FR3083549A1 - Procede pour la realisation d'une structure textile fonctionnalisee et structure textile fonctionnalisable obtenue par ce procede - Google Patents

Abstract

Ce procédé pour la réalisation d'une structure textile fonctionnalisée, ladite structure comprenant une structure support proprement dite, intégrant au moins un élément de fonctionnalisation (7, 15, 16) s'étendant selon toute la longueur de l'une des dimensions de ladite structure, consiste à intégrer au sein de celle-ci, lors de la réalisation de la structure support, un moyen (12) apte à insérer dans la structure support une fois réalisée, ledit au moins un élément de fonctionnalisation.

Description

PROCEDE POUR LA REALISATION D’UNE STRUCTURE TEXTILE FONCTIONNALISEE ET STRUCTURE TEXTILE FONCTIONNALISABLE OBTENUE PAR CE PROCEDE

DOMAINE DE L’INVENTION

L’invention concerne le domaine général de la protection des cultures agricoles, et notamment fruitières, maraîchères, horticoles, viticoles et arboricoles, contre les intempéries, mais également contre le rayonnement solaire. Elle appartient également au domaine de l’irrigation, de la nutrition et du traitement préventif ou curatif contre tout type de maladies de telles cultures.

ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE

Il est bien connu que les cultures agricoles, qu’elles soient de nature fruitière, maraîchère, horticole ou arboricole, sont appelés à subir les affres des intempéries, qu’il s’agisse notamment de la pluie, du froid, de la grêle, du vent, susceptibles d’endommager voire d’anéantir en tout ou partie une production annuelle, et générant en conséquence des pertes considérables pour les exploitations concernées. Ces difficultés endémiques ont conduit les agriculteurs ou les professionnels du domaine à développer des solutions pour lutter contre ces fléaux. Parmi celles-ci, figurent des écrans de type filet, susceptibles d’être montés sur des supports et mis en place à l’aide de tendeurs, tels que par exemple décrits dans le document FR 2 777 737, ou encore dans le document EP 2 645 844.

D’autres considérations peuvent conduire à protéger lesdites cultures du rayonnement solaire par exemple, ou au contraire à créer un effet de serre notamment en période de froid. Ces installations mettent en œuvre des films plastiques ou des bâches étanches, là encore, montés sur des supports appropriés. Ainsi, le document EP 2 086 309 décrit un écran d’isolation, notamment thermique, constitué d’une structure textile intégrant un film plastique renforcé au moyen de fils de renfort, un fil de liage venant mailler les fils de renfort par tricotage de part et d’autre de la surface constituée par le film plastique.

Quel que soit l’écran ou le filet ainsi mis en œuvre, il couvre l’intégralité de la culture, sans possibilité de sélectionner des zones spécifiques ayant vocation à être protégées.

Un autre problème que l’on rencontre, réside d’une part dans l’irrigation, et d’autre part dans la nutrition desdites cultures en élément, ou nutriments, et de manière générale toutes substances favorisation la production, la croissance ou prévenant des atteintes auxdites productions de nature fongique, bactérienne ou autres.

A cet effet, il a été proposé par exemple dans le document EP 1 883 289, un dispositif d’irrigation et/ou de nutrition de cultures comprenant une pluralité de tuyaux mutuellement espacés, munis de moyens irrigateurs solidarisés à un filet obtenu par exemple par tissage ou tricotage selon un réseau ouvert. Une telle nappe d’irrigation est typiquement disposée sur le sol des cultures considérées.

Par ailleurs, qu’il s’agisse des filets anti-grêle d’une part, ou des bâches ou films en matière plastique d’autre part, ils couvrent en général l’intégralité de la culture proprement dite, ou des rangs de plans ou d’arbres. Ce faisant, l’accumulation de neige ou de grêle est susceptible d’engendrer un surpoids considérable sur la structure de protection, incompatible avec les structures supports, et aboutissant au fléchissement de ces dernières, et donc corollairement à la nécessité de tout remettre en place après chaque intempérie. Concernant les films ou bâches, ils engendrent une prise au vent telle que lors de coups de vent, on observe la déchirure des bâches ou des films, anéantissant dès lors l’effet protecteur que ces derniers ont vocation à générer.

