FR3111132A1

FR3111132A1 - Structure interne auto-adaptative pour selle équestre et selle d’équitation intégrant ladite structure

Info

Publication number: FR3111132A1
Application number: FR2005822A
Authority: FR
Inventors: Bruno Rolo
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2020-06-04
Filing date: 2020-06-04
Publication date: 2021-12-10
Also published as: AR122551A1; EP4161866A1; WO2021245252A1

Abstract

La présente invention concerne une structure interne auto-adaptative pour selle équestre comportant un système structurel longitudinal (Rep. 1-Fig.1) d’une part, permettant au sujet équin d’avoir la mobilité des ses vertèbres thoraciques lors des mouvements d’incurvations (Cf. Fig 5) relié à un système structurel transversal (Rep. 2-Fig.1), d’autre part permettant de s’adapter à n’importe quelle morphologie d’équidé et d’épouser par gravité son dos (Cf. Fig 4). L’invention vise également à protéger une selle équestre comportant cette structure en tant qu’arçon mobile auto-adaptatif, telle que précitée dans la définition.

Description

Structure interne auto-adaptative pour selle équestre et selle d’équitation intégrant ladite structure

La présente invention concerne une structure interne pour selle équestre et d’une selle d’équitation intégrant ladite structure.

L’invention se situe et s’applique dans le domaine technique de la fabrication de selles pour équidés pour la pratique de toute discipline équestre de compétition ou de loisir et de toute activité liée à l’utilisation des équidés.

Etat de l’art

Les selles pour équidés sont principalement équipées d’un arçon rigide, quelques fois réglable moyennant un démontage complet pour l’adapter parfaitement au dos du sujet équin, ces dispositifs permettent d’améliorer le contact avec le dos du cheval en statique. Cependant, en dynamique, certains mouvements dits d’incurvation du cheval notamment dans les courbes, restent limités voire empêchés par la forme rigide de cette structure. Le rôle de cette structure dite arçon est très important, car c’est elle qui relie l’homme au cheval, elle ne doit en aucun cas entrer en collision avec l’épine dorsale proéminente chez les équidés. Il n’est malheureusement pas rare de constater de graves blessures provoquant des lésions irréversibles suite à l’utilisation de selle de taille ou de forme inadaptée au cheval. En effet, la méconnaissance du sujet et des effets que cela peut causer provoque un inconfort et donc une mauvaise connexion entre le cavalier et l’équidé qui subit ces douleurs. Il est très courant de voir s’installer des tensions musculaires dans les zones de contact entre la selle et le dos du cheval, qui lorsqu’elles elles sont décelées par leur propriétaire, demandent alors l’intervention de spécialistes en ostéopathie, shiatsu et autres masseurs équins. Le système nerveux du cheval est alors atteint et bloque musculairement certaines parties de son dos et ses articulations afin de supporter et de repousser la douleur.

Définition

Au sens de la présente invention, on entend par arçon, la structure de selle auto-adaptative, la partie mobile structurelle, interne, constituée de deux sous ensembles. Un ensemble longitudinal dit suspendu et l’autre transversal permettant de garantir un contact uniformément réparti sur les muscles du dos du cheval. C’est sur cette même structure interne à la selle, sorte de colonne vertébrale que sont fixés tous les autres éléments nécessaires et constitutifs d’une selle d’équitation.

