FR3122823A1 - Dispositif d’aide à la mobilité - Google Patents

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Abstract

Titre : Dispositif d’aide à la mobilité L’invention concerne un dispositif d’aide à la mobilité pour une personne, comprenant :- une plateforme (1) plane adaptée pour qu’un usager se tienne en station debout, - au moins deux roues motrices (7) montées sur une moitié avant de la plateforme (1), les deux roues motrices (7) présentant un axe de rotation (D) commun positionné au-dessus d’une surface supérieure de la plateforme (1),- au-dessus de la surface supérieure de la plateforme (1), une zone de positionnement de pieds configurée pour supporter de manière stable les pieds de l’usager,la plateforme (1) étant configurée pour que la surface supérieure de la plateforme (1) puisse atteindre un angle d’inclinaison supérieur ou égal à 1° vis-à-vis du sol, l’angle d’inclinaison étant de préférence compris entre 2° et 5°.De préférence, le dispositif d’aide à la mobilité pivote sur lui-même avec un diamètre de retournement compris entre 70 et 90 centimètres. Figure pour l’abrégé : Fig. 3

Description

Dispositif d’aide à la mobilité
La présente invention s’inscrit dans le domaine technique des appareillages d’aide à la mobilité des personnes. Elle trouve une application notamment pour les personnes à mobilité réduite, en état de se tenir debout de préférence sans moyen d’appui ou de maintien hormis des accoudoirs, de préférence sans attache et sans intervention d’une tierce personne.
L’invention concerne plus particulièrement un dispositif inédit d’aide à la mobilité. Un exemple de dispositif d’aide à la mobilité selon l’invention est illustré et décrit ci-après.
État de la technique
A ce jour, dans l’univers du matériel médical et depuis plus d’un siècle, il existe deux grandes familles d’appareillages médicaux propres à répondre à l’aide aux déplacements des personnes à mobilité réduite : les déambulateurs à pieds ou à roues (comportant des cadres de marche, des appuis antébrachiaux et des béquilles) ainsi que les fauteuils roulants manuels ou électriques.
Dans le contexte actuel, une personne qui se meut difficilement comme une personne âgée, ou une personne ayant des troubles de l’équilibre, des troubles neurologiques, des troubles du tonus musculaire liés à l’effort, ou encore une insuffisance cardio-respiratoire, utilise généralement un déambulateur en se tenant avec les mains pour maintenir son équilibre, tout en étant limitée pour se mouvoir ou se retourner dans des espaces réduits sans prendre de risque. Le retournement dans un espace confiné suivi d’une marche arrière, puis suivi d’un transfert sont autant de mouvements qui augmentent le risque de chute. Par exemple, afin d’accéder à des toilettes souvent situées dans une pièce étroite, le maniement d’un déambulateur nécessite de la part de l’utilisateur diverses manœuvres complexes.
Si une personne atteinte d’hémiplégie, ayant subi une amputation d’un membre inférieur, une poussée de sclérose en plaque ou une myopathie, rencontrant des complications post-opératoires, ou foudroyée par un accident vasculaire cérébral ou tétraplégique, ne peut plus se tenir en station debout, cela nécessite un déplacement en fauteuil roulant. Cette personne rencontre aussi les mêmes problématiques liées au déplacement dans certaines configurations de son lieu de vie et, ne pouvant plus effectuer certains actes, perd son indépendance et l’estime d’elle-même.
Cependant, l’utilisateur du fauteuil roulant, pour aller aux toilettes, doit exercer un double transfert à l’aide d’appuis extérieurs, sollicitant un effort physique important. Comme dans le cas précédent, le risque de chute est augmenté.
Ces appareils classiques présentent des défauts ergonomiques limitant les gestes de la vie quotidienne. Le fait d’être assis ou de tenir un cadre de marche limite fortement le maintien à l’autonomie et à l’indépendance. Le diamètre de retournement des appareillages existants peut atteindre jusqu’à 1m40 en moyenne, créant ainsi des contraintes importantes dans un couloir, dans une cuisine, dans une petite salle de bains, aux abords d’un lit, dans les sanitaires souvent étroits, voire l’impossibilité de passer certaines portes.
Les statistiques montrent que d’ici les quinze prochaines années, une explosion démographique de la population vieillissante (« Papy-boom », 14% de la population) est à prévoir, ainsi qu’un allongement de la durée de vie moyenne. La priorité en termes de santé publique est de préserver le bien-être de ces personnes, sachant que les causes prioritaires de départ en structure d’accueil sont liées à un lieu de vie inadapté au déplacement, et à une incapacité à conserver l’autonomie faute de pouvoir se mouvoir, sans omettre le risque de chute.
Le déambulateur n’a pas connu d’améliorations majeures depuis de nombreuses années, à l’exception de l’accessoirisation, des roues équipées de freins, et de l’apparition d’un siège d’appoint. En ce qui concerne le fauteuil roulant, son évolution est marquée par l’apparition d’appareillages électriques techniques, puis d’un nouveau type de modèles de fauteuils roulants permettant de verticaliser une personne qui y serait assise et sanglée.
Afin de pallier le problème du déplacement en station debout par assistance électrique, deux modèles se distinguent du marché par des innovations orientées vers une population lourdement handicapée.
Le premier est une nouvelle génération de fauteuils roulants électriques, tels que le fauteuil Q700-UP (marque déposée) proposé par SUNRISE MEDICAL, qui permettent de passer de la position assise à la position debout, le corps sanglé au fauteuil. Ils soulagent de manière régulière la pression exercée sur les surfaces les plus exposées en position assise. La verticalisation réduit les risques d'escarres, réduit le tonus musculaire anormal et la spasticité excessive. De tels fauteuils améliorent la capacité et l'amplitude de mouvement, offrant la possibilité à l’utilisateur de retrouver des gestes de la vie quotidienne.
Néanmoins, il s’agit d’un appareillage très sophistiqué, très encombrant, indémontable et intransportable, pesant 160 kg pour une largeur de 630 mm et une longueur de 1070 mm et dont le prix est très élevé.
Le deuxième type de nouveau modèle, tel que le dispositif STRUZZO proposé par CHINESPORT ITALIA, est un cadre debout électrique, avec mobilité contrôlée au moyen d'une manette (en anglais « joystick ») permettant un transfert rapide d'un fauteuil roulant sans nécessiter une intervention d'un soignant. Ce dispositif convient à des personnes tétraplégiques, hémiplégiques ou toute autre personne qui, bien que faible, est assez prudente et coordonnée.
