FR3108102A1 - Caisse d’emballage à protection améliorée - Google Patents

Abstract

Caisse d’emballage (3) en un matériau rigide pliable ou semi-rigide pliable, en particulier en carton ou carton ondulé, comportant une paroi périphérique formée de panneaux, et un fond (3A) relié à la paroi périphérique, caractérisée en ce que le fond (3A) comporte une épaisseur dite épaisseur intercalaire comprenant au moins une lame d’air qui est prise en sandwich entre deux surfaces pleines issues de volets (60, 61, 62, 63) pliés à partir de la paroi périphérique. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 8

Description

Caisse d’emballage à protection améliorée

L’invention concerne une caisse en matériau rigide pliable ou semi-rigide pliable tel qu’en carton, qui est à protection améliorée pour l’emballage et la protection des bouteilles lors de leur transport. Les bouteilles sont destinées à être agencées à la verticale dans la caisse d’emballage.

L'invention sera plus particulièrement décrite en regard de contenants du type bouteilles, en particulier bouteilles en verre, sans toutefois y être limitée, et s’applique à tout type de contenants, flacons, récipients en verre, métal ou autre, à séparer et caler, et à protéger lorsqu’ils sont disposés dans une caisse.

Aujourd’hui, la plupart des bouteilles en verre qui sont emballées dans des cartons de manière verticale sont disposées de manière adjacente en étant calées par des éléments cartonnés séparateurs de cloisonnement vertical, dénommés souvent croisillons en carton, et sont posées directement contre le fond du carton.

Les bouteilles sont donc cloisonnées entre elles, mais pour autant la caisse d’emballage ne les protège pas forcément au niveau de leur périphérie directement en contact avec la paroi périphérique de la caisse ni surtout en leur fond.

Or de plus en plus, en particulier avec le développement des transactions commerciales s’effectuant à distance par Internet (commerce électronique ou dit encore «e-commerce»), il est souhaité d’augmenter encore la protection de bouteilles, les cartons d’emballage pouvant être manipulés avec négligence tout au long de la chaîne de la logistique de transport, depuis l’emballage jusqu’à la livraison. Les cartons d’emballage peuvent être malmenés en étant parfois échappés à la verticale, la chute pouvant endommager le fond du carton et risquer de casser les bouteilles, ou en subissant des contraintes dans une direction transversale à la paroi périphérique du carton.

De plus, les éléments de calage intérieurs aux cartons d’emballage ne sont pas si rapides à mettre en œuvre, car ils nécessitent une mise en volume à partir d’un ou de plusieurs flans de carton, et une introduction de chaque élément de calage dans le carton d’emballage en nécessitant une visualisation par l’opérateur pour les insérer convenablement entre les bouteilles.

On connaît par ailleurs des dispositifs de calage et de séparation dont un mode de réalisation consiste en une ceinture de plusieurs panneaux adjacents comportant des lignes de solidarisation et de pliage, de sorte qu’en mettant en volume la ceinture, le dispositif présente plusieurs fourreaux individuels aux extrémités distales opposées ouvertes, dans chacun desquels est destinée à être insérée une bouteille à la verticale. Un tel dispositif à fourreaux est utilisé pour être agencé à la verticale dans un carton d’emballage. Toutefois, là encore, la périphérie verticale des bouteilles n’est pas protégée, ni le cul des bouteilles.

Par ailleurs, les emballages actuels sont conçus pour, dans un même carton, ne disposer que des bouteilles d’une même hauteur. Or, en particulier pour les vins, il existe à présent, particulièrement dans le e-commerce, un besoin de pouvoir envoyer à distance et dans un même colis, différentes variétés de vins alors même que la taille des bouteilles est différente.

L’invention a donc pour but de proposer une solution encore améliorée pour la protection de contenants tels que des bouteilles dans une caisse d’emballage, tout en étant aisée et rapide à mettre en œuvre. En outre la caisse d’emballage à protection améliorée permet si besoin de loger et caler des bouteilles de tailles différentes tout en garantissant leur protection.

L’invention porte sur une caisse d’emballage en un matériau rigide pliable ou semi-rigide pliable, en particulier en carton ou carton ondulé, comportant une paroi périphérique formée de panneaux, et un fond relié à la paroi périphérique, la caisse étant caractérisée en ce que le fond comporte une épaisseur dite épaisseur intercalaire comprenant au moins une lame d’air qui est prise en sandwich entre deux surfaces pleines (dites extérieure et intérieure) issues de volets pliés à partir de la paroi périphérique. La lame d’air est destinée à être au droit (en regard du cul) des contenants destinés à être logés dans la caisse.

Ainsi, la couche d’air intercalée dans l’épaisseur pleine du fond, procure une épaisseur d’air en regard des culs de bouteilles, constituant de manière inattendue une couche amortissante conférant une protection améliorée au carton d’emballage et donc aux bouteilles; en particulier en cas de chute du carton d’emballage à la verticale, les bouteilles restent intactes.

Selon une caractéristique, l’épaisseur intercalaire est constituée d’une couche pleine de matériau qui est pourvue de trous traversants, en particulier constituée d’un volet rabattu pourvu de trous traversants. Le volet pourvu des trous traversants est pris en sandwich entre les deux surfaces pleines qui sont constituées chacune d’au moins un volet rabattu de section au moins égale à la section dudit volet pourvu des trous traversants. Par exemple, les deux surfaces pleines sont pour l’une constituée de deux demi-volets rabattus de manière coplanaire, et pour l’autre d’un seul volet, ou bien les deux surfaces pleines sont chacune constituée d’un seul volet.

