FR3087436A1

FR3087436A1 - Dispositif pour traiter et recycler naturellement les dechets domestiques biodegradables en cultivant des plantes

Info

Publication number: FR3087436A1
Application number: FR1871282A
Authority: FR
Inventors: Alexander GUILBERT
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2018-10-23
Filing date: 2018-10-23
Publication date: 2020-04-24
Also published as: FR3087437B1; FR3087437A1

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de jardinage et de recyclage des déchets domestiques organiques, notamment de cuisine et de jardinage (10). Elle comporte en bas un bloc-jardinière (5) et un bloc-compost ouvrable au-dessus (2), situé au centre, ces deux éléments communiquant par des voûtes situées à la base. Un gabarit biodégradable aidant au remplissage en terreau du bloc-jardinière complète le dispositif, permettant une utilisation immédiate du jardinage sans attendre la transformation des déchets en nutriments. Il reconstitue l'écosystème humicole : matière décomposée, microfaune et macrofaune (dont les lombrics à introduire à l'installation). Principalement conçue pour l'extérieur, la présente invention permet à l'homme de métier de servir la biodiversité et la protection de la nature en cultivant des plantes avec du compost ne nécessitant aucune manutention.

Description

Titre de l’invention : dispositif pour traiter et recycler naturellement les déchets domestiques biodégradables en cultivant des plantes [0001] La présente invention s’applique aux domaines du recyclage naturel des déchets domestiques, du jardinage de la protection de la nature. Elle concerne plus particulièrement un dispositif combiné de compostage et de jardinage permettant de cultiver en terre des végétaux tout en les alimentant à partir de la matière organique issue des déchets décomposés en son sein, et donc, par conséquent, de traiter et recycler naturellement, sans avoir à les déplacer une ibis devenus compost, différents types de déchets générés quotidiennement, ménagers ou de jardinage, réduisant ainsi le volume des déchets traités collectivement dont le procédé de traitement est, d’ordinaire, source d’émissions polluantes, notamment de dioxyde de carbone, en raison des transports et incinérations qu’il implique. [Fig. 1] [0002] En l’état de la technique, le recyclage naturel à domicile des déchets domestiques s’opère selon deux procédés : le compostage, qui consiste à les entreposer en tas à l’extérieur, à l’air libre ou dans un bac fermé, de façon à ce qu’ils se dégradent naturellement par l’action biologique des différents organismes vivants ; le lombricompostage, mode particulier du compostage opéré dans des dispositifs fermés et sous la principale action des vers de terre qui digèrent les déchets pour les restituer sous la forme de compost, certains dispositifs existants étant adaptés à un usage intérieur.

[0003] En l’état de la technique, les dispositifs recourant aux procédés décrits ci-dessus nécessitent systématiquement la manutention du compost produit pour une utilisation en situation de jardinage. Dans un dispositif fini, comme ceux existant en l’état de la technique, si le compost produit n’est pas utilisé, le traitement naturel des déchets finit par s’arrêter, faute de place disponible.

[0004] De surcroît, très peu de dispositifs existant en l’état de la technique combinent à la ibis le jardinage à domicile, actuellement réalisable au moyen de pots et de bacs de toutes formes et de toutes tailles, d’une part, et le traitement naturel des déchets domestiques, d’autre part.

[0005] Outre les composteurs de jardin traditionnels et les lombricomposteurs intérieurs connus aujourd’hui de l’état de la technique, celui-ci semble donc méconnaître l’existence de dispositifs combinant à la fois le compostage de déchets et la culture des plantes sans qu’aucune manutention du compost produit ne soit nécessaire pour son utilisation comme engrais naturel.

[0006] Selon l’état de la technique antérieure, le dispositif décrit dans la notice n°

FR3054405, relative à une demande de brevet d’invention déposée auprès de 1ΊΝΡΙ le

01/08/2016, de compostage et de culture reposant sur un système de parois communes, de plan incliné et de cylindre rotatif de grattage, semble le plus proche de la présente invention. Celle-ci, qui répond aux contraintes techniques décrites précédemment, diffère cependant de celui-là selon les aspects suivants.

[0007] La présence d’un gabarit biodégradable de remplissage (14) du bloc-jardinière, impliquant des économies de terreau lors de [’installation du dispositif, facilite la culture immédiate de végétaux sans attendre la décomposition des déchets en fertilisants naturels.