L'usager qui n'est pas capable de se soulever par ses propres moyens se transfère sur le siège à monture debout, positionné sur un vérin à gaz qui s’abaisse au niveau de l’assise pour le relever. Le ressort de gaz offre une poussée partielle qui complète celle fournie par la personne. L'ajustement anthropométrique est en outre obtenu par un deuxième ressort de gaz qui aide à soulever ou abaisser toute la structure principale avec les repose-jambes, les mains et les repose-tronc.
Cet appareil permet à l'utilisateur d'assumer et de maintenir une position verticale et de se déplacer à l'intérieur de chez lui. Toutefois, là encore, il s’agit d’un appareillage très sophistiqué, très encombrant, indémontable et intransportable, pesant 72 kg et ayant une largeur de 905 mm et une longueur de 595 mm et dont le prix est très élevé.
Les deux dispositifs existants évoqués ci-dessus sont destinés à des individus atteints de pathologies lourdes et ne règlent en rien les problématiques d’envergure et de facilitation des déplacements en espace réduit, car même s’ils offrent la station debout, ils sont encombrants.
Le document de demande de brevet publié sous le numéro US 2013/292196 A1 décrit un autre dispositif, du type déambulateur à roues, permettant la verticalisation d’un usager. Ce dispositif d’aide à la verticalisation présente notamment une plateforme de support comportant deux roues avant et deux roues arrière. Une certaine amplitude et variété de mouvement est conférée à l’usager. Toutefois, là encore, certains déplacements de l’usager demeurent difficiles, notamment un pivotement de l’usager sur lui-même et plus particulièrement le retournement de l’usager dans un espace exigu. De plus, la montée et la descente de l’usager par rapport à la plateforme de support sont peu aisées.
Le Demandeur a ainsi observé un ensemble de problématiques liées à l’utilisation des déambulateurs ou fauteuils roulants existants, notamment dans les espaces réduits, ainsi que l’inadaptabilité selon certaines pathologies, causes traumatiques, handicaps, ou en fonction de l’âge, et l’obsolescence de l’offre proposée.
Description générale de l’invention
La présente invention vise à pallier les défauts précités des dispositifs d’aide à la verticalisation connus, tels que des fauteuils roulants ou des déambulateurs.
Un but général de l’invention est de permettre à des usagers de fauteuils électriques de se déplacer à nouveau dans une position verticalisée, sans effort excessif et avec autonomie, en limitant fortement le risque de chute de l’usager.
Dans ce contexte, un premier objectif est de fournir un dispositif d’aide à la mobilité utilisable de façon aisée par les personnes à mobilité réduite, présentant un espace de retournement beaucoup plus faible que les dispositifs existants (caractérisé ici par le diamètre de retournement, c’est-à-dire le diamètre du cercle circonscrit autour de la plateforme lorsque cette dernière pivote sur elle-même pour réaliser le retournement). On souhaite ainsi autoriser aux usagers de se déplacer facilement en étant verticalisés, même dans une pièce exiguë ou un couloir exigu.
L’usager doit retrouver une mobilité satisfaisante dans les gestes de la vie quotidienne, et recouvrer son autonomie dans le cadre de ses déplacements.
Un deuxième objectif est de faciliter la montée et la descente de l’usager sur une plateforme inférieure de support, en autorisant que la hauteur d’au moins un côté de la plateforme par rapport au sol varie dans une certaine mesure.
Un troisième objectif est de rendre disponible une très grande variété de directions de mobilité pour l’usager, notamment en rotation dans les deux sens à 360 degrés, de manière aisée et même dans des espaces exigus.
Des objectifs additionnels sont de fournir un dispositif d’aide à la mobilité peu encombrant, peu lourd, assez facilement transportable, et peu onéreux.
A ce titre, la présente invention concerne un dispositif d’aide à la mobilité pour une personne, de préférence en station debout, le dispositif comprenant en une région centrale une plateforme plane adaptée pour qu’un usager se tienne en station debout sur la plateforme, et comprenant une zone de positionnement de pieds au-dessus d’une surface supérieure de la plateforme, configurée pour supporter de manière stable les pieds de l’usager en alignement horizontal, le dispositif d’aide à la mobilité comprenant en outre au moins deux roues motrices montées sur une moitié avant de la plateforme, les deux roues motrices présentant un axe géométrique de rotation commun s’étendant au-dessus de la surface supérieure de la plateforme,
la plateforme étant configurée pour pouvoir atteindre une position où un bord avant de la plateforme se situe à une hauteur par rapport au sol supérieure à une hauteur par rapport au sol d’un bord arrière de la plateforme, de sorte que la surface supérieure de la plateforme présente un angle d’inclinaison supérieur ou égal à 1° vis-à-vis du sol, l’angle d’inclinaison étant de préférence compris entre 2° et 5°.
Le dispositif conforme à la présente invention peut être considéré comme l’association originale et innovante d’un déambulateur et d’une plate-forme roulante électrique, propre à aider les personnes à mobilité réduite et/ou handicapées à se déplacer sans effort, en sécurité, dans tous les espaces de leur habitation et/ou en structure de soins. Les usagers peuvent réaliser les gestes de la vie quotidienne, en maintenant leur autonomie et leur indépendance, tout en préservant leur estime d’eux-mêmes. Ce type de solution, pouvant être considérée comme hybride entre le cadre de marche et le fauteuil roulant, n’existe pas à ce jour sur le marché.
L’usager peut ainsi se déplacer dans l’espace en toute sécurité sans effort, confortablement, en toute autonomie, limitant le risque de chute pouvant être causé par une fatigue soudaine, par l’effort produit, par un obstacle ou encore par un espace réduit ne permettant pas le retournement. Le dispositif proposé permet aussi à certains utilisateurs du fauteuil roulant électrique, de pouvoir se déplacer à nouveau verticalement avec tous les bienfaits associés.
Des caractéristiques supplémentaires, optionnelles et non limitatives, du dispositif d’aide à la mobilité tel que défini ci-avant sont les suivantes prises individuellement ou en l‘une quelconque des combinaisons techniquement possibles :
- la projection verticale de l’axe de rotation des roues motrices sur la zone de positionnement des pieds est située à une distance inférieure ou égale à 7 centimètres par rapport aux milieux des pieds de l’usager, de préférence inférieure ou égale à 5 centimètres.
- de manière encore préférentielle, ladite projection verticale de l’axe de rotation des roues motrices sur la zone de positionnement des pieds passe par lesdits milieux des deux pieds de l’usager.
- le dispositif comprend au moins deux roues multidirectionnelles présentant un axe de rotation supplémentaire commun au-dessus de la surface supérieure de la plateforme.
- les roues multidirectionnelles sont montées sur une moitié arrière de la plateforme.
