FR3129957A1 - Ensemble d’usure, pour un godet d’une machine d’extraction ou de travaux - Google Patents

Abstract

Ensemble d’usure, pour un godet d’une machine d’extraction ou de travaux Ensemble d’usure, comprenant un porte-dent (3) et une dent (1) pour un godet, ainsi qu’un fourreau (5), avec un conduit de logement (52), le fourreau étant reçu dans le porte-dent. On prévoit aussi une clavette (7), reçue dans le conduit de logement (52) en pivotant entre une orientation d’insertion, pour être coulissée dans le conduit de logement, et une orientation de verrouillage, pour serrer la dent contre le porte-dent, par une mise en appui de la clavette contre la dent et du fourreau contre le porte-dent sous l’action de la clavette, en sens opposé. Pour faciliter la fabrication sans préjudice à la fiabilité, la clavette est monolithique et comprend à la fois une came d’appui (71), pour la mise en appui contre le porte-dent, et une extrémité d’appui (72), pour la mise en appui contre la dent (1). Figure pour l'abrégé : Figure 3

Description

Ensemble d’usure, pour un godet d’une machine d’extraction ou de travaux

La présente invention concerne un ensemble d’usure, pour un godet d’une machine d’extraction ou de travaux.

L’invention se rapporte au domaine des équipements des machines d’extraction et de travaux, concernant en particulier les godets, bennes ou autres réceptacles utilisés à la fois pour travailler, en particulier creuser, racler et/ou prélever, un matériau et déplacer ce matériau. Le matériau est généralement un matériau lourd, dur, granuleux et/ou abrasif. Par exemple le matériau est de la terre, des roches, des agrégats ou des gravats.

De manière connue, un godet comprend une lame d’attaque équipée de dents, qui sont des pièces d’usure conçues pour leur capacité d’attaque et de pénétration du matériau travaillé et transporté par le godet. On prévoit la possibilité de pouvoir remplacer individuellement chaque dent lorsqu’elle est usée.

FR 3 011 013 A1 divulgue un godet, avec un support et une dent, qui peut être verrouillée sur le support à l’aide d’un dispositif de liaison. Le dispositif de liaison comprend un fourreau élastiquement déformable, une clavette en métal, une came crantée en métal, un croissant en métal et deux joints. La clavette, la came crantée et le croissant sont reçus dans le fourreau. Lorsque le dispositif de liaison est reçu dans un logement du support et que la dent est montée sur le support, la clavette et la came sont mobiles solidairement en rotation dans une cavité interne du fourreau, entre une configuration d’insertion de la clavette dans la came et une ou plusieurs configurations de verrouillage, où la clavette appuie radialement contre la dent, tandis que la came appuie contre le fourreau pour que le fourreau appuie contre le logement du support, pour former une liaison d’accouplement de la dent et du support. La cavité interne du fourreau reçoit aussi le croissant métallique, qui sert de palier pour supporter la rotation de l’ensemble clavette-came. Les joints sont disposés de part et d’autre du fourreau pour assurer l’étanchéité.

Ce dispositif de liaison connu donne généralement satisfaction, en étant particulièrement endurant et fiable en dépit d’une utilisation intensive du godet. Toutefois, ce dispositif de liaison est relativement complexe à fabriquer, compte-tenu de la nécessité de prévoir un total de six pièces. Certaines pièces critiques, telles que la clavette et la came crantée, doivent être formées par un procédé de forgeage exigeant, tout en nécessitant des usinages ultérieurs pour obtenir le crantage et/ou former la tête de la clavette.

L’un des buts de l’invention est d’obtenir un nouvel ensemble d’usure pour un godet, qui est plus facile à fabriquer, sans préjudice à sa fiabilité et à la facilité de remplacer la dent lorsqu’elle est usée.

L’invention a pour objet un ensemble d’usure, pour un godet d’une machine d’extraction ou de travaux, l’ensemble d’usure comprenant : un porte-dent, qui est destiné à être fixé au godet et qui comprend un conduit de clavetage, traversé par un axe de clavetage ; une dent, qui est configurée pour être emmanchée sur le porte-dent, suivant une direction d’emmanchement ; et un dispositif de clavetage. Le dispositif de clavetage comprend un fourreau, qui comprend un conduit de logement et une paroi externe, le fourreau étant configuré pour être reçu dans le conduit de clavetage par l’intermédiaire de la paroi externe, le fourreau étant alors fixé en rotation par rapport au porte-dent autour de l’axe de clavetage par l’intermédiaire de la paroi externe. Le dispositif de clavetage comprend une clavette, qui est configurée pour être reçue dans le conduit de logement de façon à être pivotante par rapport au fourreau, entre une orientation d’insertion, dans laquelle la clavette est apte à être coulissée dans le conduit de logement (52) alors que le fourreau est reçu dans le conduit de clavetage, et une orientation de verrouillage, dans laquelle, alors que le fourreau est reçu dans le conduit de clavetage, le dispositif de clavetage serre la dent contre le porte-dent suivant la direction d’emmanchement sous l’action de la clavette, par une mise en appui de la clavette contre un siège d’appui appartenant à la dent, dans le sens de la direction d’emmanchement, et mise en appui du fourreau contre le conduit de clavetage en sens opposé.

Selon l’invention, la clavette est monolithique et comprend une came d’appui et une extrémité d’appui formées d’un seul tenant. Selon l’invention, la mise en appui de la clavette contre le siège d’appui s’effectue par mise en appui de l’extrémité d’appui directement contre le siège d’appui, dans le sens de la direction d’emmanchement. Selon l’invention, la mise en appui du fourreau contre le conduit de clavetage s’effectue par mise en appui de la came d’appui contre le conduit de logement, en sens opposé de la direction d’emmanchement.

Une idée à la base de l’invention est de prévoir que la came d’appui et l’extrémité d’appui soient constitués par une seule pièce, à savoir par la clavette, pour faciliter la fabrication du dispositif de clavetage. En effet, cette clavette peut être fabriquée en une seule fois, pour former à la fois la came d’appui et l’extrémité d’appui d’un seul tenant, par exemple par forgeage au sein d’un même moule. Dans le cas d’un forgeage ou procédé de fabrication similaire pour obtenir la clavette, il n’est pas nécessaire de prévoir plusieurs moules séparés pour former la came d’appui et l’extrémité d’appui. Il n’est pas non plus nécessaire de prévoir un crantage ou autre moyen d’accouplement entre la clavette et la came d’appui, pour que la clavette entraîne la came d’appui en rotation, puisqu’elles sont entièrement solidaires en étant formées par une même pièce. Après la formation de la clavette, par exemple par forgeage, il n’y a donc avantageusement pas besoin de prévoir d’étapes de fabrication significatives supplémentaires tel qu’un usinage, hormis éventuellement un ébavurage.

Ces avantages pour la fabrication de l’ensemble d’usure n’affectent pas la fiabilité de l’ensemble d’usure, puisque, lorsque le dispositif de clavetage reçu dans le conduit de clavetage avec la clavette dans l’orientation de verrouillage, la dent est solidement serrée et maintenue sur le porte-dent. Lorsque la dent s’use, le fourreau rattrape tout éventuel jeu par élasticité, pour maintenir la dent serrée. Le montage de la dent reste aisé, puisque le serrage de la dent est obtenu par simple pivotement de la clavette, ce qui évite avantageusement de recourir à des outils de frappe.

De préférence, le fourreau est monolithique, la paroi externe et le conduit de logement étant formés d’un seul tenant. De préférence, la mise en appui de la came d’appui contre le conduit de logement s’effectue sans pièce intermédiaire entre la clavette et le fourreau. De préférence, le conduit de logement est revêtu d’un lubrifiant.

De préférence, le siège d’appui comprend deux faces primaires, chaque face primaire étant orientée à l’oblique, en étant tournée vers l’autre face primaire et en sens opposé de la direction d’emmanchement. De préférence, l’extrémité d’appui comprend deux faces secondaires, l’extrémité d’appui étant en appui contre le siège d’appui en ce que l’extrémité d’appui est reçue entre les faces primaires, avec chaque face secondaire en appui contre l’une des faces primaires.

De préférence, la dent comprend une nervure de retenue. De préférence, la clavette comprend deux épaulements radiaux, qui sont formés d’un seul tenant avec l’extrémité d’appui et qui, lorsque la clavette est reçue dans le conduit de logement et que le fourreau est reçu dans le conduit de clavetage : capturent la nervure de retenue entre eux, parallèlement à l’axe de clavetage, lorsque la clavette est dans l’orientation de verrouillage, pour immobiliser la clavette par rapport à la dent parallèlement à l’axe de clavetage ; et sont dégagés de la nervure de retenue lorsque la clavette est dans l’orientation d’insertion.

De préférence, la clavette et la dent comprennent des butées de rotation, qui viennent en butée de rotation lorsque la clavette est dans l’orientation d’insertion, pour borner le pivotement de la clavette à l’orientation d’insertion et qui viennent en butée de rotation lorsque la clavette est dans l’orientation de verrouillage pour borner le pivotement de la clavette à l’orientation de verrouillage.

De préférence, la clavette comprend une gorge de démontage, qui est ménagée le long de l’extrémité d’appui. De préférence, lorsque le fourreau est reçu dans le conduit de clavetage et que la clavette est reçue dans le conduit de logement, la gorge de démontage est : dégagée du siège d’appui, lorsque la clavette est dans l’orientation d’insertion, pour que la clavette puisse être extraite du conduit de logement par introduction d’un outil de démontage dans la gorge de démontage ; et tournée contre le siège d’appui, lorsque la clavette dans l’orientation de verrouillage.

De préférence la clavette définit un plan de joint, qui traverse la came d’appui et l’extrémité d’appui, la came d’appui et l’extrémité d’appui étant en dépouille de part et d’autre du plan de joint.

