FR3121566A1 - Procédé et dispositif de mise à disposition d’une ressource de communication - Google Patents

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Tangui LE GLEAU
Xavier Marjou
Benoît Radier
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    • H04ELECTRIC COMMUNICATION TECHNIQUE
    • H04WWIRELESS COMMUNICATION NETWORKS
    • H04W16/00Network planning, e.g. coverage or traffic planning tools; Network deployment, e.g. resource partitioning or cells structures
    • H04W16/14Spectrum sharing arrangements between different networks

Abstract

Procédé et dispositif de mise à disposition d’une ressource de communication Les architectures de communications, telles que par exemple spécifiées par le 3GPP pour les services 5G, prévoient de plus en plus de collaborations entre des opérateurs de même type ou des opérateurs complémentaires pour développer de nouveaux services. Ces collaborations impliquent la mise en place d’accords spécifiques par couple d’opérateurs et impliquent des échanges monétaires pour palier à l’asymétrie des ressources échangées entre deux opérateurs. Une solution permettant une collaboration entre une pluralité d’opérateurs (au moins 3) limitant les échanges monétaires est proposée. L’invention décrit ainsi un procédé de mise à disposition d’une première ressource de communication par une entité de gestion d’un premier opérateur (Opé A) à destination d’une entité de gestion d’un deuxième opérateur (Opé B) dans une infrastructure (Infra) comprenant au moins un troisième opérateur (Opé C), le procédé étant mis en œuvre par l’entité de gestion du premier opérateur (Opé A) et comprenant une réception d’un indice de coopération relatif à une mise à disposition précédente d’une ressource, une détermination d’un flux de coopération en fonction de l’indice de coopération reçu et d’une donnée relative à une ressource mise à disposition et une mise à disposition de la première ressource à destination de l’entité de gestion du deuxième opérateur (Opé B) en fonction du flux de coopération déterminé. Figure pour l'abrégé : Fig. 2

Description

Procédé et dispositif de mise à disposition d’une ressource de communication
1. Domaine technique
L'invention se situe dans un contexte où des opérateurs se prêtent des ressources dans le but de mettre en œuvre un service de communication. Ce prêt de ressources est de préférence dénué de rétribution financière et s’articule autour d’une collaboration estimée à partir d’un graphe de collaboration élaboré par un opérateur destiné à être utilisé pour optimiser la collaboration avec l’un et/ou l’autre des opérateurs.
2. Etat de la technique
Les opérateurs, qu’ils soient des opérateurs d’infrastructure ou des opérateurs d’espace de données ou bien encore des opérateurs fournissant des services de sécurité, sont de plus en plus amenés à collaborer car il est très difficile, coûteux et compliqué de maitriser toutes les briques technologiques sur un territoire complet et en tout temps pour offrir un service de bout en bout à un client. Ainsi, les architectures de communications, telles que par exemple spécifiées par le 3GPP pour les services 5G, prévoient de plus en plus de collaborations entre des opérateurs de même type ou des opérateurs complémentaires pour développer de nouveaux services. Ainsi, les opérateurs de téléphonie mobile (MNOs) collaborent entre eux pour de la connectivité data en itinérance (itinérance internationale, voire parfois itinérance nationale). Cette collaboration implique la mise en place d’un accord spécifique par couple d’opérateur et implique des échanges monétaires pour palier à l’asymétrie des ressources échangées entre deux opérateurs. Cette collaboration donne généralement lieu à une rétribution. Ainsi l’opérateur acheminant des données sur ses réseaux d’accès pour des clients d’un autre opérateur se verra le plus probablement rétribué en fonction du volume de données acheminé ou en fonction du nombre de clients qui se sont effectivement connectés à ces réseaux d’accès. L’utilisation d’argent, bien qu’ayant des avantages certains, implique un inconvénient majeur pour les opérateurs qui collaborent : cela les oblige à passer par un intermédiaire dans la chaine de valeurs qui va gagner une partie de la somme financière associée aux transactions entre opérateurs. Il est à noter que divers types de ressources peuvent être échangées entre opérateurs. On peut en effet envisager des techniques de partage de ressource de connectivité (ex : roaming, RAN sharing), mais aussi des partages d’autres ressources (tour d’accès radio (towerco), ressources énergétiques). Sachant qu’un opérateur peut être tout à la fois utilisateur de ressources d’un autre opérateur mais aussi gestionnaire de ressources prêtées à un autre opérateur, il est également possible d’envisager un prêt de ressources non pas compensé par une rétribution ou non seulement compensé par une rétribution, mais par un échange de ressources entre des opérateurs collaborant entre eux. De telles collaborations entre deux opérateurs sont de moins en moins rares. Ainsi, des procédés existent pour encourager la collaboration entre deux opérateurs. Notamment, de nombreuses techniques existent pour la négociation de la coopération dans des situations de dilemmes (type dilemme du prisonnier). Quand ces dilemmes sont réitérés au cours du temps, les stratégies égoïstes que pourraient utiliser à court terme des opérateurs ne sont pas les plus optimales à long-terme. Une des techniques la plus connue, comme présenté dans la , est l’algorithme « donnant-donnant » ou « prêté-rendu » (en anglais Tit-for-Tat (TFT)), ou en français) qui consiste à adapter son taux de coopération en fonction du choix précédent d’un partenaire lors d’un précédent échange de ressources par exemple. L’idée principale est de commencer par coopérer à la première étape, et ensuite de reproduire à chaque étape le choix précédent du partenaire. Ainsi, un opérateur s’assure de ne de pas se faire exploiter et également d’inciter à la coopération mutuelle. Cependant, cette technique n’est pas optimale d’une part et en outre ne fonctionne plus dans des situations où la coopération ne peut se faire systématiquement de manière bilatérale (un opérateur A peut fournir des ressources à un opérateur B qui ne peut pas allouer des ressources à l’opérateur A) et où cette coopération ne peut se faire que de manière circulaire (un opérateur A peut fournir des ressources à un opérateur B qui peut fournir des ressources C qui, lui-même peut fournir des ressources à A). Cet exemple comprend 3 opérateurs A, B, C mais il est également envisageable de prévoir une collaboration avec plus de 3 opérateurs. Autrement dit, les techniques connues ne fonctionnent notamment pas dans ce type de collaboration que l’on peut appeler collaborations circulaires qui permet à chaque opérateur du cercle de bénéficier des ressources d’un autre opérateur mais ne pouvant pas lui-même faire bénéficier directement l’opérateur lui ayant prêté des ressources de ses propres ressources. Il est à noter que des techniques utilisant de l’apprentissage multi-agents (applicables à un contexte multi-opérateurs) existent. Notamment, on peut citer l’article “The AI Economist:Improving Equality and Productivity with AI-Driven TaxPolicies” (28 april 2020) ou “Deep reinforcement learning models the emergent dynamics of human cooperation” (Mars 2021) qui décrivent des collaborations entre plusieurs agents. Cependant, ces solutions ont des performances limitées.