De préférence, les trous traversants sont régulièrement répartis. En effet, lorsque la caisse d’emballage est destinée à contenir des bouteilles dont le cul est de même diamètre, les bouteilles seront réparties régulièrement sur le fond de la caisse. En variante, les trous traversants peuvent être irrégulièrement répartis; selon le type de contenants à emballer et à protéger, en fonction de la section d’appui des contenants qui pourra être différente et/ou du volume occupé dans un direction horizontale qui pourra être différent, la répartition des trous traversants sera adaptée de façon à pouvoir loger les contenants les uns à côté des autres sans se toucher tout en s’assurant que la lame d’air procurée par chaque trou traversant est destinée à être au droit (en regard du cul) des contenants.

Selon une autre caractéristique, les trous traversants sont de section égale ou inférieure à la section des contenants destinés à être logés dans la caisse, notamment égale ou inférieure à la section d’un cul de bouteille.

De préférence, les trous traversants sont de section circulaire.

Dans un mode de réalisation, le fond comporte quatre volets rabattus, deux demi-volets pleins et correspondant chacun à la moitié du fond, un volet (en matériau plein) dit intermédiaire qui correspond à la section du fond et est pourvu de trous traversants, et un volet plein et correspondant à la section du fond, le volet intermédiaire pourvu des trous étant pris en sandwich entre les deux demi-volets (rabattus de manière coplanaire)et le volet plein (les deux demi-volets d’une part, et le volet plein d’autre part, constituant respectivement les deux surfaces pleines).

Avantageusement, la caisse d’emballage est utilisée pour transporter des contenants logés à la verticale côte à côte, en particulier des bouteilles, les trous traversants (engendrant la lame d’air) étant au droit des contenants destinés à être logés dans la caisse. Le fond de la caisse d’emballage a une fonction de fond amortissant Ainsi, la protection des contenants au niveau de leur fond est bien mieux garantie qu’avec un carton d’emballage usuel.

L’invention porte également sur un flan en matériau pliable semi-rigide ou rigide, notamment en carton ou carton ondulé, destiné après mise en volume à former la caisse d’emballage précitée de l’invention, le flan dans un mode de réalisation préférentiel comportant des panneaux pliables destinés à réaliser la paroi périphérique de la caisse, des volets pliables destinés à réaliser le fond fermé de la caisse, lesdits volets comprenant dans le flan de manière adjacente, un premier volet plein dont la surface est destinée à correspondre à la demi-surface du fond, un deuxième volet qui est totalement plein et possède une surface correspondant à la totalité de la section du fond, un troisième volet identique au premier volet (correspondant à la demi-surface du fond), et un quatrième volet de surface correspondant à la totalité de la section du fond et comprenant des trous traversants, de préférence des trous traversants régulièrement répartis.

Pour parfaire la protection des contenants à l’intérieur de la caisse selon leur périphérie, la caisse d’emballage peut comporter un dispositif de séparation et de calage de contenants spécifique à l’invention. De plus, pour gagner en rapidité de mise en œuvre du dispositif de séparation et de calage, celui-ci comporte d’emblée au moins deux logements longitudinaux creux pour y installer directement deux contenants.

Selon une caractéristique, le dispositif de séparation et de calage de contenants tels que des bouteilles, est en un matériau rigide pliable ou semi-rigide pliable, en particulier en carton ou carton ondulé, et comporte au moins deux logements longitudinaux creux, de préférence cylindriques de section carrée, dont le contour est formé par une pluralité de panneaux de corps longitudinaux ou oblongs, et chacun des logements présentant une extrémité distale dite supérieure qui est ouverte (par où est destinée à être introduite une bouteille) et de préférence une extrémité distale dite inférieure qui est également ouverte. Ainsi, chaque contenant présente une coque verticale et périphérique de protection. L’extrémité distale opposée dite inférieure des logements peut être ouverte puisque la protection sera assurée par le fond amortissant. Le dispositif de séparation et de calage procure une double épaisseur de paroi verticale périphérique à la caisse d’emballage, garantissant une protection améliorée vis-à-vis des contraintes latérales qui pourra subir la caisse lors de son transport.

Selon une autre caractéristique, le dispositif de séparation et de calage est caractérisé en ce que l’un des panneaux de chaque logement comporte au moins deux lignes de pliage espacées, parallèles et transversales au corps longitudinal du panneau, de sorte à procurer au moins un rabat vers l’intérieur d’un logement, plié par rapport à la longueur (hauteur) du corps du panneau, à une position au choix parmi au moins deux positions en fonction du pliage selon l’une, ou les deux lignes de pliage, le rabat formant un élément de calage du contenant/de la bouteille.

L’élément de calage précité est formé par un premier rabat plié à partir de la première ligne de pliage qui est une ligne de pliage agencée au niveau ou à proximité (immédiate) de l’extrémité distale supérieure ouverte de chaque logement, ou bien est formé par un deuxième rabat réalisé à partir d’au moins deux parties pliées selon les deux lignes de pliage (la deuxième ligne de pliage étant plus basse que la première ligne de pliage).

Le rabat est destiné à être plié vers l’intérieur du logement pour fermer la section intérieure du logement, en étant destiné à coopérer avec le contenant (la bouteille) pour constituer l’élément de calage et caler ainsi le contenant dans le logement.

Selon la hauteur du contenant disposé dans le logement, le rabat sera donc plié soit selon la première ligne de pliage pour fermer la section intérieure du logement dans le plan ou à proximité immédiate du plan de son extrémité distale ouverte, soit selon les première et deuxième lignes de pliage pour fermer la section intérieure du logement à distance de l’extrémité distale ouverte vers l’opposé de l’autre extrémité distale du logement (donc à une hauteur plus basse que l’extrémité distale supérieure ouverte).

Ainsi, le même dispositif de séparation et de calage permet de fournir au moins deux logements de protection qui pourront si besoin présenter deux positionnements différents en hauteur d’un rabat constituant un élément de calage, afin de caler des contenants de hauteurs différentes, le rabat formant l’élément de calage pouvant en effet être plié à deux hauteurs différentes (deux lignes de pliage différentes et espacées) par rapport à la hauteur/longueur du dispositif.

