FR3117354A1 - Composition notamment cosmétique à effet flouteur - Google Patents
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Abstract
Composition notamment cosmétique à effet flouteur La présente invention concerne une composition aqueuse, notamment cosmétique, en particulier de soin et/ou de maquillage des matières kératiniques, plus particulièrement de la peau et/ou des lèvres, comprenant au moins des microparticules comprenant au moins un monoester d’acide gras linéaire cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ et répondant à la formule (I) R1 -O-R2 associées à au moins un tensioactif polyglycérolé et non-ionique spécifique. Figure pour l’abrégé : Néant
Description
La présente invention vise à proposer une composition notamment cosmétique comprenant un matériau particulaire apte à procurer à cette composition, une efficacité en termes d'effet flouteur sans impacter par ailleurs ses qualités sensorielles.
L’atténuation de la perception visuelle des défauts de couleur et de relief de surface de matières kératiniques et plus particulièrement de la peau, est un effet recherché par un grand nombre d’utilisateurs de produits cosmétiques. D’une manière générale, les personnes présentant des imperfections cutanées, soit colorielles ou de relief, à l’image par exemple d’irrégularités liées à des cicatrices d'acné ou au vieillissement, telles que rides, ridules, pores dilatés, souhaitent en effet masquer ces défauts et utilisent à cet effet des compositions cosmétiques ou dermatologiques.
De nombreuses compositions cosmétiques ont déjà été développées dans le but de tenter d’atténuer cette perception des défauts ou imperfections de la peau ou à défaut de désaccentuer ces défauts et imperfections. Pour se faire, ces compositions comprennent généralement une ou plusieurs matières actives particulaires diffusant la lumière et apte(s) à procurer un effet de flou. Emmert, «Quantification of the Soft-Focus Effect», Cosmetics and Toiletries, 111, 57-61 (1996) discute de la tentative de créer un effet de flou artistique en utilisant de tels ingrédients diffusant la lumière. Lorsque l'indice de flou artistique est élevé, une composition produit un grand effet de flou, servant à masquer les défauts en modifiant la perception du relief.
Il peut notamment s’agir soit de particules de nitrure de bore ou de particules de nylon, de particules de silice sphériques, d’élastomères de silicone, de poudres planes, de poudres sphériques telles que le polyméthacrylate de méthyle (PMMA), le sulfate de baryum, etc., et/ou des poudres à haut indice de réfraction tel que le dioxyde de titane, l'oxyde de zinc et l'oxyde de fer. Cependant, de tels matériaux présentent des inconvénients tels que, par exemple, celui de conférer un aspect non naturel à la peau du fait de leur opacité voire celui d’affecter les qualités sensorielles des compositions les contenant. Ainsi, les formulations à base d’élastomères de silicone, peuvent générer un ressenti au toucher désagréable lorsque ces élastomères sont présents en quantité importante. De plus, ces matières actives relèvent de la catégorie des microplastiques et donc sont, à ce titre, peu appréciées par les consommateurs. Quant aux autres matières actives, certaines d’entre elles procurent un effet de peluchage lors de l’application des compositions les contenant.
Il demeure donc un besoin de compositions cosmétiques efficaces pour conférer un masquage ou une atténuation par floutage des irrégularités cutanées, soit colorielles ou de relief, par exemple des taches, de manière immédiate, durable, tout en préservant des qualités sensorielles à l’application, agréables à ces compositions.
Il subsiste également un besoin de compositions cosmétiques présentant des propriétés d'effet flouteur améliorées.
Il existe aussi un besoin de procurer des films cosmétiques sur des peaux présentant des irrégularités, défauts ou imperfections, qui soient parfaitement transparents dans le domaine du visible ou aptes à conférer une couleur naturelle tout en étant transparents.
De manière inattendue et avantageuse, les inventeurs ont constaté que ces objectifs peuvent être atteints au moyen d'un matériau particulaire spécifique et des compositions les contenant.
Selon un de ses aspects, la présente invention concerne une composition, notamment cosmétique, en particulier de soin et/ou de maquillage des matières kératiniques, plus particulièrement de la peau et/ou des lèvres, comprenant au moins
- des microparticules comprenant au moins un monoester d’acide gras linéaire cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ et répondant à la formule (I)
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle et R2représentant un radical alkyle,
- au moins un tensioactif polyglycérolé et non-ionique d’un acide gras possédant au moins 10 atomes de carbone, ledit tensioactif étant choisi parmi les monoesters d’acide gras linéaire polyglycérolés, les diesters d’acide gras linéaire polyglycérolés et leurs mélanges, et
- de l’eau.
- des microparticules comprenant au moins un monoester d’acide gras linéaire cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ et répondant à la formule (I)
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle et R2représentant un radical alkyle,
- au moins un tensioactif polyglycérolé et non-ionique d’un acide gras possédant au moins 10 atomes de carbone, ledit tensioactif étant choisi parmi les monoesters d’acide gras linéaire polyglycérolés, les diesters d’acide gras linéaire polyglycérolés et leurs mélanges, et
- de l’eau.
Contre toute attente, les inventeurs ont ainsi constaté que l’application sur une matière kératinique et plus particulièrement la peau, notamment du visage, d’une composition conforme à l’invention c’est à dire contenant notamment des microparticules, telles que définies ci-dessus et détaillées ci-après, permet d’atténuer significativement voire d’empêcher la perception visuelle des défauts coloriels et/ou de reliefs présents en surface de cette matière kératinique.
Comme présenté dans les exemples ci-après, les microparticules formulées dans cette composition s’avèrent aptes à procurer un effet de floutage efficace.
Qui plus est, les compositions les contenant sont dénuées des inconvénients précités et demeurent donc avantageusement dotées des qualités sensorielles attendues par les utilisateurs à savoir un toucher doux et non peluchant.
Enfin, les microparticules considérées selon l’invention ont en outre pour qualité d’être formées d’un corps gras cristallisé et donc d’une matière active non synthétique.
