FR3125128A1 - Méthode de caractérisation d’un paramètre représentatif d’une capacité d’enduction intrinsèque d’une composition cosmétique - Google Patents

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Abstract

Méthode de caractérisation d’un paramètre représentatif d’une capacité d’enduction intrinsèque d’une composition cosmétique La présente invention concerne une méthode de caractérisation d’une capacité d’enduction intrinsèque d’une composition cosmétique, la méthode comprenant : - fourniture d’une éprouvette comprenant un corps de base et un nombre prédéterminé de fibres fixées au corps de base ; - fourniture d’un système robotisé d’application comprenant un organe d’application (14) de la composition ; - pour chaque éprouvette, application de la composition par passage de l’organe (14) sur les fibres ; - détermination d’une valeur de capacité d’enduction intrinsèque, à partir de mesures effectuées. L’organe d’application (14) comprend une tige (32) présentant un nombre prédéterminé de gorges (34), les fibres de chaque éprouvette étant individuellement maintenues espacées les unes des autres sur toutes leurs longueurs par le corps de base, de sorte qu’une seule fibre soit reçue par gorge (34) de l’organe (14) lors de l’application. Figure pour l'abrégé : Figure 3

Description

Méthode de caractérisation d’un paramètre représentatif d’une capacité d’enduction intrinsèque d’une composition cosmétique
La présente invention concerne une méthode de caractérisation d’un paramètre représentatif d’une capacité d’enduction intrinsèque d’une composition cosmétique.
Il est connu d'utiliser des compositions cosmétiques de mascara pour rendre les cils plus visibles et donc plus attractifs. Cependant, le maquillage est souvent fastidieux, c’est-à-dire long et difficile à atteindre et/ou à reproduire, imparfait dans le sens où il peut être irrégulier, présenter des défauts (par exemple des grains), et/ou d'impact visuel insuffisant ou inadapté au besoin des utilisatrices et du moment. Par ailleurs, à l'usage, les mascaras s'encrassent, leurs propriétés évoluent dans le temps et ils ne sont pas utilisables jusqu'au bout.
La plupart du temps ces problèmes viennent du fait qu'il faut appliquer de nombreux coups de brosse pour arriver au résultat souhaité. Durant ces coups de brosse, le mascara sèche et forme des grains qui s'accumulent sur les cils, la brosse et dans la bouillotte, dégradant le maquillage et la qualité du produit.
Pouvoir maquiller en un seul geste constituerait une avancée majeure dans la résolution de ces problèmes. Les mascaras actuels n'offrent pas cette possibilité à moins de se contenter d'un maquillage léger, car ils ne permettent pas de déposer suffisamment de produit en une seule fois. Or les attentes de volumes sont fortes.
Le résultat de maquillage des cils par un mascara peut être évalué en termes de quantité de mascara déposé et de séparation des cils. Plusieurs éléments ont une influence sur le résultat maquillage d’un mascara, parmi lesquels se trouvent les caractéristiques techniques de la formule de mascara ainsi que l’applicateur utilisé. Afin de dissocier l’impact de la formule de l’impact de l’applicateur, il est nécessaire de les caractériser séparément.
Dans le cas de la formule, le volume de mascara déposé lors de son application est un des critères d’évaluation de la performance des mascaras. Il permet d’identifier le potentiel chargeant d’une composition de mascara. Cette Capacité d’Enduction Intrinsèque (CEI), propre à chaque formule de mascara, est déterminante.
Plusieurs approches ont été décrites pour évaluer ce paramètre de Capacité d’Enduction Intrinsèque.
Premièrement, il est connu de procéder à l’évaluation du dépôt par maquillage vivo : cette méthode présente l’avantage d’être au plus proche des conditions réelles d’utilisation des produits de maquillage.
Cependant, cette méthode comporte de nombreux inconvénients :
- il s’agit d’une méthode chronophage : les maquillages ne peuvent pas être effectués en grand nombre sur une même personne car ils nécessitent des étapes de démaquillage, qui sont longues et qui peuvent potentiellement abîmer les cils s’ils sont répétés de nombreuses fois.
- cette méthode nécessite des ressources humaines : une personne entraînée et habilitée à maquiller les cils d’une personne volontaire. La gestuelle de la personne entraînée doit être strictement identique pour chaque maquillage, afin de pas apporter de biais d’évaluation.
- cette méthode est fortement dépendante de la typologie de cils de la personne volontaire (cils courts/longs, denses/éparses, droits/courbés, implantation linéaire/multiple…). En effet, pour une même gestuelle d’application, le résultat maquillage d’un mascara différera d’une typologie de cils à une autre, ce qui rend cette méthode peu précise.
- cette méthode vivo peut s’avérer subjective si elle n’est pas automatisée : une prise d’images avant/après maquillage et une quantification du dépôt permettraient une évaluation précise du volume de mascara déposé. Or, la forme courbée de la paupière et la diversité d’implantation des cils nécessitent la mise en place d’un dispositif d’acquisition d’images complexe dans les 3 directions de l’espace.
Deuxièmement, il est connu de procéder à l’évaluation du dépôt par maquillage vitro : cette méthode consiste à maquiller des éprouvettes représentatives des franges de cils. Le maquillage peut être effectué à la main, par un opérateur ayant une bonne maitrise de la gestuelle de maquillage. Le maquillage peut également se faire grâce à l’utilisation d’une plateforme robotisée.
Malgré la maîtrise totale de la gestuelle d’application apportée par l’utilisation d’un robot, plusieurs inconvénients existent :
- comme dans le cas du maquillage vivo, la diversité des supports d’application peut mener à des variations importantes.
- le support d’application du mascara peut être à l’origine d’une grande diversité de résultats de maquillage. Les éprouvettes commercialisées qui se composent de franges de fibres orientées dans une même direction sont proches de franges de cils naturelles, mais peuvent conduire à la formation d’amas et de faisceaux de mascara lors du maquillage. Ces phénomènes perturbent l’évaluation de la capacité de dépôt des formules de mascara, en la surestimant ou en la sous-estimant.
- la question de l’applicateur se pose : la capacité de dépôt d’une formule de mascara dépend de l’applicateur utilisé pour la déposer. Les applicateurs conventionnels de formule de mascara sont des brosses, à fibres ou élastomériques, composées de picots retenant la formule. Plusieurs paramètres géométriques des brosses peuvent avoir une influence non négligeable sur le dépôt de mascara.
