FR3116142A1 - Procédé de traitement, par un boitier de contrôle, de données de défaut de circulation ferroviaire - Google Patents

Procédé de traitement, par un boitier de contrôle, de données de défaut de circulation ferroviaire Download PDF

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FR2011533A
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Mickaël GAUTRON
David CHUDEAU
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SNCF Voyageurs SA
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SNCF Voyageurs SA
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Abstract

L’invention concerne un procédé (100) de traitement de données relatives, à des défauts survenant lors de la circulation de véhicules ferroviaires, mémorisées dans une pluralité de cartes mémoire agencées dans un boitier de surveillance, ledit procédé (100) mettant en œuvre un boitier de contrôle, caractérisé en ce qu’il comprend une connexion (102) dudit boitier de contrôle audit boitier de surveillance, et une phase de traitement de données (104) comprenant les opérations suivantes : un déclenchement d’une initialisation (106) de la pluralité des cartes mémoire par mise sous tension dudit boitier de surveillance, une commande de connexion manuelle (108) d’une ou plusieurs cartes mémoire au boitier de contrôle, en fonction d’au moins une donnée de connexion communiquée par chacune des cartes mémoire audit boîtier de contrôle suite à ladite étape de déclenchement (106), une commande manuelle (110) d’un état de traitement (112, 114, 116) d’au moins une des cartes connectées par commande d’un relai de ladite carte connectée. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Procédé de traitement, par un boitier de contrôle, de données de défaut de circulation ferroviaire
La présente invention concerne un procédé de traitement, par un boîtier de contrôle, de données relatives à des défauts survenant lors de la circulation de véhicules ferroviaires, mémorisées dans une pluralité de cartes mémoire agencées dans un boitier de surveillance. Elle concerne également un boîtier de contrôle mettant en œuvre un tel procédé.
Le domaine de l’invention est le domaine ferroviaire, et plus particulièrement le domaine de la gestion de cartes mémoire dans des dispositifs de surveillance relatifs à des défauts survenant lors de la circulation de trains.
État de la technique
Les véhicules ferroviaires sont souvent équipés d’un boitier de surveillance, appelé aussi tiroir bi-standard, qui mémorisent des défauts survenant lors de la circulation desdits véhicules. Quand les défauts sont trop nombreux, la mémoire qui enregistre ces défauts, sature, ce qui gêne le bon fonctionnement dudit boitier de surveillance, et parfois les rend indisponibles. Afin d’éviter l’indisponibilité des boitiers de surveillance à cause du grand nombre de défauts stockés, il est nécessaire d’effacer régulièrement les défauts enregistrés dans leurs mémoires.
En outre, les trains d’essai et des bancs de tests sont aussi équipés de ces boitiers de surveillance. A la fin des essais avec ces bancs ou ces trains, il est également utile de venir lire les défauts mémorisés dans les boitiers de surveillance avant de les effacer. Le but étant d’étudier ces défauts notamment pour les résoudre.
On connait différents procédés et dispositifs mettant en œuvre ces procédés permettant la lecture et l’effacement des défauts enregistrés dans ces boitiers de surveillances. Ces procédés et dispositifs sont fonctionnels mais posent différents problèmes, notamment :
  • de mise en œuvre car ils nécessitent d’enlever une carte mémoire du dispositif de surveillance étudié ou car ils nécessitent le branchement de nombreux câbles spécifiques à chaque carte mémoire du dispositif de surveillance,
  • de rapidité en exécution car ils nécessitent la répétition de différentes étapes pour chaque carte mémoire individuellement, et
  • d’encombrement causé par des dispositifs lourds et volumineux et nécessitant de nombreuses connectiques.
Un but de l’invention est de remédier à au moins un des inconvénients précités.
Un autre but de l’invention est de proposer un procédé permettant gestion de la mémoire d’un boitier de surveillance de défauts plus automatisé et donc plus simple à mettre en œuvre.
Un autre but de l’invention est de proposer un procédé plus rapide en exécution.
L’invention permet d’atteindre au moins un des buts précités par un procédé de traitement de données relatives, à des défauts survenant lors de la circulation de véhicules ferroviaires, mémorisées dans une pluralité de cartes mémoire agencées dans un boitier de surveillance, ledit procédé mettant en œuvre un boitier de contrôle, caractérisé en ce qu’il comprend une connexion dudit boitier de contrôle audit boitier de surveillance, et une phase de traitement de données comprenant les opérations suivantes :
  • un déclenchement d’une initialisation de la pluralité des cartes mémoire par mise sous tension dudit boitier de surveillance,
  • une commande de connexion manuelle d’une ou plusieurs cartes mémoire au boitier de contrôle, en fonction d’au moins une donnée de connexion communiquée par chacune des cartes mémoire audit boîtier de contrôle suite à ladite étape de déclenchement,
  • une commande manuelle d’un état de traitement d’au moins une des cartes connectées par commande d’un relai de ladite carte connectée.
Le procédé selon l’invention propose ainsi un procédé de traitement dans lequel toutes les cartes connectées pourront être commandées suite à l’opération de commande de connexion manuelle, et dans la pluralité des cartes mémoire comprises dans le boitier de surveillance. De cette manière, le procédé selon l’invention peut traiter et commander de manière simultanée, ou non, plusieurs cartes mémoire.
Cela permet d’éviter la répétition de l’ensemble de la phase de traitement individuellement pour chacune des cartes mémoire se trouvant dans le boitier de surveillance. Le procédé selon l’invention est donc plus efficace, plus rapide à mettre en œuvre, car il nécessite moins de répétition des différentes opérations, ce qui permet un gain de temps comparé au procédé connu de l’art antérieur.
De plus, le procédé selon l’invention nécessite moins de manipulation manuelle. Il est donc aussi plus simple à mettre en œuvre car il ne nécessite pas, par exemple, la répétition de nombreux branchement entre le boitier de contrôle et le boitier de surveillance pour fonctionner et traiter plusieurs cartes mémoire du boitier de surveillance.
Un état de traitement de données d’une carte mémoire peut être un état de lecture des données mémorisées dans ladite carte.
Le procédé selon l’invention permet ainsi de commander une lecture des fichiers contenus dans une ou plusieurs cartes mémoire connectées, se trouvant dans le boîtier de surveillance. Le procédé selon l’invention est donc plus rapide car il n’est pas nécessaire d’ôter ou de connecter chaque carte mémoire du dispositif de surveillance. Le traitement peut être directement géré et commandé de manière externe au boitier de surveillance, en particulier juste en reliant le boitier de contrôle au boitier de surveillance.
Un état de traitement de données d’une carte mémoire peut être un état de lecture et d’effacement de données déclenchant une suppression des données mémorisées dans ladite carte mémoire.
Le procédé selon l’invention permet ainsi de lire et d’effacer des données contenues dans plusieurs cartes mémoire connectées, en reliant le boitier de contrôle au boitier de surveillance. Le procédé selon l’invention propose ainsi une gestion simple et peu onéreuse des cartes mémoire du dispositif de surveillance afin d’éviter sa saturation.
Un état de traitement de données d’une carte mémoire peut être un état de lecture des données mémorisées dans ladite carte mémoire, ledit procédé pouvant comprendre en outre une sélection et une mémorisation d’au moins une partie des données lues dans le boîtier de contrôle.
Le procédé selon l’invention permet de sélectionner des données d’intérêts parmi les données lues et, de sauvegarder ces données d’intérêts pour une analyse ultérieure effectuée, par exemple, par un opérateur. Ainsi, il est possible de réaliser une meilleure gestion des défauts enregistrés par le dispositif de surveillance afin de trouver rapidement leurs causes et de les résoudre de manière plus rapide.
La phase de traitement des données peut comprendre une opération de sélection d’une ou plusieurs cartes mémoire avant l’opération d’initialisation.
L’opération de sélection peut être manuelle ou automatique.
Le procédé peut comprendre une identification des données traitées lors de la phase de traitement des données, par utilisation d’une donnée d’identification agencée pour identifier ladite carte mémoire, ladite donnée d’identification étant préalablement enregistrée dans ledit boitier de surveillance, ou dans la carte mémoire.
La commande de connexion manuelle d’au moins deux cartes mémoire peut être effectuée à différents instants en fonction de la réception par le boitier de contrôle de la donnée de connexion émise par chacune des cartes mémoire.
Le procédé selon l’invention peut donc traiter plusieurs cartes mémoire à différents instants dans une même itération de phase de traitement. De cette manière, le procédé selon l’invention s’adapte à différents types de carte mémoire qui ne sont pas connectées en même temps. Le procédé selon l’invention peut donc traiter plusieurs cartes mémoire à des intervalles de temps séparés. Le procédé selon l’invention est donc plus flexible.
La phase de traitement des données du procédé selon l’invention peut comprendre, pour au moins une carte mémoire, une fenêtre temporelle d’au moins 0,5 seconde, de préférence entre 1 et 5 secondes, commençant à partir d’une émission, par ladite carte mémoire, de la donnée de connexion, et pendant laquelle la commande de connexion manuelle de ladite carte mémoire au boitier de contrôle peut être réalisée.
Le procédé selon l’invention laisse ainsi un temps court de temporisation (pendant la fenêtre temporelle) pour connecter la ou les cartes mémoire au boitier de contrôle. Cette opération de connexion manuelle permet un gain de temps car les connexions filaires pour chaque carte sont évitées.