De préférence, la clavette comprend une tête d’actionnement, configurée pour être accouplée avec un outil d’actionnement, pour actionner la clavette en pivotement entre l’orientation d’insertion et l’orientation de verrouillage, la tête d’actionnement étant formée d’un seul tenant avec la came d’appui et l’extrémité d’appui et dépassant hors du fourreau lorsque la clavette est reçue dans le conduit de logement. De préférence, la tête d’actionnement est en dépouille de part et d’autre du plan de joint.

De préférence, pour être accouplée avec l’outil d’actionnement, la tête d’actionnement comprend une encoche d’actionnement et deux doigts, qui sont disposés de part et d’autre de l’encoche d’actionnement pour délimiter l’encoche d’actionnement, l’encoche d’actionnement et les deux doigts étant traversés par le plan de joint et étant en dépouille de part et d’autre du plan de joint.

De préférence, la dent comprend un orifice de clavetage, au sein duquel le conduit de clavetage débouche lorsque la dent est reçue sur le porte-dent, le siège d’appui étant formé sur un bord de l’orifice de clavetage. De préférence, l’ensemble d’usure comprend en outre un bouchon, qui est configuré pour obturer l’orifice de clavetage en coiffant le dispositif de clavetage alors que le fourreau est reçue dans le conduit de clavetage et que la clavette est reçue dans le conduit de logement dans l’orientation de verrouillage.

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés présentés ci-après.

La est une vue en perspective éclatée d’un ensemble d’usure et d’une douille d’actionnement, selon un mode de réalisation de l’invention, où une clavette est dans une orientation d’insertion et où un porte-dent est montré monté sur un godet.

La est une vue en perspective assemblée de l’ensemble d’usure de la , sous un autre angle, où la clavette est dans l’orientation verrouillée et est masquée par un bouchon.

La est une coupe partielle de la suivant le plan de coupe II.

La est une vue de côté de l’ensemble d’usure des figures précédentes, où la clavette est dans l’orientation d’insertion, le bouchon étant omis.

La est une vue de côté de l’ensemble d’usure des figures précédentes, où la clavette est dans l’orientation de verrouillage, le bouchon étant omis.

La est une vue de face de la clavette des figures précédentes.

La est une vue de côté de la clavette des figures précédentes.

La est une vue de face d’un fourreau appartenant à l’ensemble d’usure des figures précédentes, recevant la clavette dans l’orientation d’insertion, la clavette étant en coupe transversale.

La est une vue en perspective du fourreau de la , représenté seul.

La est une vue en perspective du bouchon de la .

Les figures 1 à 10 montrent un ensemble d’usure selon un mode de réalisation de l’invention, comprenant une dent 1, un porte-dent 3, un fourreau 5 et une clavette 7. Le fourreau et la clavette 7 constituent ensemble un dispositif de clavetage. L’ensemble d’usure comprend préférentiellement un bouchon 9, visible sur les figures 2, 3 et 10. La montre également un outil d’actionnement 11, schématiquement, un outil de démontage 14 et, montré partiellement en pointillés, un godet 13.

Le godet 13 appartient à une machine de travaux publics ou d’extraction minière. Par « machine de travaux », on entend par exemple une pelleteuse, une excavatrice, une tractopelle, ou tout engin de chantier du même type. Par « machine d’extraction », on entend par exemple une chargeuse, un LHD (« load-haul-dump »), ou tout autre engin du même type. Le terme de « godet » s’applique au godets, bennes et autres réceptacles équipés sur de telles machines, susceptibles de venir racler, prélever et/ou déplacer des matériaux, provenant préférentiellement du sol, en vue de leur évacuation d’un lieu donné vers d’autres. Le godet 13 forme un bac avec une ouverture d’accès qui est par exemple de forme rectangulaire. L’ouverture d’accès est délimitée par quatre arêtes, dont une arête 131 visible sur la , sur laquelle l’ensemble d’usure est destiné à être fixé. Parmi ces arêtes, on peut compter une lame d’attaque, ici formée par l’arête 131. De préférence, cette arête 131 est située en partie basse ou en partir haute du godet 13 et est orientée parallèlement au sol.

Comme montré sur la , le porte-dent 3 est destiné à être fixé sur l’arête 131 du godet 13 de façon permanente et à recevoir la dent 1 pour la supporter de façon démontable, afin de pouvoir remplacer la dent 1 lorsqu’elle est usée.

On définit une direction d’emmanchement D31, qui est fixe par rapport au porte-dent 3. Lorsque le porte-dent 3 est fixé au godet 13, la direction D31 est dirigée vers l’intérieur du godet 13, en étant perpendiculaire à l’arête sur laquelle le porte-dent 3 est fixé. Lorsque la dent 1 est reçue sur le porte-dent 3, la direction D31 est dirigée de la dent 1 vers le porte-dent 3.

Le porte-dent 3 comprend une base 31, par l’intermédiaire de laquelle le porte-dent 3 est fixé au godet 13, en particulier à l’arête 131. A cette fin, la base 31 présente par exemple une forme de pince qui vient à cheval sur l’arête 131, comme montré sur la . Pour fixer définitivement le porte-dent 3, la base 31 est préférentiellement soudée sur l’arête 131.

Le porte-dent 3 comprend un nez d’emmanchement 32, pour recevoir la dent 1 par emmanchement de la dent sur le nez 32, suivant la direction D31. La montre la dent 1 emmanchée sur le porte-dent 3. Comme visible sur les figures 1 et 3, le nez 32 et la base 31 sont disposés successivement suivant la direction D31. Le nez 32 et la base 31 sont solidaires. Le nez 32 est dirigé en sens opposé de la direction D31. Lorsque le porte-dent 3 est fixé au godet 13, le nez 32 fait saillie de l’arête 131.

Le porte-dent 3 comprend un conduit de clavetage 33, qui traverse le porte-dent 3 de part en part. Le conduit de clavetage 33 traverse le nez 32. Le conduit 33 s’étend suivant un axe de clavetage X33, fixe par rapport au porte-dent 3, et qui est perpendiculaire à la direction D31, ou pour le moins transversal par rapport à la direction D31. De préférence, le conduit 33 est coaxial avec l’axe X33. De préférence, le conduit de clavetage 33, et, en particulier, l’axe X33, sont parallèles à l’arête 131, lorsque le porte-dent 3 est fixé sur le godet 13. Le conduit de clavetage 33 présente, d’un côté du porte-dent 3, une extrémité débouchante 34 et, de l’autre côté du porte-dent 3, une extrémité débouchante 35, visible sur la .

De préférence, le porte-dent 3 est monolithique, en ce que la base 31, le nez 32 et le conduit 33 sont formés d’un seul tenant. De préférence, le porte-dent est réalisé en acier, brut de fonderie ou de forge, ou moulé puis usiné, ou encore forgé puis usiné.

La dent 1 comprend une extrémité de travail 15, par l’intermédiaire de laquelle la dent 1 est destinée à travailler le matériau travaillé par le godet 13, lorsque la dent est reçue sur le godet 13 par l’intermédiaire du porte-dent 3. L’extrémité de travail 15 sert à racler, à piquer le matériau et/ou à impacter le matériau travaillé. L’extrémité 15 forme ici une pointe légèrement aplatie, mais pourrait présenter une autre forme en fonction des caractéristiques du matériau à travailler et du travail à effectuer, notamment une forme plus pointue ou plus aplatie, ou une forme de double-pointe.

Dans le présent exemple, pour pouvoir être emmanchée sur le porte-dent 3 suivant la direction D31, la dent 1 comprend une cavité 16, une oreille 17 et, de préférence, une oreille 18, qui sont complémentaires avec le nez 32.

On prévoit préférentiellement que la cavité 16 s’ouvre suivant la direction D31. La cavité 16 s’étend en partie à l’intérieur de l’extrémité de travail 15, en sens opposé de la direction D31. Lorsque l’on emmanche la dent 1 sur le porte-dent 3, une partie mâle 36 appartenant au nez 32 est reçue au sein de la cavité 16, la cavité 16 et la partie mâle 36 étant complémentaires. De préférence, la partie mâle 36 et la cavité 16 sont de forme générale pyramidale ou tronconique pour leur zone de contact, cette forme étant divergente suivant la direction D31. On obtient donc un emmanchement pyramidal ou conique de la dent 1 sur le porte-dent 3. Ce mode d’emmanchement particulier fait qu’un serrage de la dent 1 contre le porte-dent 3 dans la direction D31 solidarise solidement et sans jeu la dent sur le porte-dent 3, en assurant un centrage précis de la dent 1.

On prévoit préférentiellement que les oreilles 17 et 18 sont dirigées suivant la direction D31, à partir de l’extrémité de travail 15. Les oreilles 17 et 18 sont saillantes suivant la direction D31 à partir d’un bord de la cavité 16. De préférence, les oreilles 17 et 18 sont réparties latéralement, à l’opposé l’une de l’autre, de sorte à s’étendre de part et d’autre du nez 32 lorsque la dent 1 est emmanchée sur le porte-dent 3. Alors, l’oreille 17 recouvre l’extrémité 34 du conduit 33 et l’oreille 18 recouvre l’extrémité 35. Les oreilles 17 et 18 sont traversées par l’axe X33 lorsque la dent 1 est emmanchée.

De préférence, l’oreille 17 comprend un orifice de clavetage 19, qui traverse l’oreille 17 de part en part. Lorsque la dent 1 est emmanchée, l’orifice de clavetage 19 est traversé par l’axe X33, en tombant dans l’alignement de l’extrémité 34 du conduit 33.

De préférence, l’oreille 18 comprend un orifice de clavetage 20, qui traverse l’oreille 18 de part en part. Lorsque la dent 1 est emmanchée, l’orifice de clavetage 20 est traversé par l’axe X33, en tombant dans l’alignement de l’extrémité 35 du conduit 33.

