FR3115511A1 - Balai d’essuyage pour système d’essuyage adaptatif - Google Patents

Abstract

Titre : Balai d’essuyage pour système d’essuyage adaptatif La présente invention concerne un balai d’essuyage (101, 201) pour un système d’essuyage (5) d’au moins une surface vitrée (1) de véhicule, le balai d’essuyage (101, 201) est configuré pour être mobile le long de la surface vitrée (1) entre au moins deux positions d’extrémité et pour être placé dans au moins une position de repos (A1, A2) sur la surface vitrée (1) lorsque le système d’essuyage (5) est inutilisé pour l’essuyage de la surface vitrée (1), le balai d’essuyage (101, 201) comprenant au moins un élément indicateur (111) d’au moins un élément constitutif (103, 105) du balai d’essuyage (101, 201) configuré pour permettre à un système de gestion électronique (15) du système d’essuyage (5) de calculer la position de repos (A1, A2), différente des positions d’extrémité, du balai d’essuyage en fonction de l’élément constitutif (103, 105) identifié. Figure pour l’abrégé : figure 1

Description

Balai d’essuyage pour système d’essuyage adaptatif

La présente invention se rapporte au domaine des systèmes d’essuyage de véhicules. Plus particulièrement, l’invention concerne un système d’essuyage configuré pour optimiser la position d’une lame d’essuyage sur une surface vitrée de véhicule.

La visibilité au travers des surfaces vitrées d’un véhicule est un élément essentiel pour qu’un utilisateur puisse conduire en toute sécurité le véhicule et/ou pour qu’un module d’aide à la conduite du véhicule puisse fonctionner de manière sûre et sécurisée. Les surfaces vitrées sont par exemple des surfaces extérieures de capteurs pour le module d’aide à la conduite, un parebrise avant ou une lunette arrière de véhicule, notamment automobile.

Selon les conditions environnementales, ces surfaces vitrées s’encrassent plus ou moins vite avec pour conséquence une dégradation de la visibilité au travers de ces surfaces vitrées. Il est donc important de pouvoir les nettoyer même lorsque le véhicule est utilisé. A cette fin, les véhicules disposent de systèmes de nettoyage comprenant un ou plusieurs balais d’essuyage en contact avec les surfaces vitrées. Chaque balai d’essuyage comprend une lame d’essuyage qui est généralement en caoutchouc synthétique ou naturel. Le balai d’essuyage est mobile entre deux positions d’extrémité afin de procéder à un nettoyage de la surface vitrée.

Le balai d’essuyage est mis dans une position de repos lorsque le système de d’essuyage n’est pas utilisé. Cette position de repos se trouve classiquement sur une portion inférieure de la surface vitrée et au voisinage d’un élément de carrosserie du véhicule, par exemple un capot avant ou un montant de baie de la surface vitrée. Dans cette position de repos, le balai d’essuyage est en dehors du champ de vision du conducteur et il est en partie protégé des conditions environnementales. Toutefois cela n’empêche pas les balais d’essuyage de subir une usure au cours du temps, notamment du fait du placage du balai d’essuyage contre la surface vitrée au cours de son déplacement. Il convient donc au bout d’un certain temps de changer le balai d’essuyage usé par un nouveau balai d’essuyage.

A l’occasion du remplacement d’un balai d’essuyage usagé, l’utilisateur peut souhaiter changer de gamme de balais d’essuyage équipant le système d’essuyage, et par exemple vouloir équiper son véhicule d’un balai d’essuyage connecté sur lequel sont embarqués des moyens électroniques. A titre d’exemple, ces moyens électroniques peuvent servir de relais d’émission/réception pour participer à la création d’un réseau de communication avec d’autres véhicules.

Or dans une position de repos standard du balai d’essuyage telle qu’elle a été évoquée précédemment, les moyens électroniques peuvent être empêcher d’émettre et/ou de recevoir une onde électromagnétique du fait de leur proximité avec un élément de carrosserie du véhicule. En outre, les moyens électroniques peuvent se retrouver proches de champs électromagnétiques perturbateurs générés par des composants électroniques du véhicule. Or, il convient que l’automobiliste soit satisfait de l’efficacité de ses balais d’essuyage connectés, qui représentent un coût additionnel par rapport à des balais standards.

La présente invention a pour but de palier au moins un des inconvénients précités et de conduire en outre à d’autres avantages en proposant un nouveau type de système d’essuyage pour véhicule.

La présente invention propose ainsi un balai d’essuyage pour un système d’essuyage d’au moins une surface vitrée de véhicule. Le balai d’essuyage est configuré pour être mobile le long de la surface vitrée entre au moins deux positions d’extrémité et pour être placé dans au moins une position de repos sur la surface vitrée lorsque le système d’essuyage est inutilisé pour l’essuyage de la surface vitrée. Le balai d’essuyage comprend au moins un élément indicateur d’au moins un élément constitutif du balai d’essuyage configuré pour permettre à un système de gestion électronique du système d’essuyage de calculer la position de repos, différente des positions d’extrémité, du balai d’essuyage en fonction de l’élément constitutif détecté.

Lorsque le système d’essuyage est utilisé pour nettoyer la surface vitrée, le balai d’essuyage est alors animé d’un mouvement de va-et-vient entre deux positions d’extrémités. Ainsi le balai d’essuyage va d’une première position d’extrémité à une deuxième position d’extrémité en se déplaçant le long de la surface vitrée et vice-versa. Quand l’utilisation du système d’essuyage n’est plus requise, le balai d’essuyage est placé sur une position de repos de manière à ne pas gêner la vision de l’utilisateur. Etant donné que les balais d’essuyage peuvent avoir des conceptions différentes d’une marque à l’autre, un élément indicateur sur le balai d’essuyage qui permet à un système de gestion électronique du système d’essuyage de détecter la présence d’au moins un élément constitutif du balai d’essuyage donne lieu à l’adaptation de la position de repos à un modèle particulier de balai d’essuyage. Selon l’invention, la position de repos est différente des deux positions d’extrémité. Et elle est calculée pour que le balai ne soit pas recouvert par des éléments de carrosserie du véhicule et que les éléments constitutifs qui le composent puissent avoir une fonctionnalité optimisée.

Selon un mode de réalisation, le balai d’essuyage comprend un émetteur-récepteur configuré pour mailler avec un réseau de communication, l’élément constitutif associé à l’élément indicateur comportant ledit émetteur-récepteur. De la sorte, la position de repos est calculée en fonction de la présence d’un émetteur-récepteur sur le balai d’essuyage, et donc sur l’intérêt dans certains cas d’avoir un balai d’essuyage qui puisse émettre et recevoir des données de communication de manière fiable et qui puisse ainsi participer à l’élaboration d’un réseau de communication le plus large possible.

