FR3080776A1 - Agres de gymnastique de type anneaux comportant un dispositif de reglage - Google Patents

Abstract

L'invention porte sur un agrès de gymnastique de type anneaux, comportant une armature fixe (1) de suspension et deux anneaux (2) pendus à ladite armature fixe (1), chaque anneau (2) étant pendu par une suspente (3) comportant une première portion de suspente (31) fixée à l'armature fixe (1) et une deuxième portion de suspente (32) qui est liée à l'anneau (2), l'agrès comportant en outre un dispositif de liaison (5) auquel sont fixées d'une part une extrémité de la première portion de suspente (31) et d'autre part une extrémité de la deuxième portion de suspente (32). Le dispositif de liaison (5) comporte un dispositif de réglage permettant de régler la distance entre lesdites extrémités respectives de la première portion de suspente (31) et de la deuxième portion de suspente (32), de sorte à régler la longueur totale de ladite suspente (3).

Description

La présente invention concerne le domaine des agrès de gymnastique également appelés engins de gymnastique, et en particulier de l’agrès appelé « anneaux >>.

Cet agrès comporte deux anneaux pendus sous une armature fixe. L’armature permettant de pendre les anneaux peut notamment être formée par un portique en acier, bien qu’en dehors des compétitions, pour l’entrainement, d’autres armatures fixes comme une potence puissent être envisagées.

Les dimensions de cet engin sont normalisées, et répondent notamment aux normes dites « FIG >> c’est-à-dire les normes de la fédération internationale de gymnastique. L’agrès de type anneaux consiste en deux anneaux, généralement en bois ou en matériau composite, qui ont un diamètre intérieur de 18 cm et qui sont pendus à 280 cm du sol à partir d’une armature fixe. La distance entre les 2 anneaux est de 50 cm. La distance entre le point de suspension à l’armature fixe et le côté intérieur inférieur de l'anneau est de 3 mètres.

Les dimensions précitées sont associées chacune à une tolérance de fabrication.

Le réglage de hauteur des anneaux, et corolairement d’horizontalité des anneaux doit être très précis.

Selon la norme (on fait notamment ici référence à la « Norme des engins FIG >>, version 2018, engin « GAM 3 >> correspondant aux anneaux, révision du 1er janvier 2015) la hauteur de 280 cm par rapport au sol doit être réglée à plus ou moins 0,5 cm près, tandis que sous tension, les deux anneaux doivent être à la même distance par rapport au sol (avec une tolérance de 0.3° par rapport à l’horizontale).

Ce réglage est réalisé à l’aide d’un moyen de réglage typiquement à tourillon, situé au niveau du point de suspension, c’est-à-dire par exemple au niveau de la traverse supérieure du portique.

Or, un portique a une forme sensiblement en « U » à l’envers, et sa traverse supérieure est située à environ 6 mètres du sol. De manière générale, pour un portique ou toute autre armature, le réglage de la hauteur des anneaux par rapport au sol et de leur horizontalité doit s’effectuer en intervenant à 6 mètres du sol, par exemple à l’aide d’une grande échelle ou en amenant le portique au sol. Cela est long (au minimum trente minutes) et fastidieux.

Ce réglage est d’autant plus complexe qu’entre le point de suspension et l’anneau à proprement parler plusieurs éléments sont présents qui peuvent induire une imprécision dans la longueur de suspension. Par exemple, un câble métallique est lié à l’une de ses extrémités au portique via le moyen de réglage, et comporte à sa deuxième extrémité une boucle formée autour d’une cossecœur. Une sangle textile est reliée à la cosse-cœur par un maillon ouvrable dit maillon delta du fait de sa forme triangulaire, et à son extrémité opposée, elle forme une boucle cousue autour de l’anneau. Ces coutures, malgré une réalisation industrielle à l’aide de gabarits, peuvent faire varier significativement la longueur de la sangle textile.

Les défauts du sol peuvent aussi affecter le bon réglage de l’horizontalité des anneaux. Cela peut se produire notamment en compétition, particulièrement si l’agrès est monté sur podium.

Par ailleurs, afin de pouvoir garantir un réglage de l’horizontalité conforme aux exigences des normes FIG par exemple, et si un anneau se casse ou doit être remplacé pour toute autre raison, il est nécessaire de refaire un réglage complet de l’agrès, en accédant au moyen de réglage situé à six mètres du sol environ.

