FR3098704A1

FR3098704A1 - Dispositif de brossage de dents

Info

Publication number: FR3098704A1
Application number: FR1908096A
Authority: FR
Inventors: Bechir Chehab
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2019-07-17
Filing date: 2019-07-17
Publication date: 2021-01-22
Anticipated expiration: 2039-07-17
Also published as: TN2020000124A1; FR3098704B1

Abstract

Dispositif (1) pour brossage de dents comportant : un manche (10), s'étendant entre une extrémité proximale (11), apte à être tenue par une main, et une extrémité distale (12); un support (20), fixé au manche, apte à maintenir un élément végétal (30), de telle sorte que l'élément végétal est apte à être appliqué contre des dents pour une opération de brossage de dents ; le dispositif étant caractérisé en ce que : le support (20) maintient l'élément végétal (30) de façon réversible, l'élément végétal pouvant être libéré du support suite à une utilisation de l'élément végétal, l'élément végétal s'étendant entre une première extrémité (31), apte à être reliée au support et une deuxième extrémité (32), apte à entrer en contact avec les dents ; le support est fixé au manche de façon réversible, le support étant apte à être libéré du manche entre deux utilisations successives de l'élément végétal. Figure d'abrégé : figure 1

Description

Dispositif de brossage de dents

Le domaine technique de l'invention est l'hygiène bucco-dentaire. L'invention concerne plus particulièrement une brosse à dent.

La plupart des brosses à dents utilisées aujourd'hui présentent des filaments de brossage en matière synthétique. Elles nécessitent l'application d'un dentifrice. Cela suppose, pour l'utilisateur, le recours à un réseau de distribution de type grande surface, pharmacie ou parapharmacie. Un tel réseau n'est pas forcément aisément accessible, en particulier dans certains pays ou dans certaines régions désertiques. Par ailleurs, certains utilisateurs peuvent être réticents à l'utilisation des dentifrices industriels, en raison de la présence de nombreux produits chimiques. On observe d'ailleurs aujourd'hui une tendance des consommateurs à se tourner vers des produits naturels aux propriétés nettoyantes et/ou antiseptiques.

Dans le domaine de l'hygiène dentaire, le siwak est utilisé depuis des siècles, en particulier dans le monde arabo-musulman ainsi qu'en Inde. Egalement désigné par le terme souek, souak, miswak ou bois d'araq, le siwak est obtenu à partir de la racine ou d'une branche de l'arbusteSalvadora persica. Il est utilisé sous la forme de bâtonnets fibreux à mâcher. Actuellement, de tels bâtonnets sont disponibles sous la forme de bâtons secs, de bâtons frais, parfois aromatisés et généralement conditionnés sous vide dans des enveloppes en plastique. Les vertus du siwak ont été reconnues par l'Organisation Mondiale de la Santé, qui a recommandé son usage.

L'utilisation du siwak requiert généralement un retrait de l'écorce, le long du bâtonnet, selon une longueur d’environ 1 cm à partir d'une extrémité. Il suffit ensuite de mâcher la partie interne du bâtonnet ainsi dégagée, jusqu'à former une tête filamenteuse, qui s'utilise comme une brosse à dents, ne nécessitant ni eau ni dentifrice. Après usage, la tête filamenteuse est découpée, et on retire une nouvelle longueur d'écorce, le long de la partie résiduelle du bâtonnet. Cet usage traditionnel comporte quelques inconvénients. Lorsqu'un bâtonnet a été sorti de son conditionnement pour être utilisé, il peut être sali et doit être conservé dans des conditions d'hygiène adaptées. En outre, le bâtonnet se dessèche rapidement, en particulier dans des pays chauds, et la partie résiduelle est rapidement non utilisable.