Selon encore une caractéristique, le panneau doté de l’élément de calage comporte une première partie formant une partie fixe longitudinale dite inférieure (à l’opposé de l’extrémité distale supérieure ouverte), et au moins deux parties, dites partie terminale et partie intermédiaire, qui s’étendent longitudinalement et dans la continuité de la partie fixe inférieure, la partie terminale étant dépassante par rapport aux autres panneaux de chaque logement et reliée à la partie intermédiaire par la première ligne de pliage transversale (qui de préférence est alignée avec le bord de l’extrémité distale supérieure desdits autres panneaux), tandis que la partie intermédiaire est reliée à la partie inférieure par la deuxième ligne de pliage transversale (située plus bas que la première ligne de pliage).

Selon la caractéristique juste précitée, la partie terminale une fois pliée seule, forme un premier rabat simple orthogonal par rapport à la partie fixe inférieure, la partie intermédiaire (qui n’est pas pliée) étant coplanaire avec la partie fixe inférieure, ce qui procure un logement avec un élément de calage positionné au plus haut du dispositif, dans le plan ou à proximité immédiate du plan de l’ouverture de l’extrémité distale supérieure du logement associé à ce rabat.

Par contre, lorsque à la fois la partie intermédiaire et la partie terminale sont pliées, elles le sont selon une forme en L, et constituent un deuxième rabat en L à partir de (la deuxième ligne de pliage de) la partie fixe inférieure, ce qui procure un logement de rangement de contenant avec un élément de calage positionné bien plus bas par rapport au haut (à l’extrémité supérieure) du dispositif.

Par conséquent selon une caractéristique, l’élément de calage est avantageusement formé soit, d’un premier rabat simple orthogonal par rapport au reste (inférieur) du corps du panneau en étant plié à partir de la première ligne de pliage, soit d’un deuxième rabat de forme en L par rapport au reste (inférieur) du corps du panneau en étant plié à partir des première et deuxième lignes de pliage, une partie du L du rabat étant orthogonale au corps du panneau et fermant l’intérieur du logement, tandis que l’autre partie du L est plaquée contre le panneau opposé en regard du panneau dont est solidaire le rabat. La partie verticale du rabat en L procure pour le dispositif de séparation et de calage une double paroi verticale, et pour le carton d’emballage une triple paroi verticale, et procure en outre pour le dispositif de séparation et de calage un chant supérieur d’épaisseur double, ce qui permet d’augmenter la résistance à la flexion du dispositif de séparation et de calage à la fois dans une direction horizontale et respectivement dans une direction verticale de haut en bas. Alors que la partie horizontale du rabat est bien plus basse que l’extrémité distale supérieure du dispositif de séparation et de calage (ne permettant pas un volume d’extrémité supérieure complétement cylindrique et fermé et donc plus résistant), contre toute attente le logement ainsi de plus petite hauteur possède également une très bonne résistance.

Selon encore une autre caractéristique, les au moins deux logements du dispositif sont issus d’un unique flan comportant des panneaux longitudinaux aptes à être pliés longitudinalement et articulés entre eux, et dont un panneau est doté d’au moins deux parties pliables transversalement pour former un premier ou un deuxième rabat.

Avantageusement, l’élément de calage comporte un moyen de coopération avec le contenant qui est destiné à être installé dans le logement, le moyen de coopération servant à maintenir en position installée (et droite) le contenant dans son logement. De préférence, notamment dans une utilisation du dispositif pour caler des bouteilles, l’élément de calage comporte en tant que moyen de coopération, un orifice central, découpé ou défonçable; de préférence, ledit au moins un rabat qui forme l’élément de calage, et est au moins en deux parties dont une partie seule est pliée ou les deux parties sont pliées, est tel que chacune de ses parties est pourvue en tant que moyen de coopération, d’un orifice central, découpé ou défonçable. L’orifice central permet de passer le rabat plié autour du goulot de la bouteille. Chaque bouteille est ainsi encore mieux maintenue, et donc calée dans son logement.

Ainsi, lorsque la hauteur de la bouteille est supérieure à la longueur/hauteur totale du dispositif, seule la première partie du rabat sera pliée et rabattue sur la bouteille, le goulot passant à travers l’orifice central du rabat, la bouteille sera parfaitement calée. Le dispositif de calage est conçu pour être de hauteur inférieure à la hauteur de la caisse d’emballage dans lequel ledit dispositif sera installé, la caisse d’emballage étant prévue pour une hauteur supérieure aux bouteilles à accueillir. Le dispositif d’emballage conviendra tout à fait pour des bouteilles de formes diverses à disposer dans les deux logements d’un même dispositif, par exemple aussi bien la bouteille Bourguignonne ou Bordelaise, que celles plus élancées du type bouteilles Ligérienne, Provençale, et flûte d’Alsace. Pour les bouteilles élancées qui peuvent dépasser de la hauteur du dispositif et être proches en hauteur de la hauteur de la caisse, le dispositif d’emballage sera utilisé en ne pliant justement que la première partie du rabat, l’extrémité supérieure de la bouteille sera dépassante de l’orifice central de ce rabat afin d’être bien maintenue, un espace restant au-dessus de la bouteille pour fermer la caisse.

Pour une bouteille de taille inférieure à la longueur/hauteur d’un logement du dispositif, les deux parties du rabat seront pliées pour être rabattues sur l’intérieur du logement, la deuxième partie (partie médiane) dotée d’un orifice passera autour du goulot de la bouteille, tandis que la première partie (partie de terminaison) aura été pliée contre le panneau opposé. La bouteille de taille inférieure sera donc correctement protégée dans son logement et calée par la deuxième partie trouée du rabat.

