FR3097209A1 - Couvercle pour une boîte-repas - Google Patents

Abstract

Couvercle pour une boîte - repas Ce couvercle (4) comprend des organes de verrouillage (98), qui définissent une configuration verrouillée, dans laquelle ils sont adaptés à maintenir le couvercle sur un récipient, et une configuration déverrouillée, dans laquelle le couvercle est dégageable du récipient. Ce couvercle comprend aussi des organes d’équilibrage de pression (118), qui définissent une configuration ouverte, dans laquelle ils sont adaptés à mettre en communication fluidique au travers du couvercle le volume intérieur (V6) du récipient avec l’extérieur du récipient, et une configuration fermée, dans laquelle la communication fluidique entre le volume intérieur du récipient et l’extérieur du récipient au travers du couvercle est interrompue. Afin que le couvercle soit pratique, sûr et facile à utiliser, il comprend en outre des organes de liaison cinématique (128) qui lient entre eux les organes de verrouillage et les organes d’équilibrage, de manière que les organes de verrouillage et d’équilibrage de pression sont, respectivement, conjointement dans les configurations verrouillée et fermée ou conjointement dans les configurations déverrouillée et ouverte. Figure pour l'abrégé : Figure 3

Description

Couvercle pour une boîte-repas

La présente invention concerne un couvercle pour une boîte-repas.

L’invention s’intéresse aux boîtes-repas, destinées à accueillir des aliments et comprenant un récipient fermé par un couvercle. Le récipient est généralement isolant pour maintenir les aliments chauds ou froids le plus longtemps possible, selon leur température au moment de l’introduction dans la boîte-repas. Le couvercle ferme le récipient de façon hermétique, pour éviter les écoulements de jus ou de sauce hors du récipient, au fond d’un sac par exemple.

Il est connu de sécuriser le couvercle de la boîte-repas, en utilisant un couvercle vissé sur le récipient pour éviter les ouvertures accidentelles. Cependant un couvercle à vis demande plusieurs manipulations pour son ouverture et peut être une source de bruit désagréable, notamment dans un environnement professionnel.

D’autre part, lorsque des aliments chauds sont introduits dans le récipient qui est ensuite fermé par un couvercle de manière hermétique, le refroidissement des aliments, au bout de quelques heures, induit une baisse de pression à l’intérieur du récipient, ce qui se traduit par un effet ventouse rendant difficile l’ouverture de la boîte-repas.

Il est connu de ménager une valve dans le couvercle, pour équilibrer les pressions intérieure et extérieure du récipient avant d’ouvrir la boîte-repas. Cependant, l’intégration d’une valve à un couvercle ne donne pas entière satisfaction, car cela augmente le nombre de manipulations nécessaires pour ouvrir la boîte-repas. De plus, la valve n’est en général pas sécurisée et constitue une nouvelle source potentielle de fuite.

C’est à ces problèmes qu’entend plus particulièrement remédier l’invention, en proposant un couvercle de boîte-repas, qui soit pratique, sûr et facile à utiliser.

À cet effet, l’invention a pour objet un couvercle pour une boîte-repas, qui comprend des organes de verrouillage et des organes d’équilibrage de pression. Les organes de verrouillage définissent une configuration verrouillée, dans laquelle ils sont adaptés à maintenir le couvercle sur un récipient de la boîte-repas, et une configuration déverrouillée, dans laquelle le couvercle est dégageable du récipient. Les organes d’équilibrage de pression définissent une configuration ouverte, dans laquelle ils sont adaptés à mettre en communication fluidique, au travers du couvercle, l’intérieur du récipient avec l’extérieur du récipient, et une configuration fermée, dans laquelle la communication fluidique entre l’intérieur du récipient et l’extérieur du récipient au travers du couvercle est interrompue.

Selon l’invention, le couvercle comprend, en outre, des organes de liaison cinématique qui lient entre eux les organes de verrouillage et les organes d’équilibrage, de manière que les organes de verrouillage et les organes d’équilibrage de pression sont, sélectivement, conjointement dans les configurations verrouillée et fermée ou conjointement dans les configurations déverrouillée et ouverte.

Grâce à l’invention, l’équilibrage de la pression à l’intérieur du récipient avec la pression à l’extérieur du récipient est réalisée conjointement au déverrouillage du couvercle. Avantageusement, le déverrouillage du couvercle est sécurisé, et l’équilibrage de pression, lié au déverrouillage, est lui aussi sécurisé. Avantageusement encore, l’ouverture du couvercle se fait en une seule manipulation, et ne demande pas une grande force de manipulation.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel couvercle peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises selon toute combinaison techniquement admissible :

- Les organes d’équilibrage comprennent une tige définissant un axe, alors que les organes de verrouillage sont mobiles en translation par rapport au reste du couvercle selon une direction radiale à l’axe de la tige, et que les organes de liaison cinématique sont adaptés pour transformer un mouvement de translation des organes de verrouillage en une translation de la tige suivant l’axe de la tige.

- Les organes de liaison cinématique incluent des biellettes qui présentent une première extrémité et une deuxième extrémité, la première extrémité étant mobile en rotation par rapport aux organes d’équilibrage autour d’un premier axe radial à l’axe de la tige, et la deuxième extrémité étant mobile en rotation par rapport aux organes de verrouillage autour d’un deuxième axe, le deuxième axe étant orthoradial à l’axe de la tige et parallèle au premier axe.

- Le couvercle comprend, en outre, des organes de rappel qui sont adaptés à rappeler les organes de verrouillage dans la configuration verrouillée.

- Chaque organe de verrouillage comprend un pêne, chaque pêne coopérant avec le récipient pour maintenir le couvercle sur le récipient lorsque les organes de verrouillage sont dans la configuration verrouillée, alors que les organes de verrouillage sont aptes à passer de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée par une action conjointe sur les pênes, l’action sur chaque pêne ayant une composante radiale et centripète, par rapport à l’axe de la tige, qui est supérieure à la force de rappel exprimée par les organes de rappel.

- Les organes de verrouillage comprennent deux boutons distincts qui sont accessibles manuellement à un utilisateur lorsque le couvercle est sur le récipient, alors que les organes de verrouillage sont aptes à passer de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée par une action conjointe de l’utilisateur sur les deux boutons, l’action sur chaque bouton étant supérieure à la force de rappel exprimée par les organes de rappel sur les organes de verrouillage.

- Le couvercle comprend une partie haute et une partie basse, la partie haute et la partie basse étant assemblées entre elles de manière étanche en définissant un volume interne, alors que des ouvertures sont ménagées au travers d’au moins un des éléments choisis parmi la partie haute et la partie basse, et que les organes de verrouillage et les organes d’équilibrage sont essentiellement logés dans le volume interne, en dépassant partiellement du volume interne par les ouvertures.

