FR3090276A1 - Moule pour la cuisson d’aliments - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un moule (1) destiné à la préparation d’aliments, notamment des pâtisseries, comprenant une paroi de fond (2) et une paroi latérale (3), la paroi latérale (3) étant une bande (31) présentant deux extrémités (32) destinées à coopérer l’une avec l’autre pour que la bande (31) enserre la paroi de fond (2). De plus, chaque extrémité (32) comprend une nervure (33) présentant une section trapézoïdale adaptée pour définir une liaison en queue d’aronde avec un organe de fermeture (5) présentant une forme complémentaire permettant d’enserrer les deux nervures (33) afin de joindre les deux extrémités de la bande (31). Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Description

Titre de l'invention : Moule pour la cuisson d’aliments

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne le domaine des moules destinés à l’usage alimentaire, et tout particulièrement aux moules destinés à la cuisson de pâtisseries.

Technique antérieure

[0002] Dans le domaine de la préparation alimentaire, et plus particulièrement de la cuisson de pâtisserie, il est connu d’utiliser des moules pour mettre en forme et cuire des aliments tels que des gâteaux.

[0003] On connaît classiquement des moules, dits moules à tarte, qui présente une paroi de fond et une paroi latérale de faible hauteur. Classiquement ces moules monobloc sont réalisés en tôle emboutie, éventuellement recouverte d’un revêtement antiadhésif.

[0004] La faible hauteur de la paroi latérale permet un démoulage aisé.

[0005] Certaines préparations, par exemple en pâtisserie, tels que le Royal ou l’Opéra, présentent la double contrainte d’être fragiles et de nécessiter d’être mises en forme avec un moule présentant une paroi latérale plus haute de celle d’un moule à tarte classique.

[0006] Lorsque ce type de moule est monobloc, le démoulage nécessite de retourner le moule. Cette disposition peut être recherchée pour certaines recettes mais endommage le gâteau dans la plupart des autres cas.

[0007] Pour éviter d’avoir à retourner le moule, il est connu d’utiliser un moule en plusieurs parties.

[0008] Ainsi, le document US2259854 décrit un moule en deux parties. Le moule comprend une paroi de fond et une paroi latérale distincte de la paroi de fond. La paroi latérale est une bande métallique recourbée dont deux extrémités sont destinées à être jointes. Lorsque les deux extrémités sont jointes, la paroi latérale forme un anneau pouvant enserrer la paroi de fond et un éventuel gâteau.

[0009] Lorsque les deux extrémités sont écartées, la bande métallique se comporte tel un ressort et la paroi latérale libère la paroi de fond et peut être écartée d’un éventuel gâteau.

[0010] Ce moule présente un dispositif de fixation relativement complexe. En effet, L’une des extrémités présente une tige destinée à être introduite dans un conduit formé dans l’autre extrémité. En sus, chaque extrémité présente une ailette. Une agrafe mobile enserre les ailettes pour maintenir les deux extrémités jointes. Cette agrafe enserre chaque ailette ainsi que l’un des rebords axiaux de la paroi.

[0011] Ce système est complexe à fixer. De plus, l’effet ressort de la bande métallique contrainte tend à séparer naturellement les deux extrémités, et le mode de fixation choisi ne permet pas de de garantir une étanchéité entre les deux extrémités lorsqu’elles sont fixées. En effet, une ouverture subsiste en permanence et le moule n’est donc pas étanche, aux liquides notamment.

[0012] En outre, l’utilisation d’un métal rend la paroi latérale très sujette aux déformations lors d’une chauffe ou d’un refroidissement, ce qui accentue encore les problèmes d’étanchéité.

[0013] Enfin, à l’usage, la bande métallique demande de la force pour être contrainte en position de fixation des extrémités et peut projeter des aliments lors d’une ouverture trop rapide.