[0008] Les espaces cultivables, protégés par des trappes permettant de conserver l’humidité du terreau, la température du compost (important pour la survie et la reproduction des lombrics) et de prémunir la terre cultivée contre des interventions extérieures, notamment animales, trappes pouvant être trouées pour laisser passer les tiges des plantes, sont plus grands, permettant un meilleur rendement et des volumes plus importants, aussi bien en termes de production de fruits et légumes pour la consommation du foyer, le cas échéant, qu’au niveau des déchets ménagers et de jardinage ainsi recyclés naturellement, d’autant plus que les capacités du bloc-compost, de structure verticale, sont plus importantes, en particulier pour les grands modèles (20). La hauteur potentielle du terreau dans le bloc-jardinière multiplie également le nombre de variétés cultivables par rapport à un dispositif moins profond. En cultivant des plantes à croissance rapide, le fonctionnement du dispositif est particulièrement efficace et rapide.

[0009] La modularité des côtés cultivables, au nombre de quatre, du bloc-jardinière, grâce à la possibilité de choisir le type de trappes (percées de trous prédécoupés à enlever pour les grosses tiges et troncs fins (13), ou grillagées pour les herbes et plantes à tiges fines (1 1)) offre une plus grande liberté d’utilisation, étant entendu qu’un ou plusieurs côtés cultivables peuvent rester condamnés et servir de points de récupération du compost produit pour une utilisation plus traditionnelle. L’application industrielle de plusieurs modèles dont les dimensions, et donc les volumes potentiels de rendement, augmentent, permet une réalisation de la présente invention dans différentes configurations individuelles, familiales et collectives (20).

[0010] La variété des quatre modèles prévus (20), en termes de dimensions - dans tous les cas, la longueur du côté du bloc-compost est égale aux trois cinquièmes de la longueur du côté du bloc-jardinière - et de nombre de trous par trappe à rempotage (12), permet à Γinvention de répondre aux besoins du plus grand nombre, de la personne seule, produisant peu de déchets et cultivant peu de végétaux, à la collectivité territoriale dont la réduction des émissions de CO₂ est un enjeu, en passant par les familles nombreuses grandes consommatrices de fruits et légumes, les horticulteurs amateurs et les entreprises, [0011] Le perçage et l’incurvation en plusieurs endroits de la porte supérieure, horizontale, permettent un arrosage homogène du compost, et donc de l’ensemble, grâce aux circulations biologiques et aqueuses possibles entre le bloc-compost et le bloc-jardinière.

[0012] Le compost entretient des échanges avec son environnement, grâce à son utilisation en extérieur et à ses trous d’aération, si bien que toutes les espèces animales et microorganismes qui participent habituellement dans la nature à la décomposition des matières végétales peuvent venir s’installer dans le compost de la présente invention, tandis que celle décrite dans la notice no FR3054405, principalement conçue pour un usage intérieur, semble circonscrite aux seuls lombrics et micro-organismes.

[0013] Le positionnement central du compost vis-à-vis du terreau de la jardinière, induisant une communication biologique (circulation de la faune, déploiement des racines, répartition de l’eau, etc.) entre le bloc-compost et les quatre parties du bloc-jardinière, supprime entièrement la contrainte de la manutention du compost produit vers les espaces cultivables, les seules opérations à réaliser restant celles traditionnellement effectuées avec un compost traditionnel (apport de déchets, remuage et aération), ainsi, qu’à. Γinstallation, l’introduction, dans une fine couche de terreau positionnée au fond du bloc-compost, d’une vingtaine de lombrics qui se reproduiront et se multiplieront rapidement. En effet, comme dans la nature, la matière organique est déplacée par les organismes vivants.

[0014] En outre, la configuration et l’architecture géographique du dispositif, avec une végétation entourant progressivement le bloc-compost, confèrent à l’ensemble un esthétisme et un confort visuel qui permettent de l’intégrer harmonieusement dans les espaces extérieurs (jardin, terrasse, balcon, cour, loggia, etc.), ce qui n’est pas tout à fait le cas des composteurs traditionnels connus en l’état de la technique.

[0015] Enfin, deux éléments complémentaires alternatifs situés dans le bloc-compost facilitent les processus de décomposition des déchets et d’alimentation du terreau de culture en nutriments naturels : une roue centrale horizontale actionnée au moyen d’une potence verticale, ou un tambour intérieur cylindrique rotatif grillagé contenant les déchets jetés et des vers de terre, actionnable manuellement au moyen d’une manivelle extérieure (15).

[0016] Selon le mode de réalisation préféré de la présente invention (10), qui est individuel, à partir des déchets dits compostables issus de l’activité quotidienne du foyer et/ou des déchets de jardinage, apportés dans le bloc-compost (2) et progressivement transformés en humus par processus biologique naturel, les végétaux cultivés dans le bloc-jardinière (5) sont directement alimentés en eau et en nutriments, lesquels eau et nutriments circulent entre les deux blocs, par des voûtes, grâce à l’action naturelle de la faune et de la flore humicoles vivant dans le compost.