Troisièmement, il est connu de procéder à l’évaluation du dépôt par caractérisation des propriétés physico-chimiques des formules de mascara, en termes de composition, de texture et de rhéologie.
Cependant, les conditions expérimentales de mesures sont incomplètes et très différentes des conditions réelles d’utilisation. Cette approche peut s’avérer nécessaire mais non suffisante car non prédictive.
Quatrièmement, il est connu de procéder à l’évaluation du dépôt par technique de trempage (en anglais « dip-coating ») : cette méthode consiste à tremper un substrat, de type aiguille ou lamelle de verre, dans un grand volume de formule de mascara puis de le ressortir et de mesurer la quantité déposée. La seule sollicitation de la formule est donc le passage du substrat dans la formule.
Cependant, cette quatrième méthode comporte plusieurs inconvénients :
- le mouvement du substrat dans le volume de formule de mascara diffère de la gestuelle de maquillage des cils car il se compose d’un aller-retour : le substrat commence par rentrer dans la formule de mascara, ce qui provoque un déplacement, puis il en ressort. Dans le cas du maquillage des cils, une seule translation est effectuée.
- les lamelles de verre sont un modèle de substrat très éloigné des cils, notamment en ce qui concerne leur forme plate, leur rigidité, leur dimension ou leur chimie de surface.
- les aiguilles ont une forme plus proche des cils, cependant leur rigidité est largement supérieure à celle des cils.
Ainsi, aucune de ces quatre méthodes d’évaluation n’est donc satisfaisant.
Un but de l’invention est donc de fournir une méthode permettant de caractériser de manière satisfaisante les capacités d’enduction de compositions cosmétiques de mascara, dans des conditions proches de celles utilisées par les consommatrices.
À cet effet, l’invention a pour objet une méthode de caractérisation d’un paramètre représentatif d’une capacité d’enduction intrinsèque d’une composition cosmétique, la composition cosmétique étant destinée à être appliquée sur des fibres kératiniques d’un utilisateur,
la méthode comprenant les étapes suivantes :
- fourniture d’au moins une éprouvette, la ou chaque éprouvette comprenant un corps de base et un nombre prédéterminé de fibres fixées au corps de base ;
- fourniture d’un système robotisé d’application de la composition cosmétique, le système comprenant un réservoir de la composition cosmétique, un organe d’application de la composition, et au moins un bras mécanique motorisé portant l’organe d’application;
- pour la ou chaque éprouvette, application de la composition provenant du réservoir sur les fibres de l’éprouvette, l’application comprenant au moins un passage de l’organe d’application sur les fibres, au cours duquel le déplacement de l’organe d’application est mis en œuvre par le bras mécanique ;
- détermination d’une valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque, à partir de mesures effectuées sur la ou chaque éprouvette, après application ;
caractérisée en ce que l’organe d’application comprend une tige présentant un nombre prédéterminé de gorges, les fibres de la ou chaque éprouvette étant individuellement maintenues espacées les unes des autres sur toutes leurs longueurs respectives par le corps de base, de sorte qu’une seule fibre soit reçue par gorge de l’organe d’application lors de l’étape d’application.
La méthode selon l’invention peut comprendre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible :
- chaque fibre fait saillie par rapport au corps de base, la longueur faisant saillie étant supérieure à 5 mm, et avantageusement inférieure à 15 mm ;
- chaque fibre présente un diamètre constant ou variable le long de sa longueur, le diamètre étant compris entre 50 µm et 150 µm ;
- les fibres sont fixées au corps de base pour éviter un déplacement relatif de chaque fibre par rapport au corps de base ;
- le corps de base comprend au moins deux pièces, les fibres étant fixées au corps de base en étant serrées par les deux pièces, chacune des deux pièces présentant un bord rectiligne à partir duquel s’étend en saillie les fibres ;
- chaque gorge s’étend transversalement, de préférence sur au moins une partie de la circonférence de la tige, avantageusement sur toute la circonférence de la tige ;
- la tige de l’organe d’application présente une rigidité supérieure à 10GPa ;
- l’étape d’application ne comprend qu’un unique passage de l’organe d’application sur les fibres de chaque éprouvette ;
- chaque gorge présente une profondeur et une largeur délimitant un volume de réception de composition cosmétique, et, lors de l’étape d’application, un ménisque est formé par la composition cosmétique autour de chaque fibre, le ménisque présentant une base ayant un diamètre maximal, chaque gorge présentant une largeur supérieure audit diamètre maximal, de préférence au moins supérieure à deux fois ledit diamètre maximal ;
- lors de l’étape d’application, le déplacement de l’organe d’application est commandé à une vitesse prédéterminée comprise entre 0,1 mm/s et 1000 mm/s, avantageusement 10 mm/s et 160 mm/s ;
- la composition cosmétique comprend une phase aqueuse ou huileuse continue, et une dispersion de cires ;
- l’étape de détermination d’une valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque comprend une mesure de la masse de chaque éprouvette après application, la valeur du paramètre étant déterminée au moins à partir de chaque masse mesurée ;
- la valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque est déterminée au moins à partir de la relation :
où mfiest la masse de composition respectivement déposée sur chaque fibre enduite après application,
l est la longueur de fibre enduite de composition cosmétique,
ρ est la masse volumique de la composition,
et r0est le rayon moyen de chaque fibre avant application ;
- la méthode comprend, avant l’application, la mesure de la masse de chaque éprouvette, et, lors de l’étape de détermination, la valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque est déterminée au moins à partir de la relation :
où m0est la masse de l’éprouvette avant application,
mfest la masse de l’éprouvette après application,
n est le nombre de fibre(s) enduite(s) de l’éprouvette.
- l’étape de détermination d’une valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque comprend l’acquisition d’au moins une photo par éprouvette après application, la valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque étant déterminée au moins à partir d’une analyse d’image numérique de chaque photo prise ;
- chaque fibre est réalisée dans un matériau présentant un module d’Young compris entre 1 et 10 GPa ;
- le corps de base est non déformable ; et
- le corps de base présente une rigidité supérieure à 10GPa.
L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :
la est un organigramme schématique d’un exemple de la méthode selon l’invention ;
la est un organigramme schématique d’un exemple de système robotisé utilisé dans la méthode de la ;
la est une vue schématique en perspective d’un exemple d’organe d’application utilisé dans la méthode de la ;
la est une vue schématique de côté d’un exemple d’éprouvette utilisée dans la méthode de la :
la est un organigramme schématique d’un exemple d’unité centrale utilisée dans la détermination du paramètre d’enduction intrinsèque ; et
la est un organigramme schématique d’un exemple d’un système de photographie utilisé dans une variante de la méthode selon l’invention.