Des produits plus aboutis, à base de siwak, ont été développés, pour faciliter son utilisation. La plupart de ces produits combinent le siwak à des matières plastiques, ces dernières étant utilisées pour constituer des supports. La demande US20090258326 décrit par exemple un dispositif comportant un manche en plastique, à l'extrémité duquel peut être inséré un support en plastique duquel débouche un morceau de siwak, formant une extrémité destinée au brossage de dents. Le support en plastique est collé au morceau de siwak, formant un embout amovible ; l'embout amovible est inséré dans le manche et retiré après utilisation pour être jeté. Un tel dispositif présente cependant l'inconvénient de nécessiter l'achat d'embouts amovibles, de façon à changer l'embout entre deux utilisations successives, les embouts utilisés étant jetés. Cela présente différents inconvénients :

un brossage des dents régulier requiert l'utilisation successive de plusieurs embouts, ce qui est onéreux : en effet, chaque embout comporte le collage d'un morceau de siwak, calibré, sur un support en plastique. Un tel conditionnement représente un coût, lequel se répercute sur le prix d'achat.
après chaque utilisation, l'embout est jeté. Si le siwak est naturel et biodégradable, ce n'est pas le cas de la matière plastique formant le support. L'utilisation répétitive d'embouts n'est pas satisfaisante sur le plan écologique.

Le dispositif décrit dans US20110302736 présente les mêmes inconvénients que celui précédemment décrit.

Le document US20090258326 décrit une autre configuration prenant la forme d'un support en plastique de type rouge à lèvre. Il s'agit d'un support tubulaire, recouvert d'un couvercle amovible, et comportant une tige calibrée de siwak. La tige de siwak peut se déployer du support. Une telle configuration pose un problème d'hygiène car la tige de siwak est contaminée par la salive de l'utilisateur après une première utilisation. L'utilisation successive d'une même tige de siwak est à proscrire en raison des risques de prolifération bactérienne entre deux utilisations successives.

L’inventeur a conçu un dispositif pour le brossage de dents, d’utilisation simple et économique, ne présentant pas les inconvénients précédemment décrits.

Un objet de l'invention est un dispositif pour brossage de dents comportant :

un manche, s'étendant entre une extrémité proximale, apte à être tenue par une main, et une extrémité distale, le manche s'étendant, au niveau de l'extrémité proximale, autour d'un premier axe;
un support, fixé au manche, apte à maintenir un élément végétal, de telle sorte que l'élément végétal est apte à être appliqué contre des dents pour une opération de brossage de dents ;
le support présentant une extrémité dite de maintien, dans laquelle l'élément végétal peut s'insérer et de laquelle l'élément végétal peut être libéré.
le support s'étendant, au niveau de l'extrémité de maintien, autour d'un deuxième axe;
le support étant configuré pour maintenir l'élément végétal de façon réversible, l'élément végétal pouvant être libéré du support suite à une utilisation de l'élément végétal, l'élément végétal s'étendant, à partir du support, entre une première extrémité, apte à être reliée au support et une deuxième extrémité, apte à entrer en contact avec les dents;
le support est fixé au manche de façon réversible, le support étant apte à être libéré du manche entre deux utilisations successives de l'élément végétal ;

le dispositif étant caractérisé en ce que le premier axe et le deuxième axe sont confondus ou forment un angle strictement compris entre 110° et 180°.

Par au niveau de l'extrémité proximale, on entend dans une partie du manche adjacente de l'extrémité proximale. Cette partie du manche peut s'étendre selon une longueur de 1 ou 2 cm, voire 3 ou 4 cm, à partir de l'extrémité proximale.

Par au niveau de l'extrémité de maintien, on entend dans une partie du support adjacente de l'extrémité de maintien. Cette partie du support peut s'étendre selon une longueur de 1 ou 2 cm, à partir de l'extrémité de maintien.

Ainsi, contrairement à l'art antérieur, l'élément végétal peut être jeté après une utilisation, c'est-à-dire après un brossage de dents. Le support, maintenant l'élément végétal durant le brossage, est quant à lui conservé. Le support est configuré pour être fixé de façon amovible sur le manche. Il peut alors être nettoyé entre deux utilisations successives, pour être à nouveau fixé sur le manche. Il est alors possible de disposer un élément végétal propre sur le support nettoyé, préalablement à une autre utilisation. Ainsi, seul l'élément végétal est jeté après chaque utilisation, ce qui limite l'impact écologique. Le fait de pouvoir nettoyer le support entre deux utilisations favorise l'hygiène d'utilisation.

De préférence, le support est configuré de telle sorte que l'élément végétal est inséré manuellement dans le support ou autour de ce dernier. Cela permet d'utiliser un bâtonnet existant, disponible dans le commerce à un prix abordable, après un ajustement de sa longueur. Il n'est pas besoin de procéder à un ajustement de son diamètre, ni à des opérations de calibrage rendues nécessaires par les dispositifs décrits en lien avec l'art antérieur.