- le dispositif comprend un premier moteur brushless configuré pour induire un mouvement de rotation d’une première roue motrice, et comprend un deuxième moteur brushless indépendant configuré pour induire un mouvement de rotation d’une deuxième roue motrice.
- le premier moteur brushless et le deuxième moteur brushless sont configurés pour autoriser des mouvements de rotation respectifs de la première roue motrice et de la deuxième roue motrice dans des sens opposés.
- au moins une roue motrice est dotée d’un frein moteur autobloquant.
- la plateforme est configurée pour pivoter sur elle-même dans les deux sens avec un diamètre de retournement compris entre 70 centimètres et 90 centimètres.
- le diamètre de retournement de la plateforme est compris entre 75 centimètres et 80 centimètres.
- le dispositif comprend au moins un montant vertical solidaire de ladite plateforme.
- le dispositif comprend une console supérieure de commande, de préférence fixée en hauteur sur ledit montant.
- la console de commande est réglable en profondeur.
- le dispositif comprend une poignée centrale, de préférence disposée sous ladite console supérieure de commande.
- le dispositif comprend une poignée de maintien disposée sur ladite console supérieure de commande.
- le dispositif comprend deux accoudoirs.
- le dispositif comprend deux poignées d’aide à la verticalisation.
- le dispositif comprend, en association avec au moins une roue motrice, un moyeu de roue autour duquel ladite roue motrice est mobile en rotation.
- le dispositif comprend, en association avec au moins une roue motrice, une pièce de serrage dudit moyeu de roue comprenant une mâchoire supérieure et une mâchoire inférieure définissant entre elles un canal de passage du moyeu de roue.
- la mâchoire supérieure et la mâchoire inférieure présentent chacun au moins un orifice de passage de goujon respectif.
- le dispositif d’aide à la mobilité comprend en outre au moins un goujon fixé à la plateforme, ledit au moins un goujon passant par au moins lesdits deux orifices de passage de goujon.
- le dispositif comprend au moins deux goujons fixés à la plateforme, de préférence au moins trois goujons, de préférence au moins quatre goujons.
- le dispositif comprend au moins une bague annulaire en polymère au niveau d’un bord d’au moins un orifice de passage de goujon, la bague annulaire étant configurée pour limiter des pertes mécaniques par frottement lors du coulissement du goujon associé audit orifice.
- un matériau de ladite bague annulaire comprend du polytétrafluoroéthylène dit Teflon.
- le dispositif comprend une plaque de suspension fixe par rapport au goujon.
- le dispositif comprend des moyens de rappel comprenant de préférence un ressort de rappel, lesdits moyens de rappel étant fixés à une première extrémité à la plaque de suspension et fixés à une deuxième extrémité à la mâchoire supérieure.
- le dispositif comprend au moins un montant vertical et un tube de support de montant fixé à la plateforme et s’étendant verticalement depuis la surface supérieure de plateforme.
- le montant vertical est reçu dans le tube de support de montant, et est de préférence mobile en coulissement vertical par rapport au tube de support de montant.
Description générale des figures annexées
D’autres buts et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description détaillée ci-après, laquelle est complétée par les figures annexées ci-après qui sont données à titre illustratif et non limitatif, parmi lesquelles :
La est une représentation schématique en perspective d’un dispositif d’aide à la mobilité conforme à la présente invention, dans un exemple particulier de réalisation, montrant la forme générale et des accessoires du dispositif.
La est une représentation schématique partielle en perspective dudit exemple de réalisation d’un dispositif conforme à la présente invention, sur laquelle des éléments du châssis supérieur du dispositif sont visibles.
La représente la plateforme inférieure dudit dispositif d’aide à la mobilité, dans une vue rapprochée en perspective omettant le cache.
La illustre schématiquement ladite plateforme inférieure vue du dessus, ainsi que le mouvement rotatif de ladite plateforme autour de son centre.
La est une représentation schématique alternative de la même plateforme inférieure, sur laquelle on a représenté une zone de positionnement destinée à recevoir les pieds de l’usager.
La est une vue schématique de côté de la même plateforme inférieure.
La est une vue schématique rapprochée d’une roue avant de la même plateforme inférieure selon un exemple, accompagnée de son support de serrage de moyeu.
La est une vue schématique rapprochée d’une mâchoire supérieure dudit support de serrage.
La est une vue schématique rapprochée d’une mâchoire inférieure dudit support de serrage.
La est une vue schématique rapprochée d’une roue arrière de la même plateforme inférieure selon un exemple, accompagnée de son support de serrage de moyeu.
Description détaillée d’un exemple de réalisation de l’invention
Comme illustré sur les Figures 1 à 7, un dispositif d’aide à la mobilité conforme à un exemple de réalisation de la présente invention comporte une plateforme 1 inférieure, qui est adaptée à la station debout, en sa région centrale, d’une personne à mobilité réduite.
  • Plateforme inférieure adaptée à la station debout
La plateforme 1 du dispositif d’aide à la mobilité peut par exemple comprendre un plateau de forme sensiblement rectangulaire dont les bords peuvent éventuellement être arrondis. A titre d’exemple non limitatif, la plateforme 1 peut être en aluminium renforcé. Une telle plateforme 1 est illustrée en vue rapprochée sur la annexée.
A titre d’exemple non limitatif, l’épaisseur de la plateforme 1 est de 5 mm. La largeur avec roues motrices A1 de la plateforme 1 est par exemple inférieure à 65 cm, et s’élève à 639 mm dans le présent exemple. Cela est très avantageux pour que l’usager puisse utiliser le dispositif d’aide à la mobilité pour se déplacer dans des espaces exigus ou étroits.
La largeur A2 entre les côtés intérieurs des roues motrices s’élève ici à 517 mm. La largeur A3 sans roues motrices de la plateforme 1 est préférentiellement inférieure à 50 cm, et s’élève à 492 mm dans le présent exemple. La largeur A4 extérieure au niveau des roues multidirectionnelles s’élève ici à 410 mm. La largeur A5 entre les côtés intérieurs des roues multidirectionnelles s’élève ici à 390 mm.
La longueur de la plateforme 1 hors débord est par exemple de 388 mm, à laquelle s’ajoute avantageusement, de façon optionnelle, un débord avant et un débord arrière, respectivement au niveau du bord avant 110 et du bord arrière 111, par exemple de 5 cm chacun, afin de prévenir le basculement de la plateforme 1. La longueur B1 totale de la plateforme 1, en incluant lesdits débords avant et arrière, s’élève de préférence à 488 mm dans le présent exemple. Enfin, la longueur B2 entre l’axe de rotation des roues motrices et l’axe de rotation des roues multidirectionnelles est de préférence comprise entre 20 cm et 30 cm, et s’élève plus particulièrement ici à 243 mm.