- Les organes de verrouillage et les organes d’équilibrage comportent, en outre, des organes d’étanchéité, qui coopèrent avec les ouvertures, les organes d’étanchéité assurant l’étanchéité du volume interne lorsque les organes de verrouillage sont en configuration verrouillée et que les organes d’équilibrage sont en configuration fermée.

- Le couvercle comprend des organes d’isolation thermique, qui sont placés dans le volume interne, notamment sur un fond de la partie basse.

L’invention concerne également une boîte-repas, qui comprend un couvercle ainsi qu’un récipient, le récipient présentant une gorge, qui est ménagée sur toute la périphérie intérieure du récipient et qui est prévue pour coopérer avec les organes de verrouillage en configuration verrouillée lorsque le couvercle est sur le récipient.

Cette boîte-repas induit les mêmes avantages que ceux mentionnés ci-dessous au sujet du couvercle de l’invention.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, de deux modes de réalisation d’un couvercle et d’une boîte-repas comprenant un couvercle conforme à son principe, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins, dans lesquels :

la figure 1 est une vue en perspective d’une coupe longitudinale d’une boîte-repas comprenant un couvercle conforme à un premier mode de réalisation de l’invention, le couvercle étant dans une première configuration ;

la figure 2 est une perspective du couvercle de la figure 1 représenté dans la première configuration, certains éléments ayant été omis ;

la figure 3 est une perspective du couvercle de la figure 1, représentée dans une deuxième configuration ;

la figure 4 est une vue en perspective d’éléments du couvercle figure 1 dans la première configuration ;

la figure 5 est une vue en perspective d’autres éléments du couvercle de la figure 1 dans la première configuration ;

la figure 6 est une vue en perspective d’autres éléments du couvercle de la figure 1, et

la figure 7 est une perspective analogue à la figure 5, de certains éléments d’un couvercle de boite-repas conforme à un deuxième mode de réalisation de l’invention, représenté dans la deuxième configuration.

Sur la figure 1 est représentée une boîte-repas 2, qui comprend un couvercle 4 et un récipient 6. Sur la figure 1, le couvercle 4 est positionné sur le récipient 6 dans une configuration engagée.

Par commodité, la suite de la description est faite en référence à un repère orthonormé, qui est constitué d’axes X, Y et Z et qui est indiqué sur les figures 1 à 6. Ce repère orthonormé est lié fixement au couvercle 4. L’axe Z correspond à la verticale lorsque la boîte-repas 2 représentée en figure 1 est posée normalement sur une surface horizontale. Les axes X et Y sont situés dans un plan horizontal et sont orthogonaux entre eux, de façon à former un repère direct suivant les axes X, Y et Z. Pour un axe donné, un plan radial à cet axe est un plan contenant cet axe. Pour un axe donné, une direction radiale est à la fois orthogonale à l’axe et contenue dans un plan radial. Pour un axe donné, une direction orthoradiale est orthogonale à un plan radial. Pour un axe donné, le terme « centripète » est défini comme « dirigé vers cet axe » tandis que le terme « centrifuge » est défini comme « s’éloignant de cet axe ». Par commodité encore, un plan longitudinal est un plan orthogonal à l’axe Y, un plan transversal est un plan orthogonal à l’axe X et un plan horizontal est un plan orthogonal à l’axe Z.

On décrit d’abord le récipient 6, visible sur la figure 1.

Le récipient 6 définit un axe central Z6, parallèle à l’axe Z, et comprend une enveloppe 8 et une bague 10.

L’enveloppe 8 comprend une paroi externe 8A et une paroi interne 8B, qui se rejoignent en définissant un rebord 12. L’enveloppe 8 est ici une enveloppe isolante dite « sous-vide ». Bien entendu, d’autres modes de réalisation sont possibles, comme une enveloppe remplie d’un matériau isolant tel qu’une mousse polyuréthane, ou une enveloppe pleine réalisée en un matériau synthétique, ces exemples n’étant pas limitatifs.

La paroi interne 8B délimite un volume intérieur V6 du récipient 6, le volume intérieur V6 étant destiné à accueillir des aliments. En pratique, la paroi interne 8B est réalisée en un matériau adapté, compatible avec le contact alimentaire, tel que l’acier inoxydable, cet exemple n’étant pas limitatif.

La paroi interne 8B présente un renflement 14 qui s’étend dans le volume intérieur V6 en direction de l’axe Z6. La paroi interne 8B présente également un évasement 16, situé, suivant l’axe Z6, entre le renflement 14 et le rebord 12. Cet évasement 16 est incliné de 45° plus ou moins 10° par rapport à l’axe Z6.

La bague 10, qui est avantageusement réalisée en un matériau synthétique, est clipée, ou dit autrement enchâssée, sur le rebord 12 de l’enveloppe 8. Bien entendu d’autres techniques d’assemblage sont possibles, telles que le collage, cet exemple n’étant pas limitatif. Selon une variante non représentée, l’enveloppe 8 et la bague 10 peuvent être fabriqués en une seule pièce.

La bague 10 présente une surface inférieure 18 qui, avec l’évasement 16 de la paroi interne 8B, forme une gorge 20. Pour des raisons qui apparaîtront plus loin, la gorge 20 court avantageusement sur toute la périphérie intérieure du récipient 6. En particulier, dans l’exemple considéré ici dans lequel le récipient 6 présente une symétrie de révolution autour de son axe central Z6, la gorge 20 est ménagée sur 360° autour de l’axe Z6. En pratique, d’autres formes de réalisation, que celle associant l’évasement 16 et la bague 10, sont envisageables pour ménager une gorge similaire à la gorge 20.

On décrit à présent le couvercle 4, visible sur les figures 1 à 3, 5 et 6.

Le couvercle 4 définit un axe Z4, qui est confondu avec l’axe central Z6 lorsque le couvercle 4 est en configuration engagée. On définit un plan P1 comme étant le plan longitudinal contenant l’axe Z4, et un plan P2 comme étant le plan transversal contenant l’axe Z4

Le couvercle 4 comprend une partie haute 22 et une partie basse 24. La partie haute 22 et la partie basse 24 sont assemblées l’une à l’autre, en définissant entre elles un volume interne V4 pour le couvercle 4.

La partie haute 22 définit un axe central qui est confondu avec l’axe Z4. La partie haute 22 présente avantageusement une forme symétrique par rapport au plan P1 et au plan P2.

La partie haute 22 présente une surface interne 22B, orientée du côté du volume interne V4, et une surface externe 22A, opposée à la surface interne 22B. La surface externe 22A, visible en figure 6, comprend une région centrale 26, qui est ici concave, un rebord 28 et une paroi périphérique 30. Une poignée 32 du couvercle 4 surplombe, suivant l’axe Z4, la région centrale 26 de sorte que l’espace ménagé entre la région centrale 26 et la poignée 32 facilite la préhension du couvercle 4. La forme de cette région centrale 26 n’est pas limitative.

