FR3078913A1 - Machine d'endouvage des douelles d'un tonneau - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une machine (1) d'endouvage des douelles (10) d'un tonneau (8), laquelle comprend au moins une mâchoire (12, 13) comportant : deux bras (18, 19) s'étendant vers le bas, deux mors (14, 15) agencés respectivement aux extrémités inférieures des deux bras et disposés en vis-à-vis, lesdits mors présentant une forme arquée, et un système d'actionnement (21) configuré pour écarter les deux mors ou les resserrer. L'actionnement en position écartée permet d'introduire entre lesdits mors au moins deux douelles du tonneau disposé verticalement et l'actionnement en position resserrée permet de pincer lesdites deux douelles de sorte à les endouver.

Description

MACHINE D’ENDOUVAGE DES DOUELLES D’UN TONNEAU

Domaine technique

La présente invention se rapporte au domaine de la fabrication de tonneaux, et plus particulièrement au domaine de Tendouvage des douelles de tonneaux.

L’endouvage des douelles de tonneaux est une opération qui consiste à aligner les faces externes des douelles formant le tonneau durant sa fabrication.

Etat de la technique

Un tonneau - ou fût - est fabriqué à partir de douelles et de cercles métalliques de diamètres différents. Les douelles sont disposées les unes à côté des autres de manière jointive à l’intérieur d’un cercle métallique d’extrémité sur un premier côté, formant ainsi un cône. Un ou deux cercles métalliques intermédiaires de diamètres croissants sont ensuite insérés en force autour des douelles sur ce premier côté, de sorte à constituer un édifice stable. Après cintrage de la partie évasée du cône par apport d’eau et de chaleur et obtention de la forme du tonneau au moyen d’un câble ou de mâchoires permettant de rendre les douelles jointives également sur le second côté, des cercles métalliques sont enfoncés également autour des douelles sur ce second côté, ce qui permet de constituer définitivement la coque dudit tonneau. Durant la formation du tonneau, les faces externes des douelles sont alignées (l’opération d’endouvage) de sorte que la face externe du tonneau soit lisse et que les cercles métalliques prennent convenablement appui sur toutes les faces externes des douelles, lors du positionnement desdits cercles métalliques. Deux fonds viennent ensuite fermer la coque du tonneau à ses deux bords périphériques d’extrémité.

Traditionnellement, l’opération d’endouvage est réalisée manuellement en frappant avec un marteau sur les faces internes des douelles et en disposant une chasse (ou son manche) du côté des faces externes des douelles, en opposition à la frappe avec le marteau.

Résumé de l'invention

La présente invention a pour objectif de concevoir une machine d’endouvage des douelles d’un tonneau.

A cet effet, la machine d’endouvage des douelles comprend au moins une mâchoire comportant :

deux bras s’étendant vers le bas, deux mors agencés respectivement aux extrémités inférieures des deux bras et disposés en vis-à-vis, lesdits mors présentant une forme arquée, et un système d’actionnement configuré pour écarter les deux mors ou les resserrer, ledit actionnement dans une position écartée permettant d’introduire entre lesdits mors au moins deux douelles du tonneau disposé verticalement et ledit actionnement dans une position resserrée permettant de pincer lesdites au moins deux douelles de sorte à les endouver.

Ainsi, l’opération d’endouvage n’est plus réalisée en frappant de manière aléatoire sur les faces internes des douelles et en disposant une chasse sur les faces externes des douelles, mais en pinçant précisément les faces internes et externes des douelles. On garantit ainsi une qualité de l’opération d’endouvage sur tout le contour du tonneau.

Selon l’invention, la machine d’endouvage comprend un système de déplacement de l’au moins une mâchoire, configuré pour translater verticalement l’au moins une mâchoire vis-à-vis du tonneau disposé verticalement. Cela permet de réaliser l’opération d’endouvage sur différentes hauteurs des douelles du tonneau, tout en conservant ledit tonneau en position d’appui sur un support.

Selon une réalisation du système de déplacement, celui-ci est configuré pour déplacer radialement l’au moins une mâchoire vis-à-vis du tonneau disposé verticalement. Cela permet d’adapter la position de la ou des mâchoires en fonction du diamètre du tonneau et en fonction de la variation de diamètre sur le tonneau, le diamètre dépendant de la hauteur de positionnement de la ou des mâchoires sur le tonneau étant donné le cintrage des douelles.

