FR3123221A1 - Dispositif de traitement de photothérapie - Google Patents

Abstract

Le dispositif (100) de traitement par photothérapie d’un visage d’un utilisateur, comprenant un masque (10) pourvu d’une armature délimitant une face frontale orientée en direction d’un visage d’un utilisateur et d’une face dorsale opposée, l’armature (12) supportant une pluralité de points lumineux (22) d’émission lumineuse agencés dans le masque (10) pour produire un éclairage énergétique du visage de l’utilisateur par la face frontale et un support (200) pour maintenir le masque (10), caractérisé en ce que le support (200) comprend un socle (210) et un tube flexible (220) autoportant permettant de modifier l’orientation du masque (10) tout en le supportant qui peut se déformer selon une trajectoire curviligne tout en assurant une fonction de support. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Dispositif de traitement de photothérapie.

La présente invention concerne un dispositif destiné à fournir un traitement de photothérapie ou photo-modulation pour améliorer la santé de la peau, tel qu’un traitement anti-âge ou un traitement de prévention de l’acné, en utilisant la photothérapie par diode électroluminescente (DEL), bien que d’autres types de sources de rayonnement lumineux puissent être utilisées.

Certains spectres lumineux émis par les DELs (bleus ou rouges) sont connus pour être efficaces pour le traitement des affections de la peau comme l'acné ou pour inhiber le vieillissement cutané.

Il est ainsi particulièrement souhaitable de proposer aux utilisateurs un dispositif pratique de photothérapie à domicile, tel qu'un masque, qui soit simple à utiliser sans gêne pour l'utilisateur.

Les produits actuellement disponibles à domicile et utilisables par le consommateur sur le marché sont fixés à une taille unique et/ou doivent généralement être tenus à la main, ce qui ne s'est généralement pas avéré satisfaisant pour assurer la meilleure diffusion de la lumière. L'alternative est que les clients se rendent dans un institut spécialisé pour recevoir des traitements.

Les dispositifs de photothérapie connus dans l’art antérieur, en particulier les masques, présentent en outre de nombreux problèmes liés à l'exposition des DELs et des circuits associés pour alimenter les DELs au contact des utilisateurs.

Plus particulièrement, dans le but de maximiser la transmission lumineuse avec l’utilisateur, les DELs sont généralement disposées de manière à permettre à ce dernier d’être en contact physique avec les DELs, ce qui provoque l'accumulation de poussière et d'huile. De plus, un tel contact peut être dangereux pour l’utilisateur qui est exposé aux bords tranchants ou chauds des DELs et des circuits associés.

L'exposition aux circuits et aux DELs peut constituer en outre une expérience intimidante et désagréable lorsque le traitement prend plusieurs minutes et que le masque est disposé relativement près du visage, provoquant souvent une sensation de claustrophobie et d'inconfort chez l’utilisateur au cours de la durée de traitement.

L’invention a notamment pour but de fournir un masque facial permettant de maximiser l’efficacité thérapeutique de l’exposition en limitant par ailleurs les risques de surexposition à la lumière rouge et en facilitant une utilisation aussi bien à domicile qu’en institut.

A cet effet, l’invention a pour objet un dispositif de traitement par photothérapie d’un visage d’un utilisateur, comprenant un masque pourvu d’une armature délimitant une face frontale orientée en direction d’un visage d’un utilisateur et d’une face dorsale opposée, l’armature supportant une pluralité de points lumineux d’émission lumineuse agencés dans le masque pour produire un éclairage énergétique du visage de l’utilisateur par la face frontale et un support pour maintenir le masque, caractérisé en ce que le support comprend un socle et un tube flexible autoportant permettant de modifier l’orientation du masque tout en le supportant qui peut se déformer selon une trajectoire curviligne tout en assurant une fonction de support.

Grâce à la flexibilité du support du masque de l’invention, le positionnement du masque peut être ajusté aisément en fonction de la position de l’utilisateur ce qui permet à l’utilisateur de choisir une position confortable. Le dispositif permet alors une utilisation aussi bien à domicile que dans un institut de spécialisé.

Un dispositif de traitement selon l’invention peut en outre comporter l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la densité de puissance lumineuse générée par les points lumineux varie le long d’une même ligne et/ou d’une ligne à l’autre.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le tube flexible est monté de façon libérable sur le masque et sur le socle.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le tube flexible comprend au moins un embout connecteur et le masque ou le socle comprend au moins un embout connecteur complémentaire configurés pour former une liaison mécanique libérable entre le tube et le masque et/ou entre le tube et le socle et pour former une liaison électrique, par exemple de type à aimantation, pour permettre le passage d’un courant électrique entre le tube et le masque et/ou entre le tube et le socle.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la liaison mécanique libérable est réalisée par un montage axial de l’embout connecteur du tube dans le socle ou le masque suivi d’une rotation relative d’immobilisation du tube dans l’embout complémentaire du masque ou du socle.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la liaison mécanique libérable est formée par une rainure d’engagement coopérant avec un ergot pour le montage axial de l’embout connecteur complémentaire suivi d’une rotation relative d’immobilisation des deux embouts entre eux.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la liaison électrique de type à aimantation est formée par un élément magnétique porté par l’embout connecteur du tube coopérant avec un élément complémentaire ferromagnétique et/ou magnétique de polarité opposée porté par le masque ou le socle.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la densité de puissance lumineuse maximale (éclairement énergétique connu également selon la terminologie anglo-saxonne par « irradiance ») générée par les points lumineux pour une ligne remarquable a une valeur comprise entre 5 et 100 mW/cm², en particulier comprise entre 20 et 70 mW/cm².

