FR3090190A1

FR3090190A1 - Borne pour un appareil électrique

Info

Publication number: FR3090190A1
Application number: FR1872775A
Authority: FR
Inventors: Cyrille DUNAUD
Original assignee: Schneider Electric Industries SAS
Current assignee: Schneider Electric Industries SAS
Priority date: 2018-12-12
Filing date: 2018-12-12
Publication date: 2020-06-19
Anticipated expiration: 2038-12-12
Also published as: MA47562A1; FR3090190B1; MA47562B1

Abstract

Borne pour un appareil électrique Une borne (1) comprenant : un étrier (4), qui comprend un orifice principal traversant (12) avec un premier filetage intérieur (14) ; une vis (5), la borne (1) présentant une configuration engagée, dans laquelle un premier filetage extérieur (42) de la vis est vissé avec le premier filetage intérieur (14) ; et un capuchon (6), qui comprend un pallier (66), qui guide et capture la vis, et un guide (68), qui guide en translation le capuchon (6) par rapport à l’étrier (4). Pour assurer un serrage correct de la vis et éviter une détérioration du capuchon, l’invention prévoit que la borne (1), tout en restant facile à fabriquer, présente une configuration débrayée dans laquelle une partie non filetée (44) de la vis est disposée à hauteur du premier filetage intérieur (14), la partie non filetée (44) maintenant ainsi la vis (5) centrée dans l’orifice principal traversant (12). Figure pour l'abrégé : Figure 2

Description

Titre de l'invention : Borne pour un appareil électrique

[0001] La présente invention concerne une borne pour un appareil électrique et concerne un appareil électrique comprenant au moins une telle borne.

[0002] L’invention se rapporte en particulier aux appareils électriques mis en œuvre dans le domaine des installations électriques de bâtiments domestiques, ou de bureaux.

[0003] On connaît un disjoncteur de branchement, qui est interposé entre le réseau électrique d’un fournisseur et une installation électrique domestique d’un lot dans un bâtiment, par exemple un logement. Ce type de disjoncteur est placé en amont d’un tableau électrique de l’installation domestique.

[0004] Ce disjoncteur connu comporte des bornes amont, par l’intermédiaire desquelles le disjoncteur est raccordé à des conducteurs électriques du réseau du fournisseur, et autant de bornes aval, par l’intermédiaire desquelles le disjoncteur est raccordé à des conducteurs de l’installation électrique domestique. Chaque borne reçoit et connecte électriquement un seul conducteur. Dans le cas d’un réseau monophasé, le réseau du fournisseur, tout comme l’installation domestique, comporte un conducteur de phase et un conducteur de neutre.

[0005] Chaque borne de ce disjoncteur connu comprend trois pièces principales : un étrier en forme de pont, une vis et un capuchon. Pour chaque borne, le conducteur est reçu dans l’arche de l’étrier, où le conducteur est mis en contact électrique avec une plage métallique de la borne, pour échanger de l’énergie électrique avec le disjoncteur. La vis a pour fonction d’assurer la rétention, par serrage, du conducteur électrique dans la borne. Pour cela, la vis est vissée au travers d’une partie centrale de l’étrier et vient en appui contre le conducteur. Le capuchon a pour fonction de protéger l’utilisateur de l’énergie électrique enjeu dans le disjoncteur. Pour cela, le capuchon est en matériau plastique polymère et recouvre l’essentiel de la vis et de l’étrier. Le capuchon comporte un orifice d’accès traversant en son sommet, par l’intermédiaire duquel un outil peut atteindre la vis en vue de son vissage.

[0006] Le capuchon est lié en translation avec la vis, tout en autorisant la rotation de la vis pour le vissage, et coulisse par rapport à l’étrier au fur et à mesure que la vis se déplace par vissage. Pour éviter une désolidarisation des trois pièces de la borne en cas de dévissage de la vis, le capuchon est limité dans son coulissement, dans le sens du dévissage, par rapport à l’étrier. La vis reste ainsi en permanence prisonnière entre le capuchon et l’étrier, même lorsqu’elle est dévissée de l’étrier.

[0007] Cette borne donne généralement satisfaction, mais pourrait être améliorée sur certains aspects.

[0008] Dans le cas où la vis est suffisamment courte, le dévissage libère entièrement la vis du filetage intérieur de l’étrier, la vis étant alors seulement retenue par le capuchon, lui-même attaché à l’étrier. Dans ce cas, l’extrémité d’appui de la vis n’est plus nécessairement centrée dans le filetage intérieur. Il existe alors un risque important que, lors d’un nouveau vissage de la vis dans l’étrier, la vis engage le filetage intérieur de manière incorrecte, en se mettant de biais. Du fait de la mauvaise position de la vis, le technicien peut croire que la vis est suffisamment serrée pour assurer la rétention et le contact électrique du conducteur, alors que, en réalité, le couple de serrage de la vis mal positionnée ne produit pas un serrage correct du conducteur. Cela est susceptible, dans certains cas, de générer un mauvais contact électrique, voire un risque d’incendie. A long terme, la mauvaise implantation de la vis peut conduire à détériorer la borne, en particulier les filetages.

[0009] Dans le cas contraire où la vis est suffisamment longue, le dévissage s’effectue jusqu’à ce que le capuchon arrive en butée dans le sens du dévissage, la vis restant alors engagée, sur une courte longueur, dans le filetage intérieur de l’étrier. Si le dévissage est poursuivi avec un effort suffisamment élevé, la butée formée sur le capuchon peut être détruite, le matériau du capuchon étant relativement fragile. Le capuchon et la vis sont alors désolidarisés de l’étrier, une fois la vis dévissée. Le capuchon ne joue alors plus son rôle de protection du technicien contre l’énergie électrique enjeu dans le disjoncteur et ne maintien plus la vis, laquelle peut alors être perdue.

[0010] Toutefois, pour des raisons de fabrication et de sécurité, le matériau et la forme du capuchon ne peuvent que difficilement être modifiés.

[0011] L’invention vise donc à porter remède aux inconvénients de l’art antérieur en proposant une nouvelle borne qui, tout en étant facile à fabriquer, permet d’assurer que le serrage de la vis est correct et que le capuchon n’est pas détérioré par l’actionnement de la vis.

[0012] L’invention a pour objet une borne, pour un appareil électrique, en particulier un disjoncteur, conçu pour équiper à demeure un réseau électrique d’un bâtiment, [0013] la borne comprenant :

[0014] - un étrier, qui comprend un orifice principal traversant, comprenant un premier filetage intérieur et étant coaxial avec un axe principal de la borne ;

[0015] - une vis, qui comprend :

[0016] O un premier filetage extérieur, la borne présentant une configuration engagée, dans laquelle le premier filetage extérieur est vissé avec le premier filetage intérieur,

[0017] O une extrémité d’appui, configurée pour venir en appui contre un conducteur, appartenant au réseau électrique, selon une direction d’appui parallèle à l’axe principal, afin de solidariser le conducteur avec la borne lorsque la borne est en configuration engagée, et

[0018] O une extrémité de tête, le premier filetage extérieur étant disposé axialement entre l’extrémité d’appui et l’extrémité de tête, l’extrémité de tête étant dirigée selon une direction de tête parallèle à l’axe principal et opposée à la direction d’appui ; et

[0019] - un capuchon, qui comprend :

[0020] O un pallier, qui guide en rotation l’extrémité de tête par rapport au capuchon, autour de l’axe principal, et qui capture en translation l’extrémité de tête par rapport au capuchon, parallèlement à l’axe principal, et

[0021] O un guide, qui guide en translation le capuchon par rapport à l’étrier, parallèlement à l’axe principal, le guide comprenant au moins un arrêt axial, qui vient en butée axiale contre une surface d’appui respective appartenant à l’étrier, pour borner la translation du capuchon par rapport à l’étrier, parallèlement à l’axe principal, selon la direction de tête.