Lorsque les fenêtres temporelles d’au moins une deux cartes mémoire comportent une période de chevauchement, alors l’opération de commande de connexion manuelle pour chacune de ces deux cartes mémoire peut être effectuée simultanément pendant ladite période de chevauchement.
Le procédé selon l’invention permet ainsi de connecter et donc de commander simultanément plusieurs cartes mémoire lorsque leur fenêtre temporelle se chevauchent, au moins partiellement. Un tel procédé peut donc connecter et commander simultanément plusieurs cartes mémoire, même si elles sont initialisées à des instants différents, ce qui évite de répéter la phase de traitement pour chacune des cartes mémoire.
Lorsque les fenêtres temporelles d’au moins une deux cartes mémoire ne comportent pas de période de chevauchement, alors l’opération de commande de connexion manuelle de ces deux cartes mémoire peut être effectuée à tour de rôle.
Ainsi, si des cartes mémoire ne comprennent pas un chevauchement de leur fenêtre temporelle, alors le procédé selon l’invention connecte et commande les cartes mémoire de manière alternée.
L’opération de commande de connexion manuelle et/ou de commande manuelle du procédé selon l’invention peut être enclenchée manuellement sur le boitier de contrôle ou par l’intermédiaire d’un dispositif électronique connecté au boitier de contrôle de manière filaire ou sans fil.
De cette manière le procédé selon l’invention peut être, par exemple, commandé à distance de manière automatique. Il n’est donc plus nécessaire d’avoir un opérateur sur place, ce qui permet de gagner en efficacité et aussi d’obtenir un gain de coup.
L’opération de commande de connexion manuelle et/ou de commande manuelle du procédé selon l’invention peut être réalisée par des connexions sans fil ou filaires, ce qui lui permet de s’adapter à différents types de boitier de surveillance. Le procédé selon l’invention est donc plus flexible à mettre en œuvre pour différents types de boîtier de surveillance, sans contrainte liée au type de boitier de surveillance à traiter.
L’opération de commande de connexion manuelle et/ou de commande manuelle peut aussi être directement effectuée sur le boitier de contrôle, ce qui peut être pratique en cas de dysfonctionnement du boitier de surveillance qui nécessite une intervention d’un opérateur. De cette manière l’exécution dudit procédé peut être exécutée directement sur place par un opérateur.
La phase de traitement des données du procédé selon l’invention peut comprendre un affichage et/ou une visualisation des données mémorisées dans au moins une des cartes mémoire sur un moyen d’affichage intégré audit boitier de contrôle ou connecté audit boitier de contrôle.
De cette manière le procédé selon l’invention permet une visualisation des données mémorisées dans les cartes mémoire connectées. Cette visualisation permet une appréciation visuelle des données et facilite par exemple la sélection des données d’intérêt dans la multitude des données enregistrées dans telle ou telle carte mémoire.
Le procédé selon l’invention peut comprendre une identification des données lues et/ou mémorisées via un fichier de configuration dudit boitier de contrôle.
La phase de traitement des données du procédé selon l’invention peut comprendre une visualisation de l’état d’avancement dudit procédé par un indicateur de manière à afficher les opérations effectuées et/ou en train d’être effectuées et/ou celles non effectuées ou à venir et/ou les défauts intervenant dans ledit procédé.
Ainsi, il est possible de réaliser un suivi de l’état d’avancement du procédé de manière à réaliser des contrôles de manière simple, rapide et peu onéreuse.
Cet indicateur peut être visuel ou sonore en fonction du besoin.
Cet indicateur peut être directement vu au niveau du boitier de contrôle ou à distance, s’adaptant ainsi à différents boitiers de contrôle ou à différents branchements ou connexions du boitier de contrôle au boitier de surveillance et à son intégration dans un système de contrôle pour voies ferrées.
Par exemple, l’indicateur peut comprendre au moins un témoin lumineux positionné sur le boitier de contrôle et/ou au moins un indicateur lumineux sur une interface logicielle du boitier de contrôle et/ou d’un dispositif électronique externe tel qu’un ordinateur de contrôle.
Cet au moins un témoin lumineux peut donc remonter des informations sur des défauts de fonctionnement dudit boitier de contrôle ou du procédé selon l’invention en ciblant de manière spécifique les opérations, qui au sein du procédé selon l’invention, présentent un dysfonctionnement. Cela permet de simplifier la résolution des problèmes car l’opérateur peut directement cibler leurs sources.
L’étape de connexion du boîtier de contrôle au boîtier de surveillance peut être réalisée lorsque ledit boîtier de surveillance est hors tension, et en particulier uniquement lorsque le boîtier de surveillance est hors tension.
Le procédé selon l’invention est plus sécurisé et limite ainsi les risques d’endommagement soit du boîtier de contrôle et/ou du boîtier de surveillance, ou encore des cartes mémoire se trouvant dans le boîtier de surveillance.
Les données mémorisées dans la pluralité de cartes mémoire peuvent comprendre des fichiers logs.
Le procédé selon l’invention peut donc lire ou lire et effacer des données contenues dans des fichiers d’information couramment utilisés pour l’enregistrement des données.
Le procédé selon l’invention peut comprendre une connexion du boitier de contrôle à un appareil externe via un port prévu sur ledit boitier de contrôle.
Ledit appareil externe peut être agencé pour alimenter le boîtier de contrôle, et/ou communiquer avec ledit boitier de contrôle. L’appareil externe peut comprendre :
  • un moyen d’affichage, et/ou
  • un moyen stockage pour stocker des données mémorisées, et/ou
  • un moyen de contrôle via une interface homme machine pour commander ledit boitier de contrôle.
Le procédé selon l’invention peut donc être adapté pour être commandé à distance ou sur place par un appareil externe relié au boitier de contrôle. Il est alors possible d’utiliser l’interface homme machine de l’appareil externe dans la mise en œuvre du procédé selon l’invention, ce qui offre plus de flexibilité.
Selon un autre aspect de l’invention, il est proposé un boitier de contrôle agencé pour traiter des données relatives à des défauts intervenant lors de la circulation de véhicules ferroviaire, mémorisées dans une pluralité de cartes mémoire disposées dans un boitier de surveillance, ledit boitier de contrôle comprenant :
  • un premier port de connexion pour connecter ledit boitier de contrôle audit boitier de surveillance, et
  • une carte électronique ;
agencés pour mettre en œuvre un procédé selon l’invention.
Le boitier de contrôle selon l’invention peut mettre en œuvre le procédé selon l’invention de manière simple car il nécessite seulement de connecter physiquement le boitier de contrôle selon l’invention au boitier de surveillance.
Comme le boitier de contrôle selon l’invention nécessite moins de connexion et donc moins de connectique, le boitier de contrôle selon l’invention est donc moins volumineux, plus compact et moins lourd. Il est, de cette manière, plus facile à transporter.
Le boitier de contrôle selon l’invention est aussi fabriqué à partir de composants standards, il est donc facile à mettre en œuvre et peu onéreux. Le remplacement des composants est aussi facilité.
Le boitier de contrôle selon l’invention permet d’obtenir des avantages similaires à ceux développés pour le procédé selon l’invention car il est agencé pour le mettre en œuvre.
Le boitier de contrôle selon l’invention peut comprendre :
  • des témoins lumineux agencés pour visualiser l’état d’avancement de la phase de traitement, et/ou
  • un second port de connexion agencé pour insérer de manière amovible un élément de stockage dans ledit boitier de contrôle, et/ou
  • une alimentation externe agencée pour alimenter en énergie ledit boitier de contrôle.
Dans ce cadre, le boitier de contrôle selon l’invention ne nécessite pas l’utilisation d’ordinateur pour fonctionner. Le boitier de contrôle selon l’invention peut donc fonctionner de manière autonome. Le boitier de contrôle selon l’invention est donc aussi facilement transportable.
Le boitier de contrôle selon l’invention peut comprendre :
  • un interrupteur agencé pour mettre sous tension ledit boitier de contrôle, et/ou,
  • au moins un bouton de connexion agencé pour lancer une opération de commande de connexion manuelle d’une ou plusieurs carte mémoire audit boitier de contrôle, et/ou
  • au moins un bouton d’actionnement agencé pour lancer une opération de commande manuelle d’un état de traitement d’au moins une carte mémoire.
Le boitier de contrôle selon l’invention comprend ainsi des moyens nécessaires à la mise sous tension dudit boitier et des moyens pour le commander. Le boitier de contrôle selon l’invention est donc facile d’utilisation.
Le boitier de contrôle peut comprendre :
  • un premier bouton d’actionnement pour enclencher l’opération de commande manuelle relative à une lecture des données, et
  • deux boutons, dont un premier bouton pour enclencher l’opération de commande manuelle relative à la lecture et l’effacement et un second bouton pour confirmer ladite opération de traitement pour enclencher l’opération, et/ou
  • un bouton pour enclencher l’opération de commande manuelle relative à une suppression des données mémorisées dans ladite carte mémoire, et/ou
  • une manette agencée pour enclencher l’opération de commande manuelle relative à une sélection et une mémorisation d’au moins une partie des données lues dans ledit boitier de contrôle.
Le boitier de contrôle selon l’invention peut donc comprendre tous les éléments permettant de lancer les différentes commandes et/ou opérations du procédé selon l’invention. Le boitier de contrôle selon l’invention est donc directement pilotable à partir dudit boitier de contrôle. L’utilisation du boitier de contrôle selon l’invention est donc simple.