Selon un mode de réalisation particulier, les microparticules considérées selon l’invention possèdent une taille D50 particulaire en nombre allant de 0,5 µm à 15 µm, de préférence de 3 µm à 10 µm.
On appelle « taille médiane » d’un ensemble de particules, notée D50, la taille divisant les particules de cet ensemble en première et deuxième populations égales en nombre, ces première et deuxième populations ne comportant que des particules présentant une taille supérieure, ou inférieure respectivement, à la taille médiane.
Selon un autre mode de réalisation particulier, ces microparticules consistent en un ou plusieurs monoesters d’acide gras cristallisés sous la forme d’une phase lamellaire Lβ.
Selon un mode de réalisation particulier, la phase lamellaire Lβ est orthorhombique.
Selon encore un mode de réalisation particulier, une composition selon l’invention est une émulsion et en particulier de type huile dans eau.
Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne un procédé de préparation de microparticules comprenant au moins un monoester d’acide gras linéaire cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, comprenant au moins les étapes consistant à :
(a) Disposer d’un mélange contenant au moins
- à l’état fondu, au moins un monoester d’acide gras linéaire et répondant à la formule (I)
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1 représentant un radical acyle, et R2représentant un radical alkyle,
- au moins un tensioactif polyglycérolé et non-ionique d’acide gras possédant au moins 10 atomes de carbone, ledit tensioactif étant choisi parmi les monoesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras, les diesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras et leurs mélanges, et
- de l’eau,
(b) Former une émulsion huile dans eau dans laquelle ledit monoester d’acide gras de formule (I) est dispersé à l’état de gouttelettes,
(c) Refroidir ladite émulsion pour transformer lesdites gouttelettes à l’état de microparticules comprenant au moins ledit monoester d’acide gras de formule (I) cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, notamment orthorhombique et
(d) Le cas échéant, récupérer lesdites microparticules.
(a) Disposer d’un mélange contenant au moins
- à l’état fondu, au moins un monoester d’acide gras linéaire et répondant à la formule (I)
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1 représentant un radical acyle, et R2représentant un radical alkyle,
- au moins un tensioactif polyglycérolé et non-ionique d’acide gras possédant au moins 10 atomes de carbone, ledit tensioactif étant choisi parmi les monoesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras, les diesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras et leurs mélanges, et
- de l’eau,
(b) Former une émulsion huile dans eau dans laquelle ledit monoester d’acide gras de formule (I) est dispersé à l’état de gouttelettes,
(c) Refroidir ladite émulsion pour transformer lesdites gouttelettes à l’état de microparticules comprenant au moins ledit monoester d’acide gras de formule (I) cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, notamment orthorhombique et
(d) Le cas échéant, récupérer lesdites microparticules.
Selon une variante de réalisation, l’invention a également pour objet un procédé de préparation d’une composition conforme à l’invention comprenant au moins les étapes (a) à (c) telles que détaillées ci-dessus, avec de préférence au moins l’une desdites étapes étant réalisée en présence d’au moins un actif cosmétique ou thérapeutique et/ou ledit procédé comprenant en outre au moins une étape supplémentaire d’ajout d’au moins un actif cosmétique ou thérapeutique ou de l’eau.
Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne l’utilisation cosmétique des microparticules obtenues selon le procédé de l’invention et notamment à titre de charges à effet flouteur.
Selon encore un autre de ses aspects, la présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique notamment de maquillage et/ou de soin de matières kératiniques, en particulier de la peau et/ou des lèvres, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur ladite matière kératinique, une composition conforme à l’invention.
En particulier, la présente invention vise également un procédé cosmétique pour améliorer l'aspect de surface d'une matière kératinique, en particulier de la peau, notamment présentant des irrégularités de relief et/ou colorielles, et de préférence des irrégularités de relief, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur ladite matière kératinique une composition conforme à l’invention. A titre d’exemple d’irrégularité colorielle, on peut tout particulièrement citer les taches de rousseur.
Elle propose également un procédé d'amélioration de l'apparence d'une peau âgée ou présentant des taches de relief ou de peau, en particulier des irrégularités liées à l'héliodermie, des cicatrices d'acné, des ridules, des pores dilatés ou une hyperkératinisation, par application d’une composition conforme à l’invention.
Description détaillée
Au sens de la présente invention,
- Le terme « peau » est destiné à désigner l'ensemble de la peau du corps, y compris les lèvres, et de préférence la peau du visage, du cou et du décolleté, ainsi que les lèvres.
- Le terme « peau âgée » est destiné à désigner une peau présentant des signes de vieillissement, tels que des rides.
- L’expression « peau présentant des irrégularités de relief ou de coloration » désigne une peau présentant des irrégularités ou des taches cutanées, notamment liées à l'héliodermie, aux cicatrices d'acné, aux ridules, aux pores dilatés ou à l'hyperkératinisation.
- Le terme « température ambiante » est destiné à désigner une température d'environ 25 ° C. Il est réglé à la pression atmosphérique (soit une pression de 1,013 × 105Pa),
- Une « huile non volatile » est une huile dont la pression de vapeur à température ambiante et pression atmosphérique, est non nulle et inférieure à 10- 3mm de Hg (0,13 Pa).
Microparticules conformes à l’invention
Comme énoncé ci-dessus, les microparticules considérées selon l’invention comprennent au moins un monoester d’acide gras linéaire cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ et répondant à la formule (I)
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle et R2représentant un radical alkyle.
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle et R2représentant un radical alkyle.
Au sens de l’invention, « phase lamellaire Lβ » peut également être qualifiée de « phase paracristalline Lβ », ou « phase lamellaire gel ».
On entend par phase lamellaire Lβ, une phase dans laquelle les molécules de monoester d’acide gras linéaire s'organisent sous forme de couches bimoléculaires espacées. Le système de phase lamellaire est donc figuré selon l’invention par un empilement de feuillets de cire cristallisés.