La paroi périphérique 30 comprend une section cylindrique 34, centrée sur l’axe Z4 et, ici, de section circulaire. La section cylindrique 34 définit une surface interne 34B et un rebord 34C. Des évents 36 sont ménagés dans le rebord 34C.

Comme bien visible sur la figure 6, la partie haute 22 comprend, en outre, deux logements 38, deux trous 40, deux anneaux 42 et deux fentes 44.

Les logements 38 sont ménagés dans le rebord 28, ont une forme identique l’une à l’autre et sont placés de façon symétrique par rapport au plan P2. Un trou 40 est ménagé dans chaque logement 38 suivant un axe radial à l’axe Z4 et parallèle à l’axe X. Chaque trou 40 relie la surface externe 22A à la surface interne 22B. Les trous 40 sont ainsi des ouvertures reliant le volume interne V4 à l’extérieur du couvercle 4.

Un anneau 42 est ménagé autour de chaque trou 40 et présente une forme cylindrique de base circulaire s’étendant selon une direction radiale à l’axe Z4 et parallèle à l’axe X.

À la périphérie de chaque trou 40, la surface interne 22B comprend une zone périphérique 46, visible sur la figure 3. Chaque zone périphérique 46 présente une surface lisse, apte à coopérer de façon étanche avec un organe d’étanchéité.

Chaque fente 44 relie le logement 38 à la surface interne 22B, et présente la forme d’un trou oblong situé dans un plan orthoradial à l’axe Z4, cet exemple n’étant pas limitatif.

Du côté de sa surface interne 22B, la partie haute 22 comprend, en outre, deux butées 48 et quatre parois 50, visibles sur les figures 1 à 3, ainsi que quatre piliers 52, visibles sur la figure 5.

Les butées 48 s’étendent de la surface interne 22B dans le volume interne V4. Les deux butées 48 sont portées par des plans transversaux et sont disposées symétriquement l’une à l’autre par rapport au plan P2.

Les quatre parois 50 sont disposées par paire de part et d’autre du plan P2 et, au sein de chaque paire de parois 50, les deux parois 50 sont disposées de façon symétrique l’une à l’autre par rapport au plan P1. Chaque paroi 50 présentant un biseau 54, qui est orienté vers le plan longitudinal P1 et qui est incliné par rapport à l’axe Z de 45° à plus ou moins 10°.

Les quatre piliers 52 ont par exemple une structure identique les uns aux autres, et sont disposés symétriquement les uns aux autres par rapport au plan P1 et au plan P2. Chacun des piliers 52 s’étend parallèlement à l’axe Z4 de la surface interne 22B de la partie haute 22 au sein du volume interne V4.

Nous décrivons à présent la partie basse 24.

La partie basse 24 présente un axe central qui confondu avec l’axe Z4 du couvercle 4. Elle comprend un fond 56, une paroi latérale 58 reliée au fond 56, un anneau périphérique 60 et deux flasques 62, visibles sur la figure 6.

Le fond 56 définit une surface externe 56A et une surface interne 56B. Le fond 56 comprend, en outre, un renfoncement 64, un trou 66, deux premiers guides 68 et quatre équerres 70.

Comme montré sur la figure 3, le renfoncement 64 est ménagé sur la surface externe 56A et présente avantageusement une forme tronconique dont l’axe est aligné avec l’axe Z4. Le renfoncement 64 est évasé dans la direction s’éloignant de la surface externe 56A, à l’opposé de la surface interne 56B.

Le trou 66, visible sur la figure 6, présente un axe confondu avec l’axe Z4. En variante non représentée, l’axe du trou 66 est parallèle et décalé à l’axe Z4. Le trou 66 traverse de part en part le fond 56, reliant le renfoncement 64 à la surface interne 56B. Le trou 66 a la forme d’un cylindre de section circulaire, et constitue une ouverture reliant le volume interne V4 à l’extérieur du couvercle 4.

Les deux premiers guides 68 présentent des structures identiques l’une à l’autre, sont situés en saillie de la surface interne 56B et sont disposés symétriquement l’un à l’autre par rapport à l’axe du trou 66. Chacun des deux premiers guides 68 présente une surface 72, visible sur la figure 3. Chacune des surfaces 72 est plane et située dans un plan orthonormal à l’axe du trou 66 et orthogonal à l’axe X. Les deux surfaces 72 sont situées de part et d’autre du trou 66, les deux surfaces 72 étant tangentes avec la surface du trou 66.

Les quatre équerres 70 sont disposées par paires de façon symétrique les unes par rapport aux autres suivant le plan P1 et suivant le plan P2. Chaque équerre 70 présente un biseau 74, orienté vers le plan P1, et présentant une inclinaison par rapport à la verticale de 60° à plus ou moins 10° près.

La paroi latérale 58 comprend deux fentes 76, qui sont disposées symétriquement l’une à l’autre par rapport au plan P2. Les fentes 76 forment des ouvertures reliant le volume interne V4 à l’extérieur de la partie basse 24.

On définit la zone périphérique 76A comme étant la portion de la surface de la paroi latérale 58 orientée vers le volume interne V4 et située sur le pourtour de chaque fente 76. La zone périphérique 76A présente un état de surface, de préférence lisse, adapté pour coopérer avec un joint d’étanchéité.

La partie basse 24 comprend, en outre, un support 78. Le support 78 est ménagé à la jonction du fond 56 et de la paroi latérale 58, et situé dans un plan parallèle au fond 56.

L’anneau périphérique 60 court sur la périphérie extérieure de la paroi latérale 58 et présente, sur sa tranche, une gorge 80, visible sur la figure 6, qui est orientée selon une direction radiale et centripète à l’axe Z4.

La partie basse 24 comprend, en outre, un joint-anneau 82 et deux plaquettes 84. Le joint anneau 82 et les plaquettes 84 sont réalisés, suivant l’exemple non limitatif de réalisation présenté, en un matériau synthétique apte à assurer une liaison étanche avec une surface de contact. Le joint anneau 82 et les plaquettes 84 sont liés à la partie basse 24 par sur-injection, cet exemple n’étant pas limitatif.

Le joint-anneau 82 est logé dans la gorge 80. Il coopère de façon étanche avec la surface interne 34B de la partie haute 22 et réalise une étanchéité sur le tour complet de la surface interne 34B, empêchant la pénétration d’air ou d’eau entre la partie haute 22 et la partie basse 24.

Les deux plaquettes 84 sont situées sur la surface supérieure 60A de l’anneau périphérique 60 et symétriquement l’une à l’autre par rapport au plan transversal P2. Les deux plaquettes 84 obturent de façon étanche les fentes 44, du côté de la surface interne 22B de la partie haute 22.

