de la comparaison entre l’indicateur calculé et l’indicateur de référence. L’avantage apporté par l’étape 107 est de pouvoir informer les utilisateurs et de guider leur choix vers des usages et des matériels plus sobres.
Dans certains aspects, l’application de partage serveur peut être implémentée sur une pluralité de dispositifs serveur 10. Selon un aspect, elle peut être implémentée selon une structure MVC (Model – Vue – Contrôleur) en utilisant, par exemple, le langage PHP et le framework Symfony.
Claims (11)
- Procédé de partage par un serveur d’au moins un document électronique, une demande de partage étant émise via un dispositif client par un utilisateur, ledit utilisateur étant associé à des informations de profil sur le serveur, ledit procédé comprenant les étapes suivantes :
- réception de la demande de partage comportant le au moins un document électronique ;
- enregistrement du au moins un document électronique reçu via la demande ;
- configuration du partage au moyen d’au moins une table de détail dans laquelle on enregistre une ligne associée au document enregistré, ladite ligne étant également associée à une date de fin de validité calculée en fonction d’un paramétrage obtenu via le profil associé à l’utilisateur ;
- planification de la suppression du document enregistré selon la date de fin de validité.
- émission d’un lien dont l’activation permet d’accéder au document partagé selon la configuration.
- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’enregistrement du au moins un document électronique reçu via la demande est réalisé dans une unité de stockage déterminée en fonction d’un paramètre de localisation obtenu via le profil associé à l’utilisateur.
- Procédé de partage selon l’une des revendications précédentes, comportant, après l’étape d’émission d’un lien, une étape de calcul d’un indicateur d’une empreinte environnementale correspondant au partage effectif du document, et une étape de notification à l’utilisateur dudit indicateur d’empreinte environnementale.
- Procédé selon la revendication 3, comportant, après l’étape de calcul d’un indicateur d’empreinte environnementale, une étape de comparaison entre l’indicateur de l’empreinte environnementale calculé et un indicateur d’empreinte environnementale de référence, le résultat de la comparaison étant notifié à l’utilisateur dans l’étape de notification.
- Procédé selon la revendication 4 dans lequel l’indicateur d’empreinte environnementale de référence est calculé pour un procédé de partage de référence par messagerie électronique.
- Procédé de partage selon l’une des revendications 3 à 5 dans lequel l’étape de calcul d’un indicateur d’une empreinte environnementale comporte les sous-étapes suivantes :
- réception d’une demande d’activation d’un lien pour le téléchargement du document enregistré,
- détermination d’un groupe de paramètres temporels, incluant la durée de validité du document déterminée à partir de la table de détail, et une date de création du partage égale à la date de réception de la demande de partage,
- détermination d’un groupe de paramètres d’utilisation, incluant au moins le paramètre de localisation de l’unité de stockage obtenu via le profil associé à l’utilisateur,
- détermination d’un groupe de paramètre de poids, incluant le poids du document, ledit poids étant mesuré à partir du document,
- calcul dudit indicateur d’empreinte environnementale basé sur les groupes de paramètres temporels, d’utilisation, et de poids.
- Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la sous-étape de calcul de l’indicateur est réalisée en :
- associant une consommation électrique aux paramètres de durée de validité, de poids, et de localisation
- sommant ces consommations électriques pour obtenir une consommation totale,
- convertissant la consommation totale en une quantité de CO2 équivalent, cette conversion étant fonction des paramètres de date de création, de poids du document et de localisation de l’unité de stockage.
- Procédé de partage selon l’une des revendications 6 à 7, dans lequel l’étape de calcul de l’indicateur d’une empreinte environnementale comprend en outre :
- l’enregistrement d’une ligne d’historique dans une table d’historisation, ladite ligne d’historique étant associée à la ligne de détail correspondant au document partagé accédé, et également associée à la date de création du document, aux paramètres d’utilisation, et au paramètre de poids du document,
- le calcul d’une empreinte environnementale cumulée correspondant à un ensemble de partages effectifs, ledit calcul étant obtenu en sommant les indicateurs d’empreinte environnementale calculés pour chaque ligne d’historique de la table d’historisation.