La présente invention a pour objet d’apporter des améliorations par rapport à l’état de la technique.
3. Exposé de l'invention
L'invention vient améliorer la situation à l'aide d'un procédé de mise à disposition d’une première ressource de communication par une entité de gestion d’un premier opérateur à destination d’une entité de gestion d’un deuxième opérateur dans une infrastructure comprenant au moins un troisième opérateur, le procédé étant mis en œuvre par l’entité de gestion du premier opérateur et comprenant :
  • Une réception d’un indice de coopération relatif à une précédente mise à disposition d’une deuxième ressource par l’entité de gestion du deuxième opérateur et d’une troisième ressource par une entité de gestion de l’au moins un troisième opérateur,
  • Une détermination d’un flux de coopération en fonction de l’indice de coopération reçu et d’une donnée relative à une quatrième ressource mise à disposition de l’entité de gestion du premier opérateur par l’entité de gestion du deuxième ou de l’au moins un troisième opérateur,
  • Une mise à disposition de la première ressource à destination de l’entité de gestion du deuxième opérateur en fonction du flux de coopération déterminé.
Le procédé permet de mettre en œuvre une coopération multi-opérateurs sans qu’un échange pécuniaire ne doive être défini. Un échange pécuniaire peut compléter le procédé dans le cas où les ressources mises à disposition et utilisées par le premier opérateur sont trop déséquilibrées mais la détermination du flux de coopération est déterminée pour minimiser et si possible rendre inutile un tel échange pécuniaire.
Le procédé présente en outre l’avantage de comprendre un apprentissage où la collaboration d’un opérateur lors d’un échange de ressources précédent est récompensée pour un échange suivant, favorisant la contribution d’un plus grand nombre d’opérateurs ayant un intérêt à collaborer. De façon corollaire, une mauvaise contribution ou une défection d’un opérateur sera pénalisante pour cet opérateur dont la contribution ne sera pas favorisée lors d’une collaboration future.
Ce procédé permet en outre aux opérateurs de limiter leurs investissements en favorisant les mises à disposition des ressources par les opérateurs et ainsi utiliser au maximum l’ensemble des ressources déployées par les différents opérateurs sur un espace donné. Le procédé a donc en plus un intérêt pour la préservation des ressources puisqu’un opérateur pourra privilégier la contribution à un tel procédé plutôt qu’un investissement dans de nouvelles ressources possiblement sous-utilisées. Chaque opérateur est donc en mesure de limiter ses dépenses d’investissement et de fonctionnement (stations d’accès radio, achat de fréquences, ressources énergétiques voire équipements d’entretien du réseau ou véhicules, ceux-ci pouvant être identifiés comme équipements contribuant à la communication).
Ce procédé est d’autant plus intéressant que cela ne requiert pas que le premier opérateur mettant à disposition des ressources pour un deuxième opérateur dispose en retour de ressources mises à sa disposition par le deuxième opérateur, ce qui peut être une limitation des collaborations bilatérales.
Selon un aspect de l'invention, dans le procédé de mise à disposition, l’indice de coopération comprend un débit maximal de coopération correspondant à une quantité des deuxième et troisième ressources reçues des entités de gestion du deuxième opérateur et de l’au moins un troisième opérateur.
L’utilisation d’un débit maximal de coopération permet de considérer le système et non pas uniquement un seul opérateur et permet de déterminer si un système comprenant les 3 opérateurs dans le cas présent évolue avec une plus grande collaboration ou non et le cas échéant, s’il serait souhaitable d’intégrer un autre opérateur au système.
Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de mise à disposition, l’indice de coopération est spécifique à chaque entité de gestion de l’infrastructure.
L’utilisation d’un débit maximal de coopération permet de considérer le système et non pas uniquement un seul opérateur et permet de déterminer si un système comprenant les 3 opérateurs dans le cas présent évolue avec une plus grande collaboration ou non et le cas échéant, s’il serait souhaitable d’intégrer un autre opérateur au système.
Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de mise à disposition, le flux de coopération est déterminé en outre en fonction d’une donnée relative à une cinquième ressource mise à disposition par l’entité de gestion du deuxième opérateur à destination de l’entité de gestion de l’au moins un troisième opérateur.
Le procédé repose sur un cercle vertueux qui doit permettre à chaque opérateur de bénéficier de la collaboration mise en œuvre. Le flux de coopération est donc d’autant plus prometteur que non seulement le premier opérateur équilibre ses ressources mises à disposition et utilisées avec le deuxième et le troisième opérateur mais aussi que le deuxième et le troisième opérateur y trouvent un intérêt à travers la ressource mise à disposition par le deuxième opérateur à destination du troisième opérateur.
Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de mise à disposition, le flux de coopération est déterminé en fonction du nombre d’opérateurs participant à la mise à disposition de la première ressource.
Le procédé reposant sur un apprentissage et une mise à jour régulière d’un indice de coopération d’une part et sur une plus grande diversité des ressources mises à disposition des opérateurs, le flux de coopération est avantageusement déterminé en fonction du nombre d’opérateurs qui doit être le plus grand possible pour favoriser les futures collaborations notamment ainsi que possiblement les types de ressources voire prendre en compte les contraintes spatiales de disponibilité des ressources. Dans le cas où un opérateur recherche une entente privilégiée avec d’autres opérateurs, le nombre d’opérateurs impliqués dans le procédé peut être limité à un nombre réduit. Il est à noter que le procédé est dynamique et que des procédés impliquant plus ou moins d’opérateurs peuvent être mis en œuvre. Ainsi, un procédé de mise à disposition peut impliquer 3, 4, 5 ou plus d’opérateurs dans un contexte où au moins 5 opérateurs peuvent être possiblement impliqués.
Selon un autre aspect de l’invention, le procédé de mise à disposition comprend en outre, suite à la mise à disposition de la première ressource, l’envoi à une entité de médiation d’un message comprenant une information relative à la première ressource et un identifiant de l’entité de gestion du deuxième opérateur.
