FR3119183A1 - Clip support pour joint generateur de fissure - Google Patents

Abstract

Clip support (1) pour joint générateur de fissure dans une dalle ou chape en béton ou ciment, ledit clip comportant une embase (5), un élément d’ancrage (8) se trouvant sous l’embase et deux parois de maintien (12) se prolongeant au-dessus de l’embase et délimitant entre-elles un logement récepteur (13) ouvert vers le haut dans lequel le joint est destiné à être retenu par pincement ou engagement serré. Le clip support comporte également au moins une pièce d’extension (16) pliable qui prolonge une des parois de maintien (12) en éloignement de l’embase (5), de sorte qu’au moins une portion de ladite pièce d’extension est prévue pour dépasser au-dessus de la dalle ou chape après coulage du béton ou ciment, et qu’une fois pliée elle ne dépasse plus au-dessus de cette dalle ou chape. Figure pour l’abrégé : Fig 2

Description

CLIP SUPPORT POUR JOINT GENERATEUR DE FISSURE

La présente invention se rapporte au domaine technique général de la réalisation de de dalles ou de chapes fluides en béton ou en ciment et à la problématique du fractionnement ou de la fissuration maîtrisée du béton lors de sa rétractation durant la phase de séchage.

La présente invention s’intéresse plus spécifiquement à la pose de joints générateurs de fissure et aux dispositifs support pour de tels joints.

Dans un but de simplification rédactionnelle, on appellera « béton », dans cette demande, tout mélange de liants avec de l’eau, éventuellement complété d’agrégats inertes ou d’adjuvants, qui durcit en séchant pour former une chape ou une dalle. De même, le mot « chape » désignera indifféremment une chape ou une dalle. Ainsi, par l’expression « chape de béton », on désignera les chapes ou dalles de béton, de ciment, de mortier ou analogue.

Dans le domaine des chapes fluides, il est nécessaire de prévoir des joints générateurs de fissures, également appelés joint de fractionnement ou de dilatation, dans lesdites chapes afin d’éviter qu’elles ne se fissurent spontanément de façon anarchique et non contrôlée lors du séchage du béton. On place ainsi de tels joints à des emplacements choisis, par exemple au niveau des encadrements de portes ou au milieu des très grandes pièces pour qu’un fissure propre et contrôlée se forme dans la chape le long de ces joints.

Ces joints générateurs de fissure sont classiquement des éléments plats et allongés, de forme rectangulaires. Il s’agit par exemple de bandes en polystyrène expansé ou préférentiellement de bandes en polyéthylène alvéolaire. Ces joints sont disposés horizontalement, dressés sur leur tranche et positionnés dans le béton à l’emplacement souhaité pour les fissures qui se créent spontanément lorsque le béton sèche le long de la direction longitudinale de ces joints.

Traditionnellement, ces joints sont mis en place manuellement dans le béton encore liquide d’une chape qui vient d’être coulée. Leur pose est assez délicate et nécessite un certain tour de main et un temps de pose assez long. En effet, le poseur n’a aucun repère, ni aucun guide pour positionner le joint. Il doit l’enfoncer dans le béton lentement et bien droit, souvent en s’y reprenant plusieurs fois par petits à-coup, car le joint à tendance à remonter et à flotter dans le béton.

En outre, comme ils remontent, ils ne sont pas entièrement noyés dans le béton et la partie supérieure de ces joints émerge à la surface de la chape. Il est donc nécessaire de les découper après séchage du béton, pour retirer la partie qui dépasse au-dessus du béton durci.

De plus, des petits bourrelets de béton ont souvent tendance à se former de part et d’autre de la partie saillante du joint. En plus du découpage de la partie supérieure émergeante du joint, il est alors nécessaire de poncer la chape pour faire disparaitre ces bourrelets et obtenir une surface plane.

Pour toutes ces raisons, cette méthode traditionnelle de pose n’est pas satisfaisante, en raison d’une part de la complexité et de la durée de la pose, et d’autre part de la nécessité de travaux de reprise et de finition après séchage de la chape.

Ces travaux de finition sont encore moins acceptés maintenant que sont apparues sur le marché de nouvelles chapes dites « sans ponçage », pour lesquelles les étapes traditionnelles de finition après séchage ne sont plus nécessaires, qui connaissent de plus en plus de succès.

On connait également une autre méthode de pose de ces joints générateurs de fissure au moyen de dispositifs supports tels que ceux décrits dans les brevets FR 3 030 019 B1 et FR 3 020 664 B1. Avec de tels dispositifs supports, les joints générateurs de fissure sont mis en place avant que le béton ne soit coulé.

Ces dispositifs supports sont de petites pièces en matière plastique qui sont fixés sur le sol destiné à recevoir la chape. Ils comportent deux parois verticales parallèles entre lesquelles le joint générateur de fissure est enfoncé pour y être maintenu. Le béton est ensuite coulé pour réaliser la chape et l’ensemble du joint générateur de fissure et des dispositifs support qui le maintiennent se retrouvent complètement noyés dans le béton.