[0022] Selon l’invention, la vis comprend une partie non filetée, qui s’étend selon la direction d’appui à partir du premier filetage extérieur, de sorte que la borne présente une configuration débrayée, distincte de la configuration engagée, dans laquelle la partie non filetée est disposée à hauteur du premier filetage intérieur, parallèlement à l’axe principal, la partie non filetée maintenant ainsi la vis centrée dans l’orifice principal traversant.

[0023] Une idée à la base de l’invention est de prévoir que, lorsque la borne est en configuration débrayée, aucun filetage de la vis n’engage le premier filetage intérieur, de sorte qu’une mise en rotation de la vis autour de l’axe principal n’entraîne pas de déplacement axial de la vis par rapport à l’étrier, à moins d’appliquer en outre un léger effort axial sur ladite vis dans la direction d’appui. En configuration débrayée, toute translation de la vis par rapport à l’étrier parallèlement à la direction principale est bornée selon la direction d’appui, par mise en appui du premier filetage extérieur contre le premier filetage intérieur, et dans la direction de tête, par mise en appui de l’étrier contre l’arrêt axial du capuchon.

[0024] En configuration débrayée, lorsque l’on exerce un effort axial sur l’extrémité de tête de la vis, par rapport à l’étrier, dans la direction d’appui, tout en mettant la vis en rotation par rapport à l’étrier, autour de l’axe principal dans le sens de vissage, le premier filetage extérieur s’engage avec le premier filetage intérieur, la borne passant ainsi en configuration engagée. Lorsque la borne est en configuration engagée, une mise en rotation de la vis par rapport à l’étrier, dans un sens de dévissage autour de l’axe principal, entraîne un déplacement axial de la vis selon la direction de tête, jusqu’à ce que la borne atteigne la configuration débrayée, la partie non filetée de la vis se trouvant alors à hauteur du premier filetage intérieur, et la vis n’étant plus vissée dans l’orifice principal traversant.

[0025] Dans la configuration débrayée, la vis est maintenue coaxiale avec l’orifice principal traversant et avec l’axe principal, non seulement du fait que l’extrémité de tête est guidée en rotation de façon centrée autour de l’axe principal par le capuchon, mais aussi du fait que la partie non filetée de la vis soit maintenue centrée sur l’axe principal par l’orifice principal traversant. En configuration débrayée, la partie non filetée est entourée par l’orifice principal traversant, de préférence avec un jeu radial relativement faible, ce qui a pour effet de centrer la partie non filetée sur l’axe principal. Ce maintien en deux lieux axiaux de la vis par un ensemble axialement coulissant de la borne, comprenant l’étrier et le capuchon, tend à maintenir la coaxialité de la vis et de l’axe principal, ce qui a pour effet de réduire le risque de mise à l’oblique de la vis lors d’un passage de la configuration débrayée à la configuration engagée. L’invention assure donc que le serrage de la vis est correct, ce qui rend la borne sécuritaire et facile d’utilisation.

[0026] Dans la configuration débrayée, toute rotation de la vis par rapport à l’étrier, autour de l’axe principal, est décorrélée du déplacement axial de la vis par rapport à l’étrier. Par conséquent, en configuration débrayée, si l’on met en rotation la vis par rapport à l’étrier, autour de l’axe principal dans un sens de dévissage, la vis ne vient pas appuyer contre le capuchon dans la direction de tête, et ne risque donc pas de détériorer l’arrêt axial du capuchon. L’invention assure donc que l’actionnement de la vis ne détériore pas le capuchon.

[0027] La partie non filetée de la vis assurant tout ou partie des effets susmentionnés, l’invention autorise avantageusement de conserver, en tant que capuche de la borne, certains capuchons standards ou préexistants, ce qui facilite la conception et la fabrication.

[0028] D’autres caractéristiques facultatives et avantageuses de l’invention sont définies dans ce qui suit :

[0029] - La vis comprend un deuxième filetage extérieur, qui s’étend selon la direction d’appui à partir de la partie non filetée, le deuxième filetage extérieur étant complémentaire avec le premier filetage intérieur ; et en configuration débrayée, la translation de la vis est bornée dans la direction de tête par mise en appui axiale du deuxième filetage extérieur contre le premier filetage intérieur.

[0030] - En configuration débrayée, lors d’un déplacement axial de la vis selon la direction de tête, la surface d’appui arrive et l’arrêt axial viennent en butée axiale, soit avant, soit en même temps, que le deuxième filetage extérieur arrive en appui contre le premier filetage intérieur.

[0031] - L’étrier comprend une partie centrale, qui porte l’orifice principal traversant ; et deux jambes, chaque jambe étant attachée à la partie centrale et s’étendant le long de l’axe principal, selon la direction d’appui à partir de la partie centrale, la partie centrale et les deux jambes délimitent ensemble une arche configurée pour recevoir le conducteur, l’extrémité d’appui étant positionnée dans l’arche lorsque le borne est en configuration engagée.

[0032] - L’étrier comprend, pour chaque jambe, une fenêtre radiale respective, chaque fenêtre radiale étant configurée pour accueillir une portion respective du deuxième filetage extérieur lorsque la borne est en configuration débrayée.

[0033] - En configuration engagée, le vissage de la vis dans l’orifice principal traversant entraîne un déplacement axial de la vis par rapport à l’étrier, le long de l’axe principal, sur une course axiale de vissage de la vis ; et l’étrier comprend un deuxième filetage intérieur, qui est formé le long des deux jambes et qui est configuré de sorte que, pour au moins pour une partie continue de la course axiale de vissage, le deuxième filetage extérieur est vissé dans le deuxième filetage intérieur.

[0034] - Le deuxième filetage intérieur comprend deux portions de filetage intérieur séparées, chaque portion de filetage intérieur étant formée à l’intérieur de l’une des deux jambes.

[0035] - La borne comprend en outre un arbre de pivotement, qui s’étend selon un axe de pivotement perpendiculaire à l’axe principal, l’arbre de pivotement reliant les deux jambes entre elles, en étant disposé à l’écart de la partie centrale dans la direction d’appui.

[0036] - Le capuchon est en matériau électriquement isolant et comprend un orifice d’accès traversant, qui est centré sur l’axe principal et qui débouche sur l’extrémité de tête, pour le passage d’un outil de vissage de la vis au travers de l’orifice d’accès traversant.

[0037] L’invention a également pour objet un appareil électrique, en particulier un disjoncteur, conçu pour équiper à demeure un réseau électrique d’un bâtiment, et comprenant au moins une borne selon ce qui précède.

[0038] D’autres caractéristiques de l’invention ressortent plus en détail de la description qui suit, présentant des modes de réalisation préférentiels de l’invention sans but limitatif, cette description faisant référence aux dessins annexés listés ci-dessous :

[0039] [fig.l] la figure 1 est une vue en perspective assemblée d’une borne pour un appareil électrique, conforme à l’invention ;

[0040] [fig.2] la figure 2 est une vue en perspective éclatée de la borne de la figure 1 ;

[0041] [fig.3] la figure 3 est une coupe longitudinale de la borne des figures précédentes, représentée dans une configuration débrayée ;

[0042] [fig.4] la figure 4 est une coupe similaire à la figure 3, où la borne est représentée dans une configuration engagée ;

[0043] [fig.5] la figure 5 est une vue en perspective, par le dessous, d’un capuchon appartenant à la borne des figures précédentes ; et

[0044] [fig.6] la figure 6 est une vue en perspective, par le côté, d’un étrier appartenant à la borne des figures précédentes.

