FR3077450A1 - Procede de fonctionnement d'un appareil electronique communiquant sans fil et appareil electronique communiquant sans fil mettant en oeuvre ce procede - Google Patents

Procede de fonctionnement d'un appareil electronique communiquant sans fil et appareil electronique communiquant sans fil mettant en oeuvre ce procede Download PDF

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Abstract

Ce procédé de fonctionnement d'un appareil électronique communiquant sans fil, comprend des étapes : a) d'acquisition (100), d'une trame radiofréquence représentative d'au moins une information destinée à être émise par l'émetteur radiofréquence dans un message radiofréquence ; b) de détermination (102) de la quantité d'énergie disponible dans la réserve d'énergie ; c) de détermination (104), par le circuit de commande, de la longueur du message radiofréquence destiné à être émis ; d) de détermination (106) de paramètres d'émission de l'émetteur radiofréquence, en fonction des valeurs déterminées de la longueur du message et de la quantité d'énergie disponible dans la réserve d'énergie ; e) d'émission du message par l'émetteur en utilisant les paramètres d'émission déterminés.

Description

Procédé de fonctionnement d’un appareil électronique communiquant sans fil et appareil électronique communiquant sans fil mettant en œuvre ce procédé
L’invention concerne un procédé de fonctionnement d’un appareil électronique communiquant sans fil. L’invention concerne également un appareil électronique communiquant sans fil mettant en œuvre ce procédé.
L’invention est applicable au domaine des systèmes domotiques, et plus généralement, au domaine des objets communicants sans fil alimentés électriquement par une réserve d’énergie embarquée, telle qu’une pile électrique.
Les objets communicants connus sont des appareils électroniques pourvus d’un émetteur radiofréquence embarqué adapté pour échanger des données avec d’autres appareils distants, par exemple au sein d’un réseau de type « internet des objets ». Pour communiquer avec un appareil distant, ces objets émettent un message radiofréquence au moyen de leur émetteur radiofréquence, qui est alimenté par la réserve d’énergie.
Ces appareils sont typiquement autonomes en énergie électrique, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas connectés à un réseau électrique et dépendent uniquement de leur réserve d’énergie interne pour fonctionner. Cette réserve peut être rechargée par un dispositif de récupération d’énergie intégré ou non à l’appareil.
Un inconvénient est qu’il n’est pas possible de garantir que la réserve d’énergie contiendra, à un instant donné, une quantité d’énergie suffisante pour permettre à l’appareil d’effectuer certaines fonctions. En particulier, il existe un risque que, lorsque l’appareil doit émettre un message radiofréquence, la réserve d’énergie ne contienne pas suffisamment d’énergie électrique pour que le message puisse être émis avec succès, c’est-à-dire qu’il puisse être émis dans son intégralité. Le fonctionnement de l’appareil électronique n’est donc pas garanti en toutes circonstances, ce qui n’est pas satisfaisant.
C’est à ces inconvénients qu’entend plus particulièrement remédier l’invention, en proposant un appareil électronique communiquant sans fil dans lequel la consommation d’énergie est optimisée lors de l’envoi d’un message radio.
A cet effet, l’invention concerne un procédé de fonctionnement d’un appareil électronique communiquant sans fil, l’appareil électronique comprenant :
- un circuit de commande électronique comprenant une mémoire et un émetteur radiofréquence configuré pour émettre un message radiofréquence et
- une réserve d’énergie électrique comprenant au moins une pile électrique non-rechargeable et configurée pour alimenter électriquement l’appareil électronique, le procédé comprenant des étapes :
a) d’acquisition, par le circuit de commande électronique de l’appareil électronique, d’une trame radiofréquence représentative d’au moins une information destinée à être émise selon un protocole de communication par l’émetteur radiofréquence dans un message radiofréquence ;
b) de détermination, par le circuit de commande, de la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie ;
c) de détermination, par le circuit de commande, de la longueur du message radiofréquence destiné à être émis, le message radiofréquence comprenant au moins la trame radiofréquence acquise ;
d) de détermination des paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence, la détermination étant mise en oeuvre par le circuit de commande en fonction des valeurs déterminées de la longueur du message et de la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie ;
e) d’émission du message radiofréquence par l’émetteur radiofréquence selon le protocole de communication, en utilisant les paramètres d’émission déterminés.
Grâce à l’invention, préalablement à l’envoi de chaque message, les paramètres de fonctionnement de l’émetteur radiofréquence sont automatiquement adaptés en fonction de l’énergie disponible dans la réserve d’énergie.
Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel procédé peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou suivant toute combinaison techniquement admissible :
- Une étape préalable de détermination de la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie à partir de la mesure d’au moins une grandeur électrique relative à la réserve d’énergie, la quantité d’énergie disponible déterminée étant enregistrée dans la mémoire, l’étape b) comportant la lecture de la quantité d’énergie disponible enregistrée dans la mémoire.
- Une étape de mise à jour périodique de la valeur de la quantité d’énergie disponible déterminée enregistrée dans la mémoire.
- Une étape de test de la qualité de la réserve d’énergie, le test étant effectué en mesurant la tension aux bornes de la réserve d’énergie.
- La mesure de la température au sein de l’appareil, par un dispositif de mesure de la température, et dans lequel, la quantité d’énergie disponible déterminée est corrigée en fonction de la température mesurée.
- L’étape d), comprend la sélection d’un point de fonctionnement particulier parmi un ensemble de points de fonctionnement de l’émetteur prédéfinis stocké dans une mémoire informatique du circuit de commande, l’ensemble de points de fonctionnement prédéfinis définissant des règles de correspondance mettant en relation les points de fonctionnement prédéfinis avec, d’une part, des valeurs ou des intervalles de valeurs de longueurs de messages et, d’autre part, avec des valeurs ou des intervalles de valeurs de quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie, et dans lequel, le point de fonctionnement particulier est sélectionné en identifiant, au sein de l’ensemble, le point de fonctionnement prédéfini correspondant aux valeurs déterminées de longueur de message et de quantité d’énergie disponible.
- L’étape d) comprend en outre la détermination d’une classe de fonctionnement de l’émetteur radiofréquence.
- L’étape d) comprend en outre la détermination de l’énergie nécessaire à l’émetteur radiofréquence pour émettre un message radiofréquence ayant la longueur déterminée avec une énergie rayonnée prédéterminée.
- Les paramètres d’émission comprennent la classe de fonctionnement et le point de fonctionnement de l’émetteur et dans lequel l’étape d) comprend une sous-étape d’optimisation des classes de fonctionnement et du point de fonctionnement de l’émetteur.
Selon un autre aspect, l’invention concerne également un appareil électronique communiquant sans fil comportant un circuit de commande électronique comportant un émetteur radiofréquence configuré pour émettre un message radiofréquence selon un protocole de communication et une réserve d’énergie électrique comprenant au moins une pile électrique non-rechargeable et configurée pour alimenter électriquement l’appareil électronique. Le circuit de commande est programmé pour mettre en oeuvre le procédé de fonctionnement tel que décrit précédemment.
Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel appareil peut également incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou suivant toute combinaison techniquement admissible :
- Le circuit de commande est programmé pour, lors de l’étape b), estimer la quantité d’énergie disponible en mesurant au moins une grandeur électrique relative à la réserve d’énergie, notamment une tension électrique aux bornes de la réserve d’énergie, puis en calculant la quantité d’énergie restante au moyen d’une relation prédéfinie stockée dans une mémoire du circuit de commande, cette relation prédéfinie dépendant de caractéristiques de la pile électrique, telle que la technologie de pile, le type de matériau utilisé dans la pile, le nombre de piles dans la réserve d’énergie, et, le cas échéant, la connexion en série ou en parallèle de ces piles électriques ;
- Le circuit de commande est en outre programmé pour sélectionner automatiquement, en fonction de caractéristiques détectées de la réserve d’énergie, la relation correspondante, parmi les relations enregistrées dans la mémoire ;
- L’appareil électronique comporte en outre un dispositif de mesure de la température destiné à mesurer la température à l’intérieur de l’appareil, et le circuit de commande est programmé pour, lors de l’étape b), corriger, en fonction de la température mesurée, la quantité d’énergie disponible déterminée.
L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, d’un mode de réalisation d’un procédé et d’un appareil électronique donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une représentation schématique d’un appareil électronique communiquant sans fil conforme à l’invention ;
- la figure 2 est un schéma synoptique d’un circuit de commande électronique de l’appareil électronique de la figure 1 ;
- la figure 3 est un ordinogramme d’un procédé de gestion de la puissance d’émission d’un message conforme à l’invention et destiné à être mis en œuvre par l’appareil de la figure 1 ;
- la figure 4 est une représentation schématique d’une table de valeurs permettant le choix de valeurs de puissance d’émission lors de certains modes de mise en œuvre du procédé de la figure 3 ;
- la figure 5 est une représentation schématique d’un message à envoyer par l’appareil électronique de la figure 1 selon certains modes de mise en œuvre de l’invention ;
- les figures 6 et 7 sont des ordinogrammes détaillant chacun une étape du procédé de la figure 3 selon un des modes de mise en œuvre de l’invention.
La figure 1 représente un appareil électronique 2 communicant sans fil, adapté pour échanger des données par une liaison radiofréquence avec un récepteur distant selon un protocole de communication. L’appareil 2 est, par exemple, destiné à faire partie d’un réseau d’objets communicants de type « internet des objets >>. Dans cet exemple, l’appareil 2 est utilisable au sein d’un système domotique, tel qu’un système de gestion de bâtiment ou d’un système d’alarme, et peut ainsi communiquer par une liaison radiofréquence avec d’autres appareils électroniques du réseau, voire avec un serveur central.