Boitier de contrôle selon l’invention peut comprendre un troisième port de connexion pour connecter ledit boitier de contrôle avec un dispositif électronique agencé pour alimenter et/ou communiquer avec ledit boitier de contrôle, ledit dispositif électronique comprenant :
- des moyens d’affichages pour afficher l’état ou l’avancement dudit procédé, et/ou
- un moyen de contrôle via une interface homme machine pour commander ledit boitier de contrôle.
Le boitier de contrôle selon l’invention peut donc être adapté pour être commandé à distance ou sur place par un ordinateur connecté audit boitier de contrôle. Le boitier de contrôle selon l’invention fonctionne et s’adapte avec une multitude d’outils de commande. Il est donc plus facile à mettre en œuvre.
D’autres avantages et particularités de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de mises en œuvre et de modes de réalisation nullement limitatifs, et des dessins annexés suivants.
La est une représentation schématique non limitative d’un exemple de réalisation du procédé selon l’invention ;
La est une représentation schématique non limitative d’un premier exemple de réalisation d’un boitier de contrôle selon l’invention, ledit boitier de contrôle mettant en œuvre un procédé selon l’invention ;
La est une représentation schématique non limitative d’un second exemple de réalisation d’un boitier de contrôle selon l’invention, ledit boitier de contrôle mettant en œuvre un procédé selon l’invention ; et
La est un premier exemple non limitatif d’un premier mode de fonctionnement de la phase de traitement du procédé selon l’invention ;
La est un second exemple non limitatif d’un second mode de fonctionnement de la phase de traitement du procédé selon l’invention ;
Description détaillée des figures
Il est bien entendu que les modes de réalisation qui seront décrits dans la suite ne sont nullement limitatifs. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite isolées des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieure. Cette sélection comprend au moins une caractéristique de préférence fonctionnelle sans détail structurel, ou avec seulement une partie des détails structurels si cette partie uniquement est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieure.
En particulier toutes les variantes et tous les modes de réalisation décrits sont combinables entre eux si rien ne s’oppose à cette combinaison sur le plan technique.
Sur les figures, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence.
La est une représentation schématique d’un exemple de réalisation non limitatif d’un procédé selon l’invention.
Le procédé 100 est un procédé de traitement de données relatives à des défauts survenant lors de la circulation de véhicules ferroviaires, mémorisées dans une pluralité de cartes mémoire agencées dans un boitier de surveillance. Le procédé 100 met en œuvre un boitier de contrôle (la pluralité de cartes mémoire, le boitier de surveillance et le boitier de contrôle sont illustrés sur les figures 2 et 3).
Le procédé 100 comprend une connexion 102 du boitier de contrôle, au boitier de surveillance.
Le procédé 100 comprend en outre une phase de traitement des données 104.
La phase de traitement des données 104 comprend au moins trois opérations correspondant à :
- un déclenchement d’une initialisation 106 de la pluralité des cartes mémoire par mise sous tension du boitier de surveillance,
- une commande de connexion manuelle 108 d’une ou plusieurs cartes mémoire en fonction d’au moins une donnée de connexion communiquée par chacune des cartes mémoire audit boîtier de contrôle suite à ladite étape de déclenchement de l’initialisation 106,
- une commande manuelle 110 d’un état de traitement d’au moins une des cartes connectées par commande d’un relai de ladite carte connectée.
L’état de traitement de données d’une carte mémoire connectée comprend au choix :
- un état de lecture 112 des données mémorisées dans ladite carte mémoire connectée.
- un état de lecture et d’effacement 114 de données déclenchant une lecture puis une suppression des données mémorisées dans ladite carte mémoire connectée.
De cette manière, le procédé 100 permet d’effacer la mémoire des cartes mémoire connectées de manière simple.
En outre, l’opération de commande manuelle 110 peut être réalisée dans plusieurs cartes mémoire connectées. Cette opération de commande manuelle 110 peut aussi être réalisée en même temps sur les cartes mémoire connectées ou à des instants différents sur les cartes mémoire connectées. De cette manière, le procédé 100 évite la réitération de la phase de traitement des données 104 à chacune des cartes mémoire du boitier de surveillance à traiter. Le procédé 100 peut donc traiter l’ensemble des cartes mémoire du dispositif de surveillance dans un temps plus réduit.
Lorsque l’état de traitement des données est un état lecture 112 des données mémorisées dans ladite carte mémoire connectée, le procédé 100 peut aussi comprendre une sélection et une mémorisation 116 d’au moins une partie des données lues dans le boîtier de contrôle. Les données contenues dans les cartes mémoire connectées sont ensuite effacées pour vider la mémoire du boitier de surveillance. De cette manière, certaines données lues sont sélectionnées pour être sauvegardées afin d’être étudiées ultérieurement.
L’opération seule de sélection (non illustrée) est aussi combinable avec l’état de lecture et d’effacement 114 des données. De cette manière, seules des données sélectionnées peuvent être effacées afin de conserver les autres données lues. Ces données non effacées pourront être étudiées par un opérateur pour comprendre l’origine des défauts mémorisés et trouver des solutions pour les résorber.
L’étape de connexion 102 du boîtier de contrôle au boîtier de surveillance est réalisée lorsque ledit boîtier de surveillance est hors tension.
L’opération de commande de connexion manuelle 108 correspond à une action de l’opérateur sur ledit boitier de contrôle ou sur une interface homme machine liée au boitier de contrôle après l’émission, par une ou plusieurs cartes mémoire, de la donnée de connexion.
Le procédé 100 comprendre une identification des données traitées lors de la phase de traitement des données 104, par utilisation d’une donnée d’identification agencée pour identifier ladite carte mémoire, ladite donnée d’identification étant préalablement enregistrée dans ledit boitier de surveillance, ou dans la carte mémoire.
Dans une variante du procédé 100 non illustrée, la phase de traitement des données 104 comprend une opération de sélection, d’une ou plusieurs cartes mémoire, avant l’opération d’initialisation 106. De cette manière, un opérateur peut sélectionner, avant le début de la phase de traitement des données 104, les cartes mémoire d’intérêt. L’opération peut être réalisée par l’opérateur via une commande manuelle sur le boitier de contrôle ou sur une interface homme machine liée au boitier de contrôle.
La est une représentation schématique non limitative d’un premier exemple de réalisation d’un boitier de contrôle 202 selon l’invention, ledit boitier de contrôle 202 est agencé pour mettre en œuvre le procédé 100 selon l’invention.
Le boitier de contrôle 202 est agencé pour traiter des données relatives à des défauts intervenant lors de la circulation de véhicules ferroviaires. Ces défauts sont mémorisés dans la pluralité de cartes mémoire 206 disposées dans le boitier de surveillance 204.
Le boitier de contrôle 202 comprend :
- un premier port de connexion 212 pour connecter ledit boitier de contrôle 202 audit boitier de surveillance 204, et
- une carte électronique 210.
Le boitier de surveillance 204 est par exemple positionné dans un véhicule ferroviaire ou le long d’une voie ferrée (non illustré(e)).
Le boitier de surveillance 204 comprend au moins un port de connexion 214.
Le boitier de contrôle 202 est connecté au boitier de surveillance 204 par une connexion 216 filaire en reliant le port de connexion 212 du boitier de contrôle 202 au port de connexion 214 du boitier de surveillance 204. Dans ce cas, le branchement du boitier de contrôle 202 peut être réalisé par un opérateur dans le véhicule ferroviaire dans lequel est positionné le boitier de surveillance 204.
Dans une variante non illustrée, le boitier de surveillance 204 comprend deux ports de connexion 214. Par exemple, la connexion entre le boitier de surveillance 204 et le boitier de contrôle 202 est réalisée par un câble 216 en forme de Y avec les deux branches du Y connectées sur les deux ports de connexions 214 du boitier de surveillance 204. Les données ou signaux échangés entre le boitier de surveillance 204 et le boitier de contrôle 202 peuvent être répartis sur les deux ports de connexions 214.
Le boitier de surveillance 204 comprend en outre la pluralité de cartes mémoire 206. Le boitier de surveillance 204 comprend au moins une carte mémoire 218, 220, 222, 224, 225 dans laquelle les données sont enregistrées. Dans le cas de la , le boitier de surveillance 204 comprend cinq cartes mémoire 218, 220, 222, 224, 225. Les données stockées dans les cartes mémoire 218, 220, 222, 224, 225 sont différentes, notamment indiquent différentes informations. Par exemple, la carte mémoire 218 est une carte TIU. La carte mémoire 220 est une carte CORE. La carte mémoire 222 est une carte mémoire CPBI. La carte 224 est une carte RTM et la carte 225 est une carte ODO. La différence entre les cartes mémoire 218, 220, 222, 224 et 225 se situe au niveau de la provenance des informations. Par exemple, la carte mémoire ODO 225 stocke des informations de vitesse en provenance des capteurs de vitesse du véhicule ferroviaire. En outre, certaines cartes mémoire s’initialisent plus vite que d’autre. En particulier, leur vitesse d’initialisation peut différer en fonction de la version du boitier de surveillance 202. Les cartes mémoire 218, 220, 222, 224, 225 peuvent par exemple stocker 1Mo de données.
Les données mémorisées dans la pluralité des cartes mémoire 206 comprennent des fichiers Logs.
