FR2572782A1 - Bague d'etancheite a levre - Google Patents

Abstract

L'INVENTION EST RELATIVE A UNE BAGUE ANNULAIRE D'ETANCHEITE COMPRENANT UNE ARMATURE PRESENTANT DEUX BRANCHES SENSIBLEMENT ORTHOGONALES DONT LA PREMIERE EST DESTINEE A VENIR EN APPUI CONTRE UNE PORTEE FIXE, NOTAMMENT LA PAROI INTERIEURE D'UN CARTER, ET DONT LA SECONDE PORTE, AU VOISINAGE DE SON EXTREMITE, UNE LEVRE D'ETANCHEITE COMPORTANT AU MOINS UNE ARETE APTE A VENIR EN APPUI CONTRE UNE PIECE MOBILE, NOTAMMENT UN ARBRE TOURNANT DANS LEDIT CARTER. ELLE COMPORTE SUR LADITE ARMATURE, DANS LA ZONE DE RACCORDEMENT DES DEUX BRANCHES7, UN TALON14 EN SAILLIE DE LA FACE EXTERIEURE15 DE LADITE PREMIERE BRANCHE7.

Description

La présente invention est relative à une bague d'étanchéité à levre du type de celles destinées à réaliser l'étanchéité entre une pièce fixe et une pièce tournante, la pièce tournante pouvant être, le cas échéant un arbre, la pièce fixe étant alors Je carter généralement rempli d'huile à l'intérieur duquel tourne cet arbre. De telles bagues comportent habituellement une armature présentant en section, une forme de L dont une branche s'applique, avec interposition le cas échéant d'une garniture en élastomère, contre la paroi du carter, l'autre branche de l'armature comportant une levre d'étanchéité notamment en élastomère, munie d'une arête d'étanchéité venant en appui contre l'arbre tournant.

De telles bagues d'étanchéité à piètre sont notamment utilisées dans des moteurs, tels que des moteurs de véhicules automobiles.

Dans certaines interventions sur le moteur et ou lors de détection de fuites provoquées par des défauts d'étanchéité, il est nécessaire de pouvoir extraire de telles bagues en vue de leur remplacement.

A cet effet, à moins de démonter le carter dans lequel est emmanché la bague, la technique la plus courante consiste à introduire un outil relativement simple, tel que par exemple un tournevis, à travers la levre d'étanchéité puis d'extraire la bague en utilisant cet outil comme levier, une partie de la tige de l'outil prenant appui contre l'arbre. Du fait de l'appui exercé sur l'arbre, celui-ci peut se trouver endommagé en particulier au voisinage de son chanfrein d'extrémité lors de la manipulation d'extraction de la bague.

Bien que cette technique sommaire d'extraction soit celle la plus couramment utilisée, on a déjà proposé d'autres types d'outils te3s que des outils expansibles à griffes, du type arrache-moyeux, qui présentent tous en commun la caractéristique de perforer la levre d'étanchéité au voisinage de l'arbre puis de servir à l'extraction de la bague. Du fait que l'outil, est en tous les cas, introduit au voisinage de l'arbre, le plus souvent parallèlement à lui, on ne peut exclure à priori un contact accidentel entre l'outil et l'arbre risquant la encore d'endommager celui-ci.

On a donc cherché à éviter cet inconvénient en munissant la bague de moyens permettant son extraction à l'aide d'un outil susceptible d'être introduit à distance de l'arbre. Ainsi, par exemple, dans le brevet U.S. 4 433 846, il est prévu de réaliser sur la branche de l'armature portant la levre d'étanchéité des orifices permettant l'engagement d'un outil d'extraction. Cette solution tout en étant avantageuse en ce qui concerne l'absence de risques d'endommagement de l'arbre, présente l'inconvénient que les orifices réalisés sont de nature à provoquer des problèmes d'étanchéité en fonctionnement lorsque le volume entre le carter et l'arbre est rempli d'un fluide tel que de l'huile.

La présente invention se propose de réaliser une bague évitant les inconvénients des bagues antérieurement connues et permettant une extraction particulièrement facile sans risques d'endommagement du carter et de l'arbre tournant dans celui-ci.

La présente invention a pour objet une bague annulaire d'étanchéité du type comportant une armature présentant deux branches sensiblement orthogonales dont la premiere, munie ou non d'une garniture en élastomere ou analogue, est destinée à venir en appui contre une portée fixe notamment la paroi intérieure d'un carter et dont la seconde porte, au voisinage de son extrémité, une levre d'étanchéité comportant au moins une arête apte a venir en appui contre une piece mobile, notamment un arbre tournant dans ledit carter, caractérisée par le fait qu'elle comporte sur ladite armature, dans la zone de raccordement des deux branches, un talon en saillie de la face extérieure de ladite premiere branche.

Dans une forme préférée de réalisation, le talon présente un profil convexe.