Selon une réalisation du système de déplacement, celui-ci est configuré pour déplacer l’au moins une mâchoire sur un arc de cercle, autour du tonneau, en conservant les deux mors disposés chacun d’un côté des douelles du tonneau, l’un en regard des faces internes des douelles et l’autre en regard des faces externes des douelles, lesdits mors étant en position écartée durant ledit déplacement. Cela permet de réaliser l’endouvage des douelles sur au moins une partie de la périphérie du tonneau, en conservant ledit tonneau fixe, en appui sur un support.

De préférence, la machine d’endouvage comprend deux mâchoires, les mors des deux mâchoires étant définis sur une même circonférence. En d’autres termes, les mors internes des mâchoires, disposés du côté des faces internes des douelles, sont définis sur un même diamètre interne qui est inférieur au diamètre du tonneau et les mors externes des mâchoires, disposés du côté des faces externes des douelles, sont définis sur un même rayon qui est supérieur au diamètre du tonneau. Des variantes de machines d’endouvage restent envisageables avec une seule mâchoire voire avec plus de deux mâchoires, sans sortir du cadre de l’invention.

Selon l’invention, la machine d’endouvage comprend une ossature porteuse sur laquelle est montée en mouvement l’au moins une mâchoire.

Selon l’invention, la machine d’endouvage comprend un socle de réception du tonneau, configuré pour recevoir verticalement ledit tonneau. Ainsi le tonneau reste en appui sur le socle tandis que la ou les mâchoires se déplacent verticalement, radialement et circulairement vis-àvis du tonneau.

Selon une variante de réalisation, le socle peut être monté rotatif selon un axe vertical, ce qui permet de déplacer le tonneau relativement à l’au moins une mâchoire, en conservant les deux mors disposés chacun d’un côté des douelles du tonneau, en position écartée durant la rotation du tonneau. Cela permet de réaliser l’endouvage des douelles sur la périphérie du tonneau, sans nécessité le déplacement de l’au moins une mâchoire sur un arc de cercle, autour du tonneau, comme le prévoit un mode de réalisation du système de déplacement décrit précédemment.

Selon une réalisation, la machine d’endouvage comprend un système d’enserrement configuré pour maintenir le tonneau verticalement sur le socle dans une position centrée sur le socle de sorte que l’au moins une mâchoire soit positionnée radialement vis-à-vis du tonneau. De préférence, le système d’enserrement est configuré pour permettre le retournement du tonneau sur le socle. En d’autres termes, le système d’enserrement permet de pivoter à 180° le tonneau pour inverser son sens sur le socle. Ainsi, une fois l’opération d’endouvage des douelles réalisée sur le premier tronçon du tonneau disposé du côté supérieur, le système d’enserrement inverse le sens du tonneau afin de réaliser l’opération d’endouvage des douelles sur le second tronçon du tonneau. Le système d’enserrement maintient en outre le tonneau centré convenablement sur le socle vis-à-vis de la ou des mâchoires afin que celles-ci puissent ensuite réaliser l’opération d’endouvage.

Selon une réalisation, la machine d’endouvage comprend un système de cerclage configuré pour enfoncer des cercles métalliques autour des douelles du tonneau disposé verticalement sur le socle. Ainsi, une fois l’opération d’endouvage réalisée sur la partie supérieure des douelles du tonneau, le système de cerclage enfonce convenablement les cercles métalliques dans leurs positions finales.

Dans une réalisation de la machine d’endouvage, le système d’actionnement est configuré pour que le premier mors (le mors interne) destiné à prendre appui sur les faces internes des douelles soit fixe et que le second mors (le mors externe) destiné à prendre appui sur les faces externes des douelles soit mobile. On pourrait envisager d’autres réalisations du système d’actionnement, avec le premier mors mobile et le second mors fixe, voire avec les premier et second mors mobiles tous les deux.

Selon une réalisation de la machine d’endouvage les mors sont dimensionnés pour pincer simultanément trois douelles. En d’autres termes, les mors présentent une forme arquée dont la longueur permet de venir en appui simultanément contre trois douelles. Cela permet d’aligner les faces externes de trois douelles lors du pincement desdites douelles par la mâchoire. On peut envisager des variantes de réalisation selon lesquelles la longueur de la forme arquée des mors permet de venir en appui simultanément contre deux douelles seulement, voire sur plus de trois douelles.