On prévoit par exemple que le nez 32 comprend un créneau 37, ménagé en creux, pour accueillir l’oreille 17 lorsque la dent 1 est emmanchée. Le créneau 37 est positionné dans la direction D31 par rapport à la partie mâle 36, à la frontière entre le nez 32 et la base 31. Une bordure du créneau 37, délimitant le créneau 37, s’étend autour de l’extrémité 34. Lorsque la dent 1 est emmanchée, la bordure du créneau 37 s’étend autour de l’oreille 17.

On prévoit par exemple que le nez 32 comprend un créneau 38, ménagé en creux, pour accueillir l’oreille 18 lorsque la dent 1 est emmanchée. Le créneau 38 est positionné dans la direction D31 par rapport à la partie mâle 36, à la frontière entre le nez 32 et la base 31. Une bordure du créneau 38, délimitant le créneau 38, s’étend autour de l’extrémité 35. Les créneaux 37 et 38 sont disposés de part et d’autre du porte-dent 3 en étant traversés par l’axe X33. Lorsque la dent 1 est emmanchée, la bordure du créneau 37 s’étend autour de l’oreille 17.

Comme mieux visible sur les figures 1 et 3, la dent 1 comprend un siège d’appui 21, qui est ici formé dans l’orifice 19. Le siège d’appui 21 occupe par exemple une portion seulement de la circonférence de l’orifice 19 autour de l’axe X33, à savoir la portion dans la direction D31. De manière générale, lorsque la dent 1 est emmanchée, le siège 21 est tourné en sens opposé de la direction X33. Le siège 21 forme deux faces 22, dites « faces primaires ». De préférence, les faces 22 sont obliques l’une par rapport à l’autre, c’est à dire sont orientées en « V ». Les faces 22 sont en regard l’une vers l’autre, de façon à ménager entre elles un espace d’accueil. De préférence, lorsque la dent 1 est emmanchée, les faces 22 sont à la même hauteur suivant l’axe X33, en étant tournées vers l’axe X33. Les faces 22 sont alors avantageusement parallèles à l’axe X33. Lorsque la dent 1 est emmanchée, les faces 22 sont orientées de façon à converger suivant la direction D31. Les faces 22 sont tournées en sens inverse de la direction D31. De préférence, lorsque la dent 1 est emmanchée, les faces 22 sont symétriques par rapport à un plan parallèle à la direction D31 et à l’axe X33. De préférence, les faces 22 sont sensiblement planes. Par exemple, les faces 22 sont inclinées l’une par rapport à l’autre d’un angle de 60 degrés, chaque face 22 étant orientée d’un angle de 30 degrés par rapport à la direction D31.

De préférence, la dent 1 est monolithique, en ce que l’extrémité 15, la cavité 16, les oreilles 17 et 18 et les orifices de clavetage 19 et 20, sont formés d’un seul tenant. De préférence, la dent est réalisée en acier, brut de fonderie ou de forge, ou moulé puis usiné, ou encore forgé puis usiné.

Par complémentarité du nez 32 avec la cavité 16 et les oreilles 17 et 18, l’emmanchement de la dent 1 sur le porte-dent 3 immobilise entièrement la dent 1 sur le porte-dent 3, sauf que la dent 1 n’est pas retenue pour sa translation par rapport au porte-dent 3 en sens opposé de la direction D31. L’immobilisation complète de la dent 1 est obtenue grâce au dispositif de clavetage, comprenant le fourreau 5 et la clavette 7, comme expliqué plus bas.

Le fourreau 5 est visible sur les figures 1, 3, 8 et 9. Le fourreau 5 est configuré pour être reçu dans le conduit de clavetage 33, comme montré sur la et pour recevoir en son sein la clavette 7. Ainsi, le dispositif de clavetage est reçu dans le conduit de clavetage 33 par l’intermédiaire du fourreau 5.

Le fourreau 5 comprend une paroi externe 51, un conduit de logement 52, une extrémité 53 et une extrémité 54. De préférence, le fourreau 5 est monolithique, en ce que la paroi externe 51, le conduit de logement 52 et les extrémités 53 et 54 sont formés d’un seul tenant. On prévoit que le fourreau 5 est élastiquement déformable, contrairement à la clavette 7, à la dent 1 et au porte-dent 3 qui sont prévus pour être rigides. A cette fin, le fourreau 5 est par exemple réalisé en élastomère, et formé par moulage.

De préférence, lorsque le fourreau 5 est reçu dans le conduit 33, le fourreau 5 ne dépasse pas des extrémités 34 et 35, comme montré sur la . En particulier, l’extrémité 53 est au niveau de l’extrémité 34 et l’extrémité 54 est au niveau de l’extrémité 35.

Le conduit de logement 52 est préférentiellement traversant, en débouchant à l’extrémité 53 et à l’extrémité 54. En variante le conduit 52 débouche au moins à l’extrémité 53. Lorsque le fourreau 5 est reçu dans le conduit 33, l’axe X33 traverse le conduit 52 de l’extrémité 53 à l’extrémité 54. De préférence, lorsque le fourreau 5 n’est pas déformé, le conduit 52 est coaxial avec l’axe X33.

La paroi externe 51 est tournée vers l’extérieur en entourant la conduit de logement 52, qui est tourné vers l’intérieur. La paroi 51 relie les extrémités 53 et 54. La paroi externe 51 entoure le conduit de logement de l’extrémité 53 à l’extrémité 54, et entoure l’axe X33 lorsque le fourreau 5 est reçu dans le conduit 33.

Le fourreau 5 est reçu dans le conduit 33 par l’intermédiaire de la paroi externe 51. De préférence, lorsque le fourreau 5 est reçu dans le conduit 33, la paroi externe 51 est directement en contact avec le conduit de clavetage 33, de préférence sur tout ou l’essentiel de la surface de la paroi externe 51. A cet effet, le conduit 33 et la paroi 51 sont de forme complémentaire. La paroi externe 51 et le conduit 33 ont une forme qui empêche la rotation du fourreau 5 autour de l’axe X33, lorsque le fourreau 5 est reçu dans le conduit 33.

On prévoit optionnellement des évidements, sur la paroi externe 51, pour favoriser une déformation du fourreau 5. Dans ce cas, la paroi externe 51 est avantageusement en contact sur toute sa surface contre le conduit 33, sauf pour ces évidements.

A cet effet, par exemple, la paroi externe 51 forme localement une cannelure radiale 55 en relief, ici à partir de l’extrémité 53 sur une portion de la longueur du fourreau 5, cette cannelure 55 étant reçue dans une cannelure radiale 39 en creux, formée sur une partie de la longueur du conduit 33 à partir de l’extrémité 34. De plus, ou alternativement, par exemple, la paroi externe 51 forme un méplat 56, qui s’étend de l’extrémité 53 à l’extrémité 54, visible sur les figures 1 et 9, et représenté par transparence en pointillés sur la . Ce méplat 56 est complémentaire avec un méplat formé par le conduit 33, de l’extrémité 34 à l’extrémité 35. Alternativement ou de surcroit, on pourrait prévoir que la paroi externe 51 et le conduit 33 présentent une section transversale ovoïde le long de l’axe X33, pour bloquer la rotation.

Hormis pour leurs parties bloquant la rotation du fourreau 5 autour de l’axe X33 par rapport au porte-dent 3, la paroi externe 51 et le conduit 33 ont avantageusement une forme tronconique complémentaire, qui converge suivant l’axe X33, de l’extrémité 34 vers l’extrémité 35, et de l’extrémité 53 vers l’extrémité 54. Le fourreau 5 est conformé pour pouvoir être inséré dans le conduit 33 et retiré du conduit 33 suivant l’axe X33, par l’intermédiaire de l’extrémité 34, de préférence en l’absence de la dent 1. On prévoit avantageusement que la complémentarité de forme tronconique entre la paroi externe 51 et le conduit 33 impose que l’insertion du fourreau 5 dans le conduit 33 s’effectue jusqu’à ce que le fourreau 5 soit en butée tronconique contre le conduit 33 suivant l’axe X33, ce qui évite de positionner le fourreau 5 par-delà l’extrémité 35 du conduit 33.

Le conduit de logement 52 est conçu pour recevoir la clavette 7, de façon à pouvoir pivoter la clavette 7 par rapport au fourreau 5, entre une orientation dite « orientation d’insertion », montrée sur les figures 1, 4 et 8, et une orientation distincte, dite « orientation de verrouillage », montrée sur les figures 3 et 5. La montre l’ensemble d’usure, alors que la clavette 7 est dans l’orientation de verrouillage, même si la clavette 7 n’est pas visible sur la en étant masquée par le bouchon 9.

Dans le présent exemple, lorsque le fourreau 5 est reçu dans le conduit 33 et la dent 1 reçue sur le porte-dent 3, le conduit 52 débouche, pour l’extrémité 53, en face de l’orifice 19 de la dent 1. De préférence, le conduit 52 débouche, pour l’extrémité 54, en face de l’orifice 20 de la dent 1. Le conduit 52 présente une forme qui autorise la rotation de la clavette 7 autour d’un axe parallèle ou faiblement incliné par rapport à l’axe X33. On prévoit que, en section transversale par rapport à l’axe X33, le conduit 52 est de forme circulaire pour l’essentiel de sa circonférence. De préférence, comme montré sur la , une portion 57 de la circonférence de la section circulaire du conduit 52 est ovée, c’est à dire en dépression avec un rayon localement augmenté par rapport au rayon de la forme circulaire du reste de la circonférence. Grâce à cette disposition, le pivotement de la clavette 7 dans le conduit 52 est facilité, car la portion ovée 57 permet de réduire la friction, en étant radialement à distance de la clavette 7. Autrement dit, grâce à la portion ovée 57, la clavette 7 est en contact avec le conduit 52 sur une portion seulement de sa circonférence.

De préférence, le conduit 52 est tronconique en convergent, suivant l’axe X33, de l’extrémité 53 vers l’extrémité 54, comme visible sur la .

