FR3086604A1

FR3086604A1 - Siege de vehicule automobile a coque d’assise suspendue

Info

Publication number: FR3086604A1
Application number: FR1859039A
Authority: FR
Inventors: Laurent Bauvineau; Frederic Bertin; Jean Marc ALLEGRE; Vincent Hernette; Jean Marc Judic; Jerome Planson
Original assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS; PSA Automobiles SA
Current assignee: Stellantis Auto Sas Fr; Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Priority date: 2018-09-28
Filing date: 2018-09-28
Publication date: 2020-04-03
Anticipated expiration: 2038-09-28
Also published as: CN110962715B; CN110962715A; FR3086604B1

Abstract

L'invention concerne un siège de véhicule automobile (1), comprenant : une assise (3) avec ○ une armature d'assise (5), ○ une première coque (10), fixée à l'armature d'assise (5), la première coque (10) étant montée suspendue par rapport à l'armature d'assise (5), un dispositif d'amortissement (34) pour amortir les vibrations de la première coque (10) par rapport à l'armature d'assise (5), - un dossier (2) avec une armature de dossier (4), l'armature de dossier (4) étant de préférence montée pivotante par rapport à l'armature d'assise (5), autour d'un axe (D) normal à un plan (P) médian du siège de véhicule automobile (1), et une deuxième coque (36), la deuxième coque (36) étant articulée par rapport à l'armature de dossier (4), la deuxième coque (36) étant montée pivotante par rapport à la première coque (10), autour d'un axe sensiblement normal à un plan (P) médian du siège de véhicule automobile.

Description

SIÈGE DE VÉHICULE AUTOMOBILE À COQUE D’ASSISE SUSPENDUE

Domaine technique

La présente invention concerne un siège de véhicule automobile.

Etat de la technique

Dans le domaine automobile, il est connu un siège de véhicule automobile comprenant une assise et une embase, l’assise étant supportée au moins en déplacement vertical par une structure comprenant des moyens élastiques sollicitant l’assise vers une position haute.

Dans les sièges de véhicules automobiles de ce type, les moyens élastiques sollicitant l’assise en position haute font partie de systèmes de suspension dont les caractéristiques de raideur et d’amortissement sont prédéterminées.

De tels systèmes de suspension de siège ne permettent pas de réduire, de façon optimale, les accélérations verticales de l’assise du siège lors du déplacement du véhicule dans toute la gamme de fréquences d’oscillation du siège.

En particulier, un système de suspension à fort coefficient d’amortissement est efficace autour de la fréquence de résonance pour réduire les déplacements verticaux du siège, tandis que ce même coefficient d’amortissement fort réduit l’efficacité de l’amortissement au-delà d’une certaine fréquence, dite fréquence de coupure.

Pour remédier à ce problème, il est connu, par exemple de la demande FR 2 761 643, un siège de véhicule automobile comportant des moyens d’amortissement à coefficient d’amortissement réglable, des moyens de mesure détectant le déplacement vertical de l’assise, et des moyens de commande, reliés aux moyens de mesure et aux moyens d’amortissement, et réglant au moins périodiquement la valeur du coefficient d’amortissement pour minimiser les déplacements verticaux du siège lors du déplacement du véhicule.

Il est également connu de mettre en œuvre un dispositif d’amortissement actif entre l’embase et l’armature d’assise. Un tel dispositif d’amortissement est cependant volumineux et coûteux.

Par ailleurs, il est connu de la demande US 2013 /241 255 un siège de véhicule automobile comprenant un dossier, une armature de dossier et une coque articulée sur l’armature de dossier, pour suivre le mouvement du dos de l’occupant du siège et s’adapter à la force exercée par l’occupant.

Résumé de l’invention

L’objectif de la présente invention est de fournir un siège de véhicule automobile améliorant le confort de son occupant.

A cet effet, la présente invention a pour objet un siège de véhicule automobile, comprenant une assise avec une armature d’assise et une première coque, fixée à l’armature d’assise, la première coque étant montée suspendue par rapport à l’armature d’assise ; un dispositif d’amortissement pour amortir les vibrations de la première coque par rapport à l’armature d’assise ; un dossier avec une armature de dossier, l’armature de dossier étant de préférence montée pivotante par rapport à l’armature d’assise, autour d’un axe normal à un plan médian du siège de véhicule automobile, et une deuxième coque, la deuxième coque étant articulée par rapport à l’armature de dossier, la deuxième coque étant montée pivotante par rapport à la première coque, autour d’un axe sensiblement normal à un plan médian du siège de véhicule automobile.