Par ailleurs, un pivotement sur le dispositif d’aide à la mobilité est de préférence possible dans un espace exigu, du fait du diamètre de retournement DR réduit du dispositif, grâce à une rotation de l’appareillage à 360° à ce jour inégalée. Le diamètre de retournement DR de la plateforme 1 est par exemple supérieur à 70 cm et inférieur à 90 cm. Avantageusement, le diamètre de retournement DR de la plateforme 1 est compris entre 75 cm et 80 cm. Dans le présent exemple, le diamètre de retournement DR de la plateforme 1 est égal à 76 cm.
Ces dimensions de la plateforme 1 permettent ainsi un déplacement en intérieur de l’usager dans un endroit confiné entre deux obstacles de moins de 65 cm de large.
Située au-dessus de la surface supérieure de la plateforme 1 lorsque le dispositif d’aide à la mobilité est dans sa position standard verticale, la zone de positionnement de pieds Z supporte de manière stable les pieds de l’usager, les deux pieds étant en alignement horizontal au niveau de leurs bords avant et arrière. Un dessin d’empreinte de pieds peut être prévu afin de favoriser le bon positionnement de l’usager sur la plateforme 1.
Plus précisément, la zone de positionnement de pieds Z est configurée de telle sorte qu’une projection verticale de l’axe de rotation D des roues motrices 7 sur la zone de positionnement de pieds Z soit située à une distance inférieure ou égale à 7 centimètres par rapport aux milieux des deux pieds de l’usager, lorsque l’usager est en place en station debout.
Sur la , on a représenté une zone de positionnement de pieds Z vue du dessus, intégrée au dispositif selon le présent exemple, ainsi qu’un segment M reliant les milieux des deux pieds de l’usager dans leur position prévue sur la zone de positionnement de pieds Z. Sur cette , la projection verticale de l’axe de rotation D est situé à une distance inférieure à 7 centimètres par rapport au segment M.
De manière encore préférentielle, ladite projection verticale de l’axe de rotation D des roues motrices 7 sur la zone de positionnement des pieds Z passe par lesdits milieux des deux pieds de l’usager, lorsque l’usager est en place en station debout.
La zone de positionnement des pieds Z est de préférence située partiellement entre l’axe géométrique de rotation D des roues motrices 7 et l’axe géométrique de rotation D’ des roues multidirectionnelles 8. De préférence, plus de 50% de la surface de la zone de positionnement des pieds Z est située dans l’intervalle délimité par ces axes D et D’.
Ainsi, lorsque l’usager est en place et que ses pieds reposent sur la zone de positionnement des pieds Z, un axe vertical dudit usager croise la surface supérieure de la plateforme 1 en un point proche de la projection verticale de l’axe de rotation D des roues motrices 7. Un avantage associé est de permettre une bonne stabilité de l’usager lors des manœuvres, notamment lors d’un pivotement à 360° au cours d’un retournement, plus particulièrement dans un espace réduit en largeur.
La plateforme 1 peut être avantageusement recouverte par un cache 12, réalisé par exemple en matière plastique, dans la région centrale duquel se placent les pieds de la personne en position debout sur la plateforme 1. La zone de positionnement des pieds Z peut alors être placée sur une surface supérieure dudit cache 12. Le cache 12 permet de protéger la partie mécanique de la plateforme 1, ainsi que les composants électroniques de la plateforme 1, de tous risques accidentels. De plus, ce cache 12 superposé à la plateforme 1 octroie au dispositif d’ensemble un design contemporain tout en gardant un aspect médicalisé classique. Un dessin d’empreinte de pieds peut être prévu sur le cache 12, en son milieu, pour permettre le bon positionnement des pieds de l’usager.
C’est notamment grâce à un positionnement des pieds sur l’axe de rotation D des roues motrices 7 qu’il est possible d’offrir un périmètre de retournement à 360° en toute sécurité. Cette caractéristique permet de gagner de la place, permettant ainsi des déplacements dans les espaces réduits.
De manière avantageuse, la moitié avant de la plateforme 1, c’est-à-dire ici la partie du cache 12 située à l’avant de la plateforme 1, peut être située à une hauteur par rapport au sol strictement supérieure à la moitié arrière de la plateforme 1, c’est-à-dire ici la partie du cache 12 située à l’arrière de la plateforme 1, comme visible sur la .
A titre d’exemple nullement limitatif, le cache 12 et/ou la plateforme 1 peuvent être inclinés par rapport au sol selon un angle d’inclinaison A supérieur ou égal à 1°, encore plus préférentiellement un angle d’inclinaison A compris entre 2° et 5°. Le cache 12 et/ou la plateforme 1 sont par exemple inclinés à 4°. L’angle d’inclinaison A correspond ici à l’angle entre d’une part un plan reliant le bord avant 110 et le bord arrière 111 de la plateforme 1, et d’autre part la surface du sol. La partie arrière du cache 12 est située de préférence à 2,5 cm du sol et plus généralement à moins de 5 cm du sol en-dessous de l’axe géométrique de rotation D des roues motrices 7.
De telles caractéristiques facilitent l’accès de la personne sur la plateforme, suivant les normes relatives aux personnes à mobilité réduite, notamment dans le cas où l’usager lèverait ses pieds avec difficulté. Par ailleurs, cette inclinaison crée par une force de réaction un appui talon prononcé dans l’axe vertical de la station debout de l’usager, ce qui limite le risque de bascule de l’usager et réduit donc les occurrences de chute.
De façon optionnelle et avantageuse, la plateforme 1 présente des moyens de préhension, permettant à une personne de porter la plateforme 1 en position verticale avec ses bras, les montants verticaux 5 étant alors typiquement démontés de la plateforme. Dans l’exemple illustré sur la , les moyens de préhension comprennent une poignée de préhension 120, faisant saillie de la surface supérieure de la plateforme 1. De préférence, les moyens de préhension sont placés axialement entre l’un des bords avant 110, ou arrière 111, et la zone de positionnement des pieds Z. La poignée de préhension 120 est par exemple positionnée en retrait d’un ou quelques centimètres par rapport au bord avant 110.
  • Roues avant motrices
La plateforme 1 est équipée d’au moins deux roues motrices 7 ayant un axe de rotation D commun géométrique, c’est-à-dire virtuel.
L’axe géométrique de rotation D des roues motrices 7 est de préférence placé sur une moitié avant de la plateforme 1. De préférence, l’axe géométrique de rotation D des roues motrices 7 peut par exemple être positionné à moins de 10 cm du bord avant 110 de la plateforme 1.
