FR3097109A1

FR3097109A1 - Fermoir, boucle d’oreille

Info

Publication number: FR3097109A1
Application number: FR1906344A
Authority: FR
Inventors: Mihriban Koca
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2019-06-13
Filing date: 2019-06-13
Publication date: 2020-12-18
Anticipated expiration: 2039-06-13
Also published as: FR3097109B1

Abstract

FERMOIR, BOUCLE D’OREILLE Fermoir (1) de boucle d’oreille comprenant : Un corps définissant une partie supérieure (4) comportant au moins une ouverture principale (6) pour accueillir une tige de fixation (11) solidaire d’un premier élément ornemental (13) ; Au moins un débordement définissant une partie inférieure (3) comprenant au moins un orifice (5) pour fixer au moins un second élément ornemental (14). Figure pour l’abrégé : Fig. 14

Description

FERMOIR, BOUCLE D’OREILLE

La présente invention concerne le domaine de la conception de boucle d’oreille et en particulier les boucles d’oreilles adaptées pour coopérer avec le lobe de l’oreille percée. Le domaine de l’invention concerne plus particulièrement celui des fermoirs.

Des boucles d’oreilles comprennent généralement un ornement muni à une extrémité d’une tige et d’un élément d’embrayage à friction dans lequel est engagée l’autre extrémité d’une tige insérée à travers l’ouverture de lobe de l’oreille percée. De cette manière, la boucle d’oreille est ainsi retenue sur le lobe de l’oreille du porteur.

Le fermoir est généralement conçu dans une forme simple et minimaliste de sorte à assurer la fonction principale qui consiste à retenir la tige portant le bijou ou l’élément d’ornementation.

Il existe donc un potentiel nouveau pour proposer une variante fonctionnelle à partir d’un fermoir pour exploiter la zone située à l’arrière du lobe.

Selon un aspect, l’invention concerne un fermoir de boucle d’oreille comprenant :

Un corps définissant une partie supérieure comportant au moins une ouverture principale pour accueillir une tige de fixation solidaire d’un premier élément ornemental ;
Au moins un débordement définissant une partie inférieure comprenant au moins un orifice pour fixer au moins un second élément ornemental.

Selon un mode de réalisation, le corps et le débordement comporte au moins deux orifices.

Selon un mode de réalisation, le corps et le débordement inférieur s’étendent selon un même plan.

Selon un mode de réalisation, l’ouverture principale du corps supérieur et au moins un orifice du débordement sont agencés selon des plans parallèles et non confondus.

Selon un mode de réalisation, l’ouverture principale du corps supérieur et au moins un orifice du débordement sont compris dans des plans sécants.

Selon un mode de réalisation, la partie inférieure définit une surface courbe.

Selon un mode de réalisation, la partie inférieure est pliée vis-à-vis de la partie supérieure à partir d’au moins une arête.

Selon un mode de réalisation, la partie inférieure (3) comprend au moins trois orifices.

Selon un mode de réalisation, les orifices sont alignés.

Selon un mode de réalisation, le débordement inférieur comporte une largeur plus petite que la largeur du corps supérieur.

Selon un mode de réalisation, le fermoir comporte une pluralité de débordements inférieurs comportant chacun un orifice.

Selon un mode de réalisation, le fermoir comporte une partie inférieure comportant différentes portions définissant un volume et comportant chacune à leur extrémité un orifice.

Selon un autre aspect, l’invention concerne une boucle d’oreille comprenant un ornement et une tige comportant un fermoir de l’invention

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

Fig. 1 : un premier mode de réalisation d’un fermoir de l’invention comprenant deux parties avec une partie supérieure et une partie inférieure, la partie inférieure comprenant deux ouvertures ;

Fig. 2 : un second mode de réalisation d’un fermoir de l’invention dont la partie inférieure comprend trois ouvertures agencées sur une partie comprise dans un plan parallèle au plan principal du support ;

Fig. 3 : un troisième mode de réalisation d’un fermoir de l’invention, en vue arrière, dont la partie inférieure comprend trois ouvertures agencées sur une partie comprise dans un plan confondu au plan principal du support ;

Fig. 4 : une variante du premier mode de réalisation d’un fermoir de l’invention dont la partie inférieure s’étendant sur un plan oblique en direction de la partie temporale du crâne ;

