FR3097017A1 - Machine hydraulique comprenant un dispositif de freinage statique intégré - Google Patents

Abstract

Machine hydraulique comprenant un dispositif de freinage statique intégré Machine hydraulique (1) à pistons radiaux, comprenant un arbre (2) s’étendant selon un axe principal (Z-Z), un carter (6), un bloc cylindres (3) et une came multilobes (4) entourant le bloc cylindres (3), l’arbre (2) et le bloc cylindres (3) étant solidaires en rotation et définissant un premier ensemble de la machine hydraulique (1), la came multilobes (4) et le carter (6) définissant un second ensemble de la machine hydraulique (1), le premier ensemble et le second ensemble étant mobiles en rotation l’un par rapport à l’autre selon l’axe principal (Z-Z), caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de freinage (7) solidaire en rotation du second ensemble, et adapté pour sélectivement engager le premier ensemble de manière à limiter la rotation du premier ensemble par rapport au second ensemble. Figure pour l’abrégé : Fig. 1.

Description

Machine hydraulique comprenant un dispositif de freinage statique intégré

Le présent exposé concerne le domaine des machines hydrauliques, et plus précisément des systèmes de freinage statique pour machine hydraulique.

Les systèmes de freinage statique connus pour une machine hydraulique présentent typiquement une gâchette ou un ergot mobile positionné hors de la machine hydraulique, et adapté pour engager et stopper le mouvement d’une couronne dentée extérieure au carter de la machine hydraulique et solidaire d’un arbre de la machine hydraulique ou d’un moyeu de roue. .

Ces solutions connues sont cependant adaptées pour des systèmes dans lequel l’ensemble des composants sont conçus et intégrés conjointement, mais ne sont pas adaptées pour des systèmes dans lesquels différents modules ou sous ensemble d’un système sont développés indépendamment puis assemblés.

Le présent exposé vise ainsi à répondre au moins partiellement à ces problématiques.

A cet effet, le présent exposé concerne une machine hydraulique à pistons radiaux, comprenant un arbre s’étendant selon un axe principal, un carter, un bloc cylindres et une came multilobes entourant le bloc cylindres, l’arbre et le bloc cylindres étant solidaires en rotation et définissant un premier ensemble de la machine hydraulique, la came multilobes et le carter définissant un second ensemble de la machine hydraulique, le premier ensemble et le second ensemble étant mobiles en rotation l’un par rapport à l’autre selon l’axe principal, caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de freinage statique solidaire en rotation du second ensemble, et adapté pour sélectivement engager le premier ensemble de manière à limiter la rotation du premier ensemble par rapport au second ensemble.

Selon un exemple, le dispositif de freinage comprend un actionneur, positionné à l’extérieur du carter.

L’actionneur est typiquement monté solidaire du carter de la machine hydraulique.

Selon un exemple, le dispositif de freinage comprend un doigt de freinage, le bloc cylindres comprenant une piste d’encoches réalisée sur une face du bloc cylindres, le doigt de freinage étant mobile entre une position rétractée dans laquelle il est positionné dans un logement du dispositif de freinage et n’est pas au contact du bloc cylindres, et une position déployée dans laquelle il est au contact de la piste d’encoches du bloc cylindres.

Selon un exemple, le dispositif de freinage comprend un moyen de rappel coopérant avec un anneau d’appui monté sur le doigt de freinage, le moyen de rappel étant configuré de manière à appliquer un effort tendant à déplacer le doigt de freinage vers la position rétractée ou vers la position déployée.

Le moyen de rappel est typiquement monté en appui sur l’extérieur du carter, et est positionné entre le carter et l’anneau d’appui, de manière à exercer un effort de poussée tendant à déplacer le doigt de freinage vers la position rétractée.

En variante, le moyen de rappel est monté en appui sur un capot du dispositif de freinage, et l’anneau d’appui est positionné entre le carter et le moyen de rappel élastique, de manière à ce que le moyen de rappel exerce un effort de poussée tendant à déplacer le doigt de freinage vers la position déployée.

Le moyen de rappel présente typiquement une raideur réglable.

Selon un exemple, le moyen de rappel est intégré à l’actionneur.

Selon un exemple, le bloc cylindres présente une face proximale et une face distale s’étendant chacune radialement par rapport à l’axe principal, la machine hydraulique comprenant un distributeur monté en appui contre la face distale du bloc cylindres, dans laquelle la piste d’encoches est réalisée dans la face proximale du bloc cylindres.