Cette mise à disposition permet de pouvoir contrôler à postériori les ressources partagées et les opérateurs ayant effectivement utilisé des ressources d’autres opérateurs. La technologie blockchain peut par exemple être utilisée pour la mise à jour de l’entité de médiation. L’écriture des mises à disposition permet en outre au régulateur/auditeur gérant l’entité de médiation de vérifier le déroulement des coopérations et vérifier qu’il n’y a pas de duopoles ou d’alliance au détriment d’un ou de plusieurs opérateurs participants au procédé. L’identifiant relative à la première ressource peut avantageusement comprendre un identifiant de l’entité de gestion du premier opérateur.
Selon un autre aspect de l’invention, le procédé de mise à disposition comprend en outre, préalablement à la réception de l’indice de coopération, la réception d’une information relative à la mise à disposition des deuxième et troisième ressources entre les entités de gestion des opérateurs de l’infrastructure.
Cette information peut avantageusement être utilisée pour sélectionner les opérateurs intervenant dans le procédé.
Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de mise à disposition, le flux de coopération est déterminé en fonction d’une quantité de la première ressource et d’une quantité de la quatrième ressource.
Sachant qu’un des objectifs du procédé est de limiter les transferts d’argent entre opérateurs, le flux de coopération doit être optimisé pour que la quantité ou la valeur des ressources utilisées soient équilibrées par rapport aux ressources mises à disposition et que chaque opérateur collabore conformément à cet objectif.
Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de mise à disposition, l’indice de coopération est déterminé en fonction d’un indice de coopération déterminé lors d’une mise à disposition précédente d’une ressource.
Le procédé est d’autant plus intéressant qu’il est itératif et que l’indice de coopération soit une valeur qui évolue en fonction des mises à disposition de ressources ayant lieu entre les opérateurs intervenant dans le procédé. Cette évolution peut permettre d’intégrer un nouvel opérateur pour le faire progresser ou bien de résilier la participation d’un opérateur si celui-ci fait baisser l’indice.
Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de mise à disposition, la première ressource et la quatrième ressource sont identiques.
Selon un cas particulier, les ressources mises à disposition sont identiques et sont par exemple dispersées dans l’espace, permettant ainsi à un opérateur d’élargir sa zone d’opération ou bien dans le temps, permettant à un opérateur de palier à un manque de ressources lors d’une manifestation ou d’un pic d’activité.
Les différents aspects du procédé de mise à disposition qui viennent d'être décrits peuvent être mis en œuvre indépendamment les uns des autres ou en combinaison les uns avec les autres.
L’invention concerne également un dispositif d’un premier opérateur de mise à disposition d’une première ressource de communication à destination d’une entité de gestion d’un deuxième opérateur dans une infrastructure comprenant au moins un troisième opérateur, comprenant :
- Un récepteur, apte à recevoir un indice de coopération relatif à une précédente mise à disposition d’une deuxième ressource par l’entité de gestion du deuxième opérateur et d’une troisième ressource par une entité de gestion de l’au moins un troisième opérateur,
- Un module de détermination, apte à déterminer un flux de coopération en fonction de l’indice de coopération reçu et d’une donnée relative à une quatrième ressource mise à disposition de l’entité de gestion du premier opérateur par l’entité de gestion du deuxième ou de l’au moins un troisième opérateur,
- Un module de mise à disposition, apte à mettre à disposition de la première ressource à destination de l’entité de gestion du deuxième opérateur.
Ce dispositif, apte à mettre en œuvre dans tous ses modes de réalisation le procédé de mise à disposition qui vient d'être décrit, est destiné à être mis en œuvre dans une entité de gestion d’un réseau fixe ou mobile d’opérateur et peut notamment être instancié dans un dispositif de type PCF d’un réseau d’opérateur sous une forme virtualisée ou sous une forme d’équipement physique.
L’invention concerne aussi un système de mise à disposition d’une première ressource de communication par une entité de gestion d’un premier opérateur à destination d’une entité de gestion d’un deuxième opérateur dans une infrastructure comprenant au moins un troisième opérateur comprenant
- Un dispositif de mise à disposition d’une entité de gestion,
- Au moins deux entités de gestion supplémentaires.
L'invention concerne aussi un programmes d'ordinateur comprenant des instructions pour la mise en œuvre des étapes du procédé de mise à disposition qui vient d'être décrit, lorsque ce programme est exécuté par un processeur et un support d’enregistrement lisible respectivement par un dispositif de mise à disposition sur lequel est enregistré le programme d’ordinateurs
Le support d'informations mentionné ci-dessus peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, un support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique.
Un tel moyen de stockage peut par exemple être un disque dur, une mémoire flash, etc.
D'autre part, un support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Un programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.
Alternativement, un support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel un programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question.
4. Brève description des dessins
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation particuliers, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés, parmi lesquels :
La présente une vue simplifiée d’une infrastructure de communication multi-opérateurs selon une technique de l’art antérieur,
La présente une vue simplifiée d’une infrastructure de communication dans laquelle est mis en œuvre le procédé de mise à disposition selon un aspect de l’invention,
La présente une vue simplifiée d’une infrastructure de communication résultant de la mise en œuvre du procédé de mise à disposition selon un autre aspect de l’invention,
La présente un aperçu du procédé de mise à disposition selon un mode de réalisation de l’invention,
La présente un exemple de graphe maximal et de débit maximal d’un procédé de mise à disposition selon un mode de réalisation de l’invention,
La présente un exemple de procédé de mise à disposition à partir de graphes maximaux et de débits maximaux selon un mode de réalisation de l’invention
La présente un dispositif de mise à disposition selon un mode de réalisation de l'invention.
5. Description des modes de réalisation
Dans la suite de la description, on présente des modes de réalisation de l'invention dans une infrastructure de communication. Cette infrastructure peut être mise en œuvre pour acheminer des données de communications à destination de terminaux fixes ou mobiles et les fonctions de cette infrastructure peuvent être par exemple des fonctions virtualisées ou des équipements spécifiques utilisés pour l’acheminement et/ou le traitement de données de clientèle résidentielle ou d’entreprises.
