FR3108243A1 - Elément amortisseur pour une chaussure de sport - Google Patents

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Abstract

Elément amortisseur pour une chaussure de sport Elément amortisseur (1, 11, 21, 31) pour une chaussure de sport, caractérisé en ce qu’il comprend au moins une couche formée par un ensemble de cellules (2, 12, 22, 32) juxtaposées, la couche comprenant une surface d'appui (S1), chaque cellule comprenant une première base (3, 13, 23, 33) et un ensemble de segments (4, 14, 24, 34) élastiques dont une première extrémité (4A, 14A, 24A, 34A) est reliée à la première base, les bases de chaque cellule formant ladite surface d'appui (S1), les segments de chaque cellule s'étendant en dehors de ladite surface d'appui (S1), les segments de chaque cellule étant aptes à se déformer consécutivement à un appui sur ladite surface d'appui (S1). Figure pour l’abrégé : figure 2

Description

Elément amortisseur pour une chaussure de sport
Domaine Technique de l'invention
L’invention concerne un élément amortisseur pour une chaussure de sport. L’invention porte aussi sur un élément de chaussure de sport comme une semelle de chaussure de sport, une languette de chaussure de sport ou un support arrière pour chaussure de sport comprenant un tel élément amortisseur. L'invention porte encore sur une chaussure de sport, notamment une chaussure de glisse comprenant un tel élément amortisseur. L’invention porte enfin sur un procédé de fabrication d'un tel élément amortisseur.
Etat de la technique antérieure
Les chaussures de sport sont généralement équipées d'éléments amortisseurs pour amortir les impacts contre le pied ou le bas de la jambe d'un utilisateur. On connaît par exemple des semelles de chaussures de sport équipées d'un matériau élastique et/ou équipées de poches d'air fermées pour amortir les impacts du pied sur le sol lors de la pratique du sport.
Un élément amortisseur de chaussure de sport doit atteindre plusieurs objectifs parmi lesquels :
- il doit être aussi léger que possible pour ne pas alourdir la chaussure de sport,
- il doit être résistant aux différentes contraintes mécaniques à laquelle la chaussure de sport est exposée,
- Il doit produire un amortissement adéquat des impacts, puis restituer l'énergie de l'impact pour produire un effet de rebond,
- il doit permettre de répartir des efforts sur une surface suffisante du pied ou de la jambe afin d'éviter des points de pression désagréables,
- il doit permettre des appuis stables de la chaussure de sport,
- il doit être simple et peu onéreux à fabriquer.
Les éléments amortisseurs connus de l'état de la technique n'atteignent pas complètement ou systématiquement les objectifs mentionnés ci-dessus. Il existe donc un besoin d'améliorer les éléments amortisseurs de chaussure de sport.
Présentation de l'invention
Le but de l’invention est de fournir un élément amortisseur de chaussure de sport et un procédé de fabrication d'un tel élément amortisseur remédiant aux inconvénients ci-dessus et améliorant les éléments amortisseurs et procédés de fabrication connus de l’art antérieur.
Plus précisément, un premier objet de l’invention est un élément amortisseur léger, robuste, simple et peu onéreux à fabriquer.
Un second objet de l’invention est un élément amortisseur apte à produire un amortissement adéquat des impacts, et apte à restituer l'énergie de l'impact pour produire un effet de rebond.
L'invention se rapporte à un élément amortisseur pour une chaussure de sport comprenant au moins une couche formée par un ensemble de cellules juxtaposées, la couche comprenant une surface d'appui, chaque cellule comprenant une première base et un ensemble de segments élastiques dont une première extrémité est reliée à la première base, les bases de chaque cellule formant ladite surface d'appui, les segments de chaque cellule s'étendant en dehors de ladite surface d'appui, les segments de chaque cellule étant aptes à se déformer consécutivement à un appui sur ladite surface d'appui.
Les premières bases des différentes cellules peuvent comprendre une ouverture centrale, notamment les bases des différentes cellules peuvent comprendre une forme d'anneau ou une forme polygonale.
Les segments d'une même cellule peuvent être sans contact entre eux.
Chaque cellule de l'élément amortisseur peut être jointe aux cellules adjacentes uniquement par l'intermédiaire de ses segments.
Chaque cellule de l'élément amortisseur peut être jointe aux cellules adjacentes par l'intermédiaire de zones de jonction positionnées sensiblement dans une zone comprise entre une mi-hauteur des segments et une deuxième extrémité des segments.
Chaque cellule peut comprendre au moins une deuxième base, chaque segment de la cellule comprenant une deuxième extrémité reliée à la deuxième base.
Chaque cellule peut avoir globalement la forme d'une sphère ou d'une portion de sphère.
Les bases des différentes cellules et/ou les segments des différentes cellules peuvent être formés par un fil de section constante, notamment un fil de section circulaire ou un fil de section ovoïde.
Les cellules peuvent être monolithiques et constituées de matériau polymère.
L'élément amortisseur peut être constitué d'une unique cellule centrale et d'un ensemble de cellules adjacentes à la cellule centrale.
L'invention se rapporte également à un élément de chaussure de sport comprenant une semelle équipée d'un élément amortisseur tel que défini précédemment, et/ou une languette équipée d'un élément amortisseur tel que défini précédemment, et/ou un support arrière équipé d'un élément amortisseur tel que défini précédemment.
L'élément de chaussure de sport peut comprendre une couche interne destinée à s'étendre le long d'une partie d'un pied et/ou le long d'une partie d'un bas de jambe et une couche externe, l'élément amortisseur étant interposé entre la couche interne et la couche externe.
L'élément amortisseur peut être amovible.
L'invention se rapporte également à une chaussure de glisse ou chausson pour chaussure de glisse comprenant un élément de chaussure de sport tel que défini précédemment.
L'invention se rapporte également à un procédé de fabrication d'un élément amortisseur tel que défini précédemment, le procédé de fabrication comprenant une étape de moulage des cellules ou une étape d'impression 3D des cellules.
Présentation des figures
Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de divers modes de réalisation particuliers fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :
La figure 1 est une vue schématique en perspective d'un premier mode de réalisation d'un élément amortisseur.
La figure 2 est une vue schématique en perspective d'une cellule de l'élément amortisseur de la figure 1.
La figure 3 est une vue schématique en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'un élément amortisseur.
La figure 4 est une vue schématique en perspective d'une cellule de l'élément amortisseur de la figure 3.
La figure 5 est une vue schématique en perspective d'un troisième mode de réalisation d'un élément amortisseur.
La figure 6 est une vue schématique en perspective d'une cellule de l'élément amortisseur de la figure 5.
La figure 6A est une vue de dessus de la cellule de la figure 6.
La figure 6B est une vue de côté de la cellule de la figure 6.
La figure 7 est une vue schématique en perspective d'un quatrième mode de réalisation d'un élément amortisseur.
La figure 8 est une vue en perspective et de dessous de l'élément amortisseur de la figure 1.
La figure 9 est une vue en perspective et de dessous de la cellule de la figure 2.
La figure 10 est une vue en perspective et de dessous de l'élément amortisseur de la figure 3.
La figure 11 est une vue en perspective et de dessous de la cellule de la figure 4.
