FR3109138A1

FR3109138A1 - Poignées rotatives pour pagaie double

Info

Publication number: FR3109138A1
Application number: FR2003605A
Authority: FR
Inventors: Alexis Farfaro
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2020-04-09
Filing date: 2020-04-09
Publication date: 2021-10-15

Abstract

Poignées rotatives pour pagaie double. La présente invention concerne une poignée rotative comportant des moyens pour permettre l’usage d’une pagaie double dans des disciplines aquatiques habituellement pratiquées avec une pagaie simple, caractérisée en ce que ces moyens comportent un organe central de préhension (C) constitué d’une poignée (C1) enceinte dans une structure circulaire (C2 et C2’) qui est montée de façon à permettre la rotation dudit organe de préhension autour d’une axe (x) en étant guidée entre un élément structurel (A) et un élément structurel (B), lesquels assurent la jonction avec le manche tubulaire d’une pagaie double.

Description

Poignées rotatives pour pagaie double

La présente invention concerne le domaine des équipements d’activités nautiques, et en particulier le domaine des pagaies. Plus particulièrement, la présente invention concerne un système de poignée rotative pour pagaie double.

De façon traditionnelle, les pagaies doubles sont équipées d’un manche tubulaire droit, ou courbé par endroits, reliant deux pales. Elles sont communément utilisées pour des sports tels que le canoé kayak, où l’utilisateur tient la pagaie double par son manche tubulaire, et l’opère souvent en position assise, et donc à proximité de la surface de l’eau.

Mais pour certains usages, tel que la pratique de la planche à rame où l’utilisateur se tient debout, les points de préhension de la pagaie double sont plus éloignés de la surface de l’eau. Cette posture impose des contraintes ergonomiques qui rendent l’usage prolongé de pagaie double inconfortable ainsi que potentiellement préjudiciable à l’utilisateur étant donné la torsion requise au niveau des avant-bras et poignets. Pour cette raison, dans l’état actuel de la technique, ces disciplines se pratiquent principalement avec une pagaie simple.

Une pagaie simple est typiquement constituée d’une seule pale fixée à l’extrémité d’un manche tubulaire droit qui s’achève à l’autre extrémité par une poignée permettant une préhension perpendiculaire au manche. L’angle droit entre les deux poings du rameur permet un usage satisfaisant du point de vue ergonomique.

L’utilisation d’une pagaie simple présente néanmoins un certain nombre de problèmes posés de manière connue. Tout d’abord, pour conserver une trajectoire rectiligne, le rameur doit alterner le côté de l’embarcation où la pale exerce une poussée sur l’eau. Ceci implique la nécessité d’un changement de mains lors du changement de coté de la pagaie simple, ce qui est un geste technique et chronophage, pouvant engendrer un déséquilibre et une perte de rythme et de vitesse, surtout pour les utilisateurs débutants.

L’usage d’une pagaie simple implique aussi la nécessité de faire passer la pale de ladite pagaie au-dessus de l’embarcation lors du changement de côté, ce qui, d’une part mouille l’embarcation et sa potentielle cargaison, et d’autre part risque fortement de heurter de possibles bagages ou passagers fréquemment positionnés aux pieds du rameur, ce qui constitue en soi un problème additionnel réel en l’état actuel de la technique.

Ainsi, pour des activités nautiques où la préhension du rameur sur la pagaie est éloignée de la surface l’eau, aucun dispositif connu de l’art antérieur n’est capable de fournir à la fois, d’une part, la symétrie, l’efficacité et l’efficience de mouvement ainsi que la sécurité des passagers et de la cargaison offerte par une pagaie double, et d’autre part, l’ergonomie d’utilisation d’une pagaie simple qui rend possible une pratique intense et prolongée.

L’invention vise à perfectionner l’art antérieur en répondant au problème spécifique d’allier les qualités précédemment citées d’une pagaie simple à celles d’une pagaie double.

En particulier, l’invention a pour objet une paire de poignées rotatives identiques permettant d’offrir l’ergonomie d’une pagaie simple sur - ou intégrée à - la structure d’une pagaie double. La qualité ergonomique de l’invention provident du fait que les poings du rameur peuvent être maintenus à la perpendiculaire l’un de l’autre à chaque instant du mouvement, et notamment lorsque chacune des pales de la pagaie double est en contact avec l’eau. En effet, la main la plus proche de la surface de l’eau tient alors la poignée en alignement avec le manche tubulaire de la rame, tandis que la main la plus haute se trouve perpendiculaire à l’axe dudit manche.