[0045] Les figures 1 à 4 montrent une borne 1 pour un appareil électrique. L’appareil électrique lui-même n’est pas représenté sur les figures, hormis en ce qui concerne une plage de contact 3 de cet appareil électrique, montrée sur les figures 1, 3 et 4. Cet appareil électrique est conçu pour équiper à demeure un réseau électrique d’un bâtiment, notamment un bâtiment d’habitation ou de bureaux. L’appareil électrique équipe le bâtiment à demeure, c’est-à-dire qu’il n’est pas conçu pour en être désolidarisé par l’utilisateur, mais seulement par un technicien spécialisé. En d’autres termes, l’appareil électrique n’est pas amovible. En particulier, l’appareil électrique est équipé à demeure dans la mesure où il est fixé au bâtiment et où il fait partie intégrante du réseau électrique.

[0046] Le réseau électrique, comprenant cet appareil électrique à demeure, est conçu pour distribuer de l’énergie électrique dans le bâtiment, pour alimenter différents dispositifs récepteurs à demeure, tels que des dispositifs d’éclairage ou du gros électroménager, et/ou des dispositifs récepteurs amovibles branchés sur des prises de courant du réseau, tels que du petit l’électroménager ou des appareils électroniques.

[0047] Le réseau électrique est par exemple monophasé ou triphasé, à une tension nominale comprise notamment entre 100 et 500 V, de préférence entre environ 220 et 240 V.

[0048] L’appareil électrique est préférentiellement un appareil permettant de connecter ou couper un ou plusieurs pôles du réseau électrique, les pôles incluant une ou plusieurs phases et un neutre. L’appareil électrique est par exemple un disjoncteur ou un contacteur. De préférence, le réseau électrique du bâtiment comprend une partie fournisseur, par l’intermédiaire de laquelle un fournisseur d’électricité alimente le bâtiment en énergie électrique, et une partie de distribution, qui distribue l’énergie électrique apportée par la partie fournisseur aux dispositifs récepteurs, la partie distribution comprenant notamment les prises électriques susmentionnées. La partie de distribution équipe par exemple un lot dans le bâtiment, tel qu’un logement, des locaux, un garage ou une cave, alors que la partie fournisseur s’étend dans les parties communes du bâtiment.

[0049] De préférence, l’appareil électrique est un disjoncteur de branchement, qui relie la partie fournisseur à la partie de distribution du réseau électrique. Ce type de disjoncteur est prévu pour se déclencher à une intensité nominale, qui peut, en fonction du disjoncteur choisi, être comprise par exemple entre 10 et 80 A (Ampères), par exemple 60

A. Ce disjoncteur de branchement peut avantageusement embarquer une fonction de disjoncteur différentiel, par exemple de 500mA nominal. Ce type de disjoncteur est placé en amont d’un tableau électrique de la partie de distribution, et en aval de la partie fournisseur.

[0050] L’appareil électrique comprend de préférence plusieurs bornes similaires ou identiques à la borne 1 montrée sur les figures 1 à 4, même si on pourrait envisager qu’une seule des bornes soit conforme à la borne 1. Chacune de ces bornes reçoit un conducteur, par exemple un conducteur 28 tel que décrit ci-après. Le conducteur 28 forme par exemple une extrémité de fil ou de câble électrique. Chaque conducteur 28 appartient au réseau électrique du bâtiment. Chaque conducteur 28 correspond à un pôle du réseau électrique, c’est-à-dire à une phase ou à un neutre du réseau électrique.

[0051] Dans le cas du disjoncteur de branchement, les bornes comprennent des bornes amont, chacune connectées à un conducteur 28 de phase ou de neutre respectif de la partie fournisseur, et des bornes aval, chacune connectées à un conducteur 28 de phase ou de neutre respectif de la partie de distribution. Dans le cas d’un réseau triphasé avec neutre, le disjoncteur comporte par exemple trois bornes amont de phase, une borne amont de neutre, trois bornes aval de phase, et une borne aval de neutre. Le disjoncteur de branchement est conçu pour basculer entre une configuration où les phases et le neutre amont sont électriquement connectées respectivement aux phases et au neutre aval, et une configuration où les phases et le neutre amont sont coupés des phases et du neutre aval.

[0052] La borne 1 comprend un étrier 4, représenté seul sur la figure 6, une vis 5, un capuchon 6, représenté seul sur la figure 5, ainsi que, de préférence, un arbre 7, visible sur les figures 1, 3 et 4.

[0053] L’étrier 4 est de préférence une pièce métallique et confère ainsi une résistance structurelle à la borne 1.

[0054] L’étrier 4 comprend une partie centrale 10, qui porte un orifice principal traversant 12 de l’étrier 4, l’orifice 12 étant ménagé au travers de la partie centrale 10 pour recevoir la vis 5. L’étrier 4 comprend également avantageusement deux jambes 18.

[0055] L’orifice traversant 12 est de forme générale tubulaire à base circulaire, définissant ainsi un axe principal X12 de la borne 1, qui est coaxial avec cette forme cylindrique. L’axe X12 est fixe par rapport à l’étrier 4.

[0056] Dans le présent document, les termes tels que « axial », « radial » et « hauteur » se rapportent à l’axe X12 sauf mention explicite du contraire. On définit une direction d’appui A12, parallèle à l’axe X12, et une direction de tête T12 parallèle à l’axe X12 et opposée à la direction A12.

[0057] L’orifice 12 comprend un filetage intérieur 14, qui est coaxial avec l’axe X12 et qui s’étend avantageusement sur tout ou l’essentiel la hauteur de l’orifice 12. De préférence, l’orifice 12 comprend un chanfrein 16, intérieur et circulaire, qui s’étend à partir du filetage 14 jusqu’à une extrémité axiale de l’orifice 12 dans la direction T12. Si le chanfrein 16 est prévu, l’autre extrémité axiale de l’orifice 12 en est avantageusement dépourvue, le filetage 14 s’étendant jusqu’à cette deuxième extrémité axiale.

[0058] La partie centrale 10 et les jambes 18 sont avantageusement formées par une seule pièce monobloc. De préférence, pour la fabrication de l’étrier 4, on fournit une pièce plane monobloc comprenant la partie centrale 10 et les jambes 18, que l’on déforme, pour plier les jambes 18 par rapport à la partie centrale 10, et que l’on emboutit pour obtenir l’orifice 12. Le filetage 14 est avantageusement usiné.

[0059] De préférence, la partie centrale 10 de l’étrier 4 est plane s’étend dans un plan orthogonal à l’axe X12. L’orifice 12 est avantageusement positionné à un lieu central de la partie centrale 10, dans ce plan orthogonal à l’axe X12. La partie centrale 10 comprend un côté supérieur 20, tourné dans la direction T12, et un côté inférieur 22, tourné dans la direction A12. L’orifice 12 s’étend depuis le côté 22 et, de préférence, par-delà le côté 20, l’orifice 12 étant en partie délimité par un col circulaire 24, préférentiellement venu de matière avec la partie centrale 10, ce col 24 étant coaxial avec l’axe X12 et étant en saillie du côté 20. Le col 24 augmente ainsi la hauteur de l’orifice 12 et du filetage 14, ce qui améliore le guidage de la vis 5 par l’orifice 12.

[0060] Chaque jambe 18 est attachée à la partie centrale, de part et d’autre de l’orifice 12. Chaque jambe 18 s’étend à partir de la partie centrale 10 le long de l’axe X12, selon la direction A12 par rapport à la partie centrale. De préférence, chaque jambe 18 s’étend dans un plan parallèle à l’axe X12 et parallèle au plan de l’autre jambe 18. De préférence, chaque jambe 18 est jointe à la partie centrale 10 au niveau d’une pliure 17 respective de l’étrier 4.