Si de tels dispositifs supports permettent une mise en place plus facile du joint générateur de fissure, ils ne sont en revanche pas compatibles avec une mise en place du joint après le coulage du béton qui est parfois préférée par certains poseurs.

En outre, avec ces dispositifs, le joint générateur de fissure est maintenu près du sol. Or, d’après les recommandations des DTU (Directives Techniques Unifiées), le joint générateur de fissures doit être présent dans le tiers supérieur de la chape pour que les fissures soient générées correctement. Si cette recommandation est respectée avec des chape de faible épaisseur, ce n’est pas le cas lorsque la chape devient plus épaisse. Et avec de tels dispositifs supports, on constate souvent que les fissures n’apparaissent pas ou ne se créent pas correctement dans le cas des chapes épaisses.

Présentation de l’invention

L’objet de la présente invention vise par conséquent à fournir un nouveau dispositif support pour joint générateur de fissure destiné à pallier les inconvénients de l’art antérieur.

Le dispositif selon l’invention permet une mise en place particulièrement simple, aisée et rapide du joint générateur de fissure, qui peut se faire indifféremment avant ou après le coulage du béton, au choix du poseur.

Une fois mis en place, l’ensemble du dispositif support et du joint générateur de fissure se retrouve entièrement noyé sous le béton et aucune opération de finition supplémentaire n’est nécessaire après le durcissement du béton.

En outre, la hauteur finale du joint générateur de fissure peut être facilement adaptée à l’épaisseur de la chape. Ainsi, bien que le joint générateur de fissure soit complètement immergé dans le béton, le joint se retrouve toujours dans la partie supérieure de la chape quelle que soit son épaisseur et les fissures sont correctement générées.

Les objets assignés à la présente invention sont atteints à l’aide d’un clip support pour joint générateur de fissures dans une dalle ou chape en béton ou ciment dans laquelle il est destiné à être noyé avec le joint générateur de fissure.

Le clip support comporte une embase dont la face inférieure est destinée à reposer sur une surface prévue pour recevoir la dalle ou chape en béton ou ciment, un élément d’ancrage se trouvant sous l’embase et permettant de fixer le clip à ladite surface, et deux parois de maintien, s’étendant au-dessus de l’embase et délimitant entre-elles un logement récepteur ouvert vers le haut dans lequel le joint générateur de fissure est destiné à être au moins partiellement engagé. Au moins une portion de ces parois de maintien constituent un dispositif de retenue par pincement ou engagement serré capable de maintenir le joint générateur de fissure lorsqu’il est engagé dans le logement récepteur.

Le clip support comporte en outre au moins une pièce d’extension qui prolonge une des parois de maintien en éloignement de l’embase, de sorte qu’au moins une portion de ladite pièce d’extension est prévue pour dépasser au-dessus de la dalle ou chape après coulage du béton ou ciment. Cette pièce d’extension est reliée à la paroi de maintien qu’elle prolonge par une zone de pliage qui permet de plier la pièce d’extension en direction de la paroi de maintien qu’elle prolonge, de manière qu’une fois pliée la pièce d’extension soit prévue pour ne plus dépasser au-dessus de la dalle ou chape de béton ou ciment.

Grâce aux deux parois de maintien, le joint générateur de fissure peut être avantageusement être positionné et maintenu de façon précise. Grâce à la pièce d’extension, le joint générateur de fissure peut avantageusement être mis en place après coulage du béton ou ciment, la partie de la pièce d’extension faisant saillie en dehors du béton ou ciment servant avantageusement de repère pour l’emplacement des clips supports et pouvant ensuite être repliée dans le béton ou ciment pour être entièrement noyée.

Selon un exemple de réalisation, la pièce d’extension est d’une seule pièce avec la paroi de maintien qu’elle prolonge. Ainsi, le clip support peut avantageusement être fabriqué d’une seule pièce.

Selon un autre exemple de réalisation, la zone de pliage comprend une zone de matière amincie, préférentiellement rectiligne, et par exemple sous la forme d’une entaille. Ainsi, le pliage est avantageusement aisé et réalisé avec précision à la hauteur prédéfinie.

Selon un exemple de réalisation supplémentaire, la ligne de matière amincie est prévue sur la face interne de la pièce d’extension et de la paroi de maintien qu’elle prolonge. Ainsi, la pièce d’extension tend naturellement à se plier latéralement vers l’extérieur du clip support, et le poseur sait avantageusement dans quel sens plier ladite pièce d’extension.

Selon un autre exemple de réalisation, la pièce d’extension est inclinée en direction du côté opposé au logement récepteur, selon un angle compris entre 0° et 45° et préférentiellement entre 20° et 40° par rapport à la verticale. Cela facilite le pliage dans le bon sens de la pièce d’extension et indique au poseur le sens dans lequel il doit réaliser ce pliage. En outre, cela permet également de servir de repère visuel pour indiquer au poseur de quel côté de la pièce d’extension se trouve le logement récepteur du clip support après coulage du béton. Enfin, cela peut également servir de rampe de guidage pour l’introduction du joint générateur de fissure dans le logement récepteur.