Optionnellement, le boitier de contrôle 202 comprend un interrupteur 211 ON/OFF agencé pour mettre sous tension ledit boitier de contrôle 202.
Dans le cas représenté sur la , le boitier de contrôle 202 n’est pas autonome, il est connecté à un dispositif électronique 203 via un troisième port 205 du boitier de contrôle 202 et le port 207 du dispositif électronique 203. Dans une variante non illustrée, la connexion du boitier de contrôle 202 au dispositif électronique peut être sans fil. De cette manière, la connexion du boitier de contrôle 202 au dispositif électronique 203 peut être pilotée à distance. Ce qui limite aussi la connectique. Le dispositif électronique 203 est muni d’un processeur ou d’une carte de calcul (non illustré(e)) pour lancer et/ou commander des instructions au boitier de contrôle 202 via la carte électronique 210 du boitier de contrôle 202. Le dispositif électronique 203 est donc un ordinateur 203 ou une tablette 203 si cette dernière dispose d’un port USB. Le dispositif électronique 203 est agencé pour alimenter le boitier de contrôle (alimentation 5 volts).
Le dispositif électronique 203 comprend :
- des moyens d’affichage (non illustrés), comme un écran, pour afficher l’état ou l’avancement du procédé 100,
- un moyen stockage (non illustré), pour stocker des données mémorisées, et
- un moyen de contrôle (non illustrée) via une interface homme machine pour commander ledit boitier de contrôle 202 via la carte électronique 210.
Le moyen de stockage du dispositif électronique 203 peut être la carte mémoire du dispositif électronique 203 ou un disque dur externe se branchant à l’ordinateur 203. De cette manière, les données enregistrées dans ce disque dur sont facilement transportables. Dans une variante non illustrée, le boitier de contrôle 202 peut comprendre une carte mémoire amovible pour stocker des données.
Le moyen d’affichage est aussi agencé pour afficher ou visualiser les données mémorisées dans la pluralité des cartes mémoire 206 connectées, et aussi pour afficher la sélection et la mémorisation des données.
L’opération de commande de connexion manuelle 108 et de commande manuelle 110 sont enclenchées suite à l’action d’un opérateur sur le boitier de contrôle 202 et/ou sur l’interface homme machine. Par exemple, l’opérateur peut enclencher un bouton, distinct ou confondu, agencé pour effectuer ces commandes 108, 110 directement sur le boitier de contrôle 202 et/ou sur l’interface homme machine.
L’interface homme machine est une interface logicielle (non illustrée) installée sur ledit dispositif électronique 203.
Afin de pouvoir commander le boitier de contrôle 202, l’interface homme machine de l’ordinateur 203 peut comprendre :
  • un bouton d’actionnement pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à une lecture des données, et
  • un bouton pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à la lecture et l’effacement et qui peut aussi comprendre un second bouton pour confirmer ladite opération de commande manuelle 110 pour enclencher l’opération, et/ou
  • un bouton pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à une suppression des données mémorisées dans ladite carte mémoire 218, 220, et/ou
  • un bouton pour enclencher l’opération de commande de connexion manuelle 108 d’une ou plusieurs cartes mémoire audit boitier de contrôle 202, et/ou
  • un bouton pour choisir la destination des données à enregistrer, et/ou
  • une souris et un bouton agencés pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à la sélection et la mémorisation d’au moins une partie des données lues dans ledit boitier de contrôle 202.
Optionnellement, l’interface homme machine comprend au moins un témoin lumineux agencé pour visualiser l’état d’avancement de la phase de traitement 104. Cette visualisation permet d’afficher les opérations effectuées et/ou en train d’être effectuées et/ou celles non effectuées ou à venir et/ou les défauts intervenant dans ledit procédé.
Par exemple, l’interface homme machine comprend quatre témoins lumineux. Ces témoins lumineux comprennent :
- une LED verte agencée pour témoigner de la bonne alimentation dudit boitier de contrôle 202,
- une LED rouge agencée pour prévenir d’un défaut survenant dans ledit procédé 100 ou pour soulever un dysfonctionnement dudit boitier de contrôle 202,
- une LED bleue pour informer le traitement en cours d’une opération de commande manuelle 110 d’un état de traitement et/ou de l’opération de commande de connexion manuelle 108 d’une ou plusieurs carte mémoire 206 audit boitier de contrôle 202,
- une LED orange indiquant un traitement terminé avec succès de l’opération de commande 110 dans une des cartes mémoire 206.
Dans ce cas, le boitier de contrôle comprend cinq LED oranges agencées pour informer d’un état d’avancement de la phase de traitement 104 pour chacune des cartes mémoire 218, 220, 222, 224, 225 connectées. L’interface homme machine peut donc afficher un témoin lumineux par carte mémoire connectée.
Ainsi, dans le cas considéré, seule la LED rouge permet de remonter une erreur ou un dysfonctionnement de la phase de traitement des données 104. Par exemple, la gestion des erreurs ou dysfonctionnements avec les témoins lumineux est la suivante.
Si la LED rouge est éteinte alors le procédé de traitement 100 fonctionne correctement. Toutefois, si la LED rouge s’allume, alors une erreur est présente dans le procédé de traitement 100. Dans ce cas, il faut regarder la LED orange pour savoir à quelle étape il y a eu détection d’erreur. Si aucune LED orange n’est allumée, alors cela signifie qu’il y a un défaut de connectique entre le boitier de contrôle 202 et le boitier de surveillance 204, par exemple au niveau de la connexion 216 filaire reliant le port de connexion 212 du boitier de contrôle 202 au port de connexion 214 du boitier de surveillance 204. Si plusieurs LEDs oranges sont allumées, il suffit de prendre en compte la LED orange suivant la dernière LED orange allumée pour connaitre quelle carte a provoqué le défaut. En effet, une LED orange s’allume uniquement quand la phase de traitement des données 104 a réussi. Par exemple, l’opérateur peut enclencher l’opération de commande manuelle 110 lorsque la LED bleue est éteinte après l’envoi de la commande de connexion manuelle 108 d’une ou plusieurs cartes mémoire via le boitier de contrôle 202, notamment lorsqu’un opérateur appuie sur le bouton pour enclencher l’opération de commande de connexion manuelle 108 du boitier de contrôle 202 et/ou de l’interface homme machine.
L’interface homme machine permet donc commander le boitier de contrôle 202, notamment la carte électronique 210 du boitier de contrôle 202 afin de mettre en œuvre le procédé 100, notamment la phase de traitement 104 du procédé 100.
Ces témoins lumineux peuvent remonter des informations sur des défauts de fonctionnement dudit boitier de contrôle 202 ou du procédé 100 en ciblant de manière individuelle des éléments ou étapes du procédé 100 dysfonctionnant. La résolution du problème est donc simplifiée car l’opérateur cible directement la source du problème.
Dans une variante, non illustrée, le boitier de contrôle 202 peut comprendre :
  • un premier bouton d’actionnement pour enclencher l’opération commande manuelle 110 relative à une lecture des données, et
  • deux boutons poussoirs, dont un premier bouton poussoir pour enclencher l’opération commande manuelle 110 relative à la lecture et l’effacement et un second bouton poussoir pour confirmer ladite opération de commande manuelle pour enclencher l’opération, et/ou
  • un bouton pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à une suppression des données mémorisées dans ladite carte mémoire (218, 220), et/ou
  • un bouton pour enclencher l’opération de commande de connexion manuelle 108 d’une ou plusieurs cartes mémoire audit boitier de contrôle 202, et/ou
  • une manette agencée pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à la sélection et la mémorisation d’au moins une partie des données lues dans ledit boitier de contrôle 202. La manette est par exemple sous forme de levier et boutons agencés pour se déplacer dans la liste des données lues, pour choisir un point de départ et point final permettant de sélectionner différentes données dans une liste des données lues, et confirmer la sélection des données. La manette est aussi agencée pour choisir la destination des données à enregistrer.
Dans ce cas, l’utilisateur peut enclencher l’opération de commande manuelle 110 d’un état de traitement des données directement à partir des boutons précédemment cités présents sur le boitier de contrôle 202 ou soit en passant par l’interface homme-machine.
Le procédé 100 comprend dans une variante de procédé, une opération de sélection, via le boitier de contrôle 202 ou l’interface homme machine, d’une ou plusieurs cartes mémoire avant l’opération d’initialisation 106.
De manière non limitative, le boitier de contrôle 202 comprend un fichier de configuration permettant de dire quelle carte mémoire va émettre la donnée de connexion en premier ou s’il faut qu’il surveille les cartes mémoire 206, par exemple celles qui ont été sélectionnées, en même temps. Ainsi, le boitier de contrôle 202 est agencé pour distinguer une carte mémoire par une sélection de la liaison physique qui lui est attribuée. Un routage est effectué au sein du boitier de contrôle 202 pour s’adresser à la bonne carte mémoire du boitier de surveillance 204. Le fichier de configuration peut comprendre des données d’identification agencées pour identifier de manière individuelle chaque carte mémoire. Le fichier de configuration est donc agencé pour mettre en œuvre l’identification des données traitées dans chacune des cartes mémoire connectées audit boitier de contrôle 202. Par exemple, la donnée d’identification correspondant à la carte mémoire CORE 220 comprend au moins la chaine CORE dans sa donnée d’identification alors que la carte mémoire TIU comprend au moins la chaine TIU.