De manière plus détaillée, les molécules d’acide gras linéaire sont réparties, au sein des couches bimoléculaires, selon une géométrie hexagonale, leurs chaînes hydrocarbonées sont dans un état cristallin et sont orientées perpendiculairement au plan des couches bimoléculaires mais n'ont pas d'orientation spécifique les unes par rapport aux autres dans le plan de ces couches.
Autrement dit, les phases paracristallines Lβ sont des phases métastables au sein desquelles les chaînes grasses sont à l'état solide et sont disposées de manière aléatoire les unes par rapport aux autres, contrairement aux phases paracristallines micellaires, hexagonales, cubiques et lamellaires fluides (Lα) au sein desquelles les chaînes grasses sont à l'état liquide, et contrairement aux phases cristallines au sein desquelles les chaînes grasses sont à l'état solides et orientées de manière ordonnée les unes par rapport aux autres. Les phases paracristallines Lβ sont métastables et, en général, elles ont tendance à évoluer vers une cristallisation. Le système tensioactif particulier également requis selon l’invention permet précisément de stabiliser cette phase paracristalline Lβ.
Pour caractériser la phase lamellaire Lβ ou phase paracristalline Lβ dans la composition de l'invention, on peut utiliser différentes techniques, et notamment la technique de diffraction des rayons-X notamment des rayons X aux grands angles (Wide angle X-ray Scattering - WAXS).
Taille des particules
Les microparticules ont une taille D50 allant de 0,5 µm à 15µm, de préférence de 3 µm à 10 µm.
Les tailles des particules peuvent en particulier être mesurées par granulométrie laser ou par analyse d’image.
M
onoester
d’acide gras
Les microparticules selon l’invention comprennent au moins un monoester d’acide gras linéaire, cristallisé donc en une phase paracristalline Lβ.
Ces microparticules peuvent comprendre au moins 30% en poids, notamment au moins 50% en poids, mieux au moins 60% en poids d’un ou plusieurs monoesters d’acide gras cristallisés sous la forme d’une phase lamellaire Lβ par rapport à leur poids particulaire.
Le ou les monoester(s) d’acide(s) gras linéaire considéré selon l’invention répond à la formule (I) suivante :
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle, et R2représentant un radical alkyle.
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle, et R2représentant un radical alkyle.
Ce ou ces monoester(s) d’acide gras est mis en œuvre dans les microparticules selon l’invention, sous une forme individualisée ou sous la forme d’un mélange comprenant exclusivement des monoesters d’acide gras linéaires de formule (I).
Dans un mode de réalisation particulier, le ou les monoester(s) d’acide gras cristallisés sous la forme d’une phase lamellaire Lβ présente un point de fusion supérieur ou égal à 50°C. La température de fusion peut être mesurée par toute méthode connue et en particulier à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C).
Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, les radicaux acyle et alkyle représentant respectivement R1et R2sont choisis de façon telle que le composé (I) soit solide à température inférieure ou égale à 30°C.
Selon un mode particulièrement préféré de l’invention, R1et R2sont, respectivement, des radicaux acyle et alkyle possédant un nombre d’atomes de carbone variant de 16 à 22, de préférence de 18 à 22, et plus préférentiellement de 20 à 22.
Selon un mode particulièrement préféré, R1et R2sont, respectivement, des radicaux acyle et alkyle possédant le même nombre d’atomes de carbone.
En particulier, le ou les monoester(s) d’acides gras selon l’invention est (sont) choisi(s) parmi le béhénate de béhényle, l’arachidate d’arachidyle, le stearate de stearyle et leurs mélanges, de préférence comprend au moins le béhénate de béhényle et en particulier consiste en le béhénate de béhényle.
Un béhénate de béhényle convenant à la composition selon l’invention peut notamment être choisi parmi le Kester Wax K-72 commercialisé par la société Koster Keunen, le DUB BB commercialisé par Stearinerie Dubois et le Dermowax BB commercialisé par Alzo.
Selon un mode particulier de l’invention, une composition selon l’invention peut comprendre au moins 3% en poids, de préférence au moins 5% en poids, et plus préférentiellement au moins 10% en poids de monoester(s) d’acide gras cristallisé(s) sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, par rapport au poids total de ladite composition.
Comme énoncé ci-dessus, le composant monoester(s) d’acide gras linéaire est cristallisé en une phase lamellaire Lβ, c’est-à-dire sous la forme de feuillets ou couches.
Selon une variante, lesdites microparticules peuvent contenir en outre au moins une espèce chimique annexe et donc distincte d’un monoester d’acide gras linéaire conforme à l’invention, et notamment au moins une huile hydrocarbonée non volatile au sein de cette phase lamellaire Lβ. Ces microparticules peuvent alors être qualifiées « chargées » par opposition à « non chargées » lorsqu’elles sont dénuées de toute espèce chimique annexe au sein de leur structure lamellaire. Cette huile hydrocarbonée non volatile peut en particulier être choisie parmi les carbonates en C15à C18de dialkyle et leurs mélanges, et de préférence est au moins le carbonate de dicaprylyle.
Les microparticules peuvent ainsi contenir au moins 10% en poids, de préférence de 15% à 25 % en poids d’huile(s) hydrocarbonée(s) non volatile(s) par rapport à leur poids particulaire. Une composition selon l’invention peut ainsi comprendre au moins 1,25% en poids, de préférence de 2,5 % à 7% en poids d’huile(s) hydrocarbonée(s) non volatile par rapport à son poids total.
En particulier, une composition selon l’invention peut comprendre au moins 7,5% en poids, notamment de 10% à 35% en poids et en particulier de 20% à 30% en poids de microparticules par rapport à son poids total.
Comme énoncé ci-dessus, les microparticules sont mises en œuvre selon l’invention sous une forme associée à au moins un tensioactif polyglycérolé d’acide gras dit encore ester de polyglycérol et d’acide gras.
Tensioactif
polyglycérolé
d’acide gras
Ce composant tensioactif permet de stabiliser en dispersion aqueuse les microparticules.