L’invention tend à proposer un agrès de gymnastique de type « anneaux », résolvant au moins l’un des problèmes précités.

Ainsi, l’invention porte sur un agrès de gymnastique de type anneaux, comportant une armature fixe de suspension et deux anneaux pendus à ladite armature fixe, chaque anneau étant pendu par une suspente comportant une première portion de suspente fixée à l’armature fixe et une deuxième portion de suspente qui est liée à l’anneau, l’agrès comportant en outre un dispositif de liaison auquel sont fixées d’une part une extrémité de la première portion de suspente et d’autre part une extrémité de la deuxième portion de suspente. Le dispositif de liaison comporte un dispositif de réglage permettant de régler la distance entre lesdites extrémités respectives de la première portion de suspente et de la deuxième portion de suspente, de sorte à régler la longueur totale de ladite suspente.

Le dispositif de réglage permettant de régler la distance entre lesdites extrémités respectives de la première suspente et de la deuxième suspente permet ainsi corolairement de régler précisément la longueur totale de la suspente et l’horizontalité des deux anneaux. Il est ainsi possible d’ajuster rapidement le réglage, et depuis une hauteur raisonnable, la hauteur des anneaux mais aussi et surtout leur horizontalité.

Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de liaison comporte un maillon de dimension variable en tant que dispositif de réglage, le maillon de dimension variable comportant un corps principal recourbé accroché à la première portion de suspente et présentant deux tiges filetées parallèles, un cylindre lié à la deuxième portion de suspente et comportant deux perçages transversaux dans lesquels les tiges filetées sont introduites de sorte que le cylindre coulisse librement sur lesdites tiges filetées, et une butée pour le cylindre positionnée sur chacune des tiges filetées entre ledit cylindre et une extrémité de chaque tige filetée, la position de la butée permettant de régler la position extrême du cylindre sur lesdites tiges filetées. En particulier, chaque butée peut être formée par un écrou (65) vissé sur chacune desdites tiges filetées (62).

Le dispositif peut comporter en outre un contre-écrou sur chaque tige filetée. Chaque tige filetée peut comporter, à son extrémité, une gorge périphérique et un anneau élastique monté dans ladite gorge.

Le corps principal du maillon de dimension variable peut comporter une partie courbe sensiblement en V, dont les extrémités sont prolongées par les tiges filetées parallèles. Le V peut présenter des branches formant entre elles un angle compris entre 30° et 40°, et de préférence entre 33° et 34°, lesdites branches étant liées l’une à l’autre, au niveau du sommet du V par une portion arrondie.

Une enveloppe souple peut recouvrir en le serrant le maillon de dimension variable, à l’exception d’une extrémité courbe du corps principal.

Selon un deuxième mode de réalisation, le dispositif de réglage peut comporter une première barre filetée liée par un anneau à l’extrémité de la première portion de suspente, et une deuxième barre filetée de pas inverse à la première barre filetée et qui est liée par une manille à la deuxième portion de suspente et un corps intermédiaire dans lequel sont vissées les première et deuxième barres filetées, de sorte que la rotation du corps intermédiaire relativement aux barres filetées entraîne leur rapprochement ou leur éloignement relatif.

Dans tous les modes de réalisation, la première portion de suspente peut être un câble métallique comportant une cosse-cœur et la deuxième portion de suspente peut être une sangle comportant une boucle cousue, la cosse-cœur et la boucle cousue étant respectivement liées audit dispositif de liaison.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs :

- la figure 1 représente de manière schématique un agrès anneau selon un mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 2 représente selon une vue schématique un dispositif de liaison pouvant être mis en œuvre dans un mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 3 représente le dispositif de liaison de la figure 2 et son environnement immédiat lors de son utilisation ;

- la figure 4 représente selon une vue schématique en trois dimensions la pièce de liaison de la figure 2 recouverte d’une enveloppe de protection ;

- la figure 5 représente selon une vue schématique un deuxième exemple de pièce de liaison pouvant être mise en œuvre dans l’invention.

Un agrès de type anneaux tel que représenté à la figure 1 comporte une armature fixe 1. Cette armature fixe 1 est généralement constituée d’un portique métallique. Ce portique peut notamment être de forme générale en U.

Le portique comporte une traverse supérieure 11 sensiblement horizontale, à laquelle sont pendus les anneaux 2.