Selon un exemple, le doigt de freinage est mobile en translation selon l’axe principal, au travers du carter.

Le dispositif de freinage peut comprendre un élément d’étanchéité positionné entre le doigt de freinage et le carter de manière à assurer l’étanchéité entre un volume interne de la machine hydraulique et le milieu extérieur.

Selon un exemple, le bloc cylindres comprend une piste de marquages, positionnés sur la face du bloc cylindres comprenant la piste d’encoches, la machine hydraulique comprenant en outre un capteur de rotation monté sur le second ensemble et adapté pour mesurer la vitesse de rotation relative du premier ensemble et du second ensemble en fonction de la vitesse de défilement de motifs de la piste de marquages.

La piste d’encoches et la piste de marquages sont alors typiquement chacune agencées radialement autour de l’axe principal, et dans laquelle la piste de marquages est agencée autour de la piste d’encoches par rapport à l’axe principal.

Le présent exposé concerne également un véhicule comprenant une telle machine hydraulique.

L’invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée faite ci-après de différents modes de réalisation de l’invention donnés à titre d’exemples non limitatifs.

La figure 1 présente une vue partielle en coupe d’une machine hydraulique selon un aspect de l’exposé.

La figure 2 est une vue d’un exemple de bloc cylindres de la machine hydraulique représentée sur la figure 1.

La figure 3 présente une variante du mode de réalisation représenté sur la figure 1.

La figure 4 présente une autre variante du mode de réalisation représenté sur la figure 1.

La figure 5 présente une autre variante du mode de réalisation représenté sur la figure 1.

Sur l’ensemble des figures, les éléments en commun sont repérés par des références numériques identiques.

La figure 1 présente une vue partielle en coupe d’une machine hydraulique 1 selon un aspect de l’exposé.

La machine hydraulique 1 telle que présentée comprend un arbre 2 s’étendant selon un axe principal Z-Z, un bloc cylindres 3, une came multilobes 4, un distributeur 5 et un carter 6.

Le bloc cylindres 3 s’étend radialement autour de l’axe principal Z-Z. il comprend une pluralité de logements dans lesquels sont montés coulissant des pistons adaptés pour venir au contact de la came multilobes 4, la came multilobes 4 étant positionnée autour du bloc cylindres 3.

Le distributeur 5 comprend un noyau 51 et un carter de distribution 52 entourant le noyau 51, et est monté en appui contre une face du bloc cylindres 3 et en assure l’alimentation en fluide.

Le carter 6 délimite le volume interne de la machine hydraulique 1, le volume interne comprenant typiquement un bain d’huile afin d’assurer la lubrification et le refroidissement des différents composants. Le carter 6 de la machine hydraulique 1 recueille les fuites hydrauliques de la machine, qui sont renvoyées à un réservoir d’huile par un orifice de drain aménagé dans le carter 6. Le réservoir d’huile est à pression ambiante. En fonctionnement il peut s’établir une pression résiduelle dans le carter 6. La pression au sein du carter 6 peut également volontairement être augmentée pendant le fonctionnement, par exemple pour favoriser le retour des pistons du bloc cylindres 3 dans leurs logements respectifs. Le carter 6 assure l’étanchéité à l’huile de la machine hydraulique 1, au niveau de tous les passages qui le traversent.

On définit pour la machine hydraulique 1 un premier ensemble et un second ensemble qui sont montés mobiles en rotation l’un par rapport à l’autre autour de l’axe principal Z-Z via des paliers, typiquement des roulements. L’un parmi le premier ensemble et le second ensemble est typiquement fixe et forme un stator de la machine hydraulique 1, tandis que l’autre parmi le premier ensemble et le second ensemble est mobile et forme un rotor de la machine hydraulique 1.

Dans l’exemple illustré, l’arbre 2 et le bloc cylindres 3 forment un premier ensemble mobile, tandis que la came multilobes 4, le distributeur 5 et le carter 6 forment un second ensemble fixe, le premier ensemble étant mobile en rotation par rapport au second ensemble selon l’axe principal Z-Z défini par l’arbre 2.

La machine hydraulique 1 telle que présentée comprend un dispositif de freinage 7 adapté pour sélectivement immobiliser le premier ensemble par rapport au second ensemble.

