FR3098234A1

FR3098234A1 - Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant, du type mettant en œuvre un amortisseur rotatif simple effet.

Info

Publication number: FR3098234A1
Application number: FR1907278A
Authority: FR
Inventors: Pascal Hugues
Original assignee: PaCotte SA
Current assignee: PaCotte SA
Priority date: 2019-07-01
Filing date: 2019-07-01
Publication date: 2021-01-08
Anticipated expiration: 2039-07-01
Also published as: FR3098234B1

Abstract

Titre : Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant, du type mettant en œuvre un amortisseur rotatif simple effet L’invention concerne un dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant (O), comprenant un élément pivotant (1) autour d’un axe de rotation (A) entre une position de fermeture et une position d’ouverture de l’ouvrant, le dispositif d’amortissement mettant en œuvre un amortisseur (2) rotatif simple effet, caractérisé en ce qu’il comprend une biellette (3) reliée articulée à l’ouvrant (O) par une première de ses extrémités, la deuxième extrémité (31) de la biellette, opposée à la première extrémité (30), étant guidée en translation le long d’une direction de translation (D), l’amortisseur rotatif étant susceptible d’être entraîné en rotation par un déplacement de la deuxième extrémité (31) de la biellette. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant, du type mettant en œuvre un amortisseur rotatif simple effet.

Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication des dispositifs visant à amortir la fin de course d’un ouvrant, que ce soit en ouverture ou en fermeture, et que l’ouvrant soit rotatif ou mobile en translation.

Comme cela va apparaître clairement par la suite, l’invention s’applique indifféremment aux ouvrants suivants :

ouvrants rotatifs : portes de placard, couvercles de boîte, de valises, d’attaché-case…
ouvrants mobiles en translation : tiroirs, compartiment coulissants, trappes…

Dans le domaine de l’invention, il est connu de nombreuses techniques d’amortissement de fin de course pour des ouvrants.

Ainsi, on connaît par exemple un ensemble amortisseur décrit par le document de brevet publié sous le numéro KR20150055231, conçu pour maintenir des portes ouvertes ou fermées, ou pour rendre la vitesse de rotation de la porte différente et créer ainsi une sensation d’utilisation « luxueuse ».

Selon ce document, l’ensemble amortisseur comprend :

un boîtier ayant une unité de logement dans lequel un fluide visqueux est reçu ;
une unité coulissante dont l’une des extrémités comporte une première came et dont le centre comporte un trou de guidage pénétrant dans la direction de l’axe et se déplaçant d’avant en arrière dans la direction longitudinale du boîtier ;
un élément élastique placé au niveau de l’unité de logement, et dont l’une des extrémités est en contact avec le sol de l’unité de logement et l’autre extrémité est en contact avec l’unité coulissante et supporte celle-ci dans une première direction ;
une unité tournante et une unité d’axe inséré dans le trou de guidage et une seconde came réalisée dans un corps avec l’unité d’axe en contact avec la première came et qui tourne autour de l’axe du logement.

Dans un tel ensemble, la deuxième came tourne et pousse la première came pour que l’unité coulissante se déplace dans un deuxième sens, qui est le sens opposé du premier sens, et tourne ou fait tourner l’unité d’axe lorsque la première came se déplace dans le premier sens.

Un tel amortisseur procure probablement l’effet souhaité, avec une sensation d’utilisation « luxueuse » telle que voulue par le concepteur. Ceci est toutefois obtenu au prix d’une conception du dispositif amortisseur particulièrement complexe et donc coûteuse à fabriquer.

Selon une autre technique divulguée par le document de brevet publié sous le numéro EP2587089, l’amortisseur comporte un premier élément amortisseur disposé autour de l’axe de rotation et présentant une surface de came hélicoïdale, un second élément amortisseur tournant en rotation par rapport à un autre élément amortisseur pour un déplacement le long de la surface de la came. Le second élément amortisseur correspond à l’un des pas hélicoïdaux entre les éléments amortisseurs, est amortit indirectement, ce qui entraîne un amortissement du mouvement de rotation.

Un tel élément amortisseur est particulièrement destiné aux lunettes de toilettes.

Là encore, la technique décrite s’avère de conception relativement complexe, mettant en œuvre un nombre de pièces à fabriquer et à assembler relativement important.