Les structures de l’art antérieur font appel à des montages lourds à mettre en œuvre et à gérer, et s’avèrent de manière générale relativement onéreuses, en tout cas incompatibles sur le terrain économique avec les marges dégagées par les agriculteurs.

En outre, lorsque lesdites structures mettent en œuvre des bâches, celles-ci sont classiquement réalisées en en polypropylène (PP) et ne sont pas à ce jour recyclables.

Qui plus est, ces dispositifs ou systèmes de protection n’associent traditionnellement pas de moyens d’irrigation ou de lutte contre les maladies, lesquelles nécessitent des traitements répétés, et coûteux.

En d’autres termes, il n’existe pas à ce jour de structures modulables susceptibles d’allier, en fonction des besoins de l’exploitant agricole, une protection localisée contre la pluie, la grêle ou la neige, contre le rayonnement solaire, ou apte à définir une structure propre à lutter contre le froid, et/ou un dispositif d’irrigation ou de nutrition ou de traitement préventif voire curatif de maladies.

C’est l’objet de la présente invention.

EXPOSE DE L’INVENTION

A cet effet, l’invention vise en premier lieu un procédé pour la réalisation d’une structure fonctionnalisée. Cette structure comprend une structure support proprement dite, intégrant au moins un élément de fonctionnalisation susceptible de s’étendre selon toute la longueur de l’une des dimensions de ladite structure. Ce procédé consiste à intégrer, au sein de la structure support lors de la réalisation de cette dernière, un moyen apte à insérer dans ladite structure support une fois réalisée, ce ou ces élément(s) de fonctionnalisation.

Typiquement, ce moyen apte à insérer dans la structure support le ou les élément(s) de fonctionnalisation, est constitué d’un tire-fil ou d’un dispositif équivalent, dont l’une des extrémités est apte être solidarisée à ou aux élément(s) de fonctionnalisation en vue de permettre leur traction au sein de la structure support.

En d’autres termes, l’invention consiste à prévoir une structure support, de nature tissée ou tricotée, intégrant lors de sa réalisation, c’est-à-dire directement sur le métier à tisser ou sur le métier à tricoter, un dispositif de traction, typiquement constitué d’un tire-fil, pour permettre, soit sur le site de production, soit sur le site d’exploitation, et par exemple lorsque la structure est en place au niveau des cultures agricoles, de tirer au sein de ladite structure, selon l’une de ses dimensions, et en générale la dimension principale, le ou les élément(s) de fonctionnalisation approprié(s) d’une part, et au niveau des zones souhaitées par l’exploitant agricole d’autre part, conférant ainsi à la structure globale une très grande modularité en termes d’application.

En effet, en raison même de la nature de la structure support, et en l’espèce typiquement tissée ou tricotée, il est tout d’abord possible de positionner de tels tirefils selon toute la largeur de ladite structure, à intervalles réguliers ou non, offrant ainsi toute latitude à l’exploitant agricole de choisir le lieu de positionnement du ou des éléments de fonctionnalisation, et par exemple à l’aplomb strict des cultures, ou décalé par rapport auxdites cultures.

Corollairement, les éléments de fonctionnalisai ion peuvent eux-mêmes être choisis dans le groupe comprenant les gaines, tresses, mèches, tubes perméables ou microperforés, câbles électriques, films plastiques, feuillards métalliques, fils diffuseurs de principe(s) actif(s) (phéromones, Cu, Zn, So), fils biodégradables ou biorésorbables.

Ce faisant, on optimise le choix de l’exploitant agricole dans la nature de la protection, de l’irrigation, de la nutrition, du traitement préventif ou curatif de ses cultures.

Qui plus est, la fonctionnalisation de la structure textile résultant de l’insertion d’un ou de plusieurs éléments de fonctionnalisation en son sein par le tire-fil ou tout dispositif équivalent est réversible, par simple traction dudit ou desdits éléments de fonctionnalisation hors de la structure support, engendrant le retour à sa position originelle dudit tire-fil.

Lorsque la structure support est de type tricotée, elle est avantageusement obtenue selon la technologie à mailles jetées.

