FR3098833A1 - Dispositif de sonorisation d’un bassin en eau par transduction electroacoustique et bassin ainsi equipe - Google Patents

Abstract

Ce dispositif de sonorisation par transduction électroacoustique d’un bassin comprend un corps principal formé d’une première partie (6), dite aérienne, destinée à être à l’extérieur du bassin lorsque le dispositif est en configuration d’utilisation et d’une seconde partie (7), dite immergée, destinée à être immergée dans le bassin lorsque le dispositif est en configuration d’utilisation, chacune des parties (6, 7) constitutives du corps comportant au moins un transducteur électroacoustique. L’invention concerne aussi un bassin équipé d’un tel dispositif Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 2]

Description

DISPOSITIF DE SONORISATION D’UN BASSIN EN EAU PAR TRANSDUCTION ELECTROACOUSTIQUE ET BASSIN AINSI EQUIPE

La présente invention concerne un dispositif de sonorisation d’un bassin en eau par transduction électroacoustique et un bassin ainsi équipé.

L’expression « bassin en eau « désigne ici tous les types de bassin contenant de l’eau douce ou de mer, que le bassin soit à usage collectif ou particulier, quelles que soient sa forme et/ou ses dimensions et/ou la matière constitutive du bassin. A titre d’exemples non limitatifs on peut citer les piscines enterrées, les piscines semi enterrées, les piscines hors sol, les piscines publiques, les spas, bassins ou couloirs de nage à contrecourant ou non. Le terme bassin désigne également des bassins à destination décorative ou bien adaptés pour recevoir des animaux tels que des poissons, des oiseaux ou des mammifères aquatiques.

Pour mémoire, la transduction est l’opération, à l’aide d’un ou de plusieurs transducteur(s) permettant de transformer une grandeur physique en une autre. Ici, il s’agit de transformer un signal électrique ou électronique en un signal acoustique. Pour cela, la transduction électroacoustique utilise comme caisse de résonance le matériau constitutif de l’objet sur lequel est fixé le transducteur.

Actuellement, il existe un besoin pour sonoriser un bassin, que ce soit à l’extérieur du bassin, par exemple en musique d’ambiance, ou dans l’eau, de sorte à ce que l’ensemble des utilisateurs, qu’ils se trouvent à l’extérieur du bassin, en surface ou sous la ligne d’eau du bassin, puissent profiter d’une sonorisation.

La sonorisation de l’extérieur du bassin est, par exemple et de manière connue, obtenue par des hauts parleurs répartis autour du bassin. Une telle solution est plus ou moins efficace selon l’emplacement des haut-parleurs et/ou leur nombre et /ou puissance. Pour sonoriser l’intérieur des bassins en eau, on connait des haut-parleurs intégrés à la paroi des bassins et diffusant des sons. Cette solution est limitée, la zone de diffusion du son étant relativement étroite, avec une qualité de restitution sonore qui n’est pas optimale. Par ailleurs, cela nécessite une construction complexe de la paroi des bassins, avec une incorporation des hauts parleurs de manière étanche dans la paroi des bassins. En variante, ce sont des haut-parleurs reliés filairement à un amplificateur qui sont introduits dans le bassin. La qualité sonore n’est en générale pas bonne et cela nécessite la présence permanente d’un opérateur.

On connait également par US-B-5 369 623 un dispositif de surveillance des piscines comportant des transducteurs émettant des séries d’impulsions acoustiques et, en analysant l’onde retour, détectant la présence éventuelle d’une personne dans le bassin. Ce dispositif, de type sonar, est un moyen de surveillance et d’alarme visant à prévenir les noyades. Il ne peut donc être considéré comme un dispositif de sonorisation même s’il utilise des ondes sonores, ne serait-ce que parce que ces dernières ne sont pas audibles par une oreille humaine.

Selon une solution connue, par exemple de CN-A-106501795 ou CN-A-102997988, des transducteurs électro-acoustiques immergés dans des bassins sont utilisés dans le cadre de méthode de calibrage d’hydrophones.

Il existe donc un besoin pour sonoriser de manière simple, que ce soit dans l’eau ou en dehors un bassin, quel que soit son type et /ou son usage, cela avec un coût d’installation faible.

C’est à ce besoin que se propose de remédier l’invention en proposant un dispositif de sonorisation par transduction électroacoustique simple à mettre en place dans un bassin, fiable et permettant de sonoriser autant l’extérieur que l’intérieur en eau du bassin.