L’appareil 2 comporte une réserve d’énergie électrique non-rechargeable 4, un circuit de commande 8 électronique et un émetteur radiofréquence 10. La référence « 12 >> désigne un sous-ensemble de l’appareil 2 permettant d’implémenter une fonction principale de l’appareil 2. Par exemple, le sous-ensemble 12 est connecté au circuit de commande 8.
Avantageusement, l’appareil 2 comporte un boîtier de protection, à l’intérieur duquel sont logés le circuit de commande 8, la réserve d’énergie 4, et au moins une partie du sous-ensemble 12.
Selon des modes de réalisation de l’invention, l’appareil 2 est un appareil de mesure d’une ou plusieurs grandeurs physiques, par exemple une grandeur physique environnementale telle qu’une température, un taux d’humidité, une luminosité, un taux d’ensoleillement, une pression atmosphérique, et/ou une concentration d’au moins un élément chimique. L’appareil 2 peut, alternativement, être un détecteur de présence humaine, ou un détecteur d’incendie. Dans ces modes de réalisation, le sousensemble 12 comporte un capteur adapté pour délivrer un signal représentatif de la ou les grandeurs physiques correspondantes.
Selon d’autres modes de réalisation, l’appareil électronique 2 est un point de commande, destiné à recevoir des instructions provenant d’un utilisateur puis à retransmettre ces instructions en direction d’un autre appareil du réseau, par exemple à destination d’une centrale de commande. Suivant une variante de réalisation, le point de commande retransmet les instructions de l’utilisateur en direction d’un actionneur comme un dispositif d’occultation, un dispositif d’éclairage ou tout autre dispositif domotique.
Dans ces modes de réalisation, le sous-ensemble 12 comporte une interface d’acquisition d’au moins une commande, ou interface homme-machine, comportant un ou plusieurs éléments de sélection comme un bouton et/ou une molette, ou un écran tactile, ou tout autre organe de commande actionnable.
La réserve d’énergie 4, aussi nommé « réservoir d’énergie >>, a pour fonction de stocker l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de l’appareil 2. La réserve d’énergie électrique 4 est également configurée pour alimenter électriquement l’appareil électronique 2 et notamment le circuit de commande électrique 8. Par exemple, l’appareil 2 est autonome, c’est-à-dire qu’il fonctionne sans nécessairement être connecté à un réseau de distribution électrique.
Par exemple, la réserve 4 comporte une ou plusieurs piles électriques, ici nonrechargeables, telles que des piles au lithium ou des piles alcalines. Lorsque la réserve 4 contient plusieurs piles, celles-ci peuvent être raccordées en série ou en parallèle.
D’une manière générale, la réserve d’énergie 4 est un élément de stockage physico-chimique.
La réserve 4 est ici embarquée à bord de l’appareil 2. Par exemple, la réserve 4 a une capacité de stockage inférieure ou égale à 10 Watt.heure.
La réserve 4 est avantageusement remplaçable par un utilisateur, par exemple pour remplacer la ou les piles lorsqu’elles sont vides.
La réserve d’énergie 4 est ici embarquée à bord de l’appareil 2. Par exemple, la réserve d’énergie 4 a une capacité de stockage inférieure ou égale à 10 Watt.heure.
La réserve d’énergie 4 est connectée électriquement au circuit 8 de commande pour alimenter ce dernier en énergie électrique. Selon des modes de réalisation, lorsque cela est nécessaire, la réserve d’énergie 4 est également connectée au sousensemble 12, par exemple, de manière à l’alimenter en énergie électrique.
La figure 2 représente un exemple de mode de réalisation du circuit de commande 8. Dans cet exemple, les flèches à double trait symbolisent des liaisons de puissance et les flèches à simple trait symbolisent des liaisons d’échange de données.
Le circuit de commande 8 comporte ici l’émetteur radiofréquence 10, une unité de calcul électronique programmable 20, une mémoire informatique 22, un circuit d’alimentation électrique 24 et un dispositif 26 configuré pour déterminer la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie 4. Optionnellement, le circuit électronique 8 peut comporter aussi un dispositif 28 de mesure de la température à l’intérieur de l’appareil 2.
Le dispositif de mesure 26 est adapté pour délivrer un signal représentatif d’au moins une grandeur électrique relative à la réserve d’énergie 4, et plus particulièrement une grandeur électrique représentative de la puissance électrique délivrée par la réserve d’énergie 4. Par exemple, la grandeur électrique est la tension électrique aux bornes de la réserve d’énergie 4. Le dispositif de mesure 26 comporte alors au moins un capteur de tension électrique configuré pour délivrer un signal représentatif de la tension aux bornes de la réserve 4 et/ou un capteur configuré pour délivrer un signal représentatif du courant circulant entre la réserve d’énergie 4 et une charge connectée électriquement à au moins une borne de la réserve d’énergie 4. Le fonctionnement du dispositif de mesure 26 est décrit dans ce qui suit.
Le dispositif 28 de mesure de la température comporte au moins une sonde de température, telle qu’un thermocouple ou une sonde à coefficient de température négatif ou positif, par exemple placée à l’intérieur de l’appareil 2, de préférence à proximité ou au contact de la réserve 4. En variante, le dispositif 28 de mesure de la température peut être omis.
Le circuit 8 de commande comporte ici une interface d’acquisition 30, adaptée pour collecter des signaux de mesure délivrés par les dispositifs de mesure 26, 28 et pour relayer l’information correspondante vers l’unité de calcul 20. Par exemple, l’interface d’acquisition 30 comporte un convertisseur analogique-numérique.
Selon des modes de réalisation, le circuit de commande 8 est un circuit intégré de type système sur puce, aussi nommé « System on Chip >> en langue anglaise. En variante, le circuit 8 est une carte électronique pourvue de circuits imprimés sur un support diélectrique et sur laquelle sont montés les constituants du circuit de commande 8.
L’unité de calcul 20 a pour fonction de piloter automatiquement le fonctionnement du circuit de commande 8. Par exemple, l’unité de calcul 20 est un microcontrôleur programmable, ou un micro-processeur, de préférence à basse consommation électrique. Selon un mode de réalisation, l’interface d’acquisition 30 est intégrée à l’unité de calcul 20.
L’unité de calcul 20 est notamment programmée pour piloter l’envoi d’un message radiofréquence à destination d’un récepteur distant appartenant au réseau de communication. A cet effet, l’unité 20 est programmée pour acquérir une trame radiofréquence représentative d’au moins une information destinée à être émise selon un protocole de communication par l’émetteur radiofréquence 10 de l’appareil électronique 2. Par exemple, la trame radiofréquence est généré par le sous-ensemble 12, et est représentative d’une commande reçue et/ou d’au moins une grandeur physique environnementale. La trame radiofréquence peut aussi être représentative d’un message d’alarme et/ou d’un diagnostic relatif à l’état interne de l’appareil électronique 2.
L’unité de calcul 20 est également programmée pour générer un message radiofréquence comprenant au moins la trame radiofréquence acquise. Suivant un mode de mise en oeuvre le message radiofréquence peut comprendre une répétition de la trame radiofréquence acquise dans un but de redondance. De façon avantageuse, la répétition de la trame radiofréquence permet d’augmenter la probabilité qu’au moins une trame soit reçue par le récepteur destinataire.
Selon un mode de mise en œuvre, lorsque le message comprend une répétition de trames identiques, les trames successives sont espacées les unes des autres par une pause d’une longueur prédéterminée.
Dans la description, la longueur d’une trame radiofréquence, d’un message radiofréquence ou d’une pause est considérée comme étant équivalente à la durée d’émission respectivement de la trame radiofréquence, du message radiofréquence ou de la pause, ceci à des fins de simplification.
Le message radiofréquence généré peut être émis par l’émetteur radiofréquence 10 à l’initiative de l’unité de calcul 20, ou bien en réponse à une requête reçue de la part d’un autre appareil du réseau. Par exemple, lors de la génération d’un message radiofréquence, l’unité de calcul 20 assure des opérations d’encodage et/ou de modulation du contenu informationnel de la trame radiofréquence, suivant un protocole de communication prédéfini.
L’unité de calcul 20 est également programmée pour piloter le fonctionnement de l’émetteur radiofréquence 10 et du circuit d’alimentation 24 afin d’assurer l’émission du message par voie hertzienne, c’est-à-dire au moyen d’ondes radiofréquence. A cet effet, l’unité 20 est connectée à l’émetteur 10 par une liaison de données 32 et à une interface de régulation du circuit d’alimentation 24 par une liaison de données 34.
La mémoire 22 est ici une mémoire non volatile, comportant par exemple un ou plusieurs modules mémoire de technologie Flash, ou de technologie EEPROM, ou une mémoire magnétique, ou une mémoire à changement de phase, ou toute autre technologie appropriée de stockage d’information. Par exemple, la mémoire 22 forme un support de stockage d’informations non transitoire et lisible par l’unité de calcul 20.
La mémoire 22 contient un logiciel embarqué et/ou des instructions exécutables 40 destinées à être exécutées par l’unité 20 pour assurer le fonctionnement du circuit de commande 8 électronique, et notamment pour piloter l’envoi d’un message radiofréquence et pour mettre en œuvre un procédé de fonctionnement d’un appareil électronique 2 communiquant sans fil, notamment celui décrit en référence à la figure 3.
La mémoire 22 contient également des données 42 et une valeur numérique 44 dont le rôle est décrit plus en détail dans ce qui suit.