Selon un autre exemple de réalisation, l’au moins une portion des parois de maintien qui constitue le dispositif de retenue par pincement ou engagement serré capable de maintenir le joint générateur de fissure lorsqu’il est engagé dans le logement récepteur, se trouve dans la partie supérieure du logement récepteur. Elle est ainsi capable de maintenir le joint générateur de fissure même s’il n’est que partiellement engagé dans le logement récepteur.

Un tel positionnement du dispositif de retenue, à distance de l’embase, permet de maintenir le joint de manière satisfaisante même s’il n’est que partiellement engagé dans le logement récepteur. Le poseur peut ainsi modifier la hauteur d’enfoncement du joint pour adapter son positionnement à l’épaisseur de la chape, tout en étant assuré que le joint restera malgré tout parfaitement maintenu par le clip support.

Selon un exemple de réalisation supplémentaire, les deux parois de maintien sont évasées vers l’extérieur au niveau de leur partie supérieure, ce qui permet avantageusement de former une zone d’introduction plus large que le logement récepteur. Cette portion supérieure évasée des parois de maintien forme ainsi un V de guidage pour l’introduction du joint générateur de fissure dans le logement récepteur.

Selon un autre exemple de réalisation, dans sa partie inférieure, le logement récepteur présente une partie élargie, formant une chambre ouverte latéralement. Cette partie élargie facilite avantageusement l’évacuation du béton ou ciment hors du logement récepteur lorsqu’un joint générateur de fissure est enfoncé dans ledit logement récepteur après coulage de la dalle ou chape.

Selon un exemple de réalisation, l’élément d’ancrage comprend une matière adhésive ou au moins une pointe. Ainsi, le clip support peut avantageusement être fixé sur n’importe quel type de surface.

Selon un exemple de réalisation supplémentaire, le clip support est en matière plastique, préférentiellement en PVC. En outre, il est préférentiellement d’une seule pièce. Il peut ainsi être fabriqué à faible coût et présente une solidité adaptée à son utilisation.

L’invention fournit également un kit ou ensemble qui comprend au moins un clip support selon l’invention et au moins un joint générateur de fissure.

Selon un exemple de réalisation, le joint générateur de fissure est une bande en polyéthylène alvéolaire.

Selon une variante préférentielle de cet exemple de réalisation, le joint générateur de fissure comprend deux parois extérieures planes réunies par un ensemble de nervures de renfort parallèles à la direction longitudinale de la bande. Cette orientation des nervures de renfort améliore la rigidité du joint générateur de fissure ce qui facilite sa manipulation et sa pose.

Enfin, l’invention enseigne un procédé de pose d’un joint générateur de fissure dans une dalle ou chape en béton ou ciment au moyen d’au moins un clip support selon l’invention. Ce procédé comprend les étapes suivantes :
a) Fixation du clip support à la surface prévue pour recevoir la dalle ou chape en béton ou ciment, au moyen de l’élément d’ancrage ;
b) Positionnement du joint générateur de fissure au-dessus du clip support en utilisant la pièce d’extension comme repère visuel ;
c) Engagement au moins partiel du joint générateur de fissure dans le logement récepteur du clip support de façon que le joint générateur de fissure soit maintenu par la portion des parois de maintien constituant le dispositif de retenue par pincement ou engagement serré ;
d) Coulage du béton ou ciment sur la surface ;
e) Pliage de la pièce d’extension en direction de la paroi de maintien qu’elle prolonge, au niveau de la zone de pliage, de manière à faire basculer dans le béton encore liquide la portion qui dépasse au-dessus de la dalle ou chape afin qu’elle ne dépasse plus au-dessus de la dalle ou chape.

Selon les modes de réalisation du procédé selon l’invention, l’étape d) de coulage du béton ou ciment peut être réalisée au choix entre l’étape c) et l’étape e), ou entre l’étape a) et l’étape b).

Selon une variante de ce procédé de pose, il peut comprendre en outre l’étape suivante :
f) Réglage de la hauteur d’enfoncement du joint générateur de fissure dans le logement récepteur du clip support, de manière que la partie supérieure du joint générateur de fissure se retrouve positionnée à proximité la surface supérieure de la dalle ou chape sans toutefois la dépasser. Cette étape f) peut être réalisée après l’étape c) et/ou après l’étape d).

Brève description des figures

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquels :

La est une vue en perspective d’un exemple de clip support selon l’invention dans lequel l’élément d’ancrage est une bande adhésive ;

La est une vue en perspective d’un autre exemple de clip support selon l’invention dans lequel l’élément d’ancrage est formé de deux pointes ;

La est une vue schématique en perspective illustrant l’introduction d’un joint générateur de fissure dans le logement récepteur d’un clip support correspondant à l’exemple de la ;

Les figures 4 et 5 sont des vues schématiques de face d’un clip support correspondant à l’exemple de la , fixé au sol et dans lequel un joint générateur de fissure est engagé, l’ensemble étant noyé dans le béton encore fluide d’une chape qui vient d’être coulée, avec sur la la pièce d’extension du clip support qui dépasse au-dessus de la chape, et, sur la la pièce d’extension du clip support qui est pliée et ne dépasse plus au-dessus de la chape.