Les roues motrices 7 peuvent être motorisées. Cette motorisation peut s’effectuer de façon indépendante pour chaque roue motrice 7, de façon qu’elles puissent tourner en sens inverse l’une par rapport à l’autre, permettant ainsi au dispositif de tourner sur lui-même dans un rayon très faible.
Les moteurs indépendants associés aux roues motrices 7 sont de préférence des moteurs brushless. De manière préférentielle, le dispositif d’aide à la mobilité comprend ainsi un premier moteur brushless configuré pour induire un mouvement de rotation d’une roue motrice 7 gauche, et un deuxième moteur brushless indépendant du premier moteur, configuré quant à lui pour induire un mouvement de rotation d’une roue motrice 7 droite.
Chaque roue motrice 7 peut être commandée par une manette (en anglais « joystick ») 17 respective. L’accélération et la décélération commandées par le joystick 17 au démarrage ou au freinage peuvent être régulées par un ou plusieurs contrôleurs de vitesse, afin de ne pas émettre de secousses brutales pouvant entraîner une chute.
Par ailleurs, pour leur motorisation, les roues motrices 7 peuvent être alimentées par une ou plusieurs batteries 9, telles que des batteries au lithium 36 volts, offrant une large autonomie de plusieurs heures d’utilisation.
Dans le présent exemple, chaque roue motrice 7 présente un moyeu de roue 70 autour duquel ladite roue motrice 7 est mobile en rotation, le moyeu 70 s’étendant le long de l’axe de rotation D.
De plus, dans le présent exemple, et comme illustré sur les Figures 6a à 6d annexées, au moins une roue motrice 7 avant, de préférence chaque roue motrice 7, est associée à une pièce de support 20 de son moyeu de roue 70. Ici, la plateforme 1 comporte deux pièces de support 20, à savoir une pour chaque roue motrice 7.
La pièce de support 20 est accolée latéralement au côté intérieur de la roue motrice 7, et accolée par le bas à la plateforme 1. La pièce de support 20 comprend ici une mâchoire supérieure 21 et une mâchoire inférieure 22 alignées par les côtés, définissant entre elles un canal 26 de passage du moyeu de roue 70. Ainsi, les mâchoires supérieure et inférieure de la pièce de support 20 serrent verticalement le moyeu 70.
La mâchoire supérieure 21, représentée en vue rapprochée sur la , présente de préférence une forme générale parallélépipédique et un retrait arrondi sur sa face basse, pour définir le canal 26 de passage. Les arêtes 216 horizontales et verticales de la mâchoire supérieure 21 sont de préférence taillées en arrondi.
La mâchoire inférieure 22, représentée en vue rapprochée sur la , présente également de préférence une forme générale parallélépipédique et un retrait arrondi sur sa face haute, pour définir le canal 26 de passage. Les arêtes 226 de cette mâchoire inférieure 22 sont de préférence également taillées en arrondi.
La pièce de support 20 est en outre préférentiellement associée à un ou plusieurs goujons verticaux assurant son montage sur la plateforme 1. Dans cet exemple, la mâchoire supérieure 21 et la mâchoire inférieure 22 présentent chacune au moins un orifice de passage de goujon, respectivement un orifice 210, et un orifice 220. Un moyen de fixation à la plateforme, tel qu’ici au moins un goujon 25, peut passer à travers lesdits orifices, pour assurer le montage des mâchoires de la pièce de support 20 sur la plateforme. Dans le présent exemple, chaque pièce de support 20 de roue motrice avant comporte quatre goujons 25.
Dans le présent exemple, quatre orifices de goujon 210 traversent l’épaisseur de la mâchoire supérieure 21. Quatre orifices de goujon 220 correspondants sont pratiqués sur la face supérieure de la mâchoire inférieure 22. Les orifices de goujon 220 et les orifices de goujon 210 forment quatre paires d’orifices de goujon, situés chacun l’un en face de l’autre. Des trous de vissage, ici deux trous de vissage 222, peuvent également être pratiqués sur la face supérieure de la mâchoire inférieure 22.
De manière préférentielle, la pièce de support 20 comprend en outre au moins une bague annulaire en polymère au niveau du bord annulaire d’un orifice de passage de goujon. La bague annulaire s’étend de préférence sur l’intégralité du périmètre du bord annulaire de l’orifice correspondant. Ici, tous les orifices de passage de goujon 210 et 220 présentent de telles bagues annulaires. Un avantage technique associé à ces bagues annulaires est de limiter des pertes mécaniques par frottement lors du coulissement du goujon 25 à l’intérieur de l’orifice. Un matériau des bagues annulaires est de préférence un fluoropolymère, encore plus préférentiellement du polytétrafluoroéthylène dit Teflon couramment noté « Té ». Ces bagues annulaires assurent ainsi un coulissement de goujon avec peu de pertes mécaniques, et sont serrées au plus proche des goujons 25 de sorte à limiter les vibrations et le jeu radial.
De manière avantageuse, la pièce de support 20 comprend en outre une plaque de suspension 23, montée sur les goujons 25 verticaux. Les goujons 25 verticaux dépassent de la face supérieure de la plaque de suspension 23. La plaque de suspension 23, ici de forme sensiblement parallélépipédique, s’étend ici face à la mâchoire supérieure 21 et parallèlement à la surface supérieure de ladite mâchoire.
Des moyens de rappel 24, dans le présent exemple un ressort de rappel, sont montés entre une première extrémité des moyens de rappel fixée à la plaque de suspension 23 et une deuxième extrémité des moyens de rappel fixée à la mâchoire supérieure 21. Les moyens de rappel 24 sont préférentiellement « pris en cage » entre les quatre goujons 25 verticaux.
L’axe de compression et de détente des moyens de rappel 24 est de préférence vertical. Les moyens de rappel 24 peuvent se comprimer ou se détendre verticalement tandis que les goujons 25 demeurent fixes par rapport à la plateforme 1, quatre écrous étant de préférence fixés par-dessus la plaque de suspension 23 respectivement sur une partie supérieure des quatre goujons 25. Ainsi, la plaque de suspension 23 réalise avec les moyens de rappel 24 une suspension inversée. Un avantage de cette suspension est de permettre à la plateforme 1 de rester en contact avec le sol tout en s’adaptant à d’éventuelles imperfections, creux et bosses au niveau du sol. Le pilotage du dispositif d’aide à la mobilité est ainsi plus souple et plus aisé.