La est une représentation schématique non limitative d’un second exemple de réalisation d’un boitier de contrôle 302 selon l’invention, ledit boitier de contrôle 302 est agencé pour mettre en œuvre le procédé 100 selon l’invention.
Le boitier de surveillance 204 et le boitier de contrôle 302 de la comprennent tous les éléments du boitier de surveillance 204 et du boitier de contrôle 202 de la . Ainsi, seules les différences avec le boitier de contrôle 202 de la seront décrites.
Le boitier de contrôle 302 comprend des moyens d’affichage 304, un écran 304, agencé pour afficher et/ou visualiser les données mémorisées dans la pluralité des cartes mémoire 206 connectées. Le moyen d’affichage 304 est positionné sur ledit boitier de contrôle 302. Le moyen d’affichage est aussi agencé pour afficher la sélection et la mémorisation 116 des données.
Le boitier de contrôle 302 comprend aussi des moyens agencés pour visualiser l’état d’avancement dudit procédé 100 mis en œuvre par le boitier de contrôle 302. Ces moyens comprennent un indicateur 306 agencé pour afficher les opérations effectuées et/ou en train d’être effectuées et/ou celles non effectuées ou à venir et/ou les défauts intervenant dans ledit procédé 100. Cet indicateur 306 peut être un indicateur visuel ou sonore. Dans le cas de la , l’indicateur est visuel, c’est un témoin lumineux.
Le boitier de contrôle 202 comprend en outre :
  • un premier bouton d’actionnement pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à une lecture des données, et
  • deux boutons poussoirs, dont un premier bouton poussoir pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à la lecture et l’effacement et un second bouton poussoir pour confirmer ladite opération commande manuelle 110 pour enclencher l’opération, et/ou
  • un bouton pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à une suppression des données mémorisées dans ladite carte mémoire (218, 220), et/ou
  • une manette agencée pour enclencher l’opération de commande manuelle 110 relative à la sélection et la mémorisation d’au moins une partie des données lues dans ledit boitier de contrôle 202. La manette est par exemple sous forme de levier et boutons agencés pour se déplacer dans la liste des données lues, pour choisir un point de départ et point final permettant de sélectionner différentes données dans une liste des données lues, et confirmer la sélection des données. La manette est aussi agencée pour choisir la destination des données à enregistrer.
Le boitier de contrôle 302 comprend ainsi au moins un témoin lumineux agencé pour visualiser l’état d’avancement de la phase de traitement 104. En particulier, le boitier de contrôle 302 comprend huit témoins lumineux. Les témoins lumineux sont des LED positionnées sur la face avant du boitier de contrôle 302. Dans le cas de la , le boitier de contrôle 302 comprend, par exemple, :
- une LED verte 308 agencée pour s’allumer de manière à témoigner de la bonne alimentation dudit boitier de contrôle 302,
- une LED rouge 310 agencée pour s’allumer de manière à informer la présence d’un défaut survenant dans ledit procédé 100 ou pour soulever un dysfonctionnement dudit boitier de contrôle 302,
- une LED bleue 312 agencée pour s’allumer de manière à monter le traitement en cours d’une opération commande manuelle 110 d’un état de traitement et/ou le traitement en cours de l’opération de commande de connexion manuelle 108 d’une ou plusieurs carte mémoire audit boitier de contrôle 302,
- cinq LED orange 316 pour afficher un état d’avancement du traitement d’une opération de commande manuelle 110 dans une des cartes mémoire connectée 218, 220, 222, 224, 225.
Dans le cas de la , le boitier de contrôle 302 comprend, par exemple, cinq LED oranges 316 (pas toutes illustrées) agencées pour informer d’un état d’avancement de la phase de traitement 104 pour chacune des cartes mémoire 218, 220, 222, 224, 225.
En outre, le boitier de contrôle 302 illustré en comprend une alimentation externe 318 agencée pour alimenter en énergie ledit boitier de contrôle 302. L’alimentation externe 318 est une batterie externe 318. De cette manière, notamment quand le boitier de contrôle 302 fonctionne par batterie 318, il est autonome, dans le sens où il ne nécessite pas d’être branché à un dispositif électronique supplémentaire pour fonctionner, par exemple pour s’alimenter.
Le boitier de contrôle 302 dans le cadre d’une utilisation autonome (i.e. sans PC) comprend au moins un bouton pour effectuer les opérations de ladite phase de traitement des données 104.
Le boitier de contrôle 302 comprend ainsi l’interrupteur 211 ON/OFF pour mettre en tension ledit boitier de contrôle 302.
Le boitier de contrôle 302 comprend aussi un premier bouton poussoir 320 agencé pour déclencher l’initialisation 106 de la pluralité de cartes mémoire 206 comprises dans le boitier de contrôle 302, via la carte électronique 210 au boitier de surveillance 204. Ce premier bouton poussoir 320 est aussi agencé pour enclencher l’opération de commande de connexion manuelle 108 d’une ou plusieurs cartes mémoire audit boitier de contrôle 302.
Le boitier de contrôle 302 comprend aussi un deuxième bouton poussoir 322 agencé pour mettre en œuvre la commande manuelle 110 d’un état de lecture seule 112 de la totalité des données mémorisées dans les cartes mémoire 218, 220, 222, 224, 225 connectées suite à l’opération de commande de connexion manuelle 108.
Le boitier de contrôle 302 comprend aussi une zone d’actionnement 324 agencé pour mettre en œuvre la commande manuelle 110 d’un état de lecture et d’effacement 114 des données déclenchant une lecture puis une suppression des données mémorisées dans les cartes mémoire 218, 220, 222, 224, 225 connectées avec le boitier de contrôle 302 suite à l’opération de commande de connexion manuelle 108. La zone d’actionnement 324 se compose notamment d’un troisième bouton poussoir 326 pour commander l’état de lecture et d’effacement 114 et un quatrième bouton poussoir 328 pour la confirmation de l’état de traitement.
De cette manière, le boitier de contrôle 302 limite les actions d’un opérateur à la connexion, (i.e. le branchement) du boitier de contrôle 302 au boitier de surveillance 204, et à appuyer sur les différents boutons pour enclencher l’opération d’initialisation 106, de commande de connexion manuelle 108 et de commande manuelle 110 d’un état de traitement en choisissant entre une demande de lecture des données 112 ou une demande de lecture et effacement des données 114. Le boitier de contrôle 302 est donc facilement pilotable. Un opérateur peut aussi commander le procédé 100 de manière très simple.
Dans une variante du boitier de contrôle 302, il n’est pas nécessaire que le boitier de contrôle 302 comprenne un bouton pour enclencher l’opération d’initialisation 106. En effet, cette dernière peut se déclencher automatiquement par mise sous tension du boitier de contrôle 302 après l’étape de connexion 102.
Le boitier de contrôle 302 peut comprendre une manette (non illustrée) agencée pour enclencher l’opération de sélection et de mémorisation 116 d’au moins une partie des données lues dans ledit boitier de contrôle 302. La manette est par exemple sous forme de levier manuel et boutons agencés pour se déplacer dans la liste des données lues, pour choisir un point de départ et point final permettant de sélectionner différentes données dans une liste des données lues, et confirmer la sélection des données.
Le boitier de contrôle 302 comprend un second port de connexion 330 agencé pour accueillir de manière amovible un élément de stockage (non illustré) dans ledit boitier de contrôle 302. Ledit élément de stockage est agencé pour effectuer une mémorisation d’au moins une partie des données lues dans le boîtier de contrôle 302. L’élément de stockage peut être une carte mémoire amovible, une clé USB, un disque dur externe agencé pour se connecter de manière amovible via le second port de connexion. Ainsi, la partie des données lues mais non effacées (i.e. car sauvegardées dans l’élément de stockage amovible) pourra être étudiée par un opérateur pour comprendre l’origine des défauts mémorisés et trouver des solutions pour les résorber. Il est à noter que le boitier de contrôle selon l’invention peut aussi comprendre un second port de connexion 330 pour accueillir l’élément de stockage lorsqu’il fonctionne avec un dispositif électronique 203 tel qu’illustré en . De cette manière, cela permet d’avoir une seule version du boitier de contrôle 202 ou 302 pouvant s’adapter à différents besoins, i.e. utilisation autonome ou non autonome (e.g. Lors de l’utilisation d’un dispositif électronique 203).
La carte électronique 210 est agencée pour mettre en œuvre le procédé 100, notamment commander l’ensemble des opérations de la phase de traitement 104 du procédé 100 et l’ensemble des différents composants positionnés dans le boitier de contrôle 302.
La est un exemple non limitatif d’un mode de fonctionnement de la phase de traitement 104 du procédé 100 selon l’invention.
En particulier, la illustre la phase de traitement des données 104 de deux cartes mémoire 218 et 220 du boitier de surveillance 204. La carte mémoire 220 est une carte CORE et la carte mémoire 218 est une carte TIU. Par exemple, l’opération de sélection a été réalisée via le boitier de contrôle 202, 302 pour sélectionner les cartes mémoire CORE 220 et TIU 218.
La courbe 401 illustre une caractéristique de fonctionnement de la phase de traitement de la carte mémoire CORE 220. La courbe 402 illustre une caractéristique de fonctionnement de la phase de traitement de la carte mémoire TIU 218. Les caractéristiques 401 et 402 sont sous la forme d’un signal créneau.