Selon une réalisation de la machine d’endouvage, les bras ont une longueur comprise entre 300 et 800 mm, de préférence 650 mm. Ainsi, les bras assurent un dégagement suffisant pour éviter toute interférence - aucun contact avec le bord supérieur du tonneau - lors de la descente deux mors de chaque mâchoire respectivement du côté des faces internes des douelles et du côté des faces externes des douelles, ce qui permet de réaliser l’opération d’endouvage sur une demi-longueur du tonneau d’une dimension pouvant atteindre la longueur des bras, soit sur une longueur totale du tonneau pouvant atteindre deux fois la longueur des bras.

Brève description des figures

Les caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante s’appuyant sur des figures, parmi lesquelles :

les figures 1 à 3 illustrent trois vues respectivement tridimensionnelle, de derrière et de dessus, de la machine d’endouvage selon l’invention ;

la figure 4 illustre de manière plus détaillée la partie supérieure de la machine d’endouvage de sorte à mettre en évidence la mise en œuvre d’une mâchoire aux extrémités inférieures des bras ;

la figure 5 illustre de manière plus détaillée la partie inférieure de la machine d’endouvage de sorte à mettre en évidence certaines caractéristiques du système de déplacement ;

la figure 6 montre plus en détail une partie du système de cerclage ;

la figure 7 montre plus en détail la partie du système d’enserrement.

Description détaillée

Dans la suite de la description, le terme machine est utilisé pour désigner la machine d’endouvage des douelles d’un tonneau, objet de la présente invention.

Tel qu’illustré sur les figures 1 à 3, la machine 1 comprend une ossature 2 sur laquelle sont agencés les différents systèmes qui seront détaillés ensuite. L’ossature 2 comprend une base 3, deux montants verticaux 4, 5 et une traverse 6. Sur la base 3 est agencé un socle 7 servant de support à un tonneau 8, durant sa fabrication. Le contour 9 du tonneau 8 est formé à partir de douelles 10 et de plusieurs cercles métalliques 11 de diamètres variables, par exemple au nombre de six. Deux fonds (non illustrés) ferment le tonneau 8 une fois le contour 9 achevé.

La machine 1 comprend deux mâchoires 12, 13 présentant une conception identique. Chaque mâchoire 12, 13, comprend un mors interne 14 et un mors externe 15. Chaque mâchoire 12, 13 comprend une pièce de support 16, 17 du mors interne 14 et du mors externe 15. Ces pièces de support 16, 17 sont d’une conception identique et comprennent chacune une forme de pont définissant un bras interne 18 et un bras externe 19 espacés l’un de l’autre. Le mors interne 14 est agencé à l’extrémité inférieure 18a du bras interne 18 et le mors externe 15 est agencé à l’extrémité inférieure 19a du bras externe 19, lesdits mors interne 14 et externe 15 étant disposés en regard l’un de l’autre, comme l’illustre notamment la figure 4. Le mors interne 14 comprend une forme arquée de type convexe, tandis que le mors externe 15 comprend une forme arquée complémentaire de type concave. Les bras interne 18 et externe 19 ont une longueur qui est comprise entre 300 et 800 mm, de préférence 650 mm.

Comme l’illustre notamment la figure 4, le mors interne 14 est fixé à l’extrémité inférieure 18a du bras interne 18, tandis que le mors externe 15 est monté à l’extrémité inférieure 19a du bras externe 19 par le biais d’un système actionnement 20 constitué de préférence d’un vérin 21, ledit vérin 21 permettant de déplacer le mors externe 15 dans une position écartée vis-à-vis du mors interne 14 ou, inversement, dans une position resserrée vis-à-vis dudit mors interne 14. Dans la position écartée, le contour 9 du tonneau 8 peut être positionné entre le bras interne 18 et le bras externe 19 de chaque pièce de support 16, 17 ; dans ce cas, le mors interne 14 est disposé en regard des faces internes 22 de plusieurs douelles 10 et le mors externe 15 est disposé en regard des faces externes 23 des mêmes douelles 10. Ainsi, lorsque les mors interne 14 et externe 15 sont disposés dans la position resserrée, les douelles en question sont pincées. Les formes arquées des mors interne 14 et externe 15 sont dimensionnées pour pincer simultanément deux douelles, voire trois douelles. Les dimensions de ces formes arquées seront adaptées en fonction des dimensions des douelles 10 (concavité de la face interne 22, convexité de la face externe 23 et largeur) utilisées pour sa fabrication.