[0061] Chaque jambe 18 présente avantageusement un côté extérieur 31, tourné radialement à l’écart de l’axe X12, et un côté intérieur 32, tourné vers l’autre jambe 18, c’est-à-dire en direction de l’axe X12. Pour chaque jambe 18, le côté extérieur 31 est dans la continuité du côté 20 et le côté 32 est dans la continuité du côté 22. En d’autres termes, les jambes 18 ont avantageusement la même épaisseur que la partie centrale 10.

[0062] Plus généralement, l’étrier 4 est préférentiellement une pièce symétrique par rapport à un plan de symétrie de l’étrier 4, comprenant l’axe X12, cette symétrie concernant avantageusement tout l’étrier 4 hormis le filetage 14, ou concernant au moins les jambes 18 et la partie centrale 10. L’étrier 4 du présent exemple présente une forme générale de pont, sous lequel le conducteur 28, appartenant au réseau électrique, est introduit pour sa connexion à la borne 1.

[0063] Le conducteur 28 est par exemple un conducteur de phase ou de neutre de la partir fournisseur ou de la partie de distribution, en amont ou en aval de l’appareil électrique.

Le conducteur 28 forme une extrémité de câble ou de fil électrique, conductrice d’énergie électrique, qui est connectée à la borne 1, par exemple une extrémité dénudée. En fonction de l’application, le conducteur 28 peut être monobrin ou multibrins.

[0064] La partie centrale 10 et les deux jambes 18 délimitent ensemble une arche 26, c’est-à-dire un passage traversant, délimité entre les deux jambes 18 et dans la direction A12 par rapport à la partie centrale 10. L’arche 26 est configurée pour recevoir le conducteur 28, montré schématiquement sur la figure 3, afin de connecter électriquement le conducteur 28 à la borne 1 tout en le solidarisant avec la borne 1. Le conducteur coupe l’axe X12, en étant disposé de façon radiale.

[0065] Comme visible sur les figures 1, 2, 3, 4 et 6, l’étrier 4 comprend deux fenêtres radiales 30, qui sont avantageusement symétrique. Chaque fenêtre 30 est définie au travers d’une jambe 18 respective, et s’étend avantageusement jusqu’à la pliure 17 de cette jambe 18, voire jusqu’à la partie centrale 10. Dans le présent exemple, chaque fenêtre 30 s’étend même jusqu’au col 24. Comme illustré, les fenêtres 30 sont avantageusement traversantes et sont avantageusement symétriques par rapport au plan de symétrie de l’étrier 4. Un avantage de ces fenêtres 30 est de faciliter la fabrication de l’étrier 4 en facilitant le pliage de la pièce au niveau des pliures 17 et/ou l’emboutissage de l’orifice 12. Les fenêtres 30 évitent notamment les déformations non souhaitées de l’étrier 4 en lien avec ce mode de fabrication préférentiel.

[0066] L’étrier 4 comporte en outre avantageusement deux orifices 34, traversant chacun l’une des jambes 18, à une extrémité axiale de la jambe 18 concernée, à l’opposé de la partie centrale 10. Les orifices 34 sont coaxiaux avec un axe R7, qui coupe l’axe X12 et qui est perpendiculaire à l’axe X12. L’arbre 7 est également coaxial avec l’axe R7 et traverse les deux orifices 34, de sorte à être porté par ces orifices 34. L’arbre 7 est donc positionné axialement à l’écart de la partie centrale 10 de l’étrier 4, selon la direction A12. L’arbre 7 ferme l’arche 26 en reliant les deux jambes 18. L’arbre 7 forme, avec les jambes 18 et la partie centrale 10, un contour fermé, traversant radialement, au travers duquel le conducteur 28 est destiné à être reçu.

[0067] Comme montré sur les figures 1, 3 et 4, la plage 3 s’étend autour de l’arbre 7. La plage 3 est une patte métallique conductrice, configurée pour fournir l’énergie électrique au conducteur 28 ou recevoir l’énergie électrique du conducteur 28. La borne 1 est ainsi avantageusement attachée au reste de l’appareil électrique par l’intermédiaire de l’arbre 7. De préférence, la borne 1, via l’arbre 7 et l’étrier 4, est pivotante autour de l’axe R7 par rapport à la plage 3. L’arbre 7 est donc un arbre de pivotement et l’axe R7 un axe de pivotement. La borne 1 est donc avantageusement une borne orientable, ce qui facilite la connexion du conducteur 28, puisque l’arche 26 peut être orientée en fonction du besoin.

[0068] Même si certaines pièces de la borne 1 peuvent être métalliques, la plage 3 sert à la connexion électrique du conducteur 28. Le conducteur 28 est maintenu au contact de la plage 3 lorsqu’il est reçu par la borne 1.

[0069] De préférence, l’étrier 4 comprend un filetage intérieur 36, qui est formé le long des deux jambes 18. Le filetage 36 est formé dans la direction A12 par rapport au filetage 14. Le filetage 36 s’étend avantageusement à partir des fenêtres radiales 30, selon la direction A12. Le filetage 36 est coaxial avec l’axe X12 et avec le filetage intérieur 14. Le filetage 36 est de même diamètre et de même pas que le filetage intérieur 14. Plus généralement, on pourrait visser un même filetage extérieur indifféremment dans le filetage 36 et dans le filetage 14.

[0070] Dans l’exemple illustré, ce filetage intérieur 36 comprend deux portions de filetage intérieur 36 qui sont séparées. Une seule de ces portions 36 est visible sur les figures 2 et 6, mais les deux sont visibles sur les figures 3 et 4. Chacune de ces portions 36 est formée en surface du côté 32 de l’une des jambes 18, de sorte que chaque jambe 18 porte l’une des portions 36. Le filetage 36 est donc interrompu sur deux parties de sa circonférence autour de l’axe X12 par l’arche 26.

[0071] La vis 5 est de préférence une pièce métallique et confère ainsi une résistance structurelle à la borne 1.

[0072] La vis 5 présente géométriquement un axe propre X5 qui, lorsque la borne 1 est assemblée, est configuré pour être coaxial avec l’axe X12. La vis 5 comprend axialement une extrémité de tête 48, orientée selon la direction T12, et une extrémité d’appui 50, orientée selon la direction A12, ces extrémités 48 et 50 étant donc axialement opposées. Le long de cet axe X5, dans la direction A12, la vis 5 comprend successivement, de préférence, une tête 40, un filetage extérieur 42, une partie non filetée 44 et, de préférence, un filetage extérieur 46. La tête 40, si elle est prévue, est formée à l’extrémité de tête 48, alors que le filetage 46, s’il est prévu, est formé à l’extrémité d’appui 50. Le filetage 42 et la partie non filetée 44 sont alors formés axialement entre la tête 40 et le filetage 46, la partie non filetée 44 étant formée axialement entre le filetage 42 et le filetage 46. Plus généralement, le filetage 42 est formé axialement entre l’extrémité 48 et la partie non filetée 44, alors que la partie non filetée 44 est formée axialement entre le filetage 42 et l’extrémité 50.

[0073] La tête 40 comprend avantageusement un épaulement radial 52, qui dépasse radialement par rapport au filetage 42. L’épaulement radial 52 présente de préférence une forme de révolution, par exemple une forme discoïde, centrée sur l’axe X5. De préférence, la tête 40 comprend également une empreinte borgne 54 complémentaire à un outil de vissage, tel qu’un tournevis, l’empreinte 54 étant formée à l’extrémité 48, étant centrée sur l’axe X5 et étant tournée de façon à déboucher dans la direction T12.