A cet effet, l’invention a pour objet un dispositif de sonorisation par transduction électroacoustique d’un bassin, caractérisé en ce qu’il comprend un corps principal formé d’une première partie, dite aérienne, destinée à être à l’extérieur du bassin lorsque le dispositif est en configuration d’utilisation et d’une seconde partie, dite immergée, destinée à être immergée dans le bassin lorsque le dispositif est en configuration d’utilisation, chacune des deux parties constitutives du corps comportant au moins un transducteur électroacoustique.

L’invention permet ainsi, avec un dispositif complet, simple à installer, y compris sur des bassins existant et sans modification structurelle de ces derniers, de sonoriser simultanément l’intérieur et l’extérieur d’un bassin.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel dispositif peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes:

-Le corps principal est configuré en L, chacune des branches définissant une partie structurelle du corps principal.

-Les branches constitutives du corps principal sont indépendantes et reliées entre elles par une liaison amovible et/ou réglable.

-Plusieurs transducteurs équipent chacune des parties constitutives du corps principal.

-Chaque partie constitutive du corps principal diffuse les mêmes sons.

-Chaque partie constitutive du corps principal diffuse des sons différents.

-Au moins un des transducteurs d’une des parties constitutives du corps principal est adapté pour collecter des sons.

-La seconde partie immergée du corps principal est pourvue d’un moyen de réglage de sa flottabilité.

L’invention concerne également un bassin équipé d’au moins un dispositif de sonorisation conforme à l’une des caractéristiques précédentes.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaitront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:

est une vue simplifiée, en perspective, d'un bassin équipé de deux dispositifs de sonorisation conformes à un mode de réalisation de l'invention,

est une vue en perspective à plus grande échelle d’une partie du bassin de la figure 1 équipée d’un dispositif de sonorisation conforme à un mode de réalisation de l'invention,

est une vue en perspective, à une autre échelle et à partir de la face arrière, d’un dispositif de sonorisation conforme à un mode de réalisation de l’invention,

est une vue de côté, en écorché partiel et à une autre échelle, du dispositif de la figure 3 en position sur un bassin, les transducteurs étant visibles dans les zones en écorché et

est une vue simplifiée, en perspective et à une autre échelle, des composants principaux du dispositif en position de pré-assemblage.

La figure 1 illustre un bassin 1. Le bassin 1, ici à titre d’illustration, est une piscine de forme carrée, pourvue d’une échelle 2 et de type enterré. Le bassin 1 est pourvu d’un rebord périphérique 3 également nommé margelle dans le cas d’une piscine enterrée. De manière connue et fréquente, la margelle 3 d’un bassin 1 de ce type est réalisée en carrelage céramique ou en béton.

L’invention s’applique à tous les types de bassin, quel que soit le matériau constitutif de ce dernier, à savoir, béton, polymères, acier inoxydable ou autre, sans limite de formes et/ou de dimensions ni d’usage qu’il soit publique, privé, décoratif ou autre. A titre non limitatif et dans le seul but d’illustrer le domaine d’application de l’invention, on peut citer des piscines privées ou publiques, des spas, des bassins ou couloirs de nage, des bassins d’aquaculture ou de pisciculture, des bassins décoratifs, des bassins d’accueil d’animaux tels que des poissons, mammifères marins ou des oiseaux, des bassins de carénage, d’essais hydraulique, de soins thermaux ou médicaux.

A la figure 1, deux dispositifs de sonorisation 4 sont représentés, en appui sur la margelle 3. Les dispositifs 4 sont, ici, identiques. En variante lorsque plusieurs dispositifs équipent un même bassin 1, ils sont de formes et/ou de dimensions différentes. Il en de même de leurs aspects extérieurs, à savoir la nature et/ou la couleur du matériau constitutif du dispositif.

Chaque dispositif 4 est formé d’un corps principal 5. Ici le corps 5 est configuré en L. Les branches du corps principal sont structurellement liées et formées, par exemple, par usinage ou moulage. Dans un autre mode de réalisation les branches du corps principal sont indépendantes et reliées par une liaison amovible. Une telle liaison amovible peut aussi être réglable. En variante le corps principal a une autre forme, par exemple en V ouvert.