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la densité linéique des points lumineux varie le long d’une ligne et/ou d’une ligne à l’autre.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le dispositif définit une ligne circonférentielle qui suit une forme générale ovale périphérique du visage le long de laquelle est agencée une pluralité de points lumineux.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la ligne parallèle est choisie parmi une ligne orbitale inférieure, une ligne orbitale supérieure, une ligne maxillaire inférieure, une ligne frontale, une ligne maxillaire supérieure, une ligne malaire centrale.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, chaque point lumineux étant formé par une diode électroluminescente, l’armature comprend un support de raccordement électrique des diodes électroluminescentes entre elles, ledit support comprenant au moins un tronc principal s’étendant sensiblement selon la ligne méridienne et au moins deux branches s’étendant sensiblement selon au moins deux lignes parallèles distinctes.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, chaque branche s’étend symétriquement par rapport à un plan contenant la ligne méridienne.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, comprenant une pluralité de branches primaires reliées directement au tronc et au moins une branche secondaire reliée indirectement au tronc par l’intermédiaire d’au moins une branche primaire.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le tronc principal comprend un bornier de raccordement à une extrémité d’un câble d’alimentation électrique des sources lumineuses.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, l’armature comprend deux parois en matière plastique conformée pour présenter une concavité orientée en direction du visage à traiter et entre lesquelles s’étend le support portant les points lumineux.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, l’armature comprenant une plaque de dissipation thermique conformée pour venir épouser la concavité du corps et disposée entre les deux parois, sur lequel est monté le support du côté de la plaque faisant face à la paroi intérieure.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, les points lumineux émettent dans un spectre rouge de longueur d’onde comprise entre 620 et 640 nm.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le tube flexible peut se déformer selon une trajectoire curviligne tout en assurant une fonction de support.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le support de maintien comprend une gaine en matière plastique qui entoure le tube flexible sur toute sa longueur.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le support de maintien comprend au moins deux gaines en matière plastique superposées l’une sur l’autre qui entourent le tube flexible sur toute sa longueur.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, l’armature comprend une première paroi frontale intérieure destinée à être positionnée en regard du visage d’un utilisateur et une deuxième paroi dorsale extérieure conformée pour venir épouser la première paroi et comprenant un embout de raccordement au tube flexible, faisant saillie à partir d’une surface extérieure de la deuxième paroi.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, l’embout a une forme générale tronconique et comprend un canal traversant de réception d’une vis d’assemblage configurée pour coopérer par vissage à l’intérieur d’une première extrémité du tube flexible de raccordement au masque.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, l’embout comprend un insert métallique logé à l’intérieur du canal et pourvu d’un filetage interne femelle configuré pour coopérer avec la vis.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, les deux parois en matière plastique sont conformées pour présenter une concavité orientée en direction du visage à traiter.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le dispositif comprend un support de raccordement électrique portant les points lumineux s’étendant entre les deux parois.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, l’armature comprend une plaque de dissipation thermique conformée pour venir épouser la concavité du corps et disposée entre les deux parois, sur lequel est monté le support du côté de la plaque faisant face à la paroi intérieure.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le socle forme un boîtier enfermant une carte électronique de contrôle des sources lumineuses selon un protocole de traitement prédéfini et dans lequel le support de maintien comprend un câble d’alimentation destiné à être connecté à une de ses extrémités à une source d’alimentation électrique et à l’autre de ses extrémités à un support de raccordement électrique des sources lumineuses et qui s’étend à l’intérieur du tube flexible.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, ledit support comprend au moins un tronc principal comprenant un bornier de raccordement à une extrémité du câble d’alimentation.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le bornier de raccordement comprend un agencement de type presse-étoupe au niveau de l’extrémité du câble.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le socle comprend un lest formé par une pièce de platine logée à l’intérieur d’un boîtier formant le socle.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le support de maintien comprend au moins une gaine en matière plastique qui entoure le tube flexible sensiblement sur toute sa longueur et comprend de préférence deux gaines en matière plastique superposées l’une sur l’autre qui entourent sensiblement le tube flexible sur toute sa longueur.

Les dessins annexés illustrent l’invention :

représente une vue en perspective d’un dispositif de photothérapie selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

représente une vue en perspective d’un visage humain dans lequel ont été identifiées un premier ensemble de lignes remarquables ;

représente une vue partielle en perspective éclatée du dispositif de la ;

représente une vue d’une face frontale du masque facial du dispositif de la dans lequel une paroi intérieure est absente ;

représente une vue de face d’un support de raccordement électrique d’une pluralité de points lumineux du masque de la ;

représente une vue en perspective du support de raccordement électrique de la monté sur un socle du dispositif de la ;

représente une vue en perspective d’une plaque de dissipation thermique montée à l’intérieur du masque du dispositif de la ;

représente une vue en perspective d’une variante du support de raccordement électrique du masque du dispositif de la ;

représente une vue extérieure en perspective d’une paroi extérieure du masque facial de la ;

représente une vue intérieure de face d’une paroi extérieure du masque facial de la ;

représente une vue en coupe de la paroi de la selon la ligne de coupe XI-XI ;

représente une vue d’un tube flexible du support de maintien dans une configuration déployée longitudinalement.

représente une vue en perspective du dispositif de photothérapie selon un deuxième mode de réalisation de l’invention.

représente une vue en perspective du dispositif de la à l’état démonté.

représente une vue partielle en perspective à échelle agrandie d’un socle du dispositif et d’un tube flexible à l’état démonté.

représente une vue en perspective du tube flexible du support de maintien et d’un jeu de deux éléments aimantés associés.

représente une vue en perspective du tube flexible du support de maintien dans une configuration droite et dans une configuration déformée.

représente une vue en perspective à échelle agrandie d’un embout connecteur du tube flexible des figures 16 et 17.

représente une vue en perspective et à échelle agrandie d’un embout connecteur complémentaire à l’embout connecteur de la , porté par le masque.

On a représenté sur les figures 1 à 12 un dispositif de traitement par photothérapie selon un premier mode de réalisation de l’invention. Ce dispositif est désigné par la référence générale 100.

Dans le premier mode de réalisation, le dispositif 100 comprend un masque facial 10 et un support 200 pour maintenir le dispositif de traitement 10 comme cela sera détaillé ci-après. Le support 200 sera désigné par la suite support de maintien 200.

Comme cela est illustré en détail sur la , le masque facial 10 comprend une armature 12 relativement rigide de forme générale concave délimitée par un bord périphérique 14, destinée à être positionnée de préférence en regard d’une zone à traiter d’un utilisateur, ici le visage de l’utilisateur. Dans l’exemple décrit, l’armature 12 est formée d’une coque rigide conformée pour venir recouvrir l’ensemble du visage du patient dans une position d’utilisation.

En outre, l’armature 12 comprend encore une pluralité de points lumineux 22 d’émission lumineuse, illustrés en détail sur la .

Dans ce premier mode de réalisation, les points lumineux 22 comprennent au moins chacune une diode électroluminescente 24 avec un spectre de couleur rouge dans une longueur d'onde comprise principalement et de préférence entre 620 et 640 nm. De préférence, le flux lumineux émis par chaque diode électroluminescente 24 est au minimum de 30 lumens, par exemple compris dans la plage 30 lumens – 60 lumens.