On se réfère tout d’abord à la qui présente une vue simplifiée d’une infrastructure de communication multi-opérateurs selon une technique de l’art antérieur. L’infrastructure Infra de communications comprend trois aires dans lesquelles trois opérateurs Opé A, Opé B et Opé C opèrent des réseaux de communications, par exemple de type mobiles. Dans cet exemple, les ressources de communications sont par exemple des ressources de communications de tours de communications. Ainsi dans chaque aire Aire 1, Aire 2, Aire 3, les 3 opérateurs Opé A, Opé B et Opé C disposent de ressources de communications. Il apparait que l’opérateur Opé A dispose de 3 capacités de communication dans l’aire 1, que l’opérateur Opé B dispose de 3 ressources de communication dans l’aire 3 et que l’opérateur Opé C dispose de 3 ressources de communication dans l’aire 2. Il apparait donc que dans cette situation, des opérateurs ne disposent pas de ressources de communication dans toutes les aires, ce qui peut être dommageable pour par exemple fournir un accès à des ressources pour un client d’un opérateur lorsque ce client se trouve dans une aire où l’opérateur auquel il a souscrit un service ne dispose pas de ressources. Un client de l’opérateur Opé C se trouvant dans l’aire 1 ne pourra ainsi pas accéder à des services de communication. Il serait donc souhaitable que les opérateurs Opé A, Opé B et Opé C puissent s’échanger des ressources pour que chaque opérateur dispose de ressources de communication dans chaque aire Aire 1, Aire 2 et Aire 3.
Les opérateurs Opé A, Opé B, Opé C peuvent ainsi mettre en œuvre une technique Tit-for-Tat (TFT) telle qu’indiquée ci-dessus et ainsi l’opérateur Opé A doit se mettre d’accord avec l’opérateur Opé B (l’opérateur Opé A mettant à disposition une ressource triangulaire en échange d’une ressource circulaire mise à disposition par l’opérateur B) et l’opérateur Opé A doit en outre échanger des ressources avec l’opérateur Opé C (l’opérateur Opé A mettant à disposition une ressource triangulaire en échange d’une ressource rectangulaire mise à disposition par l’opérateur C). Une telle méthode requiert donc que chaque Opérateur Opé A, Opé B et Opé C échange des ressources avec chacun des autres opérateurs et donc que chaque opérateur connaisse les autres opérateurs voire contractualise avec chacun des autres opérateurs. Une telle solution requiert donc un volume d’échanges important d’autant plus que le nombre d’opérateurs est important puisqu’il est convient d’envisager une infrastructure de communications où pourraient opérer un plus grand nombre d’opérateurs. Une telle solution n’est donc pas optimale.
On se réfère maintenant à la qui présente une vue simplifiée d’une infrastructure de communication dans laquelle est mis en œuvre le procédé de mise à disposition selon un aspect de l’invention.
L’infrastructure de communications est identique à l’infrastructure de la à la différence que la répartition des ressources dans les aires Aire 1, Aire 2 et Aire 3 est différente. Il est à noter que le procédé de mise à disposition peut être mis en œuvre entre les opérateurs Opé A, Opé B et Opé C indépendamment du type de ressources, du nombre de ressources, ou de l’endroit où les ressources sont disponibles. Ainsi, il est possible d’envisager une mise à disposition de ressources d’accès (fréquences hertziennes, capacité de transmission de tour hertzienne) de capacités d’acheminement de réseaux de communication, de ressources logicielles ou bien encore de ressources énergétiques.
Dans la , l’opérateur Opé A dispose de deux capacités d’accès représentées par des triangles dans l’aire 1 alors que l’opérateur Opé C ne dispose que d’une capacité d’accès et l’opérateur Opé B ne dispose d’aucune ressource triangulaire dans cette aire Aire 1. Dans l’aire Aire 2, l’opérateur Opé B dispose d’une capacité d’accès représentée par un rectangle et l’opérateur Opé C dispose de deux capacités d’accès rectangulaires alors que l’opérateur Opé A ne dispose d’aucune de ces capacités rectangulaires dans l’aire Aire 2. Enfin, dans l’aire aire 3, l’opérateur Opé A dispose d’une capacité d’accès représentée par un cercle, l’opérateur Opé B dispose de deux capacités d’accès circulaires, et l’opérateur Opé C ne dispose d’aucune capacité circulaire dans l’aire Aire 3.
Un des objectifs du procédé de mise à disposition vise à ce que chaque opérateur Opé A, Opé B et Opé C dispose d’un maximum de ressources de différents types (triangle, cercle, rectangle) dans chaque aire tout en limitant le nombre d’échanges monétaires entre opérateurs et en évitant un échange pécuniaire, ce qui signifie que l’échange de ressources entre les opérateurs doit être équilibré et que chaque opérateur doit recevoir une quantité de ressources le plus proche possible des ressources mises à disposition. Il est à noter que si un opérateur n’échange des ressources qu’avec un autre opérateur, il ne pourra pas disposer de toute la diversité des ressources. Ainsi, si l’opérateur Opé A échange uniquement des ressources avec l’opérateur Opé C, les deux opérateurs ne pourront disposer de la ressource circulaire puisque l’opérateur Opé A n’en a qu’une seule. Il convient donc de mettre en œuvre un procédé de mise à disposition nouveau et inventif. Le procédé de mise à disposition est mis en œuvre entre des entités de gestion des trois opérateurs Opé A, Opé B et Opé C et par exemple, l’opérateur A va calculer un indice de coopération de chaque opérateur Opé B et Opé C, cet indice étant mis à jour à chaque fois qu’un échange de ressources, indépendamment du type de ressources, intervient. Par exemple, si l’opérateur Opé B a fourni une grande quantité de ressources et Opé C n’a pas fourni de ressources lors d’une mise en œuvre précédente d’une mise à disposition de ressources, l’indice de coopération va être modifié pour prendre en compte ces mises à disposition passées. Cet indice peut être spécifique à chaque opérateur Opé B et Opé C et/ou il peut s’agir d’un indice de coopération global relatant la coopération des opérateurs dans l’infrastructure Infra de communication. En fonction de l’indice de coopération reçu, et de son évolution, et en fonction de la quantité de ressources d’un autre opérateur (Opé C) que l’opérateur A peut effectivement utiliser, l’entité de gestion de l’opérateur Opé A détermine un flux de coopération. En effet, l’opérateur A peut mettre à disposition une ressource de type triangle à l’opérateur B mais il a lui besoin d’une ressource de type rectangulaire que l’opérateur B ne peut lui proposer mais que l’opérateur Opé C peut effectivement mettre à disposition. Il ne s’agit donc pas d’une négociation bilatérale entre l’opérateur Opé A et l’opérateur Opé C (ou l’opérateur Opé B) mais un flux de coopération faisant intervenir les trois opérateurs, les échanges entre les opérateurs étant dépendant de l’indice de coopération mais aussi des volumes de ressources à mettre à disposition d’une part et à utiliser d’autre part pour limiter les échanges pécuniaires. La nature ou les types de ressources mises à disposition par les opérateurs peuvent être communiquées par chaque opérateur à chacun des autres opérateurs ou bien communiquées à un registre centralisé auquel les entités de gestion des opérateurs Opé A, Opé B et Opé C peuvent accéder.
