FR3110150A1

FR3110150A1 - Habillage de pompe

Info

Publication number: FR3110150A1
Application number: FR2004823A
Authority: FR
Inventors: Rémi DE PRECOURT; Yohann LHOMMEDÉ
Original assignee: Pm France Packaging
Current assignee: Pm France Packaging
Priority date: 2020-05-15
Filing date: 2020-05-15
Publication date: 2021-11-19
Anticipated expiration: 2040-05-15
Also published as: FR3110150B1

Abstract

Habillage (H) destiné à être monté en force autour d’un organe de fixation (S) apte à recevoir une pompe (P) et à se fixer sur un col de réservoir (R2), l’habillage (H) étant en outre destiné à recevoir de manière amovible un capot de protection (C), l’habillage (H) comprenant un corps principal (1) réalisé en métal, tel que de l’aluminium, ce corps principal (1) comprenant une paroi interne (11) en prise avec l’organe de fixation (S) et une paroi externe (10) entourée par le capot de protection (C), caractérisé en ce que la paroi externe (10) est pourvue de secteurs saillants élastiquement déformables (22) qui vont venir en contact avec le capot de protection (C) pour le maintenir en place sur l’habillage (H). « figure pour l’abrégé : figure 3 »

Description

Habillage de pompe

La présente invention concerne un habillage destiné à être monté en force autour d’un organe de fixation apte à recevoir une pompe et à se fixer sur un col de réservoir. L’habillage est en outre destiné à recevoir de manière amovible un capot de protection. L’habillage comprend un corps principal réalisé en métal, tel que de l’aluminium, et définit une paroi interne en prise avec l’organe de fixation et une paroi externe entourée par le capot de protection.

Dans le domaine de la parfumerie et de la cosmétique, il est connu d’utiliser des habillages fins en aluminium pour habiller des bagues ou organes de fixation, qui servent à monter une pompe (ou une valve) sur le col d’un réservoir. Ces habillages sont ensuite coiffés d’un capot de protection, qui masque le poussoir de la pompe ou valve. Le capot de protection peut être maintenu de manière amovible sur l’habillage par simple frottement, mais de préférence par encliquetage. Pour cet encliquetage, il est nécessaire que le capot intègre une manchette en matière plastique, qui présente une certaine élasticité pour lui permettre de se déformer au contact de l’habillage en métal. En effet, l’habillage n’est pas déformable élastiquement, étant donné qu’il est réalisé en métal. C’est donc au capot de présenter l’élasticité requise, d’où la mise en œuvre de cette manchette en matière plastique, qui est emmanchée en force dans une jupe du poussoir ou surmoulée, de sorte que l’on ne peut plus la retirer dans un but de recyclage. Même avec un capot maintenu par frottement, une manchette en matière plastique est souvent utilisée pour éviter un contact franc sur l’habillage en métal.

Or, il est une exigence toujours croissante de recyclage, même au niveau des capots de protection. Un objectif de la présente invention est de supprimer cette manchette du capot, tout en conservant un habillage en métal. L’habillage de l’invention doit pouvoir recevoir des capots de toute nature, réalisés en n’importe quel matériau, y compris et surtout le métal, comme l’aluminium. Un but de l’invention est de pouvoir monter un capot en aluminium sur un habillage en aluminium.

Pour ce faire, la présente invention propose que la paroi externe soit pourvue des secteurs saillants élastiquement déformables qui vont venir en contact avec le capot de protection pour le maintenir en place sur l’habillage. Ainsi, le capot de protection ne vient plus en contact appuyé du corps principal métallique, mais des secteurs saillants qui peuvent se déplacer radialement du fait de l’élasticité de la bague. Lorsque le capot présente une rainure interne, les secteurs saillants sont poussés élastiquement à l’intérieur des fenêtres par le capot jusqu’à ce qu’ils puissent se détendre dans la rainure interne.

Selon un mode de réalisation particulièrement intéressant, les secteurs saillants sont formés par une bague élastique, le corps principal comprenant plusieurs fenêtres, la bague élastique étant disposée à l’intérieur du corps principal avec les secteurs saillants passant à travers les fenêtres et faisant saillie radialement vers l’extérieur par rapport à la paroi externe, de manière à venir en prise avec le capot de protection.