Les deux flasques 62 présentent, avantageusement, une forme identique l’une à l’autre et sont disposées de façon symétrique l’une à l’autre par rapport au plan P1. Les flasques 62 définissent chacune un bord supérieur 86, chacun des bords supérieurs 86 étant assemblé à la partie haute, notamment par collage ou par soudage aux ultrasons, ces exemples n’étant pas limitatifs.

Le couvercle 4 comporte, en outre, un joint à lèvre 88, qui est monté sur le support 78. Dans la configuration représentée sur la figure 1 où le couvercle 4 est engagé sur le récipient 6, le joint à lèvre 88 coopère de façon étanche, typiquement par appui pressant, avec le renflement 14 de la paroi interne 8B du récipient 6, empêchant le passage de l’air ou de liquides entre le couvercle 4 et le récipient 6. Avantageusement, le joint à lèvre 88 est amovible, pour être lavé ou remplacé.

Bien entendu, en variante non représentée, le joint à lèvre 88 peut être remplacé par un autre type de joint, tel qu’un joint torique, la forme du support 78 pouvant être adaptée en conséquence.

La poignée 32, visible sur les figures 1 à 3, comprend une anse 90, deux parois élastiques 92 et deux bagues 94. L’anse 90 et les parois élastiques 92 sont réalisées par exemple en un matériau synthétique.

L’anse 90 présente une forme cylindrique d’axe parallèle à l’axe X. L’anse 90 présente deux extrémités, chaque extrémité reliant l’une des deux parois élastiques 92 au reste de l’anse 90 et étant reçue dans un des logements 38 de la partie haute 22.

Chaque paroi élastique 92 présente une surface externe 92A et une surface interne 92B, chaque surface interne 92B étant orientée vers l’un des trous 40 de la partie haute 22, la surface externe 92A étant orientée dans la direction opposée. La surface externe 92A est ainsi accessible à un utilisateur lorsque le couvercle 4 est dans une configuration engagée sur le récipient 6, telle que représentée sur la figure 1.

Chaque paroi élastique 92 est apte à se déformer élastiquement sous l’effet d’une pression exercée sur la surface externe 92A par les doigts d’un utilisateur, suivant une direction parallèle à l’axe X indiquée par les flèches F92 sur la figure 3, chaque paroi élastique 92 se déformant en direction de l’autre.

Une bague 94 est située sur chacune des parois élastiques 92 à la périphérie de la surface interne 92B. Chaque bague 94 coopère avec l’un des anneaux 42 de la partie haute 22, réalisant le centrage de chaque paroi élastique 92 en regard des trous 40. Les bagues 94 sont reliées à la poignée 32 par sur-injection, cet exemple n’étant pas limitatif. La bague 94 est par exemple réalisée en un matériau synthétique différent du matériau du reste de la poignée 32.

Chaque bague 94 comprend, en outre, un crochet 96, qui est inséré dans l’une des fentes 44 de la partie haute et maintient en position la poignée 32 sur la partie haute 22.

Le couvercle 4 comporte, en outre, deux verrous 98, qui présentent avantageusement une structure identique l’un à l’autre et sont disposés de façon symétrique l’un à l’autre par rapport à l’axe Z4.

Chacun des verrous 98 comprend un patin 100 qui s’étend suivant l’axe X. Le patin 100 présente une surface supérieure 100A et une surface inférieure 100B, les surfaces supérieure 100A et inférieure 100B étant horizontales. Le patin 100 comprend deux trous oblongs 102 qui s’étendent en longueur parallèlement à la direction de l’axe X. Les trous oblongs 102 relient la surface supérieure 100A à la surface inférieure 100B.

Les piliers 52 de la partie haute 22 coopèrent avec les trous oblongs 102 de manière que les verrous 98 soient déplaçables en translation par rapport à la partie haute 22 selon une direction parallèle à l’axe X.

Chaque verrou 98 comporte également une paroi frontale 104 située à l’extrémité, suivant l’axe X, du patin 100 qui est opposée à l’axe Z4. La paroi frontale 104 de chaque verrou 98 présente une première surface 104A et une deuxième surface 104B, la deuxième surface 104B de l’un des verrous 98 étant tournée vers la deuxième surface 104B de l’autre verrou 98.

Chacune des parois frontales 104 comprend un bouton 106, un pêne 108, un premier joint 110 et un deuxième joint 112.

Le bouton 106 présente une surface d’appui 106A. La surface d’appui 106A est ici en forme de croix, cette forme n’étant pas limitative. Chaque bouton dépasse du volume V4 par l’un des trous 40, la surface 106A étant en appui contre la surface interne 92B d’une des paroi élastique 92. Ainsi, toute pression exercée par un utilisateur sur les surfaces externes 92A entraîne une déformation des parois élastiques 92 et, par-là, un enfoncement des boutons 106.

Le pêne 108 de chaque paroi frontale 104 est ménagé en saillie sur la première surface 104A et présente la forme d’un cylindre d’axe parallèle à l’axe X. À son extrémité, suivant l’axe X, qui est opposée à la première surface 104A, le pêne 108 présente un rebord incliné 108A. Dans le plan longitudinal passant par l’axe Z4, la normale à chaque rebord incliné 108A est orientée vers le bas, de façon centripète, en étant incliné de 45°, plus ou moins 10°, par rapport à l’axe Z. Chaque pêne 108 dépasse du volume interne V4 par l’une des fentes 76 de la partie basse 24.

Le premier joint 110 et le deuxième joint 112 sont ménagés en saillie sur la première surface 104A de chaque paroi frontale 104, et sont respectivement situés autour du bouton 106 et du pêne 108. Le premier joint 110 et le deuxième joint 112 sont assemblés à la paroi 104 par un procédé de sur-injection, cet exemple n’étant pas limitatif, et sont réalisés en un matériau, avantageusement un matériau synthétique, apte à empêcher le passage de l’air et de l’eau lorsque le joint est appuyé contre la surface d’une autre pièce. En particulier, dans la configuration représentée sur les figures 1 et 2, les premiers joints 108 sont en appui sur les zones périphériques 46 autour des trous 40, tandis que les deuxièmes joints 110 sont en appui sur les zones périphériques 76A autour des fentes 76, obturant de manière étanche les ouvertures que sont les trous 40 et les fentes 76.

Chaque verrou 98 comporte également un bras 114, qui s’étend en longueur parallèlement à l’axe X, en prolongeant le patin 100 à l’opposé de la paroi frontale 104. À son extrémité opposée à la paroi frontale 104, chaque bras 114 est pourvu d’un pion 116, qui présente une forme cylindrique, de section circulaire et d’axe orthonormal à l’axe Z4, parallèle à l’axe Y et orienté à l’opposé du plan P1.

Le couvercle 4 comporte également une valve 118. Comme bien visible sur les figures 2 et 5, la valve 118 comprend une tige 120, qui est un cylindre centré sur un axe Z120. Dans l’exemple considéré sur les figures, l’axe Z120 est confondu avec l’axe Z4. Selon une variante non représentée, l’axe Z120 de la tige 120 est parallèle et décalé par rapport à l’axe Z4.