Description détaillée de l’invention

Les éléments structurellement et fonctionnellement identiques présents sur plusieurs figures distinctes, sont affectés d’une même référence numérique.

Par vertical, horizontal, haut, bas, etc. on se réfèrera à la position des différentes pièces lorsque celles-ci sont en position finale d’utilisation, c’est-à-dire lorsqu’au moins un joint générateur de fissure est maintenu par des clips supports fixés sur la surface prévue pour recevoir la chape de béton.

Les figures 1 à 5 illustrent deux exemples d’un clip support (1) pour joint générateur de fissure (2) dans une dalle ou chape (3) en ciment ou béton (4) dans laquelle il est destiné à être noyé avec le joint générateur de fissure (2).

Ce clip support (1) est préférentiellement en matière plastique, plus préférentiellement en PVC. Il est en outre de préférence réalisé d’une seule pièce.

Le clip support (1) représenté comporte une embase (5) dont la face inférieure (6) est destinée à reposer sur une surface (7) au sol prévue pour recevoir la chape (3) en béton ou ciment (4). Cette face inférieure (6) est équipée d’un élément d’ancrage (8) qui est prévu pour fixer le clip support (1) à ladite surface (7).

Différents éléments d’ancrage (8) peuvent être prévus en fonction de la nature de la surface (7) sur laquelle le clip doit être fixé.

Comme représenté sur la , cet élément d’ancrage (8) peut être une matière adhésive (9) par exemple sous la forme d’une bande adhésive ou de colle permettant de coller le clip support (1) à la surface (7) prévue pour recevoir la chape (3). Un tel élément d’ancrage en matière adhésive est particulièrement adapté lorsque la surface (7) est dure, par exemple lorsqu’il s’agit de béton, de bois ou d’un revêtement en nylon ou polyane recouvrant une surface dure.

Dans le cas où l’élément d’ancrage est une bande d’adhésif, elle est préférentiellement recouverte par une pellicule de protection, par exemple une bande de papier, à retirer avant usage. De préférence, cette pellicule de protection peut s’étendre au-delà de la matière adhésive, voire même de l’embase (5), afin de constituer pour le poseur une zone de préhension facilitant son retrait.

Comme représenté sur la , l’élément d’ancrage (8) peut alternativement comprendre une ou plusieurs pointes (10) destinées à percer la surface (7) et à pénétrer dans la matière (11) se trouvant sous cette surface (7) lorsque cette matière (11) est plus mole. Un tel ancrage est par exemple recommandé lorsque le sol est recouvert de panneaux isolants, notamment thermique. Bien que l’exemple représenté présente deux pointes (10), un nombre différent de pointes pourraient être envisagé.

Optionnellement, les pointes (10) peuvent comporter des reliefs (25) qui améliorent la tenue du clip (1) sur la surface (7) en s’opposant au retrait des pointes (10) hors de la matière (11). Ces reliefs (25) sont par exemple des nervures annulaires, comme représenté sur les figures 2, 4 et 5, mais peuvent prendre de nombreuses autres formes ou dispositions.

Bien qu’il soit possible de prévoir une variante dans laquelle l’élément d’ancrage (8) serait un élément spécifique prévu pour coopérer avec des tubes de chauffage par le sol se trouvant sur la surface (7), cela n’est pas forcément nécessaire. En effet, les clips (1) selon l’invention peuvent avantageusement être disposés entre les tubes de chauffage par le sol et fixés à la surface (7) par un moyen classique, tout en maintenant correctement un joint (2) se trouvant dans la partie supérieure de la chape et qui passe donc par-dessus les tubes de chauffage. Il s’agit là d’un avantage supplémentaire du clip (1) selon l’invention par rapport aux dispositifs de l’art antérieur.

Le clip support (1) comporte également deux parois de maintien (12) qui se dressent au-dessus de la face supérieure (23) de l’embase (5), de préférence de manière sensiblement parallèle et verticale.

Ces parois (12) délimitent entre-elles un logement récepteur (13) ouvert vers le haut dans lequel le joint générateur de fissure (2) peut être engagé comme illustré sur la et y être retenu par pincement ou engagement serré. Pour cela, l’écartement des deux parois de maintien (12) est par exemple prévu égal ou légèrement inférieur à l’épaisseur du joint (2), voire très inférieur à l’épaisseur du joint (2) si l’une ou les deux parois (12) sont prévues élastiques. L’élasticité naturelle de la matière plastique est généralement suffisante pour réaliser le pincement.

Les deux parois de maintien (12) sont préférentiellement évasées vers l’extérieur au niveau de leur partie supérieure afin de former une zone d’introduction (26) plus large pour guider l’introduction du joint générateur de fissure (2) dans le logement récepteur (13).