Une composition selon l’invention peut comprendre au moins 0,5 % en poids, de préférence de 1 % à 7 % en poids de tensioactif(s) polyglycérolé(s) par rapport au poids total de ladite composition.
Selon la présente invention, l’ester de polyglycérol et d’acide gras est choisi parmi les monoesters d’acide gras linéaire polyglycérolés, les diesters d’acide gras linéaire polyglycérolés et leurs mélanges.
Il peut comprendre au moins 6 unités de glycérol, en particulier de 10 à 14 unités de glycérol.
Son acide gras comprend au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, et mieux de 12 à 16 atomes de carbone.
Les acides gras comprenant au moins 10 atomes de carbone peuvent être saturés ou insaturés.
Les acides gras peuvent être choisis parmi l’acide oléique, l’acide stéarique, l’acide isostéarique, l’acide laurique, l’acide palmitique, l’acide myristique, l’acide linoléique, l’acide caprique, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation préféré, on utilise un ester de polyglycérol et d’acide gras choisi parmi les esters issus de la réaction de polyglycérol comprenant de 8 à 14 unités glycérol, de préférence de 10 à 14 unités glycérol, et d’au moins un acide gras comprenant de 10 à 16 atomes de carbone et mieux de 12 à 14 atomes de carbone.
A titre représentatif et non limitatif de tels tensioactifs peuvent notamment être cités les esters suivants : Polyglyceryl-10 Diisostearate, Polyglyceryl-15 Diisostearate, Polyglyceryl-10 Dilaurate, Polyglyceryl-10 Dioleate, Polyglyceryl-6 Dipalmitate, Polyglyceryl-10 Dipalmitate, Polyglyceryl-10 Cocoate, Polyglyceryl-10 Isostearate, Polyglyceryl-10 Laurate, Polyglyceryl-10 Mono/Dioleate, Polyglyceryl-10 Myristate, Polyglyceryl-10 Palmate, Polyglyceryl-10 Palmitate, Polyglyceryl-10 Polyricinoleate, Polyglyceryl-10 Stearate, Polyglyceryl-6 Undecylenate, Polyglyceryl-10 Undecylenate, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier, l’ester de polyglycérol et d’acide gras est choisi parmi les esters issus de la réaction de polyglycérol comprenant de 10 à 14 unités glycérol et d’au moins un acide gras comprenant de 12 à 16 atomes de carbone tels que l’acide laurique.
Selon un mode de réalisation particulier, ce tensioactif comprend au moins le polyglyceryl-10 laurate.
On peut citer tout particulièrement l’ester issu de la réaction de polyglycérol-10 (homopolymère de glycérol comprenant 10 unités glycérol) et d’acide laurique (nom INCI : polyglyceryl-10 laurate) commercialisé par la société Dr Straetmans sous la référence DERMOFEEL G 10 L.
Selon un mode de réalisation particulier, une composition selon l’invention contient au moins
- des microparticules de béhénate de béhényle cristallisé en une phase lamellaire Lβ, notamment à une teneur en béhénate de béhényle variant de 5 % à 25 % en poids par rapport au poids total de la composition,
- du Polyglyceryl-10 laurate, notamment à raison de 0,5% à 4% en poids par rapport au poids total de la composition, et
- de l’eau.
- des microparticules de béhénate de béhényle cristallisé en une phase lamellaire Lβ, notamment à une teneur en béhénate de béhényle variant de 5 % à 25 % en poids par rapport au poids total de la composition,
- du Polyglyceryl-10 laurate, notamment à raison de 0,5% à 4% en poids par rapport au poids total de la composition, et
- de l’eau.
Procédé de préparation des microparticules
La présente invention propose également un procédé de préparation de microparticules comprenant au moins un monoester d’acide gras linéaire cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, ledit procédé comprenant au moins les étapes consistant à :
(a) Disposer d’un mélange contenant au moins
- à l’état fondu, au moins un monoester d’acide gras linéaire et répondant à la formule (I)
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle, et R2représentant un radical alkyle, notamment tel que détaillé ci-dessus et en particulier au moins le béhénate de béhényle,
- au moins un tensioactif polyglycérolé et non-ionique d’acide gras possédant au moins 10 atomes de carbone, ledit tensioactif étant choisi parmi les monoesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras, les diesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras et leurs mélanges, et notamment tel que détaillé ci-dessus et en particulier au moins le polyglyceryl-10 laurate, et
- de l’eau,
(b) Former une émulsion huile dans eau dans laquelle ledit monoester d’acide gras de formule (I) est dispersé à l’état de gouttelettes,
(c) Refroidir ladite émulsion pour transformer lesdites gouttelettes à l’état de microparticules comprenant au moins ledit monoester d’acide gras de formule (I) cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, notamment orthorhombique et
(d) Le cas échéant, récupérer lesdites microparticules.
(a) Disposer d’un mélange contenant au moins
- à l’état fondu, au moins un monoester d’acide gras linéaire et répondant à la formule (I)
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle, et R2représentant un radical alkyle, notamment tel que détaillé ci-dessus et en particulier au moins le béhénate de béhényle,
- au moins un tensioactif polyglycérolé et non-ionique d’acide gras possédant au moins 10 atomes de carbone, ledit tensioactif étant choisi parmi les monoesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras, les diesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras et leurs mélanges, et notamment tel que détaillé ci-dessus et en particulier au moins le polyglyceryl-10 laurate, et
- de l’eau,
(b) Former une émulsion huile dans eau dans laquelle ledit monoester d’acide gras de formule (I) est dispersé à l’état de gouttelettes,
(c) Refroidir ladite émulsion pour transformer lesdites gouttelettes à l’état de microparticules comprenant au moins ledit monoester d’acide gras de formule (I) cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, notamment orthorhombique et
(d) Le cas échéant, récupérer lesdites microparticules.
