FR3110344A1 - Procédé de décontamination - Google Patents

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Abstract

L’invention concerne l’utilisation d’une composition alimentaire comprenant au moins une souche de bactérie du genre Bacillus, ladite souche étant dispersée dans ladite composition alimentaire, pour la décontamination ou la prévention de la contamination des surfaces. Figure pour l’abrégé : pas de figure

Description

Procédé de décontamination
L’invention concerne un procédé de décontamination, notamment de décontamination des chaines de production d’aliments.
La prévention, la limitation voire l’éradication de la contamination croisée des denrées alimentaires lors de leur préparation ou encore de leur stockage est un challenge pour l’industrie agro-alimentaire. En particulier,Salmonellaspp etEscherichia colisont les bactéries les plus dangereuses à la fois pour l’homme ou pour les animaux lorsqu’elles sont retrouvées dans l’alimentation, soit parce qu’elles provoquent des pathologies graves, soit car un portage asymptomatique peut être une source d'épidémies d'origine alimentaire chez l'homme.
Plusieurs voies de contamination des denrées alimentaires sont connues comme le manque de traitement thermique des aliments, des conditions de stockage inappropriées, la contamination pendant le transport, la contamination par des rongeurs, des oiseaux, ou des insectes, le développement de condensation, la présence de poussières contaminées, l'hygiène du personnel, mais aussi la contamination via la multiplication des pathogènes dans tous milieux chauds et humides ou via la dissémination et la présence persistante de ces pathogènes dans les installations de stockage des aliments.
Aussi, il existe un besoin de décontaminer les locaux, les machines, le matériel voire les denrées elles-mêmes.
On connaît déjà de l’état de la technique différentes techniques permettant de décontaminer les locaux et les chaines de fabrications d’aliments, utilisant des acides organiques ou des composés chimiques. De tels composés ne sont toutefois plus souhaités par le consommateur qui recherche des produits naturels et sans danger pour la santé. De plus, certains de ces composés accélèrent l’usure des outils industriels.
Aussi, l’industrie agroalimentaire s’est tournée vers d’autres moyens de décontamination.
Afin de limiter les contaminations, il a été proposé de fournir aux animaux des compositions probiotiques ingérées via l’aliment, et limitant, au sein même de l’animal, le développement de bactéries pathogènes potentiellement présentes dans les aliments, et ainsi limiter voire éradiquer les risques de maladie. C’est le cas notamment de la demande WO2009/155711 qui décrit l’utilisation de composés sécrétés par des bactéries lactiques, en vue de prévenir les infections par des salmonelles ou des Escherichia coli. Toutefois, de telles méthodes ne traitent que les conséquences des contaminations et ne s’attaquent pas aux origines de la contamination.
Toutefois, de telles compositions ne semblent pas efficaces pour permettre une hygiène et une pression de contamination à un niveau en-dessous de tout risque pour la santé des animaux et des humains.
De plus, de telles compositions ne répondent pas au besoin de prévention ou de décontamination des produits finis, des outils et chaînes de production, zones de stockage ou encore voies d’acheminement des produits alimentaires.
Aussi, l’invention a-t-elle pour but de pallier les inconvénients de l’art antérieur.
Un des buts de l’invention est de proposer un moyen efficace de limiter la pression de contamination, notamment par les salmonelles ou lesE. coli, non seulement dans les aliments, mais aussi dans les bâtiments et les matériels où et avec lesquels sont fabriqués, stockés et transportés lesdits aliments.
Aussi, l’invention concerne-t-elle l’utilisation d’une composition alimentaire comprenant au moins une souche de bactérie du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, ladite souche étant dispersée dans ladite composition alimentaire,
pour la décontamination ou la prévention de la contamination des surfaces, en particulier les surfaces des dispositifs de préparation, de stockage et d’acheminement d’un aliment, c’est-à-dire des dispositifs destiné à recevoir des aliments, notamment d’un aliment pour animaux.
L’invention repose sur la constatation surprenante faite par les inventeurs que l’utilisation d’un aliment comprenant une souche de bactérie du genreBacillus ,notamment de l’espèceBacillus subtilis, permet non seulement de prévenir le développement de bactéries pathogènes ou indésirables au sein dudit aliments, mais que cet aliment lui-même peut être utilisé en prévention de la contamination, ou comme produit décontaminant des surfaces avec lequel il est en contact.
Dans l’invention, on utilisera uniformément les termes « aliment » ou « composition alimentaire » pour désigner le même produit.
Dans l’invention lorsqu’il est fait référence à une bactérie pathogène, il est également fait référence à une bactérie indésirable.
Dans l’invention, un aliment ou une composition alimentaire est utilisé comme agent de prévention ou de décontamination. Cet aliment est composé d’une ou plusieurs substances susceptibles d'être ingérées et digérées, et de servir à la nutrition d'un être vivant. Aussi, l’aliment qui est défini dans l’invention peut prendre toutes les formes possibles solides ou semi-solides, comme des poudres, dont des farines, des granulés, des miettes, des galets, des bolus, des comprimés, des pâtes, des gels considérés par l’homme du métier du domaine en cause comme étant des solides, des aliments réhydratés, ... Toutefois, la forme de l’aliment de l’invention n’est en aucun cas une forme liquide ou un liquide destiné à la boisson.
L’aliment selon l’invention est donc constitué d’une ou plusieurs substances qui ont un apport nutritif pour l’homme ou l’animal. Il peut donc s’agir de substances constituées ou essentiellement constituées de glucides, de lipides, de protéines, ou de minéraux, ou d’un mélange deux à deux de ceux-ci, ou d’un mélange trois à trois de ceux-ci, ou un mélange de tous ceux-ci. L’aliment peut être un simple mélange d’éléments simples (lipides, glucides, protéines, minéraux), une ou plusieurs matières premières, c’est-à-dire des produits initiaux issus de l’agriculture (tels que des fruits, des feuilles, des graines, des tiges, des écorces ou encore des racines, etc...) ou issus d’extraction minière (tels que les argiles, les carbonates, etc...), à l’état brut, semi-transformé ou transformé, ou un produit plus complexe comme des produits dérivés des animaux, (chairs, organes mous, os, cartilages...), des produits dérivés de végétaux (fibres, graines, fleurs, racines, etc...) ou encore des coproduits dérivés de l’industrie agro-alimentaire (lactosérum fromager, drêches de brasseries, etc...), le tout pouvant éventuellement être complété d’additifs alimentaires et/ou d’auxiliaires technologiques. Aussi, toutes les formes de produits consommables par l’homme ou l’animal disponibles sur le marché correspondent à l’aliment décrit dans l’invention. Il est à noter que les aliments susmentionnés peuvent, bien que consommables, ne pas être consommés après utilisation selon l’invention, pour diverses raisons (ex : lots de rinçage).