[0074] Le filetage extérieur 42 est complémentaire du filetage intérieur 14, de sorte que la vis 5 peut être vissée dans l’orifice 12 via les filetages 42 et 14. Pour cela, le filetage 42 présente notamment le même pas et le même diamètre que le filetage 14. De la même façon, le filetage 42 peut être vissé dans le filetage 36 si celui-ci est prévu.

[0075] Si le filetage 46 est prévu, les filetages 42 et 46 ont avantageusement le même diamètre et le même pas l’un que l’autre, de façon à pouvoir être vissés tous deux dans le filetage 14 et/ou dans le filetage 36.

[0076] La partie non filetée 44 est lisse, c’est-à-dire qu’elle ne comporte pas de filetage, et est par exemple cylindrique à base circulaire coaxiale avec l’axe X5. La partie non filetée 44 est immédiatement bordée, axialement, par le filetage 42 et par le filetage 46, si ce filetage 46 est prévu. La partie non filetée 44 forme une réduction de diamètre, c’est-à-dire une gorge, par rapport au filetage 42, et avantageusement par rapport au filetage 46. En d’autres termes, la partie non filetée 44 est radialement plus fine que toute partie filetée de la vis 5. Axialement le long de l’axe X12, la partie non filetée 44 est de hauteur supérieure ou égale à la hauteur du filetage 14.

[0077] L’extrémité 50 est configurée pour venir en appui contre le conducteur 28 selon la direction A12, afin d’assurer à la fois la rétention du conducteur 28 dans la borne 1 et la connexion électrique par mise en appui de contact du conducteur 28 contre une partie de la plage de contact 3 qui s’étend dans l’arche 26.

[0078] La borne 1 présente une configuration engagée montrée sur la figure 4, dans laquelle le filetage 42 est vissé avec le filetage 14. Dans cette configuration engagée, la vis 5 et l’étrier 4 sont donc en liaison hélicoïdale le long et autour de l’axe X12, l’axe X5 étant coaxial avec l’axe X12. Ainsi, le vissage de la vis 5 dans l’orifice 12 entraîne un déplacement axial de la vis par rapport à l’étrier 4, le long de l’axe X12, dans la direction A12, sur une course axiale de vissage C42 de la vis 5. On considère que la borne 1 est en configuration engagée sur toute la course axiale de vissage C42 de la vis 5 par rapport à l’étrier 4. La course axiale de vissage C42 est une distance mesurée parallèlement à l’axe X12, qui est égale environ à la hauteur du filetage 42. Le dévissage de la vis 5 entraîne un déplacement axial de la vis par rapport à l’étrier 4, le long de l’axe X12, dans la direction T12, sur la course C42. Parallèlement à l’axe X12, le filetage 42 présente avantageusement une hauteur supérieure à la hauteur du filetage 14, ce qui permet, pour une première partie C421 de la course C42, que le filetage 14 soit engagé avec le filetage 42 sur toute la hauteur du filetage 14 selon l’axe X12, ce qui est par exemple le cas sur la figure 4. La première partie C421 de la course de vissage s’étend continûment à partir d’une première borne de la course C42, montrée sur la figure 4, où la vis 5 est en butée axiale de vissage maximum contre l’étrier 4, la tête 40 étant par exemple en butée contre le col 24. La première partie C421 de la course de vissage s’étend jusqu’à une deuxième partie C422 de la course C42, complémentaire à la première partie C421, dans laquelle au moins une partie du filetage 14 n’est plus en prise avec le filetage 42, cette deuxième partie C422 s’étendant continûment jusqu’à une deuxième borne de la course C42, où le filetage 42 est quasiment entièrement dévissée du filetage 14, seule une petite partie de ces filetages 14 et 42 étant encore en prise.

[0079] En configuration engagée, l’extrémité d’appui 50 est positionnée dans l’arche, entre la partie centrale 10 et la plage 3. En configuration engagée, l’extrémité d’appui 50 est configurée pour venir en appui selon la direction A12 contre le conducteur 28 introduit dans l’arche 26, alors que ce conducteur 28 est lui-même en appui contre la plage 3 selon la direction A12, axialement solidaire de l’étrier 4 via l’arbre 7. Le vissage de la vis 5 entraîne donc un serrage du conducteur 28, qui est axialement interposé entre la plage 3 et la vis 5, ce qui solidarise le conducteur avec la borne 1. Le contact électrique entre le conducteur 28 et la plage 3 est alors assuré. La hauteur de la course C42 permet à la borne 1, par réglage de la hauteur de la vis 5 par rapport à l’étrier 4 en configuration engagée, de s’adapter à des conducteurs de différente section, de préférence entre 1 mm² et 25 mm² et (millimètres carrés), par exemple 1,5 mm², 2,5 mm², 4 mm², 6 mm², 16mm² , d’autres sections étant également envisageables en fonction de l’application souhaitée.

[0080] De préférence, le filetage 36 de l’étrier 4 est configuré pour que, pour au moins une partie continue C423 de la course de vissage, le filetage 46 est vissé dans le filetage 36, ce qui permet de d’augmenter la hauteur de filetage totale en prise de vis 5 et de l’étrier 4, pour ainsi renforcer la coaxialité des axes X5 et X12 en configuration engagée, ainsi que l’effort axial d’appui applicable par la vis 5 sur le conducteur 28 en configuration engagée. On note que seulement deux portions de la circonférence du filetage 46 autour de l’axe X12 sont à la fois engagées dans le filetage 36, puisque le filetage 36 se compose lui-même de deux portions séparées, portées respectivement par les jambes 18.

[0081] De préférence, la partie C423 couvre la totalité de la partie C421 et l’essentiel de la partie C422. Ainsi, sur la partie C421 de la course C42, le filetage 42 engage le filetage 14 sur toute la hauteur du filetage 14, et le filetage 46 engage le filetage 36 sur toute la hauteur du filetage 36. Sur l’essentiel de la partie C422, le filetage 42 engage le filetage 14 sur une partie de la hauteur du filetage 14, alors que le filetage 46 engage le filetage 36 sur une partie de la hauteur du filetage 36. Seulement sur une faible souspartie de la partie C422, correspondant au cas où le filetage 42 est quasiment entièrement dévissé du filetage 14, le filetage 46 n’est pas engagé dans le filetage 36.

[0082] De façon corollaire, l’engagement du filetage 46 avec les deux portions de filetage 36 forme une barrière qui empêche le conducteur 28 de finer dans la direction T12 par déformation dudit conducteur 28, lorsque la vis 5 vient appuyer contre le conducteur 28 dans la direction A12. Cela permet d’assurer que toute la section du conducteur 28 se trouve axialement contenue entre l’extrémité 50 et la plage 3. En particulier, dans le cas d’un conducteur 28 multibrin, aucun brin n’est susceptible de se retrouver dans la direction T12 par rapport à l’extrémité 50. En effet, l’extrémité 50 de la vis 5 se trouve en contact radial avec chaque jambe 18 et ne laisse donc aucun interstice entre chaque jambe 18 et la vis 5.

[0083] Grâce à la présence de la partie non filetée 44, la borne 1 présente également une configuration débrayée montrée sur la figure 3. La configuration débrayée est distincte de la configuration engagée décrite ci-avant, c’est-à-dire que la configuration débrayée correspond à des positions axiales de la vis 5 par rapport à l’étrier 4 différentes des positions axiales de la vis 5 atteintes en configuration engagée. La configuration débrayée débute immédiatement lorsque la configuration engagée se termine.