Selon un mode de réalisation, le balai d’essuyage comprend au moins un dispositif d’alimentation électrique destiné à alimenter l’émetteur-récepteur et/ou l’élément indicateur, l’élément constitutif associé à l’élément indicateur comportant ledit dispositif d’alimentation électrique. De la sorte, la position de repos est calculée en fonction de la présence d’un dispositif d’alimentation électrique sur le balai d’essuyage, et donc sur l’intérêt dans certains cas d’avoir un balai qui puisse être exposé à une lumière environnante comme celle du soleil par exemple.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’alimentation électrique peut par exemple comprendre une batterie, au moins une cellule photovoltaïque et/ou au moins un élément piézoélectrique. Il est compris à la lecture de ce qui précède que le calcul d’une position de repos particulière, dans laquelle le balai d’essuyage est non recouvert par un élément de carrosserie du véhicule, prend notamment son intérêt dans le cas d’un élément indicateur donnant comme information au système de gestion électronique la présence d’une cellule photovoltaïque.

Selon un mode de réalisation, l’élément indicateur est configuré pour permettre au système de gestion du véhicule de connaitre au moins une caractéristique physique de l’élément constitutif du balai d’essuyage. A titre d’exemple non limitatif, l’indication d’une caractéristique physique peut consister en une indication de la présence de l’élément constitutif, en une indication du poids du balai d’essuyage, ou en une indication de la position de l’élément constitutif sur le balai, par exemple par rapport à une position centrale du balai d’essuyage.

Selon un mode de réalisation, le balai d’essuyage comprend une lame d’essuyage destinée à être appliquée contre la surface vitrée et une structure support retenant la lame d’essuyage, l’élément constitutif et/ou l’élément indicateur étant agencés sur la structure support. Ainsi l’émetteur-récepteur et/ou l’élément indicateur pourront être agencés sur la structure support. Il est possible que le dispositif d’alimentation électrique soit agencé sur la structure support.

Selon un mode de réalisation, la structure support est munie d’un dispositif de connexion destiné à relier le balai d’essuyage à un bras du système d’essuyage, l’élément constitutif et/ou l’élément indicateur étant agencés sur le dispositif de connexion. Ainsi l’émetteur-récepteur et/ou l’élément indicateur peuvent être agencés sur le dispositif de connexion. Il est possible que le dispositif d’alimentation électrique soit agencé sur le dispositif de connexion.

Selon un mode de réalisation, l’élément indicateur est choisi parmi une radio-étiquette, un système de code-image, un code-barres, et un numéro de série.

Selon un mode de réalisation, l’élément indicateur comprend un organe actif configuré pour communiquer avec un dispositif d’acquisition du système de gestion électronique. Ainsi le système de gestion électronique peut détecter la présence de l’élément constitutif. L’organe actif peut communiquer directement avec le dispositif d’acquisition du système de gestion électronique. L’organe actif peut communiquer indirectement avec le dispositif d’acquisition du système de gestion électronique c’est-à-dire par l’intermédiaire d’un objet connecté, comme par exemple un mobile multifonction aussi appelé « smartphone », qui est configuré pour communiquer avec le dispositif d’acquisition du système de gestion électronique.

Selon un mode de réalisation, l’organe actif comprend un organe de communication, par exemple une antenne, de manière à communiquer avec le système de gestion électronique du véhicule.

Selon un mode de réalisation, l’organe actif comprend une mémoire pour stocker la caractéristique physique du balai d’essuyage.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’acquisition du système de gestion électronique est un module de communication configuré pour communiquer avec un organe actif de l’élément indicateur.

Selon un mode de réalisation, l’organe actif est une radio-étiquette.

Selon un mode de réalisation, l’élément indicateur comprend au moins un organe passif apte à être lu par un dispositif d’acquisition du système de gestion électronique et/ou par un objet connecté, comme par exemple un mobile multifonction aussi appelé « smartphone », qui est configuré pour communiquer avec le dispositif d’acquisition du système de gestion électronique. Ainsi l’organe passif peut permettre de détecter la présence de l’élément constitutif et/ou de récupérer la caractéristique de l’élément constitutif.

Selon un mode de réalisation, l’organe passif est choisi parmi le groupe comportant un système code-image, un code-barres et un numéro de série.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’acquisition est un lecteur optique, par exemple une caméra, configuré pour lire l’organe passif de l’élément indicateur. Ainsi le système de gestion électronique peut détecter la présence de l’élément constitutif du balai d’essuyage.

Selon un mode de réalisation, l’élément indicateur comprend au moins un organe actif et au moins un organe passif.

Selon un mode de réalisation, la caractéristique physique est la position et/ou l’agencement de l’élément constitutif par rapport à d’autres éléments constitutifs du balai d’essuyage.

Selon un mode de réalisation, les autres éléments constitutifs du balai d’essuyage sont une lame d’essuyage, une structure support, un déflecteur et/ou un embout d’assemblage.

Selon un mode de réalisation, le réseau de communication est un réseau wifi, un réseau cellulaire 2G, 3G, 4G, LTE, 5G, Bluetooth, une liaison satellite, un réseau Zigbee ou à un émetteur-récepteur d’un balai d’essuyage connecté d’un véhicule voisin.

L’invention fournit en outre un système d’essuyage d’au moins une surface vitrée de véhicule comprenant au moins un bras, au moins un balai d’essuyage selon l’invention, le balai d’essuyage étant fixé au bras de sorte que le balai d’essuyage frotte contre la surface vitrée lors de son déplacement entre au moins deux positions d’extrémité et est placé dans au moins une position de repos sur la surface vitrée lorsque le système d’essuyage est inutilisé pour l’essuyage de la surface vitrée, au moins un dispositif d’entrainement configuré pour mettre en mouvement le balai d’essuyage via le bras. Le système d’essuyage comprend en outre un système de gestion électronique configuré pour détecter la présence de l’élément constitutif par l’intermédiaire de l’élément indicateur et pour calculer la position de repos du balai d’essuyage en fonction de la présence de l’élément constitutif détecté.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’entrainement est configuré pour transformer au moins en partie une impulsion électrique en un mouvement linéaire et/ou mouvement angulaire.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’entrainement comprend un moteur électronique. Le moteur électronique peut être un moteur sans balais, un moteur réversible monophasé, ou encore un moteur à entraînement direct.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique comporte un dispositif d’acquisition d’au moins une donnée à partir de l’élément indicateur.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’acquisition est configuré pour lire l’élément indicateur. L’élément indicateur peut comprendre au moins un organe passif choisi parmi le groupe comportant un système de code-image, un code-barres et un numéro de série.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’acquisition est configuré pour communiquer avec l’élément indicateur. L’élément indicateur peut comprendre au moins un organe actif, comme par exemple une radio-étiquette.

Selon un mode de réalisation, un mobile multifonction, aussi dénommé « smartphone », d’un utilisateur est configuré pour permettre de détecter la présence de l’élément constitutif et/ou de récupérer la caractéristique physique de l’élément constitutif du balai d’essuyage à partir de l’élément indicateur.

