FR3085858A1 - Article chaussant pour activite aquatique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un article chaussant pour activité aquatique comprenant un chausson (1) destiné à recevoir le pied d'un utilisateur, ledit chausson présentant une semelle (2) surmontée par une tige (3) présentant une partie supérieure (3a) destinée à recouvrir la partie de cou de pied de l'utilisateur, ledit article comprenant en outre une voilure (5) de propulsion qui est associée audit chausson au moyen de deux supports latéraux (6), les supports latéraux (6) étant agencés pour positionner ladite voilure au moins en partie au-dessus de ladite tige en formant un espace libre (7) d'écoulement de l'eau entre ladite voilure, lesdits supports et la partie de cou de pied (3a) de la tige (3).

Description

L’invention concerne un article chaussant pour la pratique d’une activité aquatique.

Elle s’applique en particulier à la pratique d’une activité aquatique en extérieur, telle que par exemple la plongée sous-marine ou la randonnée aquatique (pour l’anglais snorkeling).

Pour pratiquer une telle activité, le sportif utilise généralement des chaussons équipés d’une voilure de propulsion qui est agencée pour faciliter ses déplacements sous l’eau, notamment en étant associée sur l’avant dudit chausson.

Du fait de l’emplacement et des dimensions importantes de la voilure, de tels articles chaussants ne sont pas adaptés à la marche, de sorte que le sportif ne peut les chausser qu’à proximité de l’eau. Ainsi, pour pouvoir alterner les déplacements sur terre et dans l’eau, le sportif doit s’équiper de deux paires de chaussons, l’une permettant la propulsion dans l’eau et l’autre la marche sur terre en protégeant ses pieds des risques de blessures et/ou de brûlures pouvant résulter d’une marche sur des terrains couverts de sable chaud, de galets et/ou de rochers.

Pour pallier les inconvénients résultant de l’utilisation et du transport de ces deux paires de chaussons, on connaît du document US-1 113 820 un article chaussant permettant à la fois la marche terrestre et la propulsion aquatique, comprenant :

- un chausson destiné à recevoir un pied d’un utilisateur, ledit chausson présentant une semelle surmontée par une tige avec une partie supérieure destinée à recouvrir la partie de cou de pied de l’utilisateur ;

- une voilure de propulsion associée audit chausson de manière à être disposée au moins en partie au-dessus dudit chausson, afin de ne pas entraver la marche lors d’un déplacement terrestre.

Toutefois, cet article chaussant ne donne pas entière satisfaction, en ce que la structure d’association de la voilure au chausson est relativement complexe. En outre, cette structure forme un obstacle à l’écoulement de l’eau lors des déplacements aquatiques, ce qui n’est pas propice à la capacité de propulsion de la voilure.

Le document FR-2 493 157 prévoit d’associer la voilure de propulsion au chausson au moyen de deux supports latéraux s’étendant chacun de part et d’autre de la portion avant de la tige. Ainsi, lors des déplacements aquatiques, l’eau peut s’écouler entre les supports latéraux, ce qui limite leur impact sur la capacité de propulsion de la voilure.

Toutefois, cet article ne donne pas non plus entière satisfaction, en ce que la voilure, en plus de présenter des dimensions importantes, s’étend en avant du chausson, ce qui complique la marche sur terre tout en n’étant pas optimal relativement à la propulsion.

L’invention vise à perfectionner l’art antérieur en proposant un article chaussant pour activité aquatique agencé pour présenter un bon compromis entre la capacité de propulsion dans l’eau et la facilité de marche sur terre.

A cet effet, l’invention propose un article chaussant pour activité aquatique comprenant un chausson destiné à recevoir le pied d’un utilisateur, ledit chausson présentant une semelle surmontée par une tige présentant une partie supérieure destinée à recouvrir la partie de cou de pied de l’utilisateur, ledit article comprenant en outre une voilure de propulsion qui est associée audit chausson au moyen de deux supports latéraux, les supports latéraux étant agencés pour positionner ladite voilure au moins en partie au-dessus de ladite tige en formant un espace libre d’écoulement de l’eau entre ladite voilure, lesdits supports et la partie de cou de pied de la tige.