Ainsi, avantageusement, les vibrations relatives de la première coque - ou coque d’assise - par rapport à l’armature d’assise sont amorties par le dispositif amortisseur. On améliore ainsi le confort de l’occupe du siège de véhicule automobile.

En outre, cette amélioration du confort de l’occupant est obtenue à l’aide d’un déplacement d’une coque d’assise seulement, et non de toute l’armature d’assise comme cela est connu. Cette coque d’assise peut notamment être d’un poids nettement réduit par rapport à l’armature d’assise. Ainsi, l’amélioration du confort induite par l’invention, n’est pas réalisée au détriment de la sécurité de l’occupant. En cas de choc, le poids de la coque d’assise étant réduit, celle-ci est sans incidence sur la sécurité. Au contraire, quand toute l’armature d’assise est mise en mouvement, la sécurité de l’occupant en cas de choc ne peut être assurée, du fait de la grande masse en mouvement que l’armature d’assise représente.

De plus, la deuxième coque étant montée pivotante par rapport à la première coque, la coque de dossier suit le corps de l’occupant du siège de véhicule automobile dans ses vibrations. On évite ainsi tout glissement du corps de l’occupant du siège de véhicule automobile par rapport à la coque de dossier et on améliore par là même le confort de l’occupant. De plus, le mouvement de la coque de dossier peut être réalisé sans changement d’inclinaison. On peut ainsi maintenir la position des bras et des mains de l’occupant par rapport au volant du véhicule automobile.

Le siège selon l’invention ne requiert donc pas d’adaptation particulière des systèmes de sécurité classiques, pour assurer la sécurité de son occupant.

Selon des modes de réalisations préférés, le siège de véhicule automobile selon l’invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

- la deuxième coque est liée à la première coque par une liaison pivot ;

- la deuxième coque est articulée par rapport à l’armature de dossier au moyen d’un plot fixé à la deuxième coque propre à coulisser dans une lumière définie dans l’armature de dossier dans un plan médian du siège de véhicule automobile ;

-le siège comprend en outre un système de suspension fixé entre l’armature de dossier et la deuxième coque ;

- la première coque a une forme de cadre rigide recevant une nappe souple ;

- la première coque est montée suspendue par rapport à l’armature d’assise au moyen d’au moins une première et une deuxième paires de biellettes, chaque paire de biellettes ; étant montée de préférence symétriquement par rapport à un plan médian du siège de véhicule automobile, chaque biellette ; étant montée pivotante par rapport à l’armature d’assise et par rapport à la première coque, l’axe de pivotement des biellettes ; étant de préférence normal au plan médian du siège de véhicule automobile ;

- la première paire de biellettes est reliée par une première traverse, l’armature d’assise comporte une deuxième traverse, et le dispositif amortisseur est fixé entre la première traverse et la deuxième traverse, le dispositif amortisseur étant de préférence monté pivotant par rapport à la première traverse à une première extrémité et pivotant par rapport à la deuxième traverse à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité ;

- de chaque côté du siège de véhicule automobile, la droite joignant les points d’articulation de la première biellette par rapport à l’armature d’assise et par rapport à la coque d’assise, d’une part, et la droite joignant les points d’articulation de la deuxième biellette par rapport à l’armature d’assise et par rapport à la coque d’assise, d’autre part, se coupent en un point disposé en avant du siège de véhicule automobile, en particulier en un point destiné à être au niveau du genou d’un occupant du siège de véhicule automobile ;

- le dispositif amortisseur est passif, ou à amortissement variable, ou actif ;

- la deuxième coque a une forme de cadre avec une nappe souple au milieu ;

- l’armature d’assise comporte des pieds et des glissières tels que la position des pieds dans les glissières est modifiable par translation.