Un premier mode de réalisation d’une méthode 100 de caractérisation d’un paramètre représentatif d’une capacité d’enduction intrinsèque d’une composition cosmétique va être décrite, en référence à la .
La composition cosmétique est destinée à être appliquée sur des fibres kératiniques d’un utilisateur.
La composition présente une capacité d’enduction de fibres kératiniques qui lui est intrinsèque.
La composition cosmétique est en particulier une composition de revêtement et/ou soin des fibres kératiniques, en particulier des cils ou sourcils, et est de préférence un mascara.
Les mascaras présentent une dispersion de cires dans l’eau (mascara dit « aqueux ») ou une dispersion de cires dans un solvant organique (mascara dit « waterproof »).
De préférence, le mascara comprend une phase aqueuse ou huileuse continue, et une dispersion de cires.
Un mascara aqueux comprend typiquement une phase aqueuse continue et une dispersion de cires. De préférence, les cires sont présentes en une teneur d’au moins 10% en poids, de préférence au moins 15% en poids par rapport au poids total de la composition.
Un mascara waterproof comprend typiquement une phase huileuse continue et une dispersion de cires. De préférence, les cires sont présentes en une teneur d’au moins 10% en poids, de préférence au moins 15% en poids par rapport au poids total de la composition.
La méthode 100 comprend la fourniture 102 d’un système robotisé 10 d’application de la composition cosmétique, dont un exemple est illustré sur la .
Le système robotisé 10 comprend un réservoir 12 de la composition cosmétique, un organe d’application 14 de la composition, et au moins un bras mécanique motorisé 16 portant l’organe d’application 14.
Le système robotisé 10 comprend aussi un système d’essorage 18 de l’organe d’application 14.
Le système robotisé 10 comprend aussi une unité de traitement 20 configurée pour commander un déplacement du bras mécanique 16.
Le système robotisé 10 comporte aussi un socle sur lequel est fixé le bras mécanique 16.
En outre, le système robotisé 10 comprend une structure de support 22 propre à recevoir le réservoir 12 de composition et une éprouvette 40 comme décrit par la suite.
La structure de support 22 comprend par exemple un espace de réception du réservoir 12.
Dans un mode de réalisation, le réservoir 12 est fixé de manière amovible à la structure de support 22, dans l’espace de réception, par exemple par l’intermédiaire d’un mors métallique.
Au cours de la méthode 100, le réservoir 12 de la composition cosmétique contient ladite composition cosmétique.
La structure de support 22 comprend aussi par exemple un espace de réception de l’éprouvette 40 décrit par la suite.
L’unité de traitement 20 comprend par exemple un processeur 24 et une mémoire 26.
La mémoire 26 stocke des modules ou applications logicielles propres à être exécutées par le processeur 24 pour déplacer le bras mécanique 16.
Le bras mécanique 16 est mobile par rapport au socle.
Le socle et la structure de support 22 du système robotisé 10 sont maintenus statiques l’un par rapport à l’autre, en particulier au cours de la méthode 100.
Le bras mécanique motorisé 16 est de préférence de type bras anthropomorphique programmable. Par exemple, le bras mécanique motorisé 16 est de modèle LR Mate 200iC de Fanuc 6 axes.
Le bras mécanique motorisé 16 comprend un système de préhension 28 de l’organe d’application 14, l’organe d’application 14 étant apte à être saisi par le système de préhension 28 du bras mécanique motorisé 16.
Le déplacement du bras mécanique 16 est par exemple mis en œuvre par un système pneumatique, commandé par l’unité de traitement 20.
Le déplacement du bras mécanique 16 est par exemple commandé par l’unité de traitement 20 en fonction d’une consigne d’un opérateur, par exemple renseignée au moyen d’une interface homme-machine 30.
La consigne comprend par exemple au moins une vitesse de déplacement de l’organe d’application 14.
Par l’intermédiaire du bras mécanique 16, l’organe d’application 14 est mobile par rapport au réservoir 12 de composition et par rapport à l’éprouvette 40.
Comme illustré sur la , l’organe d’application 14 comprend au moins une tige 32 présentant un nombre prédéterminé de gorges 34.
L’organe d’application 14 comprend aussi un organe de préhension 36 propre à être saisi par le système de préhension 28 du bras mécanique motorisé 16.
L’organe de préhension 36 et la tige 32 s’étendent respectivement suivant un axe longitudinal X.
L’organe de préhension 36 présente par exemple une forme cylindrique.
L’organe de préhension 36 présente une section transversale ayant un contour extérieur par exemple de forme circulaire. L’organe de préhension 36 est alors dans ce cas cylindrique de révolution. Ici et par la suite, par « transversal », on entend pris perpendiculairement à l’axe longitudinal X.
Alternativement, le contour extérieur de la section transversale de l’organe de préhension 36 présente une autre forme, par exemple polygonale.
L’organe de préhension 36 et la tige 32 sont par exemple monobloc l’un avec l’autre.
Dans l’exemple de la , l’organe de préhension 36 correspond à la tige 32.
La tige 32 est par exemple réalisée dans un matériau plastique ou métallique.
La tige 32 présente de préférence une rigidité supérieure à 10GPa.
Dans un mode de réalisation, la tige 32 présente aussi une forme cylindrique.
La tige 32 présente une section transversale ayant un contour extérieur par exemple de forme circulaire. La tige 32 est alors dans ce cas cylindrique de révolution.
Alternativement, le contour extérieur de la section transversale de la tige 32 présente une autre forme, par exemple celle d’un parallélogramme.
Dans un mode de réalisation alternatif, l’organe de préhension 36 présente une plus grande section transversale que la tige 32. En particulier, la tige 32 présente alors une plus grande dimension transversale inférieure à une plus grande dimension transversale de l’organe de préhension 36.
Ici et par la suite, par « dimension transversale d’un élément », on entend une dimension du contour extérieur de la section transversale de l’élément.
Dans le cas où le contour extérieur de la section transversale de la tige 32 est circulaire, la plus grande dimension transversale de la tige 32 correspond notamment au plus grand diamètre de la tige 32.
En dehors des gorges 34, la tige 32 présente une plus grande dimension transversale constante le long de l’axe longitudinal X.