Bien que l’armature fixe soit généralement - et notamment en compétition - constituée d’un portique tel que représenté à la figure 1, d’autres types d’armatures fixes sont envisageables dans l’invention. L’armature fixe peut être constituée d’une potence murale, ou d’une structure liée à un plafond.

Les anneaux 2 sont pendus sous la traverse supérieure 11, le bas des anneaux étant à une distance de trois mètres de leur point de suspension et à une distance de 2,80 mètres du sol. En particulier, les anneaux sont pendus par une suspente 3 qui est liée à la traverse supérieure 11 de l’armature fixe 1 par un moyen de réglage à tourillon 4, permettant de régler la hauteur du point de suspension. La suspente comporte une première portion de suspente 31 (supérieure) et une deuxième portion de suspente 32 (inférieure).

Un dispositif 5 assure l’interface entre la portion de suspente supérieure 31 et une portion de suspente inférieure 32.

La première portion de suspente 31 peut être constituée d’un câble métallique. L’extrémité de ce câble devant être liée à la deuxième portion de suspente 32 peut former une boucle autour d’une cosse-cœur, afin d’offrir un point de liaison solide.

La deuxième portion de suspente 32 peut être constituée d’une sangle liée à l’anneau 2, par exemple au moyen d’une boucle cousue, et présentant à son extrémité destinée à être liée à la première portion de suspente 31 une autre boucle cousue.

La première portion de suspente 31 est liée à la deuxième portion de suspente par un dispositif de liaison 5. Dans l’état de la technique, le dispositif de liaison est formé d’un maillon triangulaire dit « maillon delta >>. Le dispositif de liaison 5 présente dans l’invention la particularité de permettre un réglage de la distance entre lesdites extrémités respectives de la première suspente et de la deuxième suspente qui sont liées audit dispositif de liaison. Il en résulte une variation, ou un réglage, de la longueur totale de la suspente 3. Ce réglage permet, en intervenant à une hauteur raisonnable (de l’ordre de 3,50 mètres) d’ajuster dans une certaine mesure la hauteur des anneaux 2, mais surtout de régler finement leur horizontalité, c’est-à-dire de garantir que les deux anneaux sont à la même hauteur l’un par rapport à l’autre.

La figure 2 représente selon une vue schématique un dispositif de liaison 5 particulier pouvant être mis en œuvre dans un mode de réalisation de l’invention. Le dispositif de liaison est, selon ce mode de réalisation, un maillon de dimension variable 6. Le maillon de dimension variable 6 comporte un corps principal 61 qui est recourbé de sorte à présenter deux tiges filetées 62 parallèles. Le corps principal peut notamment être formé d’une tige métallique pliée. Le corps principal peut être en acier, notamment en acier zingué ou en acier inoxydable (ou autres matériaux offrant une résistance suffisante). Selon le matériau employé et le coefficient de sécurité souhaité, le diamètre de la tige formant le corps principal 61 peut être compris entre 6 mm et 12 mm, par exemple 8 mm notamment pour un corps principal 61 en acier. Les tiges filetées parallèles sont liées entre elles par une partie courbe 63 du corps principal 61. Le corps principal 61 peut ainsi présenter diverses configurations générales. Le corps principal 61 peut avoir une forme générale en U. De manière avantageuse, le corps principal 61 comporte une partie courbe 63 sensiblement en V. La partie courbe 63 en V présente deux branches 631 formant entre elles un angle aigu. Notamment, l’angle formé entre les branches peut être compris entre 20° et 45°, de préférence entre 30° et 40°, notamment entre 33° et 34°, par exemple 33,5°. L’angle formé permet notamment d’éviter tout risque de coincement de la deuxième portion de suspente sur le dispositif de réglage. En outre, plus l’angle est ouvert et plus le corps principal doit être résistant (c’est-à-dire présenter, pour un matériau donné, une section importante), mais plus l’angle est fermé et plus le maillon de dimension variable 6 est grand. L’angle proposé de 33,5° est un compromis avantageux entre résistance et compacité.

Le sommet du V formé par le corps principal 61 est de préférence arrondi, de sorte à s’articuler librement avec une cosse cœur, sans provoquer d’usure rapide du maillon ou de la cosse. En particulier, le sommet du V peut former une portion de cercle 632 dont le rayon, est compris entre 8 et 20 millimètres au sommet du V (au niveau de plan de symétrie). Alternativement, le sommet du V peut présenter une forme arrondie de rayon évolutif.

