FR3098093A1 - Semelle de chaussure pour équilibrer le squelette - Google Patents

Abstract

Semelle de chaussure pour équilibrer le squelette. La semelle constituée d'une partie haute 2 et d'une partie basse 1. est intercalée dans la chaîne de contacts entre le pied et le sol. Elle est caractérisée en ce qu'au moins, une articulation longitudinale est interposée entre une parties haute 2 et une partie basse 1 de sorte qu'elles pivotent l'une par rapport à l'autre selon un axe de pivotement dont la position est réglable latéralement. Le dispositif selon l’invention est particulièrement destiné à permettre un équilibrage de la cheville en cas de pronation ou de supination, par l'effet de nos capacités neuromusculaire naturelles. Figure pour l’abrégé : Fig. 4.

Description

Semelle de chaussure pour équilibrer le squelette

La présente invention se rapporte à une semelle de chaussure interposée entre le pied de l'utilisateur et le sol, qui est dotée d'un dispositif en vue de produire un processus d'équilibrage dynamique du squelette.

Une partie importante de la population souffre de déséquilibre important du squelette et de la musculature du pied et de la jambe, notamment de pronation ou de supination, c'est à dire de chevilles qui tombent vers l'intérieur ou vers l'extérieur.

La supination ou la pronation tend à générer des douleurs dans les articulations du pied et de la cheville et se propage dans le squelette de la jambe en tendant à déformer les jambe en O en cas de supination et en X en cas de pronation. De même la pronation tend à produire des pieds plats, tandis que la supination tend à produire des pieds hyper cambrés, d'où l'importance d'élaborer des solutions en vue de résoudre ce problème.

La présente invention a pour but de créer de meilleures conditions biomécaniques de la marche par l'effet d'une semelle qui permet à l'utilisateur d'une chaussure qui en est dotée, de retrouver un équilibre latéral de la cheville grâce à un processus dynamique qui sollicite les ressources de notre organisme.

Ainsi, l'invention a pour objet une semelle, intercalée entre le pied de l'utilisateur et le sol, qui crée une situation d'instabilité latérale de la cheville, d'une façon adaptée au type de déséquilibre à corriger, de sorte que notre système neuromusculaire produise naturellement une compensation, en vue, non seulement d'atténuer les conséquences néfastes de la pronation ou de la supination, mais également d'engendrer un processus de correction naturelle propre à remédier, avec le temps, à la cause de ces déséquilibres.

Un tel effet du dispositif selon l'invention est plus ou moins expérimenté par beaucoup d'entre nous, par exemple si l'on pratique le patin à glace qui crée une instabilité latérale que notre système neuromusculaire peut naturellement contrôler, avec pour bénéfice, un contrôle accru de l'équilibre latéral de la cheville.

Ainsi le dispositif selon l'invention s'inscrit dans le cadre des propriétés naturelles de la biomécanique humaine et peut bénéficier à tous, en particulier il peut permettre d'acquérir pendant la croissance, ou très souvent les défauts d'équilibre du squelette apparaissent, un excellent contrôle de la stabilité latérale des chevilles qui peut perdurer pendant toute l'existence.

A cet effet, le dispositif selon l'invention est composé essentiellement, d'au moins un axe de pivotement longitudinal interposé entre une partie haute et une partie basse d'une semelle, qui canalise la pression de contact entre le pied et le sol en un endroit choisit par l'utilisateur en fonction du type de défaut d'équilibre latéral de la cheville dont il souffre, de sorte que l'instabilité qu'il produit est maîtrisable naturellement par notre système neuromusculaire!.

Les semelles pivotantes font partie de l'art antérieur et il existe plusieurs brevets décrivant une telle disposition. Le brevet US2048683 constitue la première divulgation d'un système de semelle pouvant pivoter par rapport au reste de la chaussure tandis que, par exemple, les brevets US2007084081, US20081967, US2005172518 ou US2005120592.divulguent des modes de réalisation particuliers de cette disposition.

Cependant l'art antérieur ne comporte pas de disposition permettant d'adapter la position de l'axe de pivotement à l'anatomie de l'utilisateur.

L'invention sera décrite plus en détail à l'aide des figures annexées qui illustrent l’invention :

] représente une semelle en vue 3/4 arrière.

représente une semelle en coupe longitudinale en vue de 3/4 arrière.

représente une semelle et la silhouette du bas de jambe en vue arrière.

représente une semelle et la silhouette du bas de jambe en vue arrière.

représente une semelle et la silhouette du bas de jambe en vue arrière.

représente une semelle en vue éclatée de 3/4 arrière.

représente un sous-ensemble réglable d'une semelle en vue 3/4 arrière.