Dans l’exemple illustré sur la , l’armature 12 est conformée pour couvrir le visage en épousant la courbure naturelle du visage et présente ainsi une concavité orientée en direction de la face de l’utilisateur. Cette concavité permet de recouvrir le visage d’un être humain en suivant la courbure naturelle entre les zones malaires d’une part et entre la zone frontale et la zone maxillaire inférieure d’autre part.

Dans cet exemple, la concavité du masque 10 permet notamment de mieux épouser et suivre les contours du visage d’un utilisateur et ainsi rendre plus efficace l’exposition au rayonnement lumineux émis par les points lumineux 22.

De préférence, comme cela est illustré sur la , l’armature 12 comprend une première paroi frontale intérieure 30 destinée à être positionnée en regard du visage de l’utilisateur. Cette paroi intérieure 30 est préformée et a une forme générale concave, par exemple curviligne pour s’adapter à la physionomie d’un visage humain. Ainsi, de préférence, comme cela est illustré en , la paroi intérieure 30 a une forme générale de masque facial et comprend une région centrale présentant au moins une courbure pour suivre la courbure naturelle d’un visage d’être humain.

La première paroi intérieure 30 est réalisée dans une matière laissant passer le flux lumineux des diodes électroluminescentes 24. De préférence, la matière est translucide pour permettre une diffusion homogène de la lumière ainsi qu’une protection naturelle de l’utilisateur contre l’éblouissement. Par translucide, on entend un matériau « qui laisse passer la lumière mais qui n’est pas transparent ». Le choix d’un matériau translucide plutôt qu’un matériau transparent permet également au niveau esthétique de rendre moins visibles les sources lumineuses 24. Bien entendu, en variante, le matériau peut être choisi transparent aux rayons lumineux émis par les sources lumineuses 24.

En outre, de préférence, la paroi intérieure 30 est réalisée dans une matière plastique thermoformable, par exemple un mélange de polystyrène et de polyéthylène (acronyme PS-PE).

La paroi intérieure 30 est ainsi de préférence formée à partir d'un matériau susceptible d'évoluer en fonction de la température entre une phase plastique et une phase rigide, par modelage dudit matériau dans sa phase plastique dans un moule, puis rigidification dudit matériau en place dans le moule.

En outre, conformément à l’invention, le dispositif 10 comprend une deuxième paroi 40 conformée pour venir épouser, dans sa configuration finale, la première paroi 30. Cette deuxième paroi 40 est également désignée par la suite par deuxième paroi dorsale extérieure 40.

Conformément à l’invention, les sources lumineuses 22 sont intercalées entre les deux parois intérieure 30 et extérieure 40, formant l’armature 12.

Le procédé de fabrication générale de l’armature 12 comprend par exemple les étapes successives de (a) découpe d'une pièce dudit matériau, aux dimensions du moule selon une forme s'étalant dans le moule, et (b) mise en forme de ladite pièce, par modelage de la pièce de matériau dans sa phase plastique, (c) rigidification du matériau modelé, en place dans le moule pour former les parois de la coque rigide 12, et (d) aménagement d'évidements au niveau oculaire, soit sur la pièce avant sa mise en forme, soit une fois les parois 30, 40 de la coque rigidifiée.

De préférence, les parois 30 et 40 sont accouplées entre elles par des attaches, par exemple en matière plastique se présentant sous forme de clips (non représentés), et traversant des orifices coïncidant des deux parois 30 et 40. A cet effet, la paroi interne 30 présente une pluralité d’orifices et la paroi externe 40 comprend une pluralité d’orifices de fixation correspondants.

En outre, comme cela est illustré sur la , dans le premier mode de réalisation de l’invention, le masque 10 comprend un support 20 de raccordement électrique des sources lumineuses 24 à une source d’alimentation électrique. Dans ce premier mode de réalisation, le support 20 a une forme générale de plaque ajourée suffisamment déformable pour épouser la concavité du masque 10. Dans la suite de la description le support de raccordement électrique sera désigné support de raccordement 20.

De préférence, on considère pour le masque facial 10, en correspondance faciale, au moins une ligne remarquable dite méridienne M1 du front au menton et au moins une ligne remarquable dite parallèle P prédéfinie s’étendant entre chaque côté du visage.

On considérera dans la suite de la description une décomposition d’un visage humain selon des lignes parallèles P prédéfinies remarquables pour le traitement des rides s’étendant transversalement à une ligne méridienne principale M1 qui s’étend du front jusqu’à la région maxillaire supérieure, telle que cela est illustré schématiquement par la :
- une première ligne parallèle frontale P1 remarquable par exemple pour le traitement des rides du front ;
-une deuxième ligne parallèle malaire principale P2 s’étendant d’un côté à l’autre du visage pour le traitement par exemple des rides du sillon nasogénien ,
-une troisième ligne parallèle P3 maxillaire s’étendant au niveau de la bouche de l’utilisateur pour le traitement par exemple des rides péri-buccales.

Dans l’exemple illustré, les points lumineux 22 sont agencés principalement le long de ces lignes parallèles (éventuellement de façon optionnelle le long de la ligne méridienne principale) afin de produire une distribution spatiale de l’éclairement énergétique du visage présentant une densité de puissance surfacique lumineuse maximale dans des régions localisées le long de ces lignes et minimal à distance de ces lignes. On comprendra par « principalement » que de préférence plus des trois quarts (voir plus de 90%) des points lumineux 22 sont agencés le long des lignes parallèles.

Par exemple, dans ce premier mode de réalisation, le support 20 délimite au moins un tronc principal 52 s’étendant sensiblement selon la ligne méridienne M1 et une pluralité de branches 54 s’étendant sensiblement selon au moins deux lignes parallèles distinctes P1 à P3.

Dans l’exemple illustré, le support de raccordement électrique 20 délimite un tronc principal 52 méridien et une branche frontale 54.1 et une branche maxillaire inférieure 54.3. Le support 20 comporte en outre deux branches méridiennes latérales 52.1 et 52.2 s’étendant sensiblement parallèlement au tronc principal méridien 52 permettant de s’étendre latéralement selon le contour du visage. Le support 20 comporte encore de préférence une branche malaire 54.2.

Par exemple, afin de permettre de fournir une flexibilité accrue au support 20, cette branche malaire 54.2 est raccordée de façon secondaire au tronc principal méridien 52 par l’intermédiaire par exemple des branches méridiennes latérales 52.1 et 52.2. Les branches 54 du support 20 forment dans l’exemple illustré un agencement en double « E » disposés en vis-à-vis l’un de l’autre de façon symétrique par rapport au tronc méridien 52 auquel ils sont raccordés.

