FR3080123A1 - Procede de reprise en sous-œuvre par micropieux - Google Patents

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Abstract

Procédé de reprise en sous-oeuvre, comportant les étapes consistant à : e) Mettre en place au moins un micropieu incliné (30) à travers une fondation f) fixer à la fondation (F) un dispositif d'ancrage (10), g) mettre en charge le micropieu (30) en s'aidant du dispositif d'ancrage, h) maintenir le micropieu (30) en charge à l'aide du dispositif d'ancrage (10).

Description

La présente invention concerne un procédé de reprise en sous-œuvre par micropieux.
Etat de l’art
Une reprise en sous-œuvre correspond à l’introduction d’un support sous une structure ou à une consolidation de l’assise d’un ouvrage.
Une reprise en sous-œuvre par micropieux sous-entend le transfert de tout ou partie de la charge d’un bâtiment, fondé superficiellement, vers des micropieux mis en œuvre au travers ou à côté de la semelle existante.
Autrement dit, on vient asseoir le bâtiment sur des micropieux plutôt que sur un horizon de sol situé immédiatement sous la semelle.
Dans le cas d’une construction neuve fondée sur micropieux, ceux-ci sont idéalement placés dans l’axe de la charge.
Dans le cas d’une reprise en sous-œuvre, le mur ou le poteau existant se confond avec l’axe de la charge, rendant impossible la réalisation de micropieux centrés.
Diverses solutions permettent de contourner le problème, avec plus ou moins de pertinence technique et économique.
Une première solution, illustrée sur la figure IA, consiste à utiliser un micropieu P de chaque côté de la charge M avec un chevêtre C. Cette solution donne entière satisfaction sur le plan purement technique, et permet en outre de mettre en charge les micropieux à l’aide de vérins plats V, comme illustré sur la figure IB. Cette solution est toutefois rarement mise en œuvre dans les maisons individuelles, car elle oblige à multiplier le nombre de pieux et à travailler à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’habitation, ce qui génère des coûts de réalisation très importants.
Une deuxième solution, illustrée à la figure IC, consiste à utiliser des micropieux alternés, disposés en alternance de chaque côté de la fondation F. Cette solution est intéressante car elle permet de trianguler les efforts et de se dispenser ainsi d’un chevêtre travaillant en flexion. Elle limite les travaux de génie civil, mais reste toutefois assez coûteuse car il demeure nécessaire de forer les micropieux depuis les deux côtés du mur M. De plus, elle ne permet pas, traditionnellement, de mettre en charge les micropieux réalisés.
Une troisième solution, illustrée à la figure 1D, consiste à utiliser des micropieux d’un seul côté des fondations, avec une longrine L de redressement. L’excentrement de la charge génère un moment qui s’équilibre en sollicitant un couple de micropieux P en traction/compression, la transmission des efforts étant assurée par la longrine. Cette solution permet de ne travailler que d’un seul côté, mais elle multiplie le nombre de micropieux et reste donc souvent trop coûteuse. De plus, elle est difficilement compatible avec une mise en charge des micropieux.
Une quatrième solution, illustrée à la figure 1E, consiste à utiliser des micropieux P inclinés, présents d’un seul côté de la fondation. Cette solution est de loin la plus courante pour la reprise en sous-œuvre des maisons individuelles. La composante horizontale liée à l’inclinaison du pieu se voit opposer la butée du sol. Comme l’angle est faible et que les charges en présence sont faibles à modérées, cette solution fonctionne et se révèle beaucoup plus économique que les trois solutions précédentes, puisque le pieu est foré à travers la fondation et peut être directement scellé à l’existant, ce qui limite les travaux de génie civil, et donc le coût. Toutefois, elle ne permet pas de mettre en charge les micropieux réalisés.
Une cinquième solution, illustrée à la figure 1F, consiste à utiliser des micropieux excentrés, situés d’un seul côté de la fondation existante. Cette solution présente un avantage indéniable par rapport à la précédente, car elle autorise la mise en charge des micropieux P, comme illustré à la figure IG. En revanche, elle sollicite de façon assez importante le sol de fondation environnant pour bloquer la rotation de la semelle F et se limite donc à des charges relativement faibles. Pour des charges modérées dans des sols très médiocres, elle peut être relativement difficile à mettre en œuvre.