.représente un sous-ensemble réglable d'une semelle en vue arrière.

représente un sous-ensemble réglable d'une semelle en vue arrière.

représente un sous-ensemble réglable d'une semelle en vue de 3/4 arrière.

représente un sous-ensemble réglable d'une semelle en vue arrière.

représente un sous-ensemble réglable d'une semelle en vue éclatée de 3/4 arrière.

représente une semelle en coupe partielle et en vue de 3/4 arrière.

représente une semelle en coupe partielle et en vue de 3/4 arrière.

représente une semelle en vue 3/4 arrière.

représente une semelle en coupe transversales en vue 3/4 arrière.

représente une semelle en vue de côté.

représente une semelle en vue de côté.

représente une semelle en vue arrière.

représente une semelle en vue arrière.

représente une semelle en coupe partielle en vue de côté.

représente une semelle en vue de côté.

représente une semelle en coupe partielle en vue de côté.

.représente une semelle en vue de 3/4 de côté.

.représente une semelle en vue de 3/4 arrière en coupe partielle.

.représente une semelle en vue de 3/4 arrière en coupe partielle.

.représente une semelle en vue arrière.

.représente une semelle en vue arrière.

.représente une semelle en coupe transversale en vue arrière .

.représente une semelle en vue de 3/4 arrière.

En référence à ces figures, selon l'invention, la semelle de chaussure, est intercalée dans la chaîne de contacts entre une partie du pied ou son ensemble et le sol et comprend une partie haute 2 et une partie basse 1 qui peuvent pivoter entre elles selon au moins un axe longitudinal et elle caractérisée en ce que la position de l'axe de pivotement entre une partie haute 2 et une partie basse 1 est réglable latéralement.

A cet effet, dans un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention, la position de l'axe de pivotement longitudinal réglable latéralement entre une partie haute 2 et une partie basse 1 de la semelle est déterminée par une articulation de type mécanique mobile latéralement d'après les figures 1, 2, 6, 10, 11, 17,21 et 23 qui la représentent dans le contexte d'une semelle extérieure à une chaussure sur laquelle est fixé une tige, la semelle comporte au niveau du talon, une partie basse 1 en contact avec le sol, directement ou par l'intermédiaire d'éléments rapportés comme la partie 22, et une partie haute 2 sur laquelle est fixé une tige 46. l'articulation entre les parties haute et basse de la semelle est constituée d'un axe 6 guidé par les chapes 7 et 8 appartenant à un support bas 14, mobile par rapport à la partie basse 1 et reçu par les chapes 9 et 10 appartenant à un support haut 15, mobile par rapport à la partie haute 2 de sorte que l'axe de pivotement peut être déplacé latéralement.

Selon la figure 3, qui représente un pied droit bien équilibré vu de l'arrière, l'axe d'articulation 6 est placé dans une position médiane, à l'aplomb de la résultante des forces de pression du talon sur la partie haute 2, dans ce cas de figure idéal, la liberté en torsion produite par l'articulation permet de conserver le tonus musculaire qui stabilise le pied en bonne position, car la cheville doit travailler en permanence pour éviter qu'une inclinaison trop importante se produise entre la partie haute et la partie basse.

Si l'on considère le cas de la pronation selon figure 4, qui représente un pied droit pronateur vu de l'arrière, si toutefois un axe 6 d'articulation placé au centre pourrait permette à l'utilisateur de redresser sa cheville, la nature du défaut d'équilibre l'en empêche faute d'un tonus musculaire suffisant pour ce faire. En effet une cause courante de la pronation est un manque de tonus des muscles chargés de maintenir la cheville dans une position verticale équilibrée. Cependant l'axe 6 peut être positionné, comme représenté, dans une position latérale décalée vers l'intérieur, de sorte d'améliorer l'alignement du squelette de la jambe et de la force 11, résultante de la pression de contact avec le sol, qui passe nécessairement par l'axe 6 et qui est verticale en l'absence d'effort latéral exercé par l'utilisateur.

Le décalage vers l'intérieur de l'axe a pour autre effet de créer un couple de forces avec la résultante verticale vers le bas des forces de pression exercé par le talon de l'utilisateur sur la partie haute 2. Comme cette résultante 12 est sensiblement au centre de la surface d'appui du talon et verticale vers le bas en l'absence d'effort latéral exercé par l'utilisateur, le couple de force qu'elle constitue avec la force 11 tend a faire pivoter la partie haute 2 dans le sens horaire de sorte de contribuer au pivotement du pied autour de la cheville pour produire un meilleur alignement du pied avec le squelette de la jambe.