Fig. 5A : un quatrième mode de réalisation d’un fermoir de l’invention comportant trois ouvertures dans la partie inférieure, la partie inférieure et la partie supérieure étant circonscrites dans une même forme géométrique ;

Fig. 5B : une variante du quatrième mode de réalisation d’un fermoir de l’invention dans laquelle la partie inférieure est en rotation par rapport à un axe vis-à-vis du corps du fermoir ;

Fig. 6 : un cinquième mode de réalisation d’un fermoir de l’invention avec une partie inférieure réalisée à partir de trois bandes rectangulaires étroites avec un orifice à leur extrémité et s’étendant dans le même plan qu’une des faces dudit fermoir ;

Fig. 7 : une variante du cinquième mode de réalisation d’un fermoir de l’invention avec une partie inférieure réalisée à partir de trois bandes étroites avec un orifice à leur extrémité et présentant une forme dessinant sensiblement un « S » ;

Fig. 8 : un exemple d’utilisation du quatrième mode de réalisation d’un fermoir de l’invention relié avec un élément ornemental à partir de trois chaînettes fixées en trois points distincts ;

Fig. 9 : une variante du premier mode de réalisation avec une partie inférieure comportant trois ouvertures et s’étendant vers l’arrière selon une surface courbe ;

Fig. 10 : une autre variante du premier mode de réalisation avec une partie inférieure comportant trois ouvertures et s’étendant vers l’arrière en formant des paliers ;

Fig. 11 : un exemple d’utilisation du premier mode de réalisation d’un fermoir de l’invention reliant un ornement unique à partir de deux chaînettes ;

Fig. 12 : un sixième mode de réalisation d’un fermoir de l’invention comportant une partie inférieure formant un corps tridimensionnel avec une représentation d’un ornement suspendu au fermoir ;

Fig. 13 : une autre utilisation d’un ornement attaché au fermoir selon le sixième mode de réalisation ;

Fig. 14 : une variante du second mode de réalisation d’un fermoir de l’invention comportant une partie inférieure ayant deux ouvertures, la tige et le bijou de la boucle d’oreille sont en outre représentés ;

Fig. 15 : une représentation de trois plans dans lesquels les différents éléments d’une boucle d’oreille comportant un fermoir sont agencés ;

Fig. 16 : une vue en perspective arrière d’une personne portant la boucle de l’oreille de l’invention,

Fig. 17 : une variante de réalisation d’un fermoir de l’invention selon la figure 1 dans laquelle les bords latéraux ont été remplacés par des bords inférieurs et supérieurs.

On nomme dans la suite de la description le plan principal, noté plan B, le plan de l’espace euclidien comportant l’ouverture principale 6 du fermoir 1 destinée à recevoir la fixation du bijou 13. Ce plan peut être confondu avec le plan tangent à l’arrière du lobe 50 de l’oreille lorsque le bijou 13 est porté et fixé à un fermoir 1 selon l’invention.

On nomme dans la suite de la description le plan secondaire, noté plan C, le plan comportant au moins une ouverture 5 du fermoir 1 destinée à accueillir un ornement dans la partie inférieure. Le plan C et le plan B peuvent être confondus ou parallèles ou sécants selon les différents modes de réalisation ci-après décrits.

On nomme dans la suite de la description le plan nominal, noté plan A, le plan tangent au lobe 50 inférieur de l’oreille visible lorsque l’on regarde l’oreille de face. Ce plan est généralement un plan parallèle au plan principal B et distant de l’épaisseur du lobe de l’oreille.

Dans la suite de la description, on appelle indifféremment une ouverture, un orifice, un trou ou une lumière, une ouverture traversante réalisée dans le corps d’un fermoir 1. Par convention dans la présente description, on nomme l’ouverture 6 traversante destinée à la tige 11 de fixation d’un ornement 13 d’un bijou « une ouverture » et on nomme l’ouverture 5 traversante destinée à recevoir des ornements secondaires agencés sur la partie inférieure du fermoir un « orifice ».

On appelle la « face externe » du lobe 50 de l’oreille la face directement visible de l’oreille par un tiers et la « face interne » du lobe 50 de l’oreille la face en vis-à-vis de la région temporale du crâne.