La demande FR 2 917 756 décrit un élément de fondation comprenant un pieu et une platine de montage d’éléments de construction tels qu’une poutre, et un élément de liaison entre le pieu et la platine.
La demande EP 1 441 076 Al divulgue un micropieu injectable vissé autoforant.
Le brevet européen EP 1 793 046 B1 décrit un organe de liaison entre un micropieu hélicoïdal et un outil d’enfoncement.
Exposé de l’invention
Dans les solutions présentées précédemment, la mise en charge des micropieux est conditionnée parla réalisation de micropieux verticaux, donc forcément mis en œuvre de façon déportée, sur un côté de la fondation.
Pour des charges modérées à fortes et/ou dans le cas de sols médiocres, la mise en charge n’est ainsi possible qu’en intervenant de chaque côté du mur, ce qui génère des coûts importants.
La mise en charge au moyen de pieux verticaux disposés d’un seul côté, ce qui correspond à la cinquième solution ci-dessus, n’est possible que pour des charges faibles et à condition que le sol environnant permette de bloquer efficacement la rotation de la fondation. Laute de quoi, l’excentrement entraîne une flexion indésirable dans le mur et dans les micropieux.
Il existe un besoin pour disposer d’une solution relativement simple et économique permettant la reprise en sous-œuvre par micropieux de bâtiments, de type maisons individuelles, compatible avec une mise en charge des micropieux.
L’invention répond à ce besoin grâce à un procédé de reprise en sous-œuvre, comportant les étapes consistant à :
a) Mettre en place au moins un micropieu incliné à travers une fondation,
b) fixer à la fondation un dispositif d’ancrage,
c) mettre en charge le micropieu en s’aidant du dispositif d’ancrage,
d) maintenir le micropieu en charge à l’aide du dispositif d’ancrage.
L’invention permet de mettre en charge le ou les micropieux inclinés, ces derniers étant disposés d’un seul côté de la fondation ou des deux côtés si nécessaire.
L’axe du ou de chaque micropieu incliné peut intercepter l’axe de la charge dans la hauteur de la fondation et permettre de trianguler les efforts en ne laissant naître aucune rotation ni aucun moment de flexion, que ce soit dans la fondation, dans le mur qui est supporté par la fondation, ou dans le ou les micropieux.
La mise en charge des micropieux permet de rendre la reprise en sous-œuvre efficace immédiatement, la charge du bâtiment étant transférée du sol vers les micropieux sans qu’il soit nécessaire d’attendre un nouveau tassement des fondations superficielles, qui pourrait être source de sinistres postérieurs aux travaux de reprise en sous-œuvre en cas de tassements différentiels.
La mise en place de chaque micropieu peut comporter la réalisation d’au moins un forage incliné à travers la fondation et l’insertion du micropieu dans le forage ainsi réalisé. Le forage peut être réalisé avec le micropieu, lorsque celui-ci est muni en extrémité d’une pointe de forage.
De préférence, une réservation est réalisée dans la fondation pour accueillir au moins partiellement le dispositif d’ancrage. Cette réservation, qui peut être réalisée par découpe localisée du mur et/ou de la fondation, permet de poser les micropieux au plus près de l’axe de la charge et suivant une inclinaison de préférence relativement faible par rapport à la verticale, de sorte à minimiser la valeur de la composante horizontale équilibrée par le sol environnant la fondation. L’axe du forage du micropieu est de préférence inférieur ou égal à 25°, mieux inférieur ou égal à 15° par rapport à la verticale. La largeur du dispositif d’ancrage peut être inférieure ou égale à la moitié de la largeur de la fondation. Ainsi, la largeur du dispositif est de préférence inférieure ou égale à 200mm, pour être compatible avec des fondations faisant au moins 400mm de large. Le dispositif d’ancrage est suffisamment compact pour être compatible avec les dimensions et charges courantes rencontrées en maisons individuelles et la réservation peut être de petite taille, de sorte à ne pas mettre en péril la résistance de la fondation et du mur porté par celle-ci.
De préférence, la mise en charge du micropieu s’effectue à l’aide d’un vérin monté de façon amovible sur le dispositif d’ancrage.