Selon un mode de réalisation, le mobile multifonction est configuré pour communiquer la présence de l’élément constitutif de l’élément constitutif au dispositif d’acquisition du système de gestion électronique.

Selon un mode de réalisation, le mobile multifonction est configuré pour communiquer la caractéristique physique de l’élément constitutif au dispositif d’acquisition du système de gestion électronique.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique comprend un module de calcul d’une position de repos du balai d’essuyage à partir de la présence de l’élément constitutif détectée par le dispositif d’acquisition et/ou à partir de la caractéristique physique communiquée au dispositif d’acquisition.

Selon un mode de réalisation, le module de calcul est configuré pour extrapoler une position de repos à partir de valeurs de position de repos enregistrées dans une base de données stockée dans une mémoire du module de calcul et/ou pour extrapoler par comparaison avec une position de repos correspondante à un autre balai d’essuyage utilisé antérieurement.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique est configuré pour calculer une pluralité de positions de repos, la position de repos choisie étant celle qui a le meilleur rapport signal sur bruit pour le fonctionnement de l’émetteur-récepteur.

Selon un mode de réalisation, le balai d’essuyage comprend un dispositif d’alimentation électrique destiné à alimenter l’émetteur-récepteur et/ou l’élément indicateur, le dispositif d’alimentation électrique comprenant une cellule photovoltaïque, et dans lequel le système de gestion électronique est configuré pour calculer la position de repos de manière à ce que la cellule photovoltaïque soit éclairée directement par une lumière environnante. Ainsi la lumière environnante peut être de la lumière du soleil ayant traversée ou non des nuages par exemple.

De manière alternative à ce qui vient d’être évoqué, un balai d’essuyage selon l’invention peut comporter à la fois un émetteur-récepteur et une cellule photovoltaïque, et le système de gestion électronique est configuré de sorte à pouvoir déterminer une position de repos optimale aussi bien pour la bonne émission ou réception de signaux que pour la bonne exposition à une lumière environnante, comme par exemple la lumière du soleil.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique est configuré pour prendre en compte au moins une contrainte réglementaire et/ou une présence d’au moins un capteur et/ou un état de fonctionnement du véhicule pour calculer la position de repos du balai d’essuyage sur la surface vitrée. Dans ce contexte, on comprend que, pour calculer la position de repos, le système de gestion électronique peut utiliser une contrainte réglementaire et/ou la présence d’au moins capteur et/ou un état de fonctionnement du véhicule en plus de la détection de l’élément constitutif du balai d’essuyage et/ou en plus d’une caractéristique physique dudit élément constitutif.

Il faut entendre ici, ainsi que dans tout ce qui suit, par « état de fonctionnement du véhicule », que le véhicule peut être par exemple à l’arrêt à un feu tricolore ou à un panneau stop, en stationnement avec le moteur allumé ou non, en roulage en ville ou sur une autoroute. On comprend dès lors qu’il existe une multitude d’états de fonctionnement qui ne peuvent pas tous être cités dans la liste précédente.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique est configuré pour calculer une première position de repos lorsque le véhicule est en stationnement et pour calculer une deuxième position de repos lorsque le véhicule est en roulage. Il faut entendre ici, ainsi que dans tout ce qui suit, par « stationnement », que le véhicule est à l’arrêt sur le bas-côté de la route, en panne sur la route et/ou sur une place parking, le moteur étant allumé ou non. Il faut entendre ici, ainsi que dans tout ce qui suit, par « roulage », que le véhicule circule sur la route, ou bien qu’il soit à l’arrêt momentanément comme par exemple à cause d’un embouteillage, un feu tricolore, un signal stop et/ou un panneau céder le passage.

Dans un mode de réalisation, le capteur peut être protégé par la surface vitrée c’est-à-dire placé du côté de la face opposée à la face sur laquelle repose le balai d’essuyage. Alternativement, le capteur peut être incorporé au moins en partie dans une épaisseur de la surface vitrée du véhicule.

L’invention concerne par ailleurs un véhicule, notamment automobile, comprenant au moins une surface vitrée et un système d’essuyage selon l’invention, le système d’essuyage étant configuré pour nettoyer la surface vitrée.

Selon un mode de réalisation, la surface vitrée est au moins une partie d’une surface extérieure d’un capteur, d’un parebrise et/ou d’une lunette arrière.

Selon un mode de réalisation, la surface vitrée est configurée pour protéger un capteur, notamment d’un module d’aide à la conduite du véhicule, comme par exemple un LIDAR et/ou une caméra.

L’invention a aussi pour objet un procédé de détermination d’une position de repos d’un balai d’essuyage d’un système d’essuyage selon l’invention, ledit procédé de détermination comprenant une étape d’acquisition d’au moins une donnée à partir de l’élément indicateur du balai d’essuyage par le système de gestion électronique, une étape de calcul, par le système de gestion électronique, de la position de repos en fonction de la donnée obtenue de l’élément indicateur, une étape de modification du dispositif d’entrainement pour que le balai d’essuyage adopte la position de repos calculée lorsque le système d’essuyage est inutilisé pour le nettoyage de la surface vitrée.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique calcule la position de repos en prenant en compte au moins une contrainte réglementaire et/ou la présence d’au moins un capteur, notamment d’un module d’aide à la conduite du véhicule, et/ou un état de fonctionnement du véhicule. Dans ce contexte, on comprend que, pour calculer la position de repos, le système de gestion électronique utilise, dans son calcul, une contrainte réglementaire et/ou la présence d’au moins un capteur en plus de la détection de l’élément constitutif du balai d’essuyage et/ou en plus d’une caractéristique physique dudit élément constitutif, et/ou l’état de fonctionnement du véhicule.

Selon un mode de réalisation, l’étape d’acquisition est une lecture de l’élément indicateur par le dispositif d’acquisition, l’élément indicateur comprenant notamment un organe passif tel qu’un numéro de série, un code-barres, un système code-image.

Selon un mode de réalisation, l’étape d’acquisition est un échange d’au moins une donnée entre le système de gestion électronique et l’élément indicateur.

Selon un mode de réalisation, l’échange de la au moins une donnée s’effectue entre le module de communication du dispositif d’acquisition et l’organe actif de l’élément indicateur qui comporte notamment une mémoire et un organe de communication.

Selon un mode de réalisation, l’étape d’acquisition comprend une première sous-étape d’émission d’une requête au cours de laquelle le système de gestion électronique du système d’essuyage émet une requête radio pour interroger l’élément indicateur du balai d’essuyage. L’émission de la requête radio peut être faite par le module de communication du dispositif d’acquisition du système de gestion électronique.

Selon un mode de réalisation, l’étape d’acquisition comprend une deuxième sous-étape de réponse à la requête au cours de laquelle l’élément indicateur envoie au moins une donnée concernant la présence et/ou la caractéristique physique, notamment stockée dans la mémoire de l’élément indicateur du système de gestion électronique, de l’élément constitutif du balai d’essuyage.