Chaque gorge 34 est destinée à recevoir la composition cosmétique.
Ainsi, chaque gorge 34 présente une profondeur et une largeur délimitant un volume de réception de composition cosmétique.
Chaque gorge 34 s’étend transversalement.
Chaque gorge 34 s’étend sur au moins une partie de la circonférence de la tige 32.
De préférence, comme illustré sur la , chaque gorge 34 s’étend sur toute la circonférence de la tige 32.
Chaque gorge 34 présente en particulier un fond.
Chaque gorge 34 présente une profondeur de préférence supérieure à 1mm.
La profondeur est par exemple définie comme l’écart radial séparant le contour extérieur du fond de la gorge 34 et le contour extérieur pris en dehors de toute gorge 34, en projection dans un plan transversal. En particulier, dans le cas où le contour extérieur de la section transversale de la tige 32 est circulaire, la profondeur est l’écart entre le rayon de la tige 32 du fond de la gorge 34 et le rayon de la tige 32 pris en dehors de toute gorge 34.
La profondeur est par exemple constante sur toute la circonférence de la gorge 34.
Chaque gorge est délimitée latéralement par des surfaces transversales s’étendant de part et d’autre du fond. Les surfaces transversales s’étendent par exemple dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal X de la tige 32.
Chaque gorge 34 présente une largeur, prise selon l’axe longitudinal X, de préférence supérieure à 1,5 mm.
La largeur de chaque gorge 34 est aussi par exemple inférieure à 5 mm. De préférence, chaque gorge 34 présente la même largeur.
La largeur est par exemple définie comme la distance, prise selon l’axe longitudinal X, séparant les deux surfaces transversales de la gorge 34.
Comme expliqué plus en détails par la suite, la largeur de chaque gorge 34 est supérieure au diamètre maximal d’une base d’un ménisque formé par la composition cosmétique autour de chaque fibre de l’éprouvette 40, lors de l’application de l’organe d’application 14 contre lesdites fibres 44.
Chaque gorge 34 est espacée d’une gorge 34 adjacente d’une longueur d’espacement supérieure à 2,5 mm. La longueur d’espacement est notamment prise le long de l’axe longitudinal X.
Par « deux gorges adjacentes », on entend deux gorges 34 n’ayant aucune autre gorge 34 interposée entre elles.
De préférence, les gorges 34 sont régulièrement espacées.
Le système d’essorage 18 de l’organe d’application 14 est configuré pour enlever un surplus de la composition cosmétique contenue dans les gorges 34 de la tige 32 pour obtenir un volume prédéterminé de composition dans les gorges 34, après immersion dans le réservoir 12.
Pour ce faire, dans un exemple de réalisation, le système d’essorage 18 comprend un corps creux 38 propre à recevoir la tige 32 et propre à être mobile par rapport à la tige 32.
En particulier, le corps creux 38 est propre à être mobile en translation, par rapport à la tige 32, selon l’axe longitudinal X le long de la tige 32.
Le déplacement du corps creux 38 par rapport à la tige 32 est propre à enlever un surplus de composition cosmétique, par exemple lorsque le surplus dépasse des gorges 34 de la tige 32.
Le corps creux 38 présente par exemple une section transversale ayant un contour interne de forme complémentaire à la forme du contour extérieur de la section transversale de la tige 32 en dehors des gorges 34.
Dans un exemple de réalisation illustré sur la , le corps creux 38 est connecté à l’organe d’application 14, le déplacement étant par exemple mis en œuvre manuellement par un opérateur. En alternative non représentée, le corps creux 38 est par exemple solidaire du réservoir 12 de composition cosmétique, le déplacement étant par exemple mis en œuvre par le bras motorisé après immersion de la tige 32 dans le réservoir 12.
La méthode 100 comprend aussi la fourniture 104 d’au moins une éprouvette 40, dont un exemple de réalisation est illustré sur la .
Chaque éprouvette 40 comprend un corps de base 42 et un nombre prédéterminé de fibres 44 fixées au corps de base 42.
Dans un mode de réalisation, chaque éprouvette 40 est propre à être fixée de manière amovible à la structure de support 22, dans l’espace de réception dédié, par exemple par l’intermédiaire d’un mors métallique.
En particulier, le corps de base 42 est propre à être fixé de manière amovible dans l’espace de réception de l’éprouvette 40 de la structure de support 22.
Il est ainsi possible d’assurer la répétabilité des essais.
Le corps de base 42 est avantageusement non déformable.
Le corps de base 42 présente de préférence une rigidité supérieure à 10GPa. Le corps de base 42 ne se déforme donc pas en cas de contact de l’organe d’application 14 contre les fibres 44 de l’éprouvette 40.
Les fibres 44 sont fixées au corps de base 42 pour éviter un déplacement relatif de chaque fibre 44 par rapport au corps de base 42, en particulier en cas de contact de l’organe d’application 14 contre les fibres 44.
Dans un exemple de réalisation, le corps de base 42 comprend au moins deux pièces 46, les fibres 44 étant fixées au corps de base 42 en étant serrées par les deux pièces 46.
Chaque fibre 44 est serrée entre une face d’une des pièces 46 et une face de l’autre des pièces 46. Les deux faces s’étendent de manière sensiblement planes et parallèles l’une à l’autre.
Chaque pièce 46 présente par exemple une forme de plaque.
Chaque pièce 46 a une épaisseur par exemple supérieure à 2 mm, de préférence inférieure à 15 mm.
Dans un mode de réalisation, les deux pièces 46 sont fixées l’une à l’autre par un adhésif, par exemple réalisé en masse adhésive acrylique en double face.
Chacune des deux pièces 46 présente un bord rectiligne 46 à partir duquel s’étend en saillie les fibres 44.
Dans un exemple de réalisation, les bords rectilignes 46 des deux pièces 46 affleurent l’un par rapport à l’autre.
Le nombre prédéterminé de fibres 44 est par exemple inférieur ou égal à 30, de préférence inférieur ou égal à 20, avantageusement inférieur ou égal à 10.
Le nombre prédéterminé de fibres 44 est par exemple supérieur ou égal à 2.
Dans l’exemple illustré, le nombre prédéterminé de fibres 44 est égal à 4.
Chaque fibre 44 est réalisée par exemple dans un matériau présentant un module d’Young compris entre 1 et 10 GPa.
Chaque fibre 44 est par exemple un matériau plastique comprenant du polyamide, de préférence du Nylon.