Le dispositif peut comporter une des caractéristiques suivantes, prise isolément ou selon les combinaisons techniquement réalisables. :

L'élément végétal est formé de bois ou de racine, extrait d'au moins un arbre de type : salvadora persica, olivier, palmier, noyer, prunier, chataignier, cerisier, pommier, margousier ;
l'élément végétal a une forme de tige, et comporte au moins l'une des caractéristiques suivantes :

longueur inférieure à 5 cm ;
diamètre inférieur à 2 cm.

Le support est apte à s'insérer dans ou autour du manche de façon réversible.
L'élément végétal est apte à s'insérer dans le support ;
Le support peut présenter une extrémité d'insertion, apte à s'insérer dans ou autour du manche, au niveau de l'extrémité distale du manche.
Le support peut s'étendre entre l'extrémité d'insertion et l'extrémité de maintien.
L'extrémité de maintien définit une ouverture de diamètre ajustable, dans laquelle peuvent s'insérer des éléments végétaux de différents diamètres. Ainsi, le diamètre de l'ouverture de l'extrémité de maintien peut s'ajuster au diamètre de l'élément végétal. L'ouverture peut alors être formée par un mandrin, apte à se resserrer autour de l'élément végétal. Le dispositif peut alors comporter un anneau, apte à être appliqué en pression autour du mandrin de façon à exercer une contrainte radiale autour de ce dernier, pour le resserrer autour de l'élément végétal.
Le support peut être déformable, l'extrémité de maintien prenant par exemple une forme conique. Le dispositif peut alors comporter une bague de maintien, apte à être déplacée autour de l'extrémité de maintien et à déformer cette dernière, de façon à réduire le diamètre de l'ouverture et exercer une force de maintien radiale s'appliquant contre l'élément végétal.
Le manche et/ou le support a une forme courbée.
La deuxième extrémité de l'élément végétal est biseautée.

Le dispositif comporte un capuchon de protection, apte à être fixé, de façon amovible sur le support, ou sur le manche, et apte à envelopper l'élément végétal et/ou l'extrémité de maintien.
Le capuchon de protection peut être en métal ou en plastique. Il peut également être en verre ou en bois.
Le manche est télescopique, pour passer d'une configuration déployée, au cours du brossage, à une configuration repliée, lorsque le dispositif n'est pas utilisé.

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés sur les figures listées ci-dessous.

Les figures 1 et 2 représentent un premier mode de réalisation de l'invention.

Les figures 3 et 4 représentent un deuxième mode de réalisation de l'invention.

La figure 5 représente l'effet combiné de l'utilisation d'un dispositif courbé et d'un élément végétal dont la deuxième extrémité est biseautée pour augmenter la surface de brossage, sur une dentition.

La figure 6 représente un détail d’un support comportant un mandrin disposé au niveau de l’extrémité de maintien.

La figure 7 représente un détail d’un support, comportant une bague de maintien disposée au niveau de l’extrémité de maintien du support.

EXPOSE DE MODES DE REALISATION PARTICULIERS

Les figures 1 et 2 représentent un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. Il comporte un manche 10, ici de forme cylindrique, et apte à former un moyen de préhension du dispositif. Le manche 10 peut notamment être maintenu par la main d'un utilisateur. Il peut s'étendre selon une longueur typiquement comprise entre 5 cm et 10 voire 15 cm. Son diamètre est de préférence compris entre 0.5 et 2 cm. Le manche peut être réalisé en matière plastique ou en métal. Il est de préférence aisément nettoyable. Il s'étend entre une extrémité proximale 11, par exemple pleine, et une extrémité distale 12. Dans cet exemple, l'extrémité distale est pleine, le manche ayant une forme cylindrique pleine au niveau de l'extrémité distale.

