FR3073369A1 - Enoiseuse pour ouvrir des fruits a coque - Google Patents
Enoiseuse pour ouvrir des fruits a coque Download PDFInfo
- Publication number
- FR3073369A1 FR3073369A1 FR1756311A FR1756311A FR3073369A1 FR 3073369 A1 FR3073369 A1 FR 3073369A1 FR 1756311 A FR1756311 A FR 1756311A FR 1756311 A FR1756311 A FR 1756311A FR 3073369 A1 FR3073369 A1 FR 3073369A1
- Authority
- FR
- France
- Prior art keywords
- nuts
- shell
- belt
- mat
- nut
- Prior art date
- Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
- Pending
Links
Classifications
-
- A—HUMAN NECESSITIES
- A23—FOODS OR FOODSTUFFS; TREATMENT THEREOF, NOT COVERED BY OTHER CLASSES
- A23N—MACHINES OR APPARATUS FOR TREATING HARVESTED FRUIT, VEGETABLES OR FLOWER BULBS IN BULK, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR; PEELING VEGETABLES OR FRUIT IN BULK; APPARATUS FOR PREPARING ANIMAL FEEDING- STUFFS
- A23N5/00—Machines for hulling, husking or cracking nuts
Landscapes
- Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
- Chemical & Material Sciences (AREA)
- Engineering & Computer Science (AREA)
- Food Science & Technology (AREA)
- Polymers & Plastics (AREA)
- Apparatuses For Bulk Treatment Of Fruits And Vegetables And Apparatuses For Preparing Feeds (AREA)
Abstract
Le dispositif d'énoisage comporte : - une entrée agencée pour récupérer les fruits à coque fracturés ou partiellement ouverts, - un premier tapis (13) transportant les fruits à coque vers une sortie (S) de l'énoiseuse avec une première vitesse de défilement, - un entonnoir disposé sur le chemin du premier tapis avant la sortie (S), l'entonnoir étant configuré pour appliquer une pression croissante sur la coquille du fruit à coque avec rotation du fruit à coque pour ouvrir la coquille.
Description
Domaine technique de l'invention
L’invention est relative à un dispositif pour ouvrir les fruits à coque.
L’invention est également relative à un procédé pour ouvrir des fruits à coque.
État de la technique
De manière classique, les noix et plus généralement les fruits à coque sont ouverts au moyen d’un casse-noix ou d’une pince. La noix est placée entre deux mâchoires incurvées et une pression croissante est appliquée jusqu’à ce que la coquille de la noix cède et libère le cerneau.
Cette opération donne des résultats relativement satisfaisants, mais elle est longue et fastidieuse car chaque noix doit être ouverte à la main pour accéder au cerneau. Il est souvent nécessaire de comprimer plusieurs fois la coquille du fruit à coque afin d’accéder à l’intérieur du fruit.
Afin de gagner en productivité et ainsi fournir des cerneaux de noix de manière industrielle, des casse-noix automatisés ont été développés. Ces casse-noix automatiques reprennent le fonctionnement du casse-noix manuel sans toutefois s’adapter à la morphologie de la noix.
Les noix sont stockées dans un réservoir et elles sont injectées entre deux mâchoires qui s’imbriquent l’une dans l’autre. La noix est placée dans une des mâchoires et l’autre mâchoire vient appuyer sur la coque jusqu’à atteindre une position prédéfinie. Durant ce trajet, la coquille explose. Une fois que la coquille a explosé, le cerneau et la coquille brisée sont éjectés.
De manière classique, un casse-noix automatique comporte un tambour rotatif qui définit plusieurs premières mâchoires successives et un second tambour rotatif qui définit plusieurs secondes mâchoires successives. Les différentes premières mâchoires se déplacent pour consécutivement accepter une nouvelle noix, briser la noix puis éjecter la noix qui a été brisée.
En variante, la deuxième mâchoire est remplacée par une paroi plane et sensiblement verticale. La noix fait saillie de la mâchoire et elle est écrasée contre la paroi plane.
Il apparaît qu’une telle machine ne donne pas des résultats satisfaisants car le taux de destruction du cerneau est très important. En effet, toute la noix est broyée et la machine délivre en sortie un mélange de coquille broyée et de cerneau broyé.
Une telle machine peut apparaître comme particulièrement adaptée pour fournir des brisures de cerneaux, mais elle semble incapable de délivrer une quantité importante de cerneaux entiers de noix qui sont plus appétissants et donc plus recherchés par les consommateurs.
Pour obtenir une quantité importante de cerneaux non n’abîmés, le cassenoix peut être configuré pour fissurer la coquille du fruit à coque ou ouvrir partiellement la coquille. Cependant, dans cette configuration, il y a un travail manuel important afin de finaliser l’ouverture de la coquille pour récupérer les cerneaux.
Objet de l'invention
L’invention a comme objet de fournir une énoiseuse configurée pour ouvrir les fruits à coque fracturés qui est facile à mettre en œuvre et qui permet d’augmenter le taux de fourniture de cerneaux et/ou d’amandons entiers.
L’énoiseuse est remarquable en ce qu’elle comporte:
- une entrée agencée pour récupérer les fruits à coque fracturés ou partiellement ouverts,
- un premier tapis transportant les fruits à coque vers une sortie de l’énoiseuse avec une première vitesse de défilement,
- un entonnoir disposé sur le chemin du premier tapis avant la sortie, l’entonnoir étant configuré pour appliquer une pression croissante sur la coquille du fruit à coque avec rotation du fruit à coque pour ouvrir la coquille.