La tige 120 est liée, à une extrémité selon l’axe Z120, à un bâti 122 s’étendant radialement à l’axe Z120, et présente, à l’extrémité opposée, une tête 124 pourvue solidairement d’un joint 126.

La tige 120 est montée coulissante dans le trou 66 de la partie basse 24 et dépasse partiellement du volume intérieur V4 par le trou 66, la tête 124 et le joint 126 étant situés à l’extérieur du volume interne V4. Dans la configuration représentée sur la figure 1, le joint 126 coopère de façon étanche avec le renfoncement 64 et assure l’étanchéité du trou 66. Autrement dit, le joint 126 obture de façon étanche l’ouverture qu’est le trou 66. Pour renforcer cette étanchéité, le joint 126 est prévu tronconique, de façon complémentaire au renfoncement 64.

Le joint 126, les premiers joints 110 et les deuxièmes joints 112 constituent ensemble un exemple de réalisation d’organes d’étanchéité, qui obturent de façon étanche les ouvertures, ménagées dans la partie haute 22 et dans la partie basse 24, que sont les trous 40, les fentes 73 et le trou 66.

La tige 120 étant insérée dans le trou 66, l’axe du trou 66 est confondu avec l’axe Z120 de la tige 120. La tige 120 est ainsi mobile en translation par rapport à la partie basse 24 suivant l’axe de la tige 120. De plus, le bâti 122 est monté glissant contre les deux surfaces 72 des premiers guides 68 de la partie basse 24. Les surfaces 72 étant orthonormales à l’axe du trou 66, et donc à l’axe Z120 de la tige 120, la rotation du bâti 122 par rapport à la partie basse 24 autour de l’axe de la tige est interdite. En résultat, le seul mouvement autorisé pour la tige 120 est une translation suivant l’axe Z120 de la tige 120.

Le couvercle 4 comporte également deux biellettes 128 qui sont avantageusement identiques l’une à l’autre. Chaque biellette 128 comprend un corps 130 allongé, présentant une première extrémité 132 et une deuxième extrémité 134 qui sont opposées l’une à l’autre suivant la direction longitudinale du corps 130.

À leur première extrémité 132, chaque biellette 128 est montée articulée sur le bâti 122, de façon que la biellette et le bâti sont mobiles l’un par rapport à l’autre en rotation autour d’un axe radial à l’axe Z120 de la tige 120, autrement dit radial à l’axe Z4 dans l’exemple considéré sur les figures. À son extrémité 134, chaque biellette 128 est montée articulée sur l’un des verrous 98, plus précisément sur le pion 116 du bras 114 du verrou 98 concerné, de façon que la biellette 128 et le bras 114 sont mobiles l’un par rapport à l’autre en rotation autour de l’axe du pion 116, qui est orthoradial à l’axe de la tige 120, autrement dit orthoradial à l’axe Z4 dans l’exemple considéré sur les figures.

Ainsi, chaque biellette 128 est à la fois mobile en rotation par rapport au bâti 122 de la valve 118 et mobile en rotation par rapport au bras 114 du verrou 98 correspondant, autour d’axes de rotation parallèles l’un à l’autre, en outre parallèles à l’axe transversal Y, et respectivement radial ou orthoradial à l’axe de la tige 120.

Le mouvement de chaque première extrémité 132 de chaque biellette 128, coopérant avec le pion 116 du verrou 98 correspondant, est limité à une translation de direction parallèle à l’axe X, c’est-à-dire horizontale. De façon analogue, le mouvement de chaque extrémité 134 d’une biellette 128, coopérant avec le bâti 122, est limité à une translation de direction parallèle à l’axe Z120, c’est-à-dire verticale. Les biellettes 128 étant indéformables, toute translation horizontale de la première extrémité 132 d’une biellette 128 entraine une translation verticale de la deuxième extrémité 134 de cette même biellette 128. Autrement dit, l’angle de la biellette 128 par rapport à la verticale change, c’est-à-dire que la biellette 128 bascule.

Les deux biellettes 128 étant identiques, les premières extrémités 132 des deux biellettes 128 présentant la même élévation que les embouts 142 du bâti 122, et les deuxièmes extrémités 134 étant situées dans le même plan horizontal, les amplitudes du basculement de chaque biellette 128 sont égales l’une à l’autre, aux jeux d’assemblage près. Les amplitudes des translations parallèles à l’axe X des deux premières extrémités 132 sont égales l’une à l’autre, et les amplitudes des translations parallèles à l’axe X des deux verrous 98 sont aussi égales l’une à l’autre. Dit autrement, les mouvements des deux verrous 98 sont symétriques par rapport au plan P2.

Le sous-ensemble formé par les deux verrous 98, la valve 118 et les deux biellettes 128 présente une symétrie par rapport à l’axe Z4, et les mouvements des deux verrous 98, en outre limités à des translations de directions parallèles à l’axe X, sont eux-aussi symétriques par rapport l’axe Z4.

La position de la valve 118 suivant l’axe Z est définie de façon univoque par la position des deux verrous 98 par la liaison formée par les biellettes 128. Les deux biellettes 128 transmettent le mouvement translatif des verrous 98 à la valve 118, en transformant ce mouvement translatif en une translation de la tige 120 selon son axe Z120. Plus généralement, on comprend que les biellettes 128 constituent des organes de liaison cinématique entre la valve 118 et les verrous 98, qui permettent notamment de transformer, par basculement, le mouvement de translation des verrous 98, qui sont un exemple de réalisation d’organes de verrouillage, en une translation de la tige 120 de la valve 118, cette dernière étant un exemple de réalisation d’organes d’équilibrage de pression. En particulier, un mouvement centripète des verrous 98 entraîne, par un basculement des biellettes 128, un mouvement vertical de la tête 124 de la tige 120 dans une direction s’éloignant du fond 56.

Dans la configuration du couvercle 4 montrée sur la figure 1, le couvercle 4 est monté sur le récipient 6, et les pênes 108 des verrous 98 dépassent du volume V4 par les fentes 76 de la partie basse 24. Les pênes 108 coopèrent avec la gorge 20 du récipient 6 et sont adaptés à maintenir en position le couvercle 4 sur la boîte 6. La gorge 20 étant ménagée sur toute la périphérie intérieure du récipient 6, les pênes 108 coopèrent avec la gorge 20 dans plusieurs positions du couvercle 4 autour de l’axe Z, voire quelle que soit la position angulaire relative, autour de l’axe Z, du couvercle 4 par rapport au récipient 6. Dans tous les cas, les verrous 98 sont alors dans une configuration dite « verrouillée ». La valve 118, dont la position est déterminée de façon univoque par la position des verrous 98, est alors dans une position haute, dans laquelle le joint 126 obture de façon étanche le trou 66 par coopération de formes du joint 126 avec le renfoncement 64. La valve 118 est dite dans une configuration « fermée ». Bien entendu, l’étanchéité du trou 66 lorsque les organes d’équilibrage de pression sont dans la position fermée peut être obtenue avec des pièces présentant d’autres formes, le mode de réalisation présenté dans les figures n’étant pas limitatif.