Le dispositif comporte également un support 20, apte à être fixé, de façon réversible, sur le manche, au niveau de l'extrémité distale 12. Le support s'étend entre une extrémité 21, dite extrémité d'insertion apte à s'insérer dans ou autour du manche 10, et une extrémité 22, dite extrémité de maintien, destinée à recevoir un élément végétal, en particulier de type siwak. Dans ce mode de réalisation, l'extrémité est tubulaire, et peut s'insérer en force dans le manche 10. Les diamètres respectifs du manche, au niveau de son extrémité distale 12, et du support, au niveau de son extrémité d'insertion 21, sont agencés de manière à ce que le support puisse être insérer dans le manche, et puisse être maintenu dans ce dernier par frottement. Le support et le manche sont également agencés de façon à permettre au support 20 d'être aisément retiré du manche 10. Selon une variante, l'extrémité distale 12 du manche est filetée et l'extrémité d'insertion 21 du manche est taraudée, de façon à permettre une fixation réversible du support sur le manche. Selon une autre variante, l'extrémité distale 12 du manche est taraudée, et l'extrémité d'insertion 21 du manche est filetée, de façon à permettre une fixation réversible du support sur le manche. De même que le manche, le support peut être réalisé en un matériau aisément nettoyable, tel un métal ou un plastique. Le support s'étend, entre l'extrémité d'insertion 21 et l'extrémité de maintien 22, selon une longueur comprise par exemple entre 0.5 cm et 5 cm.

Le dispositif comporte également un élément végétal 30, se présentant sous la forme d'une tige cylindrique, dont une première extrémité 31 est maintenue par l'extrémité de maintien 22. Dans cet exemple, l'extrémité de maintien définit une ouverture tubulaire et la première extrémité 31 est apte à s'engager dans l'ouverture tubulaire de façon à être maintenue dans cette dernière. Le maintien de l'élément végétal 30 est effectué par simple frottement, le diamètre de la première extrémité 31 étant ajusté par rapport au diamètre défini par l'ouverture formant l'extrémité de maintien 22 du support 20. Il est important que l'élément végétal 30 puisse être retiré de l'extrémité de maintien 22 manuellement, et sans difficulté, après usage.

L'élément végétal 30 s'étend entre la première extrémité 31 et la deuxième extrémité 32 selon une longueur d'environ 2 cm, et de préférence comprise entre 0.5 cm et 5 cm. Son diamètre est généralement compris entre 0.5 cm et 2 cm. La deuxième extrémité 32 de l'élément végétal est destinée à être appliquée contre des dents pour les nettoyer. L'élément végétal 30 peut être constitué de siwak, c'est-à-dire dusalvadora persicaou d'une autre espèce végétale ayant des vertus nettoyantes, et par exemples, olivier, palmier, noyer, prunier, châtaignier, cerisier, pommier ou margousier. On notera que l'élément végétal 30 peut être obtenu à partir d'un morceau de siwak brut disponible commercialement, après ajustement éventuel de sa longueur et du diamètre, au niveau de sa première extrémité 31, de façon à permettre une insertion suffisamment ferme dans l'extrémité de maintien 22 du support 20, tout en pouvant être libéré du support après une ou plusieurs utilisations.

Le dispositif comporte également un capuchon 40, destiné à être refermé sur le support 20, de façon à former une enveloppe tubulaire autour de l'élément végétal 30, inséré dans le support 20, ou de l'ouverture de maintien 22 lorsqu'aucun élément végétal n'est disposé dans le support 20. Le capuchon protège l'élément végétal et/ou l'ouverture de maintien 22 contre une pollution extérieure. La figure 1 représente le dispositif "ouvert", c'est-à-dire sans capuchon. La figure 2 représente le dispositif "fermé", le capuchon 40 étant maintenu sur le support 20 ou sur le manche 10.

Le capuchon 40 peut être réalisé en matière plastique ou en métal. Il est de préférence lavable.

Comme représenté sur les figures 1 et 2, la deuxième extrémité 22 de l'élément végétal peut être biseautée. Cela augmente la surface de contact avec les dents à nettoyer.

Ainsi, entre deux brossages de dents successifs, l'élément végétal peut être retiré et le support peut être nettoyé, puis conservé, propre, en étant protégé par le capuchon 40. L'élément végétal peut être jeté, sans être lié à un support en matière plastique, comme proposé dans les dispositifs décrits en lien avec l'art antérieur. L'invention est donc plus satisfaisante sur le point de vue environnemental, la seule partie jetable étant l'élément végétal. Ainsi, on rejette uniquement l'élément végétal, les autres parties en plastiques étant conservées.