Tel que l’illustrent notamment les figures 2 à 5, la machine 1 comprend un support 24 qui comporte une plaque horizontale 25 présentant plus ou moins la forme d’un triangle avec deux côtés isocèles 25a, 25b. La machine 1 comprend une potence 26 qui comporte un montant vertical 27, une traverse supérieure 28 et une traverse inférieure 29. L’extrémité 28a de la traverse supérieure 28 est montée en liaison pivot 30 d’axe XI vis-à-vis de la traverse 6 de l’ossature 2. De même, l’extrémité 29a de la traverse inférieure 29 est montée en liaison pivot 31 d’axe XI vis-à-vis de la base 3 de l’ossature 2. L’extrémité inférieure 27a du montant 27 reçoit une pièce d’engrènement 32 munie d’une denture 33. Un moteur 34, agencé sur la base 3, entraîne en rotation un pignon 35 qui engrène avec la denture 33. La rotation du moteur 34 dans un premier sens permet la rotation de la potence 26 autour de l’axe XI dans le sens de la flèche Fl et la rotation du moteur 34 dans un second sens permet la rotation de la potence 26 autour de l’axe XI dans le sens de la flèche F2. Ainsi, la potence 26 peut osciller autour de l’axe XI dans un sens ou dans l’autre.

Tel que l’illustrent notamment les figures 2 à 5, le support 24 comprend une pièce de renfort 36 disposée verticalement, en équerre vis-à-vis de la plaque horizontale 25. Cette pièce de renfort 36 comprend des coulisseaux 37, 38 disposés en regard et montés en liaison glissière le long du montant 27 respectivement sur des rails de guidage 39, 40 agencés sur les côtés latéraux 27b, 27c dudit montant 27. Ainsi le support 24 peut se déplacer verticalement le long du montant 27 de la potence 26. Un système de motorisation (non illustré) permet de monter ou de descendre le support 24 le long du montant 27. Ce système de motorisation est de préférence constitué d’un moteur entraînant une courroie agencée le long du montant et engrenant avec un pignon monté sur la pièce de renfort 36.

Tel que l’illustrent notamment les figures 2 à 5, les côtés isocèles 25a, 25b de la plaque horizontale 25 du support 24 comportent chacun un rail de guidage 41, 42 orienté radialement vis-à-vis de l’axe XI autour duquel oscille la potence 26. Deux coulisseaux 43, 44 sont montés en liaison glissière respectivement sur les deux rails de guidage 41, 42. Ces coulisseaux 43, 44 se déplacent le long des rails de guidage 41, 42 grâce à des systèmes de motorisation 45, 46. Chacun des systèmes de motorisation 45, 46 comprend un moteur 47 entraînant une courroie 86 agencée le long du rail de guidage 41, 42 et engrenant avec un pignon (non illustré) monté sur le coulisseau 43, 44. Les coulisseaux 43, 44 sont assujettis respectivement aux deux pièces de support 16, 17. Ainsi, les pièces de support 16, 17 peuvent se déplacer radialement vis-à-vis de Taxe XI, dans un sens ou dans l’autre selon le sens de rotation des moteurs 47.

Le système de déplacement mis en œuvre entre la base 3 et la potence 26, entre la potence 26 et le support 24 et entre le support 24 et les pièces de support 16, 17, permet de déplacer les mâchoires 12 et 13 autour de l’axe XI, verticalement (dans le sens de l’axe XI) et radialement vis-à-vis de Taxe XL Ainsi, il est possible de venir positionner les mors interne 14 et externe 15 respectivement en regard des faces internes 22 et des faces externes 23 des douelles 10 puis d’actionner les mâchoires 12, 13 de sorte à resserrer les mors interne 14 et externe 15 et à pincer ainsi les douelles, ce qui permet d’aligner leurs faces externes 23 (c’est l’opération d’endouvage). L’actionnement des mâchoires 12, 13 de manière à écarter les mors interne 14 et externe 15 autorise ensuite le déplacement desdites mâchoires 12, 13 radialement et/ou verticalement et/ou autour du contour 9 du tonneau 8 en cours de formation, de sorte à endouver les douelles 10 sur toute leur hauteur et sur tout le contour 9 du tonneau 8.