[0017] Destinée à un usage extérieur, voire intérieur à la condition que l’endroit où elle est installée puisse être régulièrement aéré et éclairé naturellement, la présente invention offre, par rapport aux composteurs déjà connus en l’état de la technique, extérieurs comme intérieurs, l’avantage de ne nécessiter aucune manutention du compost produit pour l’utiliser par ailleurs comme fertilisant : les plantes cultivées s’alimentent directement en eau et en nutriments grâce à la communication biologique établie, au moyen de voûtes, entre le bloc-compost et le bloc-jardinière.

[0018] Dans un contexte général de baisse significative et continue, dans l’écosystème terrestre, due à l’utilisation intensive de pesticides chimiques, du nombre d’individus chez les lombrics et les insectes, ainsi que chez les animaux qui s’en nourrissent, Γ installation et l’utilisation de la présente invention favorisent la vie des espèces concernées et participent à la réintroduction de nouveaux individus en nombre significatif, à la fois dans le bloc-compost, dans l’écosystème humicole ainsi reconstitué, et dans le bloc-jardinière dont les plantes cultivées peuvent nourrir nombre d’insectes, notamment les abeilles, un insecte essentiel à la pollinisation des terres. La présente invention contribue donc à la biodiversité et à la protection de la nature par la génération de vie et par la réduction de la pollution.

[0019] Les dessins et documents annexés illustrent l’invention :

[0020] [fig.l] représente, en trois dimensions, le dispositif de l’invention dans son ensemble (10), dont la porte supérieure (1), la trappe à rempotage (11), la trappe à herbes (12) et le gabarit biodégradable de remplissage (14).

[0021] [fig.2] représente, en deux dimensions, l’intérieur haut d’une des deux faces opposées accueillant les picots du système d’ouverture-fermeture.

[0022] [fig.3] représente, en deux dimensions, la porte supérieure vue du dessus.

[0023] [fig.4] représente, en trois dimensions, le tambour central optionnel.

[0024] [fig.5] décrit, sous forme de tableau, les dimensions, caractéristiques et estimations de rendement de chacun des quatre modèles conçus à titre d’exemples non limitatifs.

[0025] En référence à ces dessins, la structure du dispositif de la présente invention comporte deux éléments principaux.

[0026] Premièrement, le bloc-jardinière (5), présente les caractéristiques suivantes :

[0027] · de base carrée, de côté et de hauteur variables selon les modèles (20) ;

» destiné à être rempli de terreau pour y accueillir les plantes à cultiver (3, 8) :

» composé de quatre parties latérales, dont chacune est surplombée d’une trappe (9, 11, 12), amovible et ouvrable vers l’intérieur grâce à un clipsage sur le bloc-compost, chaque trappe pouvant être, au choix, munie de trous prédécoupés (12, 13) pour rempoter des plantes à grosse tige ou à tronc fin, nombre de trous variant selon les modèles (20), ou grillagée (11) pour laisser passer des herbes ou des plantes à tige fine - en présence de trous prédécoupés, la trappe est sciée perpendiculairement à son côté le plus long, au niveau du centre de chaque trou, de façon à constituer les portes nécessaires au rempotage de plantes - ;

« dont le fond comporte les rainures nécessaires à Γaccueil du bloc-compost vertical, ainsi que des empattements destinés à accueillir des tubes verticaux, du côté des espaces cultivables, pour y recevoir d’éventuels tuteurs pour le jardinage :

* dont l’une des faces latérales contient, à proximité d’un coin, à un niveau proche du sol, une vanne destinée à l’évacuation de liquide en cas de tropplein, avec un grillage en début de canalisation évitant l’écoulement de morceaux trop gros de compost.

[0028] Deuxièmement, le bloc-compost (2) est : [0029] ⁸ de base carrée, de côté et de hauteur variables selon les modèles (20) ;

* posé exactement au centre du bloc-jardinière, à même le fond de celle-ci, la partie le dépassant étant cubique ;

⁸ muni, en chacune de ses quatre faces latérales, de deux voûtes destinées aux communications biologiques, voûtes dont la largeur varie selon les modèles et dont la hauteur n’excède pas celle du bloc-jardinière (4, 20) ;

⁸ équipé d’une double-porte horizontale située au niveau supérieur (1, 16). [0030] Les faces intérieures du bloc-compost comportent des aspérités et des rainures destinées à faciliter les déplacements et la vie de la macrofaune (insectes, cloportes, limaces, araignées, etc.).