En particulier, le mélange de l’étape (a) comprend au moins un monoester d’acide gras de formule (I) tel que défini précédemment, le(s)dit(s) monoester(s) d’acide gras linéaire étant de préférence à une teneur allant de 20% à 40% en poids, par rapport au poids total dudit mélange.
En particulier, le mélange de l’étape (a) peut comprendre au moins un tensioactif polyglycérolé tel que défini précédemment, le(s)dit(s) tensioactif(s) étant de préférence à une teneur allant de 2% à 3,5% par rapport au poids total dudit mélange.
En variante, le mélange de l’étape (a) peut comprendre en outre au moins une huile hydrocarbonée non volatile, en particulier telle que définie précédemment, plus particulièrement du carbonate de dicaprylyle, notamment à une teneur allant de 5% à 15% en poids par rapport au poids total dudit mélange.
Selon une variante de réalisation, le mélange en étape (a) comprend en outre à l’état fondu au moins un composé pâteux et en particulier du beurre de karité.
Préliminairement à leur mise en contact avec l’eau, pouvant déjà contenir ledit composant tensioactif polyglycérolé, l’ensemble des composants gras solides, cire et composé pâteux, et considérés pour former les microparticules, sont portés à une température compatible avec leur transformation à un état liquide c’est-à-dire à leur fusion. Cette température peut généralement varier de 50°C à 95°C et de préférence de 55°C à 85°C.
La phase huileuse ainsi formée est mise en contact avec l’eau en présence d’au moins un tensioactif polyglycérolé d’acide gras conforme à l’invention et le mélange ainsi formé est agité énergiquement, par exemple avec un rotor pour disperser la phase huileuse à l’état de gouttelettes stabilisées dans la phase aqueuse. Plus précisément, les gouttelettes peuvent être réalisées grâce à un système de rotor stator dont le réglage des puissances et entrefer permet d’ajuster la taille des microparticules.
La dispersion de gouttelettes stabilisées ainsi formée est refroidie sous agitation au-dessous de la température de fusion du ou des monoesters d’acide gras de formule (I) pour provoquer leur cristallisation sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, notamment orthorhombique. Ce refroidissement se réalise le plus souvent par simple transfert thermique entre le milieu de synthèse des microparticules et les parois de la cuve dans laquelle est réalisée la préparation des microparticules.
La dispersion de microparticules ainsi formée peut être utilisée en tant que telle comme base de composition cosmétique dotée d’un effet flouteur.
Il est également envisageable d’isoler les microparticules en les séparant de la phase aqueuse dans laquelle elles sont formulées pour les incorporer en tant que telles dans des formulations cosmétiques. Par exemple, les microparticules peuvent être récupérées sous une forme lyophilisée.
Ainsi la présente invention vise également l’utilisation cosmétique des microparticules obtenues par ce procédé notamment à titre de charges à effet flouteur.
C
omposition
selon l’invention
Les compositions, notamment cosmétiques, comprennent bien entendu un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire un milieu non toxique qui peut être appliqué sur la matière kératinique humaine, notamment la peau, et plus particulièrement la peau du visage, et qui présente un aspect, une odeur et un toucher agréables.
La composition selon l’invention comprend une phase aqueuse, qui forme généralement la phase continue de la composition.
Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention comprennent de 30 à 80 % en poids de phase aqueuse, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 40 à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition.
La phase aqueuse comprend de l’eau et peut consister en de l’eau.
Par ailleurs, elle peut également comprendre au moins un solvant hydrosoluble.
Par "solvant hydrosoluble", on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l’eau.
Les solvants hydrosolubles utilisables dans les compositions selon l’invention peuvent en outre être volatils.
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans les compositions conformes à l’invention, on peut citer notamment les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l’éthanol et l’isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que l’éthylène glycol, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol et le dipropylène glycol.
D’une manière générale, une composition selon l’invention contient lesdites microparticules en dispersion aqueuse, avec en particulier au moins un tensioactif polyglycérolé.
Les compositions selon l’invention à effet flouteur peuvent être notamment caractérisées par leurs propriétés optiques et notamment par des valeurs de Haze et de Transmission.
Pour mémoire, la transparence d’un matériau se traduit par la non-absorption de l’énergie de l’onde lumineuse le traversant. En d’autres termes, la transparence correspond au pourcentage non-réfléchi et non-absorbé par un matériau. Si la lumière diffuse dans un matériau transparent, c’est-à-dire s’il y a une inhomogénéité de l’indice optique au niveau microscopique dans le matériau, celui-ci peut alors être qualifié de translucide. Macroscopiquement un matériau translucide suit toujours la loi de Snell-Descartes.
Le Haze est la conséquence de la diffusion de la lumière à travers un matériau transparent. Il résulte, de la déviation de ces rayons, une baisse des hautes fréquences spatiales de l’image vue à travers le matériau rendant celle-ci plus « floue ». Le « Haze » correspond au pourcentage de lumière diffusée par rapport à la transmittance totale selon la norme ASTM D 1003 (Standard Test Method for Haze and Luminous Transmittance of Transparent Plastics).
Ainsi, les compositions selon l’invention possèdent avantageusement une valeur de Haze supérieure à 80%, et de préférence supérieure à 90%. Cette plage de valeur permet avantageusement de procurer l’effet flouteur attendu.
De même, les compositions selon l’invention possèdent avantageusement une valeur de Transmission supérieure à 80%, et de préférence supérieure à 90%. Cette plage de valeurs de Transmission permet avantageusement de procurer l’effet translucide attendu.
Ces valeurs de Haze et Transmission peuvent notamment être déterminées selon les méthodes détaillées dans le chapitre Matériels et méthodes ci-après.