Chaque fibre 44 fait de préférence saillie par rapport au corps de base 42, la longueur faisant saillie étant de préférence supérieure à 5 mm et avantageusement inférieure à 15 mm.
Ladite longueur est par exemple mesurée à partir d’un des bords rectilignes 46 jusqu’à une pointe 50 de la fibre 44, ledit bord rectiligne 46 étant celui le plus proche de la pointe 50 entre les deux pièces 46 du corps de base 42. Dans le cas où les bords rectilignes 46 des deux pièces 46 affleurent l’un par rapport à l’autre, la longueur est mesurée à partir de l’un quelconque des bords rectilignes 46.
Chaque fibre 44 présente avantageusement un diamètre constant ou variable le long de sa longueur.
Le diamètre de chaque fibre 44 est par exemple compris entre 50 µm et 150 µm, de préférence compris entre 70 µm et 130 µm.
Chaque fibre 44 est de préférence inscrite dans un cône ayant un angle au sommet, pris au niveau d’un des bords rectilignes 46, inférieur à 70°, de préférence inférieur à 60°.
Chaque fibre 44 est par exemple ainsi courbée.
Selon l’invention, les fibres 44 de chaque éprouvette 40 sont individuellement maintenues espacées les unes des autres sur toutes leurs longueurs respectives par le corps de base 42.
L’éprouvette 40 et l’organe d’application 14 sont configurés de sorte qu’une seule fibre 44 soit reçue par gorge 34 de l’organe d’application 14, lors de l’application de l’organe d’application 14 contre l’éprouvette 40.
En d’autres termes, les fibres 44 de l’éprouvette 40 sont dépourvues de tout contact les unes avec les autres, au moins lors de l’application de l’organe d’application 14 contre l’éprouvette 40.
La répartition et le placement des fibres 44 de chaque éprouvette 40 ne sont donc pas représentatifs d’une implantation naturelle d’une frange de cils mais permettent de manière surprenante de caractériser plus finement la capacité d’enduction de la composition.
De préférence, les fibres 44 sont espacées les unes des autres au niveau d’au moins un des bords rectilignes 46 d’une distance supérieure à la longueur d’espacement entre deux gorges 34 adjacentes de la tige 32 de l’organe d’application 14. De plus, par exemple, les fibres 44 sont espacées les unes des autres au niveau d’au moins un des bords rectilignes 46 d’une distance inférieure à la somme de la longueur d’espacement et du double de la largeur des gorges 34.
Lorsque la méthode 100 comprend la fourniture 104 d’une pluralité d’éprouvettes 40 telles que décrites ci-dessus, chaque éprouvette 40 est de préférence sensiblement identique.
Les éprouvettes 40 fournies présentent alors par exemple au moins les mêmes dimensions du corps de base 42, les mêmes nombres de fibres 44, et/ou les mêmes écartements des fibres 44 au niveau des bords rectilignes 46 des corps de base 42.
La méthode 100 comprend, pour chaque éprouvette 40, une étape 106 d’application de la composition provenant du réservoir 12 sur les fibres 44 de l’éprouvette 40.
Lors de l’étape 106 d’application, l’organe d’application 14 est déplacé par le bras mécanique 16 du système robotisé 10.
Le déplacement est en particulier commandé par l’unité de traitement 20 du système robotisé 10.
L’étape 106 d’application comprend la charge préliminaire de l’organe d’application 14 en composition cosmétique. Cette charge est réalisée par immersion de la tige 32 de l’organe d’application 14 dans le réservoir 12.
Après immersion, l’étape 106 d’application comprend de préférence l’essorage de la tige 32 pour obtenir un volume prédéterminé de composition cosmétique dans les gorges 34 de la tige 32.
Le volume prédéterminé est tel que la composition reçue dans les gorges ne fait pas saillie des gorges.
L’essorage est par exemple mis en œuvre par le système d’essorage 18 ci-dessus.
Par la suite, l’application 106 comprend au moins un passage de l’organe d’application 14 sur les fibres 44. Au cours du passage, le déplacement de l’organe d’application 14 est mis en œuvre par le bras mécanique 16, par exemple en fonction d’une consigne d’un opérateur.
L’organe d’application 14 est approché au niveau du bord rectiligne 46 d’une des deux pièces 46 du corps de base 42 de l’éprouvette 40.
De préférence, l’axe longitudinal X de la tige 32 de l’organe d’application 14 est alors sensiblement parallèle au bord rectiligne 46 d’une des pièces 46 du corps de base 42.
Par « sensiblement », on entend par exemple un angle inférieur à 10° entre l’axe longitudinal X et ledit bord rectiligne 46.
L’organe d’application 14 est positionné au niveau des fibres, par exemple à partir dudit bord rectiligne 46 ou à partir de tout point de la longueur en saillie des fibres 44.
Chaque fibre s’étend alors selon une direction initiale, les directions initiales étant de préférence parallèle.
L’organe d’application 14 est déplacé selon une trajectoire prédéterminée.
La trajectoire prédéterminée est perpendiculaire à chaque direction initiale de chaque fibre.
La trajectoire prédéterminée est aussi perpendiculaire au bord de l’éprouvette.
L’organe d’application 14 est déplacé selon la trajectoire prédéterminée jusqu’à atteindre la pointe 50 de chaque fibre 44. Lors du passage de l’organe d’application 14 sur les fibres 44, une seule fibre 44 est reçue par gorge 34 de l’organe d’application 14.
De préférence, lors du passage, le déplacement de l’organe d’application 14 est commandé à une vitesse prédéterminée comprise entre 0,1 mm/s et 1000 mm/s, avantageusement 10 mm/s et 160 mm/s.
Lors de l’étape 106 d’application, un ménisque est formé par la composition cosmétique autour de chaque fibre.
Le ménisque est caractéristique de la composition et dépend par exemple des propriétés mécaniques de la composition, notamment la viscosité.
Le ménisque présente une base ayant un diamètre maximal.
Chaque gorge 34 de la tige 32 présente une largeur supérieure audit diamètre maximal, de préférence au moins supérieure à deux fois ledit diamètre maximal.
De préférence, l’étape 106 d’application ne comprend qu’un unique passage de l’organe d’application 14 sur les fibres 44 de chaque éprouvette 40. En d’autres termes, il n’y a qu’un seul passage entre l’éprouvette 40 fournie non revêtue de composition et l’étape 108 de détermination ci-dessous.