L’aliment utilisé dans le cadre de l’invention comprend au moins une souche de bactérie du genreBacillus ,notamment de l’espèceBacillus subtilis. Cela signifie qu’une ou plusieurs bactéries de ladite souche se retrouvent dans ledit aliment, notamment sous une forme dispersée, de manière plus ou moins homogène. Il est possible de disperser des bactéries d’une souche au sein de l’aliment en opérant un simple mélange de sorte que les bactéries de la souche soient réparties de manière uniforme de la surface de l’aliment jusqu’au cœur de celui-ci. Pour obtenir cette dispersion, une étape de chauffage, d’humidification, de broyage, ou tout autre type de prétraitement, c’est-à-dire de traitements préalables à la mise en œuvre de l’invention, seul ou en combinaison, peuvent être jugés nécessaires par l’homme du métier.
Avantageusement, on parlera d’une dispersion homogène de sorte que macroscopiquement les bactéries de la souche deBacillussont présentes dans toute la matière de l’aliment de sa surface jusqu’au cœur de celui-ci, de sorte qu’en moyenne une bactérie ou un groupe de bactéries soit équidistant d’une autre bactérie ou d’un autre groupe de bactéries et de sorte qu’il soit garanti qu’une concentration minimale de bactéries peut être mesurée par prélèvement aléatoire dans l’aliment.
Par « souche de bactérie », on entend dans l’invention l’ensemble des individus (bactéries) issus de la multiplication d’une colonie bactérienne elle-même issue d’un isolement par repiquage, cet ensemble étant essentiellement homogène, c’est-à-dire que la très grande majorité des bactéries qui composent la souche ont le même génotype. En d’autres termes, une souche est une partie d'une espèce bactérienne différente des autres bactéries de la même espèce par une différence mineure mais identifiable. Une souche est également définie comme une population de bactéries qui descend d'un seul organisme ou de la culture isolat pur. Les souches d'une même espèce peuvent différer légèrement les unes des autres à bien des égards.
Par « une souche de bactérie du genreBacillus», il est défini dans l’invention que l’aliment peut contenir une seule souche de bactérie selon la définition ci-dessus, ou deux, ou trois ou plus de souches de bactéries, toutes ces souches, bien que les espèces puissent différer, appartenant au genreBacillus.
Il est important de noter qu’il n’est pas nécessaire de prendre des précautions particulières lors de fabrication de l’aliment selon l’invention, en particulier des précautions bactériologiques. En effet, puisque l’aliment comprend des bactéries du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, ledit aliment ne nécessite pas que les substances nutritives qui constituent l’aliment soient elles-mêmes décontaminées. En tout état de cause, il est toutefois essentiel que l’aliment ne contienne pas d’agent antibactérien (bactériostatique ou bactériolytique) afin de ne pas tuer les bactéries du genreBacilluscontenues dans ledit aliment.
L’aliment décrit ci-dessus peut donc, dans le cadre de l’invention, être utilisé pour décontaminer ou prévenir la contamination de surfaces. Cela signifie que l’aliment susmentionné est capable, lorsqu’il est appliqué sur ladite surface qui est contaminée, d’éliminer une contamination bactérienne, et en particulier d’éliminer une contamination bactérienne susceptible de causer des désordres chez l’homme ou l’animal, telles qu’une contamination par des salmonelles ou des E. coli. Cette décontamination peut être totale, de sorte qu’une fois l’aliment selon l’invention est mis en contact avec la surface contaminée, il en résulte que les bactéries de type salmonelles ouE. colifinissent par disparaître. La décontamination peut également être partielle, c’est à dire que la mise en contact de l’aliment selon l’invention avec une surface contaminée n’éliminera pas la totalité des salmonelles ou desE. coliprésentes, mais maintiendra ou réduira leur nombre de sorte que la quantité de salmonelles ou desE. colisera telle qu’elle limitera les risques pour la santé humaine ou animale.
L’aliment peut également prévenir une contamination, ce qui signifie que si une surface non contaminée, par exemple par des salmonelles ou desE. coli ,est traitée, ou mise en contact avec l’aliment selon l’invention, lorsque la surface sera mise en présence de salmonelles ou d’E. coli, ces dernières ne pourront pas se développer de sorte à devenir si nombreuses qu’elles représenteraient un risque pour la santé animale ou humaine ou qu’en cas de développement avéré de ces bactéries pathogènes ou indésirables, ce développement sera moindre que sans l’aliment selon l’invention
Aussi, la décontamination susmentionnée peut être assimilée à un « nettoyage » d’une surface contaminée, alors que la prévention de la contamination peut être assimilée à une « protection » contre une contamination, ou contre l’expansion d’une contamination résiduelle ou minime déjà présente.
Dans l’invention, il est fait référence à la prévention de la contamination ou la décontamination de surface. On entend ici par surface, toutes les surfaces internes ou externes se trouvant dans un bâtiment où un produit alimentaire est fabriqué, notamment une chaine de fabrication, ou dans un bâtiment où il est utilisé, notamment une vis d’alimentation en élevage. Cela inclut donc, sans pour autant être limitatif, les murs, les fenêtres, les portes, les plafonds du bâtiment, y compris les différents moulages, plaintes, poutres, trappes, et tous autres éléments constitutifs du bâtiment qui pourraient être apparents. Cela inclut également, sans pour autant être limitatif, toutes les surfaces directement en contact avec l’aliment, internes ou externes, des dispositifs tels que par exemple des tubes, des silos, des cônes de stockage ou de guidage, des presses, des broyeurs, des convoyeurs à vis ou à tapis, des installations de transfert pneumatique, des refroidisseurs verticaux ou horizontaux, des mélangeurs et leurs installations de dosage telles que des verse-en-sacs, des malaxeurs, des fosses de réceptions et leurs filtres, des systèmes de chargement vrac et leurs trappes de déchargement, des sableuses, des tamiseurs, des dispositifs pour émietter (émietteurs), des dispositifs pour émotter (émotteurs), des préleveurs automatiques, des dispositifs pour enrober (enrobeurs), des pulvérisateurs, des extrudeurs, des fours, des cuiseurs, des extracteurs, des réfrigérateurs, des étuves, etc., l’ensemble de ces dispositifs étant considérés individuellement et avec leurs pièces constitutives.