La figure 11A est une première vue schématique en perspective d'un cinquième mode de réalisation d'un élément amortisseur.
La figure 11B est une deuxième vue schématique en perspective de l'élément amortisseur de la figure 11A.
La figure 11C est une vue schématique en perspective d'une cellule de l'élément amortisseur de la figure 11A.
La figure 12 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'une semelle de chaussure de sport.
La figure 13 est une vue de côté de la semelle de la figure 12.
La figure 14 est une vue de dessus de la semelle de la figure 12.
La figure 15 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'une semelle de chaussure de sport.
La figure 16 est une vue de côté de la semelle de la figure 15.
La figure 17 est une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation d'une semelle de chaussure de sport.
La figure 18 est une vue de côté de la semelle de la figure 17.
La figure 19 est une vue en perspective d'un quatrième mode de réalisation d'une semelle de chaussure de sport.
La figure 20 est une vue agrandie d'une partie avant de la semelle de la figure 19.
est une vue en éclaté d'une chaussure de sport équipée d'un élément amortisseur.
est une vue en éclaté de la chaussure de sport de la figure 20A, l'élément amortisseur de la chaussure de sport étant en place dans une ouverture de la semelle de la chaussure de sport.
La figure 21 est une vue de côté d'un chausson pour chaussure de glisse selon un mode de réalisation de l'invention.
La figure 22 est une vue de face du chausson.
La figure 23 est une vue de dessus d'un premier mode de réalisation d'une languette du chausson.
La figure 24 est une vue en perspective de la languette de la figure 23.
La figure 25 est une première vue de côté de la languette de la figure 23.
La figure 26 est une deuxième vue de côté de la languette de la figure 23.
La figure 27 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'une languette du chausson.
La figure 28 est une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation d'une languette du chausson.
La figure 29 est une vue en perspective d'un quatrième mode de réalisation d'une languette du chausson.
La figure 30 est une vue en perspective d'un cinquième mode de réalisation d'une languette du chausson.
La figure 31 est une vue de face d'un deuxième mode de réalisation d'un chausson pour chaussure de glisse.
La figure 32 est une vue de côté du chausson de la figure 31.
La figure 33 est une vue de côté d'un troisième mode de réalisation d'un chausson pour chaussure de glisse.
La figure 34 est une vue de dessus d'un support arrière pour chaussure de sport.
La figure 35 est une vue en perspective d'un élément amortisseur du support arrière.
Description détaillée
La figure 1 illustre un élément amortisseur 1 pour une chaussure de sport selon un premier mode de réalisation de l'invention. L'élément amortisseur 1 comprend une couche formée par un ensemble de cellules 2 juxtaposées, c’est-à-dire positionnées côte-à-côte ou adjacentes les unes aux autres. Une des cellules 2 de l'élément amortisseur 1 est représentée sur la figure 2. Chaque cellule 2 de l'élément amortisseur comprend une base 3 et un ensemble de segments 4 élastiques dont une première extrémité 4A est reliée à la base 3. Selon le mode de réalisation illustré, l'élément amortisseur comprend sept cellules juxtaposées. En variante ce nombre pourrait être tout nombre supérieur ou égal à deux.
Chaque cellule comprend une structure ouverte. Autrement dit, aucune cellule ne comprend un volume d'air clos défini par un ensemble de parois, tel qu'une alvéole fermée. Au contraire, de l'air peut librement circuler au travers d'une cellule 2, et donc au travers de l'élément amortisseur 1. On s'affranchit ainsi d'un désavantage lié à l'utilisation des alvéoles fermées qui est que l'effet amortissant est dû à la compression de l'air qu'elles renferment. La raideur des éléments amortisseurs comprenant des alvéoles fermées est dépendante des lois physiques de compression de l'air et ne peut pas être facilement modifiée. De plus, de telles alvéoles peuvent se crever, ce qui annule complètement et subitement leur effet amortissant.
La couche formée par l'ensemble des cellules 2 juxtaposées comprend une surface d'appui S1. L'ensemble des bases 3 de l'élément amortisseur forme la surface d'appui S1. Autrement dit, les bases 3 de chaque cellule 2 s'étendent principalement le long de la surface d'appui S1. Les cellules 2 sont donc positionnées côte-à-côte sensiblement parallèlement à la surface d'appui S1. La surface d'appui S1 peut s'étendre parallèlement à un plan comme cela apparaît sur la figure 1 ou en variante s'étendre le long d'une surface courbe et/ou ondulée. Sur la figure 1, la surface d'appui S1 est représentée tournée vers le haut mais en variante l'orientation de la surface d'appui S1 dans la chaussure de sport pourrait être quelconque. Lorsque l'élément amortisseur est en place dans une chaussure de sport reposant sur un sol horizontal, la surface d'appui S1 peut être horizontale ou sensiblement horizontale, notamment lorsque l'élément amortisseur est intégré à une semelle de la chaussure de sport. En variante, la surface d'appui peut également avoir toute autre orientation. Elle peut par exemple s'étendre le long de tout ou partie de la tige de la chaussure. Elle peut s'étendre le long du dessus ou des côtés du pied. Elle peut également s'étendre le long du bas de la jambe, notamment le long d'une partie inférieure du tibia ou du cou-de-pied. Elle peut également s'étendre sensiblement autour du bas du mollet.
En référence à la figure 2, les bases 3 des différentes cellules comprennent une ouverture centrale 5. Notamment, les bases 3, comprennent une forme d'anneau, c’est-à-dire une forme toroïdale. En variante, les bases pourraient ne pas comprendre d'ouverture centrale. Elles pourraient consister en une simple zone de convergence entre les différents segments 4. Cette zone de convergence pourrait alors être ponctuelle ou quasi ponctuelle. En lieu et place d'une forme d'anneau, les bases 3 pourraient aussi avoir toute forme polygonale, ou encore la forme d'un anneau irrégulier, c’est-à-dire un anneau déformé ou courbé. Par exemple, les extrémités 4A des segments 4 pourraient être reliées par des segments de droite. Avantageusement, l'ouverture centrale 5 permet d'alléger la cellule et facilite sa déformation.
Pour chaque base 3 on peut définir une surface de contact C s'étendant dans la surface d'appui S1. Cette surface de contact C est constituée par l'ensemble des points de la base 3 appartenant à la surface d'appui S1. Comme dans le mode de réalisation présenté la base présente une forme d'anneau, la surface de contact C a sensiblement la forme d'un cercle ou d'un disque. Toutefois, cette surface de contact C pourrait présenter une forme différente. Elle pourrait présenter une forme irrégulière. La surface de contact C pourrait aussi être une surface discontinue. Ainsi, chaque base de cellule offre une surface d'appui suffisante permettant de bien répartir les efforts exercés dessus, et donc de réduire les pressions locales. La surface d’appui S1 de l’élément amortisseur peut être formée par l'ensemble des surfaces de contact C des cellules de l'élément amortisseur. En remarque, en raison de l'élasticité de la base 3, la surface de contact C peut augmenter lorsqu'on augmente la force sur la surface d'appui S1. Pour définir précisément la surface de contact C on pourra par exemple considérer une force sur la surface d'appui S1 égale à celle exercée par un utilisateur moyen de la chaussure de sport.