Dans la configuration du couvercle 4 présentée sur la figure 3, les pênes 108 sont rétractés au sein du volume interne V4 et ne coopèrent plus avec la gorge 20 du récipient 6. Les verrous 98 sont dits dans la configuration « déverrouillée ». De plus, la tige 120 de la valve 118 est dans une position basse, le joint tronconique 126 ne coopère plus avec le renfoncement 64 et l’air peut passer par le trou 66 autour de la tige 120, équilibrant les pressions entre le volume intérieur V6 et le volume interne V4. La valve 118 est dite dans une configuration « ouverte ».

Ainsi, dans la configuration du couvercle 4 présentée sur les figures 1 et 2, les verrous 98 et la valve 118 sont conjointement dans les configurations verrouillée et fermée, tandis que, dans la configuration du couvercle 4 présentée sur la figure 3, les verrous 98 et la valve 118 sont conjointement dans les configurations déverrouillée et ouverte. Plus généralement, on comprend que les organes de verrouillage et les organes d’équilibrage de pression sont, sélectivement, conjointement dans les configurations verrouillée et fermée ou conjointement dans les configurations déverrouillée et ouverte.

Ainsi que présenté sur les figures 1 à 3, les verrous 98 sont essentiellement logés dans le volume interne V4, seuls les boutons 106 sortant du volume V4 par les trous 40 et une partie des pênes 108 sortant du volume V4 par les fentes 76 de la partie basse 24. De même, la valve 118 est essentiellement logée dans le volume interne V4, seuls une partie de la tige 120, la tête 124 et le joint tronconique 126 sortant du volume V4 par le trou 66 dans la configuration ouverte visible sur la figure 3.

Dans la configuration du couvercle 4 représentée en figure 2, les verrous 98 sont dans la configuration verrouillée. Les premier joint 110 et deuxième joint 112 de chaque verrou sont alors conjointement en appui de façon étanche, respectivement, sur la zone périphérique 46 d’un trou 40 et sur la zone périphérique 76A d’une fente 76.

Autrement dit, dans la configuration du couvercle 4 représentée en figure 2, les trous 40, ménagés dans la zone périphérique 30 de la partie haute 22, sont obturés de façon étanche par les premiers joints 110. Les fentes 76, ménagés dans la paroi latérale 58 de la partie basse 24, sont obturées de façon étanche par les deuxième joints 112. Enfin, le trou 66, ménagé dans le fond 56 de la partie basse 24, est obturé par le joint 126. Le volume V4 est alors fermé hermétiquement. On comprend que le couvercle 4 peut être alors mouillé ou placé dans l’eau sans que de l’eau ne pénètre dans le volume V4. Le couvercle 4 est donc facilement lavable, notamment au lave-vaisselle.

Lorsque le couvercle 4 est engagé sur le récipient 6, le rebord 34C est en appui, suivant la direction de l’axe Z, contre la bague 10, et les évents 36, ménagés dans le rebord 34C, facilitent le passage de l’air entre les fentes 76 et l’extérieur du couvercle 4.

En particulier, lorsque la valve 118 est en configuration ouverte, la pression dans le volume V4 est identique à la pression du côté de la surface externe 56A, c’est-à-dire dans le volume intérieur V6 du récipient 6 lorsque le couvercle 4 est engagé sur le récipient 6.

Les verrous 98 étant conjointement en configuration déverrouillée lorsque la valve 118 est en configuration ouverte, la pression dans le volume V4 est identique à la pression de l’air du côté de la surface externe 22A de la partie haute 22, c’est-à-dire à l’extérieur du couvercle 4. Ainsi la pression d’air dans le volume intérieur V6 est identique à la pression de l’air à l’extérieur du couvercle 4, de l’air peut passer par les ouvertures, le volume intérieur V6 du récipient 6 est mis en communication fluidique avec l’extérieur du récipient 6 au travers du volume interne V4. Lorsque la valve 118 est en configuration fermée, la communication fluidique entre le volume intérieur V6 et l’extérieur du récipient 6 est interrompue. Autrement dit, les organes d’équilibrage mettent sélectivement le volume intérieur V6 du couvercle 6 en communication fluidique, au travers du couvercle V4, avec l’extérieur du récipient 6, ou interrompent la communication fluidique entre le volume intérieur V6 du récipient avec l’extérieur du récipient 6.

Le couvercle 4 comprend, en outre, des ressorts 136.

Dans l’exemple de réalisation, les deux ressorts 136 sont identiques l’un à l’autre, et sont des ressorts hélicoïdaux de section circulaire, et présentent deux extrémités. Les ressorts 136 sont ici réalisés en métal et sont un exemple, non limitatif, de réalisation des organes de rappel.

Les spires des ressorts 136 reposent sur les biseaux 74 de la partie basse 24 et contre les biseaux 54 de la partie haute 22. Les extrémités de chaque ressort 136 sont conjointement en appui contre la surface 104B du verrou 98 correspondant et contre l’une des butées 48 de la partie haute 22. Dans toutes les configurations du couvercle 4 représentée sur les figures, les ressorts 136 sont en compression, c’est-à-dire que les ressorts 136 appliquent sur chaque verrou une force centrifuge de direction parallèle à l’axe longitudinal X, cette force s’opposant au mouvement de translation centripète des verrous 98. Autrement dit, les ressorts 136 exercent chacun une force de rappel qui rappelle les verrous 98 dans la configuration verrouillée, et, par-là, la valve 118, liée aux verrous 98 par les biellettes, dans la position fermée. Autrement dit, les ressorts 136 sont un exemple, non limitatif, de réalisation d’organes de rappel, qui maintiennent les organes de verrouillage dans la position verrouillée et, par-là, les organes d’équilibrage dans la position fermée.

L’intensité de la force de rappel exprimée par chaque ressort 136 est doit être suffisamment élevée pour éviter les ouvertures intempestives. En pratique, une force supérieure à 0,05 daN est acceptable. De préférence, une force supérieure à 0,15 daN, voire 0,3 daN, est souhaitable.

L’intensité de la force de rappel exprimée par chaque ressort 136 permet une manipulation confortable par l’utilisateur, en particulier doit permettre une ouverture en actionnant les organes de verrouillage manuellement, avec les doigts. En pratique, pour chaque ressort 136, une force de rappel inférieure à 10 daN est acceptable. De préférence, une force inférieure à 5 daN, voire 2 daN, est souhaitable.