Le dispositif d’ancrage peut être fixé sur la fondation à l’aide de tiges scellées dans celle-ci. En particulier, le dispositif d’ancrage peut être fixé sur le dessus de la fondation à l’aide de quatre tiges scellées dans celle-ci.
Les étapes a) à d) ci-dessus peuvent être répétées pour une succession de micropieux espacés par exemple de Tordre de 2m les uns des autres, ou plus ou moins, en fonction des charges et des caractéristiques des semelles. En particulier, pour des fondations massives, les micropieux peuvent être espacés davantage.
La charge du ou de chaque micropieu peut atteindre 250 kN, en fonction du dispositif d’ancrage utilisé. Elle est par exemple comprise entre 50 et 250 kN.
Le dispositif, malgré sa petite taille, reste compatible avec des charges relativement importantes. Typiquement, la reprise en sous œuvre d’un mur porteur pour une maison comportant jusqu’à 3 niveaux de planchers pourra se faire avec des micropieux distants de 1,50 à 2,00 m. Les charges par pieu vont par exemple jusqu’à 160 kN (ELU ou Etat Limite Ultime) pour des fondations de petite taille (400 mm de large et 350 mm de haut au minimum) et jusqu’à 250 kN par pieu si la fondation est plus conséquente (550x550 mm2 minimum).
Le procédé est avantageusement mis en œuvre sur une habitation individuelle.
La largeur de la fondation est de préférence supérieure ou égale à 400 mm. La hauteur de la fondation est de préférence supérieure ou égale à 350 mm. Le diamètre de forage de la fondation pour le passage du micropieu est de préférence inférieur ou égal à 175 mm. On pourra choisir le diamètre du micropieu en fonction de la charge et des dimensions de la fondation existante. On peut compléter, le cas échéant, la fondation existante par une structure en béton armé, par exemple un plot en béton armé.
L’axe du ou de chaque micropieu coupe de préférence l’axe de la charge à une hauteur supérieure ou égale à un 1/5 de la hauteur h de la fondation, mesurée à partir de la sous-face de celle-ci, notamment à une hauteur comprise entre h/5 et h/2.
Le micropieu est de préférence auto-forant.
L’invention a encore pour objet un dispositif d’ancrage, notamment pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention ci-dessus, comportant :
- Une semelle à fixer sur une fondation, présentant une ouverture centrale pour le passage d’un micropieu,
- au moins deux tiges filetées parallèles fixées sur la semelle de part et d’autre de l’ouverture centrale,
- un chevêtre engagé sur les tiges filetées, configuré pour venir en appui sur le micropieu,
- des écrous de blocage du chevêtre.
Le dispositif comporte de préférence un vérin pour mettre en charge le micropieu. Ce vérin peut être appuyé sur un chevêtre outil temporaire, lui-même appuyé sur deux colonnes fixées de façon amovible dans le prolongement des tiges filetées.
La semelle peut comporter une platine métallique pourvue de deux raidis seurs disposés de part et d’autre de l’ouverture centrale, ces raidisseurs étant reliés par deux plats, la platine étant pourvue dans les coins de trous pour le passage de tiges filetées servant à la fixation du dispositif sur la fondation.
Brève description des figures
L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :
- les figures IA à IG, précédemment décrites, illustrent l’état de la technique,
- la figure 2 représente une fondation équipée d’un dispositif de mise en charge d’un micropieu selon l’invention,
- la figure 3 représente isolément, de façon partielle et schématique, le dispositif de mise en charge équipé de son vérin, la figure 4 illustre de façon schématique l’orientation de l’axe du micropieu relativement à la fondation et celui de la charge supportée par la fondation, et
- les figures 5A à 5G illustrent la mise en place d’un micropieu et sa mise en charge à l’aide d’un dispositif selon l’invention.
Description détaillée de l’invention
On a représenté à la figure 2 un mur M reposant sur une fondation existante F équipée d’un dispositif 10 de mise en charge d’un micropieu selon l’invention.
Sur la figure 2, le micropieu n’est pas visible car il s’étend dans le sol à travers la fondation.
Le dispositif 10 est représenté sur la figure 2 après mise en charge du micropieu et blocage en charge de ce dernier.
La mise en charge s’effectue à l’aide d’un vérin hydraulique 11, visible à la figure 3.