Les segments 4 de chaque cellule s'étendent en dehors de la surface d'appui S1. Autrement dit, les segments 4 sont saillants par rapport à la surface d'appui S1 : ils ne s'étendent pas parallèlement à la surface d'appui S1 mais dans un demi-espace défini d'un même côté de la surface d'appui S1. Lorsqu'on considère une cellule isolément, la deuxième extrémité 4B de chaque segment est libre. Les segments 4 d'une même cellule sont sans contacts entre eux. Notamment, les segments d’une même cellule sont reliés à la base de ladite cellule en des zones de la base distinctes et séparées les unes des autres. Dans ce premier mode de réalisation, chaque cellule de l'élément amortisseur est jointe aux cellules adjacentes uniquement par l'intermédiaire de ses segments, notamment par l'intermédiaire des extrémités 4B de ses segments. En particulier, les différentes bases 3 sont sans contact entre elles. Les segments 4 peuvent être sensiblement parallèles à la base 3 au niveau de leur point de jonction à la base.
Des surfaces de contact à chaque extrémité 4B des segments 4 définissent une deuxième surface d'appui S2. Cette deuxième surface d'appui S2 peut être un plan comme cela apparait sur les figures 1 et 8, ou en variante être courbée ou ondulée. La deuxième surface d'appui S2 peut s'étendre sensiblement parallèlement à la première surface d'appui S1. Les deux surfaces d'appui S1 et S2 sont des surfaces opposées de l'élément amortisseur. L'une ou l'autre des deux surfaces d'appui S1 ou S2 peut être tournée vers une partie du pied ou du bas de la jambe d'un utilisateur, tandis que l'autre surface d'appui S1 ou S2 peut être tournée vers l'extérieur.
Comme nous le verrons par la suite, l'élément amortisseur peut être intégré dans une chaussure de sport de sorte à ce que ses deux surfaces d'appui S1, S2 entrent en contact avec des couches de support pour éviter un contact direct de l'une des surfaces d'appui S1 ou S2 contre le pied de l'utilisateur ou avec l'environnement extérieur.
Les segments 4 de chaque cellule comprennent une forme identique mais en variante, une cellule pourrait avoir des segments de formes différentes. Selon le mode de réalisation présenté sur les figures 1 et 2, les segments ont une forme courbe. Autrement dit, le segment comprend deux tangentes distinctes qui ne sont pas parallèles entre elles. Notamment une tangente des segments 4 au niveau de leur deuxième extrémité 4B peut être sensiblement perpendiculaire à la surface d'appui S1. Les segments ont au moins grossièrement une forme en arc de cercle avec un centre de courbure à l'intérieur de la cellule. Les cellules 2 ont une enveloppe extérieure présentant grossièrement la forme d'une demi-sphère. Selon une variante de réalisation, les segments pourraient être rectilignes (l'enveloppe extérieure présentant alors une forme en tronc de cône) ou en zigzag, ou prendre la forme d’ondulations, ou encore présenter une courbure en arc de cercle dont le centre de courbure est à l'extérieur de la cellule.
Selon le mode de réalisation présenté, chaque cellule comprend six segments répartis autour de la base 3 à intervalles réguliers. En variante, le nombre de segments pourrait être différent. Par exemple chaque cellule pourrait comprendre trois segments, quatre segments, cinq segments, six segments, huit segments, ou encore tout autre nombre de segments. Ces segments pourraient au contraire être agencés irrégulièrement autour de la base. Toutes les cellules d'un même élément amortisseur peuvent comprendre le même nombre de segments, ou en variante, comprendre un nombre de segments différent.
Plus généralement, toutes les cellules d'un même élément amortisseur peuvent être identiques, ou en variante, être différentes les unes des autres. Les cellules d'un même élément amortisseur peuvent différer les unes des autres par leur taille tout en conservant une architecture identique, notamment en conservant le même nombre de segments. Les différentes cellules d'un même élément amortisseur peuvent être au moins globalement homothétiques.
La base 3 et les segments 4 des cellules 2 peuvent être formés par un fil de section constante. Notamment cette section peut être circulaire. La section des segments est notamment bien visible sur les figures 8 et 9 présentant respectivement l'élément amortisseur et une cellule 2 en vue de dessous. En variante, la section de ces fils pourrait être différente, par exemple elliptique ou ovoïde. Il est également possible de faire varier le diamètre de la section du fil, au sein d’une même cellule, ou encore entre deux cellules différentes de l’élément amortisseur. La section du fil constituant un segment ou une base peut également être variable.
Comme cela apparait sur la figure 1, une cellule 2 peut être en contact avec une cellule adjacente, ou autrement dit une cellule voisine, par l'intermédiaire des extrémités 4B de deux de ses segments. Un segment 4 d'une cellule peut être en contact avec un segment d'une première cellule adjacente et en contact avec le segment d'une deuxième cellule adjacente. Sur la figure 1, on définit par J la zone de jonction entre les segments 4 de deux cellules adjacentes. Cette zone de jonction peut être quasi-ponctuelle. La zone de jonction J peut se trouver au lieu de convergence de deux ou de trois segments appartenant chacun respectivement à deux ou à trois cellules différentes. La zone de jonction J entre deux segments adjacents 4 peut être limitée à une surface de taille suffisante pour assurer la cohésion entre les cellules. Les cellules peuvent être soudées ensemble au niveau des zones de jonction J. Deux cellules voisines sont reliées ensemble par deux zones de jonction J. Les zones de jonction J forment des nœuds de connexion des différentes cellules. Ainsi, l'élément amortisseur se présente d'un seul tenant. Les zones de jonction J forment aussi des articulations entre les différentes cellules qui permettent à l'élément amortisseur de se déformer plus facilement. L'élément amortisseur peut ainsi facilement épouser les formes naturelles du pied de l'utilisateur.
Selon le mode de réalisation présenté, une cellule peut avoir jusqu'à six cellules voisines. C'est notamment le cas de la cellule centrale de l'élément amortisseur représenté sur la figure 1. Une cellule positionnée au bord de l'élément amortisseur 1 a donc moins de six cellules voisines. Par "cellule voisine" d'une cellule donnée, on désigne les cellules qui sont en contact avec la cellule donnée par l'intermédiaire des segments. Notamment, le terme "cellule voisine" ne désigne pas une cellule qui serait en contact avec la cellule donnée par l'intermédiaire de leurs bases respectives. Les extrémités 4B de chaque segment d'une cellule sont agencées selon un hexagone régulier. La juxtaposition de ces hexagones réguliers forme un pavage régulier du plan. Le motif ainsi obtenu peut donc occuper une surface quelconque en adaptant le nombre de cellule. En variante, un pavage de plan ou de surface pourrait être obtenu grâce à des formes géométriques différentes d'un hexagone régulier. Notamment, un pavage du plan peut être obtenu avec des triangles, des quadrilatères, des pentagones, et/ou des octogones. Dans ce cas, les cellules sont conçues de sorte à ce que les extrémité 4B des segments coïncident avec les sommets de ces formes géométriques. Ainsi une cellule centrale peut avoir un nombre de cellules voisines différent de six. Des pavages différents peuvent aussi être obtenus lorsque les cellules présentent un nombre de segments différent de six et/ou lorsque chaque cellule de l'élément amortisseur est en contact avec une cellule voisine par l'intermédiaire d'un nombre de segments différent de deux. Par exemple une cellule donnée peut être en contact avec une cellule voisine par l'intermédiaire d'un seul segment, de trois segments, de quatre segments, voire encore d'avantage de segments. Les segments des cellules positionnées en périphérie de l'élément amortisseur qui ne sont reliés à aucun autre segment pourraient éventuellement être supprimés.