Avantageusement, chaque logement présente un panneau qui est en regard du panneau doté de l’élément de calage, ce panneau en regard comprenant au moins une fente de direction transversale à la longueur du panneau et agencée (à une hauteur) de manière adaptée pour recevoir une languette qui est prédécoupée au niveau d’une ligne de pliage du rabat, ce qui permet de verrouiller le rabat une fois plié. En effet, de préférence, le dispositif comporte des moyens de blocage de l’élément de calage en coopération avec un logement, notamment les moyens de blocage comportant au moins une languette sur l’élément de calage, et au moins une fente de réception de la languette, agencée sur un panneau en regard de l’élément de calage. En variante, le rabat peut présenter une section très légèrement supérieure à la section intérieure du logement, et est maintenu en force par emboîtement dans le logement, le chant périphérique de l’élément de calage s’appuyant contre les panneaux de sorte à coincer l’élément de calage.

Dans une variante de réalisation, le panneau doté de l’élément de calage est divisé en plusieurs parties (plus de deux) séparées par des lignes de pliage (plus de deux lignes de pliage) transversales à la longueur du panneau, chaque partie ayant une section correspondant à la section de l’élément de calage (égale à la section du logement au niveau de laquelle sera agencé l’élément de calage). Il est ainsi possible de procurer un agencement de l’élément de calage à différentes positions (à plus de deux positions) de la hauteur de logement. Dans chaque partie est dessiné un orifice central découpé ou défonçable en tant que moyen de coopération avec un contenant.

Dans une autre variante de réalisation encore, le panneau doté de l’élément de calage comprend plus de deux lignes de pliage régulièrement espacées et transversales à la longueur du panneau, la distance séparant deux lignes de pliage consécutives correspondant à une division euclidienne de la profondeur de l’élément de calage afin d’augmenter le nombre de hauteurs possibles d’agencement de l’élément de calage. De préférence, chaque ligne de pliage est dessinée avec un orifice découpé ou défonçable tel que l’orifice présente son diamètre en coïncidence avec la ligne de pliage. Cette configuration fournira davantage de possibilités de sélection pour s’adapter au mieux à la hauteur du contenant destiné à être installé dans le logement.

Le dispositif de calage et de séparation précité est notamment obtenu à partir d’un flan en matériau pliable semi-rigide ou rigide, notamment en carton ou carton ondulé, qui comporte au moins deux paires de quatre panneaux longitudinaux adjacents et pliables longitudinalement, les paires étant symétriques par rapport à une ligne de pliage séparant les deux panneaux centraux de l’ensemble des panneaux (et étant éventuellement découpable), l’un des panneaux, en particulier le panneau précédant le panneau d’extrémité libre de chaque paire, présentant au moins deux lignes de pliage espacées et parallèles, transversales à la longueur du panneau, procurant au moins trois parties dans le panneau dont une partie fixe dite inférieure, une partie terminale, en particulier dépassante de la longueur du panneau, et une partie intermédiaire, la partie terminale étant pliable par rapport à la partie intermédiaire, tandis que la partie intermédiaire reste coplanaire avec la partie fixe ou peut être pliée par rapport à la partie terminale, de préférence les parties terminale et intermédiaire présentant une section identique. En particulier, les parties terminale et intermédiaire présentent chacune une section équivalente à la section intérieure d’un logement qui est destiné à être mis en volume par le pliage des autres panneaux de la paire.

Selon une caractéristique, le panneau comprenant les au moins trois parties avec des lignes de pliage transversales, comporte au moins une prédécoupe en forme de languette (coplanaire dans le flan tant qu’il n’y a pas pliage des parties), tandis que le panneau qui suit celui immédiatement adjacent au panneau doté des lignes de pliage transversales, comporte au moins une fente qui est transversale à la longueur du panneau. De préférence, la partie intermédiaire comporte une languette prédécoupée au niveau de la ligne de pliage avec la partie terminale, de sorte que lorsque la partie terminale est pliée, la languette est en saillie par rapport à la surface générale de la partie intermédiaire, tandis que le panneau qui suit celui immédiatement adjacent au panneau doté des lignes de pliage transversales, comporte une fente transversale à la longueur du panneau et alignée avec la ligne de pliage séparant la partie intermédiaire de la partie terminale.

De préférence, la ligne de pliage des deux panneaux centraux séparant les deux paires de panneaux est prédécoupée et sécable, pour si besoin ne mettre en volume qu’un seul logement.

Dans la suite de la description le terme de «hauteur», les qualificatifs «supérieur», «inférieur», «haut» et «bas» d’un élément sont utilisés dans le cadre d’une utilisation du dispositif de séparation et de calage par rapport à une notion verticale d’emballage, l’ouverture du dispositif étant dirigée vers le haut pour accueillir un contenant introduit à la verticale.

On entend par «longueur», la dimension la plus longue du dispositif, c’est-à-dire celle correspondant à la hauteur, par «largeur», la dimension perpendiculaire à la longueur et s’étendant selon l’extension des deux logements, et par «profondeur», la dimension relative à un logement dans un plan horizontal, et perpendiculaire à la longueur et à la largeur.

La présente invention est maintenant décrite à l’aide d’exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l’invention, et à partir des illustrations jointes, dans lesquelles:

ou représente une vue en perspective d’un dispositif de séparation et de calage selon un exemple de réalisation de l’invention, avec des éléments de calage à différentes hauteurs.

ou correspond à la vue opposée en perspective de la , avant le pliage finalisé des éléments de calage.

ou représente un flan à plat qui permet après mis en volume de constituer le dispositif de la .

ou est une vue en perspective du flan de la mis partiellement en volume.

ou montre un carton d’emballage dans lequel est agencé au moins un dispositifs de la pour caler des bouteilles de hauteurs différentes.

ou illustre un flan de carton d’emballage amélioré selon l’invention.

ou est une vue en perspective d’une étape de mise en volume du flan de la , montrant le dessous du carton d’emballage.

ou est une vue en perspective de l’étape qui suit celle de la .

ou est une vue en perspective de dessous du carton d’emballage dont le fond est fermé.

ou illustre une variante de réalisation du dispositif de séparation et de calage.

ou illustre une autre variante de réalisation du dispositif de séparation et de calage.

ou illustre une vue schématique partielle et en coupe de la caisse d’emballage au niveau de son fond.