Le dispositif 10 comporte une semelle métallique 12, de préférence en acier, comportant une platine rectangulaire 13 sur laquelle sont fixés deux raidisseurs 14 se raccordant perpendiculairement à la platine 13 et s’étendant sur sensiblement toute la longueur de celle-ci. Les raidisseurs 14 sont reliés entre eux par des plats 15 s’étendant de préférence perpendiculairement à la platine 13.
La platine 13 est perforée à ses quatre coins pour le passage de tiges filetées 16 scellées dans la fondation F, par exemple à l’aide de résine de scellement bicomposant. Des écrous 17 sont vissés sur ces tiges 16 pour maintenir la semelle 12 en appui sur la fondation F. La semelle 12 peut venir en appui sur une surface plane réalisée dans la fondation F.
La platine 13 comporte deux ancrages 18 filetés intérieurement, dont les axes longitudinaux s’étendent perpendiculairement à la platine 13, et disposés symétriquement (diamétralement opposés) par rapport à l’ouverture centrale recevant le micropieu 30.
Des tiges filetées 19 sont vissées inférieurement dans les ancrages 18 et s’étendent parallèlement l’une à l’autre.
Un chevêtre 20 est engagé sur les deux tiges 19 et bloqué axialement par deux écrous 21 vissés sur les tiges 19.
On a représenté sur la figure 3 un micropieu 30, qui est par exemple creux auto-forant.
Ce micropieu 30 traverse un tube 31, par exemple en PVC, lui-même engagé à travers une ouverture centrale de la semelle 12, disposée entre les raidisseurs 14 et les plats 16.
Un écrou plat 33 est vissé à l’extrémité supérieure du micropieu 30 et forme la tête de celui-ci.
Le vérin 11 est disposé entre deux colonnes 35 montées dans le prolongement des deux tiges 19 et associées en partie haute par le biais d’un chevêtre outil temporaire 40 prenant appui sur elles.
Des manchons 45 taraudés ou soudés font office de coupleurs pour fixer temporairement les colonnes dans le prolongement des tiges filetées 19.
Le chevêtre 20 est muni d’un axe entretoise métallique 47 dont les extrémités viennent respectivement en contact avec l’écrou 33 ou le micropieu 30 et avec le vérin
11. Cet axe contribue au bon alignement ou centrage du vérin 11, du chevêtre 20, du micropieu 30 et de sa tête écrou 33.
On va maintenant décrire en se référant aux figures 5A à 5G un exemple de mise en œuvre du dispositif d’ancrage 10.
Sur la figure 5A, on a représenté la semelle de la fondation F ainsi que le mur M porté par celle-ci.
Tout d’abord, une réservation 50 est réalisée dans la fondation F et le mur M pour recevoir le dispositif 10, comme illustré à la figure 5B. Si la fondation existante ne présente pas les dimensions requises, elle peut être complétée par une structure en béton armé tel qu’un plot en béton armé, dont les armatures sont scellées dans la fondation existante. Cette réservation présente une surface plane inclinée 51 sur laquelle pourra s’appuyer le dispositif 10.
Un forage 53 est réalisé à travers la semelle de la fondation pour le passage du tube 31 et quatre trous 52 sont réalisés pour les tiges d’ancrage 16, comme illustré à la figure 5C. Le forage 53 peut être réalisé à l’aide du micropieu 30, muni en extrémité d’une pointe de forage 54.
Le micropieu 30 est ainsi inséré dans le sol à travers la fondation E. Il peut être auto-forant et ainsi être foré dans le sol. De préférence, pour limiter les problématiques liées aux tassements différentiels, on fonde l’ensemble des micropieux dans un même horizon de profondeur.
Les tiges 16 sont scellées dans les trous 52, comme illustré à la figure 5D.
Le tube 31 peut être mis en place et la semelle 12 fixée sur la fondation à l’aide des écrous 17, comme illustré à la figure 5E. Lors de ce montage, le vérin 11 est absent.
Ensuite, le dispositif comportant le vérin 11 est monté et actionné pour mettre en charge le micropieu 30, comme illustré à la figure 5E. Durant cette opération, le chevêtre 20 peut se rapprocher de la semelle 12.
Les écrous de blocage 21 peuvent être vissés sur les tiges 19 jusqu’à venir en butée sur la face supérieure du chevêtre 20, comme illustré sur la figure 5G.