De préférence, le support de raccordement 20 comprend une pluralité de branches dites « primaires » 54.1 et 54.3 car reliées directement au tronc 52 et au moins une branche dite « secondaire » 54.2 reliée indirectement au tronc 52 par l’intermédiaire d’au moins une branche primaire 54.1 ou 54.3

La ligne parallèle est par exemple choisie parmi une ligne orbitale inférieure, une ligne orbitale supérieure, une ligne maxillaire inférieure, une ligne frontale, une ligne maxillaire supérieure, une ligne malaire centrale. Les lignes parallèles particulières comprennent notamment une ligne frontale, une ligne maxillaire inférieure, une ligne maxillaire supérieure, une ligne malaire centrale et une ligne orbitale inférieure et une ligne orbitale supérieure.

La décomposition du masque en lignes de dosage énergétique élevée permet d’optimiser l’apport énergétique de lumière dans des zones très spécifiques et ciblées du visage de l’utilisateur et de limiter l’apport énergétique de lumière dans des zones ne nécessitant pas ou peu de traitement de photothérapie.

En outre, de préférence, le taux de dosage énergétique lumineux (autrement considéré la densité surfacique de puissance lumineuse) varie le long d’une même ligne et/ou d’une ligne à l’autre ce qui permet également de pouvoir traiter certaines zones localisées (par exemple la région péri-orbitale) avec un ajustement du taux de dosage énergétique lumineux.

Par exemple, la variation de la densité surfacique de puissance lumineuse est obtenue en faisant varier la densité linéique des points lumineux le long d’une ligne et/ou d’une ligne à l’autre.

Dans cet exemple, la densité de puissance lumineuse maximale, ou éclairement énergétique, générée par les points lumineux 22 pour une ligne remarquable a une valeur comprise entre 5 et 100 mW/cm², en particulier entre 20 et 70 mW/cm².

Par exemple, l’éclairement énergétique dans une région péri-orbitale est de préférence proche de 25 mW/cm² (avec une marge de 20%). Dans une région malaire et maxillaire du visage, cet éclairement énergétique est de préférence plus élevé par exemple plus proche de 70 mW/cm² (avec une marge de 20%). Dans une région frontale du visage, cet éclairement énergétique est de préférence médian, par exemple proche de 40mW/cm² (avec une marge de 20%).

De préférence, la densité de puissance lumineuse émise sur chaque ligne méridienne ou parallèle par les points lumineux 22 varie le long d’une branche 54, ou d’une branche 54 à l’autre, ou d’une branche 54 par rapport au tronc 52.

Par exemple, la distance séparant deux sources lumineuses 22 le long d’une branche 54 est variable pour faire varier la densité de puissance. De préférence, chaque branche 54 s’étend symétriquement par rapport à un plan contenant la ligne méridienne M1.

Conformément à l’invention, les sources lumineuses 22 sont intercalées entre les deux parois intérieure 30 et extérieure 40. Par ailleurs, de préférence, la plaque de dissipation thermique 60 s’étend entre la paroi extérieure 40 et le support 20.

Dans la variante illustrée sur la , le support 20 comprend toujours un tronc principal méridien 52 et une pluralité de branches parallèles 54 partant de ce tronc 52.

Les branches parallèles 54 peuvent avoir dans cette variante des formes curvilignes pour suivre au plus près la courbure naturelle du visage. Dans cette variante, le support 20 délimite toujours une branche parallèle frontale 54.1, une branche malaire parallèle 54.3.

De façon générale, les lignes parallèles remarquables P du visage humain comprennent notamment une ligne frontale, une ligne maxillaire inférieure, une ligne maxillaire supérieure, une ligne malaire centrale et des lignes péri-orbitales (ligne orbitale inférieure et une ligne orbitale supérieure). On remarque sur la que ces lignes (représentées en trait continu) sont curvilignes selon une direction transversale principale.

Ainsi, de préférence, dans cette variante, le support 20 délimite en plus des branches parallèles péri-orbitales inférieure 54.4 et supérieure 54.5 ainsi qu’une branche maxillaire supérieure 54.6. Par ailleurs, le support 20 comprend encore une branche semi-circonférentielle 56 secondaire reliée indirectement au tronc méridien par la branche 54.3, s’étendant sensiblement selon une ligne circonférentielle définie par une forme générale semi-ovale d’une partie inférieure du visage.

De préférence, dans cette variante, le support 20 comprend au moins un segment déformable 58 fournissant une flexion et une extension longitudinale du support 20 localisée sur le segment 58. La conformation en segment 58 élastiquement déformable fournit une flexion et une extension longitudinale du support 20 supplémentaires.

Comme cela est illustré sur la , le segment déformable 58 a une forme générale de S ou une forme générale d’onde sinusoïdale. De façon générale, le segment 58 peut présenter une forme générale ondulée.

Par ailleurs, le support 20 comprend encore une branche semi-circonférentielle 56 secondaire reliée indirectement au tronc méridien par la branche 54.3, s’étendant sensiblement selon une ligne circonférentielle définie par une forme générale semi-ovale d’une partie inférieure du visage.

Sur la , on voit que le support 200 comprend un socle 210 et un tube flexible 220 autoportant permettant de modifier également l’orientation du masque 10 de façon ergonomique. De préférence, le tube 220 flexible est configuré en « col de cygne » de façon à supporter le masque facial 10 tout en permettant de modifier également l’orientation du dispositif 10.

Un tube flexible dit « col de cygne » ou en anglais « stand tube » peut se déformer selon une trajectoire curviligne tout en assurant une fonction de support.

Dans l’exemple, le tube flexible 220 comprend de préférence une âme métallique et une gaine en matière plastique disposée autour de l’âme métallique.

De façon connue en soi, un tel tube est réalisé par exemple à partir d’une combinaison de deux enroulements généralement métalliques de sections ronde et triangulaire qui s’enroulent de façon alternée longitudinalement. On désignera par « âme métallique » du tube flexible 220, les enroulements du tube 220. Cette âme métallique est réalisée de préférence à partir d’un couple de matériaux métalliques comprenant de l’acier inoxydable et du laiton. Ce couple de matériau garantit une excellente résistance dans le temps sans générer de bruits indésirables liés au vieillissement.

De préférence, la gaine en matière plastique qui recouvre l’âme métallique du tube flexible 220 s’étend sur toute la longueur du tube 220 afin de permettre la manipulation du tube flexible 220 dans des conditions d’hygiène optimales.