Chaque branche du V (ou de toute autre configuration de la portion courbée 63) est prolongée par une tige filetée 62. Les tiges filetées 62 sont orientées vis-à-vis des branches du V de sorte à être parallèles entre elles. Pour un corps principal 61 formé d’une tige métallique pliée de 8 mm de diamètre, les filetages des tiges filetées 62 peuvent être typiquement de type M8.

Le dispositif de liaison 5 comporte en outre, dans ce mode de réalisation, un cylindre 64. Le cylindre 64 comporte deux perçages transversaux (c’est-à-dire perpendiculaires à sa direction générale d’extension dite longitudinale) traversant. Dans le cas d’un cylindre 64 cylindrique de révolution, les perçages sont réalisés selon des diamètres du cylindre. Les perçages sont parallèles entre eux, distants de la largeur qui sépare les deux tiges filetées 62 parallèles du corps principal 61. Les perçages sont d’un diamètre légèrement supérieur à celui des tiges filetées 62, de sorte que, les tiges filetées 62 étant insérées dans lesdits perçages, le cylindre 64 peut coulisser librement sur les tiges filetées 62, perpendiculairement à celles-ci.

Les dimensions, par exemple le diamètre, du cylindre 64 doit permettre la réalisation des perçages tout en laissant suffisamment de matière au niveau desdits perçages pour garantir la solidité dudit cylindre. Par exemple, pour des tiges filetées de 8 mm, le cylindre peut présenter un diamètre de l’ordre de 16 mm.

Un écrou 65 est vissé sur chacune des tiges filetées, de sorte à empêcher la sortie desdites tiges filetées 62 des perçages du cylindre 64. La position de chaque écrou 65 sur la tige filetée 62 détermine la position du cylindre 64, qui vient en butée sur ledit écrou 65 lorsqu’une force tendant entraîner le cylindre hors des tiges filetées s’exerce sur ledit cylindre. Comme décrit ci-après en référence à la figure 3, une telle force est généralement appliquée sur le cylindre 64.

Ainsi, le serrage ou le desserrage de l’écrou 65 permet de faire varier la position du cylindre 64 vis-à-vis du sommet du corps principal 61, et ainsi de faire varier la longueur totale de la suspente.

Par exemple, les tiges filetées 62 peuvent être dimensionnées de sorte à permettre un réglage de la position du cylindre sur une plage de longueur de 15mm à 20 mm environ. Par exemple, lors de l’installation initial du dispositif, l’écrou 65 peut être positionné de sorte à permettre un réglage de la hauteur de l’anneau sur une plage de 5 mm vers le bas et de 10mm vers le haut.

Afin de garantir le blocage en position de l’écrou 65 un contre-écrou 66 peut être ajouté sur chaque tige filetée 62.

En plus ou en alternative au contre-écrou, afin de garantir encore plus que l’écrou 65 ne puisse pas se dévisser jusqu’à ce que la tige filetée 62 en sorte et que le cylindre puisse se désolidariser du corps principal 61, ladite tige filetée 62 peut être dotée d’une gorge à proximité de son extrémité dans laquelle un anneau élastique 67 est positionné. Un anneau élastique correspond à un dispositif de blocage installé sur un axe communément appelé « circlips >>.

La figure 3 représente le dispositif de liaison de la figure 2, à savoir le maillon de dimension variable 6 lors de son utilisation. La partie courbe 63 du corps principal 61 est accrochée sur la première portion de suspente 31, à savoir un câble métallique 311 comportant à son extrémité une cosse-cœur 312 autour de laquelle le câble forme une boucle 313 dont l’extrémité libre est sertie sur le câble par la cosse-cœur. La deuxième portion de suspente 32 est formée d’une sangle textile 321 qui présente à son extrémité une boucle 322. La boucle 322 est formée en cousant la sangle 321 sur elle-même au niveau de son extrémité, par des coutures 323.

Le cylindre 64 de la pièce de liaison est inséré dans la boucle 322 de la sangle 321 avant d’être positionné sur le corps principal 61 par introduction des tiges filetées 62 dans les perçages dudit cylindre 64.

Un écrou 65 est ensuite vissé sur chaque tige filetée. Un contre-écrou 66 est ensuite vissé sur chaque tige filetée. Enfin, un anneau élastique 67 est positionné dans la gorge formée à l’extrémité de chaque tige filetée.