Le vérin 11 peut ensuite être rétracté. Le micropieu 30 reste en charge du fait de l’appui du chevêtre 20 sur les écrous 21 et de la liaison de la semelle 12 à la fondation E.
La mise en charge des micropieux permet, d’une part, de vérifier le bon comportement des micropieux et du dispositif 10 en service, donc de valider la qualité de la mise en œuvre; d’autre part, elle limite fortement les mouvements du bâtiment à l’issu des travaux, la part élastique instantanée du tassement des micropieux étant absorbée lors de la mise en œuvre.
Les colonnes 35, le chevêtre 40 et le vérin 11 peuvent ensuite être retirés.
Le dispositif 10 est alors dans l’état représenté à la figure 2 et à la figure 5G.
Un coulis de scellement peut être injecté dans le forage de chaque micropieu et/ou dans le canal intérieur de ce dernier lorsque celui-ci est creux, et la réservation 50 réalisée dans le mur M et la fondation E peut être comblée par apport de ciment ou de béton.
On peut utiliser comme micropieux des barres creuses de référence Ereyssi SD, de diamètre 032, 038, 051 ou 076 mm, assemblées au fur et à mesure du forage. En fonction du taillant utilisé, les diamètres de forage vont par exemple de 090 à 0175 mm.
Le procédé selon l’invention peut s’appliquer aux ouvrages légers de type maison individuelle.
Eu égard à la rigidité axiale importante des micropieux, comparativement aux semelles de fondation d’origine, on peut reprendre 100 % de la charge des bâtiments ayant subi des désordres dus au tassement des couches superficielles de sol.
De préférence, pour permettre la fixation des ancrages métalliques directement dans la fondation en béton existante, il convient que celle-ci présente, outre une géométrie compatible, un béton de qualité suffisante pour garantir la qualité des scellements et la transmission des efforts. Ainsi, le béton de la fondation répond de préférence a minima à la classe de résistance C20/25 soit :
lck= 20 MP a ;< = 1,50
Ecm= 30 GPa Ec,eff= Ecm/(l+<p) = iq GPa (φ= 2,0)
Dans le cas contraire, on peut réaliser des plots ou longrines à l’aide de béton armé coulé en place et le dispositif d’ancrage pourra venir au moins partiellement s’ancrer dans ces plots ou longrines.
De préférence, le béton coulé en place répond a minima à la classe de résistance C25/30 soit :
fck= 25 MPa yc = 1,50
Ecm = 33 GPa Ec,eff = Ε<:ηΊ/(1+φ) =11 GPa (
Dans un exemple, on utilise comme micropieux des barres de référence Freyssi SD R32, R38 et R51, la charge appliquée étant inférieure ou égale à 160 kN par micropieu.
On peut fixer par ailleurs les conditions géométriques suivantes, comme illustré à la figure 4:
- L’inclinaison Θ des micropieux par rapport à la verticale n’excède pas = 15 ° ;
- La hauteur h de la fondation existante F est au moins égale à hmîn = 350 mm ;
- La largeur b de la fondation existante est au moins égale à bmin = 400 mm ;
- L’intersection des axes Z du mur M et X des micropieux se fait dans la hauteur de la fondation, à une distance c de la sous-face au moins égale à h/5.
- Le diamètre d de forage à travers la fondation n’excède pas max — 130 mm
Dans un autre exemple, on utilise comme micropieux des barres de référence Freyssi SD R51 et T76 et la charge est inférieure ou égale à 250 kN par micropieu.
On peut fixer par ailleurs les conditions géométriques suivantes:
- L’inclinaison Θ des micropieux par rapport à la verticale n’excède pas
6>maX = 15 ° ;
- La hauteur h de la fondation existante est au moins égale à hmîn = 550 mm ;
- La largeur b de la fondation existante est au moins égale à bmin = 550 mm ;
- L’intersection des axes Z du mur et X des micropieux se fait dans la hauteur de la fondation, à une distance de la sous- face au moins égale à h/5 ;
- Le diamètre d de forage à travers la fondation n’excède pas max — 175 mm.
Dans les deux cas ci-dessus, si la fondation existante ne satisfait pas les 15 dimensions minimales indiquées, on réalise des plots en béton armé rapportés pour la compléter.