- Procédé selon la revendication précédente, pour lequel une fourchette de date est utilisée pour déterminer l’ensemble des partages effectifs.
- Procédé de partage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la demande de partage comportant au moins deux documents, les étapes d’enregistrement, de configuration et de planification étant réalisées pour chaque document, et chaque ligne de détail étant associée à une information d’en-tête permettant de grouper les lignes de détails correspondant au partage.
- Système de partage d’au moins un document électronique, ledit système comprenant :
- un dispositif client utilisé par un utilisateur, ledit utilisateur étant associé à des informations de profil,
- au moins une unité de stockage connecté au serveur via un réseau de communication,
- un serveur connecté au dispositif client et à ladite au moins une unité de stockage via un réseau de communication, ledit serveur étant configuré pour mettre en œuvre le procédé de partage selon l’une des revendications précédentes.
Priority Applications (2)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR2201979A FR3133460A1 (fr) | 2022-03-08 | 2022-03-08 | Procede de partage de documents electroniques energetiquement sobre et systeme associe |
| PCT/EP2023/055332 WO2023169922A1 (fr) | 2022-03-08 | 2023-03-02 | Procede de partage de documents electroniques energetiquement sobre et systeme associe |
Applications Claiming Priority (2)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR2201979 | 2022-03-08 | ||
| FR2201979A FR3133460A1 (fr) | 2022-03-08 | 2022-03-08 | Procede de partage de documents electroniques energetiquement sobre et systeme associe |
Publications (1)
| Publication Number | Publication Date |
|---|---|
| FR3133460A1 true FR3133460A1 (fr) | 2023-09-15 |
Family
ID=81581289
Family Applications (1)
| Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
|---|---|---|---|
| FR2201979A Pending FR3133460A1 (fr) | 2022-03-08 | 2022-03-08 | Procede de partage de documents electroniques energetiquement sobre et systeme associe |
Country Status (2)
| Country | Link |
|---|---|
| FR (1) | FR3133460A1 (fr) |
| WO (1) | WO2023169922A1 (fr) |
Citations (2)
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|---|---|---|---|---|
| US20090125474A1 (en) * | 2007-11-09 | 2009-05-14 | Gwangju Institute Of Science And Technology | User preference-based data adaptation service system and method |
| US20190266256A1 (en) * | 2018-02-27 | 2019-08-29 | Servicenow, Inc. | Document management |
-
2022
- 2022-03-08 FR FR2201979A patent/FR3133460A1/fr active Pending
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2023
- 2023-03-02 WO PCT/EP2023/055332 patent/WO2023169922A1/fr unknown
Patent Citations (2)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| US20090125474A1 (en) * | 2007-11-09 | 2009-05-14 | Gwangju Institute Of Science And Technology | User preference-based data adaptation service system and method |
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Non-Patent Citations (2)
| Title |
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| ANONYMOUS: "Model–view–controller - Wikipedia, the free encyclopedia", 27 September 2008 (2008-09-27), XP055126356, Retrieved from the Internet <URL:http://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Model%E2%80%93view%E2%80%93controller&oldid=241358226> [retrieved on 20140702] * |
| GHOSE ADITYA K ET AL: "The Post-Theoretic Enterprise: A Service-Oriented View", 2014 IEEE 7TH INTERNATIONAL CONFERENCE ON SERVICE-ORIENTED COMPUTING AND APPLICATIONS, IEEE, 17 November 2014 (2014-11-17), pages 175 - 182, XP032699635, DOI: 10.1109/SOCA.2014.59 * |
Also Published As
| Publication number | Publication date |
|---|---|
| WO2023169922A1 (fr) | 2023-09-14 |
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