De préférence, la gaine est montée dans une configuration dilatée autour de l’âme métallique du tube flexible 220, par exemple par gonflage de la gaine avec de l’air sous pression puis vient, par évacuation de l’air, épouser l’âme métallique du tube flexible 220 dans une configuration rétractée. Ainsi, la gaine dilatée par gonflage peut être aisément enfilée autour du tube flexible avant de se rétracter pour épouser étroitement l’âme métallique du tube flexible 220. Bien entendu, d’autres techniques de montage peuvent être utilisées telle qu’une technique de montage par thermo-rétraction de la gaine.

De préférence, le support de maintien 200 comprend au moins deux gaines superposées l’une sur l’autre autour du tube flexible. Un tel agencement présente l’avantage de masquer les enroulements métalliques formant l’âme métallique du tube flexible 220 en conférant au produit résultant un aspect de qualité accrue et une perception améliorée par l’utilisateur tout en offrant toujours autant de flexibilité au support.

Le socle 210 forme dans cet exemple un boîtier enfermant une carte électronique de contrôle (non représentée) des sources lumineuses 22 selon un protocole de traitement prédéfini. En outre, le support 200 comprend un câble d’alimentation destiné à être connecté à une de ses extrémités à une source d’alimentation électrique, par exemple l’alimentation générale d’un réseau électrique domestique et à l’autre de ses extrémités au support de raccordement électrique des sources lumineuses 22. De préférence, le boîtier comprend également par exemple un convertisseur AC/DC classique. Ce câble d’alimentation électrique s’étend à l’intérieur du tube flexible 220.

En outre, de préférence, le socle 210 comprend un lest formé par exemple par une pièce de platine logée à l’intérieur du boîtier du socle 210. Ceci permet d’obtenir une stabilité du dispositif de traitement 100 lors de son utilisation et de faciliter la déformation du support sans déséquilibrer le masque 10.

Par ailleurs, de préférence, le support 20 comprend un bornier de raccordement à une extrémité du câble d’alimentation électrique. Dans l’exemple illustré, le bornier s’étend sur le tronc méridien 52, de préférence au voisinage d’une extrémité libre de ce tronc 52.

De préférence, le bornier de raccordement électrique comprend un agencement de type presse-étoupe 70 au niveau de l’extrémité du câble pour assurer une étanchéité et une stabilité mécanique du circuit de sources lumineuses 22 vis-à-vis de l’environnement extérieur. De façon connue en soi, un agencement de type presse-étoupe 70 comprend une garniture compressible, à l’origine de l’étoupe qui est comprimée à l’aide d’un écrou ou d’une vis annulaire 72. Un tel presse-étoupe 70 permet de maintenir et d’assurer l’étanchéité autour du câble électrique. En outre, comme cela est visible en , dans le premier mode de réalisation, la vis 72 permet également l’assemblage du masque 10 au support de maintien 200 comme cela sera décrit ultérieurement.

Comme cela est illustré sur la , le masque facial 10 comprend encore une interface de dissipation thermique 60 réalisée par exemple en aluminium. Cette interface de dissipation 60 se présente sous la forme d’une plaque curviligne comprenant une ouverture 64 pour le passage du câble d’alimentation et des évidements 68 pour les yeux de l’utilisateur. L’ouverture 64 comprend également sur un bord périphérique une languette 66 percée pour le passage du câble d’alimentation électrique et de l’agencement de presse-étoupe 70. De préférence, chaque branche 54 s’étend symétriquement par rapport à un plan contenant la ligne méridienne M1.

Comme cela est illustré sur la , dans le premier mode de réalisation, le tube flexible 220 comprend une première extrémité de raccordement 222 au masque facial 10, de préférence par vissage au moyen de la vis d’assemblage 72. A cet effet, la première extrémité de raccordement 222 du tube flexible comprend une portion de filetage interne femelle propre à coopérer avec le filetage externe de la vis 72.

Dans le premier mode de réalisation de l’invention, la vis 72, comme cela est visible sur la , est prévue pour assembler au moins le support de raccordement électrique 20, la paroi extérieure 40, et également de préférence la plaque de dissipation thermique 60 de la , au tube flexible 220.

En outre, de préférence, la deuxième paroi extérieure 40 du masque facial 10 comprend un embout 42 de raccordement au tube flexible 220 faisant saillie à partir d’une surface externe 40A de la paroi 40. Cet embout 42 a une forme générale tronconique, en forme par exemple d’un bec creux, et délimite un canal tubulaire interne traversant la paroi extérieure 40 (visible sur la ). Comme cela est visible sur la , l’embout 42 se rétrécit par exemple en direction de son sommet à la manière d’un bec.

Ce canal est de préférence également pourvu d’un filetage interne femelle propre à coopérer avec le filetage de la vis 72 qui le traverse. A cet effet, cet embout 42 loge dans le canal, un insert métallique tubulaire 46 pourvu du filetage interne selon sa direction longitudinale. De préférence, cet insert métallique 46 est assemblé par surmoulage à la paroi externe 40 à l’intérieur de l’embout 42. En outre, de préférence, la paroi extérieure 40 comprend des nervures de rigidification 44 sur sa face intérieure 40B.

Dans le premier mode de réalisation, le tube flexible 220 comprend une deuxième extrémité 224 de raccordement au socle 210. De préférence, comme cela est visible sur la , la deuxième extrémité 224 se présente sous la forme d’une tige filetée configurée pour coopérer avec des éléments de fixation internes du socle 210 par vissage ( ). Par exemple, les éléments de fixation internes comprennent, de façon non limitative, un étrier en forme d’arche, un écrou, etc…

De préférence, les première 222 et deuxième 224 extrémités de raccordement du tube flexible 220 sont formées par des pièces usinées puis serties à l’âme métallique du tube flexible 220.

On va maintenant décrire en référence aux figures 13 à 19 un deuxième mode de réalisation du dispositif de photothérapie. Dans ce deuxième mode de réalisation, les éléments analogues à ceux décrits dans le premier mode de réalisation portent des références identiques.

Dans ce deuxième mode de réalisation, le tube flexible 220 est monté de façon libérable avec le masque 10 et le socle 210.

Comme cela est illustré sur la , le tube flexible 220 comprend au moins un premier embout connecteur 222 et le masque 10 comprend au moins un premier embout connecteur complémentaire 80 configurés pour former une liaison mécanique libérable du tube 220 et du masque 10 ainsi qu’une liaison électrique libérable, par exemple de type à aimantation, pour permettre le passage d’un courant électrique entre le tube 220 et le masque 10.