La machine 1 comprend un système d’enserrement 48 qui est monté sur les montants 4, 5 de l’ossature 2 et qui permet de maintenir le tonneau 8 dans une position centrée sur le socle 7, de sorte que l’axe XI de pivotement de la potence 26, suivant lequel sont disposés radialement les mâchoires 12, 13, soit confondu avec l’axe X2 du tonneau 8, comme illustré en figure 1. Ce système d’enserrement 48 permet en outre de retourner le tonneau 8 sur le socle 7, de sorte que le premier bord 8a du tonneau repose sur le socle 7, dans un premier sens, et que le second bord 8b du tonneau 8 repose sur ledit socle 7, dans un second sens inverse au premier, l’axe X2 du tonneau 8 restant confondu avec l’axe XI de pivotement de la potence 26 après inversion du sens du tonneau 8.

Le système d’enserrement 48 comprend deux dispositifs d’appui 49, 50 qui sont disposés en regard chacun sur un montant 4, 5 de l’ossature 2, comme le montre par exemple la figure 1. La figure 7 met en évidence la conception du dispositif d’appui 49 agencé sur le montant 4 ; la conception est toutefois exactement la même pour le dispositif d’appui 50 sur le montant 5. Tel que l’illustre la figure 7, le dispositif d’appui 49 comprend une pièce d’appui 51 présentant une forme arquée de manière à prendre convenablement appui sur le contour 9 du tonneau 8. Cette pièce d’appui 51 est montée en liaison pivot d’axe X3 vis-à-vis d’une première platine de support 52. Un moteur 53 est monté sur cette première platine de support 52 et entraîne en rotation un pignon 54 qui engrène avec une roue dentée 55, laquelle est assujettie à la pièce d’appui 51. Ainsi, la rotation du moteur 53 permet celle de la pièce d’appui 51 selon l’axe X3.

Tel que l’illustre la figure 7, le dispositif d’appui 49 comprend une seconde platine de support 56 qui est montée en liaison glissière le long de deux rails de guidage 57, 58 par l’intermédiaire de coulisseaux 59 assujettis à ladite seconde platine de support 56. Seuls les coulisseaux 59 sur le premier rail de guidage 57 sont visibles sur la figure 7, mais des coulisseaux identiques sont montés à coulissement sur le second rail de guidage 58. Un vérin 60, de préférence électrique, comprend un corps 61 qui est monté sur la seconde platine de support 56. Le vérin 60 comprend un piston 62 qui s’étend selon l’axe X3 et qui passe au travers de la seconde platine de support 56 pour être fixé à la première platine de support 52. L’actionnement du vérin 60 permet de déplacer la pièce d’appui 51 dans le sens de Taxe X3 pour venir enserrer le contour 9 du tonneau 8. Un système d’entraînement de type moteur (non illustré), pignon 63 et courroie 64, permet de translater la seconde platine de support 56 le long des rails de guidage 57, 58 et, ainsi, de déplacer verticalement la pièce d’appui 51.

Lors de l’activation du système d’enserrement 48, les vérins 60 des dispositifs d’appui 49, 59 déplacent concomitamment les deux pièces d’appui 51 jusqu’à ce qu’elles enserrent le contour 9 du tonneau 8, ce qui permet de maintenir le tonneau 8 et de centrer son axe X2 avec Taxe XI de rotation de la potence 26. Dans cette position d’enserrement, un déplacement vertical vers le haut des pièces d’appui 51 permet de soulever le tonneau 8 du socle 3. Puis une rotation des pièces d’appui 51 à 180°, sous l’action des moteurs 53, permet d’inverser le sens du tonneau 8. Un déplacement vertical vers le bas des pièces d’appui 51 permet alors de reposer le tonneau 8 sur le socle 3.