[0014] Un but de l’invention est de proposer un moule en plusieurs parties, notamment un moule à paroi latérale démontable, qui garantisse une étanchéité aux liquides et qui soit d’utilisation aisée

[0015] Un autre but de l’invention est de proposer un moule qui soit de conception simple, maniable par l’utilisateur et économique à mettre en œuvre.

Exposé de l’invention

[0016] Il est à cet effet proposé, selon un premier aspect de l’invention un moule destiné à la préparation d’aliments, notamment des pâtisseries, comprenant une paroi de fond et une paroi latérale, la paroi latérale étant une bande présentant deux extrémités destinées à coopérer l’une avec l’autre pour que la bande enserre la paroi de fond. Chaque extrémité comprend une nervure présentant une section trapézoïdale adaptée pour définir une liaison en queue d’aronde avec un organe de fermeture présentant une forme complémentaire permettant d’enserrer les deux nervures afin de joindre les deux extrémités de la bande.

[0017] Chaque nervure peut présenter une section longitudinale trapézoïdale selon un axe sécant avec un axe longitudinal de la bande.

[0018] Chaque nervure peut présenter une section longitudinale en forme de trapèze rectangle avec une face reliée aux autres par deux angles droits, cette face étant adaptée pour être appuyée contre une face similaire de l’autre nervure afin de former une section globale en forme de trapèze lorsque les deux nervures sont enserrées avec l’organe de fermeture.

[0019] Chaque nervure peut présenter une section longitudinale progressive entre un minimum et un maximum, couvrant une aire variable selon un axe longitudinal de ladite nervure, pour que chaque nervure présente une géométrie sensiblement pyramidale.

[0020] L’organe de fermeture peut présenter une section longitudinale progressive complémentaire des sections longitudinales progressives des nervures, pour enserrer les nervures selon une liaison de type cône morse.

[0021] L’organe de fermeture peut être adapté pour coulisser autour des deux nervures selon un axe sécant avec un plan contenant la paroi de fond du moule, afin de former la liaison en queue d’aronde.

[0022] L’une au moins des nervures et/ou l’organe de fermeture peut présenter une partie en butée permettant de bloquer en translation l’insertion de l’organe de fermeture autour des nervures.

[0023] L’une au moins des nervures et/ou l’organe de fermeture est prévu pour autoriser une insertion de l’organe de fermeture autour des nervures selon un unique sens de fermeture en direction d’une région de la bande enserrant la paroi de fond.

[0024] L’organe de fermeture peut comprendre au moins une feuille pliée adaptée pour coulisser autour des deux nervures, et une portion de préhension.

[0025] La bande peut présenter un retour, sensiblement perpendiculaire à la bande, placé le long d’un pourtour longitudinal de la bande, de sorte à former une poignée du moule lorsque les deux extrémités de la bande sont jointes.

[0026] La portion de préhension de l’organe de fermeture peut être destinée à former une partie de la poignée du moule lorsque les deux extrémités de la bande sont jointes.

[0027] Un matériau de la paroi de fond peut présenter un module de Young supérieur au module de Young d’un matériau de la bande.

[0028] La bande peut être en matériau souple et la paroi de fond peut être en matériau rigide.

[0029] La bande peut être en silicone et la paroi de fond peut être en verre cerclé de silicone.

[0030] L’organe de fermeture peut recouvrir plus de la moitié des nervures, et préférentiellement la totalité des nervures.

Brève description des dessins

[0031] D’autres caractéristiques, buts et avantages de l’invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels :

[0032] [fig-1] La figure 1 est une représentation en perspective, éclatée, d’un moule selon l’invention.

[0033] [fig.2] La figure 2 est une vue de côté d’un moule selon l’invention.

[0034] [fig.3] La figure 3 est une vue de face, d’un moule selon l’invention.

[0035] [fig.4] La figure 4 est une vue de face, éclatée, d’un moule selon l’invention.

[0036] [fig.5] La figure 5 est une vue en coupe D-D, d’un moule selon l’invention.