Ainsi dans la , un flux de coopération, que l’on peut qualifier de circulaire, est mis en œuvre où l’opérateur Opé A met à disposition de l’opérateur Opé B une ressource de type triangle, l’opérateur Opé B met à disposition de l’opérateur C une ressource de type cercle et l’opérateur Opé C met à disposition de l’opérateur Opé A une ressource de type rectangle. Cette collaboration est rendue possible par le calcul d’un indice de coopération reçu par l’entité de gestion de l’opérateur Opé A, favorisant la collaboration avec les opérateurs Opé B et Opé C, et une mise à disposition de la ressource triangle en fonction de l’utilisation de la ressource rectangle, ces deux ressources étant mises à disposition ou utilisées par deux opérateurs distincts ayant eux même procédé à une mise à disposition d’une ressource. Cette mise à disposition peut être mise en œuvre avec un plus grand nombre d’opérateurs, les ressources étant échangées entre les opérateurs formant un cercle, en fonction de la collaboration effective et régulièrement mise à jour des opérateurs. En outre, les ressources peuvent être de même type (par exemple que des triangles) ou bien de type différent et il est possible de pondérer chaque ressource pour ajuster l’équilibre des mises à disposition entre les opérateurs.
En lien avec la , on présente une vue simplifiée d’une infrastructure de communication résultant de la mise en œuvre du procédé de mise à disposition selon un aspect de l’invention. Une fois que les opérateurs Opé A, Opé B et OpéC ont contribué au procédé de mise à disposition d’une ressource, ici représentée par la ressource triangle si on considère que le procédé est mis en œuvre par une entité de gestion de l’opérateur Opé A, chaque opérateur Opé A, Opé B et Opé C dispose d’une ressource de communication dans chaque aire Aire 1, Aire 2 et Aire 3 sans que l’opérateur Opé B n’est mis à disposition une ressource à destination de l’opérateur Opé A, et donc sans réciprocité de la mise à disposition d’une ressource entre les opérateurs Opé A et Opé B mais en faisant contribuer l’opérateur Opé C et possible d’autres opérateurs dans un flux circulaire de coopération. Les 3 aires Aire 1, Aire 2 et Aire 3 peuvent représenter une seule aire et il est possible de mettre en œuvre le procédé de mise à disposition en l’absence de contrainte spatiale.
En lien avec la , on présente un aperçu du procédé de mise à disposition selon un mode de réalisation de l’invention. Dans ce procédé, trois opérateurs Opé A, Opé B et Opé C, qui peuvent être par exemple des opérateurs de réseaux mobiles, interviennent dans le procédé de mise à disposition et chaque opérateur Opé A, Opé B et Opé C comprend au moins un agent (respectivement 101, 201, 301) en charge d’effectuer des actions coopératives avec d’autres agents (101, 201, 301). Un opérateur pourrait, selon un exemple, en effet comprendre plus d’un agent. Dans ce mode de réalisation, il est considéré que l’opérateur Opé A met en œuvre le procédé de mise à disposition. Les opérateurs Opé A, Opé B et Opé C comprennent en outre une entité 102, dite fonction de stratégie, qui décide des actions à effectuer vers les autres agents 201 et 301 en fonction des degrés de coopération lors de mises à disposition précédentes.
On considère ici que l’opérateur Opé A peut mettre à disposition des fréquences radio lors d’une durée t. L’opérateur Opé A comprend en outre une fonction de détection 103 qui détecte le choix de coopération des autres agents lors d’une mise à disposition précédente. Il s’agit en quelque sorte de la fonction symétrique de la fonction de stratégie puisqu’elle vise à détecter la coopération passée lorsque la fonction de stratégie vise à décider des actions lors d’une coopération future. Les opérateurs Opé B et Opé C comprennent de façon correspondante des fonctions respectives 203 et 303 de détection. L’opérateur Opé A comprend en outre une fonction de négociation 104 réagit à un niveau de coopération en renvoyant un autre niveau de coopération de manière à inciter la coopération des autres opérateurs Opé B et Opé C et pénaliser l’exploitation (utilisation des ressources sans en mettre à disposition) et la défection (retrait d’un opérateur lors d’une mise à disposition). Une entité de gestion 100 comprenant l’agent 101 et la fonction de stratégie 102 et collabore avec les fonctions 103 et 104 de détection et de négociation pour mettre en œuvre un procédé de mise à disposition pour une ressource de communication. Les opérateurs Opé B et Opé C disposent également de fonctions de négociation 204 et 304 correspondant à la fonction 104.
L’agent 101 dispose en outre de variables internes :
  • (étape 0 : ) : un graphe de coopération maximal que l’agent 101 modifie à chaque mise en œuvre d’un procédé de mise à disposition.
  • : (étape 0 : ) un débit de coopération max que l’agent 101 est prêt à « délivrer » selon l’historique des mises à disposition et qu’il modifie selon s’il coopère plus ou moins que les autres agents.
L’entité de gestion de l’opérateur Opé A peut par exemple être un dispositif PCF (en anglais Policy Control Function) d’un réseau mobile et les fonctions 103 et 104 peuvent être comprises par exemple dans un dispositif de type NWDAF (en anglais Network Data Analytics Function) d’un réseau mobile.
Les opérateurs Opé B et Opé C peuvent également mettre en œuvre le procédé de mise à disposition mais il convient que chaque agent 201 et 301 contribue au procédé comme indiqué ci-dessous.
L’infrastructure de communication comprend en outre un registre 401 apte à communiquer avec les agents 101, 201, 301. Ce registre peut par exemple être un registre DLT (en anglais Distributed Ledger Technologies). Ce registre 401 peut être géré par un des opérateurs Opé A, Opé B et Opé C ou bien être géré par une entité externe aux opérateurs.