Brève description des figures

D’autres aspects, buts et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, qui se rapporte aux dessins ci-annexés parmi lesquels :

La figure 1 représente schématique une vue de côté d’un siège de véhicule automobile ;

La figure 2 est une vue en perspective du siège de véhicule automobile de la figure 1 ;

La figure 3 est une vue de dessous du siège de véhicule automobile des figures 1 et 2 ;

La figure 4 est une vue de dessus du siège de véhicule automobile des figures 1 à 3, sans coque d’assise, et

La figure 5 est une vue de derrière d’un autre siège de véhicule automobile.

Description détaillée

La figure 1 illustre un siège de véhicule automobile 1. Le siège 1 comporte un dossier 2 et une assise 3. Le dossier 2 comporte une armature de dossier 4. L’assise 3 comporte une armature d’assise 5. L’armature de dossier 4 est montée sensiblement selon une liaison pivot autour d’un axe D, sur l’armature d’assise 5. L’armature d’assise 5 peut elle-même être montée sur le plancher 6 du véhicule automobile, par exemple par l’intermédiaire de glissières 7 du siège 1. En l’espèce, l’armature d’assise 5 est solidaire de pieds 8 qui sont reçus dans les glissières 7, de manière que la position des pieds 8 dans les glissières 7 puissent être modifiée par translation. Ainsi, on peut régler la position du siège 1 par rapport au volant (non représenté) du véhicule automobile, selon une direction longitudinale du véhicule automobile correspondant à la direction E d’avancement du véhicule automobile en fonctionnement normal. La hauteur des pieds 8 peut également être réglable.

Enfin, un dispositif d’articulation 9 permet de régler l’inclinaison de l’armature de dossier 4 par rapport à l’armature d’assise 5 et de bloquer l’inclinaison de l’armature de dossier 4. Un tel dispositif d’articulation 9 est bien connu de l’homme du métier. Par conséquent, à fin de concision de la présente description ce dispositif d’articulation 9 n’est pas décrit plus en détails ici.

Par ailleurs, l’assise 3 du siège 1 comporte, outre l’armature d’assise 5, une première coque ou coque d’assise 10. Comme cela est plus nettement visible sur la figure 2, la coque d’assise 10 peut avoir une forme d’un cadre rigide 12, recevant en son centre une première nappe 14 souple, par exemple flexible, en particulier élastique. Comme illustrée à la figure 2, la nappe 14 peut par exemple comporter une pluralité de fils métalliques 16 parallèles, les fils métalliques s’étendant ici en serpentant. Alternativement, la nappe 14 peut comporter deux séries de fils métalliques s’étendant respectivement selon deux directions distinctes, en serpentant ou non. Les deux directions distinctes peuvent notamment être perpendiculaires. En particulier, une des deux directions peut correspondre à une direction longitudinale du siège, correspondant à la direction E d’avancement du véhicule en fonctionnement normal. Dans ce cas, l’autre des deux directions distinctes peut être une direction transversale T, perpendiculaire à la direction longitudinale et sensiblement parallèle à l’axe D de rotation de l’armature de dossier 4 par rapport à l’armature d’assise 5. La nappe 14 peut recevoir un coussin d’assise ou un coussin d’assise peut être surmoulé autour de la nappe 14.

La coque d’assise 10 est montée suspendue par rapport à l’armature d’assise 5. En d’autres termes, la coque d’assise 10 est fixée à l’armature d’assise 5, de manière qu’elle ne porte pas directement sur l’armature d’assise 5. Ici, ceci est réalisé au moyen de deux paires de biellettes 18, 20 interposées fonctionnellement entre la coque d’assise 10 et l’armature d’assise 5 (cf. figure 4). Chacune des paires de biellettes 18, 20 est montée symétriquement par rapport à un plan médian P du siège de véhicule automobile 10. Une première paire de biellettes 18 est disposées en arrière de la deuxième paire de biellettes 20, selon la direction E d’avancement du véhicule en fonctionnement normal. En d’autres termes, la première paire de biellettes 18 est disposée plus près du dossier 2 que la deuxième paire de biellettes 20.

Par biellette, on entend ici toute pièce mécanique reliant deux pièces de manière que ces deux pièces soient mobiles l’une par rapport à l’autre. Une biellette peut en particulier présenter une portion s’étendant selon une direction principale d’extension, entre deux extrémités. Ici, chaque biellette 18, 20 est articulée, c'est-à-dire montée pivotante :

par rapport à la coque d’assise 10, en un premier point, notamment à une première extrémité ; et par rapport à Γ armature d’assise 5, en un deuxième point distinct du premier point, notamment à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité.