[0037] [fig.6] La figure 6 est une vue de dessus d’un moule selon l’invention.

[0038] [fig.7] La figure 7 est une vue détaillée, éclatée des nervures et de l’organe de fermeture.

[0039] [fig.8] La figure 8 est une vue détaillée, de dessous des nervures et de l’organe de fermeture.

[0040] Sur l’ensemble des figures, les éléments similaires portent des références identiques.

Description des modes de réalisation

[0041] Architecture générale

[0042] En référence aux figures 1 à 8, il est proposé un moule 1 destiné à la préparation d’aliments, notamment des pâtisseries, comprenant essentiellement une paroi de fond 2 et une paroi latérale 3.

[0043] Tel que cela sera détaillé ci-après, la paroi latérale 3 est une bande 31 présentant deux extrémités 32 destinées à coopérer l’une avec l’autre pour que la bande 31 enserre la paroi de fond 2. Chaque extrémité 32 comprend une nervure 33 présentant une section trapézoïdale adaptée pour définir une liaison en queue d’aronde avec un organe de fermeture 5 présentant une forme complémentaire permettant d’enserrer les deux nervures 33 afin de joindre les deux extrémités de la bande 31. Il s’agit là d’une disposition technique particulièrement avantageuse, qui permet de garantir l’étanchéité du moule 1 lors d’une chauffe (cuisson) ou d’un refroidissement (réfrigération ou congélation). Cette disposition sera détaillée ci-après.

[0044] On rappelle que la queue d’aronde est un type de liaison mécanique entre au moins deux pièces. Elle se compose d'un tenon (i.e. ou deux demi-tenons) en forme de trapèze dans l'une des pièces et d'une rainure en forme de trapèze complémentaire dans une autre pièce. Ainsi, contrairement à une liaison glissière standard (rail parallélépipédique dans une saignée) qui autorise une séparation transversale des éléments, la queue d’aronde ne laisse qu’un mouvement possible, à savoir la translation selon l’axe longitudinal.

[0045] D’une manière préférée, la paroi de fond 2 est réalisée dans un matériau dit rigide et la paroi latérale 3 est réalisée dans un matériau dit souple.

[0046] En d’autres termes, le matériau de la paroi de fond 2 présente un module de Young supérieur au module de Young du matériau de la bande 31 (i.e. de la paroi latérale 3).

[0047] On rappelle que le module de Young est la constante qui relie la contrainte de traction (ou de compression) et le début de la déformation d'un matériau élastique isotrope.

[0048] Par exemple, le verre présente un module de Young égale à 69 GPa et le silicone présente un module de Young inférieur ou égal à 1 GPa (en fonction du type de silicone choisi).

[0049] Selon le mode de réalisation ici présenté, la bande 31 est réalisée en silicone et la paroi de fond 2 est une plaque en verre cerclée de silicone (telle que représentée sur la figure 1).

[0050] Par cerclée, il est entendu qu’une gaine de silicone recouvre les arêtes de la plaque en verre. Tel que cela sera décrit ultérieurement, cette disposition permet de faciliter l’assemblage du moule 1 et d’en améliorer l’étanchéité.

[0051] La plaque en verre est une disposition particulièrement avantageuse. En effet, la dureté du verre, permet d’utiliser la paroi de fond 2 pour découper directement un gâteau réalisé dans le moule 1, sans risquer d’endommager la paroi de fond 2.

[0052] Selon une autre disposition, la paroi de fond 2 pourrait, par exemple, être réalisée en aluminium ou en acier, recouvert ou non d’un revêtement antiadhésif.

[0053] Paroi latérale

[0054] Comme décrit précédemment, la paroi latérale 3 est une bande 31, préférentiellement dans un matériau souple, par exemple en silicone.