Selon une variante de cette forme de réalisation, ladite structure support tricotée est obtenue selon la technologie à mailles jetées sur métier à tricoter à double fonture, définissant alors des zones d’insertion dudit ou desdits élément(s) de fonctionnalisation.

Selon encore une autre variante de l’invention, la structure support est obtenue ni par tissage, ni par tricotage mais résulte d’une opération d’extrusion.

L’invention concerne donc également la structure textile fonctionnalisable correspondante.

Cette structure textile permet ainsi de conjuguer un certain nombre de fonctions, qu’il s’agisse des fonctions de protection mécanique traditionnelles conférées à la structure support et typiquement aux filets de l’art antérieur, mais également des fonctions tendant à l’apport d’éléments nutritifs, curatifs ou préventifs, d’irrigation voire de tout autre élément contribuant à l’automatisation des traitements, y compris l’apport d’éléments répulsifs ou de phéromones aptes à lutter contre les insectes.

Cette structure textile est également susceptible d’intégrer des bandelettes, notamment en matière plastique prédécoupées ou encore un film en matière plastique, ledit film étant susceptible d’être renforcé par des fils de renfort, et ce, afin de protéger les cultures ou les arbres fruitiers des excès climatiques.

Avantageusement, la matière plastique mise en œuvre est du polyéthylène, notamment recyclable ou recyclé. La mise en œuvre de ce matériau rend possible le recyclage sans séparation des différents éléments entrant dans la constitution de la structure de l’invention, ce qui n’était pas possible à ce jour. Ce faisant, outre le progrès résultant des contraintes environnementales, on génère un gain de temps considérable pour satisfaire à ces contraintes.

Par ailleurs, la structure textile peut également intégrer des câbles directement en production, destinés à faciliter et sécuriser la pose de ladite structure sur des éléments supports.

La structure support peut être réalisée avec des matériaux non inflammables (tel que par exemple du polyéthylène additivé) ou en une combinaison de matériaux conférant à la structure des caractéristiques non-feu ou retardateur de flamme.

On comprend ainsi qu’il est possible grâce à l’invention de créer des zones différenciées au sein de la structure globale, contrairement aux produits et dispositifs de l’art antérieur qui sont, d’une part 100 % uniformes, et en outre monofonctionnels.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

La manière dont l’invention peut être réalisée, et les avantages qui en découlent, ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif à l’appui des figures annexées.

La figure 1 est une représentation schématique en section d’un premier mode et application de l’invention, intégrant de manière localisée un film plastique étanche.

La figure 2 représente la structure de la figure 1 vue sensiblement en plan.

Les figures 3 et 4 représentent respectivement une vue schématique en perspective et en section transversale d’une variante des figures 1 et 2, mettant en œuvre une structure support réalisée sur métier à tricoter à mailles jetées à double fonture.

La figure 5 est une illustration de la fonctionnalisation d’une structure conforme à l’invention dans le cas particulier d’une structure support réalisée par technologie à mailles jetées double fonture.

La figure 6 est une représentation schématique en perspective illustrant d’autres types d’éléments de fonctionnalisation dans une structure support par exemple obtenue par tissage.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION

Les figures 1 et 2 représentent, comme indiqué ci-dessus, une première application de l’invention. En l’espèce, la structure fonctionnalisée (2) est constituée d’un filet (10), ayant vocation à être positionné au-dessus d’une ou de plusieurs rangées d’arbres ou de buissons (1), et de manière générale de cultures. Comme on peut le visualiser sur la figure 1, cette structure (2) est positionnée et tendue à l’aide de moyens de support, dont on a limitativement représenté le poteau central (3), aligné avec la ou les rangée(s) d’arbres, de buissons etc. En revanche, ne figurent pas sur la figure 1, les tendeurs élastiques ou câbles assurant la traction de la structure (2) afin de positionner celle-ci en position opérationnelle.

Ainsi qu’on peut l’observer sur les figures 1 et 2, seule une zone particulière (6) de la structure reçoit un élément de fonctionnalisation, en l’espèce, un film plastique d’étanchéité se présentant sous la forme de bandelettes (7) parallèles les unes aux autres (voir figure 2), dont la répartition dans l’exemple décrit se situe de part et d’autre de l’apex (4), c’est-à-dire sur la canopée des rangées d’arbres ou d’arbustes (1), ou de vigne, c’est-à-dire dans une zone de largeur suffisante pour permettre la protection de la rangée d’arbustes, de buissons et de manière générale de la culture en rangée, contre la pluie ou la grêle. Cette répartition se matérialise sur la figure 2 symétriquement par rapport à un axe (11), orienté selon la dimension principale de la structure, et parallèle à la rangée d’arbres ou d’arbustes (1).