Cette disposition permet a un utilisateur pronateur de retrouver le contrôle de l'orientation de sa cheville, car d'une part, l'effort musculaire pour le faire est considérablement diminué par l'effet du dispositif et d'autre part, l'instabilité créée par l'articulation entre les parties hautes et basses, permet à l'utilisateur de ressentir précisément l'orientation latérale de son pied et d'en acquérir ainsi un meilleur contrôle tout en tonifiant sa musculature car elle retrouve son rôle actif de stabilisateur du pied.

Si l'on considère le cas de la supination selon figure 5, de même le décalage de l'axe d'articulation 6 vers l'extérieur, produit une meilleur alignement de la force 13 avec le squelette de la jambe. La force 13 est la résultante des forces de pression de la chaussure sur le sol au niveau du talon . Elle crée un couple avec la résultante des forces de pression du talon sur la partie haute 2 de sorte de tendre à la pivoter dans le sens antihoraire, de la même façon et avec les même effets symétriques pour l'utilisateur que dans le cas de la pronation.

Dans ce premier mode de réalisation, la position de l'axe de pivotement entre une partie haute 2 et une partie basse 1 est mobile latéralement grâce à une vis 17 et/ou 20 et un écrou 18 et/ou 19qui coulisse dans un trou oblong 26 et ou 27 appartenant à l'un ou l'autre des éléments en jeu, les parties haute 2 et basse1 et les supports haut 15 et bas 14, de sorte que ces supports haut et bas peuvent être déplacés et fixés à l'endroit souhaité.

Ainsi, L'articulation longitudinale constituée de l'axe 6, du support bas 14 et du support haut 15, forme un sous-ensemble indépendant de la partie haute 2 et de la partie basse 1. Les support haut et bas comportent les trous oblongs 27 et 26 qui reçoivent les écrous coulissants 18 et 19. Les parties haute et basse comportent des trous 21 pour recevoir les vis 17 et 20. De la sorte, le sous-ensemble 6,14 et 15 est fixé aux parties haute et basse par les vis 17 et 20 qui peuvent être desserrées pour le déplacer latéralement.

Pour sécuriser la fixation du sous-ensemble 6,14 et 15, il comporte sur chacune de ses face, ou sur l'une d'entre elle, une denture 16 qui s'insère dans une denture correspondante 25 aménagée sur les faces internes de la partie haute et de la partie basse, ou sur l'une d'entre elle.

Si elle prévue à cet effet, la denture oriente également en rotation selon un axe vertical et en translation selon un axe longitudinal, le sous-ensemble 6,14 et 15, par rapport aux partie haute et basses et ainsi constitue un système de guidage complet entre la partie basse, la partie haute et le sous-ensemble précité qui le maintient avec fiabilité dans la position choisie.

La partie haute 2 et la partie basse 1 peuvent être indépendantes d'une partie avant 4 de la semelle, cependant elles peuvent être prolongées par l'une ou l'autre ou les deux parties 3 et 5. Suivant les matériaux employés pour les parties 3 et 5 et leur géométrie il est possible d'obtenir une quasi liberté en torsion ou au contraire, une résistance calculée pour modérer l'effet d'instabilité produite par le dispositif d'articulation entre les parties haute 2 et basse 1.

L'articulation longitudinale décrite dans les modes de réalisation ci-dessus est de nature mécanique, cependant il est possible de produire le même effet avec des articulations de nature différentes, dans ce cas, la position de l'axe de pivotement longitudinal entre une partie haute 2 et une partie basse 1 est déterminée par une articulation produite par la déformation d'un ou plusieurs éléments élastiques mobiles latéralement.

Ainsi, dans un autre mode de réalisation selon la figure 7, l'articulation est produite par des éléments élastiques 28, réalisés dans un matériau par exemple tel que l'acier à ressort, prévu pour se déformer de sorte de permettre le pivotement des supports 14 et 15 auxquels ils sont fixés, par exemple, par une rainure en té 29. Une telle disposition permet également de produire un effet d'amortissement vertical de sorte d'atténuer les chocs auxquels le talon peut être soumis.

Dans un autre mode de réalisation, selon la figure 8, le dispositif d'axes et de chapes est remplacé par un élément 30 dans un matériau à l'élasticité judicieusement choisie et à la géométrie propice à la déformation selon un axe longitudinal, fixé aux supports 14 et 15 par exemple par collage, rivetage ou surmoulage, de sorte de permettre le pivotement des supports haut et bas 14 et 15 l'un par rapport à l'autre. Une telle disposition permet également de produire un effet d'amortissement vertical de sorte d'atténuer les chocs auxquels le talon peut être soumis.