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le logement récepteur (13) présente une partie élargie (21), dans laquelle le joint générateur de fissure (2) n’est pas maintenu. Cette partie élargie (21) forme une chambre (22) ouverte latéralement à travers laquelle l’évacuation du béton (4) est facilitée. En effet, le logement récepteur (13) peut être rempli de béton liquide si le joint générateur de fissure (2) est mis en place après le coulage du béton. Lors de la mise en place du joint (2), ce béton est chassé hors du logement récepteur (13) par l’enfoncement du joint (2) dans le logement récepteur (13). Cet enfoncement est rendu plus facile par la présence de la chambre (22) qui facilite l’évacuation latérale du béton liquide. Cette chambre (22) est préférentiellement située dans la partie inférieure du logement récepteur (13), la partie inférieure de cette chambre (22) étant par exemple délimitée par la face supérieure (23) de l’embase (5). Sur les figures annexées, cette partie élargie (21) présente une section de forme en demi-cercle, elle peut bien entendu avoir n’importe quelle autre forme.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, chacune des parois de maintien (12) est équipé d’une ou plusieurs nervures de renfort (24), prenant naissance sur leur face opposée au logement récepteur (13) et les reliant à l’embase (5). Ces nervures de renfort (24) sont préférentiellement réalisée d’une seule pièce avec les parois de maintien (12) et l’embase (5).

Grâce à la configuration avantageuse du clip selon l’invention, qui comprend un logement récepteur (13) profond et une zone de maintien du joint (2) éloignée de l’embase (5) et de la surface (7), il est possible de disposer le joint générateur de fissure (2) à différentes hauteurs tout en garantissant son maintien par le clip support (1). Il est ainsi possible d’adapter le positionnement du clip à l’épaisseur de la chape en l’enfonçant plus ou moins dans le logement récepteur (13). Cela permet de s’assurer que le joint (2) sera immergé sous la surface supérieure (14) de la chape (3) sans en être trop éloigné, afin de bien générer la fissure souhaitée lors de la rétractation du béton (4) lors du séchage. Le joint générateur de fissure (2) peut ainsi être positionné de manière optimale, avec sa partie supérieure (15) éloignée de 5 à 10 mm sous la surface supérieure (14) de la chape (3) en béton (4).

Le clip support (1) selon l’invention se particularise en ce qu’il comporte en outre au moins une pièce d’extension (16) qui prolonge une des parois de maintien (12) vers le haut, c’est-à-dire en éloignement de l’embase (5). Cette pièce d’extension (16) est prévue suffisamment longue pour qu’au moins une portion (17) de ladite pièce d’extension (16) dépasse au-dessus de la chape (3) après coulage du béton (4) et ceci quelle que soit l’épaisseur de la chape (dans la mesure où celle-ci reste dans une gamme d’épaisseur courante dans le domaine technique).

Bien qu’une seule pièce d’extension (16) soit suffisante, il est bien entendu envisageable que le clip (1) en comporte deux, chacune des deux parois de maintien (12) étant prolongée par une pièce d’extension.

Chaque pièce d’extension (16) est préférentiellement d’une seule pièce avec la paroi de maintien (12) qu’elle prolonge.

La pièce d’extension (16) est reliée à la paroi de maintien (12) qu’elle prolonge par une zone de pliage (18) qui permet de plier la pièce d’extension (16) en direction de la paroi de maintien (12) qu’elle prolonge, comme illustré sur les figures 4 et 5. Une fois pliée, la pièce d’extension (16) ne dépasse plus au-dessus de la chape (3) de béton (4) comme on peut le voir sur la .

La zone de pliage (18) de la pièce d’extension (16) est de préférence une zone de matière amincie (19), préférentiellement rectiligne. Elle est par exemple réalisée sous la forme d’une rainure ou d’une entaille formant charnière, prévue entre la pièce d’extension (16) et la paroi de maintien (12), préférentiellement du côté intérieur (20) de la pièce (c’est-à-dire celui dirigé vers le logement récepteur (13)).

Selon une variante préférentielle de l’invention, la pièce d’extension (16) est inclinée vers l’extérieur (c’est-à-dire du côté opposé au logement récepteur), ce qui facilite son pliage et indique visuellement le sens dans lequel il faut appuyer sur la pièce d’extension (16) pour réaliser ce pliage. De préférence, la pièce d’extension (16) peut être inclinée d’un angle compris entre 0° et 45° et préférentiellement entre 20° et 40° par rapport à la verticale.

Avantageusement, lorsque la partie supérieure des parois de maintien (12) est évasée vers l’extérieur pour former une zone d’introduction (26), la pièce d’extension (16) peut prolonger la paroi de maintien (12) correspondante avec la même inclinaison que sa partie supérieure, comme représenté sur les figures.

L’invention concerne également un kit (27) dont un exemple est représenté sur la . Il s’agit d’un ensemble d’un ou plusieurs joints générateurs de fissure (2) et d’un ou plusieurs clips support (1) selon l’invention. Un exemple préférentiel de kit (27) contient un joint générateur de fissure (2) et deux clips support (1).