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures annexées, dans lesquelles :

- la figure 1 est une représentation schématique en perspective d’un article chaussant selon un mode de réalisation de l’invention ;

- les figures 2a et 2b sont des représentations schématiques en perspective de l’ensemble voilure - supports latéraux de l’article chaussant de la figure 1, respectivement avec (figure 2a) et sans (figure 2b) l’entretoise structurelle reliant les extrémités inférieures desdits supports ;

- les figures 3 à 5 sont des représentations schématiques de l’article chaussant de la figure 1, respectivement en vue de côté (figure 3), de dessous (figure 4) et de dessus (figure 5).

En relation avec ces figures, on décrit ci-dessous un article chaussant pour la pratique d’une activité aquatique, notamment en extérieur, telle que par exemple la plongée sous-marine ou la randonnée aquatique (pour l’anglais snorkeling).

Dans cette description, les termes de positionnement dans l’espace sont définis par rapport à la disposition de l’article chaussant. Ainsi, le terme “transversal” fait référence à une disposition dans un plan vertical suivant la largeur de l’article chaussant, tandis que le terme “longitudinal” fait référence à une disposition dans un plan vertical suivant la longueur dudit article chaussant.

L’article chaussant comprend un chausson 1 destiné à recevoir le pied d’un utilisateur. Le chausson 1 présente une semelle 2 agencée pour permettre des déplacements sur des surfaces terrestres telles que du sable chaud, des galets et/ou des rochers. En particulier, la semelle 2 peut être réalisée en un matériau plastique, par exemple en élastomère thermoplastique de type TPR 555.

Le chausson 1 présente une tige 3 qui surmonte la semelle et qui présente une partie supérieure 3a destinée à recouvrir la partie de cou de pied de l’utilisateur. Dans le mode de réalisation représenté, la tige 3 est agencée pour recouvrir la totalité du pied de l’utilisateur, et comprend une ouverture supérieure 4 dans laquelle l’utilisateur peut glisser ledit pied pour enfiler le chausson 1.

De façon avantageuse, la semelle 2 est surmoulée sur la tige 3, ce qui permet de faciliter la fabrication du chausson 1 et de fiabiliser l’association de la semelle 2 et de la tige 3.

Pour améliorer le confort de l’utilisateur, la tige 3 est réalisée en un matériau souple, notamment adapté à une utilisation aquatique. A cet effet, la tige 3 peut être réalisée en un matériau textile de type maille (pour l’anglais mesh) et/ou en néoprène. En particulier, la tige 3 peut être réalisée avec des mailles de dimensions importantes, afin de limiter la rétention d’eau par ladite tige, et ainsi limiter un alourdissement du chausson 1 qui pourrait entraver les déplacements dans l’eau dudit utilisateur.

La tige 3 peut être réalisée dans un matériau dont la résilience permet la retenue du chausson 1 sur le pied par enserrement. Ainsi, comme représenté sur les figures, le chausson 1 peut être dépourvu de moyens rapportés de serrage sur le pied, tels que des lacets ou des bandes auto-agrippantes.

En variante, le chausson 1 peut être équipé d’au moins une sangle rapportée de serrage autour du pied, ladite sangle étant montée coulissante dans un moins un passant associé audit chausson. La sangle et/ou le passant peuvent être réalisés en un matériau adapté à une utilisation dans l’eau, par exemple en non tissé recouvert sur au moins une face par une couche de polyuréthanne (PU). En outre, pour permettre son serrage autour du pied, la sangle peut être réalisée en un matériau élastique et/ou pourvue d’une bande autoagrippante de type Velcro®.

Pour faciliter l’enfilage du chausson 1, la tige 3 peut comprendre une bordure en matériau élastique s’étendant au moins en partie autour de l’ouverture supérieure 4, afin de permettre un agrandissement ponctuel de ladite ouverture par étirement dudit matériau. En outre, la tige 3 peut comprendre au moins une fente latérale débouchant dans l’ouverture supérieure 4 et dans laquelle une bande en matériau élastique peut être associée, par exemple par couture.