Dans un autre mode de réalisation selon les figures 9 et 10, l'articulation est un pivot 32 de nature mécanique associé à un élément 31 déformable dans le sens vertical de sorte d'amortir les chocs auxquels le talon peut être soumis. Les éléments 31 et 32 peuvent être réalisés dans des matériaux variés, ce peut être par exemple un matériau en feuille tel que de l'acier formé selon une géométrie judicieusement choisie ou un matériau de type élastomère, plus massif au niveau du pivot 32, et d'une forme judicieusement choisie pour permettre une déformation élastique verticale. Le sous-ensemble 31 et 32 peut être également le produit d'un assemblage de matériaux.

Dans un autre mode de réalisation selon les figures 11 et 12, l'articulation entre les parties haute et basse est de nature mécanique. Elle est constituée des arceaux 49 appartenant à la partie haute, reçus par les pistes 33 et maintenus par des goupilles 34 de sorte de produire un axe d'articulation virtuel au delà des parties haute ou basse 14 et 15. Par exemple, d'après la figure 11 le pivotement entre les parties hautes et basse se produit selon l'axe 35 situé au dessus de la partie haute. Cet axe virtuel peut être ainsi décalé vers le haut pour diminuer l'instabilité du dispositif ou au contraire vers le bas pour l'augmenter de sorte de pouvoir ajuster le degré d'instabilité aux préférences des utilisateurs. La piste 33 peut être garnie d'un matériau antifriction ou de rouleaux pour faciliter le pivotement.

Le dispositif selon l'invention peut être protégé des entrées d'éléments extérieurs, dans un de ses modes de réalisation selon la figure 13, il peut être encapsulé par un élément 36 de type soufflet fixé aux supports 14 et 15 et réalisé dans un matériau souple de sorte de permettre le libre pivotement des parties haute et basse entre elles et d'interdire l'introduction d'éléments extérieurs.

Dans un autre mode de réalisation selon la figure 14, un élément 37 de type soufflet réalisé dans un matériau souple est fixé aux parties haute et basse 1 et 2, de sorte de permettre leur libre pivotement et d'interdire l'introduction d'éléments extérieurs. Dans ce cas, il n'est pas possible de déplacer manuellement le sous-ensemble réglable qui produit l'articulation longitudinale, c'est pourquoi un moyen de réglage manipulable par l'utilisateur qui permet le déplacement latéral de la position de l'axe de pivotement longitudinal entre une parte haute 2 et une partie basse 1, doit être prévu.

A cet effet, dans un autre mode de réalisation selon les figures 6 et 16, le moyen de réglage est un pignon 38 qui coopère avec une crémaillère 42 aménagée dans l'un ou l'autre des supports haut 15 et/ou bas 14 qui comportent un trou oblong 42 doté sur une de ses faces d'une denture. Le pignon 38 est assemblé à la partie haute 2 par un axe à section carré 39, comportant une tête de vis qui l'entraîne en rotation tandis que les rondelles 40 et 41 associées, par exemple, à un rivetage de son extrémité permettent d'assurer son guidage dans le trou 23. De la sorte, l'utilisateur pourra déplacer latéralement par l'extérieur le sous-ensemble réglable qui produit une articulation longitudinale, grâce à une action sur l'axe 39, après desserrage des vis 17 et 20.

Un tel dispositif pignon/crémaillère, représenté avec l'axe du pignon vertical, peut être disposé selon toute orientation propice, ainsi l'axe du pignon 38, peut être par exemple horizontal et orienté selon un axe longitudinal.

Dans un autre mode de réalisation, le moyen de réglage manipulable par l'utilisateur est une vis 56 qui coopère avec un écrou 54 , a cet effet, selon la figure 20, le support haut 15 comprend un écrou 54 dans lequel s'engage la vis 56, guidée par la chape 58 appartenant à la partie haute 2. Il est maintenu en translation par un épaulement associé à une butée amovible, par exemple un circlips 57 de sorte qu'une action de l'utilisateur sur la vis 56 produit le déplacement latéral du support haut 15.

Dans un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention, d'après la figure 15, il peut être adjoint à l'articulation longitudinale des tampons 43, interposés sur le côté entre la partie haute et la partie basse et réalisés dans un matériau élastique, qui s'opposent à l'inclinaison latérale de la partie haute par rapport à la partie basse de sorte de modérer l'instabilité latérale produite par le dispositif. Ces tampons peuvent être interchangeables et être réalisés dans différentes formes, matériaux et duretés de sorte de pouvoir proposer aux utilisateurs un choix de courbes de raideur varié.