Les segments de chaque cellule sont aptes à se déformer consécutivement à un appui sur la surface d'appui S1. Pareillement, les segments de chaque cellule sont aptes à se déformer consécutivement à un appui sur la surface d’appui S2. Ainsi, les surfaces d'appui S1 et S2 peuvent se rapprocher l'une de l'autre sous l'effet d'un appui sur ces surfaces. Les surfaces d'appui peuvent se rapprocher seulement localement lorsque l'appui sur une des deux surfaces d'appui est local. Elles peuvent aussi se rapprocher globalement, lorsque l'appui est exercé sur toute la surface d'appui S1 ou S2. Les segments sont élastiques. Ainsi, chaque cellule peut reprendre sa position d'origine dès que l'appui cesse.
Les zones de jonction J entre les cellules confèrent une certaine rigidité à l'élément amortisseur. Les zones de jonction J influencent les déformations des segments 4 lors d'un appui sur la surface d'appui S1. Lorsqu'on appuie perpendiculairement à la surface d'appui S1 sur la base 3 d'une seule cellule, cette base 3 se rapproche de la deuxième surface d'appui S2, les segments 4 de cette cellule ont alors tendance à fléchir en direction des cellules adjacentes. Les segments 4 des cellules adjacentes ont tendance à se déformer vers l'intérieur de leurs cellules respectives. Les zones de jonction J autour de la cellule sur laquelle l'appui est exercé ont donc tendance à être repoussées vers l'extérieur de cette cellule, parallèlement à la surface d'appui S1.
Inversement, lorsqu'on appuie perpendiculairement à la surface d'appui S1 sur l'ensemble des bases 3 de l'élément amortisseur, les efforts au niveau des différentes zones de jonction J s'équilibrent de sortent que leur position reste sensiblement stable. Les segments on alors davantage tendance à travailler en compression plutôt qu'en flexion. La rigidité globale de l'élément amortisseur est augmentée.
On obtient ainsi des caractéristiques de raideur différentes de l'élément amortisseur selon la surface de la zone sur laquelle un effort est transmis. Plus la zone sur laquelle l'effort est transmis est importante, plus la raideur de l'élément amortisseur peut être importante. Lorsque l'élément amortisseur est utilisé en tant qu'élément de semelle de chaussure de sport, on obtient ainsi une faible raideur pour absorber efficacement les impacts contre des éléments saillants du sol tels que des cailloux ou rochers. On obtient aussi un bon comportement dynamique lorsque la chaussure de sport est utilisée sur un sol plus lisse.
Les figures 3 et 10 illustrent un élément amortisseur 11 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. A l'instar du premier mode de réalisation, l'élément amortisseur comprend également un ensemble de cellules 12 juxtaposées, qui sont bien visibles sur les figures 4 et 11. Chaque cellule comprend une base 13 et des segments 14 élastiques dont une première extrémité 14A est reliée à la base 13. L'ensemble des bases 13 forme une première surface d'appui et les deuxièmes extrémités 14B de chaque segment forment une deuxième surface d'appui S2. Les bases 13 des cellules 12 peuvent avoir une forme identique aux bases 3 des cellules 2 précédemment décrites. Le deuxième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation présenté plus haut en ce que les segments présentent grossièrement la forme d'un demi-cercle et non une forme d'un quart de cercle. Les zones de jonction J entre les cellules adjacentes ne sont pas positionnées à l'extrémité 14B des segments mais sensiblement à mi-hauteur entre les extrémités 14A et 14B de chaque segment, c’est-à-dire environ à mi-chemin entre les deux extrémités 14A et 14B. Une tangente aux segments à hauteur des zones de jonction J peut être sensiblement perpendiculaire à la surface d'appui S1. Chaque cellule 22 de l'élément amortisseur 21 est donc jointe aux cellules adjacentes par l'intermédiaire de zones de jonction J positionnées sensiblement à mi-hauteur des segments 24. Les cellules 12 ont une enveloppe extérieure présentant grossièrement la forme d'une sphère. En partant de leur première extrémité 14A, les segments s'écartent de la base 13 et convergent les uns vers les autres à hauteur de leur deuxième extrémité 14B sans pour autant entrer en contact entre eux. Autrement dit, les segments 14 ont sensiblement la forme de méridiens.
La figure 5 illustre un élément amortisseur 21 selon un troisième mode de réalisation de l'invention. A l'instar du deuxième mode de réalisation, l'élément amortisseur comprend un ensemble de cellules 22 juxtaposées. Chaque cellule comprend une base 23 et des segments 24 sensiblement identiques à la base 13 et aux segments 14 décrits plus haut. Les cellules 22 comprennent en outre une deuxième base 26, chaque segment 24 des cellules 22 comprenant une deuxième extrémité 24B reliée à la deuxième base 26. La deuxième base 26 peut avoir une forme sensiblement identique à la première base 23. Elle peut donc comprendre une ouverture centrale 27 et une surface de contact, notamment circulaire, s'étendant dans la deuxième surface d'appui S2. En variante, la deuxième base 26 pourrait avoir une forme différente de la première base 23.
En références aux figures 6A et 6B des ordres de grandeur des dimensions de la cellule 22 sont proposés. Ces mêmes ordres de grandeur peuvent également s'appliquer aux cellules 2 et 12 précédemment décrites puisque ces dernières s'inscrivent dans la forme de la cellule 22. Un diamètre extérieur D1 de la base 23 peut être par exemple compris entre 4mm et 15mm, de préférence entre 5mm et 10mm, de préférence encore entre 7mm et 8mm. Un diamètre D2 de la surface de contact C peut être par exemple compris entre 3mm et 13mm, de préférence entre 4mm et 7mm, de préférence encore entre 5mm et 6mm. Un diamètre intérieur D3 de la base 23 peut être par exemple compris entre 1mm et 6mm, de préférence entre 2mm et 5mm, de préférence encore entre 3mm et 4mm. L'angle A1 séparant deux segments voisins de la cellule peut être égal à 360° divisé par le nombre de segments, soit 60° pour une cellule comprenant six segments.
En référence à la figure 6B, l'épaisseur du fil E1, autrement dit le diamètre de la section circulaire du fil composant la base 23 et les segments 24, peut être comprise entre 1mm et 5mm, de préférence entre 1.5mm et 2.5mm. La cellule présentant une forme globalement sphérique, le diamètre extérieur D4 de la cellule, considéré dans un plan parallèle à la surface d'appui S1 peut être compris entre 10mm et 20mm, notamment entre 12mm et 16mm. La distance D5 séparant deux segments opposés de la même cellule au niveau d'un plan médian de la cellule peut être comprise en 7 et 13mm, notamment entre 8mm et 12mm. La hauteur H1 séparant les deux bases 23 et 26 peut être comprise entre 3mm et 9mm, de préférence entre 5mm et 7mm. La hauteur totale H2 de la cellule peut être comprise entre 6mm et 15mm, de préférence entre 8mm et 12mm.