L’article chaussant comprend en outre une voilure 5 de propulsion qui est associée au chausson 1 au moyen de deux supports latéraux 6.

En particulier, la voilure 5 et les supports latéraux 6 peuvent être formés en une seule pièce, notamment par moulage d’un matériau plastique, ce qui permet de faciliter la fabrication de ladite voilure, et donc la fabrication de l’article chaussant.

Pour ne pas entraver la marche lors des déplacements terrestres, les supports latéraux 6 sont agencés pour positionner la voilure 5 au-dessus du chausson 1, ladite voilure présentant des dimensions réduites agencées pour assurer un bon compromis entre la limitation de son encombrement et sa capacité de propulsion sous l’eau.

De tels agencements permettent également de limiter les bruits à la surface de l’eau, afin de permettre à l’utilisateur d’explorer de façon discrète les zones aquatiques peu profondes, et ainsi de limiter les risques de fuite d’éventuelles espèces d’animaux observables dans de telles zones.

Les supports latéraux 6 s’étendent de part et d’autre de la tige 3, afin de ne pas former obstacle à l’écoulement de l’eau lors d’un déplacement aquatique, et ainsi limiter l’impact desdits supports sur la capacité de propulsion de la voilure 5.

En particulier, les supports latéraux 6 sont agencés pour positionner la voilure 5 au moins en partie au-dessus de la tige 3 en formant un espace libre 7 d’écoulement de l’eau entre ladite voilure, lesdits supports et la partie de cou de pied 3a de la tige 3.

Ainsi, lors d’un déplacement dans l’eau, les mouvements de débattement du pied génèrent un flux F d’écoulement d’eau le long de la partie de cou de pied 3a, comme représenté sur les figures 1 et 3, ce qui permet non seulement d’améliorer la propulsion, mais également d’augmenter pour l’utilisateur la sensation de glisse sur la surface de son pied.

De ce fait, l’utilisateur bénéficie d’un confort de nage plus important et d’une meilleure immersion sensorielle dans l’environnement aquatique, ce qui est d’autant plus avantageux lors de la pratique de la plongée sous-marine et/ou de la randonnée subaquatique.

En outre, une telle disposition de la voilure 5 au-dessus du pied permet de conserver une bonne longueur pour ladite voilure, afin d’avoir un meilleur compromis entre la capacité de propulsion dans l’eau et l’encombrement limité nécessaire aux déplacements terrestres.

Par ailleurs, comme représenté sur la figure 4, la voilure 5 présente une largeur b qui est supérieure à la largeur I2 de la semelle 2, afin de garantir à ladite voilure une bonne capacité de propulsion en compensant sa réduction de longueur.

En relation avec les figures 3 et 5, l’ouverture supérieure 4 est séparée de la partie de cou de pied 3a par un plan transversal avant T, la voilure 5 présentant un bord arrière 5a qui est disposé sensiblement dans ledit plan.

En particulier, le bord arrière 5a présente une échancrure 8 incurvée à l’opposé de l’ouverture 4, ce qui permet d’éviter les interférences dudit bord arrière contre la jambe de l’utilisateur, notamment durant les déplacements terrestres.

De même, comme représenté sur les figures 3 et 4, la voilure 5 présente un bord avant 5b qui dépasse de l’extrémité avant 1 a du chausson 1 d’une distance D qui est inférieure à 30%, notamment inférieure à 25%, de la longueur L de ladite voilure, ledit bord avant présentant une échancrure en V 9 dont la pointe est tournée vers le chausson 1. Selon une réalisation, la pointe de l’échancrure 9 peut présenter une incision d’écoulement de l’eau.

Dans le mode de réalisation représenté, la voilure 5 recouvre en longueur la totalité de la partie de cou de pied 3a de la tige 3, ce qui permet d’assurer un écoulement d’eau laminaire tout le long de ladite partie de coup de pied.

En relation avec la figure 3, la voilure 5 s’étend dans un plan P qui forme un angle a inférieur à 25° avec le plan médian M de la semelle 2, afin de faciliter l’entrée d’eau dans l’espace libre d’écoulement 7.