Le circuit d’alimentation 24 est notamment adapté pour alimenter électriquement l’émetteur radiofréquence 10 selon un point de fonctionnement particulier. Le circuit d’alimentation 24 est lui-même alimenté par la réserve d’énergie 4. Par exemple, le circuit d’alimentation 24 comporte un convertisseur de puissance, notamment de type continucontinu, et comporte avantageusement un régulateur de tension, tel qu’un régulateur linéaire, électriquement connecté en sortie du convertisseur de puissance. A titre d’exemple illustratif, l’émetteur radiofréquence 10 peut être alimenté avec une tension électrique d’alimentation d’entrée comprise entre 0,9 volts à 3,7 volts.
Par exemple, le convertisseur de puissance du circuit d’alimentation 24 est sélectivement commutable entre plusieurs modes de fonctionnement. A titre d’exemple, le convertisseur de puissance peut fonctionner soit comme un abaisseur de tension (convertisseur « buck >> ou « step-down >> en langue anglaise), soit comme un élévateur de tension (convertisseur « boost >> ou « step-up >> en langue anglaise). Le convertisseur peut aussi fonctionner, dans chacun de ces modes de fonctionnement, avec un écart de tension réglable. L’écart de tension désigne ici l’amplitude avec laquelle la tension de sortie est élevée ou, au contraire, abaissée par rapport à la tension d’entrée du convertisseur. La commutation et l’écart de tension sont ici pilotés par l’unité de calcul 20.
L’émetteur 10 est, par exemple, une interface radiofréquence pouvant remplir la fonction de transmetteur radiofréquence, ou d’émetteur-récepteur, bien qu’ici, seule la fonction d’émission est décrite en détail. L’émetteur 10 comporte ici notamment un module d’émission radiofréquence, une antenne radiofréquence et un amplificateur de puissance, non illustrés. L’amplificateur est polarisé par le circuit d’alimentation 24 selon un point de fonctionnement particulier. L’entrée de l’amplificateur de puissance est connectée électriquement à la sortie du module d’émission et la sortie de l’amplificateur de puissance est connectée électriquement à l’antenne. L’amplificateur est configuré pour amplifier le signal de sortie du module d’émission et alimenter l’antenne radiofréquence.
Par exemple, l’émetteur 10 est adapté pour fonctionner suivant un protocole de communication radiofréquence de type LoRa®, ou de type Sigfox®, ou de type Zigbee®, ou de type WiFi, ou de type LTE ou encore de type Bluetooth® Low Energy, ou de tout autre protocole de communication radiofréquence approprié.
Le circuit de commande 8, et plus particulièrement l’unité de calcul 20, est programmée pour optimiser la consommation d’énergie de l’appareil électronique 2 lors de l’émission d’un message radiofréquence par l’émetteur 10 en fonction de la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie 4. Le circuit de commande 8 est, par exemple, programmé pour mettre en oeuvre le procédé de fonctionnement décrit en référence à la figure 3, afin d’éviter que l’émission du message ne soit tronquée ou interrompue par faute d’énergie suffisante dans la réserve 4.
En pratique, dans cet exemple, la quantité d’énergie consommée par le circuit de commande 8, et notamment par l’émetteur 10, pour émettre un message radiofréquence de longueur Lt est notée « Ec >> et est donnée par la formule théorique suivante :
p — p v ÏF — p v — v — v ÏF x h f — rr x x x ht '•COTW '“Jïf'
Dans cette formule, « Ps » désigne la puissance électrique fournie par la réserve 4 au circuit d’alimentation 24, « Pr » est la puissance rayonnée (également nommée puissance d’émission) par l’antenne de l’émetteur 10, « Rconv» est le rendement énergétique du circuit d’alimentation 24, « Rrf » est le rendement énergétique de l’amplificateur de l’émetteur 10. Le rendement RRFest défini comme étant le rapport de la puissance Pe fournie en sortie par le circuit d’alimentation 24 à l’amplificateur par la puissance Pr rayonnée par l’antenne. Le rendement Rconv est défini comme étant le rapport de la puissance fournie au circuit 24 par la réserve 4 par la puissance Pe fournie en sortie par le circuit 24. La puissance Pe fournie en sortie par le circuit d’alimentation 24 correspond à la puissance consommée par l’émetteur 8 et notamment par l’amplificateur de puissance.
Lorsque le message radiofréquence est formé par la répétition de plusieurs trames identiques et de même longueur L, la quantité Lt dans la formule ci-dessus est remplacée par le produit N x L, où « N » désigne le nombre de trames de longueur L.
La longueur du message ainsi déterminée correspond à la durée pendant laquelle l’émetteur 10 émet le signal radiofréquence correspondant au message et donc la durée pendant laquelle l’émetteur 10 consomme de l’énergie électrique.
On comprend donc que l’énergie consommée peut être modifiée en jouant sur des paramètres de fonctionnement des différents éléments du circuit 8 qui interviennent dans l’envoi du message, et plus particulièrement sur des paramètres de fonctionnement du circuit d’alimentation 24 et de l’émetteur 10. Ces paramètres sont collectivement nommés « paramètres d’émission » dans ce qui suit.
De façon connue, les paramètres d’émission comportent notamment les tensions et courants nécessaires pour polariser l’amplificateur de puissance. Ces paramètres conditionnent notamment la puissance d’émission Pr de l’émetteur 10 lors de l’émission du message radiofréquence. La puissance d’émission Pr dépend notamment du courant électrique d’alimentation et de la tension électrique d’alimentation fournis par le circuit d’alimentation 24 à partir de la réserve d’énergie 4.
Un autre paramètre influençant la consommation d’énergie est la classe de fonctionnement de l’amplificateur de l’émetteur. Par exemple, la classe de fonctionnement de l’amplificateur influe directement sur son rendement énergétique Rrf. De façon connue, le fonctionnement d’un amplificateur de puissance au sein d’un émetteur radiofréquence peut être caractérisé par une valeur dite d’angle de conduction. Les amplificateurs peuvent ainsi être rangés en plusieurs classes selon la valeur de cet angle de conduction, telle que la classe A, la classe AB, la classe B, la classe C, la classe D ou encore la classe E. A chaque classe correspond une valeur ou un intervalle de valeurs d’angle de conduction. Ces classes sont ordonnées entre elle de telle sorte que la valeur d’angle de conduction correspondante décroît depuis la classe A vers la classe E. Comme énoncé précédemment, le rendement énergétique de l’amplificateur de puissance dépend de sa classe de fonctionnement ; le rendement énergétique Rrf croit depuis la classe A vers la classe E.
Le rendement énergétique Rconv du circuit d’alimentation 24 dépend des modes de fonctionnement du convertisseur de puissance continu-continu, notamment selon que le convertisseur fonctionne en abaisseur de tension ou en élévateur de tension. Le rendement énergétique Rconv du circuit d’alimentation 24 dépend aussi de la valeur de l’écart de tension entre la tension de sortie et la tension d’entrée du convertisseur. Par exemple, le rendement énergétique diminue si l’écart de tension augmente et vice versa. Le rendement RCOnVest ici compris à l’intérieur d’un intervalle allant de 60% à 95%.
Le nombre N de trames émises dépend de la structure du message radiofréquence. Il est fréquent qu’un message comporte des trames identiques répétées les unes après les autres destinées à être émises en succession. Cette redondance sert à augmenter la probabilité que le contenu informationnel du message soit bien reçu par son destinataire en cas de perte d’une partie du message émis. Dans cet exemple, pour simplifier l’explication, on considère ici que le message ne comporte qu’une seule trame de longueur L.
Dans l’exemple illustré, on considère que les paramètres d’émission susceptibles d’être modifiés lors de l’optimisation comportent tous les paramètres énoncés ci-dessus, bien qu’en pratique on peut ne considérer que certains de ces paramètres d’émission.
De façon générale, l’optimisation de la valeur de l’énergie Ec consiste ici à sélectionner des paramètres d’émission de l’émetteur, et plus précisément à sélectionner un ensemble de valeurs spécifiques de chacun des paramètres d’émission, pour lequel la valeur de l’énergie consommée Ec est abaissée en dessous d’une certaine valeur. En variante, l’optimisation peut aussi consister à minimiser une fonction représentative de l’énergie consommée Ec. Il peut s’agir d’une fonction dépendant de l’énergie Ec donnée par la formule théorique ci-dessus et dépendant également de la température de l’appareil électronique 2.
Par exemple, dans ce qui suit, on distingue, pour les paramètres d’émission, d’une part la classe d’émission de l’amplificateur et d’autre part le « point de fonctionnement >> de l’émetteur 10,. le point de fonctionnement correspondant aux tensions et courants nécessaires pour polariser l’amplificateur de puissance.
Un exemple de mise en oeuvre du procédé de fonctionnement d’un appareil électronique communiquant sans fil est maintenant décrit en référence à la figure 3. De façon avantageuse, ce procédé permet la gestion dynamique de la puissance d’émission d’un message radiofréquence par un appareil électronique communiquant sans fil.
D’abord, lors d’une étape 100, une trame radiofréquence représentative d’au moins une information destinée à être émise par l’émetteur radiofréquence 10 selon un protocole de communication est acquise par l’unité de calcul 20.
D’abord, lors d’une étape 100, un message à envoyer est acquis par l’unité 20. Par exemple, l’unité 20 génère un message ou acquiert un message déjà généré.
Ensuite, lors d’une étape 102, la quantité d’énergie électrique disponible dans la réserve d’énergie 4 est automatiquement déterminée, ici par l’unité de calcul 20, avec l’aide du dispositif de mesure 26.