Dans tous les cas, la forme du corps 5 du dispositif 4 est adaptée pour qu’une partie du corps soit hors d’eau, à l’extérieur du bassin 1 et une partie immergée dans le bassin 1. La première partie 6, dite aérienne, est située hors du bassin 1 alors que la seconde partie 7, dite immergée, est dans le bassin 1. La partie 7 est positionnée de sorte qu’elle s’étende, au moins partiellement, sous la ligne d’eau du bassin 1. Ainsi la seconde partie 7 est immergée en permanence.

Le maintien en position du dispositif 4 sur la margelle 3 et sur une paroi 9 du bassin 1 est effectué, préférentiellement, de manière amovible par des moyens connus en soi, par exemple, par des ventouses, par vissage ou par le poids propre du dispositif. En variante, le maintien est définitif, par exemple par collage, par moulage ou par usinage dans le matériau constitutif du bassin. Dans un autre mode de réalisation, le maintien en position du dispositif 4 s’effectue par un système de centrage à pions, ces derniers étant situés dans un lamage ou sur une platine solidaire de la paroi et/ou de la margelle. Des roulettes, au moins sur la partie 7 immergée, peuvent, en variante, être prévues afin de déplacer aisément le dispositif par translation sur la paroi. On conçoit aisément que des accessoires peuvent équiper le dispositif. Il s’agit, par exemple, de poignée de manœuvre, d’organes lumineux décoratifs ou de signalisation, d’éléments décoratifs ou autres.

Comme cela ressort de la figure 2, les parties aérienne 6 et immergée 7 sont, ici, respectivement de forme carrée et rectangulaire. En variante les formes des première et seconde parties 6 et 7 sont identiques ou non, par exemple circulaires, triangulaires, ovales ou autres. De même l’aspect extérieur et/ou le matériau constitutif de chaque partie 6, 7 peut être identique ou pas.

Dans tous les cas, la forme et/ou les dimensions de la seconde partie immergée 7 sont telles que cette dernière se trouve toujours sous la ligne d’eau. L’extrémité 10 opposée à l’extrémité libre 11 de la partie 7 est liée à l’extrémité 12 de la partie 6. Ici, cette liaison est fixe, les extrémités 10 et 12 étant liées par une pièce venue de matière avec les parties 6 et 7. En d’autres termes, l’ensemble du dispositif 4 est ici monobloc, par exemple obtenu par moulage ou usinage.

Les parties 6 et 7 sont disposées angulairement, avec un angle α compris entre 70° et 120°, préférentiellement entre 85° et 95°. Comme cela ressort de la figure 2, la zone de liaison entre les parties 6 et 7 est arrondie de sorte à s’adapter aisément au bord arrondi 13 de la margelle 3.

En variante non illustrée, la liaison entre les extrémités 10 et 12 est de type articulé, par exemple au moyen d’une charnière ou par un matériau déformable élastiquement. Avantageusement, la charnière est également réglable en longueur. Une telle solution permet une plus grande adaptabilité du dispositif 4 aux différents bords de bassin existants, les parties 6 et 7 étant indépendantes et reliées entre elles de manière à s’adapter aisément aux diverses configurations des bords de bassin.

A la figure 2, on note que la partie aérienne 6 repose, par son extrémité 12 sur le bord 13 de la margelle 3 et par son extrémité libre 14 sur la surface 15 plane de la margelle 3. Afin d’éviter tout déplacement non désiré du dispositif, la face inférieure de la partie 6 est munie d’un moyen de fixation sur la surface 15. Il s’agit, par exemple, de ventouses, d’aimants, de colle ou de vis. Dans tous les cas, cette fixation peut être définitive ou amovible, par exemple pour assurer la maintenance du dispositif et/ou le nettoyage du bord 13 de la margelle 3.

Dans un mode de réalisation non illustré, la partie aérienne 6 est positionnée dans un lamage ménagé dans la surface 15 et formant un logement de réception de la partie 6. Une telle solution permet de limiter l’emprise du dispositif 4 sur la margelle 3 du bassin 1, afin de limiter tout risque de chute d’un utilisateur et/ou toute détérioration du dispositif 4. A cet effet et plus généralement quel que soit le mode de maintien de la partie 6 sur la margelle 3, un joint souple protège la périphérie de la partie 6, celle-ci ayant par ailleurs des bords arrondis.