On connaît par ailleurs les composants mécaniques incluant un amortisseur rotatif coopérant avec une roue dentée engrénant avec l’ouvrant en rotatif.

De tels composants peuvent être utilisés dans différentes applications, exerçant la fonction d’amortisseur pour tourniquet, pour levier, amortisseur de vibration, amortisseur pour pendule, mais également amortisseur pour tiroir. Dans ce dernier cas, le tiroir porte une crémaillère qui coopère avec la roue dentée de l’amortisseur

Un tel montage sera alors relativement simple et efficace, que ce soit dans sa conception ou sa mise en œuvre.

Toutefois, une telle solution engendre un amortissement continu du déplacement de l’ouvrant, que ce soit à l’ouverture ou à la fermeture.

Or, pour de nombreuses applications, il peut être souhaité de fournir un amortissement progressif, se traduisant par un amortissement réduit, voire imperceptible, sur l’essentiel de la course d’ouverture ou de fermeture, tandis que l’amortissement opère, préférentiellement de façon croissante, sur une phase terminale du déplacement de l’ouvrant.

Ceci est donc un objectif de l’invention.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant, du type mettant en œuvre un amortisseur rotatif simple effet, qui génère un effort d’amortissement progressif.

L’invention a également pour objectif de fournir un tel dispositif d’amortissement qui soit simple à mettre en œuvre dans un environnement confiné.

L’invention a aussi pour objectif de fournir un tel dispositif d’amortissement qui soit simple à fabriquer et à monter, notamment par la mise en œuvre d’un nombre réduit de pièces le composant.

Un autre objectif de l’invention est de fournir un tel dispositif d’amortissement qui puisse être appliqué à des ouvrants tant rotatifs que mobiles en translation.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant, comprenant un élément pivotant autour d’un axe de rotation A entre une position de fermeture et une position d’ouverture de l’ouvrant, le dispositif d’amortissement mettant en œuvre un amortisseur rotatif simple effet, caractérisé en ce qu’il comprend une biellette reliée articulée à l’ouvrant par une première de ses extrémités, la deuxième extrémité de la biellette, opposée à la première extrémité, étant guidée en translation le long d’une direction de translation, l’amortisseur rotatif étant susceptible d’être entraîné en rotation par un déplacement de la deuxième extrémité de la biellette.

Ainsi, selon le principe de l’invention, la biellette va interagir de façon progressive avec l’amortisseur qui va générer une action non constante de l’amortissement.

Comme cela va apparaître clairement par la suite, un tel dispositif d’amortissement peut être mis en œuvre tant avec un ouvrant rotatif qu’avec un ouvrant susceptible d’être déplacé en translation.

En outre, comme cela va également apparaître par la suite, il est possible d’adapter la configuration du montage de façon à modifier la cinétique d’amortissement, en particulier s’agissant de la fin de course en ayant par exemple un amortissement exponentiel ou quasiment.

Selon un mode de réalisation particulier, l’ouvrant porte rigidement un mécanisme de liaison à proximité de l’axe de rotation, le mécanisme de liaison s’étendant de façon à présenter une extension hors d’un plan dans lequel s’inscrit l’ouvrant.

De cette façon, comme cela va être expliqué plus en détails par la suite, on peut accentuer la force d’amortissement en fin de course, ceci de façon plus ou moins prononcée en faisant modifier l’angle formé par le mécanisme de liaison par rapport au plan de l’ouvrant.

De plus, la mise en œuvre de ce mécanisme de liaison permet d’envisager une intégration plus compacte du dispositif d’amortissement par rapport à l’ouvrant.

Dans ce cas, la biellette est avantageusement reliée à l’ouvrant à l’extension de façon à entraîner en mobilité la première extrémité de la biellette, de part et d’autre d’une position neutre dans laquelle la biellette s’étend dans une direction de translation radiale par rapport à l’axe A.

Ainsi, dans le cas d’un amortisseur double effet, l’effort d’amortissement sera le même en fin de course, que ce soit à l’ouverture ou à la fermeture de l’ouvrant.