Les verrous 98 sont adaptés à passer le la configuration verrouillée, dans laquelle ils sont maintenus sous l’effet des ressorts 136, à la configuration déverrouillée sous l’action d’un opérateur qui, par une pression conjointe sur les deux boutons 106 par l’intermédiaire des deux parois élastiques 92, déplace les verrous 98.

Avantageusement, dans l’exemple des figures, les boutons 106 sont placés symétriquement par rapport à l’axe Z4, et la somme des forces exercées par un utilisateur lors de l’ouverture du couvercle 4 est nulle, permettant de garder stable la boite-repas 2 pendant l’ouverture du couvercle.

L’action d’un opérateur sur un seul des boutons 106 demanderait, pour déverrouiller les deux verrous 98, non seulement une intensité supérieure à la somme des forces de rappel des deux ressorts 136, mais en plus de caler la boite-repas par un moyen extérieur non représenté, la somme des efforts de l’utilisateur n’étant pas nulle et déséquilibrant la boite-repas. Il est peu probable que, de façon fortuite, deux forces opposés soient appliquées conjointement sur les deux boutons 106, ou qu’un force d’intensité supérieure à la somme des forces de rappel des deux ressorts 136 soit appliquée précisément sur l’un des boutons 106, la boite-repas étant calée pour éviter son déséquilibre. Autrement dit, le passage des verrous 98 de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée ne peut se faire de façon fortuite, le déverrouillage des organes de verrouillage est sécurisé.

La valve 118, liée aux verrous 98 par les biellettes 128, est donc elle-aussi sécurisée. Autrement dit, les organes d’équilibrage de pression sont sécurisés.

Lorsque les verrous 98 sont en configuration déverrouillée, le couvercle 4 est dégageable du récipient 6 sur lequel le couvercle 4 est posé. Par dégageable, on entend que le contact physique entre le couvercle 4 et le récipient 6 peut être interrompu en éloignant l’un de l’autre le couvercle 4 du récipient 6 par une translation de direction parallèle à l’axe Z6, alors que l’utilisateur maintient les deux verrous 98 dans la configuration déverrouillée.

Alternativement, lorsque les verrous 98 sont maintenus en configuration déverrouillée, le couvercle 4 peut être posé, ou engagé, sur le récipient 6, en alignant l’axe Z4 du couvercle 4 avec l’axe Z6 du récipient 6, la partie basse 24 étant tournée vers le volume intérieur V6 du récipient, et rapprochant le couvercle 4 du récipient 6 par une translation de direction parallèle à l’axe Z6, jusqu’à ce que le rebord 34C de la partie haute 22 soit au contact de la bague 10 du récipient 6. Les pênes 108 sont alors situés en regard de la gorge 20. Une fois le couvercle 4 engagé sur le récipient 6, l’opérateur cesse son action sur les boutons 106 pour que les verrous 98 passent de la configuration déverrouillée à la configuration verrouillée, les pênes 108 coopérant avec la gorge 20.

Les verrous 98 sont aussi adaptés à passer de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée par une action conjointe sur les deux pênes 108, lorsqu’un l’utilisateur appuie verticalement sur le couvercle 4 positionné sur le récipient 6 sans actionner les boutons 106. Les rebords inclinés 108A des pênes 108 sont alors au contact de la bague 10, et la force verticale de l’opérateur induit sur les rebords inclinés 108A une force présentant une composante radiale centripète, qui s’oppose à l’effort de rappel des organes de rappel, constitués ici des ressorts 136. Si l’effort de l’utilisateur est suffisant, les pênes 108 sont conjointement repoussés en translation centripète et n’empêchent plus l’engagement du couvercle 4 sur le récipient 6, jusqu’à ce que la bague 10 du récipient 6 soit au contact du rebord 34C du couvercle 4. Les pênes 108, sous l’action des ressorts 136, sont alors logés dans la gorge 20.

Le couvercle 4 comporte avantageusement un isolant 138 situé dans le volume V4. L’isolant 138 remplit l’essentiel du volume V4 sans gêner le déplacement des autres composants du couvercle 4. De préférence, l’isolant 138 est maintenu sur le fond 56, pour éviter les mouvements de l’isolant 138 au sein du volume V4 et réduire les pertes thermiques au travers du fond 56.

L’isolant 138 est réalisé en un matériau isolant thermiquement, par exemple en polystyrène expansé ou extrudé, ces exemples n’étant pas limitatif. L’isolant 138 est un exemple, non limitatif, de réalisation d’organes d’isolation thermique.

Dans le deuxième mode de réalisation du couvercle 4 représenté en figure 7, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références et fonctionnent de la même façon. Dans ce qui suit, on décrit principalement les différences entre le premier et le deuxième mode de réalisation.

La partie haute 22 du couvercle 4 comprend, en outre, deux deuxièmes guides 1142. Les deux deuxièmes guides 1142 sont ménagés en saillie sur la surface interne 22B, sont disposées symétriquement l’un à l’autre par rapport au plan P1 et présentent une structure identique l’un à l’autre. Chaque deuxième guide 1142 comprend une paroi qui s’étend verticalement vers le bas dans un plan parallèle au plan P1. Une saignée 1144 de guidage d’axe vertical est ménagée verticalement au travers des parois de chacun des deuxièmes guides 1142. Les deux saignée 1144 sont disposées symétriquement l’une à l’autre par rapport au plan P1 et sont alignées sur le plan P2. Chaque saignée 1144 présente deux faces internes, verticales et situées en regard l’une de l’autre et situées sur des plans parallèles au plan P2.

Chaque bras 114 de chacun des verrous 98 comprend un pion 1116, qui présente une forme cylindrique, de section circulaire et d’axe orthonormal à l’axe Z4, parallèle à l’axe Y et orienté vers le plan P1.

Le couvercle 4 comprend également deux biellettes 1128, de structure identique aux biellettes 128 du premier mode de réalisation. La deuxième extrémité 134 de chaque biellette 1128 est montée articulée sur le pion 1116 du bras 114 de l’un des verrous 98, de façon que la biellette 1128 et le bras 114 sont mobiles l’un par rapport à l’autre en rotation autour de l’axe du pion 1116.

Dans le deuxième mode de réalisation, la tige 120 et l’organe d’étanchéité 126 de la valve 118 présentent structure identique aux tige 120 et organe d’étanchéité 126 du premier mode de réalisation. La valve 118 comprend un bâti 1122, qui s’étend radialement à l’axe Z120, et présente à ses deux extrémités un téton 1140.

Chaque téton 1140 est lié au bâti 1122 par une partie proximale, qui présente une section circulaire, et se termine par une partie terminale, dans laquelle deux méplats verticaux sont ménagés.