Le dispositif de freinage 7 tel que proposé est monté solidaire du carter 6. Le dispositif de freinage 7 comprend un capot 76 dans lequel sont positionnés un doigt de freinage 71 monté mobile en translation par rapport au carter 6, et couplé à un moyen de rappel 72, typiquement un ressort. Le doigt de freinage 71 est typiquement monté mobile en translation par rapport au carter 6 selon un mouvement de translation parallèle à la direction définie par l’axe principal Z-Z. Le capot 76 et le moyen de rappel 72 définissent une structure communément désignée sous l’appellation de boite à ressort. Le doigt de freinage 71 peut être constitué d’un cylindre coulissant dans un manchon équipé d’une étanchéité à l’huile.

Le doigt de freinage 71 est typiquement entouré d’un élément d’étanchéité de manière à empêcher une sortie d’huile du volume interne du carter, et à isoler le volume interne du carter et le dispositif de freinage 7 du milieu externe. En considérant l’exemple illustré sur la figure 1, le volume interne du capot 76 dispositif de freinage 7 comprenant le moyen de rappel 72 peut ainsi être isolé du milieu ambiant par un joint d’étanchéité externe 73, et du volume interne du carter 6 par un joint d’étanchéité interne 74. Le capot 76 est fixé sur le carter 6, par exemple vissé serré sur le carter 6, et un joint d’étanchéité de capot est interposé à l’interface entre le capot 76 et le carter 6 afin d’assurer une liaison étanche.

Le doigt de freinage 71 tel que représenté porte une rainure garnie d’un anneau d’appui 712 du moyen de rappel 72. Le positionnement du moyen de rappel 72 par rapport à l’anneau d’appui 712 permet typiquement de déterminer si le dispositif de freinage 7 est à effet positif ou négatif. En considérant que le moyen de rappel 72 est un ressort de compression, si l’anneau d’appui 712 est positionné entre le carter 6 et le moyen de rappel 72 (comme représenté sur la figure 1), alors le dispositif de freinage 7 est à effet négatif. A l’inverse, si le moyen de rappel 72 est disposé entre le carter 6 et l’anneau d’appui 712 (comme représenté sur la figure 3 décrite par la suite), alors le dispositif de freinage 7 est à effet positif. Le doigt de freinage 71 présente une extrémité distale 71d adaptée pour sélectivement venir au contact du bloc cylindres 3 comme on le verra par la suite, et une extrémité proximale 71p opposée à ladite extrémité distale 71d. Le doigt de freinage 71 peut ainsi être versatile, et peut être réalisé pour créer des freins positifs ou négatifs par exemple par déplacement de l’anneau d’appui 712. Des formes de doigt de freinage 71 variées du coté de l’actionneur 75 peuvent permettre de fixer différents types de commandes ou d’actionneurs à partir d’une machine hydraulique 1 unique, et donc d’adapter la même machine hydraulique 1 à diverses applications, engins, appareillages ou équipements.

Le dispositif de freinage 7 comprend typiquement un actionneur 75 représenté schématiquement sur la figure 1, adapté pour piloter le mouvement du doigt de freinage 71. L’actionneur 75 peut par exemple être couplé à une commande manuelle ou électrique, à un vérin de commande, à un levier, ou à tout autre moyen approprié. Le bloc cylindres 3 présente une piste d’encoches, comprenant une pluralité d’encoches 8 dans lesquelles l’extrémité distale du doigt de freinage 71 peut venir se loger, la coopération entre les encoches et le doigt de freinage 71 réalisant ainsi une fonction de freinage du mouvement relatif du bloc cylindres 3 par rapport au carter 6, et donc plus généralement du premier ensemble par rapport au second ensemble de la machine hydraulique 1.

La figure 2 présente une du bloc cylindres 3 sur laquelle on peut voir un exemple de piste d’encoches 8.

La piste d’encoches 8 s’étend typiquement radialement autour de l’axe principal Z-Z, de manière à être disposée en regard du doigt de freinage 71 du dispositif de freinage 7.

La piste d’encoches 8 telle que représentée comprend une pluralité d’encoches 81 ayant une forme générale oblongue incurvée, les encoches successives étant reliées entre elles par des rainures 82 de profondeur moindre.