Le boitier de contrôle 202, 302 est toujours alimenté avant le boitier de surveillance 204. La phase de traitement des données 104 débute automatiquement par le déclenchement de l’initialisation 106 par mise sous tension du boitier de surveillance 204 au temps t = 0 second (s). Cette mise sous tension est effectuée soit manuellement par utilisation de l’interrupteur 211 ou via une interface homme-machine. L’initialisation 106 est matérialisée par l’état bas des caractéristiques 401, 402 des cartes mémoire CORE 220 et TIU 118. Au bout d’un certain temps, propre à chacune des cartes CORE 220 et TIU 218, les caractéristiques 401, 402 des cartes mémoire 220 et 118 vont passer à un état haut 403.
Les cartes mémoire 218, 220 passent à l’état haut 403, ce qui correspond à un état où les cartes mémoire 218, 220 sont en attente de signal, i.e. attente de commande de connexion manuelle 108, à la suite de l’envoi (ou émission) 409 de la donnée de connexion.
La donnée de connexion émise par chacune des cartes mémoire 220, 218 comprend au moins une chaine de caractères. Par exemple, la chaine réceptionnée lorsque le carte est prête à être connectée est la suivante « Waiting for 5 seconds ». Le temps indiqué dans la donnée de connexion est celui d’une fenêtre temporelle 404 pendant laquelle l’opération de connexion 108 de la carte mémoire 218 ou 220 peut être réalisée. Cette chaine de caractères est associée à la carte mémoire 218, 220 qui émet la donnée de connexion. La donnée de connexion associée à la carte mémoire est affichée sur le moyen d’affichage du boitier de contrôle 202,302 et/ou sur l’interface homme machine. Dans une variante non illustrée, la donnée de connexion peut être un signal sonore, et/ou lumineux, et/ou comprendre une suite d’une ou plusieurs chaînes de caractères et/ou symboles ou/ou nombres.
Le temps de créneau à l’état haut 403 est la fenêtre temporelle 404 d’au moins 0,5 seconde, de préférence entre 1 et 5 secondes, commençant à partir de de l’émission de la donnée de connexion, et pendant laquelle la commande de connexion manuelle 108 de ladite carte mémoire peut être réalisée. Dans le cas illustré de la , la fenêtre temporelle 404 est de cinq secondes pour les cartes mémoire CORE 220 et TIU 218. Ainsi, la commande de connexion manuelle 108 des cartes mémoire 220 et 218 via le boitier de contrôle 202, 302 peut être réalisée dans le temps où les caractéristiques 401, 402 de chaque carte 220, 218 passe à l’état haut 403 suite à l’émission de donnée de connexion émise par chacune des cartes mémoire 220 et 218.
Dans le cas de la , la carte mémoire CORE 220 s’initialise plus vite car la donnée de connexion de la carte mémoire CORE 220 est émise avant celle de la carte mémoire TIU 218. La fenêtre temporelle 404 de la carte mémoire CORE 220 survient avant celle de la carte mémoire TIU 218. En particulier, il y a environ quatre secondes d’écart entre la fenêtre temporelle 404 de la carte mémoire CORE 220 et la carte mémoire TIU 218. Toutefois, les deux cartes mémoire CORE 220 et TIU 218 comprennent un chevauchement 406 de leur fenêtre temporelle 404. Pendant cette partie de chevauchement 406 (plage de temps), les fenêtres temporelles 404 des deux cartes mémoire CORE 220 et TIU 218 sont ouvertes. Le chevauchement 406 est par exemple d’une seconde. Il peut bien entendu varier de 0,5 seconde à 5 secondes en fonction du type des cartes mémoire TIU, CORE, CPBI, RTM, ODO. Le chevauchement 406 peut par exemple, se réaliser pendant toute la durée des fenêtres temporelles 404 des cartes mémoire TIU 218 et CORE 220. Dans ce dernier cas, cela signifie que les cartes mémoire 218, 220 ont été initialisées en même temps. Bien entendu, la période de chevauchement 406 peut survenir à n’importe quel moment dans la fenêtre temporelle 404.
Le chevauchement 406 des fenêtres temporelles 404 des cartes mémoire CORE 220 et TIU 218 permet de connecter simultanément les deux cartes mémoire 218, 220 avec le boitier de contrôle 202, 302, ce qui permet d’enclencher, ensuite, l’opération de commande manuelle 110 de l’état de traitement des deux cartes mémoire CORE 220 et TIU 218 simultanément, par exemple lorsque l’opérateur appuie sur un bouton agencé pour enclencher l’opération de commande manuelle 110. S’il n’y a pas de chevauchement 406 (i.e. pas de superposition d’état haut), le procédé selon l’invention peut surveiller les deux cartes mémoire en même temps pour permettre d’envoyer le signal de connexion à chaque carte mémoire de manière alternée (cette variante de procédé est illustrée en ).
Le chevauchement 406 est d’une durée de 1 seconde sur la et représente la possibilité de faire une commande de connexion manuelle 108 aux deux cartes mémoire 218, 220 en même temps. Ainsi, la période de chevauchement 406 correspond à une durée de temporisation pendant laquelle l’opérateur peut enclencher simultanément la commande de connexion manuelle 108 sur les deux cartes mémoire 218, 220. La commande de connexion manuelle 108 correspond à une action de l’utilisateur via le boitier de contrôle 202, 302 ou l’interface homme machine pour commander la connexion des cartes mémoire 218, 220 avec le boitier de contrôle 202, 302. Dans cette exemple, ce créneau commun ne peut pas être inférieur à 0,5 seconde à cause du temps de commutation du relai. Notamment, la commande de connexion manuelle 108 est effective quand un signal est envoyé aux cartes mémoire 218, 220 via le boitier de contrôle 202, 302. Lors de la période de chevauchement 406 des fenêtres temporelles 404, le procédé 100 comprend l’émission d’un premier signal, par exemple lumineux, indiquant à un opérateur qu’il peut connecter le boitier de contrôle 202, 302 aux deux cartes mémoire CORE 220 et TIU 218. Par exemple, l’opérateur peut appuyer sur le bouton de connexion du boitier de contrôle 202, 302 après l’émission par le boitier de contrôle 202, 302 de ce premier signal. Après cette commande de connexion manuelle 108, l’opérateur peut enclencher l’opération de commande manuelle 110 lorsqu’un second signal, par exemple lumineux, est émis par le boitier de contrôle 202, 302. Ainsi, la commande de connexion manuelle 108 et l’opération de commande manuelle 110 des deux cartes mémoire 218, 220 sont réalisées en même temps, ce qui évite de répéter ces actions pour chacune des cartes mémoire 218, 220. Le chevauchement 406 ne peut pas être inférieur à 0,5 secondes à cause du temps de commutation du relai.
L’enclenchement simultané de l’opération de commande de connexion manuelle 108 pendant la période de chevauchement 406 se matérialise par une commutation des ports d’entrée et sortie reliant la carte électronique 210 aux cartes mémoire connectées CORE 220 et TIU 218. Par exemple, L’enclenchement de la commande manuelle 110 se matérialise par une mise au 0 Volt, par le boitier de commande 202, 302, des signaux reliés aux broches 1 à 6 du connecteur de la carte CORE situés sur le boitier de surveillance 204. Cette commutation ne peut s’effectuer qu’après la fin de l’opération de commande de connexion manuelle 108 de la carte mémoire TIU 218 pendant la période de chevauchement 406 sinon l’opération de commande manuelle 110 de la carte mémoire TIU 218 ne serait pas prise en compte (car la carte mémoire TIU 218 n’aurait pas connectée par la carte électronique 210 du boitier de contrôle 202, 302). La carte électronique 210 du boitier de contrôle 202, 302 ne peut que commander des cartes mémoire connectées. Ainsi, dans le cas de la , l’idée du procédé 100 est de surveiller la réception de la donnée de connexion de la carte mémoire qui est la plus longue à s’initialiser et lors de la réception de cette donnée de connexion, commuter la totalité des fils nécessaires, via le relai dans un minimum de temps, par exemple en 0,5 seconde, pour réaliser la commande de connexion manuelle 108 puis la commande manuelle 110 d’un état de traitement de lecture 112 ou de lecture et effacement 114.
La fenêtre temporelle 404 se termine au passage du signal à un état bas 408. Deux possibilités se présentent.
Si la commande de connexion manuelle 108 a été envoyée au boîtier de contrôle 202, 302 pendant le fenêtre temporelle 404, alors l’opération de commande manuelle 110 d’un état de traitement peut être réalisée dans la période à l’état bas 408. Par exemple, l’utilisateur peut appuyer sur le bouton lecture ou lecture et effacement positionné sur le boitier de contrôle 202, 302 ce qui enclenchera la lecture ou la lecture et l’effacement des données stockées dans les cartes mémoire 218, 220. Ainsi, dans ce cas, cet état bas 408 correspond à un mode où la liaison carte mémoire-boitier de contrôle est opérationnelle pour réaliser l’opération de commande manuelle 110 d’un état de traitement de lecture seule 112 ou en mode lecture et effacement 114.
Si aucune commande de connexion manuelle 108 n’a été envoyée au boitier de contrôle 202, 302 pendant la fenêtre temporelle 404, notamment dans la période de chevauchement lorsque l’on souhaite agir sur plusieurs cartes mémoire en même temps, alors l’opération d’initialisation 106 recommence dans la période à l’état bas 408.