Selon un mode de réalisation, l’acquisition de la donnée concernant la présence et/ou la caractéristique physique de l’élément constitutif du balai d’essuyage se fait directement entre l’élément indicateur et le système de gestion électronique.

Selon un mode de réalisation, l’acquisition de la donnée concernant la présence et/ou la caractéristique physique de l’élément constitutif du balai d’essuyage se fait via une application installée sur un mobile multifonction.

Selon un mode de réalisation, le module de calcul extrapole une position de repos à partir de positions de repos enregistrées dans une base de données stockée dans une mémoire du module de calcul et/ou extrapole par comparaison avec une position de repos correspondante à un autre balai d’essuyage utilisé antérieurement.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique calcule une pluralité de positions de repos et la position de repos calculée choisie est celle qui a le meilleur rapport signal sur bruit pour le fonctionnement de l’émetteur-récepteur au cours de l’étape de calcul.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique calcule une position de repos de sorte que la cellule photovoltaïque soit éclairée directement par une lumière environnante au cours de l’étape de calcul.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique prend en compte au moins une contrainte réglementaire et/ou une présence d’au moins un capteur et/ou un état de fonctionnement du véhicule dans le calcul de la position de repos du balai d’essuyage sur la surface vitrée.

Selon un mode de réalisation, le système de gestion électronique est configuré pour calculer une première position de repos lorsque le véhicule est en stationnement et pour calculer une deuxième position de repos lorsque le véhicule est utilisé.

Selon un mode de réalisation, le procédé de détermination comprend une étape de remplacement du balai d’essuyage avant l’étape d’acquisition.

Selon un mode de réalisation, l’étape de remplacement du balai d’essuyage déclenche automatiquement l’étape d’acquisition avec une requête du système de gestion électronique.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

est une vue schématique d’un système de nettoyage selon l’invention monté sur un véhicule et équipé d’un balai d’essuyage connu ou d’un balai d’essuyage connecté selon l’invention ;

est une vue schématique en perspective du balai d’essuyage connu de la ;

est une vue de côté d’un balai d’essuyage connecté de la selon un premier mode de réalisation et destiné à remplacer le balai d’essuyage de la dans le système de nettoyage de la ;

est une vue de côté du balai d’essuyage connecté de la selon un deuxième mode de réalisation et destiné à remplacer le balai d’essuyage de la dans le système de nettoyage de la ;

est une représentation schématique du procédé de détermination d’une position de repos du balai d’essuyage connecté selon l’invention sur une surface vitrée.

Il faut tout d’abord noter que si les figures exposent l’invention de manière détaillée pour sa mise en œuvre, elles peuvent bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant. Il est également à noter que, sur l’ensemble des figures, les éléments similaires et/ou remplissant la même fonction sont indiqués par la même numérotation.

La illustre schématiquement une surface vitrée 1 d’un véhicule comme par exemple un parebrise, sur laquelle est disposé un système d’essuyage 5 de la surface vitrée 1. La surface vitrée 1 peut protéger un capteur 3, notamment d’un module d’aide à la conduite du véhicule. Le capteur 3 est par un exemple un système de vision tel qu’un LIDAR et/ou une caméra. Dans un mode de réalisation non représenté, la surface vitrée 1 est une surface extérieure du capteur 3.

Le système d’essuyage 5 comporte un dispositif d’essuyage comprenant au moins un bras 7 et un balai d’essuyage 9, 101, 201 attaché au bras 7. Le balai d’essuyage 9, 101, 201 est en contact avec la surface vitrée 1. Le bras 7 est destiné à effectuer un mouvement de va-et-vient qui peut être un mouvement linéaire et/ou angulaire. Lorsque le système d’essuyage 5 n’est pas en fonctionnement, le balai d’essuyage 9, 101, 201 est placé dans une position de repos A0, A1, A2.

Le système d’essuyage 5 comporte en outre un dispositif de projection 11 agencé sur une partie inférieure de la surface vitrée 1. Le dispositif de projection 11 permet de projeter un liquide 8 sur la surface vitrée 1. La projection de liquide 8 permet de faciliter le nettoyage de la surface vitrée 1 par le balai d’essuyage 9, 101, 201. Sans sortir du contexte de l’invention, le liquide 8 pourrait être projeté par d’autres buses agencées à d’autres endroits. Les buses pourraient par exemples être agencées directement sur le balai d’essuyage 9, 101, 201.

Le système d’essuyage 5 comprend en outre un dispositif d’entrainement 13 configuré pour mettre en mouvement le balai d’essuyage 9, 101, 201 via le bras 7 en fonction d’une commande d’un système de gestion électronique 15 du système d’essuyage 5. Le dispositif d’entrainement 13 est configuré pour transformer au moins en partie une impulsion électrique en un mouvement linéaire et/ou un mouvement angulaire.

Dans l’exemple de réalisation illustré sur la , le dispositif d’entrainement 13 est un moteur électronique du type moteur sans balais qui est apte à convertir une impulsion électrique en un mouvement angulaire. Le moteur sans balais comprend un rotor et un stator. La rotation complète du rotor est divisée en un certain nombre de pas égaux. La position du rotor peut alors être commandée pour se déplacer et se maintenir à l'un de ces pas sans aucun capteur de position. Le dispositif d’entrainement 13 peut aussi être un moteur électronique comme un moteur réversible monophasé ou encore un moteur à entraînement direct.

Le système de gestion électronique 15 est configuré pour, suivant les paramètres délivrés par des capteurs du dispositif d’entrainement 13 et/ou d’un boitier de servitude intelligent du véhicule (non représenté) et/ou suivant une action d’un utilisateur du véhicule, commander des actionneurs du dispositif d’entrainement 13 pour un fonctionnement adapté du dispositif d’entrainement 13. Dans un mode de réalisation non représenté, le système de gestion électronique 15 fait partie du boitier de servitude intelligent du véhicule.

Les capteurs (non représentés) du dispositif d’entrainement 13 permettent de collecter par exemple la masse de la charge à entraîner correspondant au bras 7 couplé au balai d’essuyage 9, 101, 201, le type d'entraînement mécanique (vis, courroie crantée, crémaillère, etc.), le type de guidage afin d'estimer les frottements (secs et visqueux), les efforts de travail du dispositif d’entrainement 13 et/ou l’inertie du dispositif d’entrainement 13.