[0084] En configuration débrayée, la partie non filetée 44 est disposée à hauteur du filetage 14. On prévoit que la hauteur de la partie non filetée 44 est supérieure ou égale à la hauteur du filetage 14, de sorte que, axialement, le filetage 14 est capturé dans la partie non filetée 44. De ce fait, la rotation de la vis 5 autour de l’axe X12 est décorrellée de la position axiale de la vis le long de l’axe X12, par rapport à l’étrier 4. La vis 5 est en simple liaison de coulis sage avec l’étrier 4, ayant toute liberté à être également mise en rotation autour de l’axe X12 par rapport à l’étrier 4.

[0085] Pour toute position axiale de la vis 5 par rapport à l’étrier 4 lorsque la borne 1 est en configuration débrayée, chaque fenêtre radiale 30 accueille une portion respective du filetage 46, de sorte que le filetage 46 ne met pas la vis 5 n’est pas en liaison hélicoïdale avec l’étrier 4 pour la configuration débrayée de la borne 1. En configuration débrayée, aucun filetage de la vis 5, y compris les filetages 42 et 46, n’engage de filetage de l’étrier 4, y compris les filetages 14 et 36.

[0086] De préférence, la partie non filetée 44 est de rayon suffisamment élevé pour être en contact, avec un jeu de coulissement, contre le filetage 14, de sorte à glisser contre ledit filetage 14 axialement et en rotation.

[0087] En configuration débrayée, la vis 5 peut être axialement déplacée par rapport à l’étrier 4, sur une course axiale C44, qui correspond à la différence de hauteur entre le filetage 14 et la partie non filetée 44. La course C44 débute immédiatement à la fin de la course axiale de vissage C42, lorsque le filetage 42 est entièrement dévissé du filetage 14. La course C44 se termine lorsque le filetage 46 arrive en butée, dans la direction T12, contre le filetage 14. Plus généralement, en configuration débrayée, la vis 5 peut être axialement déplacée par rapport à l’étrier 4, d’une part dans la direction A12, jusqu’à ce que le filetage 42 arrive en butée contre le filetage 14, en particulier contre le chanfrein 16, et d’autre part dans la direction T12, jusqu’à ce que le filetage 46 arrive en butée contre l’autre extrémité axiale du filetage 14. Ces deux mises en butée bornent la course C44 et la configuration débrayée.

[0088] En configuration débrayée, la partie non filetée 44 maintient ainsi la vis 5 centrée dans l’orifice 12, la partie non filetée 44 étant elle-même maintenue centrée sur l’axe X12 à hauteur de l’orifice 12 par le filetage 14. Comme expliqué plus bas, le capuchon 6 maintient quant à lui l’extrémité 48 de la vis centrée sur l’axe X12. Ce centrage de la vis 5 à deux lieux axiaux distants assure que l’axe X5 est coaxial avec l’axe X12 même en configuration débrayée. Cela évite une mise à l’oblique de la vis 5 par rapport à l’étrier 4, qui aurait pu nuire au bon engagement du filetage 42 avec le filetage 14 lorsque l’on passe de la configuration débrayée à la configuration embrayée. Le chanfrein 16 permet avantageusement que la mise en butée dans la direction T12 de la vis 5 contre l’étrier 4 soit stable et précise, et permet d’améliorer encore le positionnement de la vis 5 par rapport à l’étrier 4 pour passer de la configuration débrayée à la configuration engagée.

[0089] En configuration débrayée, lorsque l’on exerce un effort axial sur la tête 40, par rapport à l’étrier 4, dans la direction A12, tout en mettant la vis 5 en rotation par rapport à l’étrier 4, autour de l’axe X12 dans un sens de vissage, le filetage 42 s’engage avec le filetage 14, la borne 1 passant ainsi en configuration engagée. Lorsque la borne 1 est en configuration engagée, une mise en rotation de la vis 5 par rapport à l’étrier 4, dans un sens de dévissage autour de l’axe X12, entraîne un déplacement axial de la vis selon la direction T12, jusqu’à ce que la borne 1 atteigne la configuration débrayée par désengagement total des filetages 14 et 42 l’un de l’autre, la partie non filetée 44 de la vis se trouvant alors à hauteur du filetage 14.

[0090] Le capuchon 6 est de préférence une pièce en matière plastique polymère, ou tout autre matériau électriquement isolant, ce qui lui confère un rôle de protection du technicien contre l’énergie électrique enjeu dans la borne, en particulier dans l’étrier 4 et la vis 5.

[0091] Le capuchon 6 est avantageusement en forme de poche percée en son sommet, ou présente une forme générale tubulaire, de façon à être coaxial avec un axe X6 du capuchon 6. Lorsque la borne 1 est assemblée, l’axe X6 est prévu pour être coaxial avec l’axe X12 et avec l’axe X5, en configuration engagée et en configuration débrayée.

[0092] Le capuchon 6 entoure, radialement par rapport à l’axe X6, à la fois au moins une partie de la vis 5 et au moins une partie de l’étrier 4, en configuration débrayée et en configuration engagée. Le capuchon 6 comprend, le long de l’axe X6, une extrémité axiale 62, dans la direction T12 et une extrémité axiale 64 opposée, dans la direction A12. Axialement selon la direction A12, le capuchon 6 comprend successivement un pallier 66 et un guide 68, se terminant par l’extrémité 64. Le pallier 66 et le guide 68 forment le capuchon 6 d’un seul tenant.

[0093] Le pallier 66 entoure radialement l’extrémité 48 de la vis 5, en particulier la tête 40.

Le pallier 66 guide en rotation l’extrémité de tête 48 par rapport au capuchon, en maintenant sensiblement coaxiaux autour de l’axe X6 avec l’axe X5. Lorsque la borne 1 est assemblée, le pallier 66 supporte donc une rotation de la vis 5 par rapport au capuchon 6 de façon coaxiale avec l’axe X12. Comme visible sur les figures 3 et 4, de préférence, le pallier 66 est de forme tubulaire ou annulaire autour de l’axe X6 et comprend, en son sein, une paroi interne cylindrique 61, coaxiale avec l’axe X6, qui entoure l’épaulement radial 52 avec seulement un jeu radial autorisant et guidant la rotation de la vis 5 par rapport au capuchon 6, autour de l’axe X6, c’est-à-dire autour de l’axe X12.

[0094] De plus, le pallier 66 capture l’extrémité de tête 48, en particulier la tête 40, en translation par rapport au capuchon 6, parallèlement à l’axe X12, dans la direction T12 et dans la direction A12. En d’autres termes, seul un faible débattement axial de la vis 5 est autorisé par rapport au capuchon 6, de sorte qu’un déplacement axial de la vis 5 dans la direction A12 ou T12 par rapport à l’étrier 4 entraîne un déplacement axial simultané du capuchon 6, une fois que la tête 40 est en butée axiale contre le capuchon 6 dans la direction de déplacement axial. En variante, le pallier 66 et la tête 40 sont configurés pour que la vis 5 et le capuchon 6 soient solidaires sans débattement dans leur position axiale par rapport à l’étrier 4. Quelle que soit la variante, on prévoit avantageusement, pour que le pallier 66 capture axialement l’extrémité de tête 48 dans la direction A12, que l’épaulement 52 entre en butée axiale, selon la direction A12, contre des protrusions internes 63 appartenant au pallier 66 et formant une butée axiale pour l’épaulement 52 dans cette direction A12. On prévoit avantageusement, pour que le pallier 66 capture axialement l’extrémité de tête 48 dans la direction T12, que l’extrémité 48 entre en butée axiale, selon la direction T12, contre un col interne supérieur 65 appartenant au pallier 66, disposée dans la direction T12 par rapport à l’extrémité 48 et formant une butée axiale pour l’extrémité 48 dans la direction T12. Axialement, la paroi interne cylindrique 61 relie le col 65 aux protrusions internes 63. La distance axiale entre le col 65 et les protrusions 63, si elle est supérieure à la distance entre l’extrémité 48 et la partie de l’épaulement 52 qui entre en contact avec les protrusions 63 lors de la mise en butée dans la direction A12, définit le débattement axial éventuel de la vis 5 par rapport au capuchon 6.