Dans cet exemple, l’étape 102 comporte la mesure d’au moins une grandeur électrique relative à la réserve d’énergie 4, par exemple une tension électrique aux bornes de la réserve 4 ou une résistance électrique interne de la réserve 4. Cette mesure est ici effectuée par le dispositif de mesure 26. Ensuite, la quantité d’énergie est calculée automatiquement à partir de cette valeur grâce à une relation prédéfinie. En effet, lorsque la réserve 4 est formée d’une ou de plusieurs piles, il est possible de déduire la quantité d’énergie restante correspondante à partir d’une mesure, notamment de tension électrique.
Par exemple, cette relation est stockée dans la mémoire 22 en tant que formule de calcul et/ou sous la forme d’une table de correspondance précalculée, par exemple correspondant aux données 44. Cette relation est par exemple définie par le fabricant de l’appareil 2 et est enregistrée dans la mémoire 22 en usine.
En pratique, la relation prédéfinie dépend des caractéristiques de la pile, telle que, notamment, la technologie de pile, le type de matériau dans la pile, la résistance interne de la pile, le nombre de piles dans la réserve 4, et, le cas échéant, la configuration de ces piles (connexion en série ou en parallèle). Par exemple, la mémoire 22 stocke ces relations, sous la forme d’une formule mathématique ou d’une table de valeurs précalculées, pour chaque type de pile que l’appareil 2 est susceptible d’accueillir. Ces relations sont par exemple définies par le fabricant de l’appareil 2 et sont enregistrées dans la mémoire 22 en usine lors de sa fabrication.
Suivant un mode de mise en œuvre, le circuit 8 est programmé pour sélectionner automatiquement et utiliser, en fonction de caractéristiques détectées de la réserve 4, la relation correspondante, parmi les relations enregistrées par défaut dans la mémoire. Cette sélection est par exemple mise en œuvre automatiquement par l’unité de commande 8 et notamment par l’unité de calcul 20, indépendamment de l’étape 102, par exemple lorsqu’une pile est remplacée par un utilisateur.
Suivant un mode de mise en œuvre, l’appareil électronique ne peut recevoir qu’un type de réserve d’énergie 4. Les caractéristiques de la réserve d'énergie 4 utilisée sont stockées dans la mémoire 22 ainsi que la relation entre la tension de la réserve d'énergie et la quantité d'énergie disponible dans la réserve d'énergie 4. La relation peut être stockée sous la forme d'une formule mathématique ou sous la forme d'une table de valeurs précalculées.
Selon un premier mode de mise en œuvre, lors de la mesure d’au moins une grandeur électrique relative à la réserve d’énergie 4, l'unité de calcul 20 interroge le dispositif d'acquisition 30. En réponse, le dispositif d'acquisition 30 convertit le signal analogique représentatif de la tension aux bornes de la réserve d'énergie fourni par le dispositif de mesure 26 en un signal numérique et transmet le signal numérique à l'unité de calcul. L'unité de calcul charge la table contenant la relation entre la tension aux bornes de la réserve d'énergie et la quantité d'énergie disponible. L'unité de calcul parcours ensuite la liste de valeurs de tension afin de trouver la valeur de la tension aux bornes de la réserve d'énergie 4. Une fois trouvée, l'unité de calcul lit la valeur de la quantité d'énergie disponible correspondante.
Suivant une variante de mise en œuvre, l’unité de calcul charge une formule mathématique stockée dans la mémoire 22 et calcule la quantité d’énergie disponible.
Ces modes de mise en œuvre sont particulièrement adaptés aux piles dont la courbe représentative de la décroissance en tension en fonction du temps comprend une partie ayant une certaine pente. Il s'agit par exemple du cas des piles alcalines et/ou salines.
Certaines réserves d'énergie non rechargeables présentent une courbe représentative de la décroissance en tension en fonction du temps particulière. La tension aux bornes de la pile est sensiblement constante pendant une certaine durée puis chute brutalement. De ce fait la quantité d'énergie disponible dans la réserve d'énergie 4 est relativement constante au court du temps puis décroît de façon brutale. Cette particularité se retrouve notamment avec les piles lithium et les piles de type bouton.
Un autre mode de mise en oeuvre, plus adapté à ce type de pile, va à présent être décrit. On suppose que l'unité de commande 8 comprend un compteur d'énergie par exemple connecté électriquement à l’émetteur 10.
Lors de la première utilisation de l'appareil électronique 2 ou lors d’un changement de pile, une variable, par exemple stockée dans la mémoire 22 ou une mémoire du compteur d’énergie, est également initialisée à une valeur prédéterminée. La valeur prédéterminée dépend notamment du type de pile et de sa tension.
Suivant un mode de mise en oeuvre, la valeur prédéterminée est enregistrée dans la mémoire 22 et est appelé, par exemple, par l’unité de calcul, Lors de la première utilisation de l'appareil électronique 2 ou lors d’un changement de pile. Cette valeur prédéterminée considère une tension moyenne de la pile.
Selon un mode de mise en oeuvre alternatif, lors de la première utilisation de l'appareil électronique 2 ou lors d’un changement de pile, une mesure de la tension aux bornes de la réserve d’énergie est effectuée, par exemple, à l’aide du dispositif de mesure 26. La valeur prédéterminée est déterminée en fonction de la valeur de la tension mesurée puis est stockée dans la mémoire 22. La valeur de la quantité d’énergie disponible est également déterminée à l’aide de caractéristiques de la réserve d'énergie 4 utilisée et la valeur déterminée est stockée dans la mémoire 22. De façon avantageuse, ce mode de mise en oeuvre permet de prendre en compte la qualité de la réserve d’énergie installé dans l’appareil électronique 2. En effet, pour un même type de réserve d'énergie 4, suivant la qualité de la réserve d'énergie utilisée, la tension à ses bornes n’est pas la même.
A chaque émission de l'émetteur radiofréquence 10, le compteur d'énergie est configuré pour décompter la variable d'une grandeur dépendant de la longueur du message radiofréquence émis et de la puissance d'émission avec laquelle le message a été émis.
Ainsi, tant que la variable est strictement supérieure à une valeur de seuil prédéterminée, l’unité de calcul est assurée que la quantité d’énergie disponible est sensiblement égale à la valeur déterminée et stockée dans la mémoire 22. La valeur de seuil prédéterminée peut par exemple être égale à 0.
Suivant un mode de mise en oeuvre, lorsque la valeur de la variable est inférieure à la valeur de seuil prédéterminée, l’unité de calcul commande l’émission d’un signal d’alerte à destination de l’utilisateur. Le signal d’alerte est un signal quelconque, dans la mesure où il est perçu par l'utilisateur et permet d’indiquer à l’utilisateur que la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie va bientôt chuter brutalement. Le signal peut, par exemple, être un signal émis par un élément interne à l’appareil électronique 2. Le signal d’alerte peut être un signal lumineux, par exemple, le clignotement ou l’éclairage pendant un temps prédéterminé d'une source lumineuse, comme une diode électroluminescente ou un voyant lumineux, situé sur l’appareil électrique. Il peut également s’agir d’un signal sonore émis par un dispositif sonore basse consommation comme un dispositif sonore piézoélectrique.
Ainsi, à l’issue de l’étape 102, l’unité de calcul 20 dispose d’une valeur représentative de la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie 4. Cette quantité est notée « Er >> dans ce qui suit.
Avantageusement, lors de l’étape 102, la quantité d’énergie Er déterminée est automatiquement corrigée en fonction de la valeur de température mesurée par le dispositif de mesure 28. En effet, en pratique, les performances de la réserve 4 peuvent dépendre de la température. Par exemple, la correction est effectuée en appliquant un coefficient de correction à la quantité d’énergie Er déterminée. La correction est effectuée à partir d’une loi de correction prédéfinie et/ou d’une table de valeurs précalculée qui est stockée dans la mémoire 22. En variante, aucune correction de température n’est effectuée et le dispositif de mesure 28 peut être omis.
Ensuite, lors d’une étape 104, le circuit de commande 8 détermine automatiquement la longueur du message radiofréquence destiné à être émis, c’est-à-dire qu’il choisit de construire, à partir de la trame radiofréquence acquise, un message radiofréquence plus ou moins long en fonction des circonstances.
Le message radiofréquence comprend au moins la trame radiofréquence acquise au cours de l’étape 100.
Suivant un mode de mise en oeuvre, le message radiofréquence ne comprend que la trame radiofréquence acquise.
Suivant un mode de mise en oeuvre alternatif, le message est composé d’une répétition de la trame acquise dans un but de redondance. Eventuellement, les trames successives peuvent être séparées par une pause de longueur prédéterminée. A titre illustratif, la figure 6 représente un exemple d’un message radiofréquence 60 formé de trois trames radiofréquence 62 identiques présentant chacune une même longueur L, les trois trames 62 successives étant espacées les unes des autres par une pause 64 d’une longueur LP prédéterminée.
En référence à la figure 7, l’étape 104 de détermination de la longueur du message radiofréquence destiné à être émis peut comprendre plusieurs sous étapes référencés 1040 à 1044.
Lors d’une sous-étape 1040, le circuit de commande 8 et notamment l’unité de calcul 20 commence par déterminer la longueur L de la trame radiofréquence acquise au cours de l’étape 100.
L’étape 104 comprend une sous-étape 1042 pendant laquelle l’unité de calcul 20 compose le message radiofréquence destiné à être émis par l’émetteur 10.
La composition du message radiofréquence, à savoir le nombre de répétition de la trame 60 radiofréquence acquise dans le message peut dépendre d’un critère prédéterminé relatif à l’utilisation de l’appareil électronique 2, notamment relatif à la portée théorique du message radiofréquence 60.