Le dispositif de séparation et de calage 1 illustré sur les figures est destiné à séparer et à caler individuellement des contenants 2 dans une caisse d’emballage 3 de l’invention, telle qu’un carton d’emballage, comme visible sur la .

Les contenants 2 pris à titre d’exemple ici sont des bouteilles qui sont destinées à être logées à la verticale dans le carton d’emballage 3.

Dans l’exemple illustré, le carton d’emballage 3 est de dimensions usuelles pour loger six bouteilles. Comme le dispositif de séparation et de calage 1 est de préférence conçu pour deux bouteilles, il sera agencé trois dispositifs de séparation et de calage 1 dans le carton d’emballage 3.

La caisse d’emballage 3 de l’invention sera décrite ultérieurement.

Le dispositif de séparation et de calage 1 est par exemple en carton, de préférence en carton ondulé. En regard de la , le dispositif de séparation et de calage 1 est constitué d’un flan 10 à plat qui peut aisément être mis en volume pour parvenir au dispositif des figures 1 et 2, afin de ménager deux logements cylindriques creux 4A et 4B.

Les logements cylindriques ont de préférence une section carrée, mais pourraient présenter une autre géométrie de section.

Les logements 4A et 4B sont ouverts en leurs deux extrémités distales inférieure 40 et supérieure 41 ( ). Le dispositif de séparation et de calage 1 est destiné à être inséré à la verticale dans le carton d’emballage 3 ( ). L’extrémité inférieure 40 n’a pas besoin d’être pleine, et est donc ouverte (ce qui gagne en quantité de matériau à la fabrication) puisque les bouteilles seront destinées à reposer dans le fond fermé du carton d’emballage 3. L’extrémité supérieure 41 est ouverte pour permettre l’introduction d’une bouteille 2 dans le logement.

La section des logements 4A et 4B est conçue pour accueillir des bouteilles de différents diamètres.

La hauteur des logements 4A et 4B est inférieure à la hauteur du carton d’emballage 3.

Le dispositif de séparation et de calage 1 comporte pour chaque logement 4A, 4B, un élément de calage 5 destiné à coopérer avec une bouteille 2 et apte à s’adapter à la hauteur de la bouteille. Ainsi, le dispositif de séparation et de calage 1 permet un calage, en particulier en vue de leur transport, de deux bouteilles qui peuvent être de hauteur différente.

L’élément de calage 5 est intégré au flan de carton 10. L’élément de calage 5 est apte à être plié une fois le flan de carton 10 mis en volume, et plié à une hauteur du logement qui est fonction de la hauteur de la bouteille. L’élément de calage 5 est destiné à être plié, rabattu sur la section ouverte du logement associé 4A, 4B, obturant ainsi la section intérieure. Comme il sera détaillé plus loin, l’élément de calage 5 est apte à être plié à partir de différentes hauteurs du logement pour s’adapter à plusieurs hauteurs de bouteilles.

L’élément de calage 5 comporte un moyen de coopération 50 avec une bouteille 2 pour maintenir celle-ci à la verticale, et garantir son calage dans le logement associé 4A, 4B. De préférence, l’élément de calage 5 forme un rabat plein de section équivalente à la section de l’intérieur creux du logement. Le moyen de coopération 50 est constitué d’un orifice central traversant dans l’épaisseur du rabat 5.

Le rabat 5 est destiné à être rabattu sur une bouteille 2, l’orifice 50 passant autour du goulot 20 de la bouteille 2. L’orifice 50 est suffisamment grand pour s’adapter à différents diamètres de goulots de bouteilles ou différents diamètres de sections de la partie supérieure de contenants.

En regard de la , le flan de carton 10 est conçu pour configurer au moins deux logements 4A et 4B. Le flan comporte deux paires symétriques 10A et 10B de quatre panneaux longitudinaux et adjacents 42, 43, 44 et 45. Les panneaux sont reliés entre eux par des lignes de pliage longitudinales 42’ à 45’. Le flan 10 présente ses panneaux d’extrémité 45 libres, tandis que ses panneaux centraux 42 relient les deux paires de panneaux selon une ligne de pliage 42’ qui peut être prédécoupée pour si besoin détacher les deux paires de pluralité de panneaux, et désolidariser les futurs logements 4A et 4B. La ligne de pliage longitudinale 42’ est l’axe de symétrie pour le flan 10.

L’un des panneaux de chaque paire comporte l’élément de calage 5. De préférence, le panneau comportant l’élément de calage 5 est le panneau 44 qui précède le panneau d’extrémité 45.

Les quatre panneaux de chaque paire sont tous de même hauteur hormis le panneau 44 doté de l’élément de calage 5.

Pour la mise en volume de chaque logement 4A, 4B, le premier panneau 43 adjacent au panneau central 42 est plié selon la ligne de pliage 43’ et dans un plan perpendiculaire, puis le deuxième panneau adjacent 44 est plié selon la ligne de pliage 44’ le séparant du premier panneau adjacent et dans un plan perpendiculaire, et enfin le panneau d’extrémité 45 est plié selon la dernière ligne de pliage longitudinale 45’ et également dans un plan perpendiculaire, de sorte à former un logement de section carrée aux quatre panneaux 42 à 45, comme illustré sur les figures 1 et 2. Lorsque les deux logements 4A et 4B sont réalisés, les panneaux d’extrémité 45 des deux paires sont pliés l’un contre l’autre, les faces externes aux logements étant plaquées l’une contre l’autre.