Le joint générateur de fissure (2) présent dans le kit (27) est préférentiellement une bande en matière plastique, de préférence en polyéthylène alvéolaire, dont la longueur est préférentiellement comprise entre 1,50 et 2 m et est plus préférentiellement voisine de 1,80 m.

Le nombre de clips support (1) présents dans le kit dépend de la longueur du joint (2), les clips support (1) devant, pour assurer un bon maintien, être espacés d’une distance au sol comprise de préférence entre 0,80 et 1,20 m et encore plus préférentiellement voisine de 1 m. Un joint court pourra ainsi être maintenu par un seul clips, alors qu’un joint particulièrement long pourra en nécessiter trois.

La structure du joint (2) étant préférentiellement alvéolaire, celui-ci comprend classiquement deux parois extérieures planes (28) réunies par un ensemble de nervures de renfort (29) parallèles.

Pour être compatibles avec la méthode de pose de l’art antérieur, les joints classiques comportaient des nervures de renfort orientées verticalement afin de permettre au béton de pénétrer entre les nervures et ainsi de faciliter l’enfoncement du joint dans le béton et de limiter la remontée du joint par effet de flottaison.

Bien que le kit (27) selon l’invention puisse comprendre de tels joints à nervures de renfort (29) verticales, il peut avantageusement comprendre également ou alternativement des joints générateurs de fissure (2) dont les nervures de renfort (29) sont orientées horizontalement. En effet, quelle que soit l’orientation de leurs nervures, les joints générateurs de fissure (2) sont correctement maintenus dans leur logement récepteur (13) des clips support (1) et ne remontent pas à la surface.

Ce type de joint à nervures de renfort (29) horizontales est particulièrement avantageux car il est plus rigide et plus pratique à manipuler que les joints à nervures verticales qui ont naturellement tendance à fléchir. Il ainsi plus facile à poser, car plus rectiligne, et permet de générer une fissure plus droite.

La méthode de pose d’un joint générateur de fissure (2) au moyen d’un clip support (1) selon l’invention va maintenant être décrite en référence aux figures 4 et 5.

Avantageusement, le joint générateur de fissure (2) peut, au choix, être mis en place avant ou après coulage du béton (4). Nous allons donc décrire ci-après ces deux variantes du procédé de pose.

Dans les deux cas, le ou les clips support (1) sont d’abord mis en place avant le coulage du béton. Ils sont fixés sur la surface (7) prévue pour recevoir la chape (3) au moyen de leur élément d’ancrage (8). Pour cela, selon la nature de la surface (7) et celle des éléments d’ancrage (8), les clips support (1) sont par exemple collés à la surface (7) ou ancrés sur ladite surface (7) en faisant pénétrer une ou plusieurs pointes (10) dans la matière (11). Lorsque plusieurs clips support (1) sont utilisés pour un même joint générateur de fissure (2), ils sont préférentiellement espacés de 0,80 à 1,20 m les uns des autres.

Dans le cas où le poseur souhaite mettre en place le joint générateur de fissure (2) avant le coulage du béton, il positionne alors ce dernier au-dessus du ou des clips support (1) concernés et l’engage par le haut dans le logement récepteur (13) de ces clips support (1) pour qu’il y soit maintenu comme illustré sur la . L’introduction du joint (2) est facilitée par la zone d’introduction (26) évasée si elle est présente et éventuellement par la pièce d’extension (16) qui peut servir de guide.

Le joint (2) est plus ou moins enfoncé par le poseur dans le logement récepteur (13) du ou des clips support (1) en fonction de l’épaisseur prévue de la chape (4), de manière que le joint générateur de fissure (2) se retrouve positionné dans la partie supérieure de la chape une fois le béton (4) coulé, avec sa partie supérieure (15) à proximité la surface supérieure (14) de la chape (3) sans toutefois la dépasser.

Avantageusement, ce réglage de la hauteur d’enfoncement du joint peut n’être qu’approximatif et optionnel à ce stade, car il sera possible de le modifier une fois le béton coulé.

Le béton (4) est ensuite coulé sur la surface (7) pour former la chape (4).

Grâce au solide maintien du joint générateur de fissure (2) par les clips support (1), et ceci quel que soit son enfoncement dans le logement récepteur (13), le joint (2) reste retenu et ne remonte pas à la surface du béton par effet de flottaison malgré l’air emprisonné dans sa structure alvéolaire.

A ce stade correspondant à la situation illustrée sur la , la partie inférieure des clips support (1) se trouve immergée dans le béton (4), mais une portion (17) de la pièce d’extension (16) dépasse au-dessus de la surface (14) de la chape.

Si nécessaire, le poseur peut corriger la hauteur du joint générateur de fissure (2) en l’enfonçant plus ou moins dans les clips support (1), pour qu’il se retrouve positionné à une hauteur optimale sous la surface (14) de la chape.

Avantageusement, grâce au clip support (1) selon l’invention, il lui est très facile de localiser le joint générateur de fissure (2) même si ce dernier est entièrement immergé dans le béton. En effet, la portion (17) de la pièce d’extension (16) qui dépasse au-dessus de la surface (14) de la chape lui sert de repère visuel.