En outre, une telle caractéristique permet clairement d’obtenir une position neutre, c’est-à-dire une plage de déplacement de l’ouvrant dans laquelle celui-ci se déplace librement entre sa position d’ouverture et sa position de fermeture ou inversement, sans amortissement ou quasiment.

Selon une solution préférentielle, le dispositif d’amortissement comprend un chemin de roulement contre et par lequel l’amortisseur rotatif simple effet est destiné à être entraîné en rotation.

Dans ce cas, selon une première variante de réalisation, le chemin de roulement est porté par une pièce entraînée en translation par la deuxième extrémité de la biellette, l’amortisseur rotatif simple effet étant monté en une position fixe.

En d’autres termes, selon cette variante de réalisation, c’est la biellette qui entraîne le chemin de roulement en translation et provoque la rotation de l’amortisseur rotatif.

Selon cette variante, le dispositif d’amortissement comprend avantageusement un bâti présentant une piste de guidage en translation de la pièce entraînée en translation par la deuxième extrémité de la biellette.

Ainsi, on s’assure du bon positionnement du chemin de roulement par rapport à l’amortisseur rotatif, ceci tout au long de son déplacement en translation.

Selon une autre variante de réalisation, le chemin de roulement est monté en une position fixe, l’amortisseur rotatif simple effet étant porté et entraîné en translation par la deuxième extrémité de la biellette.

En d’autres termes, l’amortisseur rotatif est monté mobile en rotation sur la deuxième extrémité de la biellette, elle-même déplacée en translation le long du chemin de roulement, provoquant la rotation de l’amortisseur lors de son déplacement le long du chemin de roulement.

Selon un mode de réalisation avantageux, l’amortisseur rotatif simple effet comprend une roue dentée, et le dispositif d’amortissement comprend une crémaillère contre et par laquelle la roue dentée de l’amortisseur rotatif simple effet est destinée à être entraîné en rotation.

Avec une telle conception de l’amortisseur rotatif et du chemin de roulement, on assure la liaison entre les deux éléments en s’affranchissant des effets d’une usure que pourrait subir une liaison par friction par exemple.

De plus, la mise en œuvre d’un système à crémaillère permet de transmettre des efforts relativement importants, tout en restant compact.

Comme indiqué précédemment, l’invention présente la caractéristique de pouvoir être couplée indifféremment à :

un ouvrant mobile en translation ;

un ouvrant rotatif, l’ouvrant et l’élément pivotant autour d’un axe de rotation A étant confondus ou solidaires.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de différents modes et variantes de réalisations de l’invention, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels :

la figure 1 est une représentation schématique du principe cinématique de l’invention, appliqué à un ouvrant rotatif ;
la figure 2 est une représentation schématique du principe cinématique de l’invention, appliqué à un ouvrant mobile en translation ;
les figures 3 à 5 illustrent schématiquement le principe cinématique du dispositif d’amortissement selon l’invention appliqué à un ouvrant rotatif, selon différentes phases d’ouverture/fermeture ;
les figures 6 à 9 sont des vues détaillées d’un mode de réalisation de l’invention appliqué à un ouvrant rotatif, selon différentes phases d’ouverture/fermeture.

En référence à la figure 1, le dispositif d’amortissement de fin de course selon l’invention est associé à un ouvrant O mobile entre une position de fermeture et une position d’ouverture et constituant, selon ce mode de réalisation, un élément pivotant 1 autour d’un axe de rotation A.

Selon le principe de l’invention, le dispositif d’amortissement met en œuvre un amortisseur 2, du type simple effet.

Cette fonction « simple effet » de l’amortisseur rotatif est connu de l’homme du métier, s’agissant d’avoir un amortisseur qui amortit selon un sens de rotation, tandis qu’il n’exerce aucune contrainte dans l’autre sens de rotation.

Selon l’invention, le dispositif d’amortissement comprend une biellette 3 reliée articulée à l’ouvrant O par une première de ses extrémités 30, la deuxième extrémité 31 de la biellette, opposée à la première extrémité, étant guidée en translation le long d’une direction de translation D.

Selon la chaîne cinématique illustrée par la figure 1, l’amortisseur rotatif 2 est donc destiné à être entraîné en rotation par un déplacement de la deuxième extrémité 31 de la biellette.