En particulier ils peuvent être prévus pour produire un effet minime aux faibles angles d'inclinaison de la partie haute 2 par rapport à la partie basse 1, mais qui s'accroît rapidement dès qu'un angle prédéterminé est atteint de sorte de limiter l'inclinaison en cas de déséquilibre important.

Selon la figure 16, les tampons 43 peuvent être également des éléments de mesure des mouvements de la partie haute 2 par rapport à la partie basse1. A cet effet, ils coopèrent avec un capteur, par exemple un capteur de force résistif 44, utilisé couramment dans le pesage, interposé entre un tampon 43 et la partie haute 2 de sorte de pouvoir mesurer les forces appliquées. Si la courbe de raideur des tampons 43 est connue, la variation de la force mesurée peut être convertie en information relative à l'inclinaison de la partie haute 2 par rapport à la partie basse 1.

Pour ce faire, les capteurs 44 délivre leur signal par les fils 45 qui sont terminés par un connecteur placé en un endroit judicieusement choisi de sorte de pouvoir les connecter à un dispositif électronique approprié pour convertir les signaux électriques en informations qui décrivent les mouvements d'inclinaison de la partie haute par rapport à la partie basse. Un tel dispositif permet de connaître la variation de l'équilibre latéral au cours de la marche et, s'il est associé à un programme approprié peut permettre de déterminer l'endroit où doit être placé l'axe d'articulation longitudinal.

On pourra compléter les informations délivrées par les capteurs de force placés latéralement par des capteurs de force disposés longitudinalement à l'avant et à l'arrière de la semelle de sorte de mieux identifier les différentes étapes de la marche, de même on peut adjoindre des capteurs de force disposés de chaque côtés à l'avant de la semelle pour enrichir l'information de la variation des forces appliqués de chaque côté d'une partie avant de la semelle de sorte de connaître l'ensemble des paramètres relatifs a l'équilibre latéral, rapporté aux étapes du déroulé du pied d'un utilisateur au cours de la marche.

Le dispositif selon l'invention peut être située au niveau du talon, mais également au niveau d'une partie avant du pied. Par exemple on peut l'appliquer à une chaussure de vélo ou la pression s'exerce uniquement sur l'avant du pied.

On peut également réaliser une version du dispositif selon l'invention comportant au moins une articulation longitudinale au niveau du talon et une articulation longitudinale au niveau de la partie avant du pied indépendante l'une de l'autre. De même un seule articulation peut s'interposer entre le pied dans toute sa longueur et l'ensemble de la semelle en contact avec le sol.

Le dispositif selon l'invention décrit dans ce document permet le pivotement selon au moins un axe longitudinal de la partie haute 2 d'une semelle par rapport sa partie basse 1, cependant il peut être lui être ajouté une possibilité de pivotement selon plusieurs axes. Par exemple selon un axe transversal de sorte que la partie basse 1 puisse pivoter par rapport à la partie haute 2 selon le déroulé du pied au cours de la marche, particulièrement au moment du posé du talon, quand il touche le sol avec la partie avant de la chaussure relevée. A cet instant, grâce à une articulation transversale, la partie basse peut pivoter de sorte de tendre vers une position parallèle au sol, ensuite lorsque la partie avant de la chaussure se rabat sur le sol, l'ensemble de la chaussure pivote autour de l'axe transversal, ce qui assure un contact maximal du talon de la chaussure.

Dans un mode de réalisation du dispositif selon l'invention comportant une articulation multidirectionnelle, selon la figure 21, l'articulation qui permet le pivotement dans toutes les directions d'une partie haute 2 de la semelle par rapport à une partie basse 1, est un sous ensemble constitué d'une rotule 60 reçut par la cavité correspondante 59.

De même que pour une l'articulation longitudinale, il existe également différents modes de réalisations d'une articulation multidirectionnelle: Elle peut être de nature mécanique par exemple selon le mode de réalisation représenté figure 23, où le croisillon 62 en coopération avec les chapes 64 et 65 constitue un joint de cardan qui permet le pivotement dans toutes les directions, des parties haute et basse 1 et 2 entre elles. Ce mode de réalisation comprend également des tampons d'amortissement 66 du pivotement selon un axe transversal.

Une articulation multidirectionnelle peut être aussi obtenue en exploitant la possibilité de déformation élastique de matériaux appropriés, comme représenté dans un autre mode de réalisation selon la figure 22 où l'articulation multidirectionnelle est constitué par un élément 61 réalisé dans un matériaux élastique qui permet le pivotement dans toutes les directions, des parties hautes et basse 1 et 2 entre elles.