Les compositions peuvent également contenir au moins un composé pâteux notamment choisi parmi les esters d’un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensats d’acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d’acides gras comme l’acide stéarique, l’acide caprique, l’acide stéarique, l’acide isostéarique et l’acide 12-hydroxystéarique, tels que ceux notamment commercialisés sous la marque Softisan 649 par la société Sasol ; ou encore les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, notamment les esters dimer dilinoleate; tels que les produits commercialisés sous la marque Plandool (bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (Plandool G), phytostéryl/isostéryl/cétyl/stéaryl/béhényl dimerdilinoléate (Plandool H ou Plandool S)) ; ou encore beurres d’origine végétale, et leurs mélanges, et en particulier du beurre de karité. En particulier, les compositions peuvent comprendre en outre du beurre de karité, de préférence à raison d’au moins 2% en poids, en particulier de 3% à 8% en poids par rapport au poids total de ladite composition. Les inventeurs ont en effet constaté qu’un composé pâteux permet d’améliorer tout particulièrement les propriétés à l’application d’une composition selon l’invention. Elle est agréable à l’application et il n’est par ailleurs pas constaté un effet de peluchage indésirable pour les utilisateurs.
Ainsi, selon une variante de réalisation, une composition selon l’invention peut comprendre au moins
- des microparticules de béhénate de béhényle cristallisé en une phase lamellaire Lβ, notamment à une teneur en béhénate de béhényle variant de 5% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition,
- du Polyglyceryl-10 laurate, notamment à raison de 0,75 % à 2,5 % en poids par rapport au poids total de la composition,
- du beurre de karité, notamment à raison de 1% à 5% en poids par rapport au poids total de la composition, et
- de l’eau.
- des microparticules de béhénate de béhényle cristallisé en une phase lamellaire Lβ, notamment à une teneur en béhénate de béhényle variant de 5% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition,
- du Polyglyceryl-10 laurate, notamment à raison de 0,75 % à 2,5 % en poids par rapport au poids total de la composition,
- du beurre de karité, notamment à raison de 1% à 5% en poids par rapport au poids total de la composition, et
- de l’eau.
La composition peut également comprendre au moins une huile.
Comme huiles utilisables, on peut citer par exemple :
- les huiles hydrocarbonées d’origine végétale, telles que les triglycérides liquides d’acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d’abricot, de macadamia, d’arara, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations « Miglyol 810 », « 812 » et « 818 » par la société Dynamit Nobel, l’huile de jojoba, l’huile de beurre de karité;
- les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R1COOR2et R1OR2dans laquelle R1représente le reste d’un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l’huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d’isopropyle, le palmitate d’éthyl-2-hexyle, le stéarate d’octyl-2-dodécyle, l’érucate d’octyl-2-dodécyle, l’isostéarate d’isostéaryle ; les esters hydroxylés comme l’isostéaryl lactate, l’octylhydroxystéarate, l’hydroxystéarate d’octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle ; les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrityle ;
- les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l’huile de parléam ;
- les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l’octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l’alcool oléique ou l’alcool linoléique ;
- les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclohexasiloxane; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes et
- leurs mélanges.
- les huiles hydrocarbonées d’origine végétale, telles que les triglycérides liquides d’acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d’abricot, de macadamia, d’arara, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations « Miglyol 810 », « 812 » et « 818 » par la société Dynamit Nobel, l’huile de jojoba, l’huile de beurre de karité;
- les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R1COOR2et R1OR2dans laquelle R1représente le reste d’un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l’huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d’isopropyle, le palmitate d’éthyl-2-hexyle, le stéarate d’octyl-2-dodécyle, l’érucate d’octyl-2-dodécyle, l’isostéarate d’isostéaryle ; les esters hydroxylés comme l’isostéaryl lactate, l’octylhydroxystéarate, l’hydroxystéarate d’octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle ; les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrityle ;
- les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l’huile de parléam ;
- les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l’octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l’alcool oléique ou l’alcool linoléique ;
- les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclohexasiloxane; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes et
- leurs mélanges.
On entend par « huile hydrocarbonée » dans la liste des huiles citées ci-dessus, toute huile comportant majoritairement des atomes de carbone et d’hydrogène, et éventuellement des groupements ester, éther, fluoré, acide carboxylique et/ou alcool.
Une composition de l'invention peut également comprendre tout additif habituellement utilisé dans le domaine d’application considéré. Par exemple, une composition selon l’invention peut comprendre un ou plusieurs additifs choisi parmi les colorants, agents filmogènes, polymères structurants, dispersants, antioxydants, huiles essentielles, conservateurs, parfums, polymères liposolubles dispersibles dans le milieu, charges, agents neutralisants et les actifs cosmétiques et dermatologiques tels que par exemple, des émollients, des hydratants, des vitamines, des agents anti-rides, des acides gras essentiels, des écrans solaires et leurs mélanges.
Bien entendu, l'homme du métier veillera à sélectionner les éventuels additifs additionnels et / ou leur quantité de manière à ce que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas sensiblement, voire négativement affectées par leur présence.
Ces additifs peuvent être présents dans une composition de l’invention à raison de 0,1% à 10% en poids par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation particulier, les compositions selon l’invention peuvent comprendre au moins un colorant choisi parmi les pigments, les colorants, tels que les colorants liposolubles, les pigments nacrés, les nacres et leurs mélanges.
Les colorants liposolubles représentatifs qui peuvent être utilisés selon la présente invention comprennent le Soudan Red, le DC Red 17, le DC Green 6, le β-carotène, l'huile de soja, le Soudan Brown, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC Orange 5, le rocou et la quinoléine Jaune. Les colorants liposolubles, lorsqu'ils sont présents, ont généralement une concentration allant jusqu'à 20% en poids du poids total de la composition, telle que de 0,0001% à 6%.
De préférence, les compositions cosmétiques aqueuses selon l’invention sont des émulsions ou dispersions aqueuses.
En particulier, elles peuvent se présenter sous la forme d’une composition de maquillage pour les lèvres, par exemple des rouges à lèvres ou des rouges à lèvres liquides et/ou de la peau notamment du visage comme par exemple un fond de teint.