La machine 1 comprend un système de cerclage 65 qui permet d’enfoncer les cercles métallique 11 autour du contour 9 du tonneau 8. Le système de cerclage 65 comprend deux dispositifs d’enfoncement 66, 67 disposés en regard sur les montants 4, 5 de l’ossature 2, comme le montre la figure 1. Les conceptions des dispositifs d’enfoncement 66, 67 sont identiques, seule celle du dispositif d’enfoncement 66 sur le montant 4 est donc décrite ci-après. Tel qu’illustré en figure 6, le dispositif d’enfoncement 66 comprend une structure verticale 68 sur laquelle sont montés deux rails de guidage 69, 70 s’étendant verticalement. Une platine de support 71 est montée en liaison glissière sur ces deux rails de guidage 69, 70 par le biais de coulisseaux 72. Seuls les coulisseaux 72 sur le rail de guidage 69 apparaissent sur la figure 6, des coulisseaux identiques étant prévus sur l’autre rail de guidage 70. Un bras 73 est monté en liaison pivot d’axe X4 vis-à-vis de la platine de support 71. Le bras 73 peut pivoter selon Taxe X4 grâce à l’action d’un vérin 74. Une chasse 75 est agencée à l’extrémité inférieure du bras 73. Cette chasse 75 vient prendre appui sur le bord supérieur 76 d’un cercle métallique 11 afin d’enfoncer ce dernier. La platine de support 71 peut être déplacée verticalement le long des rails de guidage 69, 70 grâce à un système de transmission 77 qui comprend un moteur 78 entraînant en rotation un vis-mère (non illustrée) s’étendant le long de la structure verticale 68, la rotation de la vis-mère permettant de déplacer un écrou (non illustré) assujetti à la platine de support 71. Ainsi la chasse 75 peut être déplacée verticalement et pivoter autour de l’axe X4. Lors de l’enfoncement d’un cercle métallique 11 grâce à un déplacement vers le bas de la chasse 75, le pivotement selon l’axe X4 permet de compenser l’augmentation de diamètre sur le contour 9 du tonneau 8, le vérin 74 jouant alors le rôle d’un amortisseur.

Tel qu’illustré sur la figure 6, la structure verticale 68 est montée en liaison glissière sur la traverse 6 de l’ossature 2, ce qui permet de déplacer la chasse 75 radialement vis-à-vis du tonneau 8. La traverse 6 comporte un rail présentant deux bords recourbés 79, 80 sur lesquels sont montées en glissière deux pièces de guidage 81, 82 assujetties à la structure verticale 68. Une crémaillère 83 est disposée parallèlement à la traverse 6 et est assujettie à la structure verticale 68. Cette crémaillère 83 engrène avec un pignon 84 qui est entraîné par un moteur 85.

Une fois toutes les opérations préalables réalisées et permettant la mise en forme du tonneau 8 avec les cercles métalliques 11 en position sur le contour 9 dudit tonneau 8, la machine 1 réalise l’opération d’endouvage des douelles 10 avant d’achever l’enfoncement desdits cercles métalliques 11. Le tonneau 8 est placé sur le socle 3 puis le système d’enserrement 48 est activé, ce qui permet de maintenir le tonneau 8 et de le centrer par rapport à l’axe XI de rotation de la potence 26. Les mâchoires 12, 13 réalisent ensuite l’opération d’endouvage sur une portion de surface de la partie supérieure du tonneau 8, en pinçant simultanément deux ou trois douelles 10 et en déplaçant lesdits mâchoires 12, 13 autour du contour 9 du tonneau 8 par une rotation de la potence 26 et en hauteur par une translation du support 24 le long du montant vertical 27 de la potence 26. Chaque déplacement des mâchoires 12, 13 nécessite au préalable d’écarter les deux mors interne 14 et externe 15 pour cesser le pincement des douelles 10. L’opération d’endouvage est répétée surtout le contour 9 de la partie supérieure du tonneau 8 ; pour cela, le système d’enserrement 48 est actionné pour relâcher légèrement le tonneau 8 et permettre sa rotation manuellement ou mécaniquement, avant de l’enserrer à nouveau et de renouveler l’opération d’endouvage sur une autre portion de surface de la partie supérieure du tonneau 8. Une fois tout le contour 9 de la partie supérieure du tonneau 8 endouvé, le système de cerclage 65 actionne les chasses 75 pour enfoncer les cercle métalliques 11 sur ladite partie supérieure du tonneau 8. Ensuite, le système d’enserrement 48 retourne le tonneau 8 et l’opération d’endouvage est réalisée sur l’autre partie du tonneau 8, de la même manière que précédemment.