Une articulation multidirectionnelle peut être dotée des dispositif adjoints décrits pour une articulation longitudinale, par exemple les tampons 43 ou 66, de même que les dispositif de protection 36 ou 37 contre l'entrée d'éléments extérieurs.

De telles articulations multidirectionnelles produisent des mouvements complexes en 3 dimensions des parties haute et basse entre elles, mais les composantes de ces mouvements selon un axe transversal ne sont pas impliqués directement dans le processus neuromusculaire d'équilibrage de la cheville, en effet, un pivotement transversal de la partie basse 1 par rapport à la partie haute 2 ne produit pas une instabilité latérale du pied. Le pivotement transversal d'une articulation multidirectionnelle est exploité de préférence dans un dispositif d'amortissement tel que représenté par exemple par la figure 22.

Ainsi, dans son usage préférentiel, un dispositif selon l'invention comportant une articulation multidirectionnelle produit en plus de l'instabilité latérale, une possibilité étendue de s'adapter au terrain et au déroulé du pied ainsi qu'une possibilité d'amortissement du touché du talon, moment de la marche ou les chocs sont les plus importants.

Dans un autres mode de réalisation du dispositif selon l'invention les éléments qui déterminent la position de l'axe de pivotement longitudinal entre une partie haute 2 et une partie basse 1 sont reçus par une série d'emplacements décalés entre eux de sorte de pouvoir être positionnés dans différentes positions de réglage latéral.

Par exemple, d'après la figure 24, une articulation multidirectionnelle produite par un tampon élastique 61 est fixé aux parties haute 2 et basse 1 selon l'un ou l'autre des différents emplacements 87 et/ou 88 pour régler sa position latérale.

Si dans la plupart des modes de réalisation du dispositif selon l'invention décrits dans ce document, le ou les éléments qui déterminent la position de l"axe d'articulation entre une partie haute 2 et une partie basse 1 comportent un support haut 15 et/ou un support bas 14 pour être fixé(s) à une partie haute 2 et/ou basse 1, selon la figure 24 une articulation produite par un élément élastique de type élastomère, peut ne pas comporter de support haut 15 ni de support bas 14. Dans ce cas, pour être fixé aux partie haute 2 et basse 1, elle comporte des aménagements de sorte de recevoir directement un élément de liaison, par exemple, elle peut comporter un douille rapportée 67 ou un emplacement pour recevoir directement par exemple une vis.

Dans un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention qui ne comporte pas de support haut 15 ou bas 14, le réglage de la position latérale de l'axe de pivotement entre la partie haute 2 et la partie basse 1 est possible grâce une série de trous 49, 50 et 51 pratiqués dans une chape 52 appartenant à une partie basse 1 et une chape 53 appartenant à une partie haute 2 de sorte de recevoir l'axe 6 dans chacune de leurs positions.

L'articulation entre une partie haute et basse de la semelle selon un axe de pivotement réglable latéralement peut être également produite par des éléments élastiques séparés dont la combinaison crée un axe de pivotement central. Ainsi dans un autre mode de réalisation selon la figure 25, l'articulation entre une parte basse 1 et haute de la semelle 2 est composée de deux éléments 68 et 69 réalisés dans un matériau élastique de type élastomère et fixés par exemple par collage, d'un côté à un support bas 14 et de l'autre à un support haut 15. Dans une telle disposition une force verticale de bas en haut exercée sur la partie haute 2 selon un axe qui passe par le centre de gravité des deux éléments 68 et 69 produit une déformation égale des deux éléments élastiques, mais si cette force verticale est décalé latéralement, l'élément le plus proche est davantage déformé que l'élément le plus éloigné, de la sorte, un tel dispositif produit un axe de pivotement qui coïncide sensiblement avec le centre de gravité de l'ensemble constitué des éléments 68 et 69, s'ils sont identiques.

Par ailleurs la figure 25 est également une illustration d'un dispositif de réglage décrit précédemment par la figure 20 qui comprend une vis 56 et un écrou 54 appartenant à un support haut 15. La vis 56 est maintenue par deux chapes 70 qui appartiennent à la partie haute 2, tandis q'un écrou coulissant 19 en coopération avec une vis 20 permet de maintenir le sous-ensemble 14,15, 68 et 69 dans une position de réglage. Dans ce cas la vis 56 est solidaire de la partie haute de façon rigide et constitue en plus d'un moyen de réglage, un moyen de guidage et de maintien d'un support haut 15.