On concoit que le talon prévu sur l'armature de la bague selon l'invention constitue en fait une portee d'appui, située à l'opposé de l'arbre, permettant l'application d'un outil, tel qu'un tournevis ou analogue pour l'extraction de la bague, l'introduction de l'outil s'effectuant au voisinage de la portée fixe qui alors, peut avantageusement être munie à son extrémité de moyens de guidage et d'appui pour l'outil dont l'extrémité vient s'appliquer sur le talon de l'armature de la bague. Avantageusement ces moyens de guidage et d'appui présentent la forme d'un chanfrein d'extrémité.

Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va maintenant en décrire des exemples de réalisation nullement limitatifs en se référant au dessin annexé dans lequel :
La figure 1 est une vue en coupe illustrant une bague conventionnelle en position de montage entre un arbre tournant et la paroi du carter correspondant.

La figure 2 est une vue analogue à la figure 1 d'un premier mode de réalisation de bague suivant l'invention.

La figure 3 est une vue analogue à la figure 2 illustrant la même bague avec un chanfrein supplémentaire au niveau du carter.

La figure 4 illustre une variante de réalisation possible de talon de l'armature de la bague selon l'invention.

En se référant à la figure 1, on voit une bague conventionnelle désignée globalement par 1 mise-en place entre la paroi d'un carter désigné globalement par 2 et présentant un chanfrein d'extrémité 3 et un arbre tournant 4 également muni d'un chanfrein d'extrémité.

La bague comporte une armature 6 sensiblement en forme de L dont une première branche 7, revêtue d'une garniture 8, réalise l'appui contre la portée correspondante du carter 2, l'autre branche 9, portant une làvre d'étanchéité 10 étant contrainte par un ressort il à s'appliquer par une arête d'étanchéité 12 contre l'arbre 4. On a schématisé sur cette figure 1, l'extrémité d'un outil 13, tel qu'un tournevis lors de l'extraction de la bague. On voit la tige de l'outil 13 qui, guidée par le chanfrein de l'extrémité 5 de l'arbre 4 est amenée à percer la levre d'tanchéité 10 et l'on comprend que pour l'extraction de la bague, on exerce à partir de la position illustrée un mouvement de levier sur l'outil 13, en appui sur l'arbre, ce qui permet de dégager la bague.

On se réfère maintenant à la figure 2, qui illustre une bague selon l'invention qui, de la même manière qu'une bague traditionnelle, comporte une branche 7 portant, dans l'exemple illustré, une garniture 8 annulaire, qui pourrait être omise, et une branche 9 orthogonale à la branche 7 et portant la levre d'étanchéité 10. Selon l'invention, il est prévu dans la zone de raccordement des branches 7 et 9, un talon 14 de profil convexe dépassant de la paroi d'extrémité 15 de la branche 7. Dans la zone du talon 14, la garniture 8 présente une portée de diamètre réduit 8a.

Dans une variante non représentée le talon 14 pourrait faire saillie de la surface périphérique 8b de la garniture 8.

Pour l'extraction de la bague, on applique un outil 13 sur le talon au niveau de sa partie de raccordement avec la face extérieure 15 de la branche 7 jusqu'à provoquer l'extraction de la bague. On se rend compte à la figure 2 que l'outil est appliqué à l'opposé de l'arbre.

En se référant à la figure 3, on a illustré un chanfrein supplémentaire 16, réalisé à l'extrémité de la paroi du carter 2 et servant de moyen d'appui et de guidage pour l'outil 13, pendant la phase d'extraction de la bague 1. D'autres moyens équivalents peuvent etre prévus sur le carter notamment des portées d'appui discontinues.

La figure 4 illustre une variante de réalisation d'armature comportant un talon 14' de forme convexe, la zone de raccordement des branches 7 et 9 étant légèrement modifiée par rapport à celle de la bague des figures 2 et 3. On peut comprendre que d'autres formes de talon sont envisageables, la seule condition étant que ce talon fasse saillie de la face extérieure 15 de la branche 7 et puisse permettre l'appui d'un outil d'extraction.

I1 est donc clair que bien que- 3'invention ait été décrite en liaison avec des modes de réalisation particuliers, elle n'y est nullement limitée et on peut lui apporter de nombreuses variantes et modifications sans pour autant sortir ni de son cadre ni de son esprit.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1 - Bague annulaire d'étanchéité comprenant une armature présentant deux branches sensiblement orthogonales dont la première est destinee à venir en appui contre une portée fixe, notamment la paroi intérieure d'un carter, et dont la seconde porte, au voisinage de son extrémité, une lèvre d'étanchéité comportant au moins une arête apte à venir en appui contre une pièce mobile, notamment un arbre tournant dans ledit carter, caractérisée par le fait qu'elle comporte sur ladite armature (6), dans la zone de raccordement des deux branches (7), un talon (14, 14') en saillie de la face extérieure (15) de ladite première branche (7).

2 - Bague selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le talon (14, 14') présente un profil convexe.

3 - Bague selon l'une quelconque des revendications 1 et 2 dans laquelle ladite première branche porte une garniture annulaire, caractérisée par le fait que ladite garniture (8) présente dans la zone du talon (14) une portée de diamètre réduit.

4 - Bague selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 dans laquelle ladite première branche porte une garniture annulaire, caractérisée par le fait que ledit talon (14) fait saillie de la surface périphérique (8b) de ladite garniture (8).