De manière générale, le fourreau 5 est avantageusement en dépouille à partir de l’extrémité 53, pour pouvoir être obtenu en une seule opération de moulage, dans un seul moule, sans reprise ultérieure de la forme du fourreau 5 ou assemblage. Cette forme en dépouille se traduit par exemple par la conicité susmentionnée de la paroi externe 51 et du conduit 52. Les empreintes du moule sont déplacées l’une par rapport à l’autre suivant un axe d’ouverture de moule traversant le conduit 52, parallèlement à l’axe X33. Cela permet d’obtenir que le fourreau soit monolithique en étant formé dans un même matériau élastiquement déformable, tel qu’un élastomère.

Pour faciliter le pivotement de la clavette 7 dans le conduit de logement 52, on prévoit préférentiellement de revêtir le conduit de logement 52 d’un lubrifiant, en effectuant par exemple un graissage à vie. Ceci est utile notamment lorsque le conduit 52 est formé d’un seul tenant avec la paroi externe 51, avec le matériau élastiquement déformable. Alors, le pivotement de la clavette 7 s’effectue sans pièce intermédiaire entre la clavette 7 et le fourreau 5. Toutefois, on peut aussi prévoir un pivotement sans lubrifiant.

En variante, on peut prévoir que le fourreau 5 n’est pas monolithique, en ce qu’une portion ou la totalité du conduit 52 est formé par une pièce rigide, par exemple en métal, alors que le reste du fourreau 5, incluant la paroi externe 51, est formée avec le matériau élastiquement déformable, par exemple élastomère. La pièce rigide sert alors de coussinet pour le pivotement de la clavette 7. Dans ce cas, on peut avantageusement prévoir que l’élastomère est surmoulé sur la pièce rigide formant le conduit 52, la pièce rigide étant adhérisée sur l’élastomère.

En variante, on peut prévoir que le fourreau 5 est en élastomère au sein de la quelle un renfort métallique ou fibreux est noyé, pour structurellement renforcer le fourreau 5 et améliorer sa durabilité.

La clavette 7 définit un axe X71 et un axe X72 non confondus, préférentiellement parallèles sinon faiblement inclinés l’un par rapport à l’autre. Dans le présent exemple, la clavette 7 comprend, dans cet ordre suivant l’axe X71, une extrémité distale 73, une came d’appui 71, une extrémité d’appui 72 et une tête d’actionnement 74. La came d’appui 71 est coaxiale avec l’axe X71 alors que l’extrémité distale 73 et la tête 74, sont coaxiales avec un axe X72, parallèle et non confondu avec l’axe X71. Autrement dit, la came 71 est désaxée par rapport à l’extrémité d’appui 72 et, de préférence, par rapport à l’extrémité distale 73 et à la tête 74. Les extrémités 72 et 73 sont séparées par la came 71. La came 71 et la tête 74 sont séparées par l’extrémité 72.

La clavette 7 est entièrement monolithique, en ce que toutes les parties de la clavette 7 sont formées d’un seul tenant. Notamment, la came d’appui 71 est réalisée d’un seul tenant avec l’extrémité d’appui avec l’extrémité d’appui 72, et de préférence avec l’extrémité 73, avec la tête 74, et avec toutes les parties de la clavette 7 ici décrits.

De préférence, on prévoit de réaliser la clavette 7 entièrement réalisée en acier, brut de forge, sans usinage ultérieur. La clavette 7 est préférentiellement entièrement formée par une seule opération de forgeage, avec introduction de métal sous la forme d’un lopin, dans un seul moule. De préférence, aucune opération d’assemblage et aucun usinage ou autre reprise ultérieure n’est réalisée, hormis éventuellement pour une bavure formée au niveau de plan de joint P7 suite au forgeage. Pour le moins, la nécessité de reprendre la clavette 7 suite au forgeage est réduite. La fabrication de la clavette 7 est donc facilitée.

En variante, la clavette 7 peut être obtenue par moulage plutôt que par forgeage.

Pour pouvoir obtenir la clavette selon un tel procédé de fabrication, on prévoit, comme visible notamment sur la , que la clavette 7 définit un plan de joint P7, qui traverse la came d’appui 71, l’extrémité d’appui 72, et de préférence, la tête d’actionnement 74 et l’extrémité distale 73, lesquelles sont en dépouille de part et d’autre du plan de joint P7. Sur la , la coupe est effectuée selon le plan P7, alors confondu avec le plan II. Les axes X71 et X72 sont compris dans le plan P7. De part et d’autre de ce plan de joint P7, on prévoit même que toutes les parties de la clavette 7 sont en dépouille, notamment la came 71, l’extrémité 72, l’extrémité 73 et la tête 74. Autrement dit, aucune face de la clavette 7 n’est en contre dépouille vis-à-vis du plan P7. Autrement dit, toutes les surfaces et contours extérieurs de la clavette 7 sont orientées, par rapport au plan P7, de sorte à pouvoir être démoulées d’un moule qui s’ouvre suivant une direction perpendiculaire au plan P7. Plus précisément, la clavette 7 est conçue pour pouvoir être formée par un moule qui comprend une première empreinte, pour former toute la partie de la clavette 7 d’un côté du plan P7, et une deuxième empreinte, pour former toute la partie de la clavette 7 de l’autre côté du plan P7, les deux empreintes étant jointes au niveau du plan P7 pendant le forgeage.

La clavette 7 est conçue pour être reçue dans le fourreau 5, en particulier dans le conduit 52, comme particulièrement visible sur la . La clavette 7 est reçue dans le conduit 52 en ce que la came d’appui 71 est reçue à l’intérieur du conduit 52 et en ce que, si la dent 1 est emmanchée, l’extrémité 72 et la tête 74 sont reçues dans l’orifice 19 et l’extrémité 73 est reçue dans l’orifice 20. De préférence, une fois la clavette 7 reçue, la clavette 7 ne dépasse pas de la dent 1 suivant l’axe X33, en particulier, l’extrémité 72 et la tête 74 sont entièrement reçues dans l’orifice 19 et le conduit 33, et l’extrémité 73 est entièrement reçue dans l’orifice 20 et le conduit 33. La came 71 est entièrement reçue dans le conduit 33 sans en dépasser suivant l’axe X33.

Une fois reçue dans le conduit 52, la clavette 7 peut être pivotée entre l’orientation d’insertion et l’orientation de verrouillage par rapport au fourreau 5, par l’intermédiaire de la tête 74. Pour effectuer ce pivotement, on prévoit que la clavette 7 effectue moins d’un tour complet autour de l’axe X33 par rapport au fourreau 5 et au porte-dent 3. Par exemple, la clavette 7 effectue un demi-tour. Dans l’exemple, lorsque la clavette 7 est dans l’orientation d’insertion, l’axe X71 est dans la direction D31 par rapport à l’axe X72, et lorsque la clavette est dans l’orientation de verrouillage, l’axe X72 est dans la direction D31 par rapport à l’axe X71. Dans l’orientation d’insertion, la came 71 dépasse dans la direction D31 par rapport à l’extrémité 73, et l’extrémité 72 dépasse en sens opposé de la direction D31 par rapport à la came 71. Dans l’orientation de verrouillage, la came 71 dépasse en sens opposé de la direction D31 par rapport à l’extrémité 73, et l’extrémité 72 dépasse dans la direction D31 par rapport à la came 71. Dans les deux orientations, on prévoit avantageusement que le plan de joint P7 est parallèle à la direction D31.

Pour être coaxiale à l’axe X72, on prévoit que l’extrémité 73 est de forme générale cylindrique à base circulaire, centrée sur l’axe X72, au moins sur une partie de sa longueur suivant l’axe X72. Pour être formée d’un seul tenant avec le reste de la clavette 7, on prévoit avantageusement que l’extrémité 73 est en dépouille de part et d’autre du plan P7, en étant traversée par le plan P7.

Pour être coaxiale à l’axe X71, on prévoit que la came 71 présente une forme de révolution centrée sur l’axe X71, pour la majorité de sa circonférence autour de l’axe X71. La came 71 présente une portion d’appui 81 et une portion dorsale 82, toutes deux traversées par le plan de joint P7 et s’étendant sur toute la longueur de la came 71, pour relier l’extrémité 72 à l’extrémité 73. La portion 81 dépasse radialement de l’extrémité 73, parallèlement au plan P7, alors que la portion 82 est dans le prolongement de l’extrémité 73. Dans l’orientation d’insertion, la portion 81 est dirigée dans la direction D31, alors que la portion 82 est à l’opposé. Dans l’orientation de verrouillage, la portion 81 est dirigée à l’opposé de la direction D31, alors que la portion D82 est dirigée selon la direction D31. Pour être formée d’un seul tenant avec le reste de la clavette 7, on prévoit que la came 71 est en dépouille de part et d’autre du plan P7, en étant traversée par le plan P7, y compris les portions 81 et 82.

L’extrémité 72 comprend une portion d’appui, formant deux faces 83, et une portion dorsale 84. La portion dorsale 84 et la portion d’appui formant les faces 83 sont toutes deux traversées par le plan de joint P7.

Les faces 83, dites « faces secondaires » sont visibles sur la , l’une des faces 83 est visible sur la alors que l’autre face étant visible sur la . Les faces 83 sont complémentaires aux faces 22 du siège 21 formé par la dent 1, comme expliqué ci-après. De préférence, les faces 83 sont symétriques par rapport au plan P7. De préférence, les faces 83 sont sensiblement planes. De préférence, les faces 83 sont disposées à la même hauteur suivant l’axe X72. De préférence, les faces 83 sont orientées en « V », c’est-à-dire sont orientées de façon à converger à partir de l’axe X72, de part et d’autre du plan P7, en étant tournées à l’opposé l’une de l’autre. Par exemple, les faces 83 sont inclinées l’une par rapport à l’autre d’un angle de 60 degrés, chaque face 83 étant orientée d’un angle de 30 degrés par rapport au plan de joint P7. De préférence, la portion d’appui de l’extrémité 72, formant les faces 83, est tournée à l’opposé de la portion d’appui 81, autour de l’axe X71 et/ou de l’axe X72. La portion d’appui de l’extrémité 72, formant les faces 83, est tournée du même côté que la portion dorsale 82.