La description qui précède n’est pas limitative, d’autres variantes pouvant être envisagées dans le cadre de l’invention. On pourrait par exemple prévoir une seule mâchoire 12 sur la 5 machine 1. On pourrait aussi prévoir un socle 7 monté en rotation selon l’axe XI de sorte à pouvoir tourner le contour 9 du tonneau 8 vis-à-vis des mors interne 14 et externe 15 en position écartée et disposés respectivement du côté de la face interne 22 et du côté de la face externe 23 dudit contour 9.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS

   1. Machine (1) d’endouvage des douelles (10) d’un tonneau (8), laquelle comprend au moins une mâchoire (12, 13) comportant :

   deux bras (18, 19) s’étendant vers le bas, deux mors (14, 15) agencés respectivement aux extrémités inférieures des deux bras et disposés en vis-à-vis, lesdits mors présentant une forme arquée, et un système d’actionnement (21) configuré pour écarter les deux mors ou les resserrer, ledit actionnement en position écartée permettant d’introduire entre lesdits mors au moins deux douelles du tonneau disposé verticalement et ledit actionnement en position resserrée permettant de pincer lesdites deux douelles de sorte à les endouver.
2. 2. Machine (1) d’endouvage selon la revendication 1, laquelle comprend un système de déplacement de Tau moins une mâchoire (12, 13), configuré pour translater verticalement Tau moins une mâchoire vis-à-vis du tonneau (8) disposé verticalement.
3. 3. Machine (1) d’endouvage selon la revendication 2, dans laquelle le système de déplacement est configuré pour déplacer radialement Tau moins une mâchoire (12, 13) vis-à-vis du tonneau (8) disposé verticalement.
4. 4. Machine (1) d’endouvage selon Tune des revendications 2 ou 3, dans laquelle le système de déplacement est configuré pour déplacer Tau moins une mâchoire (12, 13) sur un arc de cercle, autour du tonneau (8), les deux mors (14, 15) étant disposés chacun d’un côté des douelles (10) du tonneau et en position écartée durant ledit déplacement.
5. 5. Machine (1) d’endouvage selon Tune des revendications 1 à 4, laquelle comprend deux mâchoires (12, 13), les mors (14, 15) des deux mâchoires étant définis sur une même circonférence.
6. 6. Machine (1) d’endouvage selon Tune des revendications 1 à 5, laquelle comprend une ossature (2) porteuse sur laquelle est montée en mouvement Tau moins une mâchoire (12, 13).
7. 7. Machine (1) d’endouvage selon Tune des revendications 1 à 6, laquelle comprend un socle (7) de réception du tonneau (8), configuré pour recevoir verticalement ledit tonneau.
8. 8. Machine (1) d’endouvage selon la revendication 7, laquelle comprend un système d’enserrement (48) configuré pour maintenir le tonneau (8) verticalement dans une position centrée sur le socle (7) de sorte que Tau moins une mâchoire (12, 13) soit positionnée radialement vis-à-vis du tonneau.
9. 9. Machine (1) d’endouvage selon la revendication 8, dans laquelle le système d’enserrement (48) est configuré pour permettre le retournement du tonneau (8) sur le socle (7).
10. 10. Machine (1) d’endouvage selon l’une des revendications 7 à 9, laquelle comprend un

    5 système de cerclage (65) configuré pour enfoncer des cercles métalliques (11) autour des douelles (10) du tonneau (8) disposé verticalement sur le socle (7).
11. 11. Machine (1) d’endouvage selon l’une des revendications 1 à 9, dans laquelle le système d’actionnement est configuré pour que le premier mors (14) destiné à prendre appui sur les faces internes (22) des douelles (10) soit fixe et que le second mors (15) destiné à

    10 prendre appui sur les faces externes (23) des douelles soit mobile.
12. 12. Machine (1) d’endouvage selon l’une des revendications 1 à 11, dans laquelle les mors (14, 15) sont dimensionnés pour pincer simultanément trois douelles (10).
13. 13. Machine (1) d’endouvage selon l’une des revendications 1 à 12, dans laquelle les bras (18, 19) ont une longueur comprise entre 300 et 800 mm, de préférence 650 mm.