La figure 7 illustre un élément amortisseur 31 selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. L'élément amortisseur 31 comprend encore un ensemble de cellules juxtaposées 32. Les cellules 32 comprennent trois bases 33, 36, 38 qui peuvent avoir une forme sensiblement identique aux bases 3, 13, 23, ou 26 précédemment décrites. La première base 33 est reliée à la deuxième base 36 par l'intermédiaire de premiers segments 34 sensiblement identiques aux segments 14 ou 24 précédemment décrits. La deuxième base 36 est reliée à la troisième base 38 par l'intermédiaire de deuxièmes segments 39 également sensiblement identiques aux segments 14 ou 24 précédemment décrits. Une première extrémité 39A des segments 39 est reliée à la deuxième base 36 et une deuxième extrémité 39B des segments 39 est reliée à la troisième base 38. La première surface d'appui S1 et la deuxième surface d'appui S2 sont formées respectivement par l'ensemble des premières bases 33 et des troisièmes bases 38. La première base 33 de chaque cellule peut s'étendre sensiblement parallèlement à la deuxième base 36 et/ou à la troisième base 38. Les cellules 32 adjacentes sont en contact par l'intermédiaire de deux zones de jonction J1, J2. Une première zone de jonction J1 est positionnée sensiblement à mi-hauteur des premiers segments 34. Une deuxième zone de jonction J2 est positionnée sensiblement à mi-hauteur des deuxièmes segments 39. Selon une variante de réalisation, l'élément amortisseur pourrait comprendre un nombre encore supérieur de bases reliées de la même façon aux bases inférieures et/ou supérieures.
Les figures 11A, 11B et 11C illustrent un élément amortisseur 71 selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. L'élément amortisseur 71 comprend aussi une structure ouverte. L'élément amortisseur 71 comprend également un ensemble de cellules 72 juxtaposées. Chaque cellule 72 comprend une enveloppe extérieure sensiblement cubique. L'enveloppe extérieure de chaque cellule comprend donc six faces. Chaque cellule comprend quatre faces dites latérales par lesquelles la cellule peut être accolée à une cellule adjacente. Chaque cellule comprend en outre une face dite supérieure et une face dite inférieure. La face inférieure est opposée à la face supérieure. L'ensemble des faces supérieures de chaque cellule peut former la première surface d'appui S1. De même, l'ensemble des faces inférieures de chaque cellule peut former la deuxième surface d'appui S2. L'élément amortisseur 71 est apte à se déformer consécutivement à un appui sur la surface d'appui S1 ou S2.
Les faces latérales de deux cellules adjacentes peuvent être communes ou confondues, c’est-à-dire qu'une seule et même face appartient à la fois à une cellule donnée et à la cellule adjacente à la cellule donnée. Chaque cellule peut avoir jusqu'à quatre cellules adjacentes. L'ensemble des cellules 72 ainsi juxtaposées forme un quadrillage.
En référence à la figure 11C, chacune des six faces peut comprendre un élément déformable. En l'espèce, cet élément déformable est un anneau 73 inscrit à l'intérieur de la face. Dans une même cellule, les anneaux appartenant à des faces adjacentes sont en contact ponctuel ou quasi-ponctuel entre eux. Chaque anneau d'une cellule est en contact avec quatre anneaux adjacents par l'intermédiaire de zones jonction J3. Afin d'obtenir une cohésion satisfaisante entre les anneaux d'une même cellule, la taille des zones de jonction J3 peut être adaptée. Les zones de jonction J3 sont donc positionnées sensiblement au milieu de chaque arrête du cube formant l'enveloppe de la cellule.
Par analogie aux cellules 2, 12 et 22 présentées précédemment, l'anneau 73 de la face supérieure peut constituer une première base 76 de la cellule 72. L'anneau 73 de la face inférieure peut constituer une deuxième base 77 de la cellule 72. Les anneaux 73 des faces latérales de la cellule 72 peuvent constituer des segments 78 reliant la première base 76 à la deuxième base 77. Chaque segment 78 peut être vu comme l'association de deux demi-anneaux appartenant à des faces latérales adjacentes d'une même cellule. On peut donc considérer que la cellule 72 comprend quatre segments 78. En variante, chaque segment pourrait être considéré comme l’association de deux demi-segments appartenant à des faces latérales adjacentes d'une même cellule. On pourrait alors considérer que la cellule 72 comprend huit demi-segments.
Le fil constituant les anneaux 73 de chaque cellule peut avoir une section circulaire, ou en variante toute autre forme de section. Le diamètre de ce fil peut être adapté pour obtenir une élasticité ou raideur souhaitée. Chaque cellule peut comprendre une ouverture 74 positionnée sensiblement à chacun des huit sommets de l'enveloppe cubique de la cellule. En considérant, l'élément amortisseur 71 représenté sur la figure 11A, on observe qu'une autre ouverture 75 est formée au centre de la réunion de quatre anneaux appartenant à la surface d'appui S1, les quatre anneaux étant agencés en carré. La présence de ces ouvertures 74, 75 peut faciliter la déformation des cellules lorsqu'un appui est exercé sur l'une des faces d'appui S1 ou S2.
Le diamètre D6 de chaque anneau peut être compris entre 5mm et 20mm. L'épaisseur du fil E2, autrement dit le diamètre de la section circulaire du fil composant les anneaux 73, peut être comprise entre 1mm et 5mm, de préférence entre 1.5mm et 2.5mm.
L'élément amortisseur 71 présenté sur les figures 11A et 11B comprend une unique couche de cellules adjacentes, mais en variante il pourrait comprendre plusieurs couches superposées. L'enveloppe cubique pourrait plus généralement avoir une forme parallélépipédique. L'élément amortisseur présenté sur les figures 11A et 11B comprend neuf cellules mais en variante ce nombre pourrait être différent. L'élément déformable agencé sur les faces de chaque cellule pourrait en variante avoir une forme différente de celle d'un anneau, par exemple une forme de polygone ou une forme d'étoile.
Les caractéristiques, les variantes de réalisation et le fonctionnement de l'élément amortisseur qui ont été présentés pour le premier mode de réalisation sont transposables aux éléments amortisseurs 11, 21, 31, 71 présentés ci-dessus.
Préférentiellement, les cellules sont monolithiques, c’est-à-dire qu'elles sont fabriquées d'un seul tenant. Elles peuvent être par exemple constituées d'un matériau polymère, notamment d'un matériau élastomère. Les matériaux utilisés peuvent être des matériaux thermoplastiques, comme par exemple du TPU ou du TPE. Il est également envisageable d’utiliser des matériaux plastiques recyclés.
Selon un premier procédé de fabrication, les cellules peuvent être obtenues par moulage, notamment par injection de polymère dans un moule d'injection. En particulier, les cellules 2 présentées aux figures 1 et 2 présentent une forme compatible avec l'utilisation d'un moule en deux parties. Les cellules 12, 22, 32 et 72 présentent une forme plus complexe et également plus difficile à obtenir par moulage. On pourra donc envisager d'obtenir de telles cellules en soudant des demi-cellules. Par exemple une cellule 22 peut être obtenue en soudant deux à deux les extrémités 4B des segments de deux cellules 2 selon le premier mode de réalisation. Ensuite, on peut souder les différentes cellules entre elles au niveau de leurs zones de jonction J, J1, J2 pour obtenir un élément amortisseur.