En référence à la , on va maintenant décrire un balai d’essuyage connu 9 qui peut être utilisé dans le système d’essuyage 5 représenté sur la . Le balai d’essuyage connu 9 comporte notamment une lame d’essuyage 17 en matière élastique destinée à être appliquée contre la surface vitrée 1, une structure support 19 retenant la lame d’essuyage 17 et un déflecteur 21. Le déflecteur 21 surmonte la structure support 19 sur l’ensemble de sa longueur. A chaque extrémité du balai d’essuyage 9 se trouve un embout d’assemblage 23 destiné à maintenir ensemble la lame d’essuyage 17, la structure support 19 et le déflecteur 21. Le balai d’essuyage connu 9 comporte également un dispositif de connexion 25 destiné à raccorder le balai d’essuyage connu 9 au bras 7 via une chape 27 agencée à une extrémité libre du bras 7.

Le dispositif de connexion 25 peut par exemple comporter un connecteur 29 et un adaptateur 31. Le connecteur 29 est rendu solidaire du balai d’essuyage 9, par exemple par sertissage, alors que l’adaptateur 31 est une pièce intermédiaire assurant une compatibilité entre une forme spécifique de chape 27 et une forme spécifique de balai d’essuyage 9. L’adaptateur 31 et le connecteur 29 sont articulés l’un par rapport à l’autre, de manière à assurer une flexibilité du balai pour que celui-ci puisse être plaqué contre la surface vitrée 1 à nettoyer tout au long du déplacement du bras 7.

Afin de ne pas gêner l’utilisateur du véhicule, le balai d’essuyage connu 9 est placé dans une position de repos standard A0 comme cela est représenté sur la . La position de repos standard A0 est située dans une partie inférieure de la surface vitrée 1 et au voisinage du capot 30. Une portion du balai d’essuyage connu 9 se trouve ainsi sous le capot 30 et est ainsi protégé.

Toutefois cela n’empêche pas les longues expositions au soleil, les intempéries, la pollution, les brusques changements de température et plus simplement le temps d’utilisation et de frottements contre la surface vitrée 1 d’altérer la lame d’essuyage 17 et ainsi de réduire la performance de l'essuyage. Il peut alors se révéler nécessaire de remplacer le balai d’essuyage connu 9. L’adaptateur 31 et le connecteur 29 sont ainsi détachables pour permettre de changer le balai d’essuyage connu 9. Le balai d’essuyage connu 9 peut par exemple être remplacé par les balais d’essuyage connectés 101, 201, illustrés sur les figures 3 et 4 lesquelles vont maintenant être décrites.

En référence à la , le balai d’essuyage connecté 101 présente des éléments identiques au balai d’essuyage connu 9 de la , les éléments identiques étant désignés par les même références numérales.

Le balai d’essuyage connecté 101 comporte au moins un émetteur-récepteur 103 de signal alimenté en courant électrique par un dispositif d’alimentation électrique 105. L’émetteur-récepteur 103 est configuré pour communiquer avec le système de gestion électronique 15 du système d’essuyage 5 et/ou avec le boitier de servitude intelligent du véhicule.

L’émetteur-récepteur 103 permet au véhicule de se connecter à un réseau de communication comme par exemple un réseau wifi, un réseau cellulaire 2G, 3G, 4G, LTE, 5G, Bluetooth, une liaison satellite, un réseau Zigbee ou à un émetteur-récepteur d’un balai d’essuyage connecté d’un véhicule voisin. L’intégration d’un émetteur-récepteur dans un balai d’essuyage du véhicule permet d’étendre les réseaux de communication jusque dans des zones isolées où il n’y a pas ou peu d’antennes relais. Le déplacement des véhicules et leur interconnexion via l’émetteur-récepteur des balais d’essuyage connecté permettent d’étendre un réseau de communication dès qu’un seul des véhicules d’un réseau maillé capte le signal radio d’une antenne relais.

L’émetteur-récepteur 103 comprend au moins un élément de réception 107, comme une antenne, destiné à recevoir un signal électromagnétique, par exemple un signal radio. L’émetteur-récepteur 103 comporte au moins un élément d’émission 109 destiné à émettre un signal électromagnétique, par exemple un signal radio. Dans le cas où l’émetteur-récepteur 103 est un relai de signal radio, le signal radio reçu par l’élément de réception 107 peut être le même que le signal radio émis par l’élément d’émission 109.

Dans un mode de réalisation non représenté, l’émetteur-récepteur 103 de signal peut être intégrés dans plusieurs éléments distincts d’un même système d’essuyage 5. Par exemple, l’élément de réception 107 de l’émetteur-récepteur 103 peut être monté sur un premier balai d’essuyage du système d’essuyage 5 et l’élément d’émission 109 de l’émetteur-récepteur 103 peuvent être montés sur un deuxième balai d’essuyage du système d’essuyage 5. L’élément de réception 107 et l’élément d’émission 109 sont configurés pour communiquer entre eux, par exemple par Bluetooth. L’élément de réception 107, l’élément d’émission 109 et le système de gestion électronique 15 sont configurés pour communiquer entre eux, par exemple par Bluetooth.

Comme représenté sur la , le dispositif d’alimentation électrique 105 peut être embarqué sur le balai d’essuyage connecté 101. Le dispositif d’alimentation électrique 105 peut par exemple comprendre une batterie, des cellules photovoltaïques et/ou des éléments piézoélectriques. De manière alternative, l’alimentation électrique de l’émetteur-récepteur 103 peut être fournie par le réseau de bord du véhicule.

Le balai d’essuyage connecté 101 comporte au moins un élément indicateur 111 qui permet au système de gestion électronique 15 de récupérer une information relative à la présence d’au moins un élément constitutif 103, 105 du balai d’essuyage, l’élément constitutif impliquant le besoin d’une modification de la position de repos du balai afin que le fonctionnement de cet élément constitutif soit optimisé. L’au moins un élément constitutif 103, 105 du balai d’essuyage connecté 101 peut notamment comporter l’émetteur-récepteur 103 ou le dispositif d’alimentation électrique 105.

Dans l’exemple illustré, l’élément indicateur 111 comprend un organe actif, comme par exemple une radio-étiquette, aussi appelée puce RFID, configuré pour transmettre des données sans contact et ainsi permettre la détection de la présence de l’élément constitutif 103, 105. L’élément indicateur 111 comprend un organe de communication (non représenté), par exemple une antenne, pour transmettre directement un signal de présence au système de gestion électronique 15, par exemple sur requête du système de gestion électroniquee15 du véhicule.

L’élément indicateur 111 peut être en plus configuré pour permettre la transmission d’une caractéristique physique de l’élément constitutif 103, 105 au système de gestion électronique 15. La caractéristique physique est la position et/ou l’agencement de l’élément constitutif 103, 105 par rapport à d’autres éléments constitutifs du balai d’essuyage connecté 101. Ces autres éléments constitutifs sont par exemples la lame d’essuyage 17, la structure support 19, le déflecteur 21 et/ou l’embout d’assemblage 23

Ainsi l’élément indicateur 111 peut comporter une mémoire (non représentée) destinée à stocker la caractéristique physique de l’élément constitutif 103, 105 du balai d’essuyage connecté 101. L’organe de communication (non représentée) de l’élément indicateur 111 peut être utilisé pour transmettre directement la caractéristique physique au système de gestion électronique 15 par exemple suite à une requête du système de gestion électronique 15.