Dans l’exemple illustré, le tube 220 comprend également au moins un deuxième embout connecteur 224 et le socle 210 comprend au moins un deuxième embout connecteur complémentaire 213 configurés pour former une liaison mécanique libérable du tube 220 et du socle 210 entre eux et pour former une liaison électrique, de préférence également de type à aimantation, pour permettre le passage d’un courant électrique entre le tube 220 et le socle 210.

Ainsi, les embouts connecteurs 222 et 224 sont agencés pour coopérer avec les embouts connecteurs complémentaires 80 et 213 correspondants de manière à former une connexion mécanique et électrique entre eux.

Dans ce deuxième mode de réalisation, de préférence, les embouts connecteurs du tube 220 forment des inserts mâles de connecteurs agencés pour être couplés à l’intérieur des embouts connecteurs complémentaires du masque et du socle qui forment des réceptacles femelles de connecteurs.

Dans la suite de la description, on désignera par connecteur mâle, les embouts connecteurs mâles du tube flexible et par connecteur femelle, les embouts connecteurs femelles complémentaires du masque 10 et du socle 210. Ainsi, de préférence, le tube 220 est pourvu de connecteurs mâles qui peuvent être couplés indifféremment dans le connecteur femelle du socle 210 ou dans le connecteur femelle du masque 10. Bien entendu, cela n’est en rien limitatif et il pourra être envisagé de fournir un moyen de détrompage sur le tube flexible 220 afin d’imposer un sens de montage du tube sur le masque et le socle.

De préférence, la liaison mécanique libérable est réalisée par un montage axial de l’embout 222 ou 224 du tube 220 avec respectivement le masque 10 ou le socle 210, par exemple par emmanchement axial du connecteur mâle 222 ou 224 à l’intérieur du connecteur femelle complémentaire 80 ou 213 suivi d’une rotation relative d’immobilisation du tube 220 par rapport au masque 10 ou au socle 210. Par exemple, la rotation correspond à une rotation d’un quart de tour.

Dans cet exemple, la liaison mécanique libérable est réalisée par un ergot qui coopère dans une rainure d’engagement par un montage axial suivi d’une rotation relative du connecteur mâle 222 ou 224 du tube 220 avec le connecteur femelle 80 ou 213 du masque10 ou du socle 210.

Par exemple, chacun des embouts connecteur 222 ou 224 du tube 220 comprend au moins un ergot solidaire 228 du tube 220 qui est destiné à coopérer avec une rampe de guidage de l’ergot 228 délimitée par une rainure d’engagement 82 (respectivement 214) solidaire du masque 10 (respectivement du socle 210) pour permettre le montage et l’immobilisation du tube 220 sur le masque 10 (respectivement sur le socle 210) dans une position connectée.

Comme cela est visible sur la , le connecteur mâle 222 ou 224 du tube 220 comprend une forme générale cylindrique et est pourvu d’un épaulement périphérique délimitant une tête 230 agencée pour être emmanchée et reçue à l’intérieur d’une cavité 81 de réception ménagée dans le connecteur femelle 80 ou d’une cavité 211 ménagée dans le connecteur femelle 213 formant le réceptacle femelle. La tête 230 a dans cet exemple un diamètre inférieur à celui de la section du tube 220.

Sur les figures 15, 18 et 19, un jeu de deux ergots 228 diamétralement opposés est formé sur les premier 222 et deuxième 224 connecteurs mâles du tube 210, de préférence formé sur la tête 230, pour coopérer avec un jeu de deux rampes formées d’une part par les rainures 82 du deuxième connecteur femelle 80 du masque 10 et d’autre part par les rainures 214 du deuxième connecteur femelle 213 du socle 210.

Comme cela est visible en détail sur la , le premier connecteur femelle 80 est porté par l’embout 42 du masque 10. Dans ce deuxième mode de réalisation, l’embout 42 a par exemple une forme générale tronconique et comprend un canal traversant de réception d’un élément de liaison électrique (non représenté sur les figures) agencé pour permettre le couplage électrique du connecteur femelle 80 avec les sources lumineuses 22.

Par exemple, de façon analogue au premier mode de réalisation, l’embout 42 a par exemple une forme générale tronconique et comprend un canal traversant de réception d’une vis d’assemblage 72 configurée pour coopérer par vissage à l’intérieur d’un agencement de presse-étoupe 70. A cet effet, le canal traversant de l’embout 42 comprend de préférence une partie d’extrémité distale de la vis de l’agencement de presse-étoupe 70 et une partie d’extrémité proximale formant le connecteur femelle complémentaire 80.

Le canal tubulaire interne de l’embout 42 peut comprendre par exemple, comme dans le premier mode de réalisation, un insert métallique tubulaire qui est assemblé de préférence par surmoulage à l’intérieur du canal tubulaire interne de l’embout 42 du masque 10. Par exemple, l’insert métallique peut être pourvu dans la partie d’extrémité distale d’un filetage interne femelle configuré pour coopérer avec la vis 72 de l’agencement de presse-étoupe. Par ailleurs, de préférence, la partie d’extrémité proximale forme le connecteur femelle 80 et est pourvue d’une surface interne périphérique sur laquelle est ménagée le jeu de deux rampes formées par les rainures d’engagement 82. Cette partie d’extrémité proximale est dans l’exemple décrit dimensionnée pour recevoir par emmanchement axial le connecteur mâle 222 du tube 220.

Comme cela est visible en détail sur la , le socle 210 comprend par exemple un étrier de support 212 formé par des pattes métalliques coudées et fixées à leurs extrémités sur l’embase 216 du socle 210. L’étrier de support 212 supporte dans cet exemple le deuxième connecteur femelle complémentaire 213. Par exemple, l’étrier de support 212 a une forme générale d’arche qui supporte de façon sensiblement centrée, dans une région sommitale de l’arche 212, le deuxième connecteur femelle 213.

Dans l’exemple illustré, le deuxième connecteur femelle 213 comporte une douille par exemple réalisée dans un matériau métallique qui est usinée puis assemblée par soudage à l’étrier de support 212. De préférence, la douille 213 est configurée pour recevoir par emmanchement axial le connecteur mâle 222 ou 224 du tube flexible 220.

De préférence, la douille 213 comprend également sur sa surface périphérique interne un jeu de rampes 214 conformées pour coopérer avec le jeu d’ergots 228 porté par le deuxième embout 224 de connecteur du tube 220.

De préférence, les rampes des rainures 82 ou 214 des connecteurs femelles 80 et 213 comprennent une portion axiale de coulissement des ergots 228 et une portion périphérique de rotation desdits ergots 228. Ainsi, on obtient une gestuelle de type baïonnette pour connecter de façon libérable le tube 220 au masque 10 ou au socle 210. La même gestuelle doit être reproduite pour la connexion libérable du tube 220 et du socle 210.