La figure 1 représente un mode de réalisation d’un fermoir 1 comprenant deux parties 3, 4. Une première partie 4 est la partie supérieure du fermoir 1. Elle est également appelée le corps du fermoir. Une seconde partie 3 du fermoir est la partie inférieure, également appelée « débordement » du fermoir 1.

Le débordement est défini comme une partie prolongeant la partie supérieure du corps du fermoir en une partie inférieure :

soit de manière à étendre une portion au-delà d’une forme géométrique présentant une symétrie ;
soit de manière à étendre les dimensions d’un corps d’un fermoir standard ou existant ou conventionnel ;
soit de manière à former une zone harmonieuse prolongeant une partie supérieure d’un fermoir tout en présentant une singularité géométrique.

La partie supérieure 4 comprend une première face destinée à être en contact avec le lobe 50 de l’oreille. Cette première face est percée d’une ouverture 6 représentant l’ouverture principale du fermoir 1. La seconde face est généralement conçue pour maintenir une tige 11 solidaire d’un bijou 13. Un rôle des bords latéraux 7 est le maintien par pression ou friction de la tige 11.

Selon un mode de réalisation, les bords latéraux 7 du fermoir 1 sont repliés pour former sur une surface courbe. Les bords latéraux peuvent être repliés de sorte à former un espace de maintien de la tige 11. Selon différents exemples, des coupes transversales des bords latéraux ont une forme circulaire ou en spirale.

Les bords latéraux peuvent être remplacés par un autre moyen de maintien. Toutefois, les bords latéraux permettent d’obtenir une forme esthétique harmonieuse en plus de la pression qu’ils exercent sur la tige. Un autre avantage est d’augmenter le confort et la sécurité lors du port en évitant les bords contondants.

Dans cet exemple de réalisation représenté à la figure 1, la partie inférieure 3 s’étend sur un plan confondu avec le plan moyen du corps 10 du fermoir 1 correspondant à sa partie supérieure 4. Selon un mode de réalisation, la partie inférieure 3 est moins large que la partie supérieure 4. La partie inférieure 3 forme alors une languette. Dans cet exemple de réalisation, la partie inférieure 3 est percée à son extrémité distale par deux orifices 5. Selon un exemple, l’épaisseur de la partie inférieure est réduite par rapport à l’épaisseur de la partie supérieure. Ce gain est préférentiellement ajusté pour assurer la fonction de support de fixation des ornements tout en réduisant le poids du fermoir 1. Un autre avantage de ce débordement est le prolongement du fermoir 1 en deçà du lobe 50 de l’oreille.

Dans ce mode de réalisation, la partie inférieure 3 comporte deux orifices 5 pour le passage par exemple d’une chainette 12 ou de toute autre fixation d’un ornement ou d’un bijou 13. Un élément flexible souple peut être utilisé en lieu et place d’une chainette. Selon un autre exemple, l’élément flexible souple est un fil plein qui coopère d’une part avec les orifices 5 et d’autre part avec les ornements 14.

Selon un exemple, les orifices 5 sont réparties sur la surface de la partie inférieure pour homogénéiser la partie inférieure en poids afin d’obtenir une stabilité du fermoir 1 lorsqu’il est maintenu à une tige 11. En outre, cette répartition permet d’obtenir un effet esthétique amélioré. Selon les modes de réalisation, la languette 3 peut avoir un bord inférieur droit tel que celui représenté à la figure 2 ou arrondi tel que celui de la représenté à la figure 1.

Selon un mode de fabrication préféré, le corps 10 du fermoir 1 est réalisé à partir d’une portion d’une tôle métallique plane de faible épaisseur. Selon différents cas de figure, la partie inférieure peut être en acier, en fer, en or, en argent, en bronze. Selon un mode particulier, la partie inférieure est réalisée en une matière souple déformable telle qu’un plastique, une silicone, voire en tissu avec un textile comportant des œillets pour former les orifices 5 par exemple.

Lorsqu’une pluralité d’orifices est réalisée dans la partie inférieure 3 du fermoir 1, ils peuvent être avantageusement alignés de manière à présenter une solution symétrique, stable et esthétique.

Selon un autre mode de réalisation, le fermoir 1 est une pièce injectée en plastique ou thermoformée. Dans ce cas, elle permet d’obtenir un fermoir 1 plus léger et moins volumineux. Selon un autre mode, le fermoir est ouvragé à partir d’un échantillon de bois ou de bambou.