[0031] Le système d’ouverture-fermeture (1, 16) du bloc-compost est particulier : l’intérieur des deux parois latérales opposées est rainé et cranté (19), en haut, et la porte, une plaque horizontale située en haut du dispositif et pliable vers le haut et vers le bas, partagée en deux parties égales, comporte des picots en chaque coin (17), de sorte qu’il est possible :

[0032] * premièrement de l’ouvrir facilement, d’une main, le temps de jeter ses déchets de l’autre main, et de la refermer rapidement en raccompagnant la porte vers le bas - pour cela, chacun des premiers crans situés après la face sont prolongés vers le haut pour permettre aux picots de sortir de la structure et chaque plaque de la porte comporte une encoche pour y passer la main et la soulever - :

* deuxièmement de la maintenir en position ouverte le temps de jeter ses déchets, de remuer et/ou aérer le compost, d’observer la macrofaune qui s’y sera installée ou de le faire sécher en cas de surabondance aqueuse, et ce grâce à la poignée (6) située à proximité de la pliure ou de la charnière centrale, à soulever pour que les picots sortent des crans.

[0033] Les parois verticales du bloc-compost donnant sur l’extérieur comportent de petites fentes destinées à aérer le compost et à laisser passer insectes, limaces, cloportes, scolopendres, les principaux animaux nécessaires au processus de décomposition organique des déchets ménagers et de jardinage. Parfaitement alignées avec le positionnement des trous des trappes concernées, ces trous peuvent également servir à attacher les éventuels tuteurs utilisés dans le bloc-jardinière.

[0034] En cas d’utilisation en jardin, à même la terre, la présence d’un fond empêche l’apparition de certains nuisibles qui attaquent les plantations par les racines, en particulier le très redouté ver blanc, larve du hanneton, qui vit trois ans dans les sois, s’enfonçant jusqu’à trois mètres la troisième année, profondeur qu’il ne pourra ainsi pas atteindre dans la présente invention, quel que soit le modèle du dispositif, ce qui dissuadera les hannetons femelles de venir y pondre leurs œufs.

[0035] Dans un mode de réalisation particulier, la porte supérieure du bloc-compost comporte plusieurs légers gondolements circulaires, répartis équitablement sur la surface de la porte, incurvés vers le bas, chaque point le plus bas étant percé d’un trou permettant à l’eau, notamment de pluie, de s’écouler à l’intérieur du bloc-compost, en vue d’un arrosage homogène du compost et, grâce à la communication établie à l’intérieur, de l’alimentation en eau du bloc-jardinière (18).

[0036] Dans un mode de réalisation particulier, la présente invention dispose d’une potence filetée centrale autour de laquelle est positionnée une roue horizontale, la plus large possible par rapport aux parois du bloc-compost, en matière dure, comportant 5 ou 6 rayons biseautés sur toute leur longueur vers le bas. Cette roue, positionnée au fond du compost à l’installation, actionnable par une poignée à tirer vers le haut, remonte en tournant à l’intérieur du compost de façon à le remuer et à l’aérer. Le dispositif de filetage est conçu de telle sorte que la roue redescend facilement dans le compost une fois relâchée. Cette fonctionnalité permet un remuage et une aération du compost plus homogènes, plus réguliers et plus ergonomiques qu’au moyen d’une fourche ou d’un aérateur traditionnel. Le positionnement de la poignée correspondante peut être extérieur, sur le dessus de la porte supérieure, de façon à permettre une action sans qu’il soit nécessaire d’ouvrir le bloc-compost.

[0037] Dans un mode de réalisation particulier, alternatif au précédent, la présente invention dispose d’un tambour cylindrique (15) situé à l’intérieur du bloc-compost, entre deux faces opposées, le plus haut possible sans gêner les manœuvres d’ouverture et de fermeture de la porte supérieure. Composé de deux disques pleins et d’un tube grillagé muni d’un système d’ouverture-fermeture sous la forme d’une trappe, il recueille une population de lombrics et les déchets bruts, seuls de petits morceaux de matière décomposée tombant ainsi au fond du dispositif pour alimenter le bloc-jardinière. Ce tambour est actionnable manuellement, au moyen d’une manivelle située à l’extérieur du bloc-compost, de façon à ce que ses rotations ponctuelles facilitent la chute des morceaux de compost dans le terreau (3, 8) du bloc-jardinière et remuent et aèrent la matière organique en décomposition.