De plus, les roues motrices 7 peuvent être dotées d’un frein moteur autobloquant, par exemple un frein par force électromotrice dans le cas de roues motrices brushless. Le frein moteur autobloquant permet de bloquer les roues motrices 7 et améliore ainsi la stabilité du dispositif en montée ou en descente, et permet aussi un démarrage ou un arrêt progressif avec évolution lente de la vitesse, afin de garantir l’équilibre de l’usager. Les roues motrices 7 s’auto-bloquent lors de la mise hors tension du dispositif grâce au frein moteur autobloquant, afin de sécuriser la stabilité du dispositif lors de l’entrée sur ou de la sortie du cache 12 par l’usager.
  • Roues arrière multidirectionnelles
Dans le mode particulier de réalisation illustré sur les figures annexées, la plateforme 1 est équipée en outre d’au moins deux roues multidirectionnelles 8 ayant un axe géométrique de rotation D’ commun. De préférence, l’axe géométrique de rotation D’ des roues multidirectionnelles 8 est positionné au-dessus de la surface supérieure de la plateforme 1, sur une moitié arrière de la plateforme 1. Cet axe géométrique de rotation D’ est avantageusement parallèle à l’axe de rotation D des roues motrices 7 avant.
Les roues multidirectionnelles 8 favorisent le déplacement du dispositif dans toutes les directions sur une surface plane et assurent avec les roues motrices 7 la stabilité du dispositif au minimum en quatre points d’appui de la plateforme 1, dans le cas où deux roues motrices 7 et deux roues multidirectionnelles 8 sont présentes.
Les roues multidirectionnelles 8 présentent en outre la capacité de se déplacer à 360° dans toutes les directions sur le sol, limitant ainsi l’espace au sol occupé par lesdites roues multidirectionnelles 8.
De préférence, l’axe géométrique de rotation D’ des roues multidirectionnelles 8 peut être positionné à moins de 10 cm du bord arrière 111 de la plateforme 1.
De manière similaire aux roues motrices 7 avant telles que décrites ci-avant, chaque roue multidirectionnelle 8 présente de préférence un moyeu de roue 80 autour duquel ladite roue multidirectionnelle 8 est mobile en rotation, le moyeu 80 s’étendant le long de l’axe de rotation D’.
De plus, dans le présent exemple, et comme illustré sur la , au moins une roue multidirectionnelle 8, de préférence chaque roue multidirectionnelle 8, est associée à une pièce arrière de support 30. Ici, la plateforme 1 comporte deux pièces arrière de support 30.
La pièce de support 30, qui supporte la rotation de la roue multidirectionnelle 8 autour de son moyeu, est ici accolée latéralement au côté intérieur de la roue multidirectionnelle 8 et est accolée sur sa surface inférieure à la plateforme 1. La pièce de support 30 est de préférence fixe par rapport à la plateforme 1.Dans le présent exemple, tel qu’illustré sur la annexée, la pièce de support 30 comprend une plaque basse 31 et une plaque de côté 32. La plaque basse 31, de forme sensiblement parallélépipédique, est plaquée contre la plateforme 1. Ici, les deux plaques basses 31 des deux pièces arrière de support sont situées immédiatement à l’arrière de deux tubes de support de montant 19 respectifs. La plaque basse 31 peut comprendre des perçages de vissage, qui sont ici au nombre de trois.
La plaque de côté 32 est quant à elle située ici en regard du côté intérieur de la roue multidirectionnelle 8, et s’étend vers le haut à partir de la plaque basse 31. La plaque basse 31 et la plaque de côté 32 réalisent ainsi une forme en T. La plaque de côté 32 présente un canal de passage 33 pour l’insertion et la rotation du moyeu 80. De préférence, au niveau des canaux de passage 33, les moyeux 80 tournent à l’intérieur de bagues annulaires en polymère, de préférence en Téflon, pouvant être similaires aux bagues annulaires anti-frottement utilisées de préférence dans les pièces de support 20. On limite ainsi les jeux et les frottements au niveau de l’axe de rotation des roues multidirectionnelles 8.
  • Châssis vertical et console de commande
Le dispositif comporte en outre au moins un montant vertical 5, monté sur la plateforme 1 en étant de préférence mobile en translation verticale par rapport à la plateforme 1. Le dispositif présente également une console supérieure de commande 10, de préférence fixée en hauteur sur le montant 5, pour que l’usage puisse piloter le dispositif en station debout.
La console supérieure de commande 10 peut être réalisée en matière plastique. Elle contient une carte électronique reliée aux contrôleurs des roues motrices 7. La carte électronique réalise de préférence la commande des boutons et/ou des haut-parleurs et/ou des témoins de charge et/ou du joystick 17.
Dans le mode particulier de réalisation représenté sur les figures annexées, quatre tubes de support de montant 19, de diamètre par exemple égal à 25 mm, d’épaisseur par exemple égale à 20 mm et d’une hauteur par exemple égale à 130 mm, sont soudés ou vissés sur la plateforme 1. Ces tubes de support de montant 19 peuvent recevoir chacun un montant vertical 5, ces montants pouvant être aisément enlevés grâce à des clips de fixation rapide. Chaque montant vertical 5 est alors préférentiellement monté mobile en coulissement vertical par rapport au tube de support de montant 19 correspondant.
Afin de favoriser la sécurité et l’équilibre de l’usager, le dispositif peut également comporter deux accoudoirs 11 qui constituent des appuis antébrachiaux et deux poignées basses 13 en position basse, pour aider l’usager à la verticalisation. La hauteur des poignées basses 13 est fixe, par exemple de 51 cm, pour favoriser l’aide au lever d’une personne assise sur une chaise ou un lit. L’usager à mobilité réduite peut ainsi se hisser sur les accoudoirs 11 en toute sécurité, avec un effort modéré.
En outre, à cette même fin, pour une personne qui n’aura pas besoin de l’utilisation des deux accoudoirs 11, il peut être prévu une poignée centrale 14 en position haute, disposée sous la console supérieure de commande 10, ainsi qu’une poignée de maintien 16, disposée sur la console supérieure de commande 10, qui peut être interchangeable, à droite ou à gauche, selon que l’usager est droitier ou gaucher ou s’il présente un handicap latéralisé.
Les deux accoudoirs 11, fixés de préférence à des montants d’accoudoir 4 respectifs lorsque ces derniers sont présents, permettent à une personne rencontrant des difficultés à la station debout ou une personne amputée d’un membre ou hémiplégique, de créer trois points d’appui solides sans effort, avec un transfert de force direct en un point (axe coude/épaule). En effet, contrairement à un déambulateur classique qui doit être déplacé avec les mains, le dispositif d’aide à la mobilité ne nécessite pas un effort en trois articulations, c’est-à-dire sollicitant l’appui sur les poignets, les coudes et les épaules, ce qui serait épuisant et dangereux.