Une composition selon l'invention peut également se présenter sous la forme d'une composition de soin de la peau et / ou des lèvres, sous forme par exemple d'une composition écran solaire. Elle peut être utilisée notamment comme base de soin de la peau, ou des lèvres (baumes à lèvres, pour protéger les lèvres du froid et / ou du soleil et / ou du vent, ou crème de soin pour la peau).
En particulier, une composition cosmétique selon l’invention est dédiée à conférer un masquage d'irrégularités ou d'imperfections dans le relief de la peau présentant de telles irrégularités ou imperfections ou d'une peau vieillie.
Ainsi, les compositions cosmétiques selon la présente invention peuvent notamment être appliquées sur une peau âgée.
Les exemples qui suivent sont présentés à titre illustratif et non limitatif du domaine de l’invention.
Matériels et méthodes
Les propriétés optiques des compositions testées sont caractérisées par mesure de leurs valeurs Haze (effet flou, voile ou calque) et de Transmission (ou encore effet transparent) selon la norme ASTM D 1003 avec un appareil commercial de type « Hazemeter ».
Les mesures sont effectuées selon le protocole suivant :
a- étaler sur un film transparent plastique (Byk), une couche de 50 μm d’épaisseur humide de la composition dont on cherche à évaluer le Flou, à l’aide d’un étaleur automatique.
b- laisser sécher pendant 1 heure à température ambiante (20°C-25°C).
c- mesurer l’indice de flou (ou Haze) et la transparence à l’aide d’un HAZE GARD de marque BYK GARDNER. Le Haze correspond à la lumière transmise diffuse/lumière transmise totale. La transmission correspond au pourcentage non-réfléchi et non-absorbé.
a- étaler sur un film transparent plastique (Byk), une couche de 50 μm d’épaisseur humide de la composition dont on cherche à évaluer le Flou, à l’aide d’un étaleur automatique.
b- laisser sécher pendant 1 heure à température ambiante (20°C-25°C).
c- mesurer l’indice de flou (ou Haze) et la transparence à l’aide d’un HAZE GARD de marque BYK GARDNER. Le Haze correspond à la lumière transmise diffuse/lumière transmise totale. La transmission correspond au pourcentage non-réfléchi et non-absorbé.
Exemple 1
Des compositions 1 à 4 conformes à l’invention, sous forme d’émulsion huile-dans-eau sont préparées à partir des proportions pondérales telles que détaillées dans le tableau 1 ci-après. Les valeurs sont exprimées dans le tableau ci-après en pourcentage en poids, par rapport au poids total de chaque composition.
Protocole de préparation des compositions 1 à 4
Chacune des compositions est préparée selon le protocole détaillé ci-dessous :
1. Faire fondre ensemble : le béhénate de béhényle, le polyglyceryl-10-laurate, le carbonate de dicaprylyle et si présent, le beurre de karité ;
2. Ajouter l’eau ;
3. Emulsionner l’ensemble avec un système de rotor stator de la marque VMI (Rotor TT quadripales D45 H30 (a), ainsi que rotor à dents D45 H30 (c) couplé à un stator à rainures D45) en rotation à 5000 trs/min pendant 10 minutes ;
4. Refroidir le système émulsionné ;
5. Ajouter la glycérine, la chlorphenesine, le carbomer, la gomme de xanthane, le biosaccharide gum-1, le caprylyl glycol et l’isononanoate d’isononyle ; et si présents le tocophérol, l’acide citrique, et le phénoxyethanol ;
6. Une fois homogénéisé, ajouter l’hydroxyde de sodium ;
7. Lorsque le mélange passe en dessous de 30°C, rajouter l’alcool ; et
8. Vidanger.
1. Faire fondre ensemble : le béhénate de béhényle, le polyglyceryl-10-laurate, le carbonate de dicaprylyle et si présent, le beurre de karité ;
2. Ajouter l’eau ;
3. Emulsionner l’ensemble avec un système de rotor stator de la marque VMI (Rotor TT quadripales D45 H30 (a), ainsi que rotor à dents D45 H30 (c) couplé à un stator à rainures D45) en rotation à 5000 trs/min pendant 10 minutes ;
4. Refroidir le système émulsionné ;
5. Ajouter la glycérine, la chlorphenesine, le carbomer, la gomme de xanthane, le biosaccharide gum-1, le caprylyl glycol et l’isononanoate d’isononyle ; et si présents le tocophérol, l’acide citrique, et le phénoxyethanol ;
6. Une fois homogénéisé, ajouter l’hydroxyde de sodium ;
7. Lorsque le mélange passe en dessous de 30°C, rajouter l’alcool ; et
8. Vidanger.
Evaluation des propriétés des compositions 1 à 4
Chacune des compositions est caractérisée par ses valeurs de Haze et de Transmission, selon le protocole décrit ci-dessus dans le chapitres Matériels et Méthodes et le tableau ci-après rend compte des valeurs mesurées.
Il peut ainsi être noté que les valeurs de Haze et de Transmission sont largement supérieures à 90%, ce qui caractérise respectivement un effet floutant et un effet translucide pour chacune des compositions.
Claims (26)
- Composition, notamment cosmétique, en particulier de soin et/ou de maquillage des matières kératiniques, plus particulièrement de la peau et/ou des lèvres, comprenant au moins
- des microparticules comprenant au moins un monoester d’acide gras linéaire cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ et répondant à la formule (I)
R1-O-R2(I)
dans laquelle R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle, et R2représentant un radical alkyle,
- au moins un tensioactif polyglycérolé et non-ionique d’un acide gras possédant au moins 10 atomes de carbone, ledit tensioactif étant choisi parmi les monoesters d’acide gras linéaire polyglycérolés, les diesters d’acide gras linéaire polyglycérolés et leurs mélanges, et
- de l’eau. - Composition selon la revendication précédente, dans laquelle lesdites microparticules possèdent une taille D50 particulaire en nombre allant de 0,5 µm à 15 µm, de préférence de 3 µm à 10 µm.