Alternativement, la mémoire de l’élément indicateur 111 stocke un lien internet permettant au système de gestion électronique de récupérer la caractéristique physique sur le balai d’essuyage connecté 101 sur un réseau dématérialisé, par exemple le réseau internet.

Dans ce contexte, le système de gestion électronique 15 comprend un dispositif d’acquisition 14 lequel comporte un module de communication configuré pour communiquer avec l’élément indicateur 111. Dans le mode de réalisation illustré sur la , le module de communication du dispositif d’acquisition 14 est configuré pour communiquer avec l’organe de communication de l’élément indicateur 111. Autrement dit, le module de communication est configuré pour émettre une requête radio afin de communiquer avec l’organe de communication de l’élément indicateur 111. En réponse à une requête radio, l’élément indicateur 111 est apte à émettre un signal radio grâce à l’organe de communication pour envoyer au moins une partie des informations stockées dans sa mémoire, par exemple une caractéristique physique du balai d’essuyage connecté 101, au module de communication.

Dans un mode de réalisation non représenté, l’élément indicateur 111 comprend un organe passif, comme par exemple un code-image, un code barre ou un numéro de série. Le dispositif d’acquisition 14 comprend alors un lecteur optique, par exemple une caméra, pour lire l’organe passif.

Dans un mode de réalisation non représenté, l’élément indicateur 111 peut être configuré pour coopérer avec un mobile multifonction qui, à son tour, est configuré pour communiquer au système de gestion électronique 15 et/ou au boitier de servitude intelligent du véhicule la présence et/ou une caractéristique physique de l’élément constitutif 103, 105 du balai d’essuyage connecté 101 récupérée à partir de l’élément indicateur 111.

Dans un mode de réalisation non représenté, l’élément indicateur 111 comprend au moins un organe actif et au moins un organe passif. Ainsi si l’organe actif ne fonctionne plus, l’organe passif peut être utilisé. Aussi, si l’organe passif devient illisible, l’organe actif peut être utilisé.

L’élément indicateur 111, l’émetteur-récepteur 103 et le dispositif d’alimentation électrique 105 sont intégrés au niveau du dispositif de connexion 25 par l’intermédiaire d’un boitier 33.

Sur la , un deuxième mode de réalisation du balai d’essuyage connecté 201 est illustré. Il est identique au premier mode de réalisation. Il en diffère en ce que le dispositif d’alimentation électrique 105 se trouve au niveau de la structure support 19. Cela permet de réduire l’encombrement au niveau du dispositif de connexion 25.

Alternativement, l’élément indicateur 111, l’émetteur-récepteur 103 et/ou le dispositif d’alimentation électrique 105 peuvent être intégrés à d’autres composants du balai d’essuyage connecté 101 parmi lesquels la lame d’essuyage 17, la structure support 19, le déflecteur 21 et/ou l’embout d’assemblage 23.

En référence à la , le système de gestion électronique 15 comprend en outre un module de calcul 16 qui calcule au moins une nouvelle position de repos A1, A2 du balai d’essuyage 101, 201 à partir d’au moins une donnée fournie par l’élément indicateur 111 du balai connecté 101, 201.

La nouvelle position de repos A1, A2 est notamment différente des positions d’extrémité entre lesquelles le balai est susceptible de se déplacer pour balayer la surface vitrée 1 lors d’une opération de nettoyage. Et cette nouvelle position de repos A1, A2 est avantageusement différente de la position standard, dès lors que la donnée fournie par l’élément indicateur 111 implique la présence d’un élément constitutif qui nécessite la mise en œuvre d’une position de repos dégagée, c’est-à-dire une position de repos dans laquelle le balai et l’élément constitutif considéré ne sont pas recouverts par un élément de carrosserie du véhicule. Le module de calcul 16 est configuré pour transmettre ensuite la nouvelle position de repos A1, A2 au dispositif d’entrainement 15.

Dans les exemples de réalisation illustrés sur les figures 3 à 4, différents composants et équipements sont intégrés au balai d’essuyage connu 9 comme par exemple un circuit électrique, un émetteur-récepteur, un accéléromètre et/ou une batterie électrique pour en faire un balai d’essuyage connecté 101, 201. Parmi ces éléments constitutifs du balai d’essuyage connecté 101, 201, certains ne peuvent fonctionner de manière adéquate que s’ils sont dans une position adaptée sur la surface vitrée 1. Ainsi, si le balai d’essuyage connecté 101, 201 prend la position de repos A0 standard adaptée au balai d’essuyage connu 9, alors l’émetteur-récepteur 103 ne pourra fonctionner correctement du fait par exemple de la présence du capot 30 de la voiture qui le recouvre au moins partiellement. Il est de même pour le dispositif d’alimentation électrique 103. Afin d’assurer leur fonctionnement correct, il est donc nécessaire de calculer une nouvelle position de repos A1, A2 adaptée au balai d’essuyage connecté 101, 201.

Un procédé de détermination d’une position de repos d’un balai d’essuyage connecté 101, 201 d’un système d’essuyage 5 qui va être décrit permet de remédier à au moins une des conséquences décrites ci-dessus. Pour faciliter la compréhension de la description ci-dessous, le « balai d’essuyage utilisé antérieurement » fait référence au balai d’essuyage connu 9. Ainsi, dans la suite de la description, la référence numérale 9 désigne indifféremment le balai d’essuyage utilisé antérieurement et le balai d’essuyage connu. Toutefois, cela ne limite en aucun cas la portée de l’invention à d’autres types de balai d’essuyage.

Le procédé de détermination 1000 d’une position de repos A1, A2 d’un balai d’essuyage 101, 201 d’un système d’essuyage 5 selon l’invention comprend une étape d’acquisition 1100 d’au moins une donnée à partir de l’élément indicateur 111 du balai d’essuyage 101, 201 par le système de gestion électronique 15, une étape de calcul 1200, par le système de gestion électronique 15, de la position de repos A1, A2 en fonction de la donnée obtenue de l’élément indicateur 111, une étape de modification 1300 du dispositif d’entrainement 13 pour que le balai d’essuyage adopte la position de repos calculée lorsque le système d’essuyage est inutilisé.

L’étape d’acquisition 1100 est un échange d’au moins une donnée entre le système de gestion électronique 15 et l’élément indicateur 111. L’échange de la au moins une donnée s’effectue entre le module de communication du dispositif d’acquisition 14 et l’organe actif de l’élément indicateur 111 qui comporte une mémoire et un organe de communication.