Selon un mode de réalisation, la partie inférieure 3 comprend une surface plus petite que la surface de la partie supérieure 4. Selon un exemple, la hauteur de la partie inférieure 3 est plus petite que la partie supérieure 4. Selon un second exemple qui se combine avec ce dernier, la largeur de la partie inférieure 3 est plus petite que la largeur de la partie supérieure 4. Un avantage est de réduire la portion 3 débordant en deçà du lobe 50 de l’oreille.

Les autres modes de réalisation décrits ci-après comprennent selon les cas de figure les caractéristiques décrites précédemment au regard de la figure 1.

La figure 2 représente un fermoir 1 comportant une partie inférieure 3 formant un retrait vis-à-vis du plan B du corps 10 du fermoir 1. Un coude permet de déporter la partie inférieure d’une légère distance vis-à-vis du plan principal B du corps 10 du fermoir 1. Le plan principal B du fermoir peut être un plan défini comme étant un plan moyen ou un plan comportant la section d’ouverture 6. Le retrait produit par la partie inférieure 3 permet de libérer un espace pour permettre l’occupation spatiale des fixations des ornements 14. Dans ce mode de réalisation, trois orifices 5 sont représentés. Toutefois, selon d’autres réalisations, ce mode de réalisation comprend un orifice, deux orifices 5. D’une manière non limitative, la partie inférieure 3 peut comprendre une pluralité d’orifices 5. Un avantage est de limiter les points de compression et/ou les points de frottement sur la peau de l’oreille, notamment du lobe 50. Un autre avantage est d’améliorer le mouvement des chaînettes tout en réduisant les tensions sur le lobe de l’oreille lors des accélérations desdits ornements 14.

La figure 3 représente une vue en perspective arrière dudit fermoir 1. Selon ce mode de réalisation, les bords latéraux 7 s’étendent sur toute la hauteur du fermoir 1, y compris de la partie inférieure 3. Les bords latéraux 7 se font face de part et d’autre du fermoir 1 de manière à former un espace libre devant l’ouverture 6. Les bords latéraux 7 sont espacés de sorte à maintenir une tige 11 d’une épaisseur donnée. L’espacement entre les deux bords latéraux 7 au niveau de l’ouverture 6 est alors conçu de sorte qu’il soit égal ou inférieur au diamètre de la lumière 6 de la partie supérieure 4 afin de coopérer avec la tige 11. Selon un exemple de réalisation, une portion évidée permet de libérer un espace central devant les trois orifices 5. Ainsi les bords latéraux 7 maintiennent la tige 11 tout en laissant la possibilité de fixer des chainettes 12 aux orifices 5. Un avantage est de pouvoir libérer suffisamment d’espace pour permettre l’assemblage des éléments ornementaux 14. Un autre avantage est de réduire la quantité de matière du fermoir 1.

La figure 4 représente un mode de réalisation dans lequel une partie inférieure 3 s’étendant selon un plan oblique en direction de la partie temporale du crâne. Selon différents exemples, l’angle peut être compris entre 0° et 90°. Par exemple, un angle compris en 30° et 60° permet d’obtenir un bon dégagement. Selon un exemple, la partie inférieure 3 est réalisée dans une matière métallique autorisant une rotation de la partie inférieure 3 autour de l’axe de jonction 9 de la première partie 4 et de la seconde partie 3 du fermoir 1. Un avantage est de permettre d’éloigner des ornements pour contrebalancer le poids d’un ornement placé sur la face externe de l’oreille. Selon autre exemple, la partie inférieure 3 a une forme asymétrique. Par exemple, la partie inférieure 3 s’étend latéralement à partir d’un des bords. Un avantage est de déporter la chainette latéralement vis-à-vis de la tige. Ainsi, la chainette peut être mise en valeur par ce décalage.

Cet effet est également rendu possible par toute autre option permettant de déporter la partie inférieure 3.

La figure 5A représente un autre mode de réalisation dans lequel le fermoir 1 comporte une partie inférieure 3 circonscrite à une partie supérieure 4. Cette configuration permet de réaliser un fermoir 1 selon une même forme géométrique, telle qu’une forme circulaire ou en ovale. Selon une variante, la partie inférieure 3 peut être plus fine que la partie supérieure 4 afin de permettre une oscillation libre des éléments ornementaux ou tout autre mouvement.