[0055] La bande 31 présente deux extrémités 32 et deux pourtours longitudinaux 34a et 34b formant les deux côtés de la bande 31 s’étendant entre les deux extrémités 32. A chaque extrémité 32, la bande présente une nervure 33. Les nervures 33 sont sécantes par rapport à un axe longitudinal A de la bande 31.

[0056] D’une manière générale, chaque nervure 33 présente une section longitudinale trapézoïdale selon un axe longitudinal B de la nervure 33 sécant avec l’axe longitudinal A de la bande 31.

[0057] Selon le mode de réalisation ici présenté, plus particulièrement en référence aux figures 2, 4, 7 et 8, chaque nervure 33 présente une section longitudinale en forme de trapèze rectangle avec une face 36 reliée aux autres par deux angles droits. Cette face 36 est adaptée pour être appuyée contre une face 36 similaire de l’autre nervure 33 afin de former une section globale en forme de trapèze lorsque les deux nervures 33 sont enserrées avec l’organe de fermeture 5. En d’autres termes, chaque nervure 33 présente une section longitudinale en trapèze rectangle, et la juxtaposition de deux sections similaires en trapèze rectangle forme un trapèze quelconque.

[0058] En outre, et selon une disposition particulièrement avantageuse, la section longitudinale de chaque nervure 33 est progressive entre un minimum et un maximum, de sorte qu’elle couvre une aire croissante (i.e. variable) selon l’axe longitudinal B de ladite nervure 33, pour que chaque nervure 33 présente une géométrie sensiblement pyramidale. Ainsi, l’aire de la section longitudinale d’une première extrémité 331 d’une nervure 33 est inférieure à l’aire d’une section longitudinale d’une deuxième extrémité 332 de cette même nervure 33. Tel que cela sera décrit ci-après, la géométrie pyramidale de chaque nervure 33 est une disposition particulièrement avantageuse de l’invention.

[0059] Le premier pourtour longitudinal 34a et/ou le deuxième pourtour longitudinal 34b présentent une portion en saillie orientée vers l’extérieur du moule 1, qui présente l’avantage de rigidifier la structure de la bande 31 au niveau de ses côtés longitudinaux respectifs.

[0060] En sus, la bande 31 peut présenter un retour 38, sensiblement perpendiculaire à la bande 31, placé le long du premier pourtour longitudinal 34a de la bande 31, de sorte à former une poignée du moule 1 lorsque les deux extrémités 32 de la bande 31 sont jointes. A proximité du deuxième pourtour longitudinal 34b, la bande 31 présente une encoche (ou une goulotte) longitudinale 37 (visible sur la figure 5), disposée sur la paroi interne de la bande 31 destinée à enserrer la paroi de fond 2. Tel que cela sera décrit ultérieurement, l’encoche longitudinale 37 permet d’enserrer la paroi de fond 2 pour garantir la bonne cohésion des différents éléments constituant le moule 1.

[0061] Selon un mode de réalisation préféré les nervures 33 sont orientées de sorte que la première extrémité 331 de chaque nervure 33 est à proximité du premier pourtour longitudinal 34a, et la deuxième extrémité 332 de chaque nervure 33 est à proximité du deuxième pourtour longitudinal 34b. En d’autres termes, les nervures 33 sont orientées de sorte que la première extrémité 331 qui est celle présentant la section longitudinale couvrant la plus petite aire est à proximité du retour 38 formant une poignée. Inversement, la deuxième extrémité 332 qui est celle présentant la section longitudinale couvrant la plus grande aire est à proximité de la paroi de fond 2.

[0062] Organe de fermeture

[0063] L’organe de fermeture 5 présente une portion de liaison 51, couplée de préférence à une portion de préhension 52.

[0064] La portion de liaison 51 est adaptée pour coulisser autour des nervures 33 selon une direction parallèle à l’axe longitudinal B des nervures 33. La portion de liaison 51 présente une géométrie complémentaire des nervures 33, de sorte que l’assemblage de l’organe de fermeture 5 sur les nervures 33 forme une liaison de type queue d’aronde.