Avantageusement, la bague élastique est contrainte à l’intérieur du corps principal. Cela signifie que la bague élastique n’est pas dans son état de repos (sans contrainte) à l’intérieur du corps principal : son diamètre dans le corps principal est légèrement ou significativement réduit par rapport à celui dans son état de repos (sans contrainte), de sorte que la bague exerce une certaine pression contre la paroi interne du corps principal. En variante, il est aussi envisageable que la bague élastique soit dans son état de repos (sans contrainte) à l’intérieur du corps principal.

Avantageusement, les fenêtres sont disposées le long d’au moins une ligne annulaire. De préférence, les fenêtres sont allongées dans le sens de la ligne annulaire. En d’autres termes, les fenêtres peuvent se présenter sous la forme de fentes horizontales qui s’étendent sur la périphérie du corps principal. Lee fenêtres peuvent aussi se présenter sous la forme de trous ronds ou ovales. Il n’est pas exclu de prévoir plusieurs bagues élastiques et donc plusieurs lignes de fenêtres.

Selon un mode de réalisation, la bague élastique peut être réalisée en métal, tel qu’un acier à ressort, et est avantageusement fendue.

Selon un autre mode de réalisation, la bague élastique peut être réalisée en matière plastique. Elle peut être fendue ou fermée.

Selon un mode de réalisation pratique, la bague élastique peut se présenter sous la forme d’un fil élastique profilé sensiblement circulaire, avec des parties en arc de cercle formant les secteurs de contact et des excroissances formant les secteurs saillants. Ce fil peut être réalisé en métal ou en matière plastique.

La présente invention définit également un distributeur de produit fluide comprenant un organe de distribution, tel qu’une pompe, un réservoir de produit fluide, un organe de fixation pour fixer l’organe de distribution sur le réservoir de produit fluide, un habillage tel que défini ci-dessus monté sur l’organe de fixation et un capot de protection monté sur l’habillage, dans lequel le capot de protection comprend une jupe qui vient en prise avec les secteurs saillants, cette jupe étant exempte de matière plastique. Cette jupe peut par exemple être réalisée en métal, en bois, en céramique, en verre, en matériau composite, etc.

De préférence, le capot de protection est réalisé de manière monobloc, avantageusement en métal, tel que de l’aluminium.

Avantageusement, la jupe comprend une rainure interne, les secteurs saillants étant logés élastiquement de manière amovible dans cette rainure interne.

L’esprit de l’invention réside dans le fait de conférer une caractéristique élastique à l’habillage métal pour permettre le montage d’un capot rigide sans abimer l’habillage. La mise en œuvre d’une bague élastique (fendue ou complète), en métal ou en matière plastique, est particulièrement avantageuse. La bague peut également être qualifiée d’anneau, de virole, de rondelle, de douille, de manchette, etc. Elle est insérée en force ou dans un état contraint dans le corps principal et se détend de manière à ce que ses secteurs saillants traversent les fenêtres et fassent saillie. Elle peut aussi être montée autour du corps principal.

L’invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints, donnant à titre d’exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation de l’invention.

Sur les figures :

La figure 1 est une vue en perspective d’un corps principal d’un habillage selon un premier mode de réalisation de l’invention,

La figure 2 est une vue en perspective d’une bague élastique d’un habillage selon le premier mode de réalisation de l’invention,

La figure 3 est une vue en perspective de l’habillage selon le premier mode de réalisation de l’invention résultant de l’assemblage de la bague élastique de la figure 2 dans le corps principal de la figure 1,

La figure 4 est une vue en perspective d’un habillage selon un second mode de réalisation de l’invention,

La figure 5 est une vue en perspective d’un corps principal d’un habillage selon un troisième mode de réalisation de l’invention,

La figure 6 est une vue en perspective d’une bague élastique selon un deuxième mode de réalisation de l’invention destinée à être insérée dans le corps principal de la figure 5,

La figure 7 est une vue schématique en perspective et en coupe transversale verticale à travers un distributeur de produit fluide intégrant un habillage selon le deuxième mode de réalisation de la figure 4,

Les figures 8a, 8b et 8c sont des vues en coupe transversale verticale illustrant le montage d’un capot de protection sur l’habillage de l’invention, et

cf. [Figure 8a]

La figure 9 est une vue en perspective d’une bague élastique selon un troisième mode de réalisation de l’invention.