L’état de traitement peut ainsi être la lecture seule 112 des données ou la lecture et effacement 114 des données contenues dans les deux cartes mémoire CORE 220 et TIU 218 connectées. L’état de traitement sélectionné peut aussi être accompagné par la sélection et la mémorisation 116 d’au moins une partie des données lues dans le boitier de contrôle 202, 302. L’émission du signal informant que l’opération de commande manuelle 110 peut être enclenchée est par exemple sous la forme d’un indicateur tel que décrit dans les figures 3 et 4. L’émission du signal est faite automatiquement sans intervention humaine. L’indicateur est là pour informer l’opérateur que le boitier de contrôle 202, 302 est ou non connecté avec la ou les cartes mémoire 218, 220. Cet indicateur peut être visuel, sous forme de témoin lumineux positionné sur le boitier de contrôle 302 ou affiché sur une interface homme machine. Cet indicateur peut aussi être sous forme de message en étant affiché sur le moyen d’affichage du boitier de contrôle 302 ou au niveau de l’interface homme machine. L’indicateur peut aussi être sonore.
Les données lues par le boitier de contrôle 202, 302 peuvent être sauvegardées soit sur un dispositif électronique 203 branché au boitier de contrôle 202, 302 et/ou sur une carte mémoire amovible du boitier de contrôle 202, 302.
Les données enregistrées sont identifiées par une donnée d’identification, par exemple, une chaine de caractères permettant d’associer les données lues et enregistrées à la carte mémoire dont elles sont extraites. Par exemple, les données lues et sauvegardées à partir de la carte mémoire CORE 220 comprennent au moins la chaine CORE dans sa donnée d’identification alors que la carte mémoire TIU 218 comprend au moins la chaine TIU dans sa donnée d’identification. Ainsi, les données lues et sauvegardées de chaque type de carte mémoire sont identifiées de manière unique. C’est le boitier de contrôle 202, 302, qui après lecture des données, ajoute ces informations dans les sauvegardes des données pour faciliter la compréhension de l’opérateur. La donnée d’identification peut aussi comprendre d’autres informations, par exemple le numéro de la carte. La donnée d’identification comprenant la chaine de caractères a été préalablement enregistrée dans ledit boitier de contrôle 202, 302 via le fichier de configuration.
La est un exemple non limitatif d’un mode de fonctionnement de la phase de traitement 104 du procédé 100 selon l’invention. Seules les différences avec la seront décrites.
Dans ce mode de réalisation, deux cartes mémoire 220 et 218 du boitier de surveillance 204 sont représentées. La carte mémoire 218 est une carte TIU et la carte mémoire 220 est une carte CORE.
La courbe 502 illustre la caractéristique de fonctionnement de la phase de traitement 104 de la carte mémoire CORE 220.
La courbe 501 illustre la caractéristique de fonctionnement de la phase de traitement 104 de la carte mémoire TIU 118.
La courbe 504 illustre la caractéristique de fonctionnement du relai lors de la phase de traitement 104.
La courbe 506 illustre le principe de fonctionnement d’un port d’écoute (non illustré sur les figures 2 et 3) positionné dans le boitier de contrôle 202, 302.
La illustre un cas où aucune des cartes mémoire 220, 218 du boitier de surveillance 204 ne comprend de chevauchement 406 des fenêtres temporelles 404. Dans ce cas, le boitier de contrôle 202, 302 est muni d’au moins un port d’écoute agencé pour surveiller de manière alternée la réception d’au moins une donnée de connexion communiquée par chacune des cartes mémoire 220, 218 audit boitier de contrôle 202, 302 suite à l’étape de déclenchement 106.
Dans le cas illustré en , le port d’écoute est connecté au microcontrôleur 210. Il est agencé pour surveiller de manière alternée les données de connexion, par exemple, de deux types de cartes mémoire prédéfinis à l’avance. Dans le cas illustré, le port d’écoute surveille de manière alternée la carte mémoire TIU 218 et la carte mémoire CORE 220. Le boitier de contrôle 202, 302 peut disposer d’autant de port d’écoute que de cartes mémoire comprises dans le boitier de surveillance. Dans notre cas, les données de connexion surveillées par le port d’écoute sont prédéfinies à l’avance. Elles peuvent être modifiées par un opérateur à tout moment, notamment après la connexion 102 du boitier de contrôle 202, 302 au boitier de surveillance 204. Dans une variante non illustrée, il est possible que le port d’écoute soit agencé pour surveiller de manière alternée plus de deux cartes mémoire.
La courbe 506 fonctionne de manière alternée, et comprend un signal créneau, aussi appelé créneau d’écoute. Ainsi, lorsque la caractéristique 506 du port d’écoute est à l’état haut, le port d’écoute surveille la réception d’au moins une donnée de connexion de la carte mémoire TIU 118. Lorsque la caractéristique 506 du port d’écoute est à l’état bas, le port d’écoute surveille la réception d’au moins une donnée de connexion de la carte mémoire CORE 220. La surveillance de la donnée de connexion d’une carte mémoire est d’au moins 0,5 seconde, de préférence entre une et cinq secondes. Le boitier de contrôle 202, 302 doit obligatoirement être mis sous tension avant le boitier de surveillance 204 afin de ne pas manquer la donnée de connexion émise par l’une des cartes dans le créneau d’écoute. De préférence, la surveillance de la donnée de connexion est inférieure à 5 secondes de manière à vérifier si les deux cartes mémoire 218, 220 comprennent une créneau commun (période de chevauchement 406, illustrée en ). Le temps d’écoute doit être assez long pour recevoir la donnée de connexion, par exemple le message « Waiting for 5 seconds » et assez court pour ne pas manquer une période de chevauchement (comme illustrée en ). Typiquement, le temps d’écoute est de 0,5 seconde. Sur la caractéristique 506, la temporalité des créneaux d’écoute est fixe. En l’absence de détection de donnée de la connexion et après un délai de 60 secondes, une erreur de connexion est décrétée et l’opération de connexion est inhibée.
La phase de traitement des données 104 débute automatiquement par le déclenchement de l’initialisation 106 par mise sous tension du boitier de surveillance 204 au temps t = 0 second (s).
L’initialisation 106 est matérialisée par l’état bas de la caractéristique des cartes mémoire CORE 220 et TIU 118. Au bout d’un certain temps, propre à chaque carte 220, 218, la caractéristique des cartes mémoire 220 et 118 va passer à un premier état haut 403.
Tant qu’aucune carte mémoire 220 ou 218 n’a été connectée, l’écoute alternée du port d’écoute est conservée. Toutefois, au temps t = A, le port d’écoute reçoit une donnée de connexion de la carte mémoire TIU 218. A cet instant A, la caractéristique de la carte mémoire 218 passe dans un premier état haut 403 suite à l’émission 409 de la donnée de connexion. La fenêtre temporelle 404 de la carte mémoire TIU 218 débute. Une commande de connexion manuelle 108 est envoyée via le boitier de contrôle 202, 302 à la carte mémoire TIU 218. Le microcontrôleur du boitier de contrôle 202, 302 commande la fermeture du relai. La commutation du relai lance l’opération de connexion 110. L’opération de commande de connexion manuelle 108 peut être enclenchée dans le temps de réalisation de la fenêtre temporelle 404. La fenêtre temporelle 404 correspond à une durée de temporisation 404. En particulier, la durée de temporisation 404 correspond au délai entre l’émission de la donnée de connexion sous forme de message « Waiting for 5 seconds » et la détection des broches 1 à 6 de la carte CORE au point 0 volt du boitier de de contrôle 202, 302 suite à la commande de connexion manuelle 108. A la fin de fenêtre temporelle 404 (fin de la durée de temporisation), la caractéristique de la carte mémoire détectée 218 passe dans un second état haut 503, supérieur au premier état haut 403. La carte mémoire est donc connectée au boitier de contrôle 202, 302. Le boitier de contrôle 202 est donc prêt pour enclencher l’état de traitement en lecture seule 112 ou lecture et effacement 114.
Le relai s’ouvre après que la carte mémoire 218 passe dans son second état haut 503, c’est-à-dire quand la carte mémoire 218 est connectée au boitier de contrôle 202, 302. Le boitier de contrôle 202, 302 est donc en mesure d’enclencher la commande d’un état de traitement de la carte mémoire TIU.
Lorsqu’une carte mémoire TIU 118 a été identifiée par le port d’écoute via l’émission de sa donnée de connexion, le port d’écoute surveille dans la suite que la donnée de connexion de la carte mémoire non encore identifiée 220 via sa donnée de connexion, ici la carte CORE 220. Pour cette raison, la caractéristique du port d’écoute reste à son état bas, soit sur le port d’écoute de la donnée de connexion de la carte mémoire non identifiée 220.
De la même manière que pour la carte mémoire TIU 118 précédemment identifiée, au temps t = B, la donnée de connexion est émise 409 par la carte mémoire TIU 218. A cet instant B, la caractéristique de la carte mémoire 220 passe dans un premier état haut 403. Le port d’écoute reçoit une donnée de connexion de la carte mémoire CORE 220. Comme précédemment, une commande de connexion manuelle 108 est envoyée via le boitier de contrôle 202, 302 à la carte mémoire CORE 220 par action de l’opérateur sur le boitier de contrôle 202, 302 ou sur l’interface homme machine. Le microcontrôleur du boitier de contrôle 202, 302 commande la fermeture du relai. Le second état haut 503 correspond à l’état connecté de la carte mémoire CORE 220. L’opération de commande manuelle 110 peut être lancée dans ce second état haut 503.