La figure 3 est une vue du dispositif 4 seul, à partir des faces arrières des parties 6 et 7 destinées à être en appui , respectivement, contre la margelle 3 et la paroi 9 du bassin 1. La partie 7 a une épaisseur supérieure à celle de la partie 6. Cette surépaisseur permet de prévoir dans la partie 7 un compartiment 16 formant un ballast. Pour mémoire, un ballast est un compartiment de réception alternativement d’eau et d’air de manière réglable, afin de réguler, selon les besoins, la flottabilité de l’objet dans lequel est ménagé le ballast. L’entrée et la sortie d’air et d’eau dans le ballast s’effectue à l’aide d’une pompe et/ou par un jeu de soupapes et de clapets anti retour.

On aperçoit, en partie haute et basse du compartiment 16 en regardant la figure 3, des ouvertures 17 et 170 de mise en relation avec l’extérieur. Une telle configuration permet d’optimiser le maintien en place de la partie 7 dans l’eau, selon la densité de celle-ci (eau douce ou salée) sans qu’il soit nécessaire de prévoir un autre moyen de fixation. Une telle configuration est adaptée lorsque l’utilisation du dispositif est ponctuelle ou lorsque l’on souhaite pouvoir déplacer latéralement le dispositif sur les parois du bassin. Le maintien de la partie 7 contre la paroi 9 est ainsi réalisé par le poids apparent de la partie 7, sans aucune modification de la paroi 9. Une telle solution est particulièrement adaptée lorsque la paroi 9 est couverte d’un film d’étanchéité en polymère ou liner qui, par nature, est relativement sensible aux chocs. Dans ces cas, on comprend aisément que la partie 6 est également maintenue de manière amovible sur la margelle 3, par exemple par des ventouses, par un revêtement adhèrent prévu sur la face inférieure 18 de la partie 6, par son propre poids ou par des pions de centrage associés à une platine équipée de logements complémentaires.

Le compartiment 16 est également utilisable pour assurer le maintien en place du dispositif 4 à différentes profondeurs dans le bassin. Dans ce cas, le dispositif comprend une partie 7 réglable en longueur, par exemple télescopique, et/ou une zone de liaison 19 entre les parties 6 et 7 réglable en longueur, par exemple de type télescopique ou formé d’un matériau élastique.

Dans un autre mode de réalisation, lorsque le dispositif 4 est destiné à être maintenu de manière permanente sur un bassin 1, le compartiment 16 est d’une épaisseur réduite et forme un logement de réception pour un lestage donné et/ou pour des composants du dispositif.

Dans tous les cas, il convient de prévoir, quelle que soit l’épaisseur du compartiment 16, un compartiment 20, particulièrement visible à la figure 5. Ce compartiment 20 est un compartiment fermé formant une zone tampon, remplie d’air, entre la paroi 9 du bassin 1 sur laquelle est posée la partie 7 du dispositif 4. On conçoit aisément qu’un tel compartiment fermé rempli d’air peut être également prévu sur la partie 6 du dispositif.

Ce compartiment 20 forme un volume d’air permettant la transmission optimale, sans retard ni déformation, du son aux parois du bassin et sa propagation en tous points du bassin, que ce soit en extérieur ou dans l’eau, selon que le compartiment équipe la partie 6 ou 7 ou les deux.

Comme cela ressort des figures 4 et 5, les organes de transmission du son sont des transducteurs électroacoustiques 21, 22 montés respectivement sur les parties 6 et 7. Pour mémoire un transducteur électroacoustique transforme un signal électrique en une onde sonore, étant entendu qu’un signal électrique est également un phénomène vibratoire.

L’onde sonore émise par les transducteurs 21, 22 est transmise au matériau, et plus généralement, au milieu dans lequel se trouve le transducteur. Ainsi, le transducteur 21 va transmettre les sons à la margelle 3 et par là même au milieu environnant la margelle, à savoir l’environnement extérieur immédiat du bassin 1.

Le transducteur 22 transmet d’abord l’onde sonore, via le compartiment en air 20 à la paroi 9 du bassin 1 et par là même au volume d’eau contenu dans le bassin.

On conçoit que les transducteurs 21 et 22 peuvent être identiques ou non, en termes de puissance, de sons diffusés, d’orientation sonore. Ainsi, le transducteur 21 peut diffuser une bande sonore donnée alors que le transducteur 22 diffuse d’autres sons.