La ou les données échangées peuvent concerner la présence d’un élément constitutif 103, 105 du balai d’essuyage c’est-à-dire l’émetteur-récepteur 103 et/ou le dispositif d’alimentation électrique 105. Dans le mode de réalisation illustré, la donnée indique la présence de l’émetteur récepteur 103 et la présence du dispositif d’alimentation électrique 105. Dans un mode de réalisation non représenté, les données échangées renseignent aussi sur l’agencement de l’émetteur-récepteur 103 et du dispositif d’alimentation électrique 105 par rapport à d’autres éléments constitutifs du balai d’essuyage 101, 201 que sont la lame d’essuyage 17, la structure support 19, le déflecteur 21 et l’embout d’assemblage 23.

L’étape d’acquisition 1100 comprend une première sous-étape d’émission d’une requête 1125 au cours de laquelle le système de gestion électronique 15 du système d’essuyage 5 émet une requête radio pour interroger l’élément indicateur 111 du balai d’essuyage 101, 201. L’émission de la requête est effectuée par le module de communication du dispositif d’acquisition 14 du système de gestion électronique 15.

L’étape d’acquisition 1100 comprend une deuxième sous-étape de réponse 1150 à la requête au cours de laquelle l’élément indicateur 111 envoie directement une donnée indiquant la présence des éléments constitutifs 103, 105 du balai d’essuyage 101, 201 au système de gestion électronique 15.

Dans un mode de réalisation non représenté, l’élément indicateur 111 envoie, directement ou indirectement, une donnée sur l’agencement des éléments constitutifs 103, 105 par rapport à d’autres éléments constitutifs 17, 19, 21, 23 du balai d’essuyage 101, 201, ladite donnée étant stockée dans la mémoire de l’élément indicateur 111, au système de gestion électronique 15.

Dans un mode de réalisation non représenté, l’acquisition de la donnée sur la présence des éléments constitutifs 103, 105 du balai d’essuyage 101, 201 s’effectue via une application installée sur un mobile multifonction. Dans ce cas, le mobile multifonction est capable d’interroger l’élément indicateur 111.

Dans un mode de réalisation non représenté, l’étape d’acquisition 1100 est une lecture de l’élément indicateur 111 par le système de gestion électronique 15. Plus précisément, le dispositif d’acquisition 14 du système de gestion électronique 15 est une caméra configurée pour lire l’organe passif de l’élément indicateur 111.

Dans un autre mode de réalisation non représenté, un mobile multifonction est configuré pour lire l’élément indicateur 111 afin de récupérer la donnée concernant la présence des éléments constitutifs 103, 105 du balai d’essuyage 101, 201 et pour communiquer au système de gestion électronique 15 ladite donnée.

Dans un autre mode de réalisation non représenté, un utilisateur est capable de saisir l’élément indicateur 111 notamment lorsque l’élément indicateur 111 est un numéro de série dans une application d’un mobile multifonction pour récupérer la donnée concernant la présence des éléments constitutifs 103, 105 et la communiquer au système de gestion électronique 15.

Après l’étape d’acquisition 1100, le système de gestion électronique 15 a en mémoire la donnée concernant la présence des éléments constitutifs 103, 105 du balai d’essuyage 101, 201. Le module de calcul 16 du système de gestion électronique 15 peut alors procéder au calcul d’une nouvelle position de repos A1, A2 du balai d’essuyage 101, 201 adaptée à la présence des éléments constitutifs 103, 105.

Le module de calcul 16 calcule, au cours de l’étape de calcul, une pluralité de position de repos et la position de repos calculée choisie A1, A2 est celle qui a le meilleur rapport signal sur bruit pour le fonctionnement de l’émetteur-récepteur 103.

Alternativement ou de manière additionnelle, le module de calcule 16 du système de gestion électronique 15 calcule une nouvelle position de repos A1, A2 de sorte que la cellule photovoltaïque soit éclairée directement par une lumière environnante sans être masquée par un montant de carrosserie du véhicule et notamment le capot 30 ou un montant de support du pare-brise. Lorsque, conformément au mode de réalisation illustré, deux éléments constitutifs 103, 105 que sont l’émetteur-récepteur 103 et le dispositif d’alimentation électrique 105 sont embarqués sur le balai, le module de calcul 16 utilise les deux modes de calcul précédemment décrits pour déterminer la nouvelle position de repos A1, A2 pour le balai d’essuyage 101, 201, à savoir une position de repos qui permette d’une part une émission et une réception de signaux optimales et d’autre part une alimentation solaire des cellules photovoltaïques.

Dans un mode de réalisation non représenté, le module de calcul 16 extrapole une nouvelle position de repos A1, A2 à partir de position de repos enregistrées dans une base de données stockée dans une mémoire du module de calcul, en comparant d’une part la position de repos enregistrée et l’agencement des éléments constitutifs du balai associé à cette position de repos enregistré, par exemple pour un autre balai d’essuyage utilisé antérieurement, et d’autre part l’agencement des éléments constitutifs du balai qui viennent d’être détectés et communiqués au module de calcul.

Le module de calcul 16 du système de gestion électronique 15 peut prendre en compte au moins une contrainte réglementaire et/ou la présence du capteur 3 et/ou l’état de fonctionnement du véhicule dans le calcul de la position de repos A1, A2 du balai d’essuyage 101, 201 sur la surface vitrée 1. En effet, il peut être intéressant d’avoir une position de repos adapté à l’état de fonctionnement du véhicule tout en considérant les contraintes réglementaires et le capteur 3.

Par exemple, lorsque le véhicule est garé sur le bas-côté d’une route pour le stationnement, le module de calcul 16 peut déterminer une première nouvelle position de repos A1 des balais d’essuyage qui permette d’assurer une émission-réception de signaux optimale pour l’émetteur-récepteur 103 et/ou qui permette de garantir que le dispositif d’alimentation électrique 105 sera éclairée directement par une lumière environnante, sans qu’il soit nécessaire de tenir compte d’une contrainte réglementaire de positionnement de cette nouvelle position de repos, puisque le véhicule n’est pas en roulage.

Dans un autre exemple, lorsque le véhicule est en roulage sur une route, le module de calcul 16 doit prendre en compte, dans son calcul d’une deuxième nouvelle position de repos A2, la contrainte réglementaire selon laquelle la visibilité du conducteur dans une zone du pare-brise directement en regard du poste de conduite ne peut être gênée. Le module de calcul 16 doit aussi s’assurer dans cette situation de roulage que dans sa nouvelle position de repos, le balai n’est pas en travers du champ de détection du capteur 3.

Le procédé de détermination 1000 peut aussi comprendre une étape de remplacement 1050 du balai d’essuyage avant l’étape d’acquisition 1100. Par exemple, l’utilisateur change le balai d’essuyage connu 9 pour un balai d’essuyage connecté 101, 201. L’étape de remplacement 1050 peut alors déclencher automatiquement l’étape d’acquisition sur requête du système de gestion électronique 15.