L’exécution de l’opération de commande manuelle 110 peut débuter lorsque la caractéristique de la carte mémoire détectée 220 passe dans un second état haut 503, supérieur au premier état haut 403, soit quand la carte mémoire CORE 220 est connectée au boitier de contrôle 202, 302.
Le relai reste dans sa position fermée pendant tout le long de l’opération de commande de l’état de traitement de la carte mémoire connectée 220 en dernier. Dans une variante non illustrée, le relai peut se repositionner dans sa position ouverte. Conserver l’état haut du relai après la connexion des cartes mémoire permet de limiter la consommation électrique du boitier de commande 202, 303 afin d’améliorer l’autonomie quand il fonctionne sur batterie. Toutefois, le relai doit être ouvert avant toute opération de commande de connexion manuelle (à la mise sous tension du boitier de contrôle 202, 302).
Ainsi, la illustre la commande de connexion manuelle 108 et la commande manuelle 110 de deux cartes mémoire 218, 220 enclenchées à différents instants.
Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits. De nombreuses modifications peuvent être apportées à ces exemples sans sortir du cadre de la présente invention telle que décrite.

Claims (19)

  1. Procédé (100) de traitement de données relatives, à des défauts survenant lors de la circulation de véhicules ferroviaires, mémorisées dans une pluralité de cartes mémoire (206) agencées dans un boitier de surveillance (204), ledit procédé (100) mettant en œuvre un boitier de contrôle (202, 302), caractérisé en ce qu’il comprend une connexion (102) dudit boitier de contrôle (202, 302) audit boitier de surveillance (204), et une phase de traitement de données (104) comprenant les opérations suivantes :
    • un déclenchement d’une initialisation (106) de la pluralité des cartes mémoire par mise sous tension dudit boitier de surveillance,
    • une commande de connexion manuelle (108) d’une ou plusieurs cartes mémoire (218, 220) au boitier de contrôle (202, 302), en fonction d’au moins une donnée de connexion communiquée par chacune des cartes mémoire (218, 220) audit boîtier de contrôle (202, 302) suite à ladite étape de déclenchement (106),
    • une commande manuelle (110) d’un état de traitement (112, 114, 116) d’au moins une des cartes connectées (218, 220) par commande d’un relai de ladite carte connectée.
  2. Procédé (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’un état de traitement de données (112, 114, 116) d’une carte mémoire est un état de lecture (112) des données mémorisées dans ladite carte.
  3. Procédé (100) l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’un état de traitement de données (112, 114, 116) d’une carte mémoire (218, 220) est un état de lecture et d’effacement (114) de données déclenchant une lecture puis une suppression des données mémorisées dans ladite carte mémoire (218, 220).
  4. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’un état de traitement de données (112, 114, 116) d’une carte mémoire (218, 220) est un état de lecture des données (112) mémorisées dans ladite carte mémoire (218, 220), ledit procédé (100) comprenant en outre une sélection et une mémorisation (116) d’au moins une partie des données lues dans le boîtier de contrôle (202, 302).
  5. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une identification des données traitées lors de la phase de traitement des données (104), par utilisation d’une donnée d’identification agencée pour identifier ladite carte mémoire (218, 220), ladite donnée d’identification étant préalablement enregistrée dans ledit boitier de surveillance (204), ou dans la carte mémoire (218, 220).
  6. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, la phase de traitement des données (104) comprend une opération de sélection d’une ou plusieurs cartes mémoire (218, 220) avant l’opération d’initialisation (106).
  7. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la commande de connexion manuelle (108) d’au moins deux cartes mémoire (218, 220) est effectuée à différents instants en fonction de la réception par le boitier de contrôle (202, 302) de la donnée de connexion émise par chacune des cartes mémoire (218, 220).
  8. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la phase de traitement des données (104) comprend, pour au moins une carte mémoire, une fenêtre temporelle (404) d’au moins 0,5 seconde, de préférence entre 1 et 5 secondes, commençant à partir d’une émission, par ladite carte mémoire, de la donnée de connexion, et pendant laquelle la commande de connexion manuelle (108) de ladite carte mémoire au boitier de contrôle (202, 302) peut être réalisée.
  9. Procédé (100) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, lorsque les fenêtres temporelles (404) d’au moins une deux cartes mémoire (218, 220) comportent une période de chevauchement, alors l’opération de commande de connexion manuelle (108) pour chacune de ces deux cartes mémoire (218, 220) est effectuée simultanément pendant ladite période de chevauchement (406).
  10. Procédé selon l’une quelconque des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que, lorsque les fenêtres temporelles (404) d’au moins une deux cartes mémoire (218, 220) ne comportent pas de période de chevauchement, alors l’opération de commande de connexion manuelle (108) de ces deux cartes mémoire (218, 220) est effectuée à tour de rôle.
  11. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’opération de commande de connexion manuelle (108) et/ou de commande manuelle (110) est enclenchée manuellement sur le boitier de contrôle (202, 302) ou par l’intermédiaire d’un dispositif électronique (203) connecté au boitier de contrôle (202, 302) de manière filaire ou sans fil.
  12. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la phase de traitement des données (104) comprend un affichage et/ou une visualisation des données mémorisées dans au moins une des cartes mémoire (206) sur un moyen d’affichage intégré audit boitier de contrôle (202, 302) ou connecté à ledit boitier de contrôle (202, 302).
  13. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la phase de traitement des données (104) comprend une visualisation de l’état d’avancement (112, 114, 116) dudit procédé (100) par un indicateur (306) de manière à afficher les opérations effectuées et/ou en train d’être effectuées et/ou celles non effectuées ou à venir et/ou les défauts intervenant dans ledit procédé (100).
  14. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce l’étape de connexion (102) du boîtier de contrôle (202, 302) au boîtier de surveillance (204) est réalisée lorsque ledit boîtier de surveillance (204) est hors tension.
  15. Boitier de contrôle (202, 302) agencé pour traiter des données relatives à des défauts intervenant lors de la circulation de véhicules ferroviaire, mémorisées dans une pluralité (206) de cartes mémoire disposées dans un boitier de surveillance (204), ledit boitier de contrôle (202, 302) comprenant :
    • un premier port de connexion (212) pour connecter ledit boitier de contrôle (202, 302) audit boitier de surveillance (204), et
    • une carte électronique (210) ;
    agencé pour mettre en œuvre un procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes.
  16. Boitier de contrôle (302) selon la revendication 15, caractérisé en ce qu’il comprend :
    • des témoins lumineux (308, 310, 312, 316) agencés pour visualiser l’état d’avancement de la phase de traitement (104), et/ou
    • un second port de connexion (330) agencé pour insérer de manière amovible un élément de stockage dans ledit boitier de contrôle (302), et/ou
    • une alimentation externe (318) agencée pour alimenter en énergie ledit boitier de contrôle (302).
  17. Boitier de contrôle (202, 302) selon l’une quelconque des revendications 15 à 16, caractérisé en ce qu’il comprend :
    • un interrupteur (211) agencé pour mettre sous tension ledit boitier de contrôle (202, 302), et/ou
    • au moins un bouton de connexion (320) agencé pour lancer une opération de commande de connexion manuelle (108) d’une ou plusieurs carte mémoire (218, 220) audit boitier de contrôle (202, 302), et/ou
    • au moins un bouton d’actionnement agencé pour lancer une opération de commande manuelle (110) d’un état de traitement (112, 114, 116) d’au moins une carte mémoire (118, 220).
  18. Boitier de contrôle (302) selon la revendication 17 et au moins les revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu’il comprend :
    • un bouton d’actionnement (322) pour enclencher l’opération de commande manuelle (110) relative à une lecture des données (112), et
    • deux boutons (326, 328), dont un premier bouton (326) pour enclencher l’opération de commande manuelle (110) relative à la lecture et l’effacement (114) et un second bouton pour confirmer ladite opération de traitement pour enclencher l’opération, et/ou
    • un bouton pour enclencher l’opération de commande manuelle (110) relative à une suppression des données mémorisées dans ladite carte mémoire (218, 220), et/ou
    • une manette agencée pour enclencher l’opération de commande manuelle (110) relative à une sélection et une mémorisation (116) d’au moins une partie des données lues dans ledit boitier de contrôle (302).
  19. Boitier de contrôle (202) selon l’une quelconque des revendications 15 à 18, caractérisé en ce qu’il comprend un troisième port de connexion (205) pour connecter ledit boitier de contrôle (202) avec un dispositif électronique (203) agencé pour alimenter et/ou communiquer avec ledit boitier de contrôle (202), ledit dispositif électronique (203) comprenant :
    • des moyens d’affichages pour afficher l’état ou l’avancement dudit procédé (100), et/ou
    • un moyen de contrôle via une interface homme machine pour commander ledit boitier de contrôle (202).
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JEAN-MARC CEREZ: "La mise en oeuvre d'ERTMS sur les TGV 2N2 3UA", REVUE GÉNÉRALE DES CHEMINS DE FER : RCGF, HC ÉDITIONS, FR, no. 250, 1 June 2015 (2015-06-01), pages 46 - 53, XP001525971, ISSN: 0035-3183 *

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