On se référera tout d’abord aux figures 1 à 3 pour décrire le premier mode de réalisation de l’invention. L’habillage H visible sur la figure 3 comprend un corps principal 1 visible sur la figure 1 associé à une bague élastique 2 visible sur la figure 2. Le corps principal 1 est de préférence réalisé en métal pour des raisons purement esthétiques. Parmi les métaux utilisables, l’aluminium est le préféré, car il présente une bonne plasticité, un bon rendu esthétique et une grande capacité de recyclage. La bague élastique 2 peut être réalisée en n’importe quel matériau déformable à mémoire élastique, comme par exemple un métal, comme de l’acier à ressort, ou encore une matière plastique rigide et peu fluable.

Le corps principal 1 est globalement cylindrique circulaire, excepté au niveau de son extrémité supérieure qui forme un rabat rentrant annulaire 13. A son autre extrémité, le corps principal 1 définit un bord annulaire 14. Le corps principal 1 définit également une paroi externe 10 et une paroi interne 11. Ces deux parois sont de préférence parfaitement concentriques : l’épaisseur de paroi du corps principal 1 étant de préférence constante. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 3, le corps principal 1 comprend plusieurs fenêtres 12 qui traversent l’épaisseur du corps principal 1 de manière à relier la paroi externe 10 à la paroi interne 11. Les fenêtres 12 sont de préférence allongées et s’étendent sur une ligne annulaire fictive. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 3, il y a trois fenêtres allongées 12 qui s’étendent sur une ligne annulaire fictive proche du rabat rentrant annulaire 13. Les fenêtres 12 présentent une longueur qui correspond à environ dix fois leur largeur. Ces fenêtres 12 peuvent être obtenues par n’importe quel procédé, comme par exemple une découpe par emboutissage, une découpe par laser, une découpe par attaque chimique, etc.

La bague élastique 2 se présente sous la forme d’un fil conformé en boucle ouverte et profilé de manière à ne pas être annulaire. La section transversale du fil peut être ronde, ovale, carrée, rectangulaire, etc. La bague élastique 2 comprend des secteurs de contact 21 et des secteurs saillants 22 qui sont agencés de manière alternée. La bague élastique 2 forme une ouverture 20 qui est disposée au niveau d’un secteur de contact 21. Sur la figure 2, on peut voir que la bague élastique 2 comprend trois secteurs saillants 22 séparés par trois secteurs de contact 21, dont un interrompu par l’ouverture 20. Les secteurs saillants 22 présentent une courbure qui est plus forte que celle des secteurs de contact 21, de sorte qu’elles font plus saillie vers l’extérieur. La bague élastique 2, comme son nom l’indique, présente une élasticité qui provient à la fois de sa forme en boucle, du matériau utilisé et de l’ouverture 20.

La bague élastique 2 peut être introduite à l’intérieur du corps principal 1 par son bord annulaire 14 en la déformant de manière à réduire son ouverture 20. La bague élastique 2 peut ainsi être glissée à l’intérieur du corps principal 1 jusqu’au niveau de la ligne annulaire fictive où sont formées les trois fenêtres 12. Une orientation angulaire appropriée de la bague élastique 2 à l’intérieur de l’habillage 1 permet d’engager les secteurs saillants 22 à l’intérieur des fenêtres 12. L’orientation angulaire est facilitée par la forme arrondie des secteurs saillants 22. L’engagement des secteurs saillants 22 dans les fenêtres 12 permet à la bague élastique 2 de se détendre quelque peu, de manière à ce que les secteurs de contact 21 puissent venir en contact de la paroi interne 11 et que les secteurs saillants 22 traversent les fenêtres 12 et fassent saillie radialement vers l’extérieur par rapport à la paroi externe 10. La position finale de montage est celle représentée sur la figure 3, où l’on voit clairement que les secteurs de contact 21 s’étendent le long de la paroi interne 11 et les secteurs saillants 22 font saillie vers l’extérieur. Avantageusement, la bague élastique 2 est encore dans un état contraint à l’intérieur du corps principal 1.

On comprend aisément que les secteurs saillants 22 sont déplaçables radialement vers l’intérieur à travers les fenêtres 12 lorsque l’on exerce une force radiale sur eux. Le déplacement radial des secteurs saillants 22 est assuré par l’élasticité de la bague élastique 2, que ce soit au niveau des secteurs saillants 22, mais également au niveau des secteurs de contact 21. Quoiqu’il en soit, la bague élastique 2 confère au corps principal métallique 1 une élasticité radiale le long d’une ligne annulaire.