Avantageusement, l’invention concerne l’utilisation de la composition alimentaire susmentionnée, ladite composition comprenant en outre au moins une souche de bactérie lactique.
Les inventeurs ont remarqué que l’aliment que l’on utilise pour la décontamination ou la prévention de la contamination telle que définies dans l’invention est d’autant plus efficace si l’on combine au moins une souche de bactérie du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, et au moins une souche de bactérie lactique.
Aussi, l’invention concerne avantageusement l’utilisation d’une composition alimentaire comprenant au moins une souche de bactérie du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, et au moins une souche de bactérie lactique, lesdites souches étant dispersées dans ladite composition alimentaire,
pour la décontamination ou la prévention de la contamination des surfaces, en particulier les surfaces des dispositifs de préparation, de stockage et d’acheminement d’un aliment, notamment d’un aliment pour animaux.
De manière avantageuse, l’invention concerne l’utilisation susmentionnée, où ladite souche de bactérie est présente à raison d’au moins 104ufc par gramme de composition alimentaire.
Par « ufc » ou « unité formant colonie » ou encore « cfu » (colony forming uniten anglais) on entend dans l’invention une unité utilisée pour estimer le nombre de bactéries viables dans un échantillon. La viabilité est définie comme la capacité de se multiplier, c’est-à-dire se diviser. Le comptage avec des unités formant colonie nécessite la culture des microorganismes et ne dénombre ainsi que les cellules viables.
Dans ce mode de réalisation avantageux, la composition selon l’invention est sous forme déshydratée ou non aqueuse (sous forme solide ou semi-solide), et ladite composition comprend de préférence de 104à 1011bactéries viables deBacilluspar g de composition, ou ufc par g de composition, et cela pour chacune des souches lorsque la composition comprend au moins deux souches.
Dans l’invention, « de 104à 1011bactéries viables, ou cfu » signifie : environ 104, environ 5.104, environ 105, environ 5.105, environ 106, environ 5.106, environ 107, environ 5.107, environ 108, environ 5.108, environ 109, environ 5.109, environ 1010, environ 5.1010ou environ 1011bactéries viables.
Les bactéries viables s’entendent en grammes de culture bactérienne. L’homme du métier sait aisément comment déterminer ce nombre de bactéries, notamment par comptage soit manuel (en utilisant une lame de Malassez), ou en utilisant un compteur automatique de cellules, ou par dilution puis ensemencement sur gélose et comptage, notamment visuel, des colonies, ou encore par mesure de la densité optique.
Dans un mode de réalisation avantageux où la composition alimentaire comprend à la fois des bactéries du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, et des bactéries lactiques, chacune de ces bactéries est présente à raison d’au moins 104ufc par gramme de composition alimentaire, notamment à raison de 104à 1011ufc par g de composition alimentaire.
De manière avantageuse, ladite une ou plusieurs souches de bactéries du genreBacillus, notammentBacillus subtilis, sont sous forme végétative ou sous forme sporulée, ou les deux.
De manière avantageuse, l’invention concerne l’utilisation telle que définie précédemment, où ladite souche de bactérie du genreBacillusest choisie parmi l’une des souches suivantes :
- la souche NOL01, déposée à la Collection nationale des cultures de microorganismes (CNCM, 25-28 rue du Docteur Roux 75724 Paris Cedex 15, France) le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4606,
- la souche NOL02, déposée à la CNCM le 21 janvier 2016 sous le numéro CNCM I-5043, et
- la souche NOL03, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4607,
ou l’une quelconque des souches de bactéries du genreBacillusappartenant à la même unité taxonomique opérationnelle (OTU) que ladite souche NOL01, ou ladite souche NOL02 ou ladite souche NOL03,
ou un mélange de deux ou plusieurs de ces souches, c’est-à-dire des souches NOL ou des souches appartenant auxdites OTU.
Par « une souche deBacillusappartenant à la même unité taxonomique opérationnelle (OTU en anglais) que ladite souche NOL01, ou ladite souche NOL02 ou ladite souche NOL03 » ou par « une souche similaire » à NOL01, ou NOL02, ou NOL03, ou encore par « les souches ayant un génome très similaire » ou « très proche » à NOL01, ou NOL02, ou NOL03, on entend dans l’invention toutes les souches deBacillus, notamment deBacillus subtilis,ayant au moins 97% de séquences génomiques similaires avec la séquence de gènes codant l’ARNr 16S de la souche NOL01, ou NOL02, ou NOL03.
En biologique, l’unité taxonomique opérationnelle (OTU) est l’unité de base de l'analyse phylogénétique utilisée pour regrouper des individus phylogénétiquement proches. Les séquences d'ADN d'un gène donné, qui sert alors de marqueur taxonomique, sont regroupées par partitionnement de données (clustering) en fonction de leur identité. Un gène principalement utilisé (gène de référence) est l'ARNr 16S pour les bactéries. Ainsi, les OTU sont définies à partir d'un seuil d’identité choisi par l’homme du métier qui est communément de 97%.
De manière avantageuse, l’invention concerne l’utilisation susmentionnée, où ladite souche de bactérie lactique est choisie parmi l’une des souches suivantes :
- la souche NOL11, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4609,
- l’une quelconque des souches de bactéries lactiques appartenant à la même unité taxonomique opérationnelle que ladite souche NOL11,
- et un mélange de deux ou plusieurs de ces souches, c’est-à-dire des souches NOL ou des souches appartenant auxdites OTU.