La portion dorsale 84 est préférentiellement hémicylindrique, en prolongeant la portion d’appui 81 de la came 71.

Pour être formée d’un seul tenant avec le reste de la clavette 7, on prévoit que l’extrémité 72 est en dépouille de part et d’autre du plan P7, en étant traversée par le plan P7, y compris la portion d’appui formant les faces 83 et la portion dorsale 84.

Dans l’orientation d’insertion, la portion d’appui formant les faces 83 est dirigée en sens opposé de la direction D31, alors que la portion 84 suivant la direction D31. Dans l’orientation de verrouillage, la portion d’appui formant les faces 83 est dirigée suivant la direction D31, alors que la portion 84 est en sens opposé.

Dans l’orientation d’insertion, la clavette 7 peut être coulissée par rapport au fourreau 5 suivant l’axe X33 pour être retirée ou insérée dans le fourreau 5, alors que le fourreau est reçu dans le conduit 33, que la dent 1 soit emmanchée ou non sur le porte-dent 3. L’insertion ou le retrait de la clavette 7 est effectué au travers de l’orifice 19 de la dent 1. Pour pouvoir être ainsi insérée, on prévoit que la clavette 7, lorsqu’elle est dans l’orientation d’insertion, coulisse au travers de l’orifice 19, du conduit 52 et de l’orifice 20, sans déformation du fourreau 5 et sans entrer en contact avec la dent 1, ou alors sans appuyer contre la dent 1.

On prévoit avantageusement que l’extrémité 73 est radialement plus fine que la came 71 pour traverser le conduit 52 sans difficulté, alors que la came 71 radialement est plus épaisse, pour être directement en contact avec le conduit 52, sensiblement sur tout le pourtour du conduit 52, sauf sur l’éventuelle portion ovée 57 qui est en retrait par rapport à la came 71, comme montré sur la où la clavette 7 est coupée au niveau de la came 71. Comme montré sur la , dans l’orientation d’insertion, la portion d’appui 81 de la came d’appui 71 est dirigée suivant la direction D31 et la portion dorsale 82 est tournée en sens opposé.

La came 71 étant radialement plus épaisse que l’extrémité 73, la came 71 forme un épaulement axial 79 à proximité de l’extrémité 73, qui borne la position de la clavette 7 par rapport à la dent 1, parallèlement à l’axe X33, en venant en appui contre la dent 1, en particulier contre l’oreille 18, lorsque l’on insère la clavette 7 dans le fourreau 5. Le positionnement axial de la clavette 7 est donc particulièrement précis, comme montré sur la .

Dans cette orientation d’insertion, de préférence, l’extrémité distale 73 est centrée dans l’orifice 20.

Dans cette orientation d’insertion, la portion d’appui de l’extrémité d’appui 72, comprenant les faces 83, est tournée à l’opposé du siège 21, en sens opposé de la direction D31, comme montré sur les figures 1 et 4. Dans cette orientation d’insertion, la portion d’appui de l’extrémité d’appui 72 est radialement à distance de la dent, en particulier est radialement à distance de l’orifice 19. Dans cette orientation d’insertion, la portion dorsale 84 n’est pas en appui, ou est en contact sans appui, contre les faces primaires 22 le siège 21, en étant reçu entre les faces primaires 22.

De préférence on prévoit que, dans l’orientation d’insertion, les axes X71 et X33 sont confondus. On prévoit avantageusement que la came 71 est plus fine que l’extrémité 72 et/ou que la tête 74, pour que la came 71 traverse l’orifice 19 sans difficulté. L’extrémité 72 et/ou la tête 74 étant radialement plus large que la came 71, le risque d’effectuer une insertion de la clavette 7 à l’envers est réduit.

Comme montré sur les figures 3 et 5, le fait de faire pivoter la clavette 7 jusque dans l’orientation de verrouillage, lorsque la dent 1 est emmanchée, fait que le dispositif de clavetage serre la dent 1 contre le porte-dent 3 suivant la direction D31. Autrement dit, la clavette tire sur la dent 1 dans la direction D31 par rapport au porte-dent 3, de façon à plaquer la dent 1 contre le porte-dent 3 dans cette direction D31. La dent 1 est alors solidement immobilisée sur le porte-dent 3.

Pour que la clavette 7 effectue ce serrage, on prévoit que, dans l’orientation verrouillée, l’extrémité 72 de la clavette 7 est en appui contre le siège d’appui 21 de la dent suivant la direction D31 et que la came d’appui 71 est en appui contre le conduit 33, par l’intermédiaire du fourreau 5, en sens opposé de la direction D31. De préférence, on prévoit aussi que l’extrémité 73 est en appui contre l’orifice 20 de la dent suivant la direction D31. On prévoit qu’il n’y a aucune pièce intermédiaire entre la clavette 7 et la dent 1 pour la mise en appui. Autrement dit, l’extrémité 72 et l’extrémité 73 sont directement en contact avec la dent 1, en particulier respectivement avec le siège 21 et avec l’orifice 20, pour exercer l’appui dans la direction D31. On prévoit que la seule pièce intermédiaire entre la clavette 7 et le porte-dent 3 est le fourreau 5 pour la mise en appui. Autrement dit, pour exercer l’appui en sens opposé de la direction D31, la came d’appui 71 est directement en contact avec le conduit 52 du fourreau 5, et le fourreau est directement en contact avec le conduit 33 du porte-dent 3, en sens opposé dans la direction D31. Suivant le plan P7, seul le fourreau est interposé entre la came 71 et le conduit 33.

En particulier, dans l’orientation verrouillée, chaque face secondaire 83 de l’extrémité 72 vient en appui à plat contre l’une des faces primaires 22 du siège 21 de la dent 1, les faces 83 étant reçues entre les faces 22. Les faces 22 étant disposées à l’oblique en étant tournées l’une vers l’autre, l’extrémité 72 et la dent 1 se centrent l’une par rapport à l’autre, perpendiculairement au plan P7, grâce à cette mise en appui. Cette mise en appui oblique opposée des faces 22 et 83 résulte aussi d’une mise en appui globale de l’extrémité 72 dans le sens de la direction D31 contre la dent 1. Cette mise en appui des faces 22 et 83 produit également un verrouillage du pivotement de la clavette 7 par rapport au porte-dent 3, ce qui évite que, durant l’utilisation de l’ensemble d’usure, la clavette ne repasse accidentellement en orientation d’insertion. Toutefois, l’application d’un couple suffisant sur la tête 74 de la clavette 7 permet de pivoter la clavette 7 à nouveau dans l’orientation d’insertion pour retirer la clavette 7 et effectuer le remplacement de la dent 1.

En variante, à la place des faces 83, on pourrait prévoir que la portion d’appui de l’extrémité d’appui 72 est hémicylindrique et centrée sur l’axe X72, alors que le siège présente une forme complémentaire.

En particulier, dans l’orientation verrouillée, la portion 84 est orientée à l’opposé du siège 21, en étant dirigée en sens opposé de la direction D31. Alors, la portion 84 s’étend radialement à distance de l’orifice 19.

De préférence, dans l’orientation verrouillée, l’extrémité 73 vient en appui contre une portion de l’orifice 20, suivant la direction D31. Cet appui étant ici un appui cylindre-cylindre, il tend à obtenir un centrage de la clavette 7 et de la dent 1 l’une par rapport à l’autre perpendiculairement au plan P7. On prévoit avantageusement que l’extrémité 73 obture entièrement l’orifice 20, au jeu de rotation près, afin d’éviter l’introduction de corps étrangers par l’orifice 20 vers l’intérieur de l’ensemble d’usure lors de l’utilisation.

En particulier, dans l’orientation verrouillée, comme montré sur la , la portion d’appui 81 de la came 71 vient en appui contre une portion 59 du conduit 52 en sens opposé de la direction D31. La portion 59 est préférentiellement adjacente à la portion 57. Comme montré sur la , le fourreau 5 est élastiquement déformé au niveau de la portion 59 en étant écrasé entre la portion 81 de la came 71 et le conduit 33. Afin de matérialiser cette déformation, la montre une zone hachurée représentant le décalage de la portion 59 en sens opposé de la direction D31, par rapport à sa position initiale référencée 59A. La montre la portion 59 alors que le fourreau et non déformé. Cette déformation du fourreau 5 fait que le fourreau 5 repousse la clavette 7 dans la direction D31, la clavette 7 entraînant alors la dent 1 dans la direction D31 pour la serrer contre le porte-dent, par l’intermédiaire des extrémités 72 et 73. Autrement dit, les extrémités 72 et 73 sont plaquées respectivement contre le siège 21 et contre l’orifice 20 sous l’action élastique du fourreau 5. Cette élasticité permet de rattraper tout jeu susceptible de se créer parallèlement à la direction D31 durant l’utilisation de l’ensemble d’usure, par usure ou matage de la dent 1 et/ou du porte-dent 3 par matage et/ou abrasion. Même lorsque l’ensemble d’usure est usé, le serrage de la dent 1 est maintenu.

L’appui de la clavette 7 contre la dent 1 suivant la direction D31 se répartit avantageusement de part et d’autre de la dent 1, sur les oreilles 17 et 18, respectivement par appui des extrémités 72 et 73 de la clavette. L’appui de la clavette 7 contre le conduit 33 s’effectue en sens opposé via la came 71, entre les extrémités 72 et 73.

Pendant le pivotement de la clavette 7 de l’orientation d’insertion à l’orientation de verrouillage, les faces 83 franchissent en rotation les faces 22, alors que la clavette 7 est maintenue en appui contre la dent 1 suivant la direction D31 par élasticité du fourreau 5, ce qui induit un effet d’indexation de la rotation jusqu’à atteindre l’orientation verrouillée. Le technicien, alors qu’il pivote la clavette 7, ressent l’effet d’indexation, qui lui indique que le serrage de la dent 1 a dûment été effectué.