Lorsque la sangle 321 est mise en tension, par exemple sous le simple poids des anneaux ou par suspension d’un gymnaste, le cylindre 64 est mis en butée sur l’écrou 65. Le maillon de dimension variable 6 exerce une traction sur la cosse cœur 312 située à l’extrémité du câble 311 qui est mis en tension.

La figure 4 représente selon une vue schématique en trois dimensions la pièce de liaison de la figure 2 recouverte d’une enveloppe 7 de protection.

L’enveloppe 7 est souple, et épouse la forme du maillon de dimension variable 6 lorsqu’elle est positionnée dessus. L’enveloppe peut notamment être en caoutchouc ou en silicone, ou toute matière présentant une bonne élasticité de sorte à pourvoir être montée serrée sur ledit maillon de dimension variable 6. L’enveloppe 7 présente une ouverture en partie haute laissant dépasser l’extrémité courbée du corps principal 61 de sorte à permettre le passage de la cosse cœur à laquelle elle est accrochée. De même, l’enveloppe 7 est ouverte en partie basse de sorte à permettre le passage d’une sangle 321 (ou autre deuxième portion de suspente).

L’enveloppe 7 peut avoir diverses fonctions, notamment tout ou partie des fonctions suivantes. L’enveloppe 7 a un rôle de protection pour le gymnaste effectuant un exercice sur l’agrès équipé du maillon de dimension variable 6. L’enveloppe évite tout contact direct avec les éléments constitutifs du maillon de dimension variable 6. L’enveloppe, en serrant le cylindre 64, empêche sa translation sur les tiges filetées 62 en direction de la portion courbée 63 du corps principal 61. Ce maintien en position évite toute réaction inappropriée lors du retour en tension de la suspente, tel qu’un coincement éventuellement suivi d’un relâchement brusque du cylindre 64. L’enveloppe, en serrant la sangle 321 évite son mouvement vis-à-vis du cylindre 64, donc son frottement et son usure. Enfin, l’enveloppe élimine tout risque potentiel de coincement de la cosse-cœur dans le maillon de dimension variable 6.

La mise en place de l’enveloppe 7 s’effectue avantageusement en la glissant sur la première portion de suspente, puis, une fois le maillon de dimension variable 6 constitué et mis en œuvre, en glissant ladite enveloppe sur ledit maillon de dimension variable 6.

Dans une variante du mode de réalisation représenté aux figures 2 à 4, un excentrique peut être mis en œuvre à la place de l’écrou 65 en tant que butée pour régler la position du cylindre 64. De manière générale, un excentrique correspond à un mécanisme dont la rotation va entraîner le rapprochement ou l’éloignement d’une pièce avec laquelle il est en contact. Par exemple, l’excentrique employé pour régler la position du cylindre 64 peut être une pièce sensiblement cylindrique de révolution sur laquelle repose ledit cylindre 64, et qui présente un axe de rotation décentré par rapport à l’axe principal de la pièce cylindrique formant ledit excentrique. Le positionnement angulaire de l’excentrique autour de son axe de rotation et le maintien de l’excentrique dans la position angulaire souhaitée permet de déterminer la position du cylindre 64 sur le maillon de dimension variable 6.

Le mode de réalisation représenté aux figures 2 à 4 a l’avantage de présenter un encombrement analogue à celui d’un maillon delta employé dans l’état de la technique, ainsi qu’une masse raisonnable n’influant pas sur le comportant de l’agrès.

La figure 5 représente selon une vue schématique un deuxième exemple de pièce de liaison pouvant être mise en œuvre dans l’invention. Le dispositif de réglage de type ridoir 7 comporte une première barre filetée 71 ayant à une extrémité un anneau 72. L’anneau 72 peut présenter un dispositif d’ouverture 73, par exemple similaire à celui d’un mousqueton de sécurité, de pouvoir y accrocher la cosse cœur située en bout de première portion de suspente. Le dispositif de réglage comporte aussi une deuxième barre filetée 74 de pas inverse à la première barre filetée. La deuxième barre filetée 74 a à une extrémité un moyen d’accrochage par exemple de type manille 75, adapté à y accrocher la boucle d’une sangle formant la deuxième portion de suspente.

La première barre filetée 71 et la deuxième barre filetée 74 sont vissées dans un corps intermédiaire 76 adapté. La rotation du corps intermédiaire provoque ainsi le rapprochement ou l’éloignement des barres filetées, et en particulier de l’anneau 72 par rapport à la manille 75.