La voilure 5 présente une paroi supérieure 5c et une paroi inférieure 5d délimitant l’espace libre d’écoulement 7, au moins l’une desdites parois présentant au moins une nervure 10, 11 qui s’étend longitudinalement en saillie ou en bordure inclinée vers l’extérieur de ladite voilure.

Dans le mode de réalisation représenté, la paroi supérieure 5c présentent deux nervures 10 en saillie s’étendant longitudinalement, afin d’assurer le guidage de l’eau le long de ladite paroi supérieure lors du débattement du pied, et ce quel que soit le type de mouvement et/ou de nage effectué par l’utilisateur.

De même, la paroi inférieure 5d présente deux nervures 11 en saillie s’étendant longitudinalement, lesdites nervures permettant à la fois d’assurer le guidage de l’eau le long de ladite paroi inférieure et de rigidifier la voilure 5.

En particulier, chaque nervure supérieure 10 est disposée dans un même plan vertical longitudinal qu’une nervure inférieure 11, ce qui permet de faciliter la fabrication de la voilure 5, et donc la fabrication de l’article chaussant.

Chaque support 6 présente une extrémité supérieure 6a portant un bord de la voilure 5 et une extrémité inférieure 6b associée au chausson 1, au moins un bras 6c s’étendant entre lesdites extrémités.

De façon avantageuse, les extrémités supérieures 6a des supports 6 présentent chacune une longueur L’ qui est supérieure à 40% de la longueur L de la voilure 5, ce qui permet d’assurer une bonne rigidité au niveau de l’association entre les supports 6 et la voilure 5, et ainsi de limiter les risques de flexion de ladite voilure lors des déplacements sous l’eau.

Dans le mode de réalisation représenté, les supports 6 présentent chacun une extrémité supérieure 6a qui s’étend vers l’avant en formant une nervure 11 sur la paroi inférieure 5d, ce qui permet de limiter le nombre de nervures 11 sur ladite paroi inférieure. Ainsi, on peut simplifier la fabrication de la voilure 5, et donc de l’article chaussant, mais aussi améliorer le guidage de l’écoulement de l’eau le long de la paroi inférieure 5d.

En relation avec la figure 3, les supports 6 présentent chacun une extrémité supérieure 6a - respectivement inférieure 6b - disposée au moins en partie à l’avant - respectivement à l’arrière - du plan transversal avant T.

En particulier, chaque support 6 comprend un bras 6c entre ses extrémités 6a, 6b, ledit bras formant un angle β compris entre 10° et 60°, notamment de l’ordre de 30°, avec le plan transversal avant T. Ainsi, les supports 6 assurent le maintien de la voilure 5 au-dessus de la partie de cou de pied 3a avec une bonne stabilité.

De façon avantageuse, les supports 6 sont associés à la semelle 2, ce qui permet d’associer la voilure 5 au chausson 1 avec une bonne résistance mécanique.

En relation avec la figure 2a, l’article chaussant comprend une entretoise structurelle 12 qui relie les extrémités inférieures 6b des supports latéraux 6, ladite entretoise étant disposée dans la semelle 2, notamment par surmoulage, afin d’améliorer la résistance de l’association de la voilure 5 au chausson 1 et de faciliter la fabrication de l’article chaussant. En variante, l’entretoise 12 peut être intégrée à la semelle 2.

L’entretoise 12 peut être réalisée en une pièce séparée de l’ensemble voilure 5 - supports latéraux 6, notamment en un matériau plus rigide, par exemple en plastique et/ou métal, afin de garantir la rigidité de l’association des supports 6 au chausson 1.

En particulier, l’entretoise 12 présente deux bords 12a auxquels respectivement l’extrémité inférieure 6b d’un support 6 est associée, lesdites extrémités inférieures présentant à cet effet des orifices 13 d’ancrage du matériau de l’entretoise 12. En variante, l’entretoise 12 peut être formée en une seule pièce avec la voilure 5 et les supports latéraux 6, notamment par moulage d’un matériau plastique.