[0095] Selon cet exemple de pallier 66, le col 65 ménage, coaxialement avec l’axe X6 et donc avec l’axe X12, un orifice d’accès traversant 67 pour le passage d’un outil de vissage, par exemple un tournevis. A l’intérieur du capuchon 6, l’orifice 67 débouche sur l’extrémité 48, en particulier sur l’empreinte 54. Ledit outil de vissage peut être passé au travers de l’orifice 67 pour atteindre l’empreinte 54 et effectuer le vissage et dévissage de la vis 5 au travers du capuchon 6. L’orifice 67 est préférentiellement d’une taille ne permettant pas à une personne de passer un doigt au travers dudit orifice

67, de sorte que le capuchon 6 assure un rôle de bouclier isolant contre l’énergie électrique susceptible d’envahir la vis 5, elle-même métallique.

[0096] De préférence, pour assembler la vis 5 avec le capuchon 6, on présente le capuchon 6 de façon coaxiale avec la vis 5, l’extrémité 48 de la vis 5 étant dans la direction A12 par rapport aux protrusions 63, puis on déplace la vis 5 par rapport au capuchon 6 dans la direction T12 pour que l’épaulement 52 franchisse les protrusions 63 en les déformant temporairement, de sorte que la tête 40 se trouve axialement capturée par le pallier 66 et guidée en rotation comme décrit précédemment.

[0097] Le guide 68 guide en translation le capuchon 6 par rapport à l’étrier 4, parallèlement à l’axe X12. De préférence, le guide 68 bloque en rotation le capuchon 6 par rapport à l’étrier 4 autour de l’axe X12. On pourrait prévoir en variante que la rotation du capuchon 6 par rapport à l’étrier autour de l’axe X12 est autorisée.

[0098] A ces effets, le guide 68 présente avantageusement une forme tubulaire, coaxiale avec l’axe X6, qui vient entourer radialement la partie centrale 10 de l’étrier 4. De préférence, le guide 68 comprend une paroi intérieure de coulissage 69, cylindrique à base polygonale, ou toute autre forme appropriée au coulissage selon l’axe X12, et préférentiellement à l’antirotation autour de l’axe X12, du guide 68 par rapport à l’étrier 4. La partie centrale 10 présente un pourtour radial 70 autour de l’axe X12, qui est complémentaire avec la paroi 69 pour assurer cette liaison de coulissage, préférentiellement antirotation. Ce pourtour 70 présente par exemple une section carrée ou polygonale, complémentaire de la section de la paroi 69.

[0099] Pour borner la translation axiale du capuchon 6 par rapport à l’étrier 4 dans la direction T12, le guide 68 est équipé d’un ou plusieurs arrêts axiaux 72, visibles sur la figure 5. Ici, quatre arrêts axiaux 72 sont prévus, aux quatre coins de la section carrée de la paroi de coulissage 69 du guide 68. Un seul arrêt axial 72 peut être prévu, ou un nombre différent de quatre. Si plusieurs arrêts axiaux sont prévus, ils sont répartis autour de l’axe X6. Chaque arrêt axial 72 est préférentiellement axialement prévu à l’extrémité 64. Chaque arrêt axial 72 forme avantageusement une protrusion interne, prévue sur la paroi 69.

[0100] Pour borner la translation axiale du capuchon 6 par rapport à l’étrier 4 dans la direction T12, chaque arrêt axial 72 est disposé de façon à entrer en butée, dans la direction T12, contre la partie centrale 10 de l’étrier 4, en particulier contre une surface d’appui 71 respective de la partie centrale 10, tournée dans la direction A12. Chaque surface d’appui 71 est préférentiellement perpendiculaire à l’axe X12 et s’étend dans un même plan. Dans le présent exemple, pour chaque jambe 18, deux des surfaces d’appui 71 sont réparties de part et d’autre de chaque jambe 18. Dans la configuration engagée et dans la configuration débrayée, chaque arrêt axial 72 se trouve ainsi dans la direction A12 par rapport à la partie centrale 10, de sorte que au moins la partie centrale 10 est recouverte par le guide 68, ce qui protège l’utilisateur de l’énergie électrique éventuellement en jeu dans l’étrier 4, qui est métallique.

[0101] De préférence, les arrêts axiaux 72 sont configurés pour ne pas arriver en butée axiale avec l’étrier 4 pour toute position de la vis 5 dans la configuration engagée. Alternativement, s’il est prévu que les arrêts axiaux 72 puissent entrer en butée pour certaines positions de la vis 5 dans la configuration engagée, le pallier 66 autorise un débattement axial de la vis 5 suffisant pour ne pas que le capuchon 6 puisse entraver le déplacement axial de la vis 5 par rapport à l’étrier 4 sous l’effet du dévissage. Le dévissage de la vis 5 ne peut donc pas entraîner l’application d’un effort de la vis 5 sur le capuchon 6, par rapport à l’étrier 4, ce qui prévient tout risque de destruction ou de déformation du capuchon 6 au dévissage de la vis 5.

[0102] De préférence, en configuration débrayée, lors d’un déplacement axial de la vis 5 selon la direction de T12, c’est-à-dire en dévissage, l’étrier 4 arrive en appui axial contre les arrêts axiaux 72, avant ou en même temps que le filetage 46 de la vis 5 arrive en appui axial contre le filetage 14 de l’étrier 4. Ainsi, la mise en butée du capuchon 6 au niveau des arrêts axiaux borne ou limite le déplacement axial de la vis 5 selon la direction T12, ce qui rend difficile ou impossible l’engagement de dévissage du filetage 46 dans le filetage 14. Toutefois, le filetage 46 arrivant optionnellement en butée contre le filetage 14 selon la direction T12, quasi-simultanément ou simultanément que la mise en butée du capuchon 6 par rapport à l’étrier 4 dans la direction T12, une meilleure résistance mécanique de la butée selon la direction T12 est obtenue. Il devient alors difficile d’arracher le capuchon 6 en le tirant dans la direction T12 par rapport à l’étrier 4, puisque le capuchon 6 est retenu non seulement au niveau de l’étrier 4 par les arrêts 72, mais aussi par la vis 5 au niveau du pallier 66, la vis 5 étant elle-même retenue par mise en butée des filetages 46 et 14 selon la direction T12.

[0103] Le filetage 46 étant complémentaire avec le filetage 14, pour la fabrication de la borne 1, alors que le capuchon 6 n’est pas encore monté, la vis 5 et l’étrier 4 sont assemblés par simple vissage de la vis 5 avec l’étrier, le filetage 46 étant d’abord vissé avec le filetage 14, jusqu’à atteindre la configuration débrayée, où le capuchon 6 peut être ajouté pour former la borne 1 telle qu’illustrée. Le filetage 46 facilite donc la fabrication de la borne 1, en particulier l’assemblage de l’étrier 4 avec la vis 5.

[0104] Comme mentionné ci-avant, le capuchon 6 est par exemple ajouté notamment par encliquetage sur la vis 5. Un encliquetage similaire du capuchon 6 sur l’étrier 4 peut être effectué pour assembler le capuchon 6 avec l’étrier 4, avant ou après encliquetage sur la vis 5. L’encliquetage du capuchon 6 permet que les arrêts axiaux 72 franchissent la partie centrale 10 dans la direction A12. La partie centrale 10 est alors axialement capturée entre les arrêts 72 et le col 65, avec un débattement axial plus élevé, par exemple au moins trois fois plus élevé que le débattement axial de la vis 5 par rapport au capuchon 6.