En variante, un des transducteurs, par exemple le transducteur 22 immergé, émet des infrasons ou des ultrasons audibles par des mammifères marins. La partie immergée peut également être équipée d’un hydrophone collectant les sons émis dans l’eau et/ou d’un dispositif de type sonar ou encore de jauges de contrainte, c’est à dire un dispositif utilisant l’émission et la réverbération d‘ondes sonores sur un objet pour localiser et définir l’objet.

Dans un autre mode de réalisation le transducteur 21 est adapté pour une émission directionnelle du son, par exemple en direction d’un objet extérieur du bassin tel qu’un toboggan, un plongeoir. Il est ainsi possible, avec plusieurs transducteurs repartis sur un ou plusieurs bassins d’individualiser des zones sonores particulières.

Comme cela ressort de la figure 5, le dispositif 4 objet de l’invention est d’une construction adaptée à un usage en milieu humide et, en l’espèce, potentiellement corrosif par la présence du chlore employé pour le traitement des eaux de piscine. Pour cela, les différents éléments, au moins les parties externes en contact avec l’extérieur, les compartiments 16 et 20, les parties 6 et 7 sont en un polymère étanche à l’eau, neutre vis-à-vis de l’eau et d’un milieu chloré. Il s’agit, par exemple, de PVC (polychlorovinyle) ou d’acrylique.

Comme cela ressort des figures 4 et 5, les parties 6 et 7 sont creuses et forment des logements de réception pour, respectivement, les transducteurs 21 et 22. L’ensemble est recouvert par un capot de protection en L, référencé 23. L’étanchéité est assurée par un joint collé 24. Ainsi il et possible d’ôter le capot 23 pour accéder aux transducteurs 21, 22 et assurer la maintenance de ces derniers. Les organes électroniques et électriques, par exemple le modules de commande, de transmission, les batteries sont préférentiellement logés dans la partie aérienne 6 afin de les maintenir au maximum au sec.

En variante, les transducteurs 21, 22 sont noyés dans de la résine, ainsi que les éléments électroniques et électriques pour lesquels cela est possible, ce qui garantit une étanchéité totale. De même, il est possible d’introduire dans chacune des parties 6 et 7 plusieurs transducteurs et non un seul.

En variante d’autres organes de commande, de transmission et de collecte du son ou d’autres caractéristiques physico-chimiques peuvent être logés dans les parties 6 et 7. A titre d’exemples non limitatifs, on peut citer un module de commande du dispositif 4 par Wifi, Bluetooth ou autres, des hydrophones, des capteurs de température, de pH, de salinité, de pression ou encore un module en liaison avec une station météo ou un service d’information pour fournir des messages d’alertes en cas d’orages, de tsunami ou autres phénomènes dangereux lorsque le bassin se trouve dans une zone à risque.

Claims (9)

1. Dispositif (4) de sonorisation par transduction électroacoustique d’un bassin (1), caractérisé en ce qu’il comprend un corps principal (5) formé d’une première partie (6), dite aérienne, destinée à être à l’extérieur du bassin (1) lorsque le dispositif (4) est en configuration d’utilisation et d’une seconde partie (7), dite immergée, destinée à être immergée dans le bassin (1) lorsque le dispositif (4) est en configuration d’utilisation, chacune des deux parties (6, 7) constitutives du corps (5) comportant au moins un transducteur électroacoustique (21, 22).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps principal (5) est configuré en L, chacune des branches définissant une partie (6, 7) structurelle du corps principal (5).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les branches (6, 7) constitutives du corps principal (5) sont indépendantes et reliées entre elles par une liaison amovible et/ou réglable.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que plusieurs transducteurs (21, 22) équipent chacune des parties (6, 7) constitutives du corps principal (5).
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque partie (6, 7) constitutive du corps principal (5) diffuse les mêmes sons.
6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque partie (6, 7) constitutive du corps principal (5) diffuse des sons différents.
7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’au moins un des transducteurs (21, 22) d’une des parties (6, 7) constitutives du corps principal (5) est adapté pour collecter des sons.
8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie (7) immergée du corps principal (5) est pourvue d’un moyen de réglage (16) de sa flottabilité.
9. Bassin (1) équipé d’au moins un dispositif (4) de sonorisation conforme à l’une des revendications précédentes.