En relation avec la figure 3, les bords 12a de l’entretoise 12 et les extrémités inférieures 6b des supports 6 présentent chacun une longueur Le qui est comprise entre 20% et 80% de la longueur L2 de la semelle 2, ce qui permet d’assurer une bonne rigidité au niveau de l’association entre les supports 6 et la 10 semelle 2, et ainsi de limiter les risques de flexion desdits supports lors des déplacements sous l’eau.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS

   1. Article chaussant pour activité aquatique comprenant un chausson (1) destiné à recevoir le pied d’un utilisateur, ledit chausson présentant une semelle (2) surmontée par une tige (3) présentant une partie supérieure (3a) destinée à recouvrir la partie de cou de pied de l’utilisateur, ledit article comprenant en outre une voilure (5) de propulsion qui est associée audit chausson au moyen de deux supports latéraux (6), ledit article étant caractérisé en ce que les supports latéraux (6) sont agencés pour positionner ladite voilure au moins en partie audessus de ladite tige en formant un espace libre (7) d’écoulement de l’eau entre ladite voilure, lesdits supports et la partie de cou de pied (3a) de la tige (3).
2. 2. Article chaussant selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque support (6) présente une extrémité supérieure (6a) portant un bord de la voilure (5) et une extrémité inférieure (6b) associée au chausson (1), au moins un bras (6c) s’étendant entre lesdites extrémités.
3. 3. Article chaussant selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les supports (6) sont associés à la semelle (2).
4. 4. Article chaussant selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu’il comprend une entretoise structurelle (12) qui relie les extrémités inférieures (6b) des supports latéraux (6).
5. 5. Article chaussant selon la revendication 4, caractérisé en ce que l’entretoise (12) est disposée dans la semelle (2), notamment par surmoulage.
6. 6. Article chaussant selon l’une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que l’entretoise (12) présente deux bords (12a) auxquels respectivement l’extrémité inférieure (6b) d’un support (6) est associée.
7. 7. Article chaussant selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la tige (3) présente une ouverture supérieure (4) qui est séparée de la partie de cou de pied (3a) par un plan transversal avant (T), la voilure (5) présentant un bord arrière (5a) qui est disposé sensiblement dans ledit plan.
8. 8. Article chaussant selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la tige (3) présente une ouverture supérieure (4) qui est séparée de la partie de cou de pied (3a) par un plan transversal avant (T), les supports (6) présentant une extrémité supérieure (6a) - respectivement inférieure (6b) - disposée au moins en partie à l’avant - respectivement à l’arrière dudit plan.
9. 9. Article chaussant selon l’une quelconque des revendication 1 à 8, caractérisé en ce que la voilure (5) présente un bord arrière (5a) ayant une échancrure (8) incurvée à l’opposé de l’ouverture (4).
10. 10. Article chaussant selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la voilure (5) présente un bord avant (5b) qui dépasse de l’extrémité avant (1 a) du chausson (1 ) d’une distance (D) qui est inférieure à 30% de la longueur (L) de ladite voilure.
11. 11. Article chaussant selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la voilure (5) s’étend dans un plan (P) qui forme un angle (a) inférieur à 25° avec le plan médian (M) de la semelle (2).
12. 12. Article chaussant selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la voilure (5) présente une paroi supérieure (5c) et une paroi inférieure (5d) délimitant l’espace libre d’écoulement (7), au moins l’une desdites parois présentant au moins une nervure (10, 11) qui s’étend longitudinalement en saillie ou en bordure inclinée vers l’extérieur de ladite voilure.
13. 13. Article chaussant selon la revendication 12, caractérisé en ce que les supports (6) présentent chacun une extrémité supérieure (6a) qui s’étend vers l’avant en formant une nervure (11) sur la paroi inférieure (5d).

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14. 14. Article chaussant selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la tige (3) est réalisée en matériau souple, notamment en textile de type maille.
15. 15. Article chaussant selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, 10 caractérisé en ce que la semelle (2) est surmoulée sous la tige (3).