En outre, de préférence, le dispositif comprend en outre un moyen de serrage du connecteur mâle 222 ou 224 du tube 220 dans l’un des connecteurs femelles 80 et 213 du masque 10 ou du socle 210 dans la position connectée. Dans ce deuxième mode de réalisation, le moyen de serrage se présente sous la forme d’un joint torique d’étanchéité (non représenté). Par exemple, le joint est reçu à l’intérieur du réceptacle femelle des connecteurs femelles 80 et 213, par exemple dans une gorge périphérique de retenue du joint et permet de réaliser l’étanchéité du couplage mécanique et électrique des connecteurs tout en exerçant un serrage radial du connecteur mâle 222 ou 224 à l’intérieur du connecteur femelle 80 ou 213.

En variante, afin d’immobiliser l’ergot 228 à l’intérieur de la rampe des rainures 82 ou 214 dans la position connectée, les portions périphériques des rampes peuvent comprendre encore chacune un relief ou un cran de verrouillage des ergots 228 en position connectée à l’intérieur des rainures.

Dans ce deuxième mode de réalisation, la liaison électrique libérable est de préférence de type à aimantation. Dans l’exemple illustré, la liaison électrique libérable est réalisée par un premier élément électriquement conducteur 226 porté par le premier 222 (respectivement le deuxième 224) connecteur mâle du tube 220 et par un deuxième élément électriquement conducteur 85 (respectivement 215) porté par le masque 10 (respectivement par le socle 210).

De préférence, le premier élément électriquement conducteur 226 est magnétique et le deuxième élément électriquement conducteur 85 (ou 215) porté par le masque 10 (ou le sole 210) est également de préférence magnétique de polarité opposée au premier élément électriquement conducteur magnétique 226. En variante, au moins l’un des éléments électriquement conducteurs peut être réalisé dans un matériau ferromagnétique.

L’aimantation de la liaison électrique apporte une sensation tactile à l’utilisateur qui lui indique que l’assemblage du tube 220 avec le masque 10 et le socle 210 a été correctement effectué. Grâce à la liaison aimantée, les connecteurs mâles 222, 224 et femelles 80, 213 sont configurés pour aligner et coupler magnétiquement une surface de contact du connecteur mâle 222, 224 avec une surface de contact du connecteur femelle complémentaire 80, 213 destinées à venir en vis-à-vis l’une de l’autre.

Bien entendu, en variante, la liaison électrique libérable peut être non aimantée et être réalisée par des premier et deuxième éléments électriquement conducteurs réalisés dans des matériaux métalliques non magnétiques portés par les embouts qui viennent alors en contact électrique lors de l’assemblage du tube 220 avec le masque 10 et le socle 210.

Dans l’exemple décrit, les connecteurs mâles 222 et 224 délimitent chacun une cavité cylindrique 229 à l’intérieur de laquelle est logé et reçu l’élément aimanté 226 formant le premier élément conducteur. Comme cela est visible sur la , l’élément aimanté 226 a la forme d’une pastille cylindrique. Dans ce deuxième mode de réalisation, l’élément aimanté 226 du deuxième embout connecteur 224 du tube 220 est identique à l’élément aimanté 226 du premier embout connecteur 222 et ne sera pas plus décrit.

Les éléments aimantés 226 sont par exemple assujettis chacun à une extrémité d’un câble de raccordement électrique (non visible sur les figures) s’étendant au travers du tube flexible 220. De préférence, les éléments aimantés 226 sont montés fixement à l’intérieur des connecteurs mâles 222, 224.

De préférence, le premier connecteur femelle 80 du masque 10 délimite la cavité 81, de préférence métallique, à l’intérieur de laquelle le connecteur mâle 222 ou 224 peut être inséré axialement. De préférence, le connecteur femelle 80 comprend également un élément aimanté, de polarité opposée à l’élément aimanté 226, formant le deuxième élément conducteur 85 du masque 10 et dimensionné pour être logé à l’intérieur de la cavité 81 de réception du connecteur mâle 222, 224.

Par exemple, cet élément aimanté 85 est assujetti à un câble électrique (non visible) de raccordement du connecteur femelle 80 aux sources lumineuses. De préférence, la longueur du câble électrique est dimensionnée pour permettre un montage mobile de l’élément aimanté 85 à l’intérieur de la cavité 81 du connecteur femelle 80 avec un jeu prédéterminé, par exemple de quelques millimètres. Un tel montage mobile de l’élément aimanté 85 à l’intérieur du connecteur femelle 80 permet d’assurer le couplage magnétique des deux éléments aimantés 226 et 81 par un déplacement de l’élément aimanté mobile 85 du connecteur femelle 80 sous l’effet de l’attraction magnétique.

De façon analogue, le deuxième connecteur femelle complémentaire 213 porté par le socle 210 délimite également la cavité 211, de préférence métallique, pour recevoir le connecteur mâle 224 du tube 220 par aimantation. De préférence, un élément aimanté formant le deuxième élément conducteur électrique 215 du socle 210, s’étend également à l’intérieur de la cavité 211 de réception délimitée par le connecteur femelle 213 du socle 210. Par exemple, cet élément aimanté 215 est également assujetti à l’extrémité d’un câble de raccordement électrique du connecteur femelle 213 à une source d’alimentation électrique. Comme pour le connecteur femelle 80, l’élément aimanté 215 du connecteur femelle 213 est de préférence également monté mobile à l’intérieur de la cavité 215 pour faciliter et assurer l’établissement d’un couplage magnétique des éléments aimantés 226 et 215 entre eux.

Par ailleurs, de préférence, dans ce deuxième mode de réalisation, le boîtier du socle 210 comprend un couvercle 218, en forme de capot, monté par exemple sur l’embase 216, présentant une ouverture 232 débouchant à l’intérieur de la cavité 211 délimitée par la douille 213 pour l’insertion du connecteur mâle 222, 224. En outre, par exemple, le boîtier comprend sur son couvercle 218 une interface utilisateur 219 comprenant par exemple un écran d’affichage de données liées à un protocole de traitement de photothérapie ( ). Par ailleurs, le socle 210 comprend de préférence un câble 234 de raccordement électrique à une source d’alimentation électrique tel qu’un réseau domestique.

On va maintenant décrire les principaux aspects du fonctionnement du dispositif de traitement selon le deuxième mode de réalisation de l’invention.