De préférence, les panneaux 43, 44 et 45 adjacents aux panneaux centraux 42 sont évidés localement au niveau des lignes de pliage longitudinales 43’, 44’ et 45’, procurant de manière localisée des segments de pliage, ce qui de préférence facilite le pliage et le rend plus rapide. Surtout, ces évidements localisés dans le dispositif de séparation et de calage 1 permettent une circulation d’air, et évite un confinement d’air sec (néfaste pour des bouteilles de vin) dans les logements 4A et 4B.

De préférence, les panneaux 42 à 45 ont des bords biseautés en leurs coins inférieurs et supérieurs.

De préférence, les panneaux d’extrémité 45 comportent des trous 45A et des éléments pleins prédécoupés et pliables 45B (de préférence vers le haut et le bas des panneaux) qui sont destinés à coopérer sous la forme de pattes d’accrochage avec les trous 45A, lorsque le flan est entièrement mis en volume et que les panneaux d’extrémité 45 sont plaqués l’un contre l’autre. Les pattes d’accrochage 45B garantissent le maintien solidaire des deux logements 4A et 4B l’un contre l’autre.

Le panneau 44 doté de l’élément de calage 5 comporte une première partie dite partie fixe inférieure 46, et dans la continuité longitudinale, au moins deux autres parties d’extension solidaires et aboutées dites, d’une part terminale 47 à l’opposé de la partie fixe inférieure 46, et d’autre part intermédiaire 48 reliant la partie fixe inférieure 46 à la partie terminale 47. La partie terminale 47 est apte à être pliée par rapport à la partie intermédiaire 48 selon une première ligne de pliage 47’ transversale à la longueur du panneau, et la partie intermédiaire 48 étant reliée à la partie fixe inférieure 46, est apte à être pliée selon une deuxième ligne de pliage 48’ transversale à la longueur du panneau.

La partie fixe inférieure 46 et les deux parties terminale 47 et intermédiaire 48 sont de même largeur et corresponde à la largeur du panneau 44.

Lorsque le flan 10 a été mis en volume et avant installation d’une bouteille dans un logement 4A ou 4B, la partie fixe inférieure 46 et les deux parties 47 et 48 d’extension à la partie fixe inférieure 46 sont alignées et coplanaires, la partie terminale 47 dépassant (vers le haut) des autres panneaux 42, 43 et 45. La partie terminale 47 dépasse d’une longueur qui correspond à la profondeur d’un logement (dimension orthogonale à la longueur et à la largeur du dispositif), et la longueur de la partie intermédiaire 48 correspond également à la profondeur d’un logement, de sorte que lorsque la partie terminale 47 ou la partie intermédiaire 48 est pliée, elle ferme le logement.

La partie intermédiaire 48 et la partie terminale 47 présentent chacune une surface générale qui correspond à la section intérieure du logement associé.

Par conséquent, le panneau 44 doté de l’élément de calage 5 comporte une première ligne de pliage 47’ et au moins une deuxième ligne de pliage 48’ agencées à deux hauteurs différentes du corps du panneau 44, pour délimiter d’une part, la partie terminale 47 qui une fois pliée selon la première ligne de pliage 47’ forme un premier rabat agencé à une certaine hauteur, et d’autre part la partie terminale 47 et la partie intermédiaire 48 qui, une fois pliées selon respectivement la première ligne de pliage 47’ et la deuxième ligne de pliage 48’, forment un deuxième rabat agencé à une autre hauteur qui est plus basse que pour le premier rabat.

La première ligne de pliage 47’ du panneau 44 est ici alignée avec le bord 11 d’extrémité supérieure des autres panneaux 42, 43 et 45. En variante, elle pourrait être à proximité inférieure dudit bord supérieur 11. Cette disposition de la première ligne de pliage 47’ procure un élément de calage 5 agencé dans le plan ou à proximité immédiate du plan de l’ouverture d’extrémité supérieure 41 des logements 4A et 4B.

La deuxième ligne de pliage 48’ du panneau 44 est disposée plus basse que la première ligne de pliage 47’, pour procurer un élément de calage 5 agencé à distance et plus bas que le plan de l’ouverture d’extrémité supérieure 41 des logements 4A et 4B.

L’élément de calage 5 est donc formé par l’une ou les deux parties 47 et 48 selon respectivement un rabat simple orthogonal, ou un rabat en L par rapport au panneau 44 en fonction de la hauteur de la bouteille à caler. Pour une bouteille de hauteur supérieure à la hauteur du dispositif de séparation et de calage 1, l’élément de calage 5 est formé par le premier rabat constitué par le pliage orthogonal de la partie terminale 47 par rapport à la partie intermédiaire 48 qui reste alors coplanaire avec la partie fixe inférieure 46. Pour une bouteille de hauteur inférieure à la hauteur où se situe la première ligne de pliage 47’ de la partie terminale 47, l’élément de calage 5 est formé par la partie intermédiaire 48 pliée orthogonalement par rapport à la partie fixe inférieure 46 tandis que la partie terminale 47 a été pliée orthogonalement par rapport à la partie intermédiaire 48. Les deux parties 47 et 48 forment un deuxième rabat qui est en L par rapport à la partie fixe inférieure 46, la partie intermédiaire 48 fermant la section intérieure du logement, tandis que la partie terminale 47 est plaquée contre le panneau central 42 opposé au panneau 44.