La figure 5B représente un autre exemple offrant une grande mobilité des ornements du fait que la partie inférieure 3 est mobile selon un axe défini par deux anneaux 46 assurant chacun une liaison de la partie inférieure 3 avec le corps du fermoir.

La figure 6 représente un mode de réalisation dans lequel le fermoir 1 comprend une partie inférieure 3 ayant différentes portions. Dans l’exemple de la figure 6, la partie inférieure 3 est réalisée à partir de trois bandes rectangulaires étroites avec un orifice 5 agencé à leur extrémité. Dans cet exemple, les trois bandes sont réalisées dans le même plan que le plan principal B du corps 10 du fermoir 1. Selon un exemple, les bandes de la partie inférieure 5 sont orientables par déformation du matériau de sorte qu’il pivote autour de l’axe de jonction 9. Cette configuration permet de dessiner une boucle d’oreille atypique, fantaisiste et permettant de configurer l’espace d’occupation derrière l’oreille à loisir notamment pour créer des effets tridimensionnels. Selon d’autres configurations, le fermoir 1 de l’invention comprend 1 bande, 2 bandes, 4 bandes, voire une pluralité de bandes allant au-delà de 4 bandes. Un avantage des modes de réalisation des figures 5 et 6 est de diminuer la partie visible de la partie inférieure 3 du fermoir 1. En diminuant la masse apparente du corps de la partie inférieure 3, les ornements 14 sont mis en valeur et le fermoir 1 se fait oublier.

La figure 7 représente un mode de réalisation d’un fermoir 1 de l’invention comportant une partie inférieure 3 ayant 3 bandes dessinant chacune une surface courbe. Les surfaces courbes peuvent être obtenues, par exemple, par déformation d’une surface rectangulaire, par exemple par une technique d’emboutissage ou de retreinte, telle qu’un martelage. Dans ce cas, une étape de chauffage du matériau peut être réalisée afin d’améliorer l’opération d’emboutissage. Selon les modes de réalisation, les bandes peuvent être réalisées de manière plus ou moins étroite avec un orifice 5 à leur extrémité. Dans un mode de réalisation (non représenté), la partie extrémale des bandes est emboutie afin d’augmenter une surface pour accueillir les orifices 5. Cette solution est compatible par exemple pour chaque languette de la partie inférieure 3 des figures 6 ou 7. Dans ce dernier cas, la partie extrémale de chaque languette peut être élargie par une opération d’aplatissement. Selon un exemple, la surface courbe dessine une forme présentant une section en forme de « S », de type toboggan. Un avantage est l’abaissement des points de fixation 5 et leur orientation vers une zone d’occupation à l’arrière de l’oreille. Un autre avantage est d’obtenir une suspension prenant en compte le poids des ornements afin d’absorber et harmoniser les mouvements des ornements. Cette solution permet de générer des mouvements oscillants du bijou maintenu sur le fermoir selon un mouvement de marche ou un mouvement de la tête. En outre, cette solution permet de réduire les efforts et l’inconfort subséquent dans la zone de fixation 6.

La figure 8 représente un mode de réalisation d’un fermoir 1 de la figure 5A dont des chainettes 12 maintiennent un élément ornemental 14. Ce dernier est donc suspendu à ces dernières chainettes 12. Dans ce dernier exemple, trois chaînettes 12 sont fixées en trois points de la partie inférieure 3 du fermoir 1. Un avantage est d’assurer une plus grande stabilité d’un ornement 14 fixé à un fermoir 1. Un autre avantage est de fournir plusieurs options de coopération entre le fermoir 1 et des ornements 14.

La figure 9 représente un mode de réalisation d’un fermoir 1 comportant une partie inférieure 3 s’étendant hors du plan B du corps 10 du fermoir 1. La partie inférieure dessine une surface courbe dont la section forme un « S ». La partie inférieure 3 comporte trois orifices 5. Ce cas de figure présente un avantage esthétique grâce aux lignes courbes du fermoir 1. En outre, ce mode de réalisation permet de déporter efficacement la partie inférieure à une distance du lobe de l’oreille 50. Cette configuration présente un intérêt qui combine une solution harmonieuse et fonctionnelle.