Lors d’une étape E1, l’agent 101 communique à sa fonction de stratégie 102 des degrés de coopération ayant une valeur comprise entre 0.0 et 1.0 avec les opérateurs Opé B et Opé C. Une valeur de 0.0 correspond à une coopération nulle et une valeur de 1.0 correspond à une coopération totale. Ce degré de coopération correspond à sa volonté d’exécuter une action coopérative de mise à disposition envers les autres agents 201 et 301. On considère que les agents 201 et 301 communiquent de façon correspondante leurs degrés de coopération à leurs fonctions de stratégie correspondants lors de cette même étape E1.
Lors d’une étape E2, la fonction de stratégie 102 transmet au registre 401 un message comprenant la mise à disposition de fréquences (les ressources étant par exemple des fréquences) qu’il peut effectivement exécuter en fonction des degrés de coopération communiqués lors d’une mise à disposition précédente de ressources. Ainsi l’agent 101 indique dans ce message, le type de ressource et le volume de cette ressource qu’il peut mettre à disposition de chaque agent 201 et 301.
Ce message peut prendre la forme suivante :
L’entité de gestion de l’opérateur Opé A, via la fonction de stratégie 102, transmet les informations suivantes :
Source : agent-101, Destination : agent-201, Ressource-A : 1 unité
Source : agent-101, Destination : agent-201, Ressource-B : 0 unité
Source : agent-101, Destination : agent-201, Ressource-C : 0 unité
Source : agent-101, Destination : agent-301, Ressource-A : 0 unité
Source : agent-101, Destination : agent-301, Ressource-B : 0 unité
Source : agent-101, Destination : agent-301, Ressource-C : 0 unité
Ainsi, l’agent 101, conformément à ce message indique qu’il peut mettre à disposition des fréquences correspondant à la ressource A à destination de l’agent 201.
De façon correspondante, lors de l’étape E2, les agents 201 et 301, via les fonctions de stratégie 202 et 302, transmettent un message comprenant leur propre mise à disposition de ressources. On considère que les ressources B sont des ressources énergétiques et les ressources C sont des capacités de transmission dans un réseau de transport.
La fonction de stratégie 202 transmet les informations suivantes au registre 401 :
Source : agent-201, Destination : agent-101, Ressource-A : 0 unit
Source : agent-201, Destination : agent-101, Ressource-B : 0 unité
Source : agent-201, Destination : agent-101, Ressource-C : 0 unité
Source : agent-201, Destination : agent-301, Ressource-A : 0 unité
Source : agent-201, Destination : agent-301, Ressource-B : 1 unité
Source : agent-201, Destination : agent-301, Ressource-C : 0 unité
La fonction de stratégie 302, de façon correspondante, transmet lors de l’étape E2 les informations suivantes au registre 401 :
Source : agent-301, Destination : agent-101, Ressource-A : 0 unité
Source : agent-301, Destination : agent-101 Ressource-B : 0 unité
Source : agent-301, Destination : agent-101, Ressource-C : 1 unité
Source : agent-301, Destination : agent-201, Ressource-A : 0 unité
Source : agent-301, Destination : agent-201, Ressource-B : 0 unité
Source : agent-301, Destination : agent-201, Ressource-C : 0 unité
La transmission de ces informations par les fonctions de stratégie et la sauvegarde de ces informations par le registre 401 peuvent avantageusement utiliser les technologies blockchain.
Lors de l’étape E3, chaque fonction de stratégie exécute l’action de mise à disposition identifiée lors de l’étape E2. Ainsi, la fonction de stratégie 102 informe l’agent 201 de la mise à disposition d’une fréquence ou d’une gamme de fréquences. De façon correspondante, la fonction de stratégie 202 informe l’agent 301 de la mise à disposition d’une ressource énergétique ou d’un volume de ressources énergétiques. La fonction de stratégie 302 informe l’agent 101 de la mise à disposition d’un volume de capacités de transmission dans le réseau de transport.
Ces mises à disposition peuvent avantageusement être mises en œuvre en utilisant l’interface N24 telle que spécifiée dans le document 3GPP 29.513. Une fois les mises à disposition effectuées, les fonctions de stratégie 102, 202, 302 peuvent mettre à jour une entité de médiation en charge d’assurer un suivi des mises à disposition. Selon un cas particulier, cette entité de médiation peut être le registre 401.
Lors d’une étape E4, l’entité de détection 103 récupère auprès du registre 401 les coopérations, correspondant aux mises à disposition respectives des agents 201 et 301 effectuées lors de l’étape E3. De façon correspondante, les entités de détection 203 et 303 obtiennent les mises à dispositions respectives des agents 101 et 301 pour l’entité 203, et les mises à disposition respectives des agents 101 et 201 pour l’entité 303.
Lors d’une étape E5, l’entité de détection 103 (respectivement 203 et 303) communique à l’entité de négociation 104 (respectivement 204 et 304) les mises à disposition obtenues lors de l’étape E4.
Lors d’une étape E6, l’entité de gestion de l’Opé A 100, reçoit en provenance de la fonction 104 de négociation, un indice de coopération mis à jour en fonction de la précédente mise à disposition des ressources énergétiques (les ressources sont selon cet exemple de type énergétiques) par l’entité de gestion de l’Opé B 200 (l’entité de gestion comprenant les entités 201 et 202) de l’opérateur Opé B et des capacités de transmission mises à disposition par une entité de gestion de l’Opé C 300 (comprenant les entités 301, 302) de l’opérateur Opé C.
Avantageusement, l’indice de coopération comprend une modification d’un débit maximal de coopération correspondant à une quantité des fréquences mises à disposition par l’entité 200 de l’opérateur Opé B. Cet indice de coopération peut être propre aux opérateurs Opé B et Opé C ou bien il peut s’agir d’un indice de coopération global relatant un degré de coopération entre l’ensemble des opérateurs impliqués. Les entités 200 et 300 mettent également à jour les indices de coopération lors de l’étape E6.
Cette mise à jour de l’indice de coopération peut également comprendre la modification du graphe de coopération maximal en pénalisant les arrêtes qui sont dirigées vers les entités de gestion d’opérateurs non coopératifs.