Tant que le béton est encore liquide, le poseur procède ensuite au pliage des pièces d’extension (16) pour faire basculer la portion (17) dans le béton (4).

Pour cela, le poseur a simplement à appuyer avec son pied ou sa main sur la portion (17) qui dépasse hors du béton, comme symbolisé par la flèche blanche (30) de la . La pièce d’extension (16) du clip support (1) se plie alors le long de la zone de pliage (18) et bascule dans le béton (4) en direction de la paroi de maintien (12) correspondante, comme symbolisé par la flèche noire (31) de la .

A ce stade, la totalité du ou des clips support (1), ainsi que le joint générateur de fissure (2) se retrouvent immergés dans le béton (4), plus rien ne dépassant au-dessus de la surface (14) comme illustré sur la .

S’il ne l’a pas encore fait le chapiste peut alors procéder au débullage de la chape.

Il ne lui reste plus alors qu’à attendre que le béton sèche et qu’une fissure apparaisse au-dessus de chacun des joints générateurs de fissure (2). Avantageusement, comme avec les clips support (1) selon l’invention rien ne dépasse au-dessus de la chape (3), aucune étape de finition n’est nécessaire après séchage.

Dans le cas où le poseur souhaite mettre en place le joint générateur de fissure (2) après le coulage du béton selon la deuxième variante du procédé selon l’invention, seul l’ordre de certaine étape est inversé.

Dans ce cas, le béton (4) est coulé directement après la fixation des clips support (1) sur la surface (7).

Après coulage du béton, la partie inférieure des clips support (1) se trouve immergée dans le béton (4), mais une portion (17) de la pièce d’extension (16) dépasse au-dessus de la surface (14) de la chape (3).

Le poseur doit ensuite mettre en place le joint générateur de fissure (2) dans le ou les clips support (1) correspondant. Même si ces clips (1) sont recouverts de béton, ils sont très faciles à localiser grâce à leur portion (17) qui dépasse au-dessus de la surface (14) et qui sert avantageusement de repère visuel pour le poseur.

Le poseur positionne le joint (2) au-dessus du ou des clips support (1) concernés et l’enfonce dans le béton pour l’engager par le haut dans le logement récepteur (13) de ces clips support (1). L’introduction du joint (2) est facilitée par la zone d’introduction (26) évasée si elle est présente et par la pièce d’extension (16) qui peut servir de guide.

L’enfoncement du joint dans le logement récepteur (13) peut également être facilité par la présence d’une chambre (22), qui contribue à l’évacuation latérale du béton liquide chassé par l’enfoncement du joint (2).

Le poseur peut avantageusement et aisément adapter le niveau d’enfoncement du joint dans les clips support (1) en fonction de l’épaisseur de la chape (4), de manière que le joint générateur de fissure (2) se retrouve positionné avec sa partie supérieure (15) à proximité la surface supérieure (14) de la chape (3) sans toutefois la dépasser.

Grâce au solide maintien du joint générateur de fissure (2) par les clips support (1) quel que soit son enfoncement, le joint (2) reste retenu et ne remonte pas à la surface du béton comme avec la technique de pose classique de l’art antérieur sans clip support.

A ce stade, on se retrouve à la situation illustrée sur la .

La suite du procédé est ensuite identique à celle de la variante précédente.

Tant que le béton est encore liquide, le chapiste procède au pliage des pièces d’extension (16) le long de la zone de pliage (18), en appuyant sur la portion (17) pour la faire basculer dans le béton (4).

Comme illustré sur la , plus rien ne dépasse alors au-dessus de la surface (14) de la chape, que ce soit le joint générateur de fissure (2) ou les clips support (1).

S’il ne l’a pas encore fait le chapiste peut alors procéder au débullage de la chape.

La fissure apparait spontanément au-dessus du joint (2) lors du séchage du béton. Aucune étape de finition liée à la pose du joint générateur de fissure (2) n’est nécessaire après séchage.

Quelle que soit la variante du procédé de pose selon l’invention choisie par le poseur, la mise en place du joint générateur de fissure (2) est beaucoup plus rapide et aisée que dans l’art antérieur et ne nécessite aucune finition après séchage du béton. En outre, un positionnement optimal en hauteur de ce dernier est assuré quelle que soit l’épaisseur de la chape, ce qui garantit par la suite une fissuration satisfaisante du béton.