Le manche 10, voire le support 20, peuvent être légèrement flexibles, de manière à faciliter leur utilisation et permettre l'accès de l'élément végétal 30 au niveau de parties difficiles à atteindre de la bouche. Afin de viser le même objectif, le dispositif peut former un angle de courbure θ entre l'extrémité de maintien 22 du support 20 et l'extrémité proximale 11 du manche 10. L'angle de courbure θ est par exemple compris entre 110° et 180°, et de préférence entre 110° et 170° ou entre 110° et 160°. Ainsi, au niveau de l'extrémité proximale 11, c'est-à-dire selon une distance au moins égale à 1 ou 2 cm à partir de l'extrémité proximale, le manche 10 s'étend selon autour d'un premier axe Δ₁. Au niveau de l'extrémité de maintien 22, c'est-à-dire selon une distance au moins égale à 1 cm ou 2 cm à partir de l'extrémité de maintien, le support 20 s'étend autour d'un deuxième axe Δ₂. Le premier axe Δ₁et le deuxième axe Δ₂sont soit parallèles, soit inclinés l'un par rapport à l'autre selon l'angle de courbure θ précédemment décrit. L'élément végétal s'étend, à partir du support 20, parallèlement au deuxième axe Δ₂.

Selon un mode de réalisation, la courbure est établie au niveau du manche 10, entre l'extrémité proximale 11 et l'extrémité distale 12. Selon un autre mode de réalisation, la courbure est établie au niveau du support 20, entre l'extrémité d'insertion 20 et l'extrémité de maintien 22. Selon une autre possibilité, la courbure est établie à la fois au niveau du manche 10 et du support 20.

L'effet technique d'une telle courbure est de maintenir, au cours du brossage de dents, une force d'appui, tendant à maintenir l'élément végétal 30 contre le support 20. Cela facilite également l'accès à différentes zones de la bouche.

Un tel mode de réalisation est représenté sur les figures 3 et 4. Comme représenté sur la figure 5, cela permet une meilleure accessibilité dans la bouche. Sur cette figure, on voit l'effet combiné associé à un manche courbé et à une deuxième extrémité 32 biseautée, définissant un angle α. Sur cette figure, on a également représenté une dentition D. Cela permet au dispositif d'augmenter la surface de brossage sur la dentition D.

Ainsi, l'angle α peut par exemple être compris entre 10° et 80°, et de préférence entre 25° et 60°.

Lorsque le premier axe et le deuxième axe sont confondus, le manche 10 et le support 20 sont coaxiaux. Ainsi, l'élément végétal s'étend, à partir du support 20, parallèlement au premier axe et au deuxième axe. Lors du brossage de dents, cela permet également de maintenir l'élément végétal 30 contre le support 20.

La figure 6 représente un mode de réalisation, selon lequel le support 20 comporte, au niveau de l'extrémité de maintien 22, un mandrin 23. Le mandrin 23 est apte à se refermer autour de l'élément végétal 30, de façon à le maintenir solidaire du support 20. Il est également apte à s'ouvrir, de façon à libérer l'élément végétal 30 du support 20. L'ouverture et la fermeture du mandrin 23 peuvent être obtenues en disposant un anneau 24 coulissant autour du mandrin. Cela permet de définir une ouverture de diamètre variable, pouvant s'ajuster au diamètre de l'élément végétal 30. On peut alors utiliser des éléments végétaux de différents diamètres. Cela évite le recours à un élément végétal aux dimensions calibrées, ce qui rend l'invention plus accessible, et à moindre coût. Le mandrin 23 peut être amovible par rapport au support 20, ce qui facilite le nettoyage. Selon une variante, le mandrin 23 est de type auto-serrant, de telle sorte que l’ouverture du mandrin est ajustée par une rotation du mandrin autour de l’extrémité de maintien 22.

La figure 7 représente une autre façon d'obtenir une extrémité de maintien 22 définissant une ouverture de diamètre ajustable à l’aide d’une bague de maintien 25 destinée à réduire le diamètre de l'ouverture lorsqu'elle coulisse le long du support. La bague de maintien peut être taraudée, l'ouverture de maintien étant filetée, de telle sorte que lorsque la bague de maintien est insérée au niveau de l'ouverture, elle permet de réduire le diamètre de l'ouverture définie par l'extrémité de maintien 22. Dans ce cas, l'extrémité de maintien 22 est suffisamment souple ou déformable pour que sous l'action de la bague de maintien 25, elle se resserre autour de l'élément végétal 30. La bague de maintien peut aisément être retirée de l'extrémité de maintien 22, de façon à ce que le diamètre de l'ouverture ne soit plus contraint, ce qui permet de libérer l'élément végétal 30. D'autres types de bague de maintien, aptes à resserrer l'extrémité de maintien 22 autour de l'élément végétal 30 sont envisageables.