De préférence, comme visible sur les figures 1 et 3, la dent 1 comprend une nervure de retenue 23, pour retenir axialement la clavette 7 lorsqu’elle est reçue dans l’orientation de verrouillage, tout en ne s’opposant pas à l’insertion et au retrait de la clavette lorsqu’elle est dans l’orientation d’insertion. De préférence, la nervure de retenue 23 est formée sur le bord de l’orifice de clavetage 19. Par exemple, la nervure 23 est formée entre les deux faces 22 du siège 21, reliant ainsi les faces 22 entre elles. La nervure 23 est à la même hauteur que les faces 22 suivant l’axe X33. Plus généralement, on prévoit avantageusement que la nervure 23 occupe une portion seulement de l’orifice 19 pour que la clavette 7 coopère axialement avec la nervure 23 seulement dans l’orientation de verrouillage et non dans l’orientation d’insertion. Dans le présent exemple, lorsque la dent 1 est reçue sur le porte-dent, la nervure est dirigée en sens opposé de la direction D31, en étant formée sur une portion de l’orifice 19 du côté de la direction D31.

De façon complémentaire avec la nervure 23, la clavette 7 comprend un épaulement radial 85 et un épaulement radial 86, qui sont distants l’un de l’autre suivant l’axe X71. Les épaulements 85 et 86 sont formés au niveau de l’extrémité d’appui 72. Plus précisément, l’épaulement 85 relie axialement la came 71 à l’extrémité d’appui 72 et l’extrémité d’appui 72 relie l’épaulement 85 à l’épaulement 86. En particulier, les faces 83 relient les épaulements 85 et 86 entre eux. Chaque épaulement radial 85 et 86 occupe une portion seulement de la clavette 7 autour de l’axe X71, pour que la nervure 23 coopère avec les épaulements 85 et 86 seulement dans l’orientation de verrouillage et non dans l’orientation d’insertion. Les deux épaulements radiaux 85 et 86 font saillie radialement à partir de l’extrémité d’appui 72 dans une même direction. Par exemple, dans l’orientation de verrouillage, les épaulements 85 et 86 sont dirigés suivant la direction X31. Dans l’orientation d’insertion, les épaulements 85 et 86 sont dirigés en sens opposé.

Pour être formés d’un seul tenant avec le reste de la clavette, les épaulements 85 et 86 sont avantageusement en dépouille de part et d’autre du plan P7, en étant tous deux traversés par le plan P7.

Dans l’orientation de verrouillage, comme montré sur la , la nervure 23 est capturée entre les deux épaulements 85 et 86, pour immobiliser la clavette 7 suivant l’axe X33 par rapport à la dent 1 et au porte-dent 3. Plus précisément, l’épaulement 85 vient en appui contre la nervure 23 parallèlement à l’axe X33, dans le sens du retrait de la clavette 7, pour empêcher ledit retrait. L’épaulement 86 vient en appui contre la nervure 23 parallèlement à l’axe X33, dans le sens de l’insertion de la clavette 7, pour assurer que la clavette 7 n’est pas trop insérée trop loin dans le fourreau 5.

Dans l’orientation d’insertion, les épaulements 85 et 86 sont dégagés de la nervure 23, en étant tournés à l’écart de la nervure 23, pour autoriser le coulissement de la clavette 7 parallèlement à l’axe X33 par rapport au fourreau 5. Autrement dit, les épaulements 85 et 86 ne sont pas mis en appui axial contre la nervure 23 lorsque l’on coulisse la clavette 7 et ne s’opposent donc pas à ce coulissement.

De préférence, comme visible sur les figures 4 à 7, la clavette 7 comprend une cannelure de butée 87A, qui est par exemple formée radialement en relief au niveau de l’extrémité d’appui 72. La cannelure 87A est préférentiellement formée sur une portion de la clavette 7, qui est radiale par rapport à l’axe X72, la cannelure 87A faisant saillie perpendiculairement par rapport au plan P7, autour de l’axe X72. Autrement dit, la cannelure 87A est positionnée à un quart de tour de clavette 7 par rapport à la portion portant les faces 83. Par exemple, dans l’orientation d’insertion, la cannelure 87A est dirigée perpendiculairement par rapport à la direction D31, vers le dessous de la dent 1 comme montré sur la , c’est-à-dire vers l’extérieur du godet 13, alors que dans l’orientation de verrouillage, la cannelure 87A est dirigée en sens opposé, comme montré sur la , c’est-à-dire vers le dessus de la dent 1 et vers l’intérieur du godet 13.

De préférence, pour être formée d’un seul tenant avec le reste de la clavette 7, la cannelure 87A est en dépouille d’un seul côté du plan P7.

De façon complémentaire à la cannelure 87A, comme visible aux figures 1, 4 et 5, la dent 1 comprend un cran de butée 24 et un cran de butée 25, ici formés sur le bord de l’orifice de clavetage 19. De préférence, les deux crans 24 et 25 sont répartis de façon diamétralement opposée dans l’orifice 19, vis-à-vis de l’axe X33. Le deux crans 24 et 25 sont avantageusement tournés en sens opposé de la direction D31.

La cannelure 87A et les crans 24 et 25 forment des butées de rotation pour borner la course de pivotement de la clavette 7 de l’orientation d’insertion à l’orientation de verrouillage, lorsque la clavette 7 est reçue dans le fourreau 5, lui-même reçu sur le porte-dent 3, et que la dent 1 est reçue sur le porte-dent 3. Comme montré sur la , lorsque la clavette 7 est tournée dans l’orientation d’insertion, la cannelure 87A vient en butée de rotation contre le cran 24 dans un sens direct, pour interdire à la clavette 7 d’être pivotée par-delà l’orientation d’insertion. Comme montré sur la , lorsque la clavette 7 est tournée dans l’orientation de verrouillage, la cannelure 87A vient en butée de rotation contre le cran 25 dans un sens indirect, pour interdire à la clavette 7 d’être pivotée par-delà l’orientation de verrouillage. Le pivotement de la clavette 7 est donc borné aux orientations d’insertion et de verrouillage, en étant autorisée à pivoter seulement entre ces deux orientations.

De préférence, de façon complémentaire à la cannelure 87A, comme visible aux figures 8 et 9, le fourreau 5 comprend un cran de butée 58A, formé à l’extrémité 53 du fourreau 5. Lorsque la clavette 7 est dans l’orientation d’insertion, la cannelure 87A vient avantageusement en butée de rotation contre le cran de butée 58A dans le sens direct.

De préférence, autour de l’axe X72, l’épaulement 85 s’étend en saillie radiale jusqu’à la cannelure 87A, comme bien visible sur la . Comme visible sur la , la cannelure 87A fait saillie axialement à partir de l’épaulement 85 en direction de l’épaulement 86. L’épaulement 85 est donc avantageusement en saillie radiale pour occuper un secteur d’au moins 90 degrés à partir de la cannelure 87A, par exemple de 135 degrés comme pour le présent exemple, autour de l’axe X72. L’épaulement 85 forme ainsi une collerette qui vient en appui axial, dans le sens du retrait de la clavette 7, à la fois contre la nervure 23 et le siège 21, pour occuper un espace interstitiel entre le fourreau 5 et la dent et réduire le risque de colmatage par introduction de corps étrangers lors de l’utilisation de l’ensemble d’usure.

De préférence, autour de l’axe X72, l’épaulement 85 se termine, circulairement à l’opposé de la cannelure 87A, par un cran de butée 87B. Le secteur susmentionné est décrit par l’épaulement 85 de la cannelure 87A au cran de butée 87B, autour de l’axe X72, et vaut ici 135 degrés. On prévoit que l’épaulement 85 s’étend autour de l’axe X72 en reliant la cannelure 87A au cran de butée 87B. De préférence, de façon complémentaire au cran 87B, comme visible aux figures 8 et 9, le fourreau 5 comprend un cran de butée 58B, formé à l’extrémité 53 du fourreau 5. Lorsque la clavette 7 est dans l’orientation de verrouillage, le cran 87B vient avantageusement en butée de rotation contre le cran de butée 58B dans le sens indirect.

De préférence, lorsque la clavette 7 est reçue dans le fourreau, l’épaulement 85 vient en appui axial contre l’extrémité 53 du fourreau 5, dans le sens de l’insertion de la clavette 7. De préférence, cette mise en appui s’effectue sur toute la surface de la face de l’épaulement 85, qui est tournée du côté du fourreau 5, au moins lorsque la clavette est dans l’orientation de verrouillage.

Le contact axial de l’épaulement 85 avec le fourreau 5 et/ou la mise en butée du cran 87B contre le cran 58B améliore l’étanchéité entre la clavette 7 et le fourreau 5, évitant l’introduction de corps étrangers.

De préférence, la clavette 7 comprend une gorge de démontage 88, visible sur les figures 1, 3 et 7. La gorge 88 est également visible sur la , en étant montrée en traits discontinus, alors que la gorge 88 est derrière l’épaulement 86. La gorge de démontage 88 est ménagée le long de de l’extrémité d’appui 72. La gorge de démontage 88 s’étend par exemple suivant un plan orthogonal à l’axe X71. Autrement dit, la gorge 88 est perpendiculaire au plan P7, en étant traversée par le plan P7 et en étant en dépouille de part et d’autre du plan P7. Ainsi, la gorge 88 est formée d’un seul tenant avec le reste de la clavette 7, avantageusement sans recours à un usinage de la gorge 88. La gorge de démontage 88 est avantageusement ménagée entre l’épaulement 86 et l’extrémité d’appui 72. Autrement dit, la gorge 88 est disposée entre les deux épaulements 85 et 86. La gorge 88 est formée en creux par rapport à l’extrémité d’appui 72. La gorge 88 relie par exemple les faces 83 entre elles. La gorge 88 est suffisamment étroite pour recevoir l’extrémité de l’outil de démontage 14, montré schématiquement sur la , par exemple l’extrémité plate d’un tournevis plat, ou d’un pied de biche.