La partie proximale de chaque téton 1140 coopère avec la première extrémité 132 de l’une des biellettes deux 1128, chaque biellette 1128 étant montée articulée sur le bâti 1122, de façon que la biellette et le bâti sont mobiles l’un par rapport à l’autre en rotation autour d’un axe radial à l’axe Z120 de la tige 120.

Dans le deuxième mode de réalisation, selon le même principe décrit dans le premier mode de réalisation, chaque biellette 1128 est à la fois mobile en rotation par rapport au bâti 1122 de la valve 118 et mobile en rotation par rapport au bras 114 du verrou 98 correspondant, et transforme par basculement le mouvement radial des verrous 98 en mouvement vertical de la valve 118.

La partie terminale de chaque téton 1140 coopère avec la saignée 1144 de l’un des deuxièmes guides 1142, les deux méplats de la partie terminale d’un téton 1140 étant en appui glissant sur les faces internes de la saignée 1144.

En particulier, le contact entre les méplats des tétons 1140 et les faces internes des saignées 1144 contribue à reprendre le couple de torsion généré par le mouvement des verrous 98.

La tige 120 de la valve 118 étant, en outre, guidée en translation dans le trou 66 de la partie basse 24 du couvercle 4, la coopération des tétons 1140 avec les saignées 1144 d’une part, la coopération du bâti 1122 sur les deux surfaces 72 des premiers guides 68 d’autre part, reprennent les efforts de torsion générés lors du mouvement des verrous 98 sous l’action d’un utilisateur et interdisent la rotation du bâti 1122 autour de l’axe Z120.

Dans le deuxième mode de réalisation, les biellettes 1128 sont sollicitées uniquement par des efforts de pression ou de traction situés dans le plan du corps de chaque biellette 1128, et ne sont pas sollicitées par des efforts de torsion, ce qui limite la déformation ou l’usure des matériaux, et favorise la longévité des organes de liaison cinématique du couvercle 4.

Les deux modes de réalisation et les variantes mentionnés ci-dessus peuvent être combinés entre eux pour générer de nouveaux modes de réalisation de l’invention.

Claims (10)

1. Couvercle (4) pour une boîte-repas (2), comprenant des organes de verrouillage (98), qui définissent une configuration verrouillée, dans laquelle les organes de verrouillage sont adaptés à maintenir le couvercle sur un récipient (6) de la boîte-repas, et une configuration déverrouillée, dans laquelle le couvercle est dégageable du récipient, et des organes d’équilibrage de pression (118), qui définissent une configuration ouverte, dans laquelle les organes d’équilibrage sont adaptés à mettre en communication fluidique au travers du couvercle le volume intérieur (V6) du récipient avec l’extérieur du récipient, et une configuration fermée, dans laquelle la communication fluidique entre le volume intérieur du récipient et l’extérieur du récipient au travers du couvercle est interrompue, caractérisé en ce que le couvercle comprend, en outre, des organes de liaison cinématique (128 ; 1128) qui lient entre eux les organes de verrouillage et les organes d’équilibrage, de manière que les organes de verrouillage et d’équilibrage de pression sont, sélectivement, conjointement dans les configurations verrouillée et fermée ou conjointement dans les configurations déverrouillée et ouverte.
2. Couvercle (4) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes d’équilibrage (118) comprennent une tige (120) définissant un axe (Z120), en ce que les organes de verrouillage (98) sont mobiles en translation par rapport au reste du couvercle selon une direction radiale à l’axe de la tige, et en ce que les organes de liaison cinématique (128 ; 1128) sont adaptés pour transformer un mouvement de translation des organes de verrouillage en une translation de la tige suivant l’axe de la tige.
3. Couvercle (4) selon la revendication 2, caractérisé en ce que les organes de liaison cinématique (128 ; 1128) incluent des biellettes (128 ; 1128), chaque biellette présentant une première extrémité (132) et une deuxième extrémité (134), la première extrémité étant mobile en rotation par rapport aux organes d’équilibrage (118) autour d’un premier axe radial à l’axe (Z120) de la tige (120), et la deuxième extrémité étant mobile en rotation par rapport aux organes de verrouillage (98) autour d’un deuxième axe, le deuxième axe étant orthoradial à l’axe de la tige et parallèle au premier axe.
4. Couvercle (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle comprend, en outre, des organes de rappel (136) qui sont adaptés à rappeler les organes de verrouillage (98) dans la configuration verrouillée.
5. Couvercle (4) selon la revendication 4 prise en combinaison avec l’une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que chaque organe de verrouillage (98) comprend un pêne (108), chaque pêne coopérant avec le récipient (6) pour maintenir le couvercle sur le récipient lorsque les organes de verrouillage sont dans la configuration verrouillée, et en ce que les organes de verrouillage sont aptes à passer de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée par une action conjointe sur les pênes, l’action sur chaque pêne ayant une composante radiale et centripète, par rapport à l’axe de la tige, qui est supérieure à la force de rappel exprimée par les organes de rappel (136).
6. Couvercle (4) selon l’une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que les organes de verrouillage (98) comprennent deux boutons (106) distincts qui sont accessibles manuellement à un utilisateur lorsque le couvercle est sur le récipient (6), et en ce que les organes de verrouillage (98) sont aptes à passer de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée par une action conjointe de l’utilisateur sur les deux boutons, l’action sur chaque bouton étant supérieure à la force de rappel exprimée par les organes de rappel (136) sur les organes de verrouillage.
7. Couvercle (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle comprend une partie haute (22) et une partie basse (24), la partie haute et la partie basse étant assemblées entre elles de manière étanche en définissant un volume interne (V4), en ce que des ouvertures (40, 66, 76) sont ménagées au travers d’au moins un des éléments choisis parmi la partie haute et la partie basse, et en ce que les organes de verrouillage (98) et les organes d’équilibrage (118) sont essentiellement logés dans le volume interne, en dépassant partiellement du volume interne par les ouvertures.
8. Couvercle (4) selon la revendication 7, caractérisé en ce que les organes de verrouillage (98) et les organes d’équilibrage (118) comportent, en outre, des organes d’étanchéité (110, 112, 126), en ce que les organes d’étanchéité coopèrent avec les ouvertures (40, 66, 76), et en ce que les organes d’étanchéité assurent l’étanchéité du volume interne (V4) lorsque les organes de verrouillage sont en configuration verrouillée et que les organes d’équilibrage sont en configuration fermée.
9. Couvercle (4) selon l’une quelconque des revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que le couvercle comprend des organes d’isolation thermique (138), et en ce que les organes d’isolation thermique sont placés dans le volume interne (V4), notamment sur un fond (56) de la partie basse (24).
10. Boîte-repas (2), comprenant un couvercle (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, ainsi qu’un récipient (6) présentant une gorge (20), qui est ménagée sur toute la périphérie intérieure du récipient et qui est prévue pour coopérer avec les organes de verrouillage (98) en configuration verrouillée lorsque le couvercle est sur le récipient.