- Composition selon l’une des revendications 1 ou 2, dans laquelle lesdites microparticules comprennent au moins 30% en poids, notamment au moins 50% en poids, mieux au moins 60% en poids, d’un ou plusieurs monoesters d’acide gras cristallisés sous la forme d’une phase lamellaire Lβ par rapport à leur poids particulaire.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle lesdites microparticules consistent en un ou plusieurs monoesters d’acide gras cristallisés sous la forme d’une phase lamellaire Lβ.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ladite phase lamellaire Lβ est orthorhombique.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit ou lesdits monoester(s) d’acide gras cristallisés sous la forme d’une phase lamellaire Lβ présente un point de fusion supérieur ou égal à 50°C.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle R1et R2sont, respectivement, des radicaux acyle et alkyle possédant un nombre d’atomes de carbone variant de 16 à 22, de préférence de 18 à 22, et plus préférentiellement de 20 à 22.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle R1et R2sont, respectivement, des radicaux acyle et alkyle possédant le même nombre d’atomes de carbone.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit ou lesdits monoester(s) d’acides gras cristallisé(s) sous la forme d’une phase lamellaire Lβ est (sont) choisi(s) parmi le béhénate de béhényle, l’arachidate d’arachidyle, le stearate de stearyle et leurs mélanges, de préférence comprend au moins le béhénate de béhényle.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins 3% en poids, de préférence au moins 5% en poids et plus préférentiellement au moins 10% en poids de monoester(s) d’acide gras cristallisé(s) sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, par rapport au poids total de ladite composition.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit tensioactif polyglycérolé comprend au moins 6 unités de glycérol, en particulier entre 10 et 14 unités de glycérol.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit tensioactif est choisi parmi les esters issus de la réaction de polyglycérol comprenant de 8 à 14 unités glycérol, de préférence de 10 à 14 unités glycérol, et d’au moins un acide gras comprenant de 10 à 16 atomes de carbone, de préférence de 12 à 14 atomes de carbone, et plus préférentiellement ledit tensioactif comprend au moins le polyglyceryl-10 laurate.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins 0,5% en poids, de préférence de 1% à 7% en poids de tensioactif(s) polyglycérolé(s) par rapport au poids total de ladite composition.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle lesdites microparticules contiennent en outre au moins une huile hydrocarbonée non volatile au sein de la phase lamellaire Lβ.
- Composition selon la revendication 14, comprenant au moins 1,25% en poids, de préférence de 2,5% à 7% en poids d’huile(s) hydrocarbonée(s) non volatile par rapport à son poids total.
- Composition selon l’une quelconque des revendications 14 à 15, dans laquelle ladite huile hydrocarbonée non volatile est choisie parmi les carbonates en C15à C18de dialkyle et leurs mélanges, et de préférence est au moins le carbonate de dicaprylyle.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre au moins un composé pâteux choisi parmi les esters d’un glycérol oligomère, les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, les beurres d’origine végétale et leurs mélanges, de préférence au moins du beurre de karité, en particulier à raison d’au moins 2% en poids, en particulier de 3% à 8% en poids par rapport au poids total de ladite composition.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, contenant lesdites microparticules en dispersion aqueuse.
- Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, se présentant sous la forme d’une composition de maquillage pour les lèvres et/ou de la peau, ou d’une composition de soin de la peau et/ou des lèvres.
- Procédé de traitement cosmétique, notamment de maquillage et/ou de soin de matières kératiniques, en particulier de la peau et/ou des lèvres, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur ladite matière kératinique une composition telle que définie selon l’une quelconque des revendications 1 à 19.
- Procédé de préparation de microparticules comprenant au moins un monoester d’acide gras linéaire cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, comprenant au moins les étapes consistant à :
(a) Disposer d’un mélange contenant au moins
- à l’état fondu, au moins un monoester d’acide gras linéaire et répondant à la formule (I)
R1-O-R2(I)
dans laquelle
R1et R2sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 16, avec R1représentant un radical acyle, et R2représentant un radical alkyle,
- au moins un tensioactif polyglycérolé et non-ionique d’acide gras possédant au moins 10 atomes de carbone, ledit tensioactif étant choisi parmi les monoesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras, les diesters polyglycérolés et linéaires d’acide gras et leurs mélanges, et
- de l’eau,
(b) Former une émulsion huile dans eau dans laquelle ledit monoester d’acide gras de formule (I) est dispersé à l’état de gouttelettes,
(c) Refroidir ladite émulsion pour transformer lesdites gouttelettes à l’état de microparticules comprenant au moins ledit monoester d’acide gras de formule (I) cristallisé sous la forme d’une phase lamellaire Lβ, notamment orthorhombique et
(d) Le cas échéant, récupérer lesdites microparticules. - Procédé selon la revendication précédente, dans lequel le mélange de l’étape (a) comprend au moins un monoester d’acide gras de formule (I) tel que défini selon l’une quelconque des revendications 6 à 9, le(s)dit(s) monoester(s) d’acide gras linéaire étant de préférence à une teneur allant de 20% à 40% en poids, par rapport au poids total dudit mélange.
- Procédé selon l’une des revendications 21 ou 22, dans lequel le mélange de l’étape (a) comprend au moins un tensioactif polyglycérolé tel que défini selon l’une des revendications 11 ou 12, le(s)dit(s) tensioactif(s) étant de préférence à une teneur allant de 2% à 3,5% par rapport au poids total dudit mélange.
- Procédé selon l’une quelconque des revendications 21 à 23, dans lequel le mélange de l’étape (a) comprend en outre au moins une huile hydrocarbonée non volatile, en particulier telle que définie en revendication 16, plus particulièrement du carbonate de dicaprylyle, notamment à une teneur allant de 5% à 15% en poids par rapport au poids total dudit mélange.
- Utilisation cosmétique des microparticules obtenues par le procédé selon l’une quelconque des revendications 21 à 24.
- Utilisation selon la revendication précédente mettant en œuvre lesdites microparticules à titre de charges à effet flouteur.
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