Le premier mode de réalisation de l’invention a été illustré avec une seule bague élastique 2. Toutefois, sans sortir du cadre de l’invention, on peut très bien imaginer un habillage comportant plusieurs bagues élastiques 2 disposées de manière parallèles à l’intérieur d’un corps principal 1 présentant plusieurs rangées de fenêtres 12.

De même, la bague élastique 2 du premier mode de réalisation est représentée avec une ouverture 20, de sorte que la bague forme une boucle ouverte. Toutefois, on peut très bien imaginer une bague élastique formant une boucle fermée.

La figure 4 illustre un deuxième mode de réalisation pour un habillage H’ selon l’invention. Cet habillage H’ se distingue de celui du premier mode de réalisation par le fait que le corps principal 1’ n’est pas parfaitement cylindrique, mais formé de deux parties cylindriques de diamètres différents. Plus précisément, le corps principal 1’ comprend une partie inférieure 1b de plus grand diamètre et une partie supérieure 1a de diamètre réduit. Ces deux parties 1a et 1b sont reliées par un épaulement annuaire 1c. Des fenêtres 12, identiques à celles du premier mode de réalisation, sont réalisées au niveau de la partie inférieure 1b. Ces fenêtres 12 reçoivent les secteurs saillants 22 d’une bague 2, qui est identique ou similaire à celle du premier mode de réalisation.

Ainsi, dans ce second mode de réalisation, la bague élastique 2 est située à proximité du bord inférieur 14 dans une partie 1b de plus grand diamètre.

Les figures 5 et 6, similaires aux figures 1 et 2, représentent un troisième mode de réalisation de l’invention. Le corps principal 1’’ se différencie de celui du premier mode de réalisation par la présence de six fenêtres 12’’ à la place de trois. Les fenêtres 12’’ sont moins longues que les fenêtres 12 du premier mode de réalisation. Ce corps principal 1’’ est associé à une bague élastique 2’’ qui comprend six secteurs saillants 22 et six secteurs de contact 21, dont un qui est interrompu par une ouverture 20. On voit sur la figure 6 que la courbure des secteurs saillants 22 est supérieure à celle des secteurs de contact 21. On peut également dire que les secteurs saillants 22 interrompent la circularité des secteurs de contact 21, qui forment ensemble un cercle parfait. Les secteurs saillants 22 forment ainsi des oreilles qui font saillie vers l’extérieur par rapport aux secteurs de contact 21. Ceci était déjà le cas dans le premier mode de réalisation de la figure 2. Cette bague élastique 2’’ peut être introduite dans le corps principal 1’’ de la même manière que dans le premier mode de réalisation. La bague élastique 2’’ peut être contrainte de manière à réduire son diamètre et son ouverture 20. Elle est ainsi dans un état contraint qui lui permet d’être glissée jusqu’au niveau de la ligne annulaire où sont formées les six fenêtres 12’’. Une légère orientation angulaire permet d’engager les secteurs saillants 22 dans les fenêtres 12’’. Les secteurs de contact 21 vont se plaquer contre la paroi interne 11 et les secteurs saillants 22 vont passer à travers les fenêtres 12’’ et faire saillie vers l’extérieur par rapport à la paroi externe 10, tout comme dans le premier mode de réalisation.

Sur la figure 7, on voit un distributeur comprenant un réservoir R formant un épaulement R1 à partir duquel s’étend un col R2. Un organe de distribution P est schématiquement représenté : il peut s’agir d’une pompe ou d’une valve. Cet organe de distribution P est coiffé par un poussoir B qui permet de l’actionner et de distribuer du produit fluide. L’organe de distribution P est fixé dans et sur le col R2 par un organe de fixation S, qui peut être une capsule à sertir. Cet organe de fixation reçoit l’organe de distribution P et vient se fixer autour du col R2. Le type particulier de l’organe de fixation n’est pas critique pour l’invention. A la place d’une capsule à sertir, on peut très bien utiliser une bague à encliqueter, à verrouiller ou à visser. L’habillage H’ du second mode de réalisation de la figure 4 est engagé en force autour de l’organe de fixation S, au niveau où il est en prise avec le col R2. Le bord inférieur annulaire 14 de l’habillage H’ peut venir en contact de l’épaulement R1. Ainsi, la bague élastique 2 est située à proximité de l’épaulement R1. A son extrémité supérieure, l’habillage H’ reçoit le bord inférieur du poussoir B. Ainsi, le col R2, l’organe de fixation S et une partie de l’organe de distribution P sont masqués par l’habillage H’.