Aussi, dans un mode de réalisation avantageux, l‘invention concerne l’utilisation susmentionnée, où ladite composition alimentaire comprend
- au moins une souche de bactérie du genreBacillus, choisie parmi les souches NOL01, NOL02, ou NOL03, ou l’une quelconque des souches de bactéries du genreBacillusappartenant à la même OTU que ladite souche NOL01, ou ladite souche NOL02 ou ladite souche NOL03, et
- au moins une souche de bactérie lactique, choisie parmi la souche NOL011, ou l’une quelconque des souches de bactéries lactiques appartenant à la même OTU que ladite souche NOL11,
- et un mélange de deux ou plusieurs de ces souches, c’est-à-dire des souches NOL ou des souches appartenant auxdites OTU.
De manière encore plus avantageuse, l’invention concerne l’utilisation susmentionnée, où ladite composition comprend au moins l’une quelconque des combinaisons de bactéries suivantes :
- NOL01 et NOL11,
- NOL02 et NOL11,
- NOL03 et NOL11,
- NOL01, NOL02 et NOL11,
- NOL01, NOL03 et NOL11,
- NOL02, NOL03 et NOL11,
- NOL01, NOL02, NOL03 et NOL11.
De manière avantageuse, l’invention concerne en outre l’utilisation susmentionnée où ladite composition comprend au moins l’une quelconque des combinaisons de bactéries suivantes :
NOL01 NOL02 NOL03 NOL11 OTU NOL01 OTU NOL02 OTU NOL03 OTU NOL11
1 x x
2 x x
3 x x
4 x x
5 x x
6 x x
7 x x
8 x x
9 x x
10 x x
11 x x
12 x x
13 x x x
14 x x x
15 x x x
16 x x x
17 x x x
18 x x x
19 x x x
20 x x x
21 x x x
22 x x x
23 x x x
24 x x x
25 x x x
26 x x x
27 x x x
28 x x x
29 x x x
30 x x x
31 x x x
32 x x x
33 x x x
34 x x x
35 x x x
36 x x x
37 x x x x
38 x x x x
39 x x x x
40 x x x x
41 x x x x
42 x x x x
43 x x x x
44 x x x x
45 x x x x
46 x x x x
47 x x x x
48 x x x x
49 x x x x
50 x x x x
51 x x x x
52 x x x x
De manière avantageuse, l’invention concerne l’utilisation susmentionnée, où lesdites surfaces sont contaminées ou contaminables par des entérobactéries, en particulier par des souches de genreSalmonellaouEscherichia, notamment des bactéries des espècesSalmonella entericaouEscherichia coli.
La composition alimentaire susmentionnée est particulièrement utile pour la décontamination, ou la prévention de la contamination, ou encore la maitrise de la contamination de surfaces contaminées ou qui pourraient être contaminées par des entérobactéries.
La famille des entérobactéries se définit par les caractères suivants :
- bacilles à Gram négatif (2 à 4 microns de long sur 0,4 à 0,6 microns de large),
- bactéries mobiles avec ciliature péritriche ou immobiles,
- poussant sur milieux de culture ordinaires,
- bactéries essentiellement aérobies, voire anaérobies facultatifs,
- bactéries fermentant le glucose avec ou sans production de gaz,
- bactéries réduisant les nitrates en nitrites,
- bactéries oxydase négatif.
La famille des entérobactéries est une famille très hétérogène pour ce qui est de la pathogénie et de l’écologie. Les espèces qui composent cette famille sont en effet soit parasites (Shigella, Yersinia pestis), soit commensales (Escherichia coli, Proteus mirabilis, Klebsiella sp), soit encore saprophytes (Serratia sp , Enterobacter sp).
LesSalmonellaspp. sont des entérobactéries dont les caractères essentiels sont de ne pas fermenter le lactose et de ne pas produire d'uréase. LesSalmonellaspp. sont des parasites de l'homme, des mammifères (rongeurs), des oiseaux (volailles) et des animaux à sang froid (reptiles). Elles sont responsables, après pénétration par voie orale, de nombreuses infections (salmonelloses), notamment des fièvres typhoïdes et paratyphoïdes (maladies à déclaration obligatoire n° 1), des gastro-entérites et des toxi-infections alimentaires collectives (maladies à déclaration obligatoire n° 2).
Le principal mode de contamination chez l'homme est l'ingestion à partir de l'eau (S almonella entericasérotype Typhi en particulier) ou des aliments (ex. produits laitiers, œufs, viande).
LesSalmonellaspp. non typhiques (Salmonella entericasérotype Typhimurium,sérotype Enteritidis,sérotype Dublin,etc…),ubiquitaires, sont ingérées avec une boisson ou un aliment contaminé (cas sporadiques) ou après contamination fécale-orale, souvent par les mains sales (épidémies de collectivités). Il peut s'ensuivre des infections purement digestives, les gastro-entérites. Celles-ci se traduisent par de la diarrhée, des vomissements et de la fièvre. Leur évolution est en général bénigne. Certains sujets restent porteurs sains deSalmonellaspp. dans leur tube digestif et peuvent dans certaines circonstances (profession de l'alimentation par exemple) disséminer leur souche.
Certaines souches d'E. colisont associées à des diarrhées et sont clairement entéropathogènes (EPEC) grâce à des propriétés d'adhésion particulières. Elles ne sont ni sécrétrices d'entérotoxine, ni entéro-invasives. Elles forment des pili, qui forment des « faisceaux » (« bundle ») qui se fixent sur les villosités des entérocytes. Les villosités sont progressivement détruites (« attachement-effacement »). Le cytosquelette des entérocytes est altéré et il se produit très rapidement une fuite hydrique dont le mécanisme biochimique n'est pas complètement élucidé.
Dans un autre aspect, l’invention concerne une méthode de décontamination ou de prévention de la contamination de surfaces d’un dispositif destiné à recevoir des aliments, ladite méthode comprenant une étape de mise en contact d’une composition alimentaire avec les surfaces dudit dispositif, ladite composition alimentaire comprenant au moins une souche de bactérie du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, ladite souche étant dispersée dans ladite composition alimentaire.
Dans la méthode, ou l’utilisation susmentionnée, on entend par « dispositif destiné à recevoir des aliments » tout dispositif permettant de préparer, acheminer ou stocker des aliments, y compris les murs, le sol, les fenêtres, et le plafond d’un local ou d’un bâtiment contenant un ou des dispositifs permettant de préparer, acheminer ou stocker des aliments.