Description détaillée

La présente invention vise à protéger une structure interne dit arçon pour selle équestre et une selle équestre comportant ladite structure comme arçon. Ledit arçon (Rep. 1 et 2) mis en œuvre en matière plastique, composites, résines ou métallique mis en forme par tout procédés de fabrication (usinage, moulage, prototypage rapide notamment) sous la forme d’un complexe structurel à liaisons mobiles (Rep. A et B) composé d’une part d’un système structurel longitudinal (Rep. 1) la dont le nombre de parties pourra varier selon la taille des sujets cheval/cavalier, articulé par membrane, liaison rotule et/ou élastique (Rep. A) de sorte à ne pas entraver les mouvements naturels de la colonne vertébrale du sujet équin et d’autre part d’un système structurel transversal (Rep. 2), symétrique, relié au système longitudinal (Rep. 1) par liaison pivot et/ou rotule (Rep. B). La structure transversale (Rep. 2) reliée à l’aide de goussets cousus ou scratches permettant une démontabilité, à deux demi-matelassures (Rep. 3) qui assureront le contact avec les muscles grands dorsaux et trapèzes (Rep. M-Fig.4) situés de part et d’autre de l’épine dorsale notamment proéminente au niveau du garrot (Rep. G-Fig.4). Les matelassures extensibles (Rep. 3) sont composées de matériaux souples en multi couche, types mousses de différentes densités, gainées permettant le contact confortable et naturel avec le dos de l’équidé par simple gravité (Rep. Fg-Fig.4). Après serrage de la sangle ventrale reliée aux contre sanglots (Rep. 5) eux même fixés à la structure du siège (Rep. 10), la structure auto-adaptative (Rep. 1 et 2), les matelassures (Rep. 3) se comprimeront et s’ajusteront naturellement à la morphologie de tous les sujets équins, et ce grâce à une forme spécifique permettant de créer une gouttière et une zone de vide (Rep. V- Fig.4) entre l’épine dorsale du cheval et la selle afin d’empêcher tout contact avec les processus épineux de chaque vertèbre thoracique de l'équidé (Rep. P-Fig.4) et par conséquent d’éviter tout risque de blessure. Ce double système structurel (Rep. 1 et 2) à liaisons mobiles (Rep. A et B) permet le mouvement libre des muscles costaux, trapèzes dorsaux et grands dorsaux (Rep. M-Fig.4), sans contact entre les processus épineux (Rep. P-Fig.4) et répartit uniformément le poids du cavalier pour éviter les tensions musculaires généralement accumulées de façon ponctuelle sous une selle inadaptée au sujet équin. Le siège (Rep.10-Fig.2), à effet suspendu composé d‘une coque structurelle moussée et gainée pour le confort du cavalier, est fixé au niveau du pommeau (Rep.12-Fig.2) et du troussequin (Rep.11-Fig.2) par liaison élastique sur la structure (Rep. 1) restant quant à elle mobile permettant le mouvement de la colonne vertébrale (Cf. Fig5). La fixation amortie du siège (Rep.10-Fig.2) confère un confort au cavalier tout en permettant le lien avec le dos du cheval pour le contrôle de son assiette, l’ensemble permet alors un meilleur confort au cheval plus libre de ses mouvements et accroit également celui du cavalier. Des points d’ancrages sont prévus sur la structure du siège pour la fixation de boucles de dressage, colliers de chasse, couteaux d’étrivières (Rep.7-Fig.2), et autres accastillage. Assemblée mécaniquement à l’aide de vis pour les parties rigides, et de goussets, coutures, scratchs pour les parties amovibles dites molles et souples, l’intégralité de la selle est composée de sous-ensembles démontables et modulables qui pourront êtres spécifiques en fonctions des disciplines, notamment le siège. Cette démontabilité permet de configurer la selle en fonction de la discipline pratiquée, en démontant le siège (Rep.10-Fig.2) de la structure auto adaptative (Rep.1et 2).

Intentions de l’invention

Le premier but de l’invention est de considérer une selle d’équitation de manière éthologique, plus sous le point de vue du cheval et de sa mobilité plutôt que de celui de l’homme.

Un autre but de la présente invention est d’éviter les blessures graves par l'utilisation d’une selle inadaptée à la morphologie des chevaux, cela dû en partie à la méconnaissance des sciences de saddle-fitting.

Un autre but de la présente invention est de permettre au cavalier néophyte de ne pas blesser son cheval en utilisant une mauvaise selle inadaptée au dos de son équidé.

Un autre but de la présente invention est de permettre à une selle équipée de ladite structure d’épouser la courbure de la ligne de garrot (Rep. G-Fig.4) et de dos de tout équidé, grâce aux liaisons rotules et ou élastiques (Rep. A-Fig.1) qui relient chaque partie composant la structure dite longitudinale (Rep.1-Fig.1). La structure mobile, alors segmentée, s’adapte en temps réel à la courbure dos de l’équidé. La forme de chacun de ces segments (Rep.1) permet de préserver une gouttière de vide (Rep. V-Fig.4) évitant tout contact entre le processus épineux (Rep. P-Fig.4) et les parties rigides de la selle.

Un autre but de la présente invention est de permettre a une selle équipée de ladite structure dont la structure longitudinale segmentée et articulée (Rep.1) de suivre parfaitement la dynamique du cheval qui en fonction des mouvements du cheval, notamment lors de l’incurvation (Cf. Fig.5).

Un autre but de la présente invention est de permettre a une selle équipée de ladite structure d’épouser de façon transversale (Cf. Fig.5).chaque morphologie de dos grâce aux liaisons pivots (Rep. B) entre les structures longitudinales (Rep.1) et les structures transversales (Rep.2), Ces structures articulées transversales sont elles même fixées aux matelassures (Rep.3-Fig.2) pour un contact souple avec les muscles du cheval (Rep. M-Fig.4) se reposent parfaitement a la forme du dos.

Un autre but de la présente invention est d’éviter l’apparition de douleurs et de tensions nerveuses aux points de contact de la selle avec le dos du sujet équin en équilibrant et répartissant les masses sur les matelassures (Rep.3-Fig.2).

Un autre but de la présente invention est d’améliorer les sensations du cavalier en se rapprochant de celles ressenties au plus près du cheval comme l’est la monte à cru.

Un autre but de la présente invention est de libérer les mouvements du cheval lorsque le cavalier lui demande l’incurvation (Cf. Fig.5) dans une courbe lors de la pratique de dressage ou bien le retourné sur les hanches demandé aux chevaux de polo pour changer de direction rapidement sur place et de repartir au galop.

Un autre but recherché dans la présente invention est l’auto-adaptation de la forme de l’arçon c et2) à la morphologie de chaque cheval par gravité et sans outil, une selle qui puisse vivre en dynamique avec le cheval.