En effet, lors d’une rotation de l’ouvrant O, la première extrémité de la biellette est solidaire en rotation de l’ouvrant. La deuxième extrémité de la biellette étant contrainte le long de l’action de translation, c’est-à-dire ayant un unique degré de mobilité en translation le long de la direction de translation D, est donc déplacée le long de la direction de translation D, en entraînant avec elle un organe 4 le long de la direction de translation D. L’organe 4 est relié de façon articulée à la deuxième extrémité de la biellette. De cette façon, l’amortisseur rotatif 2 est entraîné en rotation par des déplacements de la deuxième extrémité de la biellette, ceci par l’intermédiaire de l’organe 4.

On note que, dans ce premier principe de réalisation, l’ouvrant O et l’élément pivotant 1 autour de l’axe de rotation A forment un seul et même élément (ou, alternativement, forment deux éléments solidaires l’un de l’autre).

Tel qu’illustré par la figure 2, le dispositif d’amortissement de fin de course est appliqué à un ouvrant O mobile en translation le long d’une direction de translation L.

Le dispositif comprend un élément pivotant 1 autour d’un axe de rotation A, le pivotement de l’élément pivotant 1 autour de cet axe de rotation étant engendré par le déplacement de l’ouvrant O entre sa position de fermeture et sa position d’ouverture.

Tel que cela apparaît clairement sur la figure 2, l’axe de rotation A est situé à la liaison entre l’ouvrant O et l’élément pivotant 1.

Comme dans le premier principe de réalisation, le dispositif d’amortissement met en œuvre un amortisseur rotatif 2 simple effet.

Selon ce principe de réalisation, l’élément pivotant 1 est constitué par une biellette 3 reliée articulée à l’ouvrant O par une première de ses extrémités 30 et la deuxième extrémité 31 de la biellette, opposée à la première extrémité, est guidée en translation le long d’une direction de translation D.

Ainsi, selon un principe similaire au premier principe de réalisation décrit précédemment, l’amortisseur rotatif 2 est susceptible d’être entraîné en rotation par un déplacement de la deuxième extrémité 31 le long de la direction de translation D, ceci par l’intermédiaire d’un organe 4 relié de façon pivotante à la deuxième extrémité 31 de la biellette.

Le fonctionnement de ce principe de réalisation est le suivant : lors d’un déplacement de l’ouvrant O vers le bas dans la configuration illustrée par la figure 2, l’extrémité 30 de la biellette 3 est également entraînée vers le bas. Ceci se traduit par une rotation de la biellette 3 autour de l’axe de rotation A et, simultanément, par une translation de la deuxième extrémité 31 (en l’occurrence vers la droite) le long de la direction de translation D, étant considéré que la deuxième extrémité 31 (ainsi que l’organe 4 relié de façon articulée à la deuxième extrémité 31 de la biellette) ont pour unique degré de mobilité une translation le long de la direction de translation D.

Selon les deux principes de réalisations qui viennent d’être décrits, le déplacement de la deuxième extrémité de la biellette entraîne une rotation de l’amortisseur rotatif 2, ceci par l’intermédiaire de l’organe 4.

En référence aux figures 3 à 5, on décrit ci-après un mode de réalisation dans lequel l’ouvrant porte rigidement une extension 10, à proximité de l’axe de rotation A, en formant un corps intermédiaire s’étendant à partir de l’ouvrant, entre l’axe de rotation A et la première extrémité de la biellette. Ainsi, l’extension 10 présente une extrémité de liaison 100 reliée articulée avec la première extrémité 30 de la biellette 3.

De plus, selon cette configuration, l’extrémité de liaison 100 s’étend hors d’un plan dans lequel s’inscrit l’ouvrant O.

En d’autres termes, le mécanisme de liaison et l’ouvrant forment un coude entre eux.

Tel que cela apparaît sur les figures 3 à 5, la direction de translation D s’étend de façon radiale par rapport à l’axe de rotation A.

En référence à la figure 4 , le dispositif d’amortissement est susceptible d’occuper une position neutre dans laquelle la biellette 3 s’étend dans la direction de translation D, position dans laquelle l’organe 4 est donc dans le prolongement et l’alignement de la biellette 3. Dans cette configuration précise, l’organe 4 est temporairement immobile dans la direction de la translation D et, par conséquent, l’amortisseur rotatif 2 est immobile en rotation. En d’autres termes, l’amortissement est à ce moment nul et quasi inexistant de part et d’autre de cette position neutre.