En référence à la , lors de la mise sous tension du dispositif 100, l’utilisateur positionne le masque 10 en face de son visage de manière à ce que ces yeux coïncident avec les évidements 16 du masque 10.

Afin d’ajuster le masque 10 au niveau du visage de l’utilisateur, ce dernier manipule le tube flexible 220 en le déformant selon une trajectoire curviligne par exemple. Comme le tube flexible 220 est protégé par une gaine en matière plastique, cette manipulation est réalisée dans des conditions d’hygiènes optimales et le tube flexible 220 peut ensuite de préférence être nettoyé à l’aide d’un produit désinfectant sans dégrader l’âme métallique du tube flexible 220.

L’utilisateur, via l’interface utilisateur 219, sélectionne un protocole de traitement. Une fois le traitement terminé, l’utilisateur peut démonter le dispositif 100 en séparant le tube flexible 220 du masque 10 et du socle 210. Cette opération est réalisée par une rotation relative suivi d’un démontage axial du tube 220 et du masque 10 d’une part et du tube 220 et du socle 210 d’autre part.

Le dispositif 100, une fois démonté en trois pièces, est peu encombrant. Par ailleurs, le tube flexible 220 est un composant soumis à des sollicitations mécaniques importantes qui peuvent conduire à termes à une usure prématurée du tube 220 par rapport à l’usure du socle 210 ou du masque 10. De façon avantageuse, la liaison libérable du tube 220 avec le masque 10 et le socle 210, autorise un remplacement aisé du tube 220 par une pièce de rechange ce qui permet une utilisation prolongée du dispositif 100 dans son ensemble.

Bien entendu, l’invention ne se limite pas aux modes de réalisation précédemment décrits. D’autres modes de réalisation à la portée de l’homme du métier peuvent aussi être envisagés sans sortir du cadre de l’invention définie par les revendications ci-après.

Claims (15)

1. Dispositif (100) de traitement par photothérapie d’un visage d’un utilisateur, comprenant un masque (10) pourvu d’une armature (12) délimitant une face frontale orientée en direction d’un visage d’un utilisateur et d’une face dorsale opposée, l’armature (12) supportant une pluralité de points lumineux (22) d’émission lumineuse agencés dans le masque (10) pour produire un éclairage énergétique du visage de l’utilisateur par la face frontale et un support (200) pour maintenir le masque (10), caractérisé en ce que le support (200) comprend un socle (210) et un tube flexible (220) autoportant permettant de modifier l’orientation du masque (10) tout en le supportant qui peut se déformer selon une trajectoire curviligne tout en assurant une fonction de support.
2. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel le tube flexible (220) est monté de façon libérable avec le masque (10) et/ou le socle (210).
3. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le tube flexible (220) comprend au moins un embout connecteur (222, 224) et le masque (10) ou le socle (210) comprend au moins un embout connecteur complémentaire (80, 213) configurés pour former une liaison mécanique libérable entre le tube (220) et le masque (10) et/ou entre le tube (220) et le socle (210) et pour former une liaison électrique libérable, par exemple de type à aimantation, pour permettre le passage d’un courant électrique entre le tube (220) et le masque (10) et/ou entre le tube (220) et le socle (210).
4. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel la liaison mécanique libérable est réalisée par un montage axial de l’embout connecteur (222, 224) du tube (220) dans le socle (213) ou le masque (10) suivi d’une rotation relative d’immobilisation du tube (220) dans l’embout complémentaire (80, 213) du masque (10) ou du socle (210).
5. Dispositif (100) selon la revendication précédente 3 ou 4, dans lequel la liaison mécanique libérable est formée par une rainure d’engagement (82, 214) coopérant avec un ergot (228) par un montage axial de l’embout connecteur (222, 224) dans l’embout connecteur complémentaire (80, 213) suivi d’une rotation relative d’immobilisation des deux embouts entre eux.
6. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes 3 à 5, dans lequel la liaison électrique de type à aimantation est formée par un élément magnétique (226) porté par l’embout connecteur (222, 224) du tube (220) coopérant avec un élément complémentaire ferromagnétique et/ou magnétique (81, 215) de polarité opposée porté par le masque (10) ou le socle (210).
7. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’armature (12) comprend une première paroi frontale intérieure (30) destinée à être positionnée en regard du visage d’un utilisateur et une deuxième paroi dorsale extérieure (40) conformée pour venir épouser la première paroi (30) qui comprend un embout (42) de raccordement au tube flexible (220), faisant saillie à partir d’une surface extérieure de la deuxième paroi (40).
8. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel l’embout (42) a une forme générale tronconique et comprend un canal traversant de réception d’une vis d’assemblage (72) configurée pour coopérer par vissage à l’intérieur d’un agencement de presse-étoupe (70).
9. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel l’embout (42) comprend un insert métallique (46) logé à l’intérieur du canal et pourvu d’un filetage interne femelle configuré pour coopérer avec la vis (72).
10. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications 7 à 9, dans lequel les deux parois (30, 40) en matière plastique sont conformées pour présenter une concavité orientée en direction du visage à traiter et le dispositif (100) comprend un support (20) de raccordement électrique portant les points lumineux (22) s’étendant entre les deux parois (30, 40).
11. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel l’armature (12) comprend une plaque de dissipation thermique (60) conformée pour venir épouser la concavité du corps et disposée entre les deux parois (30, 40), sur lequel est monté le support (20) du côté de la plaque (60) faisant face à la paroi intérieure (30).
12. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le socle (210) forme un boîtier enfermant une carte électronique de contrôle des sources lumineuses (22) selon un protocole de traitement prédéfini et dans lequel le support de maintien (200) comprend un câble d’alimentation destiné à être connecté à une de ses extrémités à une source d’alimentation électrique et à l’autre de ses extrémités à un support (20) de raccordement électrique des sources lumineuses (22) et qui s’étend à l’intérieur du tube flexible (220).
13. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel ledit support (20) comprend au moins un tronc principal (52) comprenant un bornier de raccordement à une extrémité du câble d’alimentation et le bornier de raccordement comprend un agencement de type presse-étoupe (70) au niveau de l’extrémité du câble.
14. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le socle (210) comprend un lest formé par une pièce de platine logée à l’intérieur d’un boîtier formant le socle (210).
15. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le support de maintien (200) comprend au moins une gaine en matière plastique qui entoure le tube flexible (220) sensiblement sur toute sa longueur et comprend de préférence deux gaines en matière plastique superposées l’une sur l’autre qui entourent le tube flexible (220) sensiblement sur toute sa longueur.