De même, d'après la figure 26, un élément élastique 71 unique et étendu latéralement, fixé au supports haut et bas 15 et 14 constitue une articulation entre une partie haute 2 et basse 1 de la semelle selon un axe de pivotement situé en son centre de gravité.

Dans un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention, la position de l'axe de pivotement longitudinal entre une partie haute 2 et une partie basse 1 est déterminée par des éléments élastiques fixes, interchangeables et de raideur variées. A cet effet, d'après la figure 27 qui correspond à un pied droit vu de l'arrière, une articulation réglable latéralement entre une partie haute 2 et basse 1 est composée de deux éléments élastiques 72 et 73 fixés à un support haut 15 et un support bas 14 qui constituent des sous-ensembles fixés de façon amovible à distance l'un de l'autre, d'un côté à la partie basse 1 et de l'autre côté à la partie haute 2, par exemple par les rainures 74 qui les reçoivent. Le réglage de la position latérale de l'axe de pivotement est produit par une différence de raideur entre les éléments 72 et 73 associée à leur interchangeabilité. Par exemple si l'élément 72 est plus raide que l'élément 73, l'axe de pivotement entre les partie haute et basse 75 est déplacé vers la gauche par rapport à un axe médian 76, on obtient ainsi une position correspondant à la pronation, en intervertissant les éléments 72 et 73, l'axe de pivotement 77 est déplacé vers la droite, dans une position correspondant à la supination.

Dans ce cas la position de l'axe de pivotement entre les partie hautes 2 et basse 1 coïncide avec le centre gravité dans lequel la raideur est un paramètre supplémentaire assimilable à la densité. Par exemple, si l'élément 72 possède une raideur double de l'élément 73, le centre de gravité ainsi calculé de l'ensemble et donc l'axe de pivotement entre les partie haute et basse de la semelle est situé à un tiers de la distance qui les sépare, mesurée depuis l'élément 72.

Dans tous les cas ou l'articulation entre les parties haute et basse de la semelle comporte des éléments élastiques de raideur différente disposés de chaque côté, la position de l'axe de pivotement qui résulte de leur combinaison peut être également défini de façon pratique par la position de la force verticale de bas en haut, exercée sur la partie haute 2, qui ne provoque aucun mouvement de pivotement de la partie haute par rapport à la partie basse mais seulement une compression identique des éléments élastiques de raideur différente.

Un seul jeu d'éléments 72 et 73 interchangeables permet d'obtenir 2 positions de réglage s'il sont différents, mais des jeux supplémentaires qui présentent des combinaisons de raideur différentes permettent un réglage dans une multitudes de positions selon la position de l'axe de pivotement qui en résulte.

Par ailleurs les éléments élastiques 72 et 73 peuvent être maintenu d'avant en arrière dans les rainures qui les reçoivent par un moyen approprié, par exemple une vis d'arrêt implantée dans l'une ou l'autre des parties haute et basse de la semelle. ou des butés d'ont l'une au moins est amovible.

Dans un autre mode de réalisation dérivé de la figure 27, selon figure 28 qui représente un pied droit vu de l'arrière, les élément 72 et 73 sont jointifs, ils sont fixés de même à un support haut 15 et bas 14 et constitue un seul sous-ensemble 78 interchangeable dont la position peut être inversée. La position de l'axe de pivotement entre les parties haute 2 et basse 1, résulte de la même façon que lorsqu'il s'agit d'éléments séparés de la différence de raideur des éléments 72 et 73. Par exemple tel que représenté figure 28, un élément 72 à la raideur plus importante que l'élément 73 produit un axe de pivotement entre les partie haute et basse de la semelle décalé vers la gauche par rapport à un axe médian, pour adapter la semelle à la pronation. En inversant la position du sous ensemble 78 l'axe de pivotement entre les parties haute et basse est décalé vers la droite pour adapter la semelle à la supination. Le dispositif fourni ainsi deux positions de réglage et permet un réglage dans une multitude de position par interchangeabilité du sous-ensemble 78 constitué d'un assemblage de matériaux de raideur et de géométrie différente.

La figure 29 montre une variation du mode de fixation d'un sous ensemble 78 qui est maintenu par des vis 79 installées dans les parties haute 2 et basse 1 et positionné par des pions 80 de sorte d'être réversible et interchangeable. ce mode de fixation décrit pour un sous ensemble unique 78 peut également être appliqué à des éléments indépendants.