Par exemple, lorsque l’appareil électronique 2 est destiné à émettre un message 60 avec une courte portée, il est préférable de privilégier le nombre de trames par rapport à la puissance rayonnée. Le message comprend donc un nombre de trames 62 élevé. Cela a pour conséquence, pour une quantité d’énergie disponible donnée, de réduire la puissance d’émission (également nommée puissance rayonnée) de l’émetteur par rapport au cas où le message 60 ne comprend qu’une seule trame 62. Par “courte portée” on entend une portée inférieure à environ 5m. Dans le cas d’une application dans le domaine de la domotique, cela pourrait correspondre à une portée de l’ordre d’une pièce d’un bâtiment. Ce cas de figure peut, par exemple, correspondre à un point de commande configuré pour transmettre des instructions à un actionneur, comme un dispositif d’occultation ou un dispositif d’éclairage situé à proximité du point de commande, dans la même pièce.
Dans le cas d’une communication radiofréquence à courte portée, les causes de non réception des messages 60 par leur destinataire sont principalement dues à des interférences ponctuelles. Il est donc préférable de répéter les trames 62 afin que, en cas d’occurrence de telles interférences ponctuelles, au moins une trame 62 complète ait malgré tout de bonnes chances d’être reçue par le destinataire. Abaisser la valeur de la puissance d’émission est, dans ce cas précis, moins préjudiciable, dans la mesure où le destinataire n’est pas trop éloigné.
On considère à présent le cas d’une communication à longue portée. Par “ longue portée ” on entend une portée supérieure à 5m, typiquement, une portée jusqu’à environ 20m voire 30m. Dans le cadre d’une application au domaine de la domotique, cela représenterait une portée permettant d’englober toutes les pièces d’une maison, voire une portée s’étendant jusqu’au portail ou jusqu’à la clôture extérieure de la maison. Dans le cas d’une communication radiofréquence à longue portée, les causes de non réception du message radiofréquence 60 par le récepteur destinataire sont surtout dues à un manque de puissance rayonnée. Il est donc préférable de privilégier la puissance d’émission au détriment du nombre de de trames répétées. L’unité de calcul 20 préfère donc concentrer le maximum de puissance sur un nombre de trames réduit plutôt que d’émettre un nombre de trames 62 élevé avec une puissance insuffisante. Cela aurait pour conséquence de décharger la réserve d’énergie 4 plus rapidement sans pour autant garantir que le destinataire recevra correctement le message 60.
En d’autres termes, dans ce cas de figure, l’unité de calcul 20 compose un message 60 ne comprenant qu’une seule trame 62. Eventuellement le message peut comprendre deux trames 62.
Bien entendu, d’autres cas de figure intermédiaires entre ces deux extrêmes sont envisageables.
Suivant un mode de réalisation, l’appareil électronique 2 est configuré, lors de sa fabrication, pour émettre selon une portée courte ou une longue portée. L’unité de calcul 20 est donc programmée pour privilégier le nombre de trame sur la puissance ou inversement selon le cas de figure. En pratique, le programme adéquat, exécutable par l’unité de calcul 20, est stocké dans la mémoire 22 suivant le cas de figure.
Suivant un mode de réalisation alternatif, l’appareil électronique peut être “générique” et pouvoir soit émettre à courte portée soit à longue portée. Pour cela, l’appareil peut comprendre un commutateur programmé pour configurer le type d’émission de l’unité de commande 8 et notamment de l’émetteur 10, soit selon une portée courte soit selon une portée longue.
Suivant un autre mode de réalisation, l’appareil électronique 2 peut comprendre une ergonomie particulière pour commuter l’émission sur une portée courte ou une portée longue. L’ergonomie particulière peut correspondre, par exemple, à une action particulière sur un ou plusieurs éléments de sélections.
L’étape 104 comprend une sous-étape 1044 pendant laquelle l’unité de calcul 20 détermine la longueur du message radiofréquence 60. La longueur Lt du message destiné à être émis peut être déduite par multiplication de la longueur de la trame acquise par le nombre de répétition de la trame.
Ensuite, lors d’une étape 106, l’unité 20 choisit les paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence 10. Les paramètres d’émission comprennent essentiellement le point de fonctionnement de l’émetteur 10 et la classe de fonctionnement de l’amplificateur de puissance. Les paramètres d’émission sont déterminés de sorte que la quantité théorique d’énergie Ec qui sera consommée par le circuit de commande 8 lors de l’émission du message soit inférieure à la quantité déterminée d’énergie Er disponible dans la réserve 4. Lorsque cela est possible, l’unité 20 détermine des paramètres d’émission afin de minimiser la quantité d’énergie qui sera consommée lors de l’émission du message.
L’unité de calcul 20 détermine la classe de fonctionnement de l’amplificateur en fonction de son architecture et de la puissance rayonnée souhaitée. La classe de fonctionnement est déterminée afin d’éviter les problèmes de distorsion des signaux radiofréquences.
A titre d’exemple, l’unité de calcul 20 ne peut pas utiliser systématiquement les classes D à B, bien que présentant de bons rendements, car dans ce cas la distorsion des signaux entraine une non-conformité normative radiofréquence à cause d’harmoniques trop élevés. En fonction de la puissance rayonnée, l’unité de calcul 20 choisit la classe de fonctionnement la plus appropriée pour que les harmoniques restent inférieures au seuil imposé par les normes radiofréquence. Par exemple, à forte puissance, l’unité de calcul 20 se rapprochera de la classe A ou AB, alors que à faible puissance, les harmoniques engendrés étant plus faibles, une classe de fonctionnement B, C, D voire E pourra convenir.
Suivant un autre mode de mise en oeuvre, la détermination de la classe de fonctionnement de l’émetteur peut être effectuée en fonction de la puissance rayonnée à l’aide d’un tableau de correspondance entre la puissance rayonnée et la classe de fonctionnement à utiliser comme décrit plus en détail ci-après.
Le point de fonctionnement de l’émetteur est ensuite déterminé en fonction de la classe de fonctionnement déterminée. Selon une particularité de l’invention, le point de fonctionnement de l’émetteur 10 n’est pas déterminé de sorte à optimiser le fonctionnement de l’amplificateur mais de sorte à optimiser l’utilisation de l’énergie disponible pour émettre un message radiofréquence selon les conditions souhaitées.
Selon un mode de mise en oeuvre préféré, le point de fonctionnement est sélectionné par l’unité 20 parmi un ensemble de points de fonctionnement prédéfinis, ici stockés dans la mémoire 22. Par exemple, les données 42 stockées dans la mémoire comportent un tel ensemble de points de fonctionnement prédéfinis, parmi lesquels l’unité 20 peut choisir un point de fonctionnement particulier, en fonction des valeurs de la quantité d’énergie disponible Er et de la longueur L du message destiné à être émis déterminées au cours des étapes précédentes.
Par exemple, l’ensemble 42 définit des règles de correspondance qui mettent en relation les points de fonctionnement prédéfinis avec, d’une part, des valeurs ou des intervalles de valeurs de longueurs de messages et, d’autre part, avec des valeurs ou des intervalles de valeurs de quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie 4. En d’autres termes, pour sélectionner un point de fonctionnement particulier, l’unité 20 identifie, dans l’ensemble 42, le point de fonctionnement prédéfini qui correspond à la valeur de la quantité Er d’énergie disponible déterminée lors de l’étape 102 et correspondant également à la longueur L du message déterminée à l’issue de l’étape 104.
Cet ensemble 42 de points de fonctionnement prédéfinis est, par exemple, calculé préalablement par le fabricant de l’appareil électronique 2 puis enregistré en usine dans la mémoire 22 lors de sa fabrication. Ces points de fonctionnement prédéfinis sont de préférence calculés en fonction des caractéristiques des différents constituants du circuit 8, tels que la technologie utilisée pour le dispositif 6 de récupération d’énergie, la technologie de stockage utilisée pour la réserve 4, voire aussi des propriétés du circuit d’alimentation 24 et de l’émetteur 10.
Grâce à l’ensemble 42 de points de fonctionnement prédéfinis, l’unité de calcul 20 n’a pas besoin de mettre en oeuvre des calculs d’optimisation ou de minimisation de la quantité théorique d’énergie consommée Ec, ce qui est avantageux car de tels calculs nécessitent des ressources informatiques importantes et peuvent nécessiter un temps de calcul assez long. La sélection d’un point de fonctionnement particulier parmi l’ensemble 42 de points de fonctionnement prédéfinis requiert moins de ressources de calcul et moins de temps de calcul qu’un calcul complet d’optimisation réalisé « à la volée » et en temps réel.
La figure 5 représente un exemple illustratif d’un tel ensemble 42 de points de fonctionnement prédéfinis. Cet ensemble 42 est ici une table 50 ou matrice à deux dimensions. Toutefois, en variante, d’autres structures de données peuvent être utilisées, comme une base de données.
La table 50 comporte des lignes 52 et des colonnes 54. Les références E1, E2, E3, et E4 indexent les colonnes 54 et correspondent à des intervalles de valeurs que peut prendre la valeur d’énergie disponible Er estimée lors de l’étape 102. Les références L1, L2, L3 et L4 indexent les lignes 52 et désignent des intervalles de longueurs de message. Les références P1, P2, P3, P4, P5 et P6 désignent des points de fonctionnement prédéfinis associés aux intersections de lignes et de colonnes. Ainsi, un point de fonctionnement est ici associé à chaque couple d’intervalle de valeurs d’énergie disponible et d’intervalle de longueurs de message.
Par exemple, chaque point de fonctionnement P1, P2, P3, P4, P5 et P6 stocké dans la table 50 est une liste de valeurs des différents paramètres de fonctionnement considérés. En variante, chaque point de fonctionnement P1, P2, P3, P4, P5 et P6 contenu dans la table 50 est un pointeur qui désigne une zone de la mémoire 22 dans laquelle sont stockés les valeurs des différents paramètres de fonctionnement considérés, sous la forme d’une liste ou de tout autre structure numérique de données appropriée.