[0038] Dans un mode d’utilisation particulier, en situation d’exploitation industrielle et de commercialisation, le conditionnement individuel de la présente invention est constitué d’un emballage et de matériaux de calage entièrement biodégradables, c'est-à-dire utilisables comme déchets compostables dès le dispositif installé. De surcroît, le patron du gabarit de remplissage est dessiné sur l’emballage, pour réduire la quantité de matière utili sée à la fabrication de la présente invention et atténuer le poids de l’ensemble.

[0039] Dans un mode de réalisation particulier, une application informatique mobile accompagne l’exploitation du dispositif de la présente invention, permettant de constituer et d’animer une communauté d’utilisateurs de ce dernier, d’entraide, de partage et de convivialité, autour des pratiques du jardinage et du recyclage des déchets quotidiens.

[0040] Dans un mode de réalisation particulier, la base de la présente invention repose sur des pattes arrondies, pleines, de hauteur très faible, pour faciliter les déplacements du dispositif.

[0041] Dans un mode de réalisation particulier, celui-ci collectif, notamment grâce au modèle le plus volumineux de la présente invention (15), plusieurs dispositifs peuvent être utilisés en réseau, ce qui peut se révéler pertinent dans le cas d’une utilisation sur une surface non cultivable (trottoir, parking, terrassement, etc.). Ainsi, ils sont reliés au sol par une ou plusieurs galeries aux dimensions et caractéristiques suivantes : une hauteur correspondant à un tiers de la hauteur du bloc-jardinière du modèle concerné, une largeur égale à celle du bloc-compost du modèle concerné, une longueur variable, comportant des trous par endroits pour aération - le contact avec l’air extérieur évite pourrissements et macérations -, et présentant une possibilité d’ouverture sous forme de porte (rainure de pliage ou charnière d’un côté, et clipsage de l’autre), pour leur remplissage en terre et éventuellement la récupération ponctuelle de lombrics pour d’autres utilisations.

[0042] Dans un mode de réalisation particulier, celui-ci collectif et public, la porte supérieure de la présente invention est équipée d’une tige et d’une serrure permettant de fermer le bloc-compost, par exemple lorsqu’il est plein.

Claims

Revendications [Revendication 1] Dispositif pour recycler naturellement à domicile des déchets de cuisine et de jardinage grâce à la culture de plantes caractérisé en ce qu’il comporte un bac pour le jardinage (5) surmonté de trappes protectrices laissant passer les plantes cultivées (9, 11, 12) et un bac pour le compostage (5) ouvrable sur le dessus, le second se situant au centre du premier, avec des voûtes en sa base permettant la communication biologique entre le terreau du bac de jardinage et le compost central constitué des déchets (4), l’ensemble étant doté d’un gabarit intérieur de remplissage biodégradable (14) permettant une utilisation immédiate. [Revendication 2] Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que son système d’ouverture-fermeture comportant une poignée extérieure et situé sur le haut repose sur une plaque pliable, des rainures crantées parallèles et des picots permettant de l’ouvrir rapidement d’une seule main et/ou de le laisser bloqué en position ouverte selon un angle à choisir (1, 16). [Revendication 3] Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce que sa porte supérieure comporte de légères incurvations percées permettant à l’eau de s’écouler vers l’intérieur pour arroser le compost et le terreau de culture. [Revendication 4] Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte, au centre du bac de compost, une roue horizontale de 5 ou 6 rayons, positionnée autour d’une potence et d’un mécanisme de levée permettant le remuage et l’aération du compost. [Revendication 5] Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, à l’exception de la revendication 4, caractérisé en ce qu’un tambour cylindrique (15) situé à l’intérieur du bloc-compost, en hauteur, entre deux faces opposées, composé de deux disques pleins et d’un tube grillagé muni d’une trappe d’ouverture, actionnable par une manivelle située à l’extérieur du bloc-compost, y recueille les déchets bruts, en présence de lombrics, seuls les petits morceaux de matière décomposée tombant ainsi au fond du dispositif pour alimenter le bloc-jardinière, [ Revendication 6] Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que sa base comporte, sur le dessous, des pattes arrondies pleines de faible hauteur facilitant ses déplacements. [Revendication 7] Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que ses faces intérieures comportent des aspérités et des rainures destinées à faciliter les déplacements et la vie de la macrofaune

(insectes, araignées, etc.). [Revendication 8] Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que son emballage en situation de commercialisation comporte le patron à découper pour constituer le gabarit biodégradable de remplissage. [Revendication 9] Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que sa commercialisation s’accompagne d’une application informatique mobile permettant la constitution et l’animation d’une communauté d’utilisateurs. [Revendication 10] Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que son utilisation est collective et/ou publique, plusieurs exemplaires pouvant être regroupés en réseau au moyen de galeries fermées posées au sol.

1/2