Par ailleurs, de préférence, le long d’une fondation filante, l’entre-axe des micropieux n’excède pas sl .max — 2,0 m.

Claims (20)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de reprise en sous-oeuvre, comportant les étapes consistant à :
    a) Mettre en place au moins un micropieu incliné (30) à travers une fondation (F),
    b) fixer à la fondation (F) un dispositif d’ancrage (10),
    c) mettre en charge le micropieu (30) en s’aidant du dispositif d’ancrage,
    d) maintenir le micropieu (30) en charge à l’aide du dispositif d’ancrage (10).
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, la mise en place du ou de chaque micropieu (30) comportant la réalisation d’au moins un forage incliné à travers la fondation (F) et l’insertion du micropieu dans le forage ainsi réalisé.
  3. 3. Procédé selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel une réservation (50) est réalisée dans la fondation (F) et/ou dans un mur (M) porté par celle-ci, pour accueillir au moins partiellement le dispositif d’ancrage (10).
  4. 4. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, la mise en charge du ou de chaque micropieu (30) s’effectuant à l’aide d’un vérin (11) monté de façon amovible sur le dispositif d’ancrage.
  5. 5. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, le dispositif d’ancrage (10) étant fixé sur la fondation (F) à l’aide de tiges (16) scellées dans celle-ci.
  6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’axe (X) du forage du micropieu faisant un angle (0) inférieur ou égal à 25°, et de préférence inférieur ou égal à 15° par rapport à la verticale.
  7. 7. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, les étapes a) à d) étant répétées pour une succession de micropieux (30) espacés d’au plus 2m les uns des autres.
  8. 8. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la charge du ou de chaque micropieu (30) étant comprise entre 50 et 250 kN.
  9. 9. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la largeur du dispositif d’ancrage (10) étant inférieure ou égale à la moitié de la largeur (b) de la fondation (F), la largeur du dispositif d’ancrage étant de préférence inférieure ou égale à 200mm.
  10. 10. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’axe (X) du ou de chaque micropieu coupant l’axe (Z) de la charge à une hauteur (c) supérieure ou égale à 1/5 de la hauteur (h) de la fondation (F), mesurée à partir de la sousface de celle-ci, notamment à une hauteur comprise entre h/2 et h/5.
  11. 11. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la largeur (b) de la fondation étant supérieure ou égale à 400 mm.
  12. 12. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la hauteur (h) de la fondation étant supérieure ou égale à 350 mm.
  13. 13. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, le diamètre (d) de forage de la fondation pour le passage du micropieu (30) étant inférieur on égal à 175 mm.
  14. 14. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, étant mis en œuvre sur une habitation individuelle.
  15. 15. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, le micropieu (30) étant auto-forant.
  16. 16. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel on complète une fondation existante par une structure en béton armé, notamment un plot en béton armé.
  17. 17. Dispositif d’ancrage pour la mise en œuvre du procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant :
    - Une semelle (12) à fixer sur une fondation, présentant une ouverture centrale pour le passage d’un micropieu,
    - au moins deux tiges filetées parallèles (19) fixées sur la semelle (12) de part et d’autre de l’ouverture centrale,
    - un chevêtre (20) engagé sur les tiges filetées (19), configuré pour venir en appui sur le micropieu (30),
    - des écrous (21) de blocage du chevêtre (20).
  18. 18. Dispositif selon la revendication 17, comportant un vérin (11) pour mettre en charge le micropieu (30).
  19. 19. Dispositif selon la revendication 18, le vérin étant porté par deux colonnes (35) fixées de façon amovible dans le prolongement des tiges filetées (19).
  20. 20. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 17 à 19, la semelle (12) comportant une platine métallique (13) pourvue de deux raidisseurs (14) disposés de part et d’autre de l’ouverture centrale, ces raidisseurs étant reliés par deux plats (15), la platine étant pourvue dans les coins de trous pour le passage de tiges filetées 5 (16) servant à la fixation du dispositif sur la fondation.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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US4659256A (en) * 1985-02-02 1987-04-21 Roger Bullivant Of Texas, Inc. Piles
US6659692B1 (en) * 2002-07-22 2003-12-09 Donald May Apparatus and method for supporting a structure with a pier and helix

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