Les lignes 52 et les colonnes 54 sont ici indexées par des intervalles de valeurs mais, en variante, elles peuvent être indexées par des valeurs discrètes, ou par toute combinaison appropriée de valeurs discrètes et d’intervalles.
Dans cet exemple, pour sélectionner un point de fonctionnement particulier, l’unité de calcul 20 recherche automatiquement l’intervalle E1, E2, E3 ou E4 correspondant à la valeur Er de d’énergie disponible estimée, et recherche l’intervalle L1, L2, L3 et L4 correspondant à la longueur du message estimée. Le point de fonctionnement particulier sélectionné est celui qui est associé aux deux intervalles ainsi identifiés. Par exemple, si la valeur d’énergie disponible Er appartient à l’intervalle E2 et que la valeur de la longueur L appartient à l’intervalle L3, alors le point de fonctionnement particulier correspondant est le point P3. Le point de fonctionnement particulier correspond notamment aux tensions et courants à appliquer à l’émetteur radiofréquence 10, et notamment à l’amplificateur de puissance, pour permettre l’émission, avec le maximum de puissance, d’un message radiofréquence ayant la longueur estimée compte tenu de la quantité d’énergie disponible estimée.
Selon un mode de mise en œuvre, l’étape 106 de détermination des paramètres d’émission peut comprendre une sous étape d’optimisation du choix de la classe de fonctionnement et du point de fonctionnement de l’émetteur. L’optimisation peut être effectuée par l’unité de calcul à l’aide d’un programme exécutable adapté stocké dans la mémoire 22.
Selon d’autres modes de mise en œuvre, le point de fonctionnement particulier est déterminé par l’unité de calcul 20 en effectuant un calcul de minimisation de la quantité théorique d’énergie consommée Ec précédemment définie, sans avoir recours à l’ensemble 42. L’ensemble 42 peut alors être omis.
Par exemple, l’unité 20 est programmée pour mettre en œuvre des opérations de calcul de minimisation d’une fonction à une ou plusieurs variables, par exemple à l’aide d’un modèle numérique de résolution ou d’optimisation stocké dans la mémoire 22. Pour déterminer des paramètres d’émission adéquats, notamment pour sélectionner un point de fonctionnement adéquat, les valeurs des paramètres d’émission sont optimisées jusqu’à trouver une combinaison pour laquelle la valeur théorique d’énergie consommée Ec est inférieure à la valeur d’énergie disponible Er, voire la combinaison pour laquelle la valeur Ec est la plus petite possible. En d’autres termes, l’unité 20 calcule l’ensemble de paramètres d’émission qui permettent d’obtenir une quantité d’énergie consommée qui soit inférieure à la quantité d’énergie disponible Er estimée.
De façon avantageuse, le calcul d’optimisation est mis en oeuvre en utilisant des contraintes définies en fonction de la technologie de stockage d’énergie utilisée pour la réserve d’énergie 4. Ces contraintes permettent de restreindre les valeurs que peuvent prendre certains des paramètres d’émission, ce qui permet de simplifier le calcul d’optimisation. Ces contraintes sont par exemple prédéfinies par le fabricant de l’appareil électronique 2 et sont avantageusement enregistrées dans la mémoire 22.
A titre d’exemple, ces contraintes sont résumées dans le tableau ci-dessous lorsque la réserve 4 comporte des condensateurs ou des supercondensateurs.
Technologie de stockage d’énergie Paramètre optimisé Convertisseur de puissance Amplificateur de puissance
Pile lithium Courant Abaisseur avec écart de tension moyen Classe A ou AB
Plusieurs piles alcalines (raccordées en série) Tension Abaisseur avec écart de tension moyen Classe A
Pile alcaline Tension Abaisseur avec écart de tension faible Classe AB ou B
Le tableau indique, pour chaque technologie de récupération d’énergie utilisée pour recharger la réserve 4 (première colonne en partant de la gauche), les valeurs que doivent prendre les paramètres relatifs au mode de fonctionnement du convertisseur de puissance (troisième colonne), les valeurs que peuvent prendre les paramètres relatifs à l’amplificateur de l’émetteur 10 et notamment sa classe de fonctionnement (dernière colonne) et le paramètre courant ou tension d’alimentation qui peut varier pour optimiser la valeur de puissance Pe consommée par l’émetteur 10 (deuxième colonne), étant entendu que l’autre paramètre tension ou courant présente une valeur qui est imposée par la technologie utilisée la réserve 4. A titre illustratif, dans ce tableau les paramètres “écart de tension faible”, “écart de tension fort” et “écart de tension moyen” font respectivement référence à un écart de tension inférieur à environ 1V, un écart de tension supérieur à environ 3V et un écart de tension compris entre ces deux valeurs.
Avantageusement, l’optimisation est réalisée en tenant compte de la valeur de la température mesurée par le dispositif de mesure 28. Toutefois, cela n’est pas indispensable et peut être omis lorsque le dispositif de mesure 28 est lui-même omis.
Ainsi, à la fin de l’étape 106, l’unité de calcul 20 dispose de valeurs des paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence garantissent une émission de la totalité du message radiofréquence avec l’énergie disponible dans la réserve d’énergie 4.
Puis, lors d’une étape 108, le message est émis par l’émetteur 10 en utilisant les valeurs des paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence déterminées précédemment.
Par exemple, en référence à la figure 2, l’unité 20 transmet à l’émetteur 10, par la liaison 32, le message prêt à être émis. L’unité de calcul 20 et notamment son microcontrôleur, pilote le circuit d’alimentation 24, ici par la liaison 34, afin qu’il fournisse à l’émetteur 10, et notamment l’amplificateur de puissance, les tensions et courants nécessaires à la polarisation de l’amplificateur autour du point de fonctionnement déterminé. Ainsi alimenté, l’émetteur consomme une puissance Pe dont la valeur est définie par le point de fonctionnement déterminé. L’unité 20 peut également piloter le circuit d’alimentation 24 afin que le convertisseur de puissance et /ou le régulateur de tension fonctionne dans le mode de fonctionnement et avec l’écart de tension définis par le point de fonctionnement déterminé. L’unité 20 pilote également l’émetteur 10 pour que l’amplificateur fonctionne avec l’angle de conduction, et donc avec la classe de fonctionnement déterminée.
Ainsi, préalablement à l’émission de chaque message radiofréquence, les paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence sont automatiquement adaptés en fonction de l’énergie disponible dans la réserve d’énergie au moment d’émettre le message.
Ainsi, du fait qu’au cours du temps la longueur du message destiné à être transmis peut varier et que la quantité d’énergie disponible n’est jamais identique, chaque message est émis avec des paramètres d’émission différents.
On comprend donc que l’invention permet d’éviter que l’émission du message soit tronquée ou interrompue parce qu’il ne resterait pas suffisamment d’énergie disponible dans la réserve 4.
De plus, l’invention est relativement simple à implémenter, notamment en termes de robustesse, de facilité de fabrication à l’échelle industrielle et de coût de revient. En effet, compte tenu des contraintes de compacité et de miniaturisation, de faible consommation d’énergie, et de coût unitaire qui pèsent sur l’appareil 2, il n’est pas toujours possible d’équiper la réserve 4 d’un dispositif de régulation et de surveillance du type « battery management System >> tel qu’on en trouve sur les ensembles de batteries de certaines technologies, car de tels dispositifs de surveillance sont trop complexes et trop coûteux au vu de l’application qui sera faite de l’appareil 2.
Un premier exemple avantageux de mise en œuvre des étapes de détermination 104 de la longueur du message 60 radiofréquence et de détermination 106 des paramètres d’émission est décrit dans le cas d’une émission de longue portée.
L’unité de calcul détermine au cours d’une sous-étape 1040 la longueur de la trame radiofréquence 60 acquise puis, au cours d’une sous étape 1042, compose un message radiofréquence 60 ne comportant qu’une seule trame radiofréquence 62. Dans ce cas de figure la longueur LT du message est égal à la longueur L de la trame radiofréquence 62.
Ensuite, au cours de l’étape 106 l’unité de commande 8 et notamment l’unité intervalle 20 détermine les paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence 10.
L’émission étant de longue portée, la puissance est privilégiée par rapport au nombre de trame. L’unité de calcul 20 choisit donc une classe de fonctionnement parmi les classes A ou AB en fonction par exemple du type de pile utilisée dans la réserve 4.
Une fois la classe de fonctionnement déterminée, l’unité de calcul recherche dans la mémoire 22 la table 50 comprenant l’ensemble 42 de points de fonctionnement prédéfinis. En fonction de la quantité d’énergie disponible et de la longueur LT du message 60 destiné à être émis, l’unité de calcul sélectionne le point de fonctionnement à appliquer comme décrit précédemment.
Si aucun point de fonctionnement satisfaisant les deux critères d’énergie disponible et de longueur de message, l’unité de calcul ne peut pas sélectionner de point de fonctionnement et ne peut donc pas configurer le circuit d’alimentation. De ce fait, aucun message radiofréquence 60 n’est émis.
Suivant un mode de mise en œuvre, lorsqu’aucun message 60 n’est émis, l’unité de calcul commande l’émission d’un signal d’alerte à destination de l’utilisateur. Le signal d’alerte est un signal quelconque, dans la mesure où il est perçu par l'utilisateur et permet à l’utilisateur de comprendre qu’aucun message radiofréquence 60 ne peut être émis pour cause d’énergie électrique disponible insuffisante dans la réserve d’énergie 4. Le signal peut, par exemple, être un signal émis par un élément interne à l’appareil électronique 2. Le signal d’alerte peut être un signal lumineux, par exemple, le clignotement ou l’éclairage pendant un temps prédéterminé d'une source lumineuse, comme une diode électroluminescente ou un voyant lumineux, situé sur l’appareil électrique. Il peut également s’agir d’un signal sonore émis par un dispositif sonore basse consommation comme un dispositif sonore piézoélectrique.