En revanche, les zones adjacentes (5, 13) de la structure support recevant ces bandelettes de film plastique sont exemptes de tels films. Ce faisant, et en premier lieu, l’eau de la pluie ou de la grêle ou de la neige est susceptible de ruisseler et s’évacuer au niveau de ces zones, en raison de la nature ajourée du filet (10), diminuant de manière drastique le poids supporté par la structure. Par ailleurs, ces zones (5, 13) permettent au vent de s’engouffrer et de s’évacuer sans risque de déchirures desdites bandelettes de film plastique.

Dans l’exemple ainsi décrit, ce filet comporte une structure support tricotée réalisée en mettant en œuvre la technologie à mailles jetées, typiquement obtenue sur métier Rachel. Le filet (10) est réalisé à base de monofils de polyéthylène pourvus d’une résistance mécanique élevée - fonction du titre du fil, de diamètre typiquement compris entre 0,10 et 0,50 millimètres.

Ces fils sont avantageusement chargés en matériau anti-oxydant (par exemple un additif anti-UV type V66602/5%) directement dans la masse, et présentent ainsi une résistance au rayonnement solaire, et notamment aux UV très élevée, c’est-à-dire avec une perte seulement de quelques 10 à 50 pourcents de leur résistance initiale après des durées d’exploitation de plus de 10 ans ; ce qui leur laisse leurs entières performances pour les applications visées. Ce filet est associé à des fils de tricotage (8, 9), également en polyéthylène de même nature, dont l’armure et le nombre dépendent de la géométrie de la stabilité souhaitées pour ladite structure. L’homme du métier saura déterminer l’armure la plus adaptée en fonction de l’application envisagée.

Par ailleurs, le plastique constitutif des bandelettes est avantageusement constitué de polyéthylène recyclable.

L’introduction des bandelettes (7) de film plastique au sein de la ou des zones (6) de la structure support sera décrite plus en détail ultérieurement.

Les figures 3 et 4 ont vocation à illustrer un autre type de structure support, en l’espèce toujours obtenue par tricotage mettant en œuvre la technologie à mailles jetées et par exemple sur métier Rachel, mais à double fonture. Ce faisant, cette technologie permet de définir des poches ou gaines (13), dont la dimension et notamment la largeur peut être aisément modulable sur le métier à tricoter, et ce, de manière connue. Ces poches ont vocation à recevoir l’élément fonctionnalisé et, dans l’exemple décrit, une bandelette de film plastique étanche (7). On a représenté sur cette figure par la référence (14) la progression d’une bandelette (7) au sein de la poche (13) résultant du tricotage sur métier double fonture, sous l’action d’un tire-fil (non représenté sur cette figure).

La figure 5 illustre l’une des caractéristiques essentielles de l’invention, à savoir l’introduction dans la structure support d’un moyen apte à insérer dans ladite structure support l’élément fonctionnalisé, au choix de l’exploitant. Ce moyen, typiquement constitué d’un tire-fil, inséré dans la structure support lors de la réalisation de celle-ci sur le métier à tisser ou à tricoter, est muni d’un système de fixation audit élément fonctionnalisé, qui peut être de toute nature et adapté à celui-ci, tel qu‘une pince, un système de collage, un nœud, associé audit tire-fil par exemple par sertissage.

La figure 5 a vocation à illustrer le cœur de l’invention. En l’espèce, on a matérialisé par la référence (12) un tire-fil, intégré dans la structure, en l’espèce tricoté, lors de la réalisation de ladite structure, et donc, directement sur le métier à tricoter, par exemple à l’aide d’un métier à tricoter Rachel multi-barres.

Ce tire-fil peut être de toute nature, et par exemple, un fil ou une cordelette souple, à l’une des extrémités duquel est monté ou associé tout moyen permettant la solidarisation dudit tire-fil à un élément de fonctionnalisation sélectionné par l’exploitant.