L’axe de pivotement des biellettes 18, 20 est de préférence normal au plan médian P du siège de véhicule automobile 1, c'est-à-dire parallèle à une direction transverse T du siège de véhicule automobile 1.

Chaque biellette des première et deuxième paires de biellettes 18, 20 est telle que sa première extrémité, reliée à la coque d’assise 10, est plus proche du dossier 2 que sa deuxième extrémité, reliée à l’armature d’assise 5. En outre, la première extrémité de chaque biellette 18, 20, reliée à la coque d’assise 10 est située verticalement plus bas que sa deuxième biellette 18, 20. Ici, de manière remarquable, les première et deuxième biellettes sont telles que la droite joignant les première et deuxième extrémités de la première biellette 18, d’une part, et la droite joignant les première et deuxième extrémités de la deuxième biellette 20 se coupe en avant du siège de véhicule automobile 1, notamment sensiblement au niveau où se situe le genou de l’occupant du siège de véhicule automobile. On assure ainsi un pivotement de la coque d’assise 10 par rapport à l’armature d’assise 5 correspondant à un mouvement naturel du genou de l’occupant. Le mouvement de la coque d’assise 10 par rapport à l’armature d’assise 5 peut donc être qualifié d’« anthropocentré ». Ainsi, même en cas de mouvement de la coque d’assise 10 par rapport à l’armature d’assise 5, du fait de vibrations, la posture de l’occupant est respectée. Notamment, si l’occupant est le conducteur du véhicule, les mouvements de la coque d’assise 10 par rapport à l’armature d’assise 5 ne perturbe pas le pilotage, le pied du conducteur restant en position par rapport aux pédales du véhicule automobile.

Dans l’exemple illustré, chaque première biellette 18 présente ici une forme en T. Une première branche 18i est montée pivotante sur le cadre d’assise 5, sensiblement à son extrémité libre. Un premier support en U 22 est monté pivotant entre les extrémités d’une deuxième branche I82, s’étendant sensiblement dans le prolongement de la première branche I81, de chacune des premières biellettes 18. Le cadre rigide 12 de la coque d’assise 10 est rigidement fixé à ce premier support en U 22. Ici, par exemple, le cadre rigide est vissé ou riveté sur le premier support en U 22.

Par ailleurs, une première traverse 24 est fixée entre l’extrémité libre de la troisième branche 183 de chacune des premières biellettes 18. Cette troisième branche 183 s’étend de préférence sensiblement perpendiculairement aux première et deuxième branches 18ι, I82.

En outre, chaque deuxième biellette 20 est fixée de manière pivotante à une première extrémité, sur un cadre 26 rigidement lié à l’armature d’assise 5. A l’extrémité opposée de chaque deuxième biellette 20 est fixée une deuxième traverse 28, sur laquelle un deuxième support en U 30 est monté libre en rotation. Le deuxième support en U 30 est rigidement lié au cadre rigide 12 de la coque d’assise 10. Par exemple, le deuxième support en U 30 est vissé ou riveté sur le cadre rigide 12 de la coque d’assise 10.

Par ailleurs, une troisième traverse 32, sensiblement en forme de U, est également fixée à l’armature d’assise 5. La troisième traverse 32 est de préférence disposée devant la première armature 24, dans la direction F d’avancement du véhicule automobile en fonctionnement normal. En d’autres termes, la troisième traverse 32 est plus éloignée du dossier 2 que la première traverse 30.

Un dispositif d’amortissement 34, pour amortir les vibrations de la coque d’assise 10 par rapport à l’armature d’assise 5 est montée entre les première et troisième traverses 24, 32. Ici, à titre d’exemple, le dispositif d’amortissement 34 est un amortisseur hydraulique, dont une première extrémité est montée pivotante par rapport à la première traverse 24 et dont la deuxième extrémité, opposée à la première extrémité, est montée pivotant par rapport à la troisième traverse 32.

Ainsi, le dispositif d’amortissement 34 mis en œuvre selon l’exemple décrit est un dispositif passif. Alternativement, cependant, ce dispositif d’amortissement 34 peut être à amortissement variable ou même être un dispositif d’amortissement actif.