A cet effet, l’invention propose un système de poignée rotative destiné à être fixé par paire sur le manche d’une pagaie double, ou bien directement intégré au manche d’une pagaie double.

Chaque poignée présente un organe rotatif central, destiné à la préhension, et dont la périphérie, de forme circulaire, permet la rotation le long d’une structure composée de deux parties s’assemblant l’une à l’autre, sans contraindre la rotation dudit organe central de préhension, et permettant la liaison fixe de l’ensemble avec le manche de la pagaie double.

L’invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation particuliers, pris à titre d’exemple nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels :

est une représentation schématique d’une poignée rotative selon la présente invention,

représente une vue en éclaté de l’assemblage de la poignée rotative représentée en figure 1,

est une représentation de l’organe central de préhension selon la présente invention,

représente une vue en perspective d’une poignée assemblée et fixée sur un manche de pagaie double.

représente une vue de côté d’une poignée assemblée et fixée sur un manche de pagaie double, et vise à commenter les options dimensionnelles et géométriques,

représente une vue de dessus d’une poignée assemblée et fixée sur un manche de pagaie double, et vise à commenter les options dimensionnelles et géométriques,

présente un exemple de système de fixation alternatif au système vu en figure 4,

représente une vue de côté d’une paire de poignées rotatives fixées sur une pagaie double prête à l’usage,

représente une vue en perspective d’une paire de poignées rotatives fixées sur une pagaie double prête à l’usage,

illustre une option d’intégration de deux poignées rotatives au sein du manche tubulaire d’une pagaie double (plutôt que de fixer lesdites poignées sur ledit manche),

illustre également une option d’intégration de deux poignées rotatives au sein du manche tubulaire d’une pagaie double, ce dernier étant renforcé par un arceau contournant chaque poignée rotative.

En relation avec ces figures, on décrit ci-dessous une poignée rotative pour pagaie double.

La poignée rotative comporte des moyens pour permettre l’usage d’une pagaie double dans des disciplines aquatiques habituellement pratiquées avec une pagaie simple, caractérisée en ce que ces moyens comportent un organe central de préhension C constitué d’une poignée C1 enceinte dans une structure circulaire C2 et C2’ qui est montée de façon à permettre la rotation dudit organe de préhension autour d’une axe x en étant guidée entre un élément structurel A et un élément structurel B, lesquels assurent la jonction avec le manche tubulaire d’une pagaie double.

Chaque poignée rotative comprend à minima un organe central de préhension C et deux éléments de structure A et B, encastrés l’un avec l’autre tout en autorisant et guidant la rotation de l’organe C autour de l’axe x.

L’organe central de préhension C est composé d’une poignée C1, destinée à être tenue dans la main du rameur, enceinte entre deux éléments de structure semi-circulaires identiques C2 et C2’, qui, en se rejoignant, forment une structure circulaire permettant le guidage de la rotation de C grâce à son rail circulaire agissant comme une glissière à palier lisse lorsqu’en contact avec le bord des éléments de structure A et B.

Le diamètre intérieur f de la structure circulaire formée par la jonction de C2 et C2’ doit permettre au poing d’un rameur de tenir confortablement tout en maintenant la poignée C1 en son centre.

L’élément structurel supérieur A assure la liaison fixe avec le manche de pagaie double au travers de deux supports intégrés audit élément structurel supérieur A, chacun formant respectivement un angle a et b avec l’axe y du manche de pagaie, et maintenant l’élément structurel inferieur B à une distance minimale d du manche de pagaie double.

L’élément structurel A accueille l’organe central de préhension C du côté de sa face inférieure et le guide dans sa rotation de la façon décrite précédemment, grâce au système de glissière à palier lisse formé par l’assemblage de C2, C2’ et de la bordure circulaire centrale dudit élément A.

L’élément structurel A sert également à connecter et fixer la poignée rotative dans son ensemble au manche tubulaire de la double pagaie. Cet encastrement peut s’opérer, à titre d’exemple non limitatif, par un système de serrage en étau grâce aux pièces complémentaires D et D’ (qui requièrent un écart e avec A non-nul), ou par serrage d’une sangle crantée F, ou encore par encastrement direct au manche tubulaire lorsque les angles a et b sont égaux et nuls et que la géométrie de la poignée rotative est par conséquent celle représentée en figure 10 ou 11.

Les supports de l’élément structurel supérieur A ensemble avec des pièces complémentaires D et D’ forment un étau autour du manche de pagaie double en laissant un écart e entre l’élément structurel supérieur A et l’une des pièces complémentaires D ou entre l’élément structurel supérieur A et l’autre des pièces complémentaires D’ lorsque le serrage autour du dit manche est effectif et créent alors une liaison fixe avec la poignée rotative.