Selon une variante, l'élément amortisseur peut être fabriqué par une technique de fabrication additive, par exemple par impression 3D. Cette technique de fabrication est particulièrement adaptée aux formes complexes de l'élément amortisseur. On peut ainsi facilement adapter les dimensions de l'élément amortisseur aux besoins spécifiques d'un utilisateur. Par exemple, la raideur d'un élément amortisseur peut être adaptée en ajustant le diamètre des fils constituant les segments et la base et/ou en adaptant la courbure des segments. Les dimensions de chaque cellule pourraient également être ajustées en fonction de la taille du pied de l'utilisateur.
Les figures 12, 13, 14 illustrent une semelle 41 de chaussure de sport comprenant un élément amortisseur constitué de cellules 32 telles que décrites plus haut. L'élément amortisseur s'étend sensiblement du talon jusqu'aux orteils et sur toute la largeur du pied et comprend une épaisseur constante. Les surfaces d'appui S1, S2 sont planes et parallèles l'une à l'autre. Avantageusement, l'élément amortisseur est recouvert sur sa face inférieure d'une couche externe résistante à l'abrasion et apte à entrer en contact avec le sol. L'élément amortisseur est recouvert sur sa face supérieure d'une couche interne apte à entrer en contact avec le pied de l'utilisateur, comme par exemple une première de montage ou une semelle de propreté. L'élément amortisseur peut également être protégé latéralement. L'élément amortisseur peut être rendu invisible dans la chaussure de sport, ce qui permet en outre d'éviter que des particules ou des cailloux ne se logent à l'intérieur des cellules. Dans ce cas, l’élément amortisseur est intégré dans l’épaisseur de la semelle.
Les figures 15 et 16 présentent une semelle 42 selon une variante de réalisation de l'invention. Comparativement à la semelle 41, la semelle 42 présente une épaisseur variable et des surfaces d'appui S1, S2 non planes. Notamment, la semelle 42 comprend une épaisseur plus importante au niveau du talon et une épaisseur plus faible au niveau des doigts de pied. Les cellules agencées au niveau du talon ont une taille plus importante que les cellules agencées au niveau de la pointe des pieds. La surface d'appui S1 possède une forme courbée pour épouser la former naturelle du pied. Selon cette variante, la longueur des segments varie à différents endroits le long de la semelle. Le diamètre de la section des segments reste sensiblement constant le long de la semelle.
Les figures 17 et 18 présentent une semelle 43 selon une autre variante de réalisation de l'invention. Selon ce mode de réalisation, l'élément amortisseur présente une épaisseur sensiblement constante du talon jusqu'aux orteils. La longueur des segments est ainsi sensiblement constante. Toutefois le diamètre du fil constituant les segments et les bases des cellules est variable : le diamètre du fil est plus large à mesure qu'on se rapproche du talon. Il résulte de l'augmentation du diamètre du fil une réduction de la surface des ouvertures présentes au centre de chaque base. La surface de contact C des cellules positionnées au niveau du talon est plus importante que la surface de contact C des cellules positionnées au niveau des orteils.
Les figures 19, 20 présentent une semelle 44 selon une autre variante de réalisation de l'invention. Selon ce mode de réalisation, les bases et les segments des différentes cellules sont constituées d'un fil dont la section n'est pas circulaire mais ovoïde. L'anneau formé par la base est épaissi dans une direction perpendiculaire à la surface d'appui. Les segments des cellules sont épaissis dans une direction radiale. Une telle forme de section du fil permet d'obtenir une plus grande surface de contact entre les segments et leur base respective et entre les segments de cellules adjacentes. On peut ainsi obtenir un élément amortisseur plus solide sans l'alourdir.
Selon une autre variante de réalisation illustrée sur par les figures 20A et 20B, une chaussure de sport peut comprendre une semelle 45 équipée d'un ou plusieurs éléments amortisseurs 46 positionnés dans des zones spécifiques de la semelle. De tels éléments amortisseurs ne s'étendent pas sous toute la surface de la plante de pied mais seulement sur une surface plus limitée. La semelle 45 peut comprendre un corps en matériau souple et déformable, par exemple en plastique ou en mousse, pourvu d'une ou plusieurs ouverture 47 dans laquelle ou lesquelles est agencé le ou les éléments amortisseurs. L'élément amortisseur 46 peut comprendre une unique cellule centrale avec un ensemble de cellules adjacentes à la cellule centrale, comme cela est représenté par exemple aux figures 1, 3 et 5. La semelle peut comprendre un tel élément amortisseur au niveau du talon. En variante ou en complément, la semelle pourrait aussi comprendre un ou plusieurs tels éléments amortisseurs au niveau des métatarses. Une telle variante est plus économique à réaliser qu'une semelle intégralement formée par des éléments amortisseurs. La semelle 45 peut être recouverte d'une première de montage ou une semelle de propreté 48. La semelle de propreté 48 peut être retirée dans la chaussure de sport de sorte à accéder à l'élément amortisseur 46. Elle permet aussi d'éviter un contact direct entre le pied et l'élément amortisseur. Avantageusement, l'élément amortisseur 46 est amovible, c’est-à-dire qu'il peut être extrait de la semelle 45 et être remplacé par un autre élément amortisseur. Un utilisateur est alors en mesure de remplacer lui-même l'élément amortisseur lorsqu'il est usé ou lorsqu'il souhaite modifier le comportement de sa chaussure de sport. En option, une fenêtre ou évidement peut être réalisée au sein de la semelle, dans une zone en regard de l’élément amortisseur, pour rendre visible l’élément amortisseur depuis l’extérieur de la chaussure de sport.
Lorsqu'une semelle équipée d'un élément amortisseur selon l'invention est utilisée, on bénéficie d'un élément amortisseur léger et présentant des caractéristiques d'amorti et de rebond que l'on peut facilement adapter en fonction du comportement attendu. Lorsque l'utilisateur évolue sur un sol irrégulier, par exemple s'il pose le pied sur un caillou ou sur une aspérité, l'élément amortisseur pourra plus facilement se déformer localement et ainsi garantir le confort et la stabilité de la chaussure de sport. En adaptant le nombre de cellules on peut faire varier la taille de l'élément amortisseur sans modifier les cellules en tant que telles. On peut également remplacer certaines cellules de la semelle par des cellules plus ou moins rigides afin de modifier le comportement dynamique de la semelle et ainsi l'adapter à la pratique d'un sport particulier ou l'adapter aux aptitudes d'un utilisateur particulier. D'une manière générale, la semelle selon l'invention est modulaire et peut être facilement adaptée.