Selon un mode de réalisation, l’extrémité de maintien 22 définit une ouverture conique, de telle sorte que son diamètre augmente progressivement en direction de l’élément végétal 30. Ce dernier peut être inséré dans l’ouverture conique. Un anneau ou une bague peuvent avantageusement être disposés autour de l’extrémité de maintien 22, afin de réduire le diamètre de l’ouverture. Ainsi, l’élément végétal 30 est inséré dans l’ouverture conique, dont le diamètre est contraint par l’anneau ou la bague.

Claims

Dispositif (1) pour brossage de dents comportant :
un manche (10), s'étendant entre une extrémité proximale (11), apte à être tenue par une main, et une extrémité distale (12), le manche (10) s'étendant, au niveau de l'extrémité proximale, autour d'un premier axe (Δ₁) ;

un support (20), fixé au manche, apte à maintenir un élément végétal (30), de telle sorte que l'élément végétal est apte à être appliqué contre des dents pour une opération de brossage de dents ;

le support (20) présentant une extrémité dite de maintien (22), dans laquelle l'élément végétal (30) peut s'insérer et de laquelle l'élément végétal (30) peut être libéré.

le support s'étendant, au niveau de l'extrémité de maintien (32), autour d'un deuxième axe (Δ₂);

le support (20) étant configuré pour maintenir l'élément végétal (30) de façon réversible, l'élément végétal pouvant être libéré du support suite à une utilisation de l'élément végétal, l'élément végétal s'étendant, à partir du support, entre une première extrémité (31), apte à être reliée au support (20) et une deuxième extrémité (32), apte à entrer en contact avec les dents ;

le support (20) est fixé au manche (10) de façon réversible, le support étant apte à être libéré du manche entre deux utilisations successives de l'élément végétal ;
le dispositif étant caractérisé en ce que le premier axe et le deuxième axe sont confondus ou forment un angle strictement compris entre 110° et 180°.
Dispositif selon la revendication 1, dans lequel l'élément végétal (30) est formé de bois ou de racine, extrait d'un arbre de type : salvadora persica et/ou olivier et/ou palmier et/ou noyer et/ou prunier et/ou châtaignier et/ou cerisier et/ou pommier et/ou margousier.
Dispositif selon la revendication 2, dans lequel l'élément végétal a une forme de tige, et comporte au moins l'une des caractéristiques suivantes :
longueur inférieure à 5 cm ;

diamètre inférieur à 2 cm.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le support (20) est apte à s'insérer dans ou autour du manche (10) de façon réversible.
Dispositif selon la revendication 1, dans lequel le support (20) présente une extrémité d'insertion (21), apte à s'insérer dans ou autour du manche (10), au niveau de l'extrémité distale (12), le support s'étendant entre l'extrémité d'insertion (21) et l'extrémité de maintien (22).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'extrémité de maintien (22) définit une ouverture de diamètre variable, dans laquelle peuvent s'insérer des éléments végétaux (30) de différents diamètres.
Dispositif selon la revendication 6, dans lequel l'ouverture de diamètre variable est formée par un mandrin (23) apte à se resserrer autour de l'élément végétal (30).
Dispositif selon la revendication 7, comportant un anneau (24), apte à être appliqué en pression autour du mandrin de façon à exercer une contrainte radiale autour du mandrin.
Dispositif selon la revendication 6, dans lequel l'extrémité de maintien (22) présente une forme conique.
Dispositif selon l’une quelconque des revendications 6 ou 9, comportant une bague de maintien (25), apte à être déplacée autour du support et à déformer ce dernier, de façon à réduire le diamètre de l'extrémité de maintien (22) et exercer une force de maintien radiale s'appliquant contre l'élément végétal.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le manche (10) ou le support (20) a une forme courbée.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième extrémité (32) de l'élément végétal est biseautée.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un capuchon de protection (40), apte à être fixé, de façon amovible sur le support, et apte à envelopper l'élément végétal (30) ou l'extrémité de maintien (22).
Dispositif selon la revendication 13, dans lequel le capuchon est en plastique ou en métal.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le manche est télescopique, pour passer d'une configuration déployée, au cours du brossage, à une configuration repliée, lorsque le dispositif n'est pas utilisé.
Dispositif de brossage de dents