Dans un autre mode de réalisation dérivé de la figure 27, selon la figure 30, l'articulation entre une partie haute 2 et basse 1 est produite par des sous-ensembles élastiques 81 et 82 interchangeables et disposés de chaque côté de la semelle. Ces sous-ensembles sont composés des éléments 72 et 73 réalisés par exemple dans un matériau de type élastomère, d'un support bas 14 et d'un support haut 15 assemblés par exemple par collage ou surmoulage. Les supports haut et bas en coopération avec les ouvertures 83 et 84 constituent un dispositif d'assemblage à baïonnette qui permet d'introduire les éléments élastiques dans les ouvertures puis de les solidariser aux parties haute 2 et basse 1 par une rotation. Un dispositif de verrouillage en position pivotée peut être adjoint, par exemple une vis 86 prévue pour s'engager dans le taraudage 85 des éléments élastiques lorsqu'ils sont installés en position d'usage. La différence de raideur des éléments 72 et 73, associée à leur interchangeabilité permet le réglage de la position latérale de l'axe de pivotement de l'articulation entre la partie haute 2 et basse 1 de la semelle.

Le dispositif selon l'invention a été présenté dans le contexte d'une semelle extérieure à une chaussure, sur laquelle la tige 46 est fixée, selon la figure 17. Cependant le dispositif peut être intercalé en tout endroit de la chaîne de contact entre une partie du pied ou son ensemble et le sol. Par exemple, il peut être interne à la chaussure selon la figure 18, qui représente un mode de réalisation du dispositif selon l'invention contenu par la tige 47 fixée à la semelle 48.

Claims (10)

1. Semelle de chaussure intercalée dans la chaînes de contacts entre une partie du pied ou son ensemble et le sol, comprenant une partie haute (2) et une partie basse (1), qui peuvent pivoter entre elles selon au moins un axe longitudinal, caractérisée en ce que la position de l'axe de pivotement longitudinal entre une partie haute (2) et basse (1) est réglable latéralement.
2. Semelle de chaussure selon revendication 1,caractérisée en ce que la position de l'axe de pivotement longitudinal réglable latéralement entre une partie haute (2) et une partie basse (1) est déterminée par une articulation de type mécanique mobile latéralement (Figures 1 à 6, 9, 10,11, 12, 16 à 21 et 23).
3. Semelle de chaussure selon revendication 1,caractérisée en ce que la position de l'axe de pivotement longitudinal entre une partie haute (2) et une partie basse (1) de la semelle est déterminée par une articulation produite par la déformation d'un ou plusieurs éléments élastiques mobiles latéralement (Figures 7, 8, 22, 24, 25 et 26).
4. Semelle de chaussure selon revendication 1, caractérisée en ce que la position de l'axe de pivotement longitudinal entre une partie haute (2) et une partie basse (1) de la semelle est déterminée par des éléments élastiques (72, 73) fixes, interchangeables et de raideur différente (Figures 27 à 30).
5. Semelle de chaussure selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que le ou les éléments qui déterminent la position de l'axe d'articulation entre une partie haute (2) et une partie basse (1) comportent un support haut (15) et/ou un support bas (14) pour être fixés aux parties haute (2) et/ou basse (1).
6. Semelle de chaussure selon l'une quelconque des revendications 2, 3 et 5, caractérisée en ce que les éléments qui déterminent la position de l'axe de pivotement entre une partie haute (2) et une partie basse (1) sont reçus par une partie haute (2) et/ou une partie basse (1) par une série d'emplacements décalés entre eux de sorte de pouvoir être positionnés dans différentes positions de réglage latéral (Figures 19 et 24).
7. Semelle de chaussure selon les revendications 2 et 5 caractérisée en ce que la position de l'axe de pivotement entre une partie haute (2) et basse (1) est mobile latéralement grâce à une vis (17) et/ou (20) et un écrou (18) ou/et (19) qui coulisse dans un trou oblong (26) et/ou (27) appartenant à l'un ou l'autre des éléments en jeu, les parties hautes (2) et basse (1) et les supports haut (15) et bas (14), de sorte que ces supports haut et bas peuvent être déplacés et fixés à l'endroit souhaité.
8. Semelle de chaussure selon l'une quelconque des revendication 2, 3, 5 ou 7 caractérisée en ce qu'un moyen de réglage manipulable par l'utilisateur permet le déplacement latéral de la position de l'axe de pivotement longitudinal entre une partie haute (2) et une partie basse (1).
9. Semelle de chaussure selon la revendication 8 caractérisée en ce que le moyen de réglage est un pignon (38) qui coopère avec une crémaillère (42).
10. Semelle de chaussure selon la revendications 8 caractérisée en ce que le moyen de réglage est une vis (56) qui coopère avec un écrou (54).