Lors d’une étape E7, l’agent 101, à partir de l’indice de coopération mis à jour et que l’entité 104 lui aura communiquée lors de l’étape E6 si les deux entités ne sont pas co-localisées, détermine un flux de coopération en fonction de l’indice mis à jour et en fonction des possibilités d’effectivement utiliser une ressource mise à disposition par une des entités de gestion des opérateurs de l’infrastructure de communication. L’entité de gestion de l’Opé A 100 accepte en effet de mettre à disposition une ressource s’il a pu recevoir précédemment une ressource mise à disposition par une entité de gestion d’un autre opérateur. Les ressources mises à disposition par les opérateurs Opé B et Opé C peuvent lui être communiquées directement par les opérateurs en question ou bien par le registre 401 qui peut collecter les offres de mises à disposition. L’entité de gestion de l’Opé A 100 détermine donc un flux de coopération, consistant à une suite de mises à disposition de proche en proche entre au moins 3 opérateurs. Ce flux de coopération, dit circulaire, permet de mettre à disposition de l’opérateur Opé B ou Opé C une ressource tout en pouvant utiliser une ressource mise à sa disposition par l’opérateur Opé C ou Opé B.
Ce flux de coopération pourra être déterminé également en fonction de la mise à disposition d’une ressource par l’entité de gestion (comprenant les entités 201 et 202) de l’opérateur Opé B 200 à l’entité de gestion (comprenant les entités 301 et 302) de l’opérateur Opé C 300de façon à rendre la collaboration plus vertueuse et que chaque opérateur Opé A, Opé B et Opé C trouve un intérêt dans cette mise à disposition de ressources multi-opérateurs.
De même le flux de coopération peut être déterminé en fonction du nombre d’opérateurs impliqués dans le procédé de mise à disposition. Il peut être avantageux qu’un nombre maximal d’opérateurs soit impliqué pour améliorer l’indice de coopération pour les futures recherches et mises à disposition de ressources.
De façon avantageuse, le flux de coopération est déterminé en fonction de la quantité de ressources mises à disposition de l’opérateur Opé B par l’opérateur Opé A et de la quantité de ressources que l’opérateur Opé C met à disposition de l’opérateur Opé A. Ces quantités peuvent être en outre pondérées en fonction de la nature de la ressource.
Selon une alternative, lors de cette étape E7, l’agent 101, après avoir déterminé un nouveau graphe maximal et un nouveau débit maximal de coopération recherche un flot de coopération dans le graphe maximal de manière qu’un nombre maximal d’agents et donc d’opérateurs sur la base d’un cercle vertueux qui fasse profiter au plus grand nombre d’opérateurs et favorise les collaborations futures.
Un exemple de graphe maximal et de débit maximal est décrit dans la . Les trois fonctions 102, 103 et 104 de stratégie (Stra), de détection (Det) et de négociation (Neg) sont représentées pour l’agent 101 mettant en œuvre un procédé de mise à disposition identifié GTFT (en anglais Graph-based Tit-for-Tat) en présence de 4 entités de gestion d’opérateurs (100, 200, 300, 400), avec des indices de confiance entre ces entités de gestion. La présente un exemple de procédé de mise à disposition à partir de graphes maximaux et de débits maximaux entre 4 entités de gestion d’opérateurs 100, 200, 300, 400 mettant chacune en œuvre le procédé de mise à disposition. Ainsi, un cercle de mise à disposition chainant les différentes entités de gestion d’opérateurs est construit et permet à chaque entité de gestion de mettre à disposition une ressource tout en utilisant une ressource d’une autre entité de la chaine.
Cette étape E7, selon un exemple, se décompose en deux sous-étapes :
  • Construction d’un graphe de flot : les capacités sont les degrés de coopération max, la source (agent 101) est câblée à l’entrée du nœud correspondant à lui-même avec la capacité et toutes les arrêtes dirigées vers lui-même sont
recentrées au puits. Ainsi on obtient un graphe de flot qui a pour but de faire circuler le plus de coopération chez les agents de manière à ce qu’un maximum de ressources soient mises à sa disposition de façon circulaire.
  • Détection du flot max dans ce nouveau graphe via des algorithmes dédiés (par exemple selon le type Ford-Fulkerson). Cette étape permet d’obtenir le sous-graphe qui permet de faire circuler le plus possible la coopération au sein des agents (101, 201, 301) en « recevant » (c’est-à-dire en mettant des ressources à disposition) autant que ce qu’on a « donné » (c’est-à-dire en pouvant utiliser des ressources d’un autre opérateur (Opé B, Opé C).
Lors d’une étape E8 (correspondant à l’étape E1) l’agent 101 (et respectivement les agents 201 et 301) transmet à sa fonction de stratégie 102 (respectivement 202 et 302), les degrés de coopération avec les opérateurs Opé B et Opé C, ces degrés de coopération étant mis à jour avec la mise à disposition de ressources précédente. Ainsi un procédé adaptatif de mise à disposition est mis en œuvre tirant parti des évolutions des coopérations de différents opérateurs (Opé A, Opé B, Opé C) intervenant dans la mise à disposition de ressources. Ce procédé est d’autant plus intéressant qu’un nombre important d’opérateurs interviennent dans le procédé, chaque opérateur pouvant intervenir ou non dans un cycle (Etapes E1à E7) de mise à disposition. Il est à noter que l’étape E2 est facultative et que chaque fonction de stratégie (102, 202, 302) pourrait informer les autres agents plutôt que le registre 401. L’agent 102 pourrait également mettre à jour l’indice de coopération en fonction des ressources effectivement mises à sa disposition.
La mise à disposition peut prendre des significations différentes en fonction du type de ressources et/ou de la stratégie des opérateurs intervenant dans le procédé. Il peut s’agir d’un prêt de ressources par exemple pendant une durée déterminée, ou bien d’un droit d’utilisation de ces ressources ou bien encore une fourniture d’éléments techniques (informations d’accès, clés de sécurité…) permettant d’accéder à des ressources. Cette mise à disposition se distingue notamment du roaming puisque le roaming consiste à acheminer un trafic sur un réseau d’un autre opérateur et en outre le roaming est bilatéral alors que le procédé de mise à disposition est particulièrement valide dans un contexte multilatéral avec au moins trois opérateurs.
En lien avec la , on présente un dispositif 500 de mise à disposition selon un mode de réalisation de l'invention. Un tel dispositif de mise à disposition peut être mis en œuvre dans une entité de gestion d’un réseau fixe ou mobile d’opérateur et peut notamment être instancié dans un dispositif de type PCF d’un réseau d’opérateur sous une forme virtualisée ou sous une forme d’équipement physique. Le dispositif 500 de mise à disposition peut être compris dans une entité de gestion d’un opérateur tel que l’entité (101, 102) du premier opérateur de la .