Des écrous 77 peuvent être installés sur les barres filetées afin d’être serrés sur le corps intermédiaire 76 dans le but de bloquer lesdites barres filetées vis-à-vis du corps intermédiaire une fois le réglage effectué.

Un tel système présente une solution efficace de réglage rapide et précis.

L’invention ainsi développée permet un réglage aisé et rapide de la hauteur et de l’horizontalité des anneaux d’un agrès de gymnastique. Selon divers modes de réalisation, le dispositif de réglage proposé est de faible dimension, relativement léger, sûr, et permet un réglage rapide et précis.

Claims (10)

1. Agrès de gymnastique de type anneaux, comportant une armature fixe (1) de suspension et deux anneaux (2) pendus à ladite armature fixe (1), chaque anneau (2) étant pendu par une suspente (3) comportant une première portion de suspente (31) fixée à l’armature fixe (1) et une deuxième portion de suspente (32) qui est liée à l’anneau (2), l’agrès comportant en outre un dispositif de liaison (5) auquel sont fixées d’une part une extrémité de la première portion de suspente (31) et d’autre part une extrémité de la deuxième portion de suspente (32), caractérisé en ce que le dispositif de liaison (5) comporte un dispositif de réglage permettant de régler la distance entre lesdites extrémités respectives de la première portion de suspente (31) et de la deuxième portion de suspente (32), de sorte à régler la longueur totale de ladite suspente (3).

2. Agrès de gymnastique selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de liaison (5) comporte un maillon de dimension variable (6) en tant que dispositif de réglage, le maillon de dimension variable (6) comportant un corps principal (61) recourbé accroché à la première portion de suspente (31) et présentant deux tiges filetées (62) parallèles, un cylindre (64) lié à la deuxième portion de suspente (32) et comportant deux perçages transversaux dans lesquels les tiges filetées (62) sont introduites de sorte que le cylindre (64) coulisse librement sur lesdites tiges filetées (62), et une butée pour le cylindre (64) positionnée sur chacune des tiges filetées entre ledit cylindre (64) et une extrémité de chaque tige filetée (62), la position de la butée permettant de régler la position extrême du cylindre sur lesdites tiges filetées (62).

3. Agrès de gymnastique selon la revendication 2, dans lequel chaque butée est formée par un écrou (65) vissé sur chacune desdites tiges filetées (62).

4. Agrès de gymnastique selon la revendication 3, comportant en outre un contre-écrou (66) sur chaque tige filetée (62).

5. Agrès de gymnastique selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel chaque tige filetée (62) comporte, à son extrémité, une gorge périphérique et un anneau élastique (67) monté dans ladite gorge.

6. Agrès de gymnastique selon l’une des revendications 2 à 5, dans lequel le corps principal (61) du maillon de dimension variable (6) comporte une partie courbe (63) sensiblement en V, dont les extrémités sont prolongées par les tiges filetées (62) parallèles.

7. Agrès de gymnastique selon la revendication 6, dans lequel le V présente des branches (631) formant entre elles un angle compris entre 30° et 40°, et de préférence entre 33°et 34°, lesdites branches (631) étant liées l’une à l’autre, au niveau du sommet du V par une portion arrondie (632).

8. Agrès de gymnastique selon l’une des revendications 2 à 7, comportant en outre une enveloppe (7) souple qui recouvre en le serrant le maillon de dimension variable, à l’exception d’une extrémité courbe du corps principal (61).

9. Agrès de gymnastique selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de réglage comporte une première barre filetée (71) liée par un anneau (72) à l’extrémité de la première portion de suspente (31), et une deuxième barre filetée (74) de pas inverse à la première barre filetée (71) et qui est liée par une manille (75) à la deuxième portion de suspente (32) et un corps intermédiaire (76) dans lequel sont vissées les première et deuxième barres filetées (71,74), de sorte que la rotation du corps intermédiaire (76) relativement aux barres filetées (71,74) entraîne leur rapprochement ou leur éloignement relatif.

10. Agrès de gymnastique selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la première portion de suspente (31 ) est un câble (311 ) métallique comportant une cosse-cœur (312) et la deuxième portion de suspente (32) est une sangle (321) comportant une boucle (322) cousue, la cosse-cœur 5 (312) et la boucle cousue (322) étant respectivement liées audit dispositif de liaison.