L’actionneur du dispositif de freinage 7 pilote le mouvement du doigt de freinage 71 entre une position rétractée dans laquelle le doigt de freinage 71 est logé dans un logement du dispositif de freinage 7 et/ou n’est pas au contact du bloc cylindres 3 (ou plus généralement pas au contact du premier ensemble de la machine hydraulique 1), et une position déployée dans laquelle le doigt de freinage 71 (ou typiquement son extrémité distale) est au contact du bloc cylindres 3.

Plus précisément, en position déployée, le doigt de freinage 71 vient au contact de la piste d’encoches 8 du bloc cylindres 3. Le doigt de freinage 71 vient ainsi pénétrer dans les rainures 82 ou encoches 81 formées dans le bloc cylindres 3. En fonction de l’effort appliqué par l’actionneur 75 du dispositif de freinage 7, le doigt de freinage 71 va ainsi exercer une poussée contre le bloc cylindres 3, entrainant un freinage du mouvement en rotation relatif du bloc cylindres 3 par rapport au carter 6 (ou plus généralement pas au contact du premier ensemble de la machine hydraulique 1).

La structure de la piste d’encoches 8 va permettre d’assurer un effet de verrouillage ou de limitation du débattement en rotation entre le bloc cylindres et le carter 6. En effet, en pénétrant dans les encoches 81, le doigt de freinage 71 va alors limiter le mouvement de rotation du premier ensemble par rapport au second ensemble en fonction du secteur angulaire de l’encoche 81 concernée.

Comme indiqué précédemment, le dispositif de freinage 7 tel que proposé peut réaliser une action de freinage du type positive ou négative. Le moyen de rappel 72 peut ainsi être configuré de manière à ce que par défaut (c’est-à-dire en l’absence d’effet de l’actionneur 75), le doigt de freinage 71 soit en position déployée ou en position rétractée. L’actionneur 75 du dispositif de freinage 7 peut ainsi commander le passage du doigt de freinage 71 de la position rétractée à la position déployée, ou à l’inverse le passage du doigt de freinage 71 de la position déployée à la position rétractée. Le dispositif de freinage 7 peut également être du type bistable, c’est-à-dire que le doigt de freinage 71 peut être stable à la fois en position déployée et en position rétractée, l’actionneur 75 assurant ainsi la bascule entre ces deux positions.

En variante, le moyen de rappel 72 est intégré à l’actionneur 75. Le dispositif de freinage peut alors comprendre le doigt de freinage 71 monté coulissant dans le carter, et typiquement coiffé du capot 76, les liaisons du doigt de freinage 71 avec le carter 6 et/ou avec le capot 76 pouvant alors être munies d’éléments d’étanchéité.

Le bloc cylindres 3 comprend typiquement une face proximale 31 et une face distale 32, qui sont des faces s’étendant sensiblement radialement par rapport à l’axe principal Z-Z (les dénominations proximale et distale étant arbitraires). Le bloc cylindres 5 est en appui contre la face distale 32 du bloc cylindres 3. La piste d’encoches 8 est typiquement réalisée sur la face proximale 31 du bloc cylindres 3. L’effort de freinage réalisé par le doigt de freinage 71 vient ainsi s’exercer sur la face proximale 31 du bloc cylindres 3. Une telle configuration permet que l’effort de freinage exercé par le doigt de freinage 71 vienne s’opposer à l’effort de poussée appliqué par le distributeur 5 sur le bloc cylindres 3, et non pas s’y ajouter, ce qui pourrait entrainer un déplacement non souhaité du bloc cylindres 3.

Les figures 3 à 5 présentent plusieurs modes de réalisation de l’actionneur 75 du dispositif de freinage 7. L’extrémité proximale 71p du doigt de freinage 71 est typiquement modulable, et peut par exemple présenter différents modules pouvant y être attachés afin de modifier l’actionneur 75 associé.

Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 3, l’actionneur 75 est un levier présentant une première extrémité liée à un châssis ou au carter de la machine hydraulique au moyen d’une liaison pivot, une seconde extrémité libre, et qui est lié au doigt de freinage 71 par une liaison pivot réalisée dans une portion du levier positionnée entre sa première et sa seconde extrémité. Un utilisateur peut ainsi manipuler le levier afin de faire coulisser le doigt de freinage 71 et sélectivement l’amener en position déployée ou en position rétractée.

Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 4, l’actionneur 75 est un actionneur électrique à solénoïde, qui est typiquement vissé sur une extrémité filetée du capot 76, et comprenant un plongeur mobile 751 adapté pour venir appliquer une poussée sur le doigt de freinage 71, et ainsi piloter son déplacement entre la position déployée et la position rétractée. Dans l’exemple illustré, l’actionneur 75 comprend un connecteur électrique permettant de le relier à une source de courant. Un montage équivalent peut être réalisé avec un actionneur pneumatique ou hydraulique.

Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 5, l’extrémité proximale 71p du doigt de freinage 71 porte un attachement pour l’extrémité d’un câble de commande 752. Le capot 76 forme un appui pour une gaine 753 dans laquelle coulisse le câble de commande 752, la gaine 753 étant typiquement liée au capot 76 au moyen d’un embout 754 muni d’un élément d’étanchéité 755. Le câble de commande 752 est typiquement relié à un levier, à un actionneur (par exemple électrique, pneumatique ou hydraulique), éloigné de la machine hydraulique 1, qui peut être actionné par un utilisateur, ce qui permet de déporter l’actionnement du dispositif de freinage 7 statique.

Le dispositif de freinage 7 tel que proposé permet ainsi d’assurer une fonction de freinage statique de la machine hydraulique 1 tout en étant intégré à la machine hydraulique 1, ce qui est avantageux en termes d’intégration d’une machine hydraulique à un système préexistant.

De plus, le dispositif de freinage 7 tel que proposé peut être isolé du milieu extérieur, et est donc protégé contre d’éventuels projections ou particules qui pourraient venir perturber le fonctionnement d’un frein qui ne serait pas ainsi protégé. En effet, la piste d’encoches 8 est réalisée dans le bloc cylindres 3 et est donc dans un volume interne du carter 6 de la machine hydraulique 1, et le dispositif de freinage 7 est intégré au carter 6 de la machine hydraulique 1, et peut donc être isolé du milieu extérieur, contrairement aux structures connues de frein statique. Il a également l’avantage de ne pas présenter de pièce de frein tournante à l’air libre dans lesquelles des objets pourraient s’accrocher. Il permet d’avoir une machine hydraulique 1 d’aspect lisse et sans mouvement de composants externes, à l’exception de l’arbre de sortie de la machine hydraulique 1.

Selon un exemple, le bloc cylindres 3 peut également comprendre une piste de marquages 9, adapté pour coopérer avec un capteur 95 adapté pour réaliser une fonction de capteur de rotation du bloc cylindres 3 par rapport au carter 6, et donc plus généralement une fonction de capteur de rotation du premier ensemble par rapport au second ensemble de la machine hydraulique 1.

La piste de marquages 9 s’étend typiquement sur toute la périphérie externe du bloc cylindres 3, typiquement autour de la piste d’encoches 8. Disposer ainsi la piste de marquages sur la périphérie externe du bloc cylindres 3 permet de disposer d’une surface plus importante pour y réaliser les marquages, et ainsi d’améliorer la précision de la mesure réalisée.

Le capteur 95 est typiquement un capteur optique, un capteur de proximité, ou un capteur magnétique. La piste de marquages 9 comprend une pluralité de marquages, qui peuvent être des reliefs, des motifs, des bandes de matériaux magnétique ou ferromagnétique. Le capteur 95 est typiquement positionné de manière à être parallèle au doigt de freinage 71.

Le capteur 95 est par exemple raccordé par un faisceau électrique non représenté, à un connecteur de carter non représentée également. Selon un exemple, suivant le type de capteur choisi, une fixation réglable permet d’ajuster la distance entre le capteur 95 et la piste de marquages 9. Le capteur 95 est typiquement relié via un connecteur au faisceau d’un engin ou d’une machine, en direction d’un afficheur ou d’une unité de contrôle électronique, par exemple d’une unité de contrôle électronique qui contrôle un système de transmission hydraulique pouvant inclure un contrôle de moteur thermique ou un contrôle de cylindrée de pompe de transmission hydraulique. Le capteur 95 peut donner une indication de vitesse ou de position angulaire de l’arbre 2 de la machine hydraulique1

La piste d’encoches 8 et la piste de marquage 9 sont typiquement concentriques sur une même face du bloc cylindres 3, typiquement sur la face proximale 31 du bloc cylindres 3.

Le bloc cylindre 3 tel que proposé présente une forme qui permet de réaliser la piste d’encoches 8 et la piste de marquage 9 par forgeage, ou moulage. La piste d’encoche 8 et la piste de marquage 9 peuvent également être réalisées par usinage, ou assemblées sur le bloc cylindres 3.