Par exemple, le dispositif 500 comprend une unité de traitement 530, équipée par exemple d'un microprocesseur μP, et pilotée par un programme d'ordinateur 510, stocké dans une mémoire 520 et mettant en œuvre le procédé de mise à disposition selon l'invention. A l’initialisation, les instructions de code du programme d’ordinateur 510 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM, avant d’être exécutées par le processeur de l’unité de traitement 530. Un tel dispositif 500 de mise à disposition d’un premier opérateur comprend :
- Un récepteur (501), apte à recevoir un indice Ind de coopération relatif à une précédente mise à disposition d’une deuxième ressource par une entité de gestion d’un deuxième opérateur et d’une troisième ressource par une entité de gestion d’au moins un troisième opérateur,
- Un module (502) de détermination, apte à déterminer un flux de coopération en fonction de l’indice Ind de coopération reçu et d’une donnée relative à une quatrième ressource mise à disposition de l’entité de gestion du premier opérateur par l’entité de gestion du deuxième ou de l’au moins un troisième opérateur,
- Un module (503) de mise à disposition, apte à mettre à disposition de la première ressource à destination de l’entité de gestion du deuxième opérateur en fonction du flux de coopération déterminé.

Claims (14)

  1. Procédé de mise à disposition d’une première ressource de communication par une entité de gestion (101, 102) d’un premier opérateur (Opé A 100) à destination d’une entité de gestion (201, 202) d’un deuxième opérateur (Opé B 200) dans une infrastructure (Infra) comprenant au moins un troisième opérateur (Opé C 300), le procédé étant mis en œuvre par l’entité de gestion (101, 102) du premier opérateur (Opé A 100) et comprenant :
    • Une réception (E6) d’un indice de coopération relatif à une précédente mise à disposition d’une deuxième ressource par l’entité de gestion (201, 202) du deuxième opérateur (Opé B 200) et d’une troisième ressource par une entité de gestion ( 301, 302) de l’au moins un troisième opérateur (Opé C 300),
    • Une détermination (E7) d’un flux de coopération en fonction de l’indice de coopération reçu et d’une donnée relative à une quatrième ressource mise à disposition de l’entité de gestion (101, 102) du premier opérateur (Opé A 100) par l’entité de gestion (201, 202, 301, 302) du deuxième (Opé B 200) ou de l’au moins un troisième opérateur (Opé C 300),
    • Une mise à disposition (E3) de la première ressource à destination de l’entité de gestion (201, 202) du deuxième opérateur en fonction du flux de coopération déterminé.
  2. Procédé de mise à disposition, selon la revendication 1, où l’indice de coopération comprend un débit maximal de coopération correspondant à une quantité des deuxième et troisième ressources reçues des entités de gestion du deuxième opérateur et de l’au moins un troisième opérateur.
  3. Procédé de mise à disposition, selon la revendication 1 ou la revendication 2, où l’indice de coopération est spécifique à chaque entité de gestion de l’infrastructure.
  4. Procédé de mise à disposition, selon l’une des revendications 1 à 3, où le flux de coopération est déterminé en outre en fonction d’une donnée relative à une cinquième ressource mise à disposition par l’entité de gestion du deuxième opérateur à destination de l’entité de gestion de l’au moins un troisième opérateur.
  5. Procédé de mise à disposition, selon l’une des revendications 1 à 4, où le flux de coopération est déterminé en fonction du nombre d’opérateurs participant à la mise à disposition de la première ressource.
  6. Procédé de mise à disposition, selon l’une des revendications 1 à 5, comprenant en outre, suite à la mise à disposition de la première ressource, l’envoi à une entité de médiation d’un message comprenant une information relative à la première ressource et un identifiant de l’entité de gestion du deuxième opérateur.
  7. Procédé de mise à disposition, selon l’une des revendications 1 à 6, comprenant préalablement à la réception de l’indice de coopération, la réception d’une information relative à la mise à disposition des deuxième et troisième ressources entre les entités de gestion des opérateurs de l’infrastructure.
  8. Procédé de mise à disposition, selon l’une des revendications 1 à 7, où le flux de coopération est déterminé en fonction d’une quantité de la première ressource et d’une quantité de la quatrième ressource.
  9. Procédé de mise à disposition, selon l’une des revendications 1 à 8, où l’indice de coopération est déterminé en fonction d’un indice de coopération déterminé lors d’une mise à disposition précédente d’une ressource.
  10. Procédé de mise à disposition, selon l’une des revendications 1 à 9, où la première ressource et la quatrième ressource sont identiques.
  11. Dispositif (500) d’un premier opérateur (Opé A 100) de mise à disposition d’une première ressource de communication à destination d’une entité de gestion (201, 202) d’un deuxième opérateur (Opé B 200) dans une infrastructure (Infra) comprenant au moins un troisième opérateur (Opé C 300), comprenant :
    - Un récepteur (501), apte à recevoir un indice de coopération relatif à une précédente mise à disposition d’une deuxième ressource par l’entité de gestion (201, 202) du deuxième opérateur (Opé B 200) et d’une troisième ressource par une entité de gestion ( 301, 302) de l’au moins un troisième opérateur (Opé C 300),
    - Un module (502) de détermination, apte à déterminer un flux de coopération en fonction de l’indice de coopération reçu et d’une donnée relative à une quatrième ressource mise à disposition de l’entité de gestion (101, 102) du premier opérateur (Opé A 100) par l’entité de gestion (201, 202, 301, 302) du deuxième (Opé B 200) ou de l’au moins un troisième opérateur (Opé C 300),
    - Un module (503) de mise à disposition, apte à mettre à disposition de la première ressource à destination de l’entité de gestion (201, 202) du deuxième opérateur en fonction du flux de coopération déterminé.
  12. Système de mise à disposition d’une première ressource de communication par une entité de gestion (101, 102) d’un premier opérateur (Opé A 100) à destination d’une entité de gestion (201, 202) d’un deuxième opérateur (Opé B 200) dans une infrastructure (Infra) comprenant au moins un troisième opérateur (Opé C 300) comprenant
    • Un dispositif de mise à disposition selon la revendication 12,
    • Au moins deux entités de gestion (201, 202, 301, 302) d’au moins deux opérateurs (Opé B 200, Opé C 300).
  13. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en œuvre du procédé de mise à disposition selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, lorsque le programme est exécuté par un processeur.
  14. Support d’enregistrement lisible par un dispositif de mise à disposition conforme à la revendication 11, sur lequel est enregistré le programme selon la revendication 13.
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