L’objectif est donc de mettre en contact un dispositif destiné à recevoir des aliments en vue de le décontaminer ou de le protéger d’une contamination potentielle, voire de limiter le développement d’une contamination existante. La mise en contact d'une composition alimentaire avec les surfaces à décontaminer, ou pour lesquelles une prévention de la contamination est souhaitée peut se faire à l'aide d'outils facilitant l'application, notamment à l’aide d’outils de type sableuse.
L’invention concerne avantageusement la méthode susmentionnée, où ladite composition alimentaire comprend en outre au moins une souche de bactérie lactique.
Aussi l’invention concerne une méthode de décontamination ou de prévention de la contamination de surfaces d’un dispositif destiné à recevoir des aliments, ladite méthode comprenant une étape de mise en contact d’une composition alimentaire avec les surfaces dudit dispositif, ladite composition alimentaire comprenant au moins une souche de bactérie du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, et une souche de bactérie lactique, lesdites souches étant dispersées dans ladite composition alimentaire.
Dans un mode de réalisation avantageux, l’invention concerne la méthode susmentionnée, où ladite souche de bactérie est présente à raison d’au moins 104ufc par gramme de composition alimentaire.
Dans ce mode de réalisation avantageux, la composition selon l’invention est sous forme déshydratée ou non aqueuse (sous forme solide ou semi-solide), et ladite composition comprend de préférence de 104à 1011bactéries viables deBacilluspar g de composition, ou ufc par g de composition, et cela pour chacune des souches lorsque la composition comprend au moins deux souches.
Dans l’invention, « de 104à 1011bactéries viables, ou cfu » signifie : environ 104, environ 5.104, environ 105, environ 5.105, environ 106, environ 5.106, environ 107, environ 5.107, environ 108, environ 5.108, environ 109, environ 5.109, environ 1010, environ 5.1010ou environ 1011bactéries viables.
Dans un mode de réalisation avantageux où la composition alimentaire comprend à la fois des bactéries du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, et des bactéries lactiques, chacune de ces bactéries est présente à raison d’au moins 104ufc par gramme de composition alimentaire, notamment à raison de 104à 1011ufc par g de composition alimentaire.
De manière avantageuse, ladite une ou plusieurs souches de bactéries du genreBacillus, notammentBacillus subtilis, sont sous forme végétative ou sous forme sporulée, ou les deux.
Avantageusement, l’invention concerne la méthode susmentionnée, où ladite souche de bactérie du genreBacillusest choisie parmi l’une des souches suivantes :
- la souche NOL01, déposée à la Collection nationale des cultures de microorganismes (CNCM, 25-28 rue du Docteur Roux 75724 Paris Cedex 15, France) le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4606,
- la souche NOL02, déposée à la CNCM le 21 janvier 2016 sous le numéro CNCM I-5043, et
- la souche NOL03, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4607,
ou l’une quelconque des souches de bactéries du genreBacillusappartenant à la même unité taxonomique opérationnelle (OTU) que ladite souche NOL01, ou ladite souche NOL02 ou ladite souche NOL03,
ou un mélange de deux ou plusieurs de ces souches, c’est-à-dire des souches NOL ou des souches appartenant auxdites OTU.
Avantageusement, l’invention concerne la méthode susmentionnée, où ladite souche de bactérie lactique est choisie parmi l’une des souches suivantes : la souche NOL11, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4609, et l’une quelconque des souches de bactéries lactiques appartenant à la même unité taxonomique opérationnelle que ladite souche NOL11,
ou un mélange de deux ou plusieurs de ces souches, c’est-à-dire des souches NOL ou des souches appartenant auxdites OTU.
L’invention concerne également une composition alimentaire dans laquelle est dispersée au moins une souche de bactérie du genreBacillus,notammentBacillus subtilis.
De manière avantageuse, l’invention concerne la composition alimentaire susmentionnée, dans laquelle est dispersée au moins une souche de bactérie du genreBacillus, notammentBacillus subtilis,et au moins une souche de bactérie lactique.
De manière encore plus avantageuse, la composition susmentionnée est telle que ladite souche de bactérie du genreBacillusest choisie parmi l’une des souches suivantes :
- la souche NOL01, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4606,
- la souche NOL02, déposée à la CNCM le 21 janvier 2016 sous le numéro CNCM I-5043, et
- la souche NOL03, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4607,
ou l’une quelconque des souches de bactéries du genreBacillusappartenant à la même unité taxonomique opérationnelle (OTU) que ladite souche NOL01, ou ladite souche NOL02 ou ladite souche NOL03,
ou un mélange de deux ou plusieurs de ces souches.
En outre, avantageusement, la composition est telle que ladite souche de bactérie lactique est choisie parmi l’une des souches suivantes : la souche NOL11, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4609, et l’une quelconque des souches de bactéries lactiques appartenant à la même unité taxonomique opérationnelle que ladite souche NOL11, ou un mélange de deux ou plusieurs de ces souches.
De manière avantageuse, l’invention concerne la composition alimentaire susmentionnée, où ladite souche de bactérie est présente à raison d’au moins 104ufc par gramme de composition alimentaire, c’est-à-dire où ladite au moins une de souche deBacillusest présente à raison d’au moins 104ufc par gramme de composition alimentaire, et le cas échéant, ladite souche de bactérie lactique est présente à raison d’au moins 104ufc par gramme de composition alimentaire.
De manière avantageuse, ladite une ou plusieurs souches de bactéries du genreBacillus, notammentBacillus subtilis, sont sous forme végétative ou sous forme sporulée, ou les deux.
De manière avantageuse, l’invention concerne la composition alimentaire telle que définie précédemment, où ladite souche de bactérie du genreBacillusest choisie parmi l’une des souches suivantes :
- la souche NOL01, déposée à la Collection nationale des cultures de microorganismes (CNCM, 25-28 rue du Docteur Roux 75724 Paris Cedex 15, France) le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4606,
- la souche NOL02, déposée à la CNCM le 21 janvier 2016 sous le numéro CNCM I-5043, et
- la souche NOL03, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4607,
ou l’une quelconque des souches de bactéries du genreBacillusappartenant à la même unité taxonomique opérationnelle (OTU) que ladite souche NOL01, ou ladite souche NOL02 ou ladite souche NOL03,
ou un mélange de deux ou plusieurs de ces souches, c’est-à-dire des souches NOL ou des souches appartenant auxdites OTU.