Le procédé de détermination 1000 utilise une position de repos par défaut pour au moins un paramètre de fonctionnement si l’étape d’acquisition 1100 ne peut être opérée. La position de repos par défaut peut être soit une position de repos standard A0 soit position de repos calculée pour un balai d’essuyage antérieurement utilisé. Ainsi, si l’élément indicateur 111 est défectueux ou si le balai d’essuyage ne dispose pas d’élément indicateur, le système d’essuyage 5 peut quand même fonctionner. Cela peut se produire si l’utilisateur remplace un balai d’essuyage connecté 101, 201 par un balai d’essuyage connu 9, le système d’essuyage se reparamétrant alors automatiquement pour un fonctionnement classique.

Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention. Par exemple, l’invention a été décrite dans le cadre d’une surface vitrée d’un véhicule, notamment automobile, néanmoins l’invention peut s’appliquer à tout type de surface vitrée, mobile ou non, qui nécessite un nettoyage. Par ailleurs, et toujours à titre d’exemple non exhaustif, l’invention peut être appliqué à tout type de système d’essuyage et pas uniquement un balai tel que décrit entraîne en rotation en bout d’un bras d’essuyage, dès lors qu’une position de repos distincte des deux positions d’extrémité d’un mouvement de va-et vient du balai peut être calculée.

Claims (13)

1. Balai d’essuyage (101, 201) pour un système d’essuyage (5) d’au moins une surface vitrée (1) de véhicule, le balai d’essuyage (101, 201) est configuré pour être mobile le long de la surface vitrée (1) entre au moins deux positions d’extrémité et pour être placé dans au moins une position de repos (A1, A2) sur la surface vitrée (1) lorsque le système d’essuyage (5) est inutilisé pour l’essuyage de la surface vitrée (1), le balai d’essuyage (101, 201) comprenant au moins un élément indicateur (111) d’au moins un élément constitutif (103, 105) du balai d’essuyage (101, 201) configuré pour permettre à un système de gestion électronique (15) du système d’essuyage (5) de calculer la position de repos (A1, A2), différente des positions d’extrémité, du balai d’essuyage en fonction de l’élément constitutif (103, 105) identifié.
2. Balai d’essuyage (101, 201) selon la revendication précédente, dans lequel le balai d’essuyage (101, 201) comprend un émetteur-récepteur (103) configuré pour mailler avec un réseau de communication, l’élément constitutif (103, 105) associé à l’élément indicateur (111) comportant ledit émetteur-récepteur (103).
3. Balai d’essuyage (101, 201) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le balai d’essuyage (101, 201) comprend au moins un dispositif d’alimentation électrique (105) destiné à alimenter l’émetteur-récepteur (103) et/ou l’élément indicateur (111), l’élément constitutif (103, 105) associé à l’élément indicateur (111) comportant ledit dispositif d’alimentation électrique (105).
4. Balai d’essuyage (101, 201) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant une lame d’essuyage (17) destinée à être appliquée contre la surface vitrée (1) et une structure support (19) retenant la lame d’essuyage (17), l’élément constitutif (103, 105) et/ou l’élément indicateur (111) étant agencé sur la structure support (19).
5. Balai d’essuyage (101, 201) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément indicateur (111) est choisi parmi une radio-étiquette, un système de code-image, un code-barres, et un numéro de série.
6. Système d’essuyage (5) d’au moins une surface vitrée (1) de véhicule comprenant au moins un bras (7), au moins un balai d’essuyage (101, 201) selon l’une quelconque des revendications précédentes, le balai d’essuyage (101, 201) étant fixé au bras de sorte que le balai d’essuyage(101, 201) frotte contre la surface vitrée (1) lors de son déplacement entre au moins deux positions d’extrémité et est placé dans au moins une position de repos (A1, A2) sur la surface vitrée (1) lorsque le système d’essuyage (5) est inutilisé pour le nettoyage de la surface vitrée (1), au moins un dispositif d’entrainement (13) configuré pour mettre en mouvement le balai d’essuyage (101, 201) via le bras (7), et comprenant en outre un système de gestion électronique (15) configuré pour détecter la présence de l’élément constitutif (103, 105) par l’intermédiaire de l’élément indicateur (111) et pour calculer la position de repos (A1, A2) du balai d’essuyage (101, 201) en fonction de la présence de l’élément constitutif (103, 105) détecté.
7. Système d’essuyage (5) selon la revendication précédente, dans lequel le système de gestion électronique (15) est configuré pour prendre en compte au moins une contrainte réglementaire et/ou une présence d’au moins un capteur (3) et/ou un état de fonctionnement du véhicule pour calculer la position de repos (A1, A2) du balai d’essuyage (101, 201) sur la surface vitrée (1).
8. Système d’essuyage (5) selon l’une quelconque des revendications 6 à 7, l’au moins un balai étant selon la revendication 2, dans lequel le système de gestion électronique (15) est configuré pour calculer une pluralité de position de repos et que la position de repos choisie (A1, A2) est celle qui a le meilleur rapport signal sur bruit pour le fonctionnement de l’émetteur-récepteur (103).
9. Système d’essuyage (5) selon l’une quelconque des revendications 6 à 8, l’au moins un balai étant selon la revendication 3, le dispositif d’alimentation électrique (105) comprenant une cellule photovoltaïque, et dans lequel le système de gestion électronique (15) est configuré pour calculer la position de repos (A1, A2) de sorte que la cellule photovoltaïque soit éclairée par une lumière environnante.
10. Système d’essuyage (5) selon la revendication précédente, dans lequel le système de gestion électronique (15) est configuré pour calculer une première position de repos (A1) lorsque le véhicule est en stationnement et pour calculer une deuxième position de repos (A2) lorsque le véhicule est utilisé.
11. Procédé de détermination (1000) d’une position de repos(A1, A2) d’un balai d’essuyage (101, 201) d’un système d’essuyage (5) selon l’un quelconque des revendications 6 à 10 , ledit procédé de détermination (1000) comprenant une étape d’acquisition (1100) d’au moins une donnée à partir de l’élément indicateur (111) du balai d’essuyage (101, 201) par le système de gestion électronique (15), une étape de calcul (1200), par le système de gestion électronique (15), de la position de repos (A1, A2) en fonction de la donnée obtenue de l’élément indicateur (111), une étape de modification (1300) du dispositif d’entrainement (13) pour que le balai d’essuyage (101, 201) adopte la position de repos calculée (A1, A2) lorsque le système d’essuyage (5) est inutilisé pour le nettoyage de la surface vitrée (1).
12. Procédé de détermination (1000) selon la revendication précédente, au cours duquel le système de gestion électronique (15) calcule la position de repos (A1, A2) en prenant en compte au moins une contrainte réglementaire et/ou la présence d’au moins un capteur (3) du véhicule et/ou un état de fonctionnement du véhicule.
13. Procédé de détermination (1000) selon l’une quelconque des revendications 11 à 12, comprenant une étape de remplacement (1050) du balai d’essuyage (101, 201) avant l’étape d’acquisition (1100).