La figure 10 représente une variante d’un fermoir 1 de l’invention de la figure 9 dans laquelle la partie inférieure 3 possède des lignes cassées permettant de déporter les orifices 5 à une distance donnée du lobe 50 de l’oreille. La partie inférieure 3 comporte au moins un palier articulé autour de deux lignes de jonctions 9, 9’. Une première ligne de jonction 9 sépare le corps 10 du fermoir 1 de la partie inférieure 3 et une seconde ligne de jonction 9’ sépare la partie inférieure 3 en deux portions. Selon un exemple de réalisation, les deux portions de la partie inférieure 3 sont orientables selon les deux axes de jonction 9, 9’.

La figure 11 représente le mode de réalisation du fermoir 1 de la figure 1 auquel est relié un ornement unique 14 par l’intermédiaire de deux chaînettes 12. Les chainettes ainsi configurées permettent de stabiliser l’orientation d’un ornement 14. Alternativement, chaque chainette peut être utilisée pour maintenir chacune un ornement.

Les figures 12 et 13 représentent un mode de réalisation d’un fermoir 1 de l’invention comportant une partie inférieure 3 occupant un volume. La partie inférieure 3 s’étend également selon une direction perpendiculaire au plan B du corps 10 du fermoir 1. D’une manière générale, ce mode de réalisation pourrait être réalisé en considérant une portion de la partie inférieure 3 s’étendant selon un plan sécant au plan B du corps 10 du fermoir 1. Un avantage est de disposer d’orifices non alignés pouvant par exemple être compris dans un même plan. Un intérêt de la configuration de l’agencement des orifices 5 des figures 12 et 13 est de créer un effet de profondeur lorsqu’une personne regarde le bijou porté. La disposition de chainettes 12 suspendues dans différents plans permet de créer un effet de relief.

L’exemple de la figure 12, l’ornement 14 est stabilisé par un mode d’accrochage au fermoir 1 triangulé notamment grâce à trois positions d’ancrage 5. L’avantage induit par ce montage en trois points est de maximiser la stabilité de l’ornement 14 malgré les mouvements de la tête d’une personne portant le bijou. Un autre avantage est de stabiliser l’orientation d’un ornement 12 selon une direction donnée et maintenue par les trois points d’accroches.

Le mode de réalisation proposé sur la figure 13 montre deux ornements 14 dont les plans moyens sont différents. L’avantage est de permettre l’organisation et la fixation d’un ou deux ornement(s) 14 sur deux ou trois plans différents créant ainsi un effet de profondeur.

La figure 14 représente un exemple d’une boucle d’oreille comprenant à titre d’exemple des éléments ornementaux 3, 14 qui coopèrent avec un fermoir 1 de l’invention. Un ornement 13 coopère avec sa tige 11. L’ornement 13 est introduit dans l’ouverture 6 de la partie supérieure 4 du fermoir 1. Deux ornements 14 sont suspendus à deux orifices 5 de la partie inférieure 3. Dans l’exemple de la figure 14, les chainettes comprennent une suite de maillons enchevêtrés lestés par des éléments ornementaux 14.

Selon un mode de réalisation, la partie inférieure 3 comprend des portions formant entre elles des congés et des arrondis de sorte à former des bordures et des coins esthétiques, harmonieux et inoffensifs. Ces portions peuvent par exemple former un ou plusieurs palier(s).

Un autre avantage du fermoir 1 de l’invention est de stabiliser l’ornement principal 13 dans le cas de figure d’un ornement éloigné de la face avant du lobe 50 en compensant le poids du bijou 13 par les ornements 14 situés derrière le lobe de l’oreille. Ainsi, le fermoir 1 de l’invention participe à la conception homogène globale d’une boucle d’oreille en rééquilibrant son agencement de part et d’autre du lobe 50 de l’oreille.

La figure 15 représente les trois plans A, B et C agencés de part et d’autre d’une oreille. Le plan A est défini tangent au lobe 50 de l’oreille et orienté du côté du bijou 13. Le plan A et par exemple perpendiculaire à la tige 11. Le plan B jouxte la face interne du lobe 50 de l’oreille et correspond à la zone de serrage de l’oreille au niveau où la tige 11 pénètre dans l’ouverture 6 du fermoir 1. Le Plan B comprend l’ouverture 6. Selon un exemple, il est défini selon le plan moyen du corps 10 du fermoir 1. Le plan C est un plan comprenant au moins une portion de la partie inférieure 3 du fermoir 1 de l’invention. Selon un mode de l’invention, le plan C est distancé de la surface de l’oreille d’une distance de 0,3 cm à 2 cm.