De manière avantageuse, l’invention concerne la composition alimentaire susmentionnée, où ladite souche de bactérie lactique est choisie parmi l’une des souches suivantes :
- la souche NOL11, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4609,
- l’une quelconque des souches de bactéries lactiques appartenant à la même unité taxonomique opérationnelle que ladite souche NOL11,
- et un mélange de deux ou plusieurs de ces souches, c’est-à-dire des souches NOL ou des souches appartenant auxdites OTU.
L’invention sera mieux comprise à la lumière des exemples et des figures qui suivent.
Brève description des figures
la figure 1 représente schématiquement un dispositif d’application des compositions alimentaires sur des plaques contaminées.
la figure 2 représente un graphique montrant la quantité de Salmonella Typhimurium en Log10 UFC/g en fonction du temps en heure pour une composition de type Aliment pour porc, comprenant (B) ou non (A) les bactéries Bacillus et lactiques (Essai 1).
la figure 3 représente un graphique montrant la quantité de E. coli en Log10 UFC/g en fonction du temps en heure pour une composition de type Aliment pour porc, comprenant (B) ou non (A) les bactéries Bacillus et lactiques (Essai 3).
la figure 4 représente un graphique montrant la quantité de Salmonella Enteritidis en Log10 UFC/g en fonction du temps en heure pour une composition de type maïs broyé, comprenant (B) ou non (A) les bactéries Bacillus et lactiques (Essai 5).
la figure 5 représente un graphique montrant la quantité de Salmonella Typhimurium en Log10 UFC/g en fonction du temps en heure pour une composition de type tourteau de soja, comprenant (B) ou non (A) les bactéries Bacillus et lactiques (Essai 8).
Exemples
Exemple 1 : test s in vitro
L’objectif de ces expériences était de tester la capacité de la composition alimentaire selon l’invention à prévenir, diminuer ou contrôler l’expansion d’entérobactériesin vitro.
  1. Préparation des inocul ums
Avant utilisation, l’eau peptonée nécessaire à la préparation et au dénombrement des cultures, et l’eau du robinet utilisée ont été stérilisée à 121°C durant 20 minutes pour éviter la présence de microorganismes indésirables.
Des isolats congelés de pathogènes,S. entericaouE. coli, ont été décongelés puis mis en solution dans un milieu de culture pour infusion cœur- cervelle avec extraits de levures (3.7% de milieu pour infusion cœur-cervelle (Merck, Darmstadt, Allemagne) ; 0.1% d’extraits de levures (Merck)) à 37°C pendant 24 heures dans des conditions aérobies et sans agitation. Les inoculums ont ensuite été dilués dans l’eau peptonée (0.85% chlorure de sodium (VWR, Langenfeld, Allemagne) ; 0.1% peptone (G-Science, Saint Louis, États-Unis)) pour atteindre une concentration initiale de 1 x 106UFC/mL.
Les concentrations initiales enS. entericaouE. coliont été mesurées par dénombrement selon la méthode pasteurienne sur gélose pour infusion cœur-cervelle avec extraits de levures, après une incubation de 24h à 37°C.
  1. Préparation des matrices alimentaires
Pour la préparation des échantillons comprenant les souches NOL01, NOL02, NOL03 et NOL11, les bactéries ont été mélangées durant 5 minutes (TopMix94323, Heidolph) dans la préparation alimentaire de manière à atteindre une concentration minimum de 1 x 106UFC/g enBacillus subtilis(NOL01-NOL03) et minimum 1 x 106UFC/g enLactococcus lactis(NOL11).
Les différentes matrices ont ensuite fait l’objet ou non d’une incorporation en eau correspondant aux recommandations des fabricant d’aliment quant à leur utilisation :
Préparation alimentaire Facteur massique d’incorporation en eau pour obtenir la préparation, base matrice = 1
Aliment porc 2.75
Maïs broyé 0.00
Tourteau de soja 0.00
L’aliment porc utilisé dans cet exemple est un aliment dont la composition est donnée dans le tableau suivant :
Composant s Taux d’incorporation
(en masse par rapport
à la masse totale de de l’aliment)
Blé 50.77%
Pois 14.38%
Son de blé 12.92%
Maïs 9.85%
Tourteau de tournesol 5.13%
Sel 2.00%
Gluten de blé 2.00%
Carbonate de calcium 1.63%
Eau 0.50%
Sulfate de Lysine 70% 0.43%
Prémélange en vitamine et minéraux 0.20%
Sulfate de sodium 0.10%
L-thréonine 0.07%
DL-méthionine 0.02%
Pour chaque échantillon, de 2.5 g d’aliment ont été pesés (Precision Series, Fisher Scientific), dans un pot stérile de 120 mL (Sarstedt, Nümbreccht, Allemagne) à partir d’un même pool préparé. Un pot correspondant à un pas de temps de mesure des pathogènes dans un échantillon. Les échantillons ont ensuite fait l’objet d’une incorporation d’eau stérilisée pour modéliser des conditions dégradées de process, stockage et d’utilisation, à raison de 2 mL d’eau stérilisée par pot.
250µL d’inoculum deS. entericaouE. coliont été ajoutés à l’aide d’une pipette (Finnpipette F2, Thermoscientific) aux échantillons traités et aux échantillons témoins. Chaque échantillon a été vortexé durant 1 minute pour obtenir un mélange homogène (TopMix94323, Heidolph). Les échantillons ont ensuite été incubés en conditions aérobies dans un incubateur (BE500, Memmert) durant une période allant jusqu’à 7 jours à 25°C pour modéliser la température ambiante en élevage, en usine de production, ou dans une zone de stockage et de transport.
Pour des raisons techniques lié à la réalisation d’une partie des dénombrements en laboratoire d’analyse externe, les quantités de chaque matrice ont été multipliées par 10 lors de la réalisation de certaines expériences. Il s’agit donc pour chaque échantillon, de pots de 120 mL contenant 25g d’aliment, auquel on ajoute 20 mL d’eau stérilisée et 2,5 mL d’inoculum deS. entericaouE. coli .