[0065] En outre, d’une manière préférentielle, la portion de liaison 51a une longueur adaptée pour recouvrir entièrement les nervures 33.

[0066] Ainsi, la portion de liaison 51 présente une section longitudinale trapézoïdale correspondant à la juxtaposition des sections longitudinales des deux nervures 33.

[0067] En outre, la portion de liaison 51 de l’organe de fermeture 5 présente de préférence une section longitudinale progressive (croissante) entre un minimum et un maximum, complémentaire des sections progressives des nervures 33, le cas échéant, pour enserrer les nervures 33 selon une liaison de type cône morse. Ainsi, la portion de liaison 51 présente une première extrémité 511 dont la section longitudinale couvre une aire inférieure à l’aire couverte par la section longitudinale d’une deuxième extrémité 512 de la portion de liaison 51.

[0068] On rappelle que le cône morse est une liaison mécanique correspondant à l’emmanchement d’un élément mâle conique (ou pyramidal) dans un élément femelle conique (ou pyramidal). La conicité des deux éléments permet à l’emmanchement de reproduire, de manière réversible, une liaison de type encastrement (i. e. une liaison sans aucun degré de liberté).

[0069] En d’autres termes, selon cet exemple de réalisation, l’assemblage de l’organe de fermeture 5 autour des nervures 33 se fait à la fois selon une liaison de type queue d’aronde et une liaison de type cône morse.

[0070] Tel que cela sera décrit ci-après, cette double liaison est particulièrement avantageuse.

[0071] La portion de préhension 52 est positionnée au niveau de la première extrémité 511 de la portion de liaison 51. La portion de préhensions 52 présente une géométrie complémentaire du retour 38, pour former une poignée avec le retour 38. En effet, lorsque les deux extrémités 32 sont jointes, il demeure un évidement, au niveau du retour 38, en regard des extrémités 32. La portion de préhension 52 permet de combler cet évidement pour former une poignée entière avec le retour 38.

[0072] Selon une disposition particulièrement avantageuse, l’organe de fermeture 5 a une forme permettant d’insérer la portion de liaison 51 suivant un unique sens de fermeture autour des nervures 33, à savoir le sens en direction de la région de la bande 31 enserrant la paroi de fond 2 (i. e. en direction du deuxième pourtour 34b). On parle d’une fermeture de haut en bas, c'est-à-dire une fermeture depuis le côté de la bande 31 ayant le premier pourtour 34a vers le côté de la bande 31 ayant le deuxième pourtour 34b.

[0073] Pour éviter une insertion de l’organe de fermeture 5 en vue d’une fermeture dans une direction de bas en haut, c'est-à-dire une fermeture depuis le côté de la bande 31 ayant le deuxième pourtour 34b vers le côté de la bande 31 ayant le premier pourtour 34a, outre la forme de l’organe de fermeture 5, il est possible que la bande 31 comprenne des éléments en protrusion au niveau des nervures 33 du côté de la bande 31 ayant le deuxième pourtour 34b, ces éléments en protrusion étant agencés pour empêcher une insertion de l’organe de fermeture depuis ce côté de la bande 31.

[0074] En outre, au moins des nervures 33 et/ou l’organe de fermeture 5 présentent une partie en butée qui permet de bloquer en translation l’insertion de l’organe de fermeture 5 autour des nervures 33, notamment, lorsque cet organe de fermeture 5 est en position fermée autour des nervures 33.

[0075] Selon un exemple particulier, la portion de préhension 52 présente une telle partie en butée venant bloquer en translation l’insertion de l’organe de fermeture 5 autour des nervures 33 lorsque la portion de préhension 52 vient contre le retour 38.

[0076] Selon un mode de réalisation, la portion de liaison 51 peut être une feuille de matériau polymère pliée et la portion de préhension peut être elle aussi réalisée en matériau polymère.