En référence aux figures 21 à 35, l'élément amortisseur selon l'invention peut également être avantageusement appliqué à une chaussure de glisse ou à un chausson 51 pour chaussure de glisse. Les chaussures de glisse peuvent comprendre une coque externe plus rigide à l'intérieur de laquelle est agencé le chausson 51 moins rigide. Les figures 21 et 22 illustrent un tel chausson 51 pour chaussure de glisse. Une chaussure de glisse peut être utilisée pour la pratique du ski alpin, du snowboard, du ski de fond et, plus généralement, de tout sport où l'utilisateur doit guider une ou deux planches de glisse avec ses pieds. Pour la pratique de ces sports les variations du terrain sont ressenties au niveau des pieds et du bas des jambes par l'intermédiaire des chaussures de glisse. La ou les planches de glisse sont guidées par des appuis de l'utilisateur transmis à la ou les planches de glisses par l'intermédiaire des chaussures. Les chaussures de glisse jouent donc un rôle primordial dans la perception du terrain par l'utilisateur et dans les impulsions qu'il transmet à la ou aux planches de glisse.
En particulier, dans le domaine du ski alpin, un skieur enchaîne des virages et alterne des phases de flexion et d'extension des jambes. Le skieur transmet ainsi des appuis à ses skis par l'intermédiaires d'une languette 52 avant sur laquelle il appuie avec le bas de sa jambe, notamment avec une zone tibiale du bas de la jambe. Pour une bonne maitrise de ses skis, le skieur doit conserver un appui tibial sur les languettes 52 de ses chaussures. Ainsi, les skieurs de ski alpin recherchent des chaussures de ski présentant des caractéristiques de rebond bien particulières au niveau de la languette avant. En remarque, la languette 52 peut être un élément mobile d'un chausson ou d'une chaussure apte à être repoussé vers l'avant pour faciliter l'insertion du pied.
Le chausson 51, et notamment la languette 52 du chausson 51, peut comprendre des parois constituées d'une superposition de plusieurs couches dans leur épaisseur. En considérant le chausson de l'extérieur vers le pied, une paroi peut comprendre une couche externe, une couche intermédiaire et une couche interne. La couche externe peut être plutôt rigide et est utile pour la transmission des efforts du pied vers la coque externe de la chaussure et le ski et pour assurer l'étanchéité du chausson. La couche intermédiaire est une couche de rembourrage. La couche intermédiaire procure de l'amorti et de l'isolation thermique. La couche interne, ou doublure interne, qui peut se trouver en matériau textile, assure le confort du chausson. Avantageusement, l'élément amortisseur est agencé dans la couche intermédiaire et est donc recouvert d'une part par la couche externe et d'autre part par la couche interne. L'élément amortisseur peut donc être intégré dans l’épaisseur du chausson. Une fenêtre ou évidement peut être réalisée au sein de la couche externe du chausson ou de la languette, dans la zone en regard de l’élément amortisseur, pour rendre visible l’élément amortisseur depuis l’extérieur du chausson. En variante, le chausson 51 pourrait comprendre moins de couche. Par exemple, il pourrait ne comprendre que la couche intermédiaire et la couche interne mentionnée plus haut, le support rigide et l'étanchéité étant alors assuré par la coque dans laquelle le chausson est inséré.
Les figures 23 à 32 illustrent différents modes de réalisation de la languette 52. Selon tous les modes de réalisation présentés, la languette comprend une première zone Z1 destinée à s'étendre sur le dessus du pied et une deuxième zone Z2 destinée à s'étendre face au bas de la jambe, contre le tibia de l'utilisateur. Les deux zones Z1 et Z2 se rejoignent au niveau d'une troisième zone Z3 plus étroite sensiblement positionnée en vis-à-vis de l'articulation de la cheville. La languette peut se plier au niveau de la troisième zone Z3 pour suivre les mouvements de la cheville. La languette présente sensiblement un plan de symétrie délimitant une partie droite et une partie gauche. Une même languette peut être utilisée pour un chausson droit ou un chausson gauche. En variante, la languette pourrait avoir une forme asymétrique, notamment pour s’adapter à l’anatomie de la jambe, en particulier au tibia. Dans ce cas, l’élément amortisseur pourrait également être de forme asymétrique. Selon une autre variante, la languette pourrait ne présenter que la zone Z2.
Selon un premier mode de réalisation de la languette, illustré sur les figures 23 à 26, la languette est intégralement formée par un élément amortisseur 53. L'élément amortisseur 53 comprend des cellules analogues aux cellules 22 présentées précédemment. L'élément amortisseur présente une épaisseur sensiblement constante. En variante, l’élément amortisseur pourrait présenter une épaisseur variable, notamment pour s’adapter à l’anatomie de la jambe, en particulier du tibia. Par exemple, il peut être le plus épais à hauteur du plan de symétrie de la languette et son épaisseur décroit graduellement à mesure qu'on se rapproche des bords droits et gauches.
La figure 27 illustre une variante de réalisation plus économique de la languette 52. Celle-ci comprend un corps 54 en matériau souple et déformable, par exemple en tissu ou en mousse et un unique élément amortisseur 55 sensiblement identique à l'élément amortisseur 21 présenté sur la figure 5. En variante, l’élément amortisseur 55 pourrait être sensiblement identique à l’élément amortisseur 1 ou encore à l’élément amortisseur 11 présentés précédemment ou encore être différent des éléments amortisseurs illustrés. L'élément amortisseur 55 comprend donc une cellule centrale entourée par six cellules voisines. L'élément amortisseur est positionné sensiblement au centre de la deuxième zone Z2. Cette version de la languette présente l'avantage d'être simple à fabriquer et économique car l'élément amortisseur a une taille réduite. Avantageusement, l'élément amortisseur 55 peut être monté amovible à la languette 52. Une chaussure ou un chausson pour chaussure de glisse peut être fourni avec différents éléments amortisseurs. Un utilisateur peut alors remplacer lui-même l'élément amortisseur. Les différents éléments amortisseurs fournis peuvent présenter des raideurs différentes ou bien être fournis en tant que pièce de rechange si l'élément amortisseur d'origine devait être endommagé.
Les figures 28 à 30 présentent encore d'autres variantes de réalisation de la languette 52. La languette peut ainsi comprendre deux, trois, quatre ou encore tout autre nombre d'éléments amortisseurs distincts répartis dans la deuxième zone Z2. Toutes formes de cellule présentées précédemment peuvent être intégrées à la languette. Notamment, comme cela apparaît sur la figure 29, des cellules analogues aux cellules 2 présentées sur la figure 2 peuvent constituer l'élément amortisseur 55.
Les figures 31 à 33 illustrent une variante de réalisation du chausson. Selon cette variante de réalisation, un élément amortisseur 56 n'est pas intégré dans la couche intermédiaire de la languette du chausson mais est monté au-dessus la couche externe plus rigide de la languette, sensiblement en vis-à-vis du tibia. Cette solution présente l'avantage de permettre une intégration de l'élément amortisseur à des chaussons existants sans avoir à modifier leur couche intermédiaire. L'élément amortisseur 56 est fixé par-dessus la couche externe du chausson. Il peut par exemple être collé, soudé et/ou encastré à la couche externe du chausson. Il pourrait également être maintenu en place par un moyen de fixation comme par exemple un élastique destiné à faire le tour de la jambe. Avantageusement, l'élément amortisseur 56 peut être amovible de manière à permettre son remplacement en fonction des besoins de l'utilisateur. Comme cela est visible sur la figure 31, l'élément amortisseur 56 peut comprendre une unique cellule centrale avec un ensemble de cellules adjacentes à la cellule centrale. En variante, il pourrait comprendre toute autre forme et/ou comprendre tout autre nombre de cellules. Notamment, comme cela est représenté sur la figure 32, l'élément amortisseur peut être identique ou similaire à l'élément amortisseur 1 présenté sur la figure 1. Comme cela est représenté sur la figure 33, l'élément amortisseur peut aussi être identique ou similaire à l'élément amortisseur 21 présenté sur la figure 5. Dans cette variante, le chausson étant positionné dans une coque de chaussure de ski, l’élément amortisseur prendra position entre la coque et le chausson.