Claims (14)

1. Clip support (1) pour joint générateur de fissure (2) dans une dalle ou chape (3) en béton ou ciment (4) dans laquelle il est destiné à être noyé avec le joint générateur de fissure (2), clip support (1) comportant : une embase (5) dont la face inférieure (6) est destinée à reposer sur une surface (7) prévue pour recevoir la dalle ou chape (3) en béton ou ciment (4), un élément d’ancrage (8) se trouvant sous l’embase (5) et permettant de fixer le clip à ladite surface (7), et deux parois de maintien (12) s’étendant au-dessus de l’embase (5) et délimitant entre-elles un logement récepteur (13) ouvert vers le haut dans lequel le joint générateur de fissure (2) est destiné à être au moins partiellement engagé, au moins une portion de ces parois de maintien (12) constituant un dispositif de retenue par pincement ou engagement serré capable de maintenir le joint générateur de fissure (2) lorsqu’il est engagé dans le logement récepteur (13), le clip support (1) étant caractérisé en ce qu’il comporte en outre au moins une pièce d’extension (16) qui prolonge une des parois de maintien (12) en éloignement de l’embase (5), de sorte qu’au moins une portion (17) de ladite pièce d’extension (16) est prévue pour dépasser au-dessus de la dalle ou chape (3) après coulage du béton ou ciment (4), et en ce que l’au moins une pièce d’extension (16) est reliée à la paroi de maintien (12) qu’elle prolonge par une zone de pliage (18) qui permet de plier la pièce d’extension (16) en direction de la paroi de maintien (12) qu’elle prolonge, de manière qu’une fois pliée la pièce d’extension (16) soit prévue pour ne plus dépasser au-dessus de la dalle ou chape (3) de béton ou ciment (4).
2. Clip support (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce d’extension (16) est d’une seule pièce avec la paroi de maintien (12) qu’elle prolonge.
3. Clip support (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la zone de pliage (18) comprend une zone de matière amincie (19), préférentiellement rectiligne.
4. 4. Clip support (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce la pièce d’extension (16) est inclinée en direction du côté opposé au logement récepteur (13), selon un angle compris entre 0° et 45° et préférentiellement entre 20° et 40° par rapport à la verticale.
5. 5. Clip support (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’au moins une portion des parois de maintien (12) qui constitue le dispositif de retenue par pincement ou engagement serré capable de maintenir le joint générateur de fissure (2) lorsqu’il est engagé dans le logement récepteur (13), se trouve dans la partie supérieure du logement récepteur (13) et est ainsi capable de maintenir le joint générateur de fissure (2) même s’il n’est que partiellement engagé dans le logement récepteur (13).
6. Clip support (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux parois de maintien (12) sont évasées vers l’extérieur au niveau de leur partie supérieure, formant ainsi une zone d’introduction (26) plus large que le logement récepteur (13).
7. 7. Clip support (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, dans sa partie inférieure, le logement récepteur (13) présente une partie élargie (21), formant une chambre (22) ouverte latéralement.
8. 8. Clip support (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément d’ancrage (8) comprend une matière adhésive (9) ou au moins une pointe (10).
9. Clip support (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le clip support (1) est d’une seule pièce en matière plastique, préférentiellement en PVC.
10. 10. Kit (27) comprenant au moins un clip support (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes et au moins un joint générateur de fissure (2).
11. Kit (27) selon la revendication 10, caractérisé en ce que le joint générateur de fissure (2) est une bande en polyéthylène alvéolaire.
12. 12. Kit (27) selon la revendication 11, caractérisé en ce que le joint générateur de fissure (2) comprend deux parois extérieures planes (28) réunies par un ensemble de nervures de renfort (29) parallèles à la direction longitudinale de la bande.
13. 13. Procédé de pose d’un joint générateur de fissure (2) dans une dalle ou chape (3) en béton ou ciment (4) au moyen d’au moins un clip support (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :
    a) Fixation du clip support (1) à la surface (7) prévue pour recevoir la dalle ou chape (3) en béton ou ciment (4), au moyen de l’élément d’ancrage (8) ;
    b) Positionnement du joint générateur de fissure (2) au-dessus du clip support (1) en utilisant la pièce d’extension (16) comme repère visuel ;
    c) Engagement au moins partiel du joint générateur de fissure (2) dans le logement récepteur (13) du clip support (1) de façon que le joint générateur de fissure (2) soit maintenu par la portion des parois de maintien (12) constituant le dispositif de retenue par pincement ou engagement serré ;
    d) Coulage du béton ou ciment (4) sur la surface (7), ladite étape d) pouvant être alternativement réalisée entre l’étape c) et l’étape e) ou entre l’étape a) et l’étape b) ;
    e) Pliage de la pièce d’extension (16) en direction de la paroi de maintien (12) qu’elle prolonge, au niveau de la zone de pliage (18), de manière à faire basculer dans le béton encore liquide la portion (17) qui dépasse au-dessus de la dalle ou chape (3) afin qu’elle ne dépasse plus au-dessus de la dalle ou chape (3).
14. 14. Procédé de pose d’un joint générateur de fissure (2) selon la revendication 13 caractérisé en ce qu’il comprend en outre l’étape suivante :
    f) Réglage de la hauteur d’enfoncement du joint générateur de fissure (2) dans le logement récepteur (13) du clip support (1), de manière que la partie supérieure (15) du joint générateur de fissure (2) se retrouve positionnée à proximité la surface supérieure (14) de la dalle ou chape (3) sans toutefois la dépasser ; ladite étape f) pouvant être réalisée après l’étape c) et/ou après l’étape d).