De façon complémentaire, on prévoit avantageusement que la dent 1 comprend un créneau de démontage 26, comme visible sur les figures 1 à 5, qui est formé en creux sur le bord de l’orifice de clavetage 19. Ici, le créneau de démontage 26 est ménagé radialement dans le bord de l’orifice 19, en sens opposé de la direction D31. Axialement, le créneau de démontage 26 débouche vers l’extérieur de la dent 1, mais est borgne vers l’intérieur de la dent 1.

Comme montré sur les figures 1 et 4, lorsque la clavette 7 est reçue dans le fourreau 5 en orientation d’insertion, la gorge 88 est dégagée du siège d’appui 21 en étant dirigée en sens opposé de la direction D31. Au contraire, la gorge 88 débouche dans le créneau 26. Le créneau de démontage 26 est suffisamment large pour guider l’extrémité plate de l’outil de démontage 14, introduit depuis l’extérieur de la dent 1, jusqu’à la gorge 88, sous l’épaulement 86, lorsque la clavette 7 est dans l’orientation d’insertion. L’outil de démontage 14 peut alors atteindre la gorge 88 via le créneau 26, pour faire coulisser la clavette 7 suivant l’axe X33, hors du fourreau 5, et ainsi l’extraire pour effectuer le démontage de la dent 1. De préférence, pour extraire la clavette 7, on fait levier avec l’outil 14, en prenant un appui de basculement de l’outil 14 sur la dent 1, au niveau du créneau 26. L’extraction de la clavette 7 est donc particulièrement aisée.

Comme montré sur les figures 3 et 5, lorsque la clavette 7 est reçue dans le fourreau 5 en orientation de verrouillage, la gorge 88 est tournée contre le siège d’appui 21, c’est-à-dire est tournée dans la direction D31 en débouchant dans la direction D31. Alors, on prévoit avantageusement que la gorge 88 est obturée par le siège d’appui 21, en étant positionnée en particulier entre les faces 22 et contre la nervure 23. Cela limite le colmatage de la gorge 88 par introduction de corps étrangers pendant l’utilisation.

La tête d’actionnement 74 est configurée pour être accouplée avec l’outil d’actionnement 11, montré sur la , pour qu’un technicien actionne la clavette 7 en pivotement par rapport au porte-dent 3, entre l’orientation de verrouillage et l’orientation d’insertion, pour verrouiller ou déverrouiller la dent 1. L’outil d’actionnement 11 se présente ici sous la forme d’une douille, avec une extrémité complémentaire à la tête 74 pour y être accouplée, et une extrémité standard, par exemple une extrémité à quatre pans creux, que l’on peut accoupler à une clé à cliquet, une boulonneuse ou une visseuse à chocs.

La tête d’actionnement 74 de la clavette 7 est formée axialement à l’opposé de l’extrémité 72, de façon à déboucher dans l’orifice 19 lorsque la clavette 7 et le fourreau sont reçus dans le porte-dent 3, comme visible sur les figures 3 à 5. La tête 74 dépasse alors du fourreau 5, suivant l’axe X33.

Comme visible sur les figures 1 et 3 à 7, pour pouvoir être actionnée en rotation par l’outil 11, la tête 74 comprend préférentiellement une encoche d’actionnement 89, un doigt 90 et un doigt 91.

Les doigts 90 et 91 font saillie parallèlement à l’axe X33, en direction opposée de la came 71. De préférence, les doigts 90 et 91 sont disposés de façon diamétralement opposée de part et d’autre de l’axe X72, en étant répartis le long du plan P7. Chaque doigt 90 et 91 est traversé par le plan P7, en étant en dépouille de part et d’autre du plan P7 pour pouvoir être formé d’un seul tenant avec le reste de la clavette 7. Radialement, les doigts 90 et 91 sont disposés de part et d’autre de l’encoche 89 pour la délimiter entre eux. Axialement, les doigts 90 et 91 se terminent à la même hauteur suivant l’axe X72.

Radialement sur l’intérieur, le doigt 90 délimite l’encoche 89. Radialement sur l’extérieur, le doigt 90 forme avantageusement l’épaulement 86. Radialement sur l’intérieur, le doigt 91, délimite l’encoche 89 en étant en regard du doigt 90. Radialement sur l’extérieur, le doigt 91 forme une partie de la portion dorsale 84, en ayant une forme hémicylindrique.

L’encoche 89 est centrée sur l’axe X72, et est orientée suivant un plan perpendiculaire au plan de joint P7 et ayant l’axe X72 en commun avec le plan P7. L’encoche 89 est débouchante parallèlement à l’axe X72, mais aussi radialement vis-à-vis de l’axe X72, dans les deux sens. En particulier, dans l’un des deux sens, l’encoche 89 débouche le long de la cannelure 87A. Autrement dit, l’encoche 89 débouche à la périphérie de la tête 74 dans une direction orthogonale au plan P7, et également à la périphérie de la tête 74 dans une direction opposée. L’encoche 89 traverse donc la clavette 7 diamétralement de part en part. De préférence, parallèlement à l’axe X72, l’encoche 89 s’étend en creux jusqu’à hauteur de la gorge 88, voire jusqu’à hauteur des faces 83.

Etant débouchante diamétralement de part en part et étant orientée perpendiculairement au plan P7, l’encoche 89 est en dépouille de part et d’autre du plan P7 pour pouvoir être formée d’un seul tenant avec le reste de la clavette lors du forgeage, sans usinage complémentaire. Pour que l’encoche 89 soit ainsi en dépouille, on prévoit préférentiellement que chaque doigt 90 et 91, radialement sur l’intérieur, forme deux pans en biseau, chaque pan étant disposé d’un seul côté du plan P7 alors que l’autre pan est disposé de l’autre côté. Cela est particulièrement visible sur la , où l’on observe quatre pans en biseau, formant deux paires de pans divergeant de part et d’autre du plan P7. En outre, l’encoche 89 étant particulièrement profonde, elle peut toujours être actionnée par l’outil 11, même si la tête 74 a été très usée durant l’utilisation de l’ensemble d’usure.

La tête 74 est coaxiale à l’axe X72 notamment en ce que l’encoche 89 est centrée sur l’axe X72 et en ce que, avantageusement, le doigt 91 présent extérieurement une forme hémicylindrique centrée sur l’axe X72, formant une partie de la portion dorsale 84.

Comme montré sur la , pour être complémentaire avec la tête 74, notamment avec l’encoche 89, alors que l’encoche est en dépouille, on prévoit avantageusement que l’outil 11 présente deux doigts 111 et 112, séparés par une encoche. Pour accoupler en rotation l’outil 11 avec la tête 74, le doigt 111 est reçu dans l’encoche 89 d’un côté du plan P7, entre les deux doigts 90 et 91, et le doigt 112 est reçu dans l’encoche 89 de l’autre côté du plan P7, entre les deux doigts 90 et 91.

De préférence, comme visible sur les figures 1 et 3 à 7, le doigt 90 et/ou l’épaulement 86 ont une forme de flèche, orientée radialement vers l’extérieur par rapport à l’axe X72, suivant le plan P7. Comme particulièrement visible sur les figures 4 et 5, le sens de la flèche indique visuellement au technicien l’orientation de la clavette 7. Dans l’orientation verrouillée, la flèche est dirigée suivant la direction D31, pour indiquer que la clavette 7 assure le serrage de la dent 1 suivant la direction D31.

De préférence, on prévoit que l’encoche 89 présente, de part et d’autre du plan P7, deux parties respectives dont la profondeur est différente, suivant l’axe X72. Par exemple, la partie de l’encoche 89 du côté de la cannelure 87A est moins profonde que la partie de l’encoche 89. Ainsi, en cas d’usure de la clavette 7 durant l’utilisation, au moins la partie la plus profonde de l’encoche 89 donnera la possibilité au technicien pivoter la clavette 7, même si l’autre partie de l’encoche 89 est usée.

En outre, on peut prévoir des pictogrammes formés par exemple en relief sur la dent 1 et/ou sur le porte-dent 3, pour indiquer visuellement au technicien dans quel sens faire pivoter la clavette 7, et/ou si la clavette 7 est en orientation d’insertion ou en orientation de verrouillage. Par exemple, un pictogramme 40 formé sur la dent 1 à proximité de l’orifice 19.

Comme visible sur les figures 2, 3 et 9, le bouchon 9 est conçu pour obturer l’orifice de clavetage 19, en coiffant la tête 74 de la clavette 7 et en recouvrant l’extrémité 53 du fourreau 5, alors que la clavette 7 est dans l’orientation de verrouillage, en étant reçue dans le fourreau 5, lui-même reçu dans le conduit 33.

A cette fin, par exemple, le bouchon 9 comprend une base 95, dont le pourtour correspond à celui de l’orifice 19. La base 95 forme un couvercle qui, lorsque le bouchon 9 est monté, s’étend transversalement à l’axe X33. La base 95 comprend avantageusement une langue 96, qui loge dans le créneau de démontage 26 pour l’obturer, tout en laissant un petit espace interstitiel afin de permettre le démontage du bouchon 9 à l’aide de l’outil 14, en soulevant le bouchon 9 via la langue 96. Parallèlement à l’axe X33, la base 95 vient préférentiellement en appui contre la tête 74, en particulier contre les doigts 90 et 91.

Comme montré sur les figures 3 et 10, pour être complémentaire avec la tête 74, notamment avec l’encoche 89, alors que l’encoche 89 est en dépouille, le bouchon 9 comprend deux doigts 97, de forme similaire aux deux doigts 111 et 112, séparés par une encoche. Les deux doigts 97 font saillie à partir de la base 95, pour être reçus dans l’encoche 89. L’un des doigts 97 est reçu d’un côté du plan P7, entre les deux doigts 90 et 91, et l’autre doigt 97 est reçu dans l’encoche 89 de l’autre côté du plan P7, entre les deux doigts 90 et 91.