De préférence, la partie intermédiaire 48 comporte une languette de blocage 49 prédécoupée dans la partie terminale 47 et dont la base coïncide avec la première ligne de pliage 47’. En combinaison, le panneau central 42 opposé au panneau 44 porteur de l’élément de calage 5 comporte une fente de réception 51 de direction orthogonale à la longueur du panneau (c’est-à-dire une fente horizontale) qui est agencée à une hauteur appropriée pour recevoir la languette 49 dans la configuration du deuxième rabat, afin de verrouiller en place la partie intermédiaire 48 pliée, et donc verrouiller l’élément de calage 5 dans sa deuxième position. De préférence, la partie terminale 47 comporte de même, une languette de blocage 49 sur son bord distal pour coopérer avec une autre fente de réception 51 du panneau en regard 44, la fente étant de direction orthogonale à la longueur du panneau et agencée à la hauteur appropriée lors du pliage de la partie terminale 47 dans la configuration du premier rabat. En variante, la partie terminale 47 peut ne pas comporter de languette de blocage, comme sur les figures 10 et 11, le blocage de l’élément de calage 5 se fera légèrement en force par emboîtement dans le logement 4A, la section de la partie terminale 47 étant légèrement supérieure à la section du logement.

Par conséquent, comme illustré sur la , le dispositif de séparation et de calage 1 de bouteilles permet selon l’invention de caler et ainsi maintenir une bouteille droite dans son logement 4A/4B quel que soit son diamètre lorsque celui-ci est inférieur à la section du logement 4A/4B, car le goulot de la bouteille sera maintenu en place, en particulier par l’orifice de l’élément de calage, quel que soit la hauteur de la bouteille; toutes les bouteilles supérieures à la hauteur d’un logement seront maintenues grâce au premier rabat 47 formant l’élément de calage 5 de position supérieure, tandis que toutes les bouteilles de taille inférieure à la longueur/hauteur d’un logement seront maintenues par le deuxième rabat 48 formant l’élément de calage 5 de position inférieure.

D’autres variantes de réalisation du dispositif de séparation et de calage 1 peuvent être envisagées, notamment concernant les lignes de pliage. La montre pour un logement trois lignes de pliage délimitant trois parties 47, 48A et 48B pour former trois positions différentes de rabat afin de constituer un élément de calage à une hauteur donnée, chacune des parties comportant de préférence un orifice de calage 50. La montre plusieurs lignes de pliage, deux lignes de pliage consécutives correspondant à une division euclidienne de la profondeur p de l’élément de calage 5 afin d’augmenter le nombre de hauteurs possibles d’agencement de l’élément de calage. De préférence, chaque ligne de pliage est dessinée avec un orifice découpé ou défonçable 50 tel que l’orifice présente son diamètre en coïncidence avec la ligne de pliage.

L’invention propose un carton d’emballage 3 amélioré techniquement par rapport à un carton usuel, d’autant plus que le dispositif de séparation et de calage 1 est ouvert aux extrémités inférieures 40 des logements 4A et 4B. Le carton d’emballage 3 de l’invention comporte une fonction d’amortissement au choc, en particulier en cas de chute à la verticale du carton.

Le carton d’emballage 3 de l’invention est issu d’un flan 30 visible sur la et dont les dernières étapes de la mise en volume sont illustrées en regard des figures 7 à 9.

Le flan 30 du carton d’emballage est de préférence en carton ondulé.

Dans l’exemple de réalisation illustré, le flan 30 du carton d’emballage comporte des panneaux 31, 32, 33, 34 aptes à être pliés et une patte de collage 35 pliable, pour former la paroi périphérique du carton d’emballage, ainsi que, pour fermer l’ouverture supérieure du carton d’emballage, des volets 36, 37, 38, 39, et pour fermer le fond 3A des volets, ici quatre volets 60, 61, 62, 63.

De manière nouvelle, le fond 3A comporte de manière intercalée entre les volets une couche d’air 3’ ( ). La couche d’air 3’ est une couche d’air indépendante du matériau constitutif de chaque volet. En effet, lorsque chaque volet est en carton ondulé, de l’air est emprisonné entre les deux feuilles constitutives en carton du volet. Toutefois, la couche d’air au sens de l’invention n’est pas cet air agencé entre les deux feuilles constitutives d’un volet et donc du matériau constitutif du flan de la caisse, la couche d’air 3’ est obtenue en réalisant un espacement entre les volets.

Dans l’exemple représenté, les volets du fond 3A, au moins pour l’un d’entre eux le volet 62, sont de configuration technique particulière pour ménager la couche d’air. Ainsi, le flan 30 comporte pour réaliser le fond 3A du carton d’emballage 3, de manière adjacente, un premier volet 60 (dit demi-volet) pliable destiné à fermer la moitié du fond, un deuxième volet 63 qui est totalement plein et possède une surface destinée à correspondre à la totalité de la section du fond 3A, un troisième volet 61 (dit demi-volet) identique au premier volet 60, et un quatrième volet 62 de surface trouée et destinée à correspondre à la totalité de la section du fond 3A. Ce quatrième volet 62 comprend des trous traversants 64 qui sont régulièrement répartis et sont de section égale ou inférieure à la section des contenants destinés à être emballés, en particulier de section égale ou inférieure à la section des culs de bouteilles destinées à être rangées dans le carton d’emballage. La couche d’air 3’ ne s’étend pas ici sur toute la superficie du fond mais n’est présente qu’au droit des contenants destinés à être emballés. La couche d’air 3’ est obtenu en ménageant un espace entre les volets qui est conçu par les trous traversants 64. Ainsi, la couche ou lame d’air 3’ intercalaire est agencée en sandwich entre l’élément de surface externe de la caisse d’emballage (ici le volet 63) et l’élément de surface interne de la caisse d’emballage (ici réalisé par les deux demi-volets 60 et 61).

Une fois le flan 30 mis en volume et les premier et troisième volets (demi-volets) 60 et 61 rabattus, puis le quatrième volet 62 doté des trous 64 rabattu à son tour sur les premier et troisième volets, et enfin, le deuxième volet plein 63 rabattu et chevauchant ledit quatrième volet 62, le fond 3A est alors terminé. Pour solidariser l’ensemble des volets afin de garder le fond 3A fermé, les deuxième et quatrième volets 62 et 63 sont par exemple solidarisés ensemble par du ruban adhésif.

Les trous traversants 64 sont ici de section circulaire.