Par ailleurs, le siège de véhicule automobile 1 comprend également une deuxième coque ou coque de dossier 36. La coque de dossier 36 est montée articulée par rapport à l’armature de dossier 4. Ici, ce montage articulé est réalisé au moyen d’une troisième paire de bielles 38, également symétriques par rapport au plan P médian du siège automobile

1. Chaque bielle 38 de la troisième paire de bielles et ici montée pivotante par rapport à la coque de dossier 36, d’une part, et à l’armature de dossier 4, d’autre part. Les bielles 38 de la troisième paire de bielles sont montées pivotantes autour d’axes parallèles à la direction transverse T. Les bielles 38 de la troisième paire de bielles peuvent être montées pivotantes par rapport à la coque de dossier 36, à une première extrémité, et par rapport à l’armature d’assise 4, à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité.

Dans l’exemple illustré aux figures, chaque bielle 38 est, à une première extrémité, fixée à l’armature de dossier 4, de manière à pouvoir pivoter autour d’un axe parallèle à la direction transverse T du siège de véhicule automobile. Une quatrième traverse 40 est montée entre les extrémités des bielles 38 de la troisième paire de bielles, opposées aux premières extrémités. La coque de dossier 36 présente par ailleurs deux saillies (non visibles sur les figures) formant des anneaux recevant la quatrième traverse 40, de sorte que la coque de dossier 36 puisse pivoter par rapport la quatrième traverse 40.

Dans l’exemple illustré, la coque de dossier 36 peut avoir la forme d’un cadre 42 recevant une deuxième nappe 44 souple, par exemple flexible, en particulier élastique, au milieu. La deuxième nappe peut être similaire à la première nappe 14. Notamment la deuxième nappe 44 peut recevoir un coussin de dossier ou un coussin de dossier peut être surmoulé autour de la deuxième nappe 44.

La liaison entre la coque de dossier 36 et l’armature de dossier 4 au moyen de la troisième paire de bielles 38 est de préférence réalisée au voisinage du sommet de la coque de dossier 36.

Au voisinage de son extrémité basse, la coque de dossier 36 est ici montée pivotante par rapport à la coque d’assise 10, autour d’un axe qui est de préférence parallèle à la direction transverse T. Cette liaison pivot est notamment visible sur la figure 2 : un arbre mécanique 46 est reçu libre en rotation dans des logements formés dans des saillies 48, 50 du cadre de dossier 36, d’une part, et du cadre d’assise 10, d’autre part.

Du fait de cette liaison pivot entre la coque d’assise 10 et la coque de dossier 36, la coque de dossier 36 suit le corps de l’occupant du siège de véhicule automobile dans ses vibrations. On évite ainsi tout glissement du corps de l’occupant du siège de véhicule automobile par rapport à la coque de dossier 36 et on améliore par là même le confort de l’occupant. De plus, le mouvement de la coque de dossier 36 peut être réalisé sans changement d’inclinaison. On peut ainsi maintenir la position des bras et des mains de l’occupant par rapport au volant du véhicule automobile.

Bien entendu, la liaison pivot entre les cadres d’assise 10 et de dossier 36 peut être réalisée par d’autres montages mécaniques accessibles à l’homme de l’art.

La figure 5 illustre un siège de véhicule automobile 101 selon un mode de réalisation préféré de l’invention.

Le siège 101 diffère du siège 1 décrit ci-dessus en ce que la troisième paire de bielle 38 est remplacée par un organe de guidage 52 fixé à la deuxième coque 36.

L’organe de guidage 52 comprend un plot propre à coulisser dans une lumière 54 définie dans l’armature de dossier 4.

L’organe de guidage 52 fait saillie par rapport à la deuxième coque 36 sensiblement selon la direction L.

Le plot fait saillie de l’organe de guidage 52 selon une direction transversale au plan P médian du siège automobile 101.

La lumière 54 présente une forme allongée et s’étend dans le plan P médian.

La lumière 54 forme un rail dans lequel le plot 52 est propre à coulisser.

Dans l’exemple illustré, un système de suspension 56 est monté entre l’armature de dossier 4 et la deuxième coque 36.