Le distributeur comprend également un capot de protection C qui comprend une jupe cylindrique C1 qui vient coiffer le poussoir B et entourer l’habillage H. La paroi interne de la jupe C1 est formée avec une rainure annulaire C22. Lorsque le capot C est en place sur le réservoir R, il vient en butée sur l’épaulement R1 et les secteurs saillants 22 de la bague élastique 2 sont logés dans la rainure interne C22 de la jupe C1. De cette manière, le capot C est maintenu en place de manière amovible par encliquetage élastique des secteurs saillants 22 à l’intérieur de sa rainure annulaire C22.

En se référant aux figures 8a, 8b et 8c, on comprend de quelle manière le capot C coopère avec les secteurs saillants 22 de la bague élastique 2. Sur la figure 8a, le capot est déjà bien engagé autour de l’habillage H’ et son bord inférieur intérieur vient en contact avec les secteurs saillants 22 de la bague élastique 2. Une poussée supplémentaire exercée sur le capot C permet de déplacer les secteurs saillants 22 radialement vers l’intérieur de manière à ce que la jupe C2 puisse s’engager autour des secteurs saillants 22, comme représenté sur la figure 8b. Le déplacement du capot peut se poursuivre jusqu’à ce que les secteurs saillants 22 s’engagent ou s’encliquètent à l’intérieur de la rainure interne C22, comme représenté sur la figure 8c. Le capot est alors en butée sur l’épaulement R1 du réservoir. L’engagement élastique des secteurs saillants 22 dans la rainure annulaire C22 est suffisant pour maintenir le capot C en place sur le réservoir R. Toutefois, lorsque l’utilisateur veut retirer le capot C, les secteurs saillants 22 vont facilement se désengager de la rainure C22.

Le capot de protection C peut être réalisé avec n’importe quel matériau. Cependant, du fait que la déformation élastique est assurée par l’habillage H’, le capot de protection C n’a pas besoin d’intégrer une caractéristique élastique. Il peut donc être réalisé en un matériau rigide, comme par exemple un métal, du verre, de la céramique, des matériaux composites, etc. Dans un mode de résiliation préféré, le capot C est réalisé de manière monobloc et mono-matière, par exemple en métal, comme de l’aluminium. Grâce à l’invention, on peut donc monter un capot de protection en aluminium sur un habillage en aluminium, grâce à la présence des secteurs saillants 22 formés par la bague élastique 2 engagée à l’intérieur du corps principal.

La figure 9 montre un troisième mode de réalisation pour une bague élastique 2’’’. Cette bague se présente sous la forme d’une douille sensiblement cylindrique dans laquelle sont ménagées trois paires de fentes adjacentes 23 entre lesquelles sont formés des secteurs saillants 22’’’. Les fentes adjacentes 23 ont pour fonction de conférer plus d’élasticité radiale aux secteurs saillants 22’’’. Ainsi, la majeure partie de la douille forme un secteur de contact 21’’’ qui est interrompu par les trois paires de fentes 23 et les trois secteurs saillants 22’’’. Cette bague élastique 22’’’ peut être réalisée dans un matériau suffisamment souple pour lui permettre d’être déformée et introduite à l’intérieur d’un corps principal. Il faut également remarquer que cette bague élastique 2’’’ n’est pas fendue, comme dans les modes de réalisation précédents, mais au contraire complète sur toute sa périphérie.

Dans les figures, les modes de réalisation ont montré trois ou six fenêtres dans le corps principal. Bien entendu, on peut ne prévoir que deux fenêtres, ou bien quatre ou cinq, et même plus de six, sans sortir du cadre de l’invention. D’autres part, la bague élastique est montée à l’intérieur du corps principal avec des sections saillantes passant à travers les fenêtres. Sans sortir du cadre de l’invention, on peut aussi envisager une bague élastique qui est montée autour du corps principal avec des sections d’ancrage passant à travers des fenêtres du corps principal. On peut par exemple prévoir que les sections d’ancrage soient encliquetées dans les fenêtres. Cette bague externe est de préférence réalisée en matière plastique.