Les trous traversants 64 sont agencés pour être au droit des logements 4A et 4B (en vis-à-vis des logements 4A et 4B avec l’épaisseur supérieure des premier et troisième volets 60 et 61) des dispositifs de séparation et de calage 1 qui sont destinés à être disposés dans le carton d’emballage 3.

Le quatrième volet 62 doté des trous traversants 64 est ainsi pris en sandwich entre deux épaisseurs pleines de carton constituées par les premier et troisième volets 60 et 61, et le deuxième volet 63. Une couche ou lame d’air 3’ selon l’épaisseur des trous traversants 64, et destinée à être au droit des contenants/bouteilles qui seront logés dans le carton d’emballage, est ainsi emprisonnée dans l’épaisseur du fond 3A du carton d’emballage, procurant une fonction amortissante au choc.

pour ménager la couche d’air intercalée dans l’épaisseur pleine du fond 3A.

Les bouteilles installées dans leur logement 4A/4B du dispositif de séparation et de calage et calées via leur goulot en partie supérieure, reposent par leur cul dans le carton d’emballage 3 stockant les dispositifs de séparation et de calage 1, en particulier reposent sur les volets 60 et 61, la lame d’air 3’ qui est emprisonnée dans le fond 3A du carton au droit de chaque cul de bouteille, permettant d’amortir le choc au niveau du cul des bouteilles si le carton chute en particulier à la verticale.

Claims (10)

1. Caisse d’emballage (3) en un matériau rigide pliable ou semi-rigide pliable, en particulier en carton ou carton ondulé, comportant une paroi périphérique formée de panneaux (31, 32, 33, 34), et un fond (3A) relié à la paroi périphérique, caractérisée en ce que le fond (3A) comporte une épaisseur dite épaisseur intercalaire comprenant au moins une lame d’air qui est prise en sandwich entre deux surfaces pleines issues de volets (60, 61, 62, 63) pliés à partir de la paroi périphérique.
2. Caisse d’emballage selon la revendication 1, caractérisée en ce que l’épaisseur intercalaire est constituée d’une couche pleine de matériau (62) qui est pourvue de trous traversants (64), en particulier constituée d’un volet (62) rabattu pourvu de trous traversants (64).
3. Caisse d’emballage selon la revendication 2, caractérisée en ce que les trous traversants (64) sont régulièrement répartis.
4. Caisse d’emballage selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que les trous traversants (64) sont de section égale ou inférieure à la section des contenants destinés à être logés dans la caisse, notamment égale ou inférieure à la section d’un cul de bouteille.
5. Caisse d’emballage selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que les trous traversants (64) sont de section circulaire.
6. Caisse d’emballage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le fond (3A) comporte quatre volets rabattus, deux volets dits demi-volets (60, 61) pleins et correspondant chacun à la moitié du fond, un volet (62) dit intermédiaire qui correspond à la section du fond et est pourvu de trous traversants (64), et un volet (63) plein et correspondant à la section du fond, le volet intermédiaire (62) pourvu des trous (64) étant pris en sandwich entre les deux demi-volets (60, 61) et le volet (63) plein.
7. Caisse d’emballage selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce qu’elle est utilisée pour transporter des contenants logés à la verticale côte à côte, en particulier des bouteilles, les trous traversants (64) étant au droit des contenants destinés à être logés dans la caisse.
8. Caisse d’emballage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte des dispositifs de séparation et de calage (1) de contenants tels que des bouteilles, chaque dispositif étant en un matériau rigide pliable ou semi-rigide pliable, en particulier en carton ou carton ondulé, comportant au moins deux logements longitudinaux creux (4A, 4B), de préférence cylindriques de section carrée, dont le contour est formé par une pluralité de panneaux (42, 43, 44, 45) de corps longitudinaux, et chacun des logements (4A, 4B) présentant une extrémité distale dite supérieure (41) qui est ouverte et de préférence une extrémité distale dite inférieure (40) qui est également ouvert, l’un des panneaux de chaque logement (4A, 4B) comportant au moins deux lignes de pliage (47’, 48’) espacées, parallèles et transversales au corps longitudinal du panneau, de sorte à procurer au moins un rabat (47, 48) vers l’intérieur d’un logement, plié par rapport à la longueur du corps du panneau, à une position au choix parmi au moins deux positions en fonction du pliage selon l’une, ou les deux lignes de pliage, le rabat formant un élément de calage (5).
9. Caisse d’emballage selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’élément de calage (5) est formé soit, d’un premier rabat (47) simple orthogonal par rapport au reste du corps du panneau (44) en étant plié à partir de la première ligne de pliage (47’), soit d’un deuxième rabat (47, 48) de forme en L par rapport au reste du corps du panneau (44) en étant plié à partir des première et deuxième lignes de pliage (47’, 48’), une partie (48) du L du rabat étant orthogonale au corps du panneau (44) et fermant l’intérieur du logement, tandis que l’autre partie (47) du L est plaquée contre le panneau opposé (42) en regard du panneau (44) dont est solidaire le rabat.
10. Flan en matériau pliable semi-rigide ou rigide, notamment en carton ou carton ondulé, destiné après mise en volume à former la caisse selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant des panneaux (31, 32, 33, 34) pliables destinés à réaliser la paroi périphérique de la caisse, des volets (60, 61, 62, 63) pliables destinés à réaliser le fond (3A) fermé de la caisse, lesdits volets comprenant dans le flan (30) de manière adjacente, un premier volet (60) plein dont la surface est destinée à correspondre à la demi-surface du fond (3A), un deuxième volet (63) qui est totalement plein et possède une surface correspondant à la totalité de la section du fond (3A), un troisième volet (61) identique au premier volet, et un quatrième volet (62) de surface correspondant à la totalité de la section du fond (3A) et comprenant des trous traversants (64), de préférence des trous traversants régulièrement répartis.