La méthode 100 comprend par la suite la détermination 108 d’une valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque de la composition, à partir de mesures effectuées sur chaque éprouvette 40, après application 106.
Dans le premier mode de réalisation de la méthode 100, l’étape 108 de détermination d’une valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque comprend au moins une mesure de la masse de chaque éprouvette 40 après application.
La valeur du paramètre est déterminée à partir de chaque masse mesurée.
Dans le premier mode de réalisation de la méthode 100, la valeur du paramètre (CEI) de capacité d’enduction intrinsèque est déterminée au moins à partir de la relation :
où mfiest la masse de composition respectivement déposée sur chaque fibre enduite après application,
l est la longueur de fibre enduite de composition cosmétique,
ρ est la masse volumique de la composition,
et r0est le rayon moyen de chaque fibre avant application.
La masse mfiest par exemple déterminée en faisant la différence de la masse mesurée après application et de la masse mesurée avant application, puis en divisant par le nombre de fibre(s) enduite(s).
L’étape 108 de détermination est par exemple mise en œuvre par une unité centrale 52, telle que celle illustrée sur la .
L’unité centrale 52 comprend par exemple un processeur 54 et une mémoire 56, la mémoire 56 stockant des modules ou applications logicielles propres à être exécutées par le processeur 54 pour mettre en œuvre l’étape 108.
L’unité centrale 52 comprend alors un module 58 détermination du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque de la composition configuré pour mettre en œuvre l’étape 108 de détermination.
Les mesures effectuées sur chaque éprouvette 40 sont par exemple acquises par le module de détermination 58 via une interface homme machine.
Les mesures effectuées sont alors en particulier renseignées par un opérateur via l’interface homme machine.
Un deuxième mode de réalisation de la méthode 100, complémentaire ou alternatif du premier mode, va maintenant être décrit. Seules les différences avec le premier mode de réalisation ci-dessus seront décrites.
Dans le deuxième mode de la méthode 100, la méthode 100 comprend, avant l’application 106, la mesure de la masse m0de chaque éprouvette 40.
Lors de l’étape 108 de détermination, la valeur du paramètre (CEI) de capacité d’enduction intrinsèque est déterminée au moins à partir de la relation :
où m0est la masse de l’éprouvette avant application,
mfest la masse de l’éprouvette après application,
n est le nombre de fibre(s) enduite(s) de l’éprouvette.
Un troisième mode de réalisation de la méthode 100, complémentaire ou alternatif du premier mode et/ou du deuxième mode, va maintenant être décrit. Seules les différences avec les premier et deuxième modes de réalisation ci-dessus seront décrites.
Dans le troisième mode de la méthode 100, l’étape 108 de détermination d’une valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque comprend l’acquisition d’au moins une photo par éprouvette 40 après application, la valeur du paramètre (CEI) de capacité d’enduction intrinsèque étant déterminée au moins à partir d’une analyse d’image numérique de chaque photo prise.
L’étape 108 de détermination comprend aussi de préférence l’acquisition d’au moins une photo par éprouvette 40 avant application.
Chaque acquisition des images est faite par l’utilisation d’un système de photographie 60, tel que celui illustré sur la .
Le système de photographie 60 comprend de préférence un support 62 de l’éprouvette 40, un appareil photo numérique 64 et un support 66 de l’appareil photo 64.
Le système de photographie 60 comprend de préférence aussi un fond de photographie.
Le système de photographie 60 comprend de plus par exemple un système d’éclairage 68 de l’éprouvette 40 reçue par le support 62.
L’appareil photo 64, lorsqu’il est placé sur le support 66 de l’appareil 64, est propre à acquérir une photo numérique de l’éprouvette 40 reçue par le support 62 suivant un axe de visée prédéterminé.
De préférence, l’axe de visée est le même pour les photos avant application et après application respectives de chaque éprouvette 40.
De plus, la position relative du support 66 de l’appareil photo 64 et du support 62 de l’éprouvette 40 reste inchangée entre les photos avant application et après application respectives de chaque éprouvette 40.
Le fond de photographie est disposé par rapport au support 62 de l’éprouvette 40 de sorte qu’il se retrouve derrière les fibres 44 de l’éprouvette 40 reçue par le support 62, selon l’axe de visée de l’appareil 64.
Le fond présente une couleur propre à améliorer le discernement des fibres 44 enduites. Le fond présente par exemple une couleur blanche ou verte.
Le système d’éclairage 68 comprend au moins une source lumineuse 70 propre à éclairer l’éprouvette 40 reçue par le support 62 suivant au moins une direction d’éclairage prédéterminée et avec une intensité d’éclairage prédéterminée.
L’acquisition de chaque photo est faite de préférence sous un éclairage contrôlé.
Par « éclairage contrôlé », on entend que la direction d’éclairage et l’intensité d’éclairage est la même pour les photos avant application et après application respectives de chaque éprouvette 40.
L’unité centrale 52 est dans cet exemple connectée au système de photographie 60, en particulier à l’appareil photo 64 et au système d’éclairage 68.
Le module de détermination 58 est propre à acquérir chaque photo prise, par exemple par l’intermédiaire de la connexion avec l’appareil photo 64.
L’analyse d’image est de préférence mise en œuvre par le module de détermination 58.
L’analyse d’image comporte, pour chaque photo acquise, une première étape de définition d’une zone d’intérêt, la zone d’intérêt comprenant par exemple au moins une, de préférence chaque, fibre 44 enduite de l’éprouvette 40.
L’analyse d’image comprend aussi une étape de binarisation ou de segmentation de la zone d’intérêt en au moins deux classes de pixels.
La binarisation est définie comme une opération qui produit une image, dite binaire, ayant uniquement deux classes de pixels. En général, les pixels sont alors représentés par des pixels noirs et des pixels blancs dans une image binaire.
L’analyse d’image comporte alors une étape de comptage du nombre de pixels d’une des deux classes dans la zone d’intérêt. De préférence, il s’agit du comptage du nombre de pixels noirs.
Une valeur du paramètre (CEI) de capacité d’enduction intrinsèque est alors obtenue à partir de ce comptage.
Par exemple, cette valeur est obtenue à partir de la différence du nombre de pixels noirs des photos avant application et après application.
Le logiciel utilisé est par exemple un logiciel libre et open source de traitement et d’analyse d’images tel que le logiciel ImageJ. Alternativement, le logiciel utilisé peut être tout logiciel propre à mettre en œuvre l’analyse d’image telle que décrite ci-dessus. Ces logiciels sont connus de l’homme du métier.