Le système de suspension 56 comprend par exemple deux ressorts hélicoïdaux s’étendant dans le plan général de l’armature de dossier 4, symétriquement par rapport au plan P médian du siège automobile 1.

Le système de suspension 56 permet de suspendre la deuxième coque 36 par rapport à l’armature de dossier 4 et ainsi d’améliorer le confort de l’occupant du siège.

La présente invention n’est d’ailleurs pas limitée au seul mode de réalisation qui vient d’être décrit mais est au contraire susceptible de nombreuses variantes accessibles à l’homme de l’art.

Par exemple, d’autres moyens de monter la coque d’assise suspendue par rapport à la l’armature d’assise que celui précédemment décrit, sont accessibles à l’homme de l’art.

Claims

REVENDICATIONS

1. Siège de véhicule automobile (1), comprenant :

une assise (3) avec o une armature d’assise (5), o une première coque (10), fixée à l’armature d’assise (5), la première coque (10) étant montée suspendue par rapport à l’armature d’assise (5), un dispositif d’amortissement (34) pour amortir les vibrations de la première coque (10) par rapport à l’armature d’assise (5), un dossier (2) avec une armature de dossier (4), l’armature de dossier (4) étant de préférence montée pivotante par rapport à l’armature d’assise (5), autour d’un axe (D) normal à un plan (P) médian du siège de véhicule automobile (1), et une deuxième coque (36), la deuxième coque (36) étant articulée par rapport à l’armature de dossier (4), la deuxième coque (36) étant montée pivotante par rapport à la première coque (10), autour d’un axe sensiblement normal à un plan (P) médian du siège de véhicule automobile.
2. Siège de véhicule automobile selon la revendication 1, dans lequel la deuxième coque (36) est liée à la première coque (10) par une liaison pivot.
3. Siège de véhicule automobile selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la deuxième coque (36) est articulée par rapport à l’armature de dossier (4) au moyen d’un plot (52) fixé à la deuxième coque (36) propre à coulisser dans une lumière (54) définie dans l’armature de dossier (4) dans un plan (P) médian du siège de véhicule automobile (D-
4. Siège de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un système de suspension fixé entre l’armature de dossier (4) et la deuxième coque (36).
5. Siège de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première coque (10) a une forme de cadre rigide (12) recevant une nappe souple (14).
6. Siège de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première coque (10) est montée suspendue par rapport à l’armature d’assise (5) au moyen d’au moins une première (18) et une deuxième (20) paires de biellettes, chaque paire de biellettes (18 ; 20) étant montée de préférence symétriquement par rapport à un plan (P) médian du siège de véhicule automobile (1), chaque biellette (18 ; 20) étant montée pivotante par rapport à l’armature d’assise (5) et par rapport à la première coque (10), l’axe de pivotement des biellettes (18 ; 20) étant de préférence normal au plan médian (P) du siège de véhicule automobile (1).
7. Siège de véhicule automobile selon la revendication 6, dans laquelle la première paire de biellettes (18) est reliée par une première traverse (24), l’armature d’assise (5) comporte une deuxième traverse (32), et le dispositif amortisseur (34) est fixé entre la première traverse (24) et la deuxième traverse (32), le dispositif amortisseur (34) étant de préférence monté pivotant par rapport à la première traverse (24) à une première extrémité et pivotant par rapport à la deuxième traverse (32) à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité.
8. Siège de véhicule automobile selon la revendication 6 ou 7, dans lequel, de chaque côté du siège de véhicule automobile, la droite joignant les points d’articulation de la première biellette (18) par rapport à l’armature d’assise (5) et par rapport à la coque d’assise (10), d’une part, et la droite joignant les points d’articulation de la deuxième biellette (20) par rapport à l’armature d’assise (5) et par rapport à la coque d’assise (10), d’autre part, se coupent en un point disposé en avant du siège de véhicule automobile, en particulier en un point destiné à être au niveau du genou d’un occupant du siège de véhicule automobile.
9. Siège de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif amortisseur (34) est ;

passif, ou à amortissement variable, ou actif.
10. Siège de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième coque (36) a une forme de cadre (42) avec une nappe (44) souple au milieu.

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11. Siège de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’armature d’assise (5) comporte des pieds (8) et des glissières (7) tels que la position des pieds (8) dans les glissières (7) est modifiable par translation.