Un deuxième exemple des étapes de détermination 104 de la longueur du message 60 radiofréquence et de détermination 106 des paramètres d’émission est maintenant décrit dans le cas d’une émission de courte portée.
L’unité de calcul détermine au cours d’une sous-étape 1040 la longueur de la trame radiofréquence 60 acquise.
Dans cet exemple la portée étant courte, le message radiofréquence 60 devra comporter plusieurs trames 62 successives. Suivant un premier mode de mise en oeuvre, dans le cas d’une émission longue portée, le message radiofréquence comprend un nombre prédéterminé Nmax de trames radiofréquences. A titre d’exemple, Nmax est égal à 3 ou 5.
Au cours de la sous-étape 1042 l’unité de calcul compose donc un message 60 comprenant Nmax trames 62 successives, et éventuellement Nmax-1 pauses 64 chacune séparant deux trames consécutives, puis détermine la longueur du message 60.
Au cours de l’étape 106 l’unité de calcul 20 détermine les paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence 10.
L’émission étant de courte portée, le nombre de trames est privilégié par rapport à la puissance d’émission. La puissance étant faible, l’unité de calcul 20 choisit donc une classe de fonctionnement parmi les classes ayant un rendement important comme les classes C à D.
Une fois la classe de fonctionnement déterminée, l’unité de calcul appelle la table 50 comprenant l’ensemble 42 de points de fonctionnement prédéfinis stockée dans la mémoire 22.
L’unité de calcul 20 parcourt ensuite ladite table 50 afin de rechercher si un point de fonctionnement correspondant à l’énergie disponible dans la réserve d’énergie et à la longueur du message radiofréquence 60 à émettre existe. Si l’unité de calcul trouve un tel point de fonctionnement, elle le sélectionne et configure le circuit d’alimentation pour polariser l’amplificateur selon ce point de fonctionnement. Si l’unité de calcul ne trouve aucun point correspondant à l’énergie disponible et à la longueur de message déterminée, elle décrémente d’une unité le nombre de trames Nmax contenu dans le message 60.
Si la valeur de Nmax est supérieure ou égale 1 l’unité de calcul 20 recherche de nouveau dans la table 50 si un point de fonctionnement correspondant à l’énergie disponible et à la longueur de message déterminée existe. L’unité de calcul 20 réitère cette opération jusqu’à trouver un point de fonctionnement satisfaisant les deux critères d’énergie disponible et de longueur de message.
Comme énoncé précédemment si un point de fonctionnement de la table 50 correspond à la quantité d’énergie disponible et la longueur de message considérées, l’unité de calcul 20 le sélectionne et configure le circuit d’alimentation pour polariser l’amplificateur selon ce point de fonctionnement. Sinon aucun message n’est émis.
Suivant un mode de mise en oeuvre, lorsqu’aucun point de fonctionnement n’a été trouvé dans la table et donc lorsqu’aucun message radiofréquence 60 n’a été émis, l’unité de calcul 20 commande l’émission d’un signal d’alerte à destination de l’utilisateur.
Un autre mode de mise en oeuvre du procédé de fonctionnement est à présent décrit.
Lors d’une étape 100, l’unité de calcul 20 acquiert une trame radiofréquence représentative d’au moins une information destinée à être émise par l’émetteur radiofréquence 10 selon un protocole de communication. Suivant un mode de mise en oeuvre, la trame radiofréquence peut être transmise par le sous-ensemble de l’appareil 2 à travers une liaison d’échange de données
Ensuite, au cours d’une étape 104, le circuit de commande 8, et notamment l’unité de calcul 20, détermine automatiquement la longueur du message radiofréquence à émettre.
L’étape 104 de détermination de la longueur du message radiofréquence peut comprendre des sous-étapes 1040 à 1044 analogues à celles précédemment décrites.
Au cours d’une sous étape 1040, l’unité de calcul détermine la longueur L de la trame acquise.
Ensuite, lors d’une sous étape 1042, l’unité de calcul 20 compose le message radiofréquence destiné à être émis par l’émetteur 10. Comme énoncé dans le mode de mise en oeuvre précédemment décrit, la composition du message dépend de la portée d’émission désirée. Lorsque le message est destiné à être émis avec une portée longue, le message radiofréquence comprend seulement la trame radiofréquence acquise. Lorsque le message est destiné à être transmis avec une portée courte, le message radiofréquence comprend un nombre prédéterminé Nmax de fois la trame radiofréquences acquise, Nmax étant un entier non nul. Eventuellement, chaque trame successive est séparée par une pause de longueur prédéterminée. A titre d’exemple, Nmax peut être égal à 3.
Enfin, au cours d’une sous-étape 1044, l’unité de calcul 20 détermine la longueur Lt du message radiofréquence 60. La longueur Lt du message destiné à être émis peut être déduite par multiplication de la longueur L de la trame acquise.
Au cours d’une étape 102, l’unité de calcul détermine la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie. La détermination 102 de la quantité d’énergie disponible peut être réalisée comme décrit précédemment
Selon un autre mode de mise en oeuvre, la détermination 102 de la quantité d’énergie peut être effectuée à l’aide d’un programme exécutable par l’unité de calcul enregistré dans la mémoire 22. Le programme peut par exemple mettre en oeuvre la formule mathématique suivante :
Er=((V0-ESR*lc)-Vmin)*lc*Lt (2)
Dans laquelle : Er représente la quantité d’énergie disponible ;
Vo représente la tension à vide de la réserve d’énergie ;
ESR représente la résistance série équivalente de la réserve d’énergie ; le représente le courant de mesure ;
Vmin représente la tension minimale de fonctionnement de l’émetteur en émission, c’est-à-dire la tension minimale permettant de faire fonctionner l’émetteur ;
Lt représente la longueur du message radiofréquence émis ;
La valeur de la résistance série équivalente, également nommée résistance interne, de la réserve d’énergie 4 peut être stockée dans la mémoire 22 et appelée par l’unité de calcul. Afin de tenir compte du vieillissement de la réserve d’énergie 4 et donc de l’évolution de la valeur de la résistance série équivalente, la valeur de la résistance série équivalent peut être recalculée périodiquement afin de mettre à jour la valeur enregistrée dans la mémoire 22.
A cet effet, l’appareil électronique 2 peut comprendre un circuit de commutation connecté électriquement à la sortie de la réserve d’énergie 4 et configuré pour commuter la sortie de la réserve d’énergie soit sur l’unité de commande soit sur un circuit de mesure. Le circuit de commutation peut être connecté au microcontrôleur de l’unité de calcul afin de piloter la commutation et réaliser l’acquisition de la résistance série équivalente de la réserve d’énergie de façon périodique. La période de la mise à jour de la résistance série équivalente est par exemple de 1 mois ou 2 mois.
Afin de déterminer le courant de mesure le, le circuit de commutation peut être également configuré pour commuter la sortie de la réserve d’énergie 4 sur un capteur de courant. A titre illustratif, le capteur de courant peut être une résistance de mesure (ou « shunt >> en langue anglaise) connectée à la masse. Un dispositif de mesure est connecté en parallèle aux bornes de la résistance de mesure et est configuré pour délivrer une tension proportionnelle à la valeur du courant traversant la résistance de mesure.
Cette méthode de détermination basée sur la connaissance de la résistance série équivalente peut être utilisée de façon générale lors de l’étape 102, indépendamment du mode particulier de mise en oeuvre du procédé de fonctionnement ici décrit.
Ensuite, lors d’une étape 106, l’unité 20 détermine les paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence 10. L’étape de détermination 106 des paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence 10 peut comprendre des sous-étapes 1060 à 1064, comme illustré sur la figure 8.
Au cours d’une sous-étape 1060, l’unité de calcul détermine l’énergie nécessaire pour que l’émetteur radiofréquence transmette un message radiofréquence ayant la longueur Lt déterminée avec une énergie rayonnée prédéterminée.
Selon un premier mode de mise en oeuvre, l’unité de calcul considère une valeur d’énergie rayonnée Emax prédéterminée, par exemple, en lisant la valeur correspondante Emax dans la mémoire 22. A partir de la valeur de l’énergie rayonnée, l’unité de calcul 20 détermine l’énergie nécessaire à l’émetteur 10 pour rayonner une telle énergie. Pour cela, l’unité de calcul peut utiliser un programme exécutable stocké dans la mémoire 22.
Le programme peut par exemple mettre en oeuvre la formule mathématique théorique (1) définie précédemment.
L’unité de calcul 20 compare ensuite l’énergie nécessaire déterminée à la quantité d’énergie disponible. Si la quantité d’énergie disponible est strictement supérieure à l’énergie nécessaire, l’unité de calcul sélectionne la valeur de d’énergie rayonnée. L’unité de calcul peut, par exemple enregistrer la valeur sélectionnée dans la mémoire 22. Si la quantité d’énergie disponible est inférieure à l’énergie nécessaire, l’unité de calcul décrémente la valeur de la puissance rayonnée d’une quantité prédéterminée Qe puis réitère les calculs jusqu’à trouver une valeur de puissance rayonnée strictement inférieure à la quantité d’énergie disponible.