Toute autre technique d’analyse d’images pourrait être utilisée pour déterminer la valeur du paramètre (CEI) de capacité d’enduction intrinsèque.
Les premier, deuxième et troisième modes de réalisation ci-dessus peuvent être combinés pour caractériser chaque composition de manière plus précise.
En variante non illustrée, les fibres 44 sont fixées au corps de base 42 par tout autre système.
En variante non préférée, lors de l’application 106, au moins une des gorges 34 ne reçoit aucune fibre 44 ou au moins une des fibres 44 n’est pas enduite. De telles situations restent couvertes par l’invention.
En variante, l’étape d’application 106 comprend un nombre prédéterminé de passage(s), le nombre de passage(s) étant de préférence le même pour chaque éprouvette 40.
Exemples
Des exemples illustrant la méthode 100 de caractérisation selon l’invention vont maintenant être décrits.
On considère la caractérisation des trois références commerciales de mascaras suivantes : la référence « Miss Manga – L’Oréal Paris », la référence « Mega Plush – Maybelline » et la référence « Voluminous – L’Oréal Paris ».
La formule de la composition de référence « Miss Manga – L’Oréal Paris » est celle du tableau 1 suivant, dans lequel les noms des éléments chimiques sont en anglais mais restent bien connu de l’homme du métier.
L’abréviation « Qs » signifie « quantité suffisante ».
Formule de la référence « Miss Manga » :
INCI (US/UE) % Concentration
Cire d’abeille 4,40
Cire de Carnauba 3,50
PARAFFINE 11,12
ETHYLENE/ACRYLIC ACID COPOLYMER 2,78
STEARETH-2 2,10
CETYL ALCOOL 2
Huile de jojoba hydrogénée 0,25
Huile de palme hydrogénée 0,25
ETHYLENEDIAMINE/STEARYL DIMER DILINOLEATE COPOLYMER 0,50
2-OLEAMIDO-1,3-OCTADECANEDIOL 0,05
PENTAERYTHRITYL TETRAISOSTEARATE (and) SODIUM CHONDROITIN SULFATE (and) ATELOCOLLAGEN 0,20
Oxydes de fer 7,14
Eau Qsp 100
DISODIUM EDTA 0,20
SODIUM DEHYDROACETATE 0,30
Conservateurs Qs
Gomme d’acacia 0,63
HYDROXYETHYLCELLULOSE 0,75
POTASSIUM CETYL PHOSPHATE 7
ACRYLATES COPOLYMER 10
PANTHENOL 0,05
SODIUM HYALURONATE 0,05
COLLAGENE 2,20
La formule de la composition de référence « Mega Plush – L’Oréal Paris » est celle du tableau 1 suivant, dans lequel les noms des éléments chimiques sont en anglais mais restent bien connu de l’homme du métier.
Formule de la référence « Mega Plush » :
INCI (US/UE) % Concentration
Eau Qsp 100
Conservateurs Qs
BUTYLENE GLYCOL 2
SODIUM DEHYDROACETATE 0,20
DISODIUM EDTA 0,10
PEG-200 GLYCERYL STEARATE 4,20
AMINOMETHYL PROPANEDIOL 0,70
LITHIUM MAGNESIUM SODIUM SILICATE 1
Oxydes de fer 10
Cire d’abeille 4,50
Cire de Carnauba 2,89
PARAFFINE 4,77
ETHYLENEDIAMINE/STEARYL DIMER DILINOLEATE COPOLYMER 1,74
SILICE 2
ACIDE STEARIQUE 2,90
VP/EICOSENE COPOLYMER 1
TOCOPHERYL ACETATE 0,20
CETYL ALCOOL 1,50
POLYURETHANE-35 1
STYRENE/ACRYLATES/AMMONIUM METHACRYLATE COPOLYMER (and) SODIUM LAURETH SULFATE (and) CAPRYLYL GLYCOL 11
DIMETHICONE (and) DIMETHICONOL 1
La formule de la composition de référence « Voluminous – L’Oréal Paris » est celle du tableau 3 suivant, dans lequel les noms des éléments chimiques sont en anglais mais restent bien connu de l’homme du métier.
Formule de la référence « Voluminous » :
INCI (US/UE) % Concentration
ACIDE STEARIQUE 7,14
Cire d’abeille 4,07
Cire de Carnauba 3,21
PARAFFINE 12,86
2-OLEAMIDO-1,3-OCTADECANEDIOL 0,20
Conservateurs Qs
Oxydes de fer 7,14
Eau Qsp 100
HYDROXYETHYLCELLULOSE 0,89
Gomme d’acacia 3,39
TRIETHANOLAMINE 3,70
SIMETHICONE 0,13
CYCLOPENTASILOXANE (and) DIMETHICONOL 10
SODIUM POLYMETHACRYLATE 0,89
POLYQUATERNIUM-10 0,09
PANTHENOL 0,48
IMIDAZOLIDINYL UREA 0,30
PEG/PPG-17/18 DIMETHICONE 0,20
Dans les essais comparatifs, chaque éprouvette considérée est formée par une frange de cheveux enserrée entre deux plaques métalliques de 3 mm d’épaisseur qui sont fixées l’une à l’autre par un adhésif (réf. éprouvettes : B486CD30N de Sifeg SA.). Chaque frange comporte ainsi en particulier 60 cheveux, présentant une longueur totale de 13 mm et un diamètre compris entre 50µm et 100µm.
L’applicateur utilisé dans les essais comparatifs est celui fourni avec les références commerciales de mascaras considérées.
La méthode comprend 28 passages de l’applicateur par éprouvette, chaque passage étant réalisé à une vitesse de 40 mm/s.
Chaque éprouvette est ensuite pesée.
Dans les essais selon l’invention, les éprouvettes 40 comportent chacune 4 fibres 44 espacées régulièrement les unes des autres de 5 mm. Les fibres 44 sont réalisées en Nylon (du type Tynex®(nylon 612)), présentent une longueur de 13 mm, et un diamètre moyen de 100 µm. Les fibres 44 sont enserrées dans deux plaques métalliques de 3 mm d’épaisseur qui sont fixées l’une à l’autre par un adhésif double face de chez 3M.
La tige 32 présente un diamètre de 5 mm et comprend 4 gorges 34 circulaires périphériques de profondeur 1,5 mm. Les gorges 34 sont régulièrement espacées.