Dans le mode particulier de réalisation illustré sur les figures annexées, le dispositif comporte plusieurs montants verticaux, de préférence deux montants verticaux 5 droit et gauche. Les montants verticaux 5 peuvent être réalisés en aluminium anodisé pour permettre une parfaite hygiène à l’entretien. Leur diamètre peut par exemple être de 30 mm et leur épaisseur peut par exemple être de 20 mm.
Les montants verticaux 5 permettent un réglage du châssis supérieur du dispositif d’aide à mobilité et notamment des accoudoirs 11 en hauteur, par exemple entre 750 mm et 1250 mm. En outre, la console supérieure de commande 10 peut être réglable en profondeur. Le dispositif offre alors plusieurs possibilités de maintien en position debout alliant pratique, ergonomie, sécurité, confort et équilibre.
Dans la partie supérieure des deux montants verticaux 5, des montants d’accoudoirs 4 sont de préférence prévus, qui peuvent être réalisés sous forme de tubes d’aluminium soudés en Teflon, par exemple de 25 mm de diamètre et de 2 mm d’épaisseur. Les montants d’accoudoirs 4 viennent s’emboîter dans les montants verticaux 5, pour coulisser et permettre le réglage en hauteur avec des clips de fixation rapide dans des trous communément prévus à cet effet, afin d’adapter au plus grand nombre l’usage du dispositif conforme à la présente invention.
La console supérieure de commande 10 peut coulisser d’un mouvement avant/arrière réglable en profondeur pour optimiser la prise en main, à l’intérieur des montants d’accoudoirs 4 fixés aux deux montants verticaux 5, créant ainsi la rigidification de l’ensemble, réglable en profondeur par rapport aux montants d’accoudoirs 4, par exemple à l’aide d’un clip bouton pour les bloquer, afin de s’adapter au mieux à l’usager.
Afin de favoriser le transport du dispositif dans tous types de véhicules, le dispositif peut comporter une pluralité de parties démontables. Par exemple, la plateforme 1, les montants verticaux 5 et la console supérieure de commande 10 peuvent être démontables.
De façon optionnelle, un indicateur visuel de charge de batterie et/ou un contrôleur de vitesse peuvent être disposés sur la console supérieure de commande 10. Un tel indicateur visuel de charge de batterie peut favoriser la gestion de l’utilisation, éventuellement accompagnée d’un son émis en cas de niveau de charge faible. Un bouton poussoir peut être prévu pour contrôler le choix d’une vitesse, par exemple « 1 » ou « 2 ».
De façon optionnelle, on peut doter le dispositif d’un haut-parleur afin que celui-ci émette un son lors de la mise en route ou en veille du dispositif, ou pour une connexion à un smartphone, ou lors de l’activation de capteurs de proximité implantés sur le cache plastique 12, en cas de détection de la présence d’un obstacle sur le trajet du dispositif.
De façon optionnelle, on peut par ailleurs équiper le dispositif d’un bandeau de diodes électroluminescentes ou LED. Ce bandeau peut par exemple être disposé sur le cache plastique 12. Le bandeau de diodes peut alors émettre un signal lors de la mise en marche et/ou lors de l’arrêt du dispositif d’aide à la mobilité. On peut en outre prévoir un phare à LED pour une vision nocturne, de préférence sur la face avant de la console supérieure de commande 10. Ce phare pourra être activé par un bouton poussoir disposé sur la console supérieure de commande 10.
De façon optionnelle, la console supérieure de commande 10 peut être dotée d’un vide-poches pour les petits objets, d’un porte-gobelet encastré et de quatre ergots pour transporter un plateau, par exemple un plateau rectangulaire en plastique.
La console supérieure de commande 10 peut aussi, de façon optionnelle, comporter un support pour smartphone avec chargeur à induction intégré, pour permettre de rester en adéquation avec l’évolution des nouvelles technologies et intégrer en option une téléalarme branchée jour et nuit sur un serveur, pour alerter les secours si nécessaire.
De façon optionnelle, la console supérieure de commande 10 peut être équipée :
- d’un bouton poussoir lumineux « marche-arrêt » pour indiquer l’état de fonctionnement de l’appareil ;
- d’un bouton poussoir lumineux permettant de désactiver le « détecteur d’obstacles » placé sur le cache 12 afin d’écarter tout risque de collision avec un objet, un mur ou du mobilier et pour détecter la présence d’une marche d’escalier ou du vide ;
- d’un bouton poussoir lumineux permettant le choix de deux vitesses, une vitesse « 1 » très lente, typiquement 1,5 km/h et une vitesse « 2 » rapide, de préférence une vitesse rapide entre 1 et 4 km/h, encore plus préférentiellement une vitesse rapide s’élevant à 3 km/h ;
- d’un indicateur de charge couleur de batterie avec alerte sonore, pour une meilleure visibilité de la capacité d’utilisation, pour savoir quand recharger le dispositif, par exemple à l’aide du chargeur mural qui se fixera sur la console supérieure de commande 10 afin de faciliter son accès lors de la charge ;
- d’un bouton lumineux permettant l’activation d’une lumière à LED puissante placée sur la face avant de la console supérieure de commande 10, pour améliorer le déplacement en milieu sombre et nocturne ;
- une ou plusieurs mini enceintes connectées Bluetooth (marque déposée) produisant des sons lors de l’allumage et la mise hors tension du dispositif et permettant d’écouter de la musique ou un appel téléphonique ;
- un ou plusieurs crochets de fixation amovibles pour adapter un porte-canne, un porte-perfusions et/ou un porte-bouteilles d’oxygène, les crochets de fixation pouvant être positionnés sur les montants verticaux 5 et/ou sous la console supérieure de commande 10 de sorte à y accrocher par exemple un sac ou un panier.
  • Démontage du dispositif d’aide à la mobilité
On décrit ci-après un exemple de procédé de démontage du dispositif d’aide à la mobilité, notamment lorsqu’il est réalisé suivant le mode de réalisation illustré sur les figures annexées.
Comme décrit précédemment, les deux montants verticaux 5 sont de préférence démontables de la plateforme 1, par exemple grâce à des clips de fixation rapide. La plateforme 1 associée à son cache 12 est le premier élément à être dissocié. Puis la console supérieure de commande 10 se désengage de ses insertions, maintenues par des clips de fixation rapide dans les montants d’accoudoirs 4 fixés sur les deux montants verticaux 5. Ainsi, la console supérieure de commande 10 est libérée, laissant les deux montants verticaux 5 indépendants. Ces quatre éléments distincts (plateforme 1, console 10, montants d’accoudoir 4, montants verticaux 5) peuvent être alors rangés dans une housse de transport et rangés dans un coffre de voiture.