  1. Suivi des pathogènes
Le dénombrement des bactéries pathogènes a été effectué au temps 0 (T0), puis à différents pas de temps en fonction les expériences réalisées. À chaque temps, les échantillons ont été analysés pour le dénombrement deS. entericaouE. coliselon au moins l’une des méthodes de référence suivante :
- Norme ISO 21528-2:2017 adaptée – Microbiologie alimentaire – Méthode horizontale de détection et de dénombrement desEnterobacteriaceae- Partie 2: Technique de comptage des colonies
- Norme ISO 6579-1:2017 Microbiologie alimentaire – Méthode horizontale de détection, dénombrement et sérotypage desSalmonella– Partie 1 : Détection deSalmonellaspp.
- Norme ISO 16649-2:2001 Microbiologie pour l’alimentation humaine et l’aliment du bétail – Méthode horizontale de dénombrement desEscherichia colibeta-glucuronidase-positive - Partie 2: comptage des colonies à 44°C en utilisant du 5-bromo-4-chloro-3-indolyl beta-D-glucuronide.
  1. Analyse statistique des résultats
Au vu du faible effectif d’échantillons lors de chaque essai, l’effet du traitement avec l’aliment selon l’invention sur la quantité de pathogène à chaque pas de temps et pour chaque essai est mesuré par le test de Wilcoxon avec un seuil de significativité fixé à 5% (p valeur inférieure ou égal à 0.05), et un seuil de tendance fixé à 10% (p-valeur inférieure ou égale à 0.1).
  1. Synthèse des essais réalisés
Essai Matrice Pathogène Norme de dénombrement Échantillons par traitement
1 Aliment porc SalmonellaTyphimurium ISO 6579-1 :2017 5
2 Aliment porc SalmonellaTyphimurium ISO 21528-2 :2017 3
3 Aliment porc Escherichia
coli
ISO 16649-2:2001 5
4 Aliment porc Escherichia
coli
ISO 21528-2 :2017 3
5 Maïs broyé Salmonella
Enteritidis
ISO 21528-2 :2017 3
6 Tourteau de soja SalmonellaTyphimurium ISO 21528-2 :2017 6
  1. Synthèse des résultats d’essais
Essai Matrice Pathogène Temps final (heures) Effet produit au temps final (p-valeur de test) Différence moyenne Témoin - Essai
( Log 10 UFC/g)
1 Aliment porc SalmonellaTyphimurium 120 0.010 3.9
2 Aliment porc SalmonellaTyphimurium 120 0.100 2.1
3 Aliment porc Escherichia
coli
48 0.060 3.1
4 Aliment porc Escherichia
coli
120 0.100 1.3
5 Maïs broyé Salmonella
Enteritidis
48 0.100 3.6
6 Tourteau de soja SalmonellaTyphimurium 120 0.026 1.9
Les résultats sont présentés aux Figures 2 à 5.
Ces différents résultatsin vitromettent en évidence une différence de développement des pathogènes supérieure à 1 Log10UFC/g grâce à l’utilisation des bactériesBacilluset lactiques. Cet effet est également présent dans des matrices favorables au développement des entérobactéries, qui dans la pratique sont souvent à l’origine de nouvelles contaminations en cascade.
L’utilisation industrielle des bactériesBacilluset lactiques dans des compositions alimentaires est donc prometteuse. En effet, la mise en contact de ces bactériesBacilluset lactiques avec des surfaces de dispositifs de préparation, de stockage et d’acheminement d’un aliment par l’intermédiaire de compositions alimentaires comme défini dans l’invention va permettre une diffusion de ces bactériesBacilluset lactiques sur lesdites surfaces de manière privilégiée, limitant ainsi la prolifération des entérobactéries et réduisant donc le risque de recontaminations ultérieures.
Exemple 2 : test sur surface
Objectif : mise en évidence d’un effet d’une composition alimentaire contenant au moins unBacillussur la maîtrise de la contamination d’une surface. Pour des raisons pratiques, ce protocole peut être adapté dans sa réalisation.
  1. Préparation des inoculums
Avant utilisation, l’eau peptonée nécessaire à la préparation et au dénombrement des cultures, et l’eau du robinet utilisée sont stérilisées à 121°C durant 20 minutes pour éviter la présence de microorganismes indésirables.
Des isolats congelés de pathogènes,S. entericaouE. coli, sont décongelés puis mis en solution dans un milieu de culture pour infusion cœur-cervelle avec extraits de levures (3.7% de milieu pour infusion cœur-cervelle (Merck, Darmstadt, Allemagne) ; 0.1% d’extraits de levures (Merck)), à 37°C pendant 24 heures, dans des conditions aérobies et sans agitation. Les inoculums sont ensuite dilués dans l’eau peptonée (0.85% chlorure de sodium (VWR, Langenfeld, Allemagne) ; 0.1% peptone (G-Science, Saint Louis, États-Unis)) pour atteindre une concentration initiale de 1 x 103UFC/mL.
Les concentrations initiales enS. entericaouE. colisont contrôlées par dénombrement selon la méthode pasteurienne sur gélose pour infusion cœur-cervelle avec extraits de levures, après une incubation de 24h à 37°C.
  1. Préparation des matrices alimentaires
Pour la préparation des échantillons Essai c’est-à-dire des compositions alimentaires selon l’invention, le mix de bactéries NOL (NOL01, NOL02, NOL03 et NOL11) est mélangé durant 5 minutes (TopMix94323, Heidolph) dans la composition alimentaire à tester de manière à atteindre une concentration minimum de 1 x 106UFC/g enBacillus subtilis(NOL01-NOL03) et minimum 1 x 106UFC/g enLactococcus lactis(NOL11). Pour chaque échantillon, 0.25 g de matrice alimentaire brute sont pesés (Precision Series, Fisher Scientific), dans un pot stérile de 10 mL (Sarstedt, Nümbreccht, Allemagne).
Pour la préparation des échantillons Témoins, 0.25 g de composition alimentaire brute à tester sont pesés (Precision Series, Fisher Scientific), dans un pot stérile de 10 mL (Sarstedt, Nümbreccht, Allemagne).
Les pots sont ensuite incubés (Incubateur BE500, Memmert) jusqu’à 7 jours à 25°C pour modéliser la température ambiante en élevage, en usine de production, ou dans des zones de stockage et de transport d’aliments.