Comme montré sur les figures 3 et 10, le bouchon 9 comprend avantageusement une fiche 98, qui fait saillie à partir de la base 95, perpendiculairement à la base 95. De préférence, la fiche 98 est disposée entre les doigts 97 et la langue 96. De préférence, comme visible à la , la fiche 98 est en forme de portion de cylindre, qui se trouve centrée sur l’axe X72 lorsque le bouchon 9 coiffe la clavette 7. Comme montré sur la , la fiche 98 est complémentaire avec la portion dorsale 84 de la clavette 7 et vient en appui radial contre cette portion dorsale 84 lorsque le bouchon 9 est monté. La fiche 99 comble alors un interstice qui est ménagé radialement entre la portion dorsale 84 et l’orifice 19, ce qui évite le colmatage par introduction de corps étrangers lors de l’utilisation de l’ensemble d’usure.

Comme montré sur la , le bouchon 9 comprend avantageusement une fiche 99, qui fait saillie à partir de la base 95, perpendiculairement à la base 95. De préférence, les doigts 97 sont disposés entre les fiches 98 et 99. La fiche 99 est complémentaire avec l’épaulement 86, dans le prolongement de l’un des faces 83, et vient en radialement appui contre cet épaulement 86 lorsque le bouchon 9 est monté. La fiche 99 comble alors un interstice qui est ménagé radialement entre l’épaulement 86 et l’orifice 19, et axialement entre le siège 21 et la base 95, ce qui évite le colmatage par introduction de corps étrangers lors de l’utilisation de l’ensemble d’usure.

Les fiches 98 et 99, les doigts 97 et/ou la langue 96 permettent de maintenir de bouchon 9 en place sur la tête 74 par emboîtement suivant l’axe X72. Dans le cas présent, comme montré sur la , on prévoit par exemple que les fiches 98 et 99 sont crantées pour leur partie destinée à être en contact avec la clavette 7, pour assurer cet emboîtement.

Dans l’exemple illustré, on a montré que le fourreau 5 et la clavette 7 sont insérés par le côté droit de la dent 1 et du porte-dent 3. En variante, on pourrait prévoir que le fourreau 5 et la clavette 7 sont insérés symétriquement en sens inverse, du côté gauche.

Toute caractéristique décrite ci-avant pour un mode de réalisation ou une variante peut être mise en œuvre pour les autres modes de réalisation et variantes décrits ci-avant, pour autant que techniquement possible.

Claims (10)

1. Ensemble d’usure, pour un godet (13) d’une machine d’extraction ou de travaux, l’ensemble d’usure comprenant :

   • un porte-dent (3), qui est destiné à être fixé au godet (13) et qui comprend un conduit de clavetage (33), traversé par un axe de clavetage (X33) ;
   • une dent (1), qui est configurée pour être emmanchée sur le porte-dent (3), suivant une direction d’emmanchement (D31) ; et
   • un dispositif de clavetage, qui comprend :
     • un fourreau (5), qui comprend un conduit de logement (52) et une paroi externe (51), le fourreau (5) étant configuré pour être reçu dans le conduit de clavetage (33) par l’intermédiaire de la paroi externe (51), le fourreau (5) étant alors fixé en rotation par rapport au porte-dent (3) autour de l’axe de clavetage (X33) par l’intermédiaire de la paroi externe (51), et
     • une clavette (7), qui est configurée pour être reçue dans le conduit de logement (52) de façon à être pivotante par rapport au fourreau (5), entre :
       • une orientation d’insertion, dans laquelle la clavette (7) est apte à être coulissée dans le conduit de logement (52) alors que le fourreau (5) est reçu dans le conduit de clavetage (33), et
       • une orientation de verrouillage, dans laquelle, alors que le fourreau (5) est reçu dans le conduit de clavetage (33), le dispositif de clavetage serre la dent (1) contre le porte-dent (3) suivant la direction d’emmanchement (D31) sous l’action de la clavette (7), par une mise en appui de la clavette (7) contre un siège d’appui (21) appartenant à la dent (1), dans le sens de la direction d’emmanchement (D31), et mise en appui du fourreau (5) contre le conduit de clavetage (33) en sens opposé ;

   caractérisé en ce que :

   • la clavette (7) est monolithique et comprend une came d’appui (71) et une extrémité d’appui (72) formées d’un seul tenant ;
   • la mise en appui de la clavette (7) contre le siège d’appui (21) s’effectue par mise en appui de l’extrémité d’appui (72) directement contre le siège d’appui (21), dans le sens de la direction d’emmanchement (D31) ; et
   • la mise en appui du fourreau (5) contre le conduit de clavetage (33) s’effectue par mise en appui de la came d’appui (71) contre le conduit de logement (52), en sens opposé de la direction d’emmanchement (D31).
2. Ensemble d’usure selon la revendication 1, dans lequel :

   • le fourreau (5) est monolithique, la paroi externe (51) et le conduit de logement (52) étant formés d’un seul tenant ;
   • la mise en appui de la came d’appui (71) contre le conduit de logement (52) s’effectue sans pièce intermédiaire entre la clavette (7) et le fourreau (5) ; et
   • de préférence, le conduit de logement (52) est revêtu d’un lubrifiant.
3. Ensemble d’usure selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel :

   • le siège d’appui (21) comprend deux faces primaires (22), chaque face primaire (22) étant orientée à l’oblique, en étant tournée vers l’autre face primaire (22) et en sens opposé de la direction d’emmanchement (D31) ; et
   • l’extrémité d’appui (72) comprend deux faces secondaires (83), l’extrémité d’appui (72) étant en appui contre le siège d’appui (21) en ce que l’extrémité d’appui (72) est reçue entre les faces primaires (22), avec chaque face secondaire (83) en appui contre l’une des faces primaires (22).
4. Ensemble d’usure selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel :

   • la dent (1) comprend une nervure de retenue (23) ; et
   • la clavette (7) comprend deux épaulements radiaux (85, 86), qui sont formés d’un seul tenant avec l’extrémité d’appui (72) et qui, lorsque la clavette (7) est reçue dans le conduit de logement (52) et que le fourreau (5) est reçu dans le conduit de clavetage (33) :
     • capturent la nervure de retenue (23) entre eux, parallèlement à l’axe de clavetage (X33), lorsque la clavette (7) est dans l’orientation de verrouillage, pour immobiliser la clavette (7) par rapport à la dent (1) parallèlement à l’axe de clavetage (X33), et
     • sont dégagés de la nervure de retenue (23) lorsque la clavette (7) est dans l’orientation d’insertion.
5. Ensemble d’usure selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la clavette (7) et la dent (1) comprennent des butées de rotation (24, 25, 87A), qui viennent en butée de rotation lorsque la clavette (7) est dans l’orientation d’insertion, pour borner le pivotement de la clavette (7) à l’orientation d’insertion et qui viennent en butée de rotation lorsque la clavette (7) est dans l’orientation de verrouillage pour borner le pivotement de la clavette (7) à l’orientation de verrouillage.
6. Ensemble d’usure selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel :

   • la clavette (7) comprend une gorge de démontage (88), qui est ménagée le long de l’extrémité d’appui (72) ; et
   • lorsque le fourreau (5) est reçu dans le conduit de clavetage (33) et que la clavette est reçue dans le conduit de logement (52), la gorge de démontage (88) est :
     • dégagée du siège d’appui (21), lorsque la clavette (7) est dans l’orientation d’insertion, pour que la clavette (7) puisse être extraite du conduit de logement (52) par introduction d’un outil de démontage (14) dans la gorge de démontage (88), et
     • tournée contre le siège d’appui (21), lorsque la clavette (7) dans l’orientation de verrouillage.
7. Ensemble d’usure selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la clavette (7) définit un plan de joint (P7), qui traverse la came d’appui (71) et l’extrémité d’appui (72), la came d’appui (71) et l’extrémité d’appui (72) étant en dépouille de part et d’autre du plan de joint (P7).
8. Ensemble d’usure selon la revendication 7, dans lequel :

   • la clavette (7) comprend une tête d’actionnement (74), configurée pour être accouplée avec un outil d’actionnement (11), pour actionner la clavette (7) en pivotement entre l’orientation d’insertion et l’orientation de verrouillage, la tête d’actionnement (74) étant formée d’un seul tenant avec la came d’appui (71) et l’extrémité d’appui (72) et dépassant hors du fourreau (5) lorsque la clavette (7) est reçue dans le conduit de logement (52) ; et
   • la tête d’actionnement (74) est en dépouille de part et d’autre du plan de joint (P7).
9. Ensemble d’usure selon la revendication 8, dans lequel, pour être accouplée avec l’outil d’actionnement (11), la tête d’actionnement (74) comprend une encoche d’actionnement (89) et deux doigts (90, 91), qui sont disposés de part et d’autre de l’encoche d’actionnement (89) pour délimiter l’encoche d’actionnement (89), l’encoche d’actionnement (89) et les deux doigts (90, 91) étant traversés par le plan de joint (P7) et étant en dépouille de part et d’autre du plan de joint (P7).
10. Ensemble d’usure selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel :

    • la dent (1) comprend un orifice de clavetage (19), au sein duquel le conduit de clavetage (33) débouche lorsque la dent (1) est reçue sur le porte-dent (3), le siège d’appui (21) étant formé sur un bord de l’orifice de clavetage (33) ; et
    • l’ensemble d’usure comprend en outre un bouchon (9), qui est configuré pour obturer l’orifice de clavetage (19) en coiffant le dispositif de clavetage alors que le fourreau (5) est reçue dans le conduit de clavetage (33) et que la clavette est reçue dans le conduit de logement (52) dans l’orientation de verrouillage.