On a également représenté sur cette figure 5 différents éléments de fonctionnalisation, notamment de dimensions différentes, tels qu’une bandelette de film plastique (7), un feuillard métallique (15), voire un tube (16) à vocation d’irrigation, de nutrition, ou d’alimentation de la culture concernée en produits de traitement ou de prévention.

Ce faisant, l’exploitant agricole dispose de la possibilité, en fonction de ses besoins, d’insérer dans la structure support l’élément fonctionnalisé dont il a besoin, par simple connexion de l’extrémité du tire-fil audit élément fonctionnalisé et traction de celui-ci au sein de la structure. Lorsque la phase de protection de la culture, ou d’irrigation etc. est terminée, il suffit d’opérer une traction sur ledit élément fonctionnalisé pour le retirer de la structure support, ce qui va engendrer le replacement du tire-fil dans sa position originelle pour un nouvel usage ultérieur. Ce faisant, on dispose d’une faculté quasiment illimitée de fonctionnalisation de la structure, et donc de modularité de cette dernière.

La figure 6 est une vue analogue à la figure 3, mais mettant en œuvre une structure support tissée (17). Le principe de fonctionnement demeure identique.

On conçoit tout l’intérêt du procédé d’une part, et de la structure fonctionnalisé d’autre part, de l’invention en raison notamment de la grande modularité qu’ils offrent en termes de fonctions remplies, respectivement de protection contre les intempéries, de protection contre le froid, d’irrigation, de traitement préventif ou curatif contre les maladies et autres affections susceptibles de toucher les cultures, d’alimentation en nutriments etc. Outre cette modularité, qui de facto évite la mise en œuvre de structures différentes, l’invention permet de réduire significativement les coûts pour l’exploitant agricole.

Par ailleurs, la structure support proprement dite est réalisée selon des technologies largement maîtrisées, soit du tissage, soit du tricotage, soit encore de l’extrusion.

Ainsi, dans le cas du tricotage, on met avantageusement en œuvre la technologie à maille jetée. On utilise alors plusieurs barres de fils pour former un passage pour un câble, une tresse, un tube ou une gaine contenant un tire-fil ou le tire fil lui-même, ou encore une structure double fonture pour former une poche contenant à la fabrication un tire-fil qui passera entre les fontures.

Dans le cas du tissage, on procède de même en remplaçant un ou plusieurs fils de chaîne, par un élément contenant un tire fil (gaine, tresse.. .etc).

Dans le cas de l’extrusion, on introduit le tire-fil de type métallique ou en tout cas réalisé en une matière dilatable avec un point de fusion supérieur au matériau principal constitutif de ladite structure, afin de réaliser un gainage de ce tire fil et son retrait dimensionnel lors de la baisse de température, permettant de le libérer à température ambiante pour obtenir la fonction effective de tire fil.

On conçoit ainsi, que l’invention permet de proposer une structure fonctionnalisable de manière localisée en fonction des besoins de l’exploitant, avec un caractère réversible quant à la fonction effectivement conférée à ladite structure, en raison même de sa conception. Cette fonctionnalisation est en outre aisée à mettre en œuvre, par simple connexion de l’élément de fonctionnalisation au tire-fil ou équivalent intégré par construction dans la structure, ce que l’on ne savait pas faire jusqu’alors.

Claims (18)