Selon une autre caractéristique de ce mode de réalisation, la biellette 3 est reliée à l’ouvrant par l’intermédiaire de l’extension 10 de façon à entraîner en mobilité la première extrémité 30 de la biellette de part et d’autre de la position neutre illustrée par la figure 4. Ainsi, lors d’un déplacement en pivotement de l’ouvrant O correspondant à une fermeture de l’ouvrant tel qu’illustré par la flèche F1 sur la figure 3, la première extrémité 30 de la biellette passe progressivement de sa position illustrée par la figure 4 à la position illustrée par la figure 3 et au-delà.

Selon le principe illustré par les figures 3 et 4, et en particulier de par la mise en œuvre de l’extension 10 formant avec l’ouvrant O un coude, la course curviligne de la première extrémité 30 de la biellette se traduit, le long de la direction de la translation D, par un déplacement de faible amplitude. En revanche, le déplacement de la biellette 3 dans un sens de fermeture de l’ouvrant O tel que mentionné précédemment, engendre un déplacement le long de la direction de la translation D de la deuxième extrémité 31 de la biellette qui évolue de façon quasi exponentielle par rapport au déplacement de la première extrémité 30 de la biellette en projection sur la direction de translation D.

Partant d’une fermeture de l’ouvrant O, si l’on engage une ouverture de l’ouvrant O, ceci va se traduire par un déplacement de l’organe 4 le long de la direction de translation D (ainsi que par un déplacement de la deuxième extrémité 31 de la biellette le long de la direction de translation D) dans une direction opposée à celle illustrée par la flèche F2 sur la figure 3.

Le mouvement de l’ouvrant O s’opère jusqu’à atteindre la position neutre illustrée par la figure 4 dans laquelle la biellette 3 et l’organe 4 s’étendent dans l’alignement l’un de l’autre, selon une direction radiale par rapport à l’axe de rotation A correspondant en l’occurrence avec la direction de translation D.

En continuant le mouvement d’ouverture de l’ouvrant O, la première extrémité 30 de la biellette 3, en poursuivant sa trajectoire en rotation autour de l’axe A dans un sens horaire, engendre une inversion du sens de déplacement de la deuxième extrémité 31 de la biellette le long de la direction de translation D. Ainsi, une fois passée la position neutre illustrée par la figure 4 et en poursuivant un déplacement de l’ouvrant O correspondant à son ouverture (c’est-à-dire dans un sens horaire tel qu’illustré par les figures 3 à 5), la deuxième extrémité 31 de la biellette, ainsi que l’organe 4, se déplacent selon la direction indiquée par la flèche F2 sur la figure 4 le long de la direction de translation D.

Ce déplacement en ouverture se poursuit jusqu’à atteindre une configuration telle qu’illustrée par la figure 5.

A l’approche de la position d’ouverture complète illustrée par la figure 5, le phénomène d’amortissement progressif décrit précédemment en référence à la fermeture se reproduit. En effet, la projection du déplacement de la première extrémité 30 de la biellette sur la direction de translation D est de relativement faible amplitude et engendre un déplacement de la deuxième extrémité 31 de la biellette le long de la direction de translation D quasi exponentielle par rapport au déplacement de la première extrémité de la biellette en projection sur la direction de translation D. Il en résulte à nouveau un effort d’amortissement exercé par l’amortisseur rotatif 2 de plus en plus important à l’approche de la position extrême d’ouverture de l’ouvrant O.

Bien entendu, la position neutre illustrée par la figure 4 pourra être obtenue avec un angle d’ouverture α1 à compter de sa position de fermeture, cet angle α1 pouvant être aisément calculé et déterminé en fonction d’un angle α2 entre le plan de l’ouvrant O et le plan du mécanisme de liaison 10.

Ainsi, selon le présent mode de réalisation, l’angle α2 entre le plan de l’ouvrant O et le plan de l’extension 10 étant de 129 degrés, la position neutre illustrée par la figure 4 est atteinte lorsque l’ouvrant O est déplacé à partir de sa position de fermeture selon un angle α1 égale à 50 degrés.