[0077] Pour des raisons de simplicité de fabrication, l’élément de fermeture 5 peut être monobloc et réalisé, par exemple, par injection plastique.

[0078] Selon un autre mode de réalisation, l’élément de fermeture 5, pourrait être en bimatière, la portion de liaison 51 étant par exemple en métal et la portion de préhension 52 étant par exemple en polymère.

[0079] Utilisation

[0080] D’une manière particulièrement avantageuse, le moule 1 est le résultat de l’assemblage de trois éléments distincts : la bande 31, la paroi de fond 2 et l’élément de fermeture 5. En d’autres termes, le moule 1 est montable et démontable à volonté.

[0081] L’assemblage peut être réalisé en enroulant la bande 31 autour de la paroi de fond 2. Cet enroulement est effectué en positionnant la ou les arêtes de la paroi de fond 2 dans l’encoche 37. D’une manière particulièrement avantageuse, le silicone constituant la bande 31 lui confère la souplesse nécessaire pour permettre un enroulement autour de la paroi de fond 2.

[0082] Cet enroulement doit amener à juxtaposer les faces 36 des nervures 33. L’élément de fermeture 5 peut ensuite être engagé autour des nervures 33 pour les solidariser et par la même garantir la cohésion de l’ensemble des éléments constituant le moule 1.

[0083] Comme mentionné précédemment, l’élément de fermeture 5 et les nervures 33 sont engagés dans une liaison de type queue d’aronde. A l’usage, cette disposition est particulièrement avantageuse. En effet, la liaison de type queue d’aronde permet de garantir une excellente résistance aux contraintes visant à séparer (i. e. écarter) les deux nervures 33. Typiquement, ces contraintes apparaissent lors du chauffage du moule 1, sous l’effet de la dilatation de la bande 31 et/ou de la dilatation de la préparation alimentaire contenue dans le moule 1. Les spécificités géométriques de la liaison en queue d’aronde permettent de maintenir les deux faces 36 plaquées l’une contre l’autre, malgré les efforts engendrés par la dilation, pour garantir l’étanchéité du moule 1.

[0084] En outre, l’élément de fermeture 5 et les nervures 33 peuvent être aussi être engagés dans une liaison de type cône morse venant en complément de la liaison de type queue d’aronde. La liaison de type cône morse permet de garantir le blocage (réversible) en translation de l’élément de fermeture 5 autour des nervures 33. Cette disposition permet de garantir l’immobilité de l’élément de fermeture 5 sous l’action des contraintes de dilatation. En outre, la liaison de type cône morse permet aussi de réaliser un serrage progressif des deux faces 36, l’une contre l’autre, ce qui renforce l’étanchéité du moule 1.

[0085] En condition d’utilisation, un utilisateur peut par exemple, assembler le moule 1 pour y verser une préparation culinaire.

[0086] En fonction de la recette suivie, l’utilisateur peut chauffer le moule 1 ou le refroidir. Les spécificités de la liaison entre l’élément de fermeture 5 et les nervures 33 permettent de garantir l’étanchéité du moule 1 dans des conditions de dilation (cuisson) ou de rétractation (refroidissement) du moule 1.

[0087] Une fois la cuisson ou le refroidissement réalisé, l’utilisateur peut retirer l’élément de fermeture 5, en le faisant coulisser dans une direction de translation inverse à la direction de translation permettant la fermeture.

[0088] Le désassemblage du moule 1 permet de démouler la préparation culinaire (i.e. le gâteau) sans risquer l’endommager. D’une manière particulièrement avantageuse, le silicone de la bande 31 lui confère des propriétés antiadhésives, qui permettent de diminuer encore les risques d’endommager la préparation culinaire en retirant la bande 31. En outre, on notera que le silicone est un matériau adapté pour un usage alimentaire, qui résiste particulièrement bien aux hautes et basses températures pouvant être imposées en cuisine.

[0089] Comme mentionné précédemment, la préparation culinaire peut ensuite être découpée directement sur la paroi de fond 2, qui peut aussi servir de plateau de présentation.