Suivant un deuxième mode de mise en oeuvre alternatif, l’unité de calcul 20 peut remplir un tableau de valeurs. Une première colonne de ce tableau de valeurs correspond aux valeurs prise par l’énergie rayonnée entre deux valeurs extrêmes, par exemple depuis une valeur maximale Emax jusqu’à une valeur minimale Emin avec un décrément égale à une quantité prédéterminée Qe. Les valeurs d’énergie extrêmes Emax et Emin, ainsi qu’éventuellement la valeur de l’incrément, peuvent être enregistrée dans la mémoire 22. Une deuxième colonne de ce tableau de valeurs correspond aux valeurs prises par l’énergie nécessaire. Pour chaque ligne, l’unité de calcul détermine l’énergie nécessaire à l’émetteur radiofréquence 10 pour émettre un message radiofréquence ayant la longueur Lt déterminée avec la valeur d’énergie rayonnée de la même ligne. L’unité de calcul parcourt ensuite la deuxième colonne afin de trouver la valeur d’énergie nécessaire maximale strictement inférieure à la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie. Une fois la valeur d’énergie nécessaire trouvée, l’unité de calcul sélectionne la valeur d’énergie rayonnée correspondante. L’unité de calcul peut, par exemple enregistrer la valeur sélectionnée dans la mémoire 22.
A titre illustratif, les valeurs d’énergie maximale Emax et minimale Emin peuvent être respectivement égales à 25 mW et 1mW. La quantité prédéterminée Qe peut par exemple valoir 1mW. Suivant un autre exemple, Emax=15dBm, Emin=0dBm et Qe=1dB.
Une fois la puissance rayonnée sélectionnée, l’unité de calcul détermine la classe de fonctionnement de l’émetteur radiofréquence 10 et notamment de l’amplificateur de puissance lors d’une sous étape 1062.
Suivant un mode de mise en oeuvre, un tableau de valeurs est enregistré dans la mémoire 22. Le tableau comprend, dans une première colonne, des plages de valeurs précalculées de puissance rayonnée et une deuxième colonne comprenant une liste de classe de fonctionnement, par exemple de la classe A à la classe E. A chaque plage de valeurs de puissance rayonnée correspond une classe de fonctionnement. Le tableau de valeurs met ainsi en relation une puissance rayonnée et une classe de fonctionnement de l’émetteur 10. Au cours de la sous-étape 1062, l’unité de calcul appelle le tableau de valeur mettant en relation les valeurs de puissance rayonnée et les classe de fonctionnement. L’unité de calcul 20 parcours ensuite les plages de valeurs de la colonne correspondant à la puissance rayonnée afin de trouver dans quelle plage de valeur se situe la valeur de puissance rayonnée sélectionnée. L’unité de calcul détermine ensuite la classe de fonctionnement de l’émetteur par lecture de la classe de fonctionnement correspondant à l’intervalle trouvé.
Enfin, au cours d’une sous-étape 1064, l’unité de calcul détermine le point de fonctionnement de l’émetteur 10 comme énoncé précédemment. De façon préférentielle, la détermination 1064 du point de fonctionnement est effectuée à partir d’une table 50 comprenant un ensemble 42 de points de fonctionnement prédéfinis, par exemple, stockée dans la mémoire 22.
Le procédé de fonctionnement comprend ensuite une étape 108 d’émission du message radiofréquence 60 avec les paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence 5 10 déterminés.
Bien que l’invention ait été décrite en relation avec un appareil électronique 2 alimenté par une réserve d’énergie non rechargeable, d’autres modes de réalisation et d’autres modes de mise en œuvre sont envisageables avec un appareil électronique 10 alimenté par une réserve d’énergie rechargeable, comme un ou plusieurs éléments rechargeable . A cet effet, l’appareil électronique 2 peut comprendre un compteur d’énergie.
Les modes de réalisation et les variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinés entre eux pour générer de nouveaux modes de réalisation.

Claims (13)

  1. REVENDICATIONS
    1. - Procédé de fonctionnement d’un appareil électronique (2) communiquant sans fil, l’appareil électronique (2) comprenant :
    - un circuit de commande électronique (8) comprenant une mémoire (22) et un émetteur radiofréquence (10) configuré pour émettre un message radiofréquence et
    - une réserve d’énergie électrique (4) comprenant au moins une pile électrique non-rechargeable et configurée pour alimenter électriquement l’appareil électronique (2), le procédé comprenant des étapes :
    a) d’acquisition (100), par le circuit de commande électronique (8) de l’appareil électronique (2), d’une trame radiofréquence représentative d’au moins une information destinée à être émise selon un protocole de communication par l’émetteur radiofréquence (10) dans un message radiofréquence ;
    b) de détermination, par le circuit de commande (8), de la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie (4) ;
    c) de détermination (104), par le circuit de commande (8), de la longueur du message radiofréquence destiné à être émis, le message radiofréquence comprenant au moins la trame radiofréquence acquise ;
    d) de détermination (106) des paramètres d’émission de l’émetteur radiofréquence (10), la détermination (106) étant mise en oeuvre par le circuit de commande (8) en fonction des valeurs déterminées de la longueur du message et de la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie ;
    e) d’émission du message radiofréquence par l’émetteur radiofréquence (10) selon le protocole de communication, en utilisant les paramètres d’émission déterminés.
  2. 2, -Procédé selon la revendication 1, comprenant une étape préalable de détermination de la quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie (4) à partir de la mesure d’au moins une grandeur électrique relative à la réserve d’énergie, la quantité d’énergie disponible déterminée étant enregistrée dans la mémoire (22), l’étape b) comportant la lecture de la quantité d’énergie disponible enregistrée dans la mémoire (22).
  3. 3. - Procédé selon la revendication précédente comprenant une étape de mise à jour périodique de la valeur de la quantité d’énergie disponible déterminée enregistrée dans la mémoire (22).
  4. 4. - Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes comprenant une étape de test de la qualité de la réserve d’énergie (4), le test étant effectué en mesurant la tension aux bornes de la réserve d’énergie (4).
  5. 5. - Procédé selon l’une quelconque des revendications 2 à 4 comportant la mesure de la température au sein de l’appareil (2), par un dispositif de mesure de la température (28), et dans lequel, la quantité d’énergie disponible déterminée est corrigée en fonction de la température mesurée.
  6. 6. - Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel, l’étape d), comprend la sélection d’un point de fonctionnement (P1, P2, P3, P4, P5, P6) particulier parmi un ensemble (42) de points de fonctionnement de l’émetteur prédéfinis stocké dans une mémoire informatique (22) du circuit de commande (8), l’ensemble (42) de points de fonctionnement prédéfinis définissant des règles de correspondance mettant en relation les points de fonctionnement prédéfinis avec, d’une part, des valeurs ou des intervalles de valeurs de longueurs de messages et, d’autre part, avec des valeurs ou des intervalles de valeurs de quantité d’énergie disponible dans la réserve d’énergie (4), et dans lequel, le point de fonctionnement particulier est sélectionné en identifiant, au sein de l’ensemble (42), le point de fonctionnement prédéfini correspondant aux valeurs déterminées de longueur de message et de quantité d’énergie disponible.
  7. 7. - Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel, l’étape d) comprend en outre la détermination (1062) d’une classe de fonctionnement de l’émetteur radiofréquence (10).
  8. 8. - Procédé selon la revendication précédente dans lequel, l’étape d) comprend en outre la détermination (1060) de l’énergie nécessaire à l’émetteur radiofréquence (10) pour émettre un message radiofréquence (60) ayant la longueur (Lt) déterminée avec une énergie rayonnée prédéterminée.
  9. 9. - Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel les paramètres d’émission comprennent la classe de fonctionnement et le point de fonctionnement de l’émetteur (10) et dans lequel l’étape d) comprend une sous-étape d’optimisation des classes de fonctionnement et du point de fonctionnement de l’émetteur (10).
  10. 10. - Appareil électronique (2) communiquant sans fil caractérisé en ce qu’il comporte :
    - un circuit de commande (8) électronique comportant un émetteur radiofréquence (10) configuré pour émettre un message radiofréquence selon un protocole de communication ;
    - une réserve d’énergie électrique (4) comprenant au moins une pile électrique non-rechargeable et configurée pour alimenter électriquement l’appareil électronique (2) ;
    et en ce que le circuit de commande (8) est programmé pour mettre en œuvre le procédé de fonctionnement selon l’une quelconque des revendications précédentes.
  11. 11. - Appareil électronique (2) selon la revendication 10,dans lequel le circuit de commande (8) est programmé pour, lors de l’étape b), estimer (102) la quantité d’énergie disponible en mesurant au moins une grandeur électrique relative à la réserve d’énergie (4), notamment une tension électrique aux bornes de la réserve d’énergie (4), puis en calculant la quantité d’énergie restante au moyen d’une relation prédéfinie stockée dans une mémoire (22) du circuit de commande (8), cette relation prédéfinie dépendant de caractéristiques de la pile électrique, telle que la technologie de pile, le type de matériau utilisé dans la pile, le nombre de piles dans la réserve d’énergie (4), et, le cas échéant, la connexion en série ou en parallèle de ces piles électriques.
  12. 12. - Appareil électronique (2) selon la revendication 11, dans lequel le circuit de commande (8) est en outre programmé pour sélectionner automatiquement, en fonction de caractéristiques détectées de la réserve d’énergie (4), la relation correspondante, parmi les relations enregistrées dans la mémoire (22).
  13. 13. - Appareil électronique (2) selon l’une quelconque des revendications 10 à 12, comportant en outre un dispositif de mesure de la température (28) destiné à mesurer la température à l’intérieur de l’appareil (2), et en ce que le circuit de commande (8) est programmé pour, lors de l’étape b), corriger (102), en fonction de la température mesurée, la quantité d’énergie disponible déterminée.
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