Les supports de l’élément structurel A incorporent chacun une sangle crantée F venant enserrer le manche de pagaie double afin de créer une liaison fixe avec la poignée rotative.

Lorsque les angles a et b sont non-nuls, la poignée rotative est fixée au manche d’une double pagaie, pas intégré audit manche. Dans ce mode de réalisation, si l’angle c est nul, l’axe de rotation x de l’organe central de préhension C est perpendiculaire à l’axe y du manche tubulaire.

Lorsque les angles a, b et c sont non-nuls, la poignée rotative aura un axe de rotation x non perpendiculaire à l’axe y du manche tubulaire de la double pagaie. Cette configuration est celle du mode de réalisation représenté dans les figures 1 à 9 et peut présenter de meilleures propriétés ergonomiques qu’avec un angle c nul.

Quelle que soit la configuration considérée, lorsque les angles a et b sont non-nuls, la distance d, qui est la plus petite distance séparant le bord de l’organe central de préhension C du manche tubulaire de la double pagaie, doit être suffisante pour permettre au poing du rameur de ne pas frotter ledit manche en cours d’opération (rotation autour de l’axe x en tenant la poignée C1).

L’élément structurel B accueille l’organe central de préhension C du côté de sa face supérieure et le guide dans sa rotation de la façon décrite précédemment, grâce au système de glissière à palier lisse formé par l’assemblage de C2, C2’ et de la bordure circulaire centrale dudit élément B.

L’élément B est encastré avec l’élément A et sa fonction est d’enserrer l’organe central de préhension sans en contraindre la rotation autour de l’axe x, mais en prévenant toute translation.

Il est un mode de réalisation particulier, lorsque les angles a et b sont égaux et nuls, où l’élément B vient compléter l’élément A dans l’encastrement direct au manche tubulaire, comme représenté en figure 10 ou 11.

Lorsque les angles a et b entre l’axe y et chacun des supports intégrés à l’élément structurel supérieur A sont nuls, les éléments structurels A et B permettent tous deux l’intégration au manche de pagaie double par une liaison fixe de part et d’autre de l’ensemble, ce qui place l’axe y du manche de pagaie double dans le plan de rotation de la poignée C.

Claims

Poignée rotative comportant des moyens pour permettre l’usage d’une pagaie double dans des disciplines aquatiques habituellement pratiquées avec une pagaie simple, caractérisée en ce que ces moyens comportent un organe central de préhension (C) constitué d’une poignée (C1) enceinte dans une structure circulaire (C2 et C2’) qui est montée de façon à permettre la rotation dudit organe de préhension autour d’une axe (x) en étant guidée entre un élément structurel (A) et un élément structurel (B), lesquels assurent la jonction avec le manche tubulaire d’une pagaie double.
Poignée rotative selon la revendication 1, caractérisée en ce que chacun des éléments structurels (A) et (B) forment une glissière à palier lisse avec la structure circulaires centrale (C2 et C2’).
Poignée rotative selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que l’élément structurel supérieur (A) assure la liaison fixe avec le manche de pagaie double au travers de deux supports intégrés audit élément structurel supérieur (A), chacun formant respectivement un angle (a) et (b) avec l’axe (y) du manche de pagaie, et maintenant l’élément structurel inferieur (B) à une distance minimale (d) du manche de pagaie double.
Poignée rotative selon la revendication 3, caractérisée en ce que les supports de l’élément structurel supérieur (A) ensemble avec des pièces complémentaires (D) et (D’) forment un étau autour du manche de pagaie double en laissant un écart (e) entre l’élément structurel supérieur (A) et l’une des pièces complémentaires (D) ou entre l’élément structurel supérieur (A) et l’autre des pièces complémentaires (D’) lorsque le serrage autour du dit manche est effectif et créent alors une liaison fixe avec la poignée rotative.
Poignée rotative selon la revendication 3, caractérisée en ce que les supports de l’élément structurel (A) incorporent chacun une sangle crantée (F) venant enserrer le manche de pagaie double afin de créer une liaison fixe avec la poignée rotative.
Poignée rotative selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que lorsque les angles (a) et (b) entre l’axe (y) du manche de pagaie et chacun des supports intégrés à l’élément structurel supérieur (A) assurant la liaison fixe avec ledit manche de pagaie sont nuls, les éléments structurels (A) et (B) permettent tous deux l’intégration au manche de pagaie double par une liaison fixe de part et d’autre de l’ensemble, ce qui place l’axe (y) du manche de pagaie double dans le plan de rotation de la poignée (C).