La figure 16 représente une vue en perspective arrière d’une personne portant la boucle de l’oreille de l’invention sur le lobe 50. La figure 16 permet de visualiser l’effet rendu par le fermoir de l’invention 1 en réalisant une fonction de support d’ornements 14 situés dans un plan derrière l’oreille. L’échelle n’est pas nécessairement représentative d’un mode de réalisation. Le fermoir est préférentiellement réalisé de petite taille. Le dessin est donc illustratif.

Un avantage supplémentaire de la solution de l’invention est de rendre visible un ornement 14 depuis une position d’un observateur situé à l’arrière ou sur le côté d’une personne.

La figure 17 représente une variante du mode de réalisation de la figure 1 dans laquelle les bords latéraux 7 ont été remplacés par deux bords supérieurs et inférieurs 7’. Ces derniers forment des bords inférieurs et supérieurs de la partie supérieure 4. Cette réalisation, représente une partie inférieure 3 dans le prolongement d’un bord inférieur 7’. Dans ce cas de figure, la partie inférieure s’étend au-delà de la courbure du bord 7’. Selon un autre cas d’exemple, les orifices 5 sont conçus dans la partie courbe du bord latéral 7’. Selon une autre réalisation, le fermoir 1 comporte deux bords latéraux 7 et deux bords inférieurs et supérieurs 7’.

En outre, la solution de l’invention permet d’exploiter les options de répartition d’éléments ornementaux dans l’espace autour de l’oreille notamment à partir d’un arrangement d’éléments décoratifs coopérant depuis au moins un point de l’espace circonscrit entre la face interne de l’oreille et la partie latérale ou temporale de la tête.

Enfin, un avantage de la partie inférieure 3 s’étendant dans un plan B ou C parallèle ou sensiblement parallèle au plan B est que le fermoir 1 définit un corps compatible de toute forme d’oreille percée. En particulier, les orifices 5 peuvent être agencés derrière le lobe 50, au niveau de la partie inférieure du lobe 50 ou encore être agencés en deçà du lobe 50. Selon la configuration où les orifices 5 sont en retrait vis-à-vis du plan B comportant l’ouverture 6, le fermoir 1 est compatible de toutes physiologies du lobe d’oreille du fait du dégagement obtenu. Dans ces conditions, le lobe 50 ne gêne pas ou ne délimite pas la portion de la partie inférieure 3 comportant les orifices 5.

Claims

Fermoir (1) de boucle d’oreille comprenant un corps définissant une partie supérieure (4) comportant au moins une ouverture principale (6) pour accueillir une tige de fixation (11) solidaire d’un premier élément ornemental (13) ; ledit fermoir (1) étant caractérisé en ce qu’il comprend au moins un débordement définissant une partie inférieure (3) comprenant au moins un orifice (5) pour fixer au moins un second élément ornemental (14).
Fermoir (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que le corps (4) et le débordement (3) comporte au moins deux orifices.
Fermoir (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que le corps (4) et le débordement inférieur (3) s’étendent selon un même plan (B, C).
Fermoir (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l’ouverture principale (6) du corps supérieur (10) et au moins un orifice (5) du débordement (3) sont agencés selon des plans parallèles (B, C) et non confondus.
Fermoir (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que l’ouverture principale (6) du corps supérieur (10) et au moins un orifice (5) du débordement (3) sont compris dans des plans sécants (B, C).
Fermoir (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la partie inférieure (3) est pliée vis-à-vis de la partie supérieure (4) à partir d’au moins une arête (9).
Fermoir (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la partie inférieure (3) comprend au moins trois orifices (5).
Fermoir (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le débordement inférieur (3) comporte une largeur plus petite que la largeur du corps supérieur (4).
Fermoir (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le fermoir (1) comporte une pluralité de débordements inférieurs (3) comportant chacun un orifice (5).
Fermoir (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le fermoir (1) comporte une partie inférieure (3) comportant différentes portions définissant un volume et comportant chacune à leur extrémité un orifice (5).
Boucle d’oreille caractérisée en ce qu’elle comprend un ornement (13) et une tige (11) comportant un fermoir selon l’une quelconque des revendications 1 à 10.