Selon le mode de réalisation particulier illustré par les figures 6 à 9, le dispositif d’amortissement selon l’invention s’inscrit dans un ensemble mettant en œuvre :

un ouvrant O, solidaire en rotation autour de l’axe de rotation A d’un mécanisme de liaison 10 ;
une biellette 3 dont une première extrémité 30 est reliée de façon articulée à l’extension 10 et présentant une deuxième extrémité 31 opposée à la première extrémité 30 ;
un amortisseur rotatif 2 simple effet.

Selon ce mode de réalisation, l’organe 4, auquel la deuxième extrémité 31 de la biellette est reliée, forme un chemin de roulement 40 mobile selon la direction de translation D. Ce chemin de roulement est entraîné en translation par le déplacement de la deuxième extrémité 31 de la biellette, le long de la direction de translation D, et le chemin de roulement 40 étant en contact avec l’amortisseur rotatif 2, un déplacement du chemin de roulement 40 le long de la direction de translation D entraîne une rotation de l’amortisseur rotatif 2.

Le chemin de roulement est porté par une pièce 400, entraîné en translation par la deuxième extrémité de la biellette tel que mentionné précédemment, cette pièce 400 étant guidée en translation le long de la direction de translation D sur une piste de guidage 41 portée par bâti 5 du dispositif.

On comprend que, selon ce mode de réalisation, le chemin de roulement est donc mobile en translation le long de la direction de translation D, tandis que l’amortisseur rotatif simple effet est monté en une position fixe sur le bâti 5.

Ainsi, selon un autre mode de réalisation envisageable (non illustré), le chemin de roulement 4 peut être monté en une position fixe sur le bâti 5, et l’amortisseur rotatif 2 est alors monté rotatif autour d’un axe porté par la deuxième extrémité 31 de la biellette. Dans un tel mode de réalisation, c’est donc le déplacement de l’amortisseur rotatif le long de la direction de translation D contre le chemin de roulement 40 qui entraîne la rotation de l’amortisseur rotatif, que ce soit dans un sens d’ouverture de l’ouvrant ou dans un sens de fermeture de l’ouvrant.

Tel que cela apparaît sur les figures 6 à 9, l’amortisseur rotatif simple effet comprend une roue dentée 20 et le chemin de roulement est constitué par une crémaillère contre et par laquelle la roue dentée 20 de l’amortisseur rotatif simple effet est destiné à être entraîné en rotation.

La cinématique d’ouverture ou de fermeture de l’ensemble mettant en œuvre un dispositif d’amortissement selon le présent mode de réalisation est conforme à celui décrit précédemment en référence aux figures 3 à 5, et détaillé ci-après.

Partant d’une position de fermeture de l’ouvrant O tel qu’illustré par la figure 6, lorsqu’un mouvement d’ouverture de l’ouvrant O est initié, se traduisant par un déplacement rotatif autour de l’axe de rotation A, tel qu’illustré par la flèche F3 sur la figure 7, le mécanisme de liaison 10 engendre un déplacement de la première extrémité 30 de la biellette 3 autour de l’axe de rotation A dans le sens illustré par la flèche F4 sur la figure 7. Ce déplacement de la première extrémité 31 de la biellette 3 se traduit par un déplacement de la deuxième extrémité 31 de la biellette 3 le long de la direction de translation D tel qu’illustré par la flèche F5 sur la figure 7. La deuxième extrémité 31 de la biellette étant solidaire en translation de la pièce 400 portant le chemin de roulement 40, la pièce 400 est concomitamment déplacée le long de la direction de translation D également tel qu’illustré par la flèche F5.

Le chemin de roulement 40 étant en contact avec l’amortisseur rotatif 2 (qui comprend une roue dentée 20 engrénant avec la crémaillère du chemin de roulement 40), le déplacement en translation du chemin de roulement entraîne la rotation de l’amortisseur rotatif.