La masse totale du dispositif une fois assemblé est de préférence de moins de 19 kg, encore plus préférentiellement inférieure à 17 kg. Le dispositif démonté en quatre parties est ainsi plus léger et plus facile à transporter. Le dispositif peut préférentiellement supporter une charge de 120 kg.
Le dispositif d’aide à la mobilité décrit ci-avant permet à une personne de passer dans un intervalle peu large, par exemple de 70 cm de largeur (typiquement un espace entre une chaise et un plan de travail) voire de 65 cm de largeur le cas échéant. Ce dispositif permet également à la personne de se retourner sur elle-même dans un couloir peu large, par exemple d’environ 80 cm de largeur, du fait de son diamètre de retournement très peu élevé. Ce dispositif permet également d’ouvrir une porte debout les mains libres, d’accéder à un lavabo, de s’installer sur les toilettes en exerçant un demi-tour avant de s’asseoir, même dans un passage étroit, de se relever à l’aide des poignées basses 13 puis de repartir tout droit sans risque de chute où autres manipulations. Le présent dispositif constitue donc une révolution dans le domaine de l’aide à la mobilité.
Un autre avantage du présent dispositif est de présenter une modularité importante en fonction de l’évolution des besoins de la population concernée. Plusieurs dispositifs de ce type pourraient se décliner en divers modèles, comme pour un usage extérieur, ou pour des enfants, ou pour un usage à la fois ludique et sportif, ou pour des personnes malvoyantes, ou pour des personnes obèses, etc.
Le dispositif d’aide à la mobilité décrit ci-avant est donc propre à offrir un nouveau mode de déplacement en position verticale, pour les personnes à mobilité réduite, sur un marché développé et en croissance. A la connaissance du Demandeur, aucun appareil ne répond à ces caractéristiques à ce jour. Il favorise ainsi par son ergonomie novatrice le maintien à domicile des personnes à mobilité réduite.

Claims (10)

  1. Dispositif d’aide à la mobilité pour une personne, de préférence en station debout, le dispositif comprenant en une région centrale une plateforme (1) plane adaptée pour qu’un usager se tienne en station debout sur la plateforme (1), et comprenant une zone de positionnement de pieds (Z) au-dessus d’une surface supérieure de la plateforme (1), la zone de positionnement de pieds (Z) étant configurée pour supporter de manière stable les pieds de l’usager en alignement horizontal,le dispositif d’aide à la mobilité comprenant en outre au moins deux roues motrices (7) montées sur une moitié avant de la plateforme (1), les deux roues motrices (7) présentant un axe géométrique de rotation (D) commun s’étendant au-dessus de la surface supérieure de la plateforme (1),la plateforme (1) étant configurée pour atteindre une position où un bord avant de la plateforme (110) se situe à une hauteur par rapport au sol supérieure à une hauteur par rapport au sol d’un bord arrière de la plateforme (111), de sorte que la surface supérieure de la plateforme (1) présente un angle d’inclinaison supérieur ou égal à 1° vis-à-vis du sol, l’angle d’inclinaison étant de préférence compris entre 2° et 5°.
  2. Dispositif d’aide à la mobilité selon la revendication 1, dans lequel la plateforme (1) est configurée pour pivoter sur elle-même dans les deux sens avec un diamètre de retournement (DR) compris entre 70 centimètres et 90 centimètres, ledit diamètre de retournement étant de préférence compris entre 75 centimètres et 80 centimètres.
  3. Dispositif d’aide à la mobilité selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, dans lequel la plateforme (1) est configurée de telle sorte qu’une projection verticale de l’axe de rotation (D) des roues motrices (7) sur la zone de positionnement des pieds (Z) passe par les milieux des deux pieds de l’usager.
  4. Dispositif d’aide à la mobilité selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, le dispositif comprenant un premier moteur brushless configuré pour induire un mouvement de rotation d’une première roue motrice (7), et un deuxième moteur brushless indépendant configuré pour induire un mouvement de rotation d’une deuxième roue motrice (7), lesdits premier moteur et deuxième moteur étant configurés pour autoriser des mouvements de rotation respectifs de la première roue motrice et de la deuxième roue motrice dans des sens opposés.
  5. Dispositif d’aide à la mobilité selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, le dispositif comprenant au moins deux roues multidirectionnelles (8) présentant un axe géométrique de rotation supplémentaire (D’) commun s’étendant au-dessus de la surface supérieure de la plateforme (1), les roues multidirectionnelles (8) étant de préférence montées sur une moitié arrière de la plateforme (1).
  6. Dispositif d’aide à la mobilité selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, le dispositif comprenant, en association avec au moins une roue motrice (7) :
    - un moyeu de roue (70) autour duquel ladite roue motrice (7) est mobile en rotation,
    - une pièce de support (20) dudit moyeu de roue (70), la pièce de support (20) comprenant une mâchoire supérieure (21) et une mâchoire inférieure (22) définissant entre elles un canal (26) de passage du moyeu de roue (70).
  7. Dispositif d’aide à la mobilité selon la revendication 6, dans lequel la mâchoire supérieure (21) et la mâchoire inférieure (22) présentent chacun au moins un orifice de passage de goujon (210, 220) respectif, le dispositif d’aide à la mobilité comprenant en outre au moins un goujon (25) de fixation, monté sur la plateforme (1), ledit au moins un goujon (25) passant par au moins lesdits deux orifices de passage de goujon (210, 220).
  8. Dispositif d’aide à la mobilité selon la revendication 7, ledit dispositif comprenant au moins une bague annulaire en polymère au niveau d’un bord d’au moins un orifice de passage de goujon (210, 220), la bague annulaire étant configurée pour limiter des pertes mécaniques par frottement lors du coulissement du goujon (25) associé audit orifice, un matériau de ladite bague comprenant de préférence du polytétrafluoroéthylène dit Teflon.
  9. Dispositif d’aide à la mobilité selon l’une quelconque des revendications 7 ou 8, le dispositif comprenant une plaque de suspension (23) fixe par rapport au goujon (25), et comprenant en outre des moyens de rappel (24) comprenant de préférence un ressort de rappel, lesdits moyens de rappel étant fixés à une première extrémité à la plaque de suspension (23) et fixés à une deuxième extrémité à la mâchoire supérieure (21).
  10. Dispositif d’aide à la mobilité selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, le dispositif comprenant au moins un montant vertical (5) et un tube de support de montant (19) fixé à la plateforme (1) et s’étendant verticalement depuis la surface supérieure de plateforme, le montant vertical (5) étant reçu dans le tube de support de montant (19) et étant mobile en coulissement vertical par rapport au tube de support de montant (19).
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