Selon une autre variante, l'élément amortisseur pourrait également être intégré à une partie haute et avant de la coque de la chaussure de glisse, par exemple sur la face intérieure de rabats latéraux d'un collier de la coque recouvrant le chausson. L'élément amortisseur pourrait même être un élément séparé de la chaussure de glisse et du chausson et être destiné à être inséré entre le chausson et le bas de la jambe. D'une manière générale, l'élément amortisseur peut être positionné en tout endroit dans lequel il se trouve intercalé entre le bas de la jambe de l'utilisateur et une partie plus rigide de la chaussure, de manière à ce qu'il puisse être comprimé lors de la pratique d'un sport.
Lorsqu'un skieur utilise des chaussures de ski comprenant une languette équipée de tels éléments amortisseurs, il obtient un effet de rebond permettant un contrôle particulièrement efficace de ses skis. Il guide ses skis avec plus de précision et avec moins d'effort et est ainsi plus performant dans la pratique du ski alpin.
En référence aux figures 21 et 22, le chausson 51 comprend en outre un support arrière 60. Le support arrière 60, que l'on peut dénommer selon l'anglicisme "spoiler" est destiné à s'étendre à l'arrière du bas de la jambe d'un utilisateur, en partie supérieure du chausson. Il s'étend donc en vis-à-vis du bas du mollet de l'utilisateur. Le support arrière peut aussi s'étendre le long des côtés latéraux du bas de la jambe, au-dessus de la cheville. Le support arrière est donc destiné à prendre appui sur le collier de la coque entourant le chausson. Avantageusement, le support arrière comprend également un élément amortisseur. L'élément amortisseur peut être constitué d'un agencement de cellules selon l'un quelconque des modes de réalisation présentés précédemment.
La figure 34 illustre le support arrière 60 en vue à plat. Le support arrière comprend une couche externe 61 du chausson sur laquelle est fixé un élément amortisseur 62. Le support arrière 60 présente un corps central W1 d’où s'étendent deux ailes W2. Le corps central est destiné à s'étendre à l'arrière du bas de la jambe et les deux ailes W2 sont destinés à s'étendre sur les côtés latéraux du bas de la jambe. La figure 35 illustre l'élément amortisseur 62. Il comprend un ensemble de cellules identiques aux cellules 22 présentées précédemment. En variante, l'élément amortisseur pourrait présenter des cellules différentes comme par exemple les cellules 2, 12, 32 ou 72 présentées précédemment. Selon une autre variante, l'élément amortisseur pourrait aussi être positionné dans une couche intermédiaire du chausson et non à la surface de celui-ci. Ainsi, comme pour la languette précédemment décrite, l'élément amortisseur du support arrière pourrait être recouvert d'une part par une couche interne s'étendant sensiblement le long du bas du mollet et d'autre part par une couche externe en contact avec le collier de la coque de la chaussure.
Lorsqu'une chaussure de ski est pourvue d'un tel support arrière, l'utilisateur bénéficie également d'un effet de rebond permettant un contrôle particulièrement efficace et dynamique de ses skis.

Claims (15)

  1. Elément amortisseur (1, 11, 21, 31) pour une chaussure de sport, caractérisé en ce qu’il comprend au moins une couche formée par un ensemble de cellules (2, 12, 22, 32) juxtaposées, la couche comprenant une surface d'appui (S1), chaque cellule comprenant une première base (3, 13, 23, 33) et un ensemble de segments (4, 14, 24, 34) élastiques dont une première extrémité (4A, 14A, 24A, 34A) est reliée à la première base, les bases de chaque cellule formant ladite surface d'appui (S1), les segments de chaque cellule s'étendant en dehors de ladite surface d'appui (S1), les segments de chaque cellule étant aptes à se déformer consécutivement à un appui sur ladite surface d'appui (S1).
  2. Elément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les premières bases (3, 13, 23, 33) des différentes cellules (2, 12, 22, 32) comprennent une ouverture centrale (5), notamment en ce que les bases des différentes cellules comprennent une forme d'anneau ou une forme polygonale.
  3. Elément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les segments (4, 14, 24, 34) d'une même cellule sont sans contact entre eux.
  4. Elément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque cellule (2, 12, 22, 32) de l'élément amortisseur est jointe aux cellules adjacentes uniquement par l'intermédiaire de ses segments (4, 14, 24, 34).
  5. Elément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque cellule (2, 12, 22, 32) de l'élément amortisseur est jointe aux cellules adjacentes par l'intermédiaire de zones de jonction (J, J1, J2) positionnées sensiblement dans une zone comprise entre une mi-hauteur des segments (4, 14, 24, 34) et une deuxième extrémité des segments (4B, 14B, 24B, 34B).
  6. Elément amortisseur (21, 31) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque cellule (22, 32) comprend au moins une deuxième base (26, 36), chaque segment (24,34) de la cellule comprenant une deuxième extrémité (24B, 34B) reliée à la deuxième base.
  7. Elément amortisseur (1, 11, 21) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque cellule (2, 12, 22) a globalement la forme d'une sphère ou d'une portion de sphère.
  8. Elément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les bases (3, 13, 23, 33) des différentes cellules et/ou les segments (4, 14, 24, 34) des différentes cellules sont formés par un fil de section constante, notamment un fil de section circulaire ou un fil de section ovoïde.
  9. Elément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les cellules sont monolithiques et constituées de matériau polymère.
  10. Elément amortisseur (1, 11, 21) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une unique cellule centrale et d'un ensemble de cellules adjacentes à la cellule centrale.
  11. Elément de chaussure de sport, caractérisée en ce qu'il comprend une semelle (41, 42, 43, 44) équipée d'un élément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon l'une des revendications précédentes, et/ou une languette (52) équipée d'un élément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon l'une des revendications précédentes, et/ou un support arrière (60) équipé d'un élément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon l'une des revendications précédentes.
  12. Elément de chaussure de sport selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu'il comprend une couche interne destinée à s'étendre le long d'une partie d'un pied et/ou le long d'une partie d'un bas de jambe et une couche externe, l'élément amortisseur (1, 11, 21, 31) étant interposé entre la couche interne et la couche externe.
  13. Elément de chaussure de sport selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que l'élément amortisseur (1, 11, 21, 31) est amovible.
  14. Chaussure de glisse ou chausson (51) pour chaussure de glisse, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de chaussure de sport selon l'une des revendications 11 à 13.
  15. Procédé de fabrication d'un élément amortisseur (1, 11, 21, 31) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de moulage des cellules ou une étape d'impression 3D des cellules.

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