Dans tous les essais, le système robotisé 10 utilisé est de référence commerciale LR Mate 200iC de Fanuc 6 axes, et chaque application est réalisée à une vitesse de 40 mm/s.
Dans cet exemple, la valeur du paramètre (CEI) de capacité d’enduction intrinsèque est déterminée comme dans le deuxième mode de réalisation décrit ci-dessus. Ainsi, la détermination du paramètre CEI comprend ici au moins la mesure de la masse m0de chaque éprouvette avant application, et la mesure de la masse mfde chaque éprouvette après application.
Les résultats sont indiqués dans le tableau 4 suivant, dans lequel l’expression « Maquillage vitro » désigne la masse mesurée dans les essais comparatifs.
Résultats des exemples :
Mascara Miss Manga L’Oréal Paris Megaplush Maybelline Voluminous L’Oréal Paris
CEI (mg) 0,57 ± 0,07 0,13 ± 0,02 0,33 ± 0,10
Maquillage vitro (mg) 12,77 ± 1,99 11,47 ± 0,62 12,36 ± 2,43
On constate que tous les essais comparatifs ne se différencient pas en terme de masse déposée sur des éprouvettes mimant les franges de cils, alors que la méthode 100 de caractérisation selon l’invention permet de les différencier.

Claims (15)

  1. Méthode (100) de caractérisation d’un paramètre représentatif d’une capacité d’enduction intrinsèque d’une composition cosmétique, la composition cosmétique étant destinée à être appliquée sur des fibres kératiniques d’un utilisateur,
    la méthode (100) comprenant les étapes suivantes :
    - fourniture (104) d’au moins une éprouvette (40), la ou chaque éprouvette (40) comprenant un corps de base (42) et un nombre prédéterminé de fibres (44) fixées au corps de base (42) ;
    - fourniture (102) d’un système robotisé (10) d’application de la composition cosmétique, le système comprenant un réservoir (12) de la composition cosmétique, un organe d’application (14) de la composition, et au moins un bras mécanique motorisé (16) portant l’organe d’application (14) ;
    - pour la ou chaque éprouvette (40), application (106) de la composition provenant du réservoir (12) sur les fibres (44) de l’éprouvette (40), l’application (106) comprenant au moins un passage de l’organe d’application (14) sur les fibres (44), au cours duquel le déplacement de l’organe d’application (14) est mis en œuvre par le bras mécanique (16) ;
    - détermination (108) d’une valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque, à partir de mesures effectuées sur la ou chaque éprouvette (40), après application (106) ;
    caractérisée en ce que l’organe d’application (14) comprend une tige (32) présentant un nombre prédéterminé de gorges (34), les fibres (44) de la ou chaque éprouvette (40) étant individuellement maintenues espacées les unes des autres sur toutes leurs longueurs respectives par le corps de base (42), de sorte qu’une seule fibre (44) soit reçue par gorge (34) de l’organe d’application (14) lors de l’étape d’application (106).
  2. Méthode (100) selon la revendication 1, dans laquelle chaque fibre (44) fait saillie par rapport au corps de base (42), la longueur faisant saillie étant supérieure à 5 mm, et avantageusement inférieure à 15 mm.
  3. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, dans laquelle chaque fibre (44) présente un diamètre constant ou variable le long de sa longueur, le diamètre étant compris entre 50 µm et 150 µm.
  4. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle les fibres (44) sont fixées au corps de base (42) pour éviter un déplacement relatif de chaque fibre (44) par rapport au corps de base (42).
  5. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle le corps de base (42) comprend au moins deux pièces (46), les fibres (44) étant fixées au corps de base (42) en étant serrées par les deux pièces (46), chacune des deux pièces (46) présentant un bord rectiligne (46) à partir duquel s’étend en saillie les fibres (44).
  6. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans laquelle chaque gorge (34) s’étend transversalement, de préférence sur au moins une partie de la circonférence de la tige (32), avantageusement sur toute la circonférence de la tige (32).
  7. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans laquelle la tige (32) de l’organe d’application (14) présente une rigidité supérieure à 10GPa.
  8. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans laquelle l’étape d’application (106) ne comprend qu’un unique passage de l’organe d’application (14) sur les fibres (44) de chaque éprouvette (40).
  9. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans laquelle chaque gorge (34) présente une profondeur et une largeur délimitant un volume de réception de composition cosmétique, et, lors de l’étape d’application (106), un ménisque est formé par la composition cosmétique autour de chaque fibre (44), le ménisque présentant une base ayant un diamètre maximal, chaque gorge (34) présentant une largeur supérieure audit diamètre maximal, de préférence au moins supérieure à deux fois ledit diamètre maximal.
  10. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans laquelle, lors de l’étape d’application (106), le déplacement de l’organe d’application (14) est commandé à une vitesse prédéterminée comprise entre 0,1 mm/s et 1000 mm/s, avantageusement 10 mm/s et 160 mm/s.
  11. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans laquelle la composition cosmétique comprend une phase aqueuse ou huileuse continue, et une dispersion de cires.
  12. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, dans laquelle l’étape de détermination (108) d’une valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque comprend une mesure de la masse de chaque éprouvette (40) après application (106), la valeur du paramètre étant déterminée au moins à partir de chaque masse mesurée.
  13. Méthode (100) selon la revendication 12, dans laquelle la valeur du paramètre (CEI) de capacité d’enduction intrinsèque est déterminée au moins à partir de la relation :

    où mf iest la masse de composition respectivement déposée sur chaque fibre enduite après application,
    l est la longueur de fibre enduite de composition cosmétique,
    ρ est la masse volumique de la composition,
    et r0est le rayon moyen de chaque fibre avant application.
  14. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 12 ou 13, dans laquelle la méthode (100) comprend, avant l’application (106), la mesure de la masse de chaque éprouvette (40), et, lors de l’étape de détermination (108), la valeur du paramètre (CEI) de capacité d’enduction intrinsèque est déterminée au moins à partir de la relation :

    où m0est la masse de l’éprouvette avant application,
    mfest la masse de l’éprouvette après application,
    n est le nombre de fibre(s) enduite(s) de l’éprouvette.
  15. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, dans laquelle l’étape de détermination (108) d’une valeur du paramètre de capacité d’enduction intrinsèque comprend l’acquisition d’au moins une photo par éprouvette (40) après application (106), la valeur du paramètre (CEI) de capacité d’enduction intrinsèque étant déterminée au moins à partir d’une analyse d’image numérique de chaque photo prise.
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