L’habillage de l’invention permet le montage d’un capot de protection exempt de matière plastique, tout en évitant un contact métal-métal. On peut également noter que la bague élastique est une pièce rapportée sur ou à l’intérieur du corps principal, et non pas une pièce qui fait partie intégrante de l’habillage. De ce fait, la bague élastique peut facilement être retirée du corps principal dans un but de recyclage.

Claims

Habillage (H ; H’) destiné à être monté en force autour d’un organe de fixation (S) apte à recevoir une pompe (P) et à se fixer sur un col de réservoir (R2), l’habillage (H ; H’) étant en outre destiné à recevoir de manière amovible un capot de protection (C), l’habillage (H ; H’) comprenant un corps principal (1 ; 1’ ; 1’’) réalisé en métal, tel que de l’aluminium, ce corps principal (1 ; 1’ ; 1’’) comprenant une paroi interne (11) en prise avec l’organe de fixation (S) et une paroi externe (10) entourée par le capot de protection (C),
caractérisé en ce que la paroi externe (10) est pourvue de secteurs saillants élastiquement déformables (22 ; 22’’ ; 22’’’) qui vont venir en contact avec le capot de protection (C) pour le maintenir en place sur l’habillage (H ; H’).
Habillage (H ; H’) selon la revendication 1, dans lequel les secteurs saillants (22 ; 22’’ ; 22’’’) sont formés par une bague élastique (2 ; 2’’ ; 2’’’), le corps principal (1 ; 1’ ; 1’’) comprenant plusieurs fenêtres (12 ; 12’ ; 12’’), la bague élastique (2 ; 2’’ ; 2’’’) étant disposée à l’intérieur du corps principal (1 ; 1’ ; 1’’) avec les secteurs saillants (22 ; 22’’ ; 22’’’) passant à travers les fenêtres (12 ; 12’ ; 12’’) et faisant saillie radialement vers l’extérieur par rapport à la paroi externe (10), de manière à venir en prise avec le capot de protection (C).
Habillage (H ; H’) selon la revendication 2, dans lequel la bague élastique (2 ; 2’’ ; 2’’’) est contrainte à l’intérieur du corps principal (1 ; 1’ ; 1’’).
Habillage (H ; H’) selon la revendication 2 ou 3, dans lequel les fenêtres sont disposées le long d’au moins une ligne annulaire.
Habillage (H ; H’) selon la revendication 4, dans lequel les fenêtres (12 ; 12’ ; 12’’) sont allongées dans le sens de la ligne annulaire.
Habillage (H ; H’) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la bague élastique (2 ; 2’’) est réalisée en métal, tel qu’un acier à ressort, et est avantageusement fendue.
Habillage (H ; H’) selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans lequel la bague élastique (2 ; 2’’ ; 2’’’) est réalisée en matière plastique.
Habillage (H ; H’) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la bague élastique (2 ; 2’’) se présente sous la forme d’un fil élastique profilé sensiblement circulaire, avec des parties en arc de cercle formant des secteurs de contact (21 ; 21’’) et des excroissances formant les secteurs saillants (22 ; 22’’).
Distributeur de produit fluide comprenant un organe de distribution (P), tel qu’une pompe, un réservoir de produit fluide (R), un organe de fixation (S) pour fixer l’organe de distribution (P) sur le réservoir de produit fluide (R), un habillage (H ; H’) selon l'une quelconque des revendications précédentes monté sur l’organe de fixation (S) et un capot de protection (C) monté sur l’habillage (H ; H’), dans lequel le capot de protection (C) comprend une jupe (C1) qui vient en prise avec les secteurs saillants (22 ; 22’’ ; 22’’’), cette jupe (C1) étant exempte de matière plastique.
Distributeur selon la revendication 9, dans lequel le capot de protection (C) est réalisé de manière monobloc, avantageusement en métal.
Distributeur selon la revendication 9 ou 10, dans lequel la jupe comprend une rainure interne (C22), les secteurs saillants (22 ; 22’’ ; 22’’’) étant logés élastiquement de manière amovible dans cette rainure interne (C22).
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