1. REVENDICATIONS

   1. Procédé pour la réalisation d’une structure textile fonctionnalisée, ladite structure comprenant une structure support proprement dite, intégrant au moins un élément de fonctionnalisai ion (7, 15, 16) s’étendant selon toute la longueur de l’une des dimensions de ladite structure, caractérisé en ce qu’il consiste à intégrer au sein de celle-ci, lors de la réalisation de la structure support, un moyen (12) apte à insérer dans la structure support une fois réalisée, ledit au moins un élément de fonctionnalisation.
2. 2. Procédé pour la réalisation d’une structure textile fonctionnalisée selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen (12) apte à insérer dans la structure support ledit au moins un élément de fonctionnalisation (7, 15, 16), est constitué d’un tire-fil ou dispositif équivalent, dont l’une des extrémités est apte à être solidarisée audit au moins un élément de fonctionnalisation, en vue de sa traction au sein de la structure support réalisée.
3. 3. Procédé pour la réalisation d’une structure textile fonctionnalisée selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la structure support est une structure tricotée obtenue selon la technologie à mailles jetées.
4. 4. Procédé pour la réalisation d’une structure textile fonctionnalisée selon la revendication 3, caractérisé en ce que la structure support tricotée est obtenue selon la technologie à mailles jetées sur métier à tricoter à double fonture, définissant des zones d’insertion ou poches (13) dudit au moins élément de fonctionnalisation.
5. 5. Procédé pour la réalisation d’une structure textile fonctionnalisée selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la structure support est une structure tissée.
6. 6. Procédé pour la réalisation d’une structure textile fonctionnalisée selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la structure support est obtenue par extrusion.
7. 7. Procédé pour la réalisation d’une structure textile fonctionnalisée selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce l’élément de fonctionnalisation est choisi dans le groupe comprenant les gaines, tresses, mèches, tubes perméables ou micro-perforés, câbles électriques, films plastiques, feuillards métalliques, fils diffuseurs de principe(s) actif(s), fils biodégradables ou biorésorbables.
8. 8. Structure textile fonctionnalisable comprenant une structure support proprement dite, apte à intégrer au moins un élément de fonctionnalisation s’étendant selon toute la longueur de l’une des dimensions de ladite structure support, caractérisée en ce qu’elle est munie d’au moins un moyen (12) apte à insérer au sein de ladite structure support, ledit au moins un élément de fonctionnalisation.
9. 9. Structure textile fonctionnalisable selon la revendication 8, caractérisée en ce que la fonctionnalisation de ladite structure résultant de l’insertion d’au moins un élément de fonctionnalisation en son sein par le moyen (12) est réversible, par simple traction dudit au moins un élément de fonctionnalisation hors de la structure support, engendrant le retour à sa position originelle dudit moyen (12).
10. 10. Structure textile fonctionnalisable selon l’une des revendications 8 et 9, caractérisée en ce que le moyen apte à insérer ledit au moins un élément de fonctionnalisation, est constitué d’un tire-fil ou dispositif équivalent, dont l’une des extrémités est apte à être solidarisée audit au moins un élément de fonctionnalisation, en vue de sa traction au sein de la structure support réalisée.
11. 11. Structure textile fonctionnalisable selon l’une des revendications 8 à 10, caractérisée en ce que la structure support intègre en outre des bandelettes découpées ou un film renforcé.
12. 12. Structure textile fonctionnalisable selon l’une des revendications 8 à 11, caractérisée en ce que la structure support intègre en outre des câbles intégrés directement en production de la surface textile.
13. 13. Structure textile fonctionnalisable selon l’une des revendications 8 à 12, caractérisée en ce que la structure support est une structure tricotée obtenue selon la technologie à mailles jetées.
14. 14.

    Structure textile fonctionnalisable selon la revendication 13, caractérisée en ce que la structure support tricotée obtenue selon la technologie à mailles jetées double fonture, définissant une ou plusieurs gaines ou poches (13) recevant le moyen apte à insérer ledit au moins un élément de fonctionnalisation.
15. 15.

    Structure textile fonctionnalisable selon l’une des revendications caractérisée en ce que la structure support est une structure tissée.

    12,
16. 16.

    Structure textile fonctionnalisable selon l’une des revendications caractérisée en ce que la structure support est une structure extrudée.

    12,
17. 17.

    Structure textile fonctionnalisable selon l’une des revendications caractérisée en ce que ledit au moins un élément de fonctionnalisation est choisi dans le groupe comprenant les gaines, tresses, mèches, tubes perméables ou micro-perforés, câbles électriques, fibres optiques, films plastiques, feuillards métalliques, fils diffuseurs de principe(s) actif(s), fils biodégradables biorésorbables.

    16, ou
18. 18. Structure textile fonctionnalisable selon l’une des revendications 8 à 17, caractérisée en ce que la structure support est réalisée avec des matériaux non inflammables ou en une combinaison de matériaux conférant à la structure des caractéristiques non-feu ou retardateur de flamme.