Un autre but de la présente invention est la propagation et l’amélioration des sensations permettant au cavalier de mieux sentir le positionnement de son centre de gravité et ainsi de mieux contrôler son assiette permettant ainsi une meilleure communication avec son cheval.

Brève description des figures

La présente invention sera mieux comprise à la lecture d’exemples détaillés de la réalisation en référence aux figures annexées, fournies à titre d’exemple non limitatif, parmi lesquelles:

représente la structure interne articulée de la selle, dite arçon mobile composée de deux sous systèmes, un permettant une adaptation longitudinale Rep.1 et l’autre ayant un rôle transversal Rep.2 et symétrique aux liaisons mécaniques A et B permettant l’auto adaptabilité de la structure sur chaque morphologie d’équidé et d’épouser la courbure du dos du cheval.

représente un éclaté d’un exemple de selle équipée du dit arçon. 1-Structure système longitudinal. 2-Structure système transversal. 3-Matelassure. 4-Faux quartier. 5-Contre-sanglons. 6-Quartier. 7-Couteau d’étrivière. 8-Garnissage du siège. 9-Mousses de confort. 10-Structure du siège. 11-Troussequin. 12-Pommeau.

représente une vue de coté d’un équidé avec la structure auto adaptative nue Rep.1 et 2 et sa matelassure en contact avec le cheval. Cette vue permet de visualiser le positionnement des sections de la Figure 4 et d’apprécier l’évolution de la ligne de dos du cheval.

représente les trois sections Sec. I, Sec. II et Sec. III, signifiées et localisées sur la figure 3 détaillée précédemment. Celle-ci permet d’apprécier les formes d’un garrot proéminent Rep G, de la ligne de dos évolutive ainsi que de mettre en valeur la propension de la structure mobile Rep. 1 et 2 à s’adapter et de reposer sur les muscles dorsaux Rep. M de l’équidé tout en préservant une distance entre le processus épineux Rep. P et la structure de la selle Rep. V.

représente le squelette d’un cheval en vue de dessus équipé de la structure auto adaptative nue, ensemble des Rep. 1 et Rep. 2 dans deux cas de figure. Dans un cas de figure le dos du cheval est droit et dans le second, le cheval est dit en incurvation. Cette figure permet d’apprécier les mouvements des vertèbres thoraciques et de mettre en exergue la capacité de la structure à se mouvoir autour des mouvements du cheval.

Claims

Arçon pour selle équestre, formant une structure mobile interne à la selle, constituée de deux sous-ensemble : un ensemble longitudinal dit suspendu et l’autre transversal permettant de garantir un contact uniformément réparti sur les muscles du dos du cheval en statique ainsi qu’en dynamique ; ledit ensemble longitudinal étant composé de plusieurs segments (1) articulés par membrane, liaison rotule et/ou élastique (A) ; ledit ensemble transversal (2) est relié symétriquement à l’ensemble longitudinal par liaison pivot et/ou rotule (B).
Arçon selon la revendication 1 dans lequel deux demi-matelassures (3) démontables sont reliées à l’ensemble transversal (2) à l’aide de goussets cousus ou scratches, lesdites deux demi-matelassures permettent d’assurer le contact avec les muscles grands dorsaux et trapèzes (M) situés de part et d’autre de l’épine dorsale notamment proéminente au niveau du garrot (G).
Arçon selon la revendication 2 dans lequel les deux demi-matelassures (3) sont gainées et/ou composées de matériaux souples en multi couche, types mousses de différentes densités.
Arçon selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel l’ensemble longitudinal a une forme de gouttière et crée une zone de vide (V) entre l’épine dorsale du cheval et la selle afin d’empêcher tout contact avec les processus épineux de chaque vertèbre thoracique de l'équidé (P).
Arçon pour selle équestre selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel l’ensemble longitudinal et l’ensemble transversal sont mis en œuvre en matière plastique, composite, résine ou métallique et mis en forme par tout procédé de fabrication connus tels usinage, moulage, prototypage rapide.
Selle d’équitation caractérisée en ce qu’elle comprend un arçon selon quelconque des revendications précédentes.
Selle d’équitation selon la revendication précédente caractérisée en ce qu’elle comprend une structure de siège (10), un garnissage de siège (8), des mousses de confort (9), un troussequin (11) et un pommeau (12) ; la structure de siège (10) étant fixée au niveau du pommeau et du troussequin par liaison élastique sur l’ensemble longitudinal (1) de l’arçon.
Selle d’équitation selon la revendication précédente caractérisées en ce que des points d’ancrages sont prévus sur la structure du siège (10) pour la fixation de boucles de dressage, colliers de chasse, couteaux d’étrivières (7), quartiers (6) , faux quartiers (4), contre sanglons (5) et autres accastillage selon la discipline exercée.
Selle d’équitation selon l’une des revendications 6 à 8 caractérisée en ce que les parties rigides sont assemblées mécaniquement à l’aide de vis et en ce que les parties amovibles dites molles et souples sont assemblées mécaniquement à l’aide de goussets, coutures, scratchs, vis faisant un ensemble entièrement démontable.