La machine hydraulique 1 telle que proposée trouve par exemple une application dans des engins tels que des changeurs, convoyeurs, tondeuses, tracteurs.

Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.

Il est également évident que toutes les caractéristiques décrites en référence à un procédé sont transposables, seules ou en combinaison, à un dispositif, et inversement, toutes les caractéristiques décrites en référence à un dispositif sont transposables, seules ou en combinaison, à un procédé.

Claims (11)

1. Machine hydraulique (1) à pistons radiaux, comprenant un arbre (2) s’étendant selon un axe principal (Z-Z), un carter (6), un bloc cylindres (3) et une came multilobes (4) entourant le bloc cylindres (3), l’arbre (2) et le bloc cylindres (3) étant solidaires en rotation et définissant un premier ensemble de la machine hydraulique (1), la came multilobes (4) et le carter (6) définissant un second ensemble de la machine hydraulique (1), le premier ensemble et le second ensemble étant mobiles en rotation l’un par rapport à l’autre selon l’axe principal (Z-Z),
   caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de freinage (7) statique solidaire en rotation du second ensemble, et adapté pour sélectivement engager le premier ensemble de manière à limiter la rotation du premier ensemble par rapport au second ensemble.
2. Machine hydraulique (1) selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de freinage (7) comprend un actionneur (75), positionné à l’extérieur du carter (6).
3. Machine hydraulique (1) selon la revendication 2, dans laquelle l’actionneur (75) est monté solidaire du carter (6) de la machine hydraulique (1).
4. Machine hydraulique (1) selon l’une des revendications 1 à 3, dans laquelle le dispositif de freinage (7) comprend un doigt de freinage (71), le bloc cylindres (3) comprenant une piste d’encoches (8) réalisée sur une face (31) du bloc cylindres, le doigt de freinage (71) étant mobile entre une position rétractée dans laquelle il est positionné dans un logement du dispositif de freinage (7) et n’est pas au contact du bloc cylindres (3), et une position déployée dans laquelle il est au contact de la piste d’encoches (8) du bloc cylindres (3).
5. Machine hydraulique (1) selon la revendication 4, dans laquelle le dispositif de freinage (7) comprend un moyen de rappel (72) coopérant avec un anneau d’appui (712) monté sur le doigt de freinage (71), le moyen de rappel (72) étant configuré de manière à appliquer un effort tendant à déplacer le doigt de freinage (71) vers la position rétractée ou vers la position déployée.
6. Machine hydraulique (1) selon l’une des revendications 4 ou 5, dans laquelle le bloc cylindres (3) présente une face proximale (31) et une face distale (32) s’étendant chacune radialement par rapport à l’axe principal (Z-Z), la machine hydraulique (1) comprenant un distributeur (5) monté en appui contre la face distale (32) du bloc cylindres (3), dans laquelle la piste d’encoches (8) est réalisée dans la face proximale (31) du bloc cylindres (3).
   
7. Machine hydraulique (1) selon l’une des revendications 4 à 6, dans laquelle le doigt de freinage (71) est mobile en translation selon l’axe principal (Z-Z) au travers du carter (6).
8. Machine hydraulique (1) selon la revendication 7, dans laquelle le dispositif de freinage (7) comprend un élément d’étanchéité (74) positionné entre le doigt de freinage (71) et le carter (6) de manière à assurer l’étanchéité entre un volume interne de la machine hydraulique (1) et le milieu extérieur.
   
9. Machine hydraulique (1) selon l’une des revendications 4 à 8, dans laquelle le bloc cylindres (3) comprend une piste de marquages (9), positionnés sur la face (31) du bloc cylindres (3) comprenant la piste d’encoches (8), la machine hydraulique (1) comprenant en outre un capteur de rotation (95) monté sur le second ensemble et adapté pour mesurer la vitesse de rotation relative du premier ensemble et du second ensemble en fonction de la vitesse de défilement de motifs de la piste de marquages (9).
   
10. Machine hydraulique (1) selon la revendication 9, dans laquelle la piste d’encoches (8) et la piste de marquages (9) sont chacune agencées radialement autour de l’axe principal (Z-Z), et dans laquelle la piste de marquages (9) est agencée autour de la piste d’encoches (8) par rapport à l’axe principal (Z-Z).
    
11. Véhicule comprenant une machine hydraulique (1) selon l’une des revendications 1 à 10.