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Moule (1) destiné à la préparation d’aliments, notamment des pâtisseries, comprenant une paroi de fond (2) et une paroi latérale (3), la paroi latérale (3) étant une bande (31) présentant deux extrémités (32) destinées à coopérer l’une avec l’autre pour que la bande (31) enserre la paroi de fond (2), caractérisé en ce que chaque extrémité (32) comprend une nervure (33) présentant une section trapézoïdale adaptée pour définir une liaison en queue d’aronde avec un organe de fermeture (5) présentant une forme complémentaire permettant d’enserrer les deux nervures (33) afin de joindre les deux extrémités de la bande (31). [Revendication 2] Moule (1) selon la revendication précédente, dans lequel chaque nervure (33) présente une section longitudinale trapézoïdale selon un axe (B) sécant avec un axe longitudinal (A) de la bande (31). [Revendication 3] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, dans lequel chaque nervure (33) présente une section longitudinale en forme de trapèze rectangle avec une face (36) reliée aux autres par deux angles droits, cette face (36) étant adaptée pour être appuyée contre une face (36) similaire de l’autre nervure (33) afin de former une section globale en forme de trapèze lorsque les deux nervures (33) sont enserrées avec l’organe de fermeture (5). [Revendication 4] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel chaque nervure (33) présente une section longitudinale progressive entre un minimum (331) et un maximum (332), couvrant une aire variable selon un axe longitudinal (B) de ladite nervure (33), pour que chaque nervure (33) présente une géométrie sensiblement pyramidale. [Revendication 5] Moule (1) selon la revendication 4, dans lequel l’organe de fermeture (5) présente une section longitudinale progressive complémentaire des sections longitudinales progressives des nervures (33), pour enserrer les nervures (33) selon une liaison de type cône morse. [Revendication 6] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l’organe de fermeture (5) est adapté pour coulisser autour des deux nervures (33) selon un axe (B) sécant avec un plan contenant la paroi de fond (2) du moule (1), afin de former la liaison en queue d’aronde. [Revendication 7] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel l’une au moins des nervures (33) et/ou l’organe de fermeture (5) présente une partie en butée permettant de bloquer en translation l’insertion de l’organe de fermeture (5) autour des nervures (33).

   [Revendication 8] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel l’une au moins des nervures (33) et/ou l’organe de fermeture (5) est prévu pour autoriser une insertion de l’organe de fermeture (5) autour des nervures (33) selon un unique sens de fermeture en direction d’une région de la bande (31) enserrant la paroi de fond (2). [Revendication 9] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel l’organe de fermeture (5) comprend au moins une feuille pliée adaptée pour coulisser autour des deux nervures (33), et une portion de préhension (52). [Revendication 10] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel la bande (31) présente un retour (38), sensiblement perpendiculaire à la bande (31), placé le long d’un pourtour (34a) longitudinal de la bande (31), de sorte à former une poignée du moule (1) lorsque les deux extrémités de la bande (31) sont jointes. [Revendication 11] Moule (1) selon les revendications 9 et 10 en combinaison, dans lequel la portion de préhension (52) de l’organe de fermeture (5) est destinée à former une partie de la poignée du moule (1) lorsque les deux extrémités (32) de la bande (31) sont jointes. [Revendication 12] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel un matériau de la paroi de fond (2) présente un module de Young supérieur au module de Young d’un matériau de la bande (31). [Revendication 13] Moule (1) selon la revendication 12, dans lequel la bande (31) est en matériau souple et la paroi de fond (2) est en matériau rigide. [Revendication 14] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications 12 ou 13 dans lequel la bande (31) est en silicone la paroi de fond (2) est en verre cerclé de silicone. [Revendication 15] Moule (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe de fermeture (5) recouvre plus de la moitié des nervures (33), et préférentiellement la totalité des nervures (33).

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