[0105] En variante, on pourrait remplacer le filetage 46 par une plaque de butée axiale, formant un épaulement externe par rapport à la partie non filetée 44, la butée axiale étant rapportée à l’extrémité d’appui 50 de la vis 5. Pour la fabrication, on introduirait d’abord la vis 5 dans l’orifice 12 de l’étrier 4, jusqu’à obtenir la configuration débrayée, puis on rapporterait ensuite la plaque de butée axiale à l’extrémité de la vis 5.

[0106] En variante, on prévoit que la vis 5 est exempte du filetage 46. Dans ce cas, la partie non filetée 44 est à l’extrémité d’appui 50 de la vis 5 et la présence des fenêtres 30 et du filetage 36 est facultative.

[0107] En variante, les fenêtres 30 sont borgnes et débouchent sur l’arche 26, c’est-à-dire que les fenêtres 30 seulement ménagées dans le côté 32 et/ou dans le côté 22 de l’étrier 4.

[0108] En variante, d’autres types de butées axiales que les protrusions 63, que l’épaulement 52 et/ou que le col 65 peuvent être prévus pour que le capuchon 6 capture axialement l’extrémité de tête 48 de la vis 5. D’autres moyens que l’épaulement et la paroi 61 peuvent être prévus pour le guidage en rotation de la vis 5 par rapport au capuchon 6.

[0109] Chaque caractéristique décrite pour l’un des modes de réalisation ou variante cidessus peut être mise en œuvre pour les autres modes de réalisation et variantes décrites ci-dessus.

Claims

[Revendication 1]

Revendications

Borne (1), pour un appareil électrique, en particulier un disjoncteur, conçu pour équiper à demeure un réseau électrique d’un bâtiment, la borne (1) comprenant :

- un étrier (4), qui comprend un orifice principal traversant (12), comprenant un premier filetage intérieur (14) et étant coaxial avec un axe principal (XI2) de la borne (1) ;

- une vis (5), qui comprend :

O un premier filetage extérieur (42), la borne (1) présentant une configuration engagée (figure 4), dans laquelle le premier filetage extérieur (42) est vissé avec le premier filetage intérieur (14),

O une extrémité d’appui (50), configurée pour venir en appui contre un conducteur (28), appartenant au réseau électrique, selon une direction d’appui (A12) parallèle à l’axe principal (X12), afin de solidariser le conducteur (28) avec la borne (1) lorsque la borne (1) est en configuration engagée, et

O une extrémité de tête (48), le premier filetage extérieur (42) étant disposé axialement entre l’extrémité d’appui (50) et l’extrémité de tête (48), l’extrémité de tête (48) étant dirigée selon une direction de tête (T12) parallèle à l’axe principal (X12) et opposée à la direction d’appui (A12) ; et

- un capuchon (6), qui comprend :

O un pallier (66), qui guide en rotation l’extrémité de tête (48) par rapport au capuchon (6), autour de l’axe principal (X12), et qui capture en translation l’extrémité de tête (48) par rapport au capuchon (6), parallèlement à l’axe principal (X12), et

O un guide (68), qui guide en translation le capuchon (6) par rapport à l’étrier (4), parallèlement à l’axe principal (X12), le guide (68) comprenant au moins un arrêt axial (72), qui vient en butée axiale contre une surface d’appui (71) respective appartenant à l’étrier (4), pour borner la translation du capuchon (6) par rapport à l’étrier (4), parallèlement à l’axe principal (X12), selon la direction de tête (T12) ; caractérisée en ce que la vis (5) comprend une partie non filetée (44), qui s’étend selon la direction d’appui (A 12) à partir du premier filetage extérieur (42), de sorte que la borne (1) présente une configuration débrayée (figure 3), distincte de la configuration engagée, dans laquelle la partie non filetée (44) est disposée à hauteur du premier filetage

intérieur (14), parallèlement à l’axe principal (XI2), la partie non filetée (44) maintenant ainsi la vis (5) centrée dans l’orifice principal traversant (12). [Revendication 2] Borne (1) selon la revendication 1, dans laquelle : - la vis (5) comprend un deuxième filetage extérieur (46), qui s’étend selon la direction d’appui (A12) à partir de la partie non filetée (44), le deuxième filetage extérieur (46) étant complémentaire avec le premier filetage intérieur (14) ; et - en configuration débrayée, la translation de la vis (5) est bornée dans la direction de tête (T 12) par mise en appui axiale du deuxième filetage extérieur (46) contre le premier filetage intérieur (14). [Revendication 3] Borne (1) selon la revendication 2, dans laquelle, en configuration débrayée, lors d’un déplacement axial de la vis (5) selon la direction de tête (T12), la surface d’appui (71) et l’arrêt axial (72) viennent en butée axiale, soit avant, soit en même temps, que le deuxième filetage extérieur (46) arrive en appui contre le premier filetage intérieur (14). [Revendication 4] Borne (1) selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, dans laquelle l’étrier (4) comprend : - une partie centrale (10), qui porte l’orifice principal traversant (12) ; et - deux jambes (18), chaque jambe (18) étant attachée à la partie centrale (10) et s’étendant le long de l’axe principal (X12), selon la direction d’appui (A 12) à partir de la partie centrale (10), la partie centrale (10) et les deux jambes (18) délimitent ensemble une arche (26) configurée pour recevoir le conducteur (28), l’extrémité d’appui (50) étant positionnée dans l’arche (26) lorsque le borne (1) est en configuration engagée. [Revendication 5] Borne (1) selon la revendication 4, dans laquelle l’étrier (4) comprend, pour chaque jambe (18), une fenêtre radiale (30) respective, chaque fenêtre radiale (30) étant configurée pour accueillir une portion respective du deuxième filetage extérieur (46) lorsque la borne (1) est en configuration débrayée. [Revendication 6] Borne (1) selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, dans laquelle : - en configuration engagée, le vissage de la vis (5) dans l’orifice principal traversant (12) entraîne un déplacement axial de la vis (5) par rapport à l’étrier (4), le long de l’axe principal (X12), sur une course axiale de vissage (C42) de la vis (5) ; et - l’étrier (4) comprend un deuxième filetage intérieur (36), qui est formé

le long des deux jambes (18) et qui est configuré de sorte que, pour au moins pour une partie continue (C423) de la course axiale de vissage (C42), le deuxième filetage extérieur (46) est vissé dans le deuxième filetage intérieur (36). [Revendication 7] Borne (1) selon la revendication 6, dans laquelle le deuxième filetage intérieur (36) comprend deux portions de filetage intérieur séparées, chaque portion de filetage intérieur étant formée à l’intérieur de l’une des deux jambes (18). [Revendication 8] Borne (1) selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, comprenant en outre un arbre de pivotement (7), qui s’étend selon un axe de pivotement (R7) perpendiculaire à l’axe principal (X12), l’arbre de pivotement (7) reliant les deux jambes (18) entre elles, en étant disposé à l’écart de la partie centrale (10) dans la direction d’appui (A12). [Revendication 9] Borne (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le capuchon (6) est en matériau électriquement isolant et comprend un orifice d’accès traversant (67), qui est centré sur l’axe principal (X12) et qui débouche sur l’extrémité de tête (48), pour le passage d’un outil de vissage de la vis (5) au travers de l’orifice d’accès traversant (67). [Revendication 10] Appareil électrique, en particulier un disjoncteur, conçu pour équiper à demeure un réseau électrique d’un bâtiment, et comprenant au moins une borne (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes.

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