  1. Préparation des surfaces
Pour la préparation des surfaces de test, des plaques carrées de polystyrène lisse, planes et de 5 cm de côté (Plaque transparente 2 mm d’épaisseur, Leroy Merlin) sont d’abord nettoyées manuellement et désinfectées à l’aide de 2,5mL de TH5 1% (Theseo, Laval, France), avant d’être mises à sécher 24h en étuve à 37°C.
Les plaques placées horizontalement sont ensuite pulvérisées manuellement (Style 1.5, Matabi) avec 2,5 mL de solution contenantS. entericaouE. colià 103UFC/mL, pour atteindre une concentration cible de 1 x 106UFC/m² de surface, représentant ainsi une surface à étudier pour la contamination en pathogène.
  1. Application des matrices alimentaires et mesures
Les surfaces contaminées sont ensuite inclinées selon un angle de 20° et font l’objet de plusieurs applications afin de modéliser l’application réelle de solutions de maîtrise des pathogènes. 5 applications d’échantillons de composition alimentaire Essai ou Témoin sont réparties selon la disposition suivante sur l’arrête supérieure de chaque plaque : application n°1 à 0.5 cm du point A, application n°2 à 1.5 cm du point A, application n°3 à 2.5 cm du point A, application n°4 à 3.5 cm du point A, application n°5 à 4.5 cm du point A. La figure 1 représente le dispositif utilisé.
Pour chaque groupe Témoin et Essai, 6 plaques sont réalisées afin de pouvoir mesurer l’évolution des pathogènes aussitôt après application (3 plaques/groupe) et 24h après application (3 plaques/groupe).
Une chiffonnette de surface (Kits Sodibox®, Sodibox) est réalisée pour chaque plaque selon la norme NF EN ISO 18593, avant d’être stockée à 4°C pour analyse ultérieure de l’ensemble des chiffonnettes.
  1. Suivi des pathogènes
À chaque pas de temps, les échantillons sont analysés pour le dénombrement deS. enterica ou E. coliselon au moins l’une des méthodes de référence suivantes :
- Norme ISO 21528-2:2017 adaptée – Microbiologie alimentaire – Méthode horizontale de détection et de dénombrement desEnterobacteriaceae- Partie 2: Technique de comptage des colonies,
- Norme ISO 6579-1 :2017 Microbiologie alimentaire – Méthode horizontale de détection, dénombrement et sérotypage desSalmonella– Partie 1 : Détection deSalmonellaspp., et
- Norme ISO 16649-2:2001 Microbiologie pour l’alimentation humaine et l’aliment du bétail – Méthode horizontale de dénombrement desEscherichia colibeta-glucuronidase-positive - Partie 2: comptage des colonies à 44°C en utilisant du 5-bromo-4-chloro-3-indolyl beta-D-glucuronide.
  1. Analyse statistique des résultats
Au vu du faible effectif d’échantillons lors d’un essai, l’effet du traitement avec l’aliment selon l’invention sur la quantité de pathogène à chaque pas de temps et pour chaque essai est mesuré par le test de Wilcoxon avec un seuil de significativité fixé à 5% (p valeur inférieure ou égal à 0.05), et un seuil de tendance fixé à 10% (p-valeur inférieure ou égale à 0.1).

Claims (10)

  1. Utilisation d’une composition alimentaire comprenant au moins une souche de bactérie du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, ladite souche étant dispersée dans ladite composition alimentaire,
    pour la décontamination ou la prévention de la contamination des surfaces, en particulier les surfaces des dispositifs de préparation, de stockage et d’acheminement d’un aliment, notamment d’un aliment pour animaux.
  2. Utilisation selon la revendication 1, ladite composition comprenant en outre au moins une souche de bactérie lactique.
  3. Utilisation selon la revendication 1 ou la revendication 2, où ladite souche de bactérie est présente à raison d’au moins 104ufc par gramme de composition alimentaire.
  4. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, où ladite souche de bactérie est choisie parmi l’une des souches suivantes :
    - la souche NOL01, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4606,
    - la souche NOL02, déposée à la CNCM le 21 janvier 2016 sous le numéro CNCM I-5043, et
    - la souche NOL03, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4607,
    ou l’une quelconque des souches de bactéries du genreBacillusappartenant à la même unité taxonomique opérationnelle, ou OTU, que ladite souche NOL01, ou ladite souche NOL02 ou ladite souche NOL03,
    ou un mélange de deux ou plusieurs de ces souches.
  5. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, où ladite souches de bactérie lactique est choisie parmi l’une des souches suivantes : la souche NOL11, déposée à la CNCM le 14 mars 2012 sous le numéro CNCM I-4609, l’une quelconque des souches de bactéries lactiques appartenant à la même unité taxonomique opérationnelle que ladite souche NOL11, et un mélange de deux ou plusieurs de ces souches.
  6. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, où ladite composition comprend au moins l’une quelconque des combinaisons de bactéries suivantes :
    - NOL01 et NOL11,
    - NOL02 et NOL11,
    - NOL03 et NOL11,
    - NOL01, NOL02 et NOL11,
    - NOL01, NOL03 et NOL11,
    - NOL02, NOL03 et NOL11,
    - NOL01, NOL02, NOL03 et NOL11.
  7. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, où lesdites surfaces sont contaminées ou contaminables par des entérobactéries, en particulier par des souches de genreSalmonellaouEscherichia, notamment des bactéries des espècesSalmonella entericaouEscherichia coli.
  8. Méthode de décontamination ou de prévention de la contamination de surfaces d’un dispositif destiné à recevoir des aliments, ladite méthode comprenant une étape de mise en contact d’une composition alimentaire avec les surfaces dudit dispositif, ladite composition alimentaire comprenant au moins une souche de bactérie du genreBacillus, notamment de l’espèceBacillus subtilis, ladite souche étant dispersée dans ladite composition alimentaire.
  9. Méthode selon la revendication 8, où ladite composition alimentaire comprend en outre au moins une souche de bactérie lactique.
  10. Composition alimentaire dans laquelle est dispersée au moins une souche de bactérie du genreBacillus, notammentBacillus subtilis, éventuellement comprenant au moins une souche de bactérie lactique.
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Citations (8)

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