En poursuivant le déplacement de l’ouverture de l’ouvrant O, on atteint la position neutre explicitée précédemment et correspondant à celle illustrée par la figure 8 dans laquelle la biellette 3 est alignée sur la direction de translation D qui se trouve être une direction radiale par rapport à l’axe de rotation A. A ce stade, la pièce 400 et donc le chemin de roulement 40 occupent une position extrême au-delà de laquelle, en poursuivant le déplacement de l’ouverture de l’ouvrant O, le déplacement de la pièce 400 le long de la direction de translation D s’inverse par rapport à la phase d’ouverture préalable à l’atteinte de la position neutre (c’est-à-dire lors du déplacement allant de la position illustrée par la figure 6 à la position illustrée par la figure 8).

Ainsi, au-delà de la position neutre illustrée par la figure 8, le mouvement rotatif de l’extension 10 autour de l’axe A se traduit, avec la poursuite du déplacement en ouverture de l’ouvrant O, par un déplacement de la biellette 3, par l’intermédiaire de l’extension10, de nature à provoquer un déplacement du chemin de roulement 40 porté par la pièce 400 selon une translation le long de la direction de translation D tel qu’illustré par la flèche F6 sur la figure 9 (c’est-à-dire inversement au sens de translation avant d’atteindre la position neutre).

Bien entendu, la cinématique de fermeture s’opère avec les déplacements inverses à ceux qui viennent d’être décrits en référence à l’ouverture de l’ouvrant O.

De plus, l’amortisseur rotatif 2 est choisi selon le mode de réalisation illustré par les figures 6 à 9 pour exercer un effort d’amortissement lorsqu’il est entraîné en rotation selon un sens horaire, c’est-à-dire dans le déplacement en translation du chemin de roulement illustré par la flèche F6, tandis qu’il n’exerce aucun effort d’amortissement en sens antihoraire, soit dans le sens de translation illustré par la flèche F5 sur la figure 7.

Claims

Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant (O), comprenant un élément pivotant (1) autour d’un axe de rotation (A) entre une position de fermeture et une position d’ouverture de l’ouvrant, le dispositif d’amortissement mettant en œuvre un amortisseur (2) rotatif simple effet,
caractérisé en ce qu’il comprend une biellette (3) reliée articulée à l’ouvrant (O) par une première de ses extrémités, la deuxième extrémité (31) de la biellette, opposée à la première extrémité (30), étant guidée en translation le long d’une direction de translation (D), l’amortisseur rotatif étant susceptible d’être entraîné en rotation par un déplacement de la deuxième extrémité (31) de la biellette.
Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’ouvrant (O) porte rigidement un mécanisme de liaison à proximité de l’axe de rotation (A), le mécanisme de liaison présentant une extension (10) reliée articulée avec la première extrémité (30) de la biellette, l’extension s’étendant hors d’un plan dans lequel s’inscrit l’ouvrant.
Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant selon la revendication 2, caractérisé en ce que la biellette (3) est reliée à l’extension (10) de façon à entraîner en mobilité la première extrémité (30) de la biellette de part et d’autre d’une position neutre dans laquelle la biellette s’étend dans une direction radiale par rapport à l’axe (A).
Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un chemin de roulement (40) contre et par lequel l’amortisseur (2) rotatif simple effet est destiné à être entraîné en rotation.
Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant selon la revendication 4 caractérisé en ce que le chemin de roulement (40) est porté par une pièce (400) entraînée en translation par la deuxième extrémité (31) de la biellette, l’amortisseur (2) rotatif simple effet étant monté en une position fixe.
Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend un bâti (5) présentant une piste de guidage en translation de la pièce (400) entraînée en translation par la deuxième extrémité (31) de la biellette.
Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant selon la revendication 4, caractérisé en ce que le chemin de roulement (40) est monté en une position fixe, l’amortisseur (2) rotatif simple effet étant porté et entraîné en translation par la deuxième extrémité (31) de la biellette.
Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’amortisseur (2) rotatif simple effet comprend une roue dentée (20), et en ce que le dispositif d’amortissement comprend une crémaillère contre et par laquelle la roue dentée de l’amortisseur rotatif simple effet est destinée à être entraînée en rotation.
Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu’il est couplé à un ouvrant (O) mobile en translation.
Dispositif d’amortissement de fin de course pour ouvrant selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu’il est couplé à un ouvrant (O) rotatif, l’ouvrant et l’élément pivotant autour d’un axe de rotation A étant confondus ou solidaires.