Dans un développement, l’entonnoir est formé au moins en partie par un deuxième tapis disposé en vis-à-vis du premier tapis, le deuxième tapis étant séparé du premier tapis avec une distance décroissante en direction de la sortie, le deuxième tapis ayant une deuxième vitesse de défilement différente de la première vitesse de défilement.
Dans un mode de réalisation avantageux, le premier tapis et le deuxième tapis défilent dans le même sens en direction de la sortie de l’énoiseuse.
Il est également intéressant de prévoir que le premier tapis et le deuxième tapis défilent dans des sens opposés.
De manière avantageuse, le premier tapis présente une texturation de surface configurée pour augmenter l’accroche des fruits à coque vis-à-vis du premier tapis.
Dans un mode de réalisation particulier, le deuxième tapis présente une texturation de surface configurée pour augmenter l’accroche des fruits à coque vis-à-vis du deuxième tapis.
Dans un développement, le rapport de vitesse de défilement entre le premier tapis et le deuxième tapis est inférieur ou égal à 3.
Dans un mode de réalisation particulier, le premier tapis est horizontal.
L’invention a également comme objet un dispositif d’ouverture de fruits à coque qui permet d’augmenter le taux de fourniture de graines intactes.
Le dispositif d’ouverture de fruits à coque est remarquable en ce qu’il compore :
- un dispositif de fracturation de la coquille des fruits à coque configuré pour appliquer une pression sur la coquille des fruits à coque de manière à fissurer la coquille des fruits à coque ou ouvrir partiellement la coquille des fruits,
- une énoiseuse selon l’une quelconque des configurations précédentes.
L’invention a également comme objet la fourniture d’un procédé d’ouverture de fruits à coque qui est facile à mettre en œuvre et qui permet d’obtenir une plus grande quantité de cerneaux et/ou d’amandons intacts.
Le procédé est remarquable en ce qu’il comporte les étapes successives suivantes
- fournir des fruits à coque fracturés,
- appliquer une pression croissante sur la coquille des fruits à coque avec rotation du fruit à coque de manière à pour ouvrir la coquille au moyen d’une paroi disposée en vis-à-vis du premier tapis, la paroi étant séparée du premier tapis avec une distance décroissante en direction de la sortie, la paroi ayant une deuxième vitesse de défilement différente de la première vitesse de défilement.
Dans un mode de réalisation particulier, le procédé comporte fracturer la coquille du fruit à coque au moyen de deux surfaces dures afin de fissurer la coquille des fruits à coque ou d’ouvrir partiellement la coquille des fruits et fournir les fruits à coque fracturés.
Description sommaire des dessins
D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 représente, de manière schématique, en coupe, un dispositif pour ouvrir les fruits à coque,
- les figures 2, 3 et 4, représentent de manière schématique, en vue de dessus et en coupe, des récipients selon l’invention,
- la figure 5 représente, de manière schématique, en vue de coupe, une énoiseuse.
Description détaillée
Pour ouvrir des fruits à coque, il est avantageux d’utiliser un dispositif d’ouverture des fruits à coque appelé plus communément casse-noix.
Le casse-noix est avantageusement configuré pour réaliser l’ouverture des fruits à coques au moyen de deux étapes successives. La première étape consiste à fracturer la coque externe du fruit à coques au moyen d’un dispositif de fracturation. La deuxième étape consiste à finaliser l’ouverture du fruit à coque au moyen d’une énoiseuse qui récupère le fruit à coque fracturé et applique une pression sur la coque externe en même temps que le fruit à coque est mis en rotation.
Le dispositif de fracturation est configuré pour réaliser l’ouverture de la coque externe du fruit à coque en appliquant une pression sur la coque externe qui va entraîner sa fracturation, c’est-à-dire l’apparition d’une fissure dans la coque externe ou l’ouverture partielle de la coque du fruit à coque.
Dans un mode de réalisation avantageux, le dispositif de fracturation fonctionne par percussion ou par frappe du fruit à coque. Cependant, il est également possible d’utiliser des dispositifs plus conventionnels qui placent le fruit à coque dans une mâchoire et qui viennent le comprimer avec une pression croissante exercée par une seconde mâchoire rotative jusqu’à ce que la coque externe du fruit à coque se fissure sans atteindre le cerneau.
L’utilisation d’un dispositif de fracturation par percussion ou par frappe permet d’appliquer une force rapide sur la coque du fruit à coque sous la forme d’un choc ce qui facilite l’obtention d’une fracture sur la coque externe du fruit. Ce mode de réalisation est plus avantageux que le dispositif à mâchoires rotatives car il est plus facile à régler et le taux de cerneaux brisés est plus faible.
Lorsque l’ouverture de la coque est réalisée par percussion, les inventeurs ont observé que les différents morceaux de la coque dure peuvent se détacher plus librement sous l’effet du choc ce qui permet de laisser le cerneau intact plus facilement.
De manière avantageuse, lors de cette percussion, le fruit à coque n’est pas enfermé dans un logement comme dans l’art antérieur avec deux mâchoires. Les inventeurs ont observé que cette particularité permet de faciliter l’éclatement de la partie dure du fruit à coque et donc son ouverture pour accéder aux graines, par exemple aux cerneaux ou aux amandons. Dans la suite de la description, le dispositif d’ouverture est présenté sous la dénomination casse-noix et la graine sous la dénomination cerneau.
Comme illustré à la figure 1, dans un mode de réalisation particulier, le casse-noix comporte un plateau de cassage 1 dont la surface principale supporte le fruit à coque ou les multiples fruits à coque à casser. La surface principale est avantageusement une surface horizontale. Les multiples fruits à coque sont avantageusement dissociés les uns des autres et ainsi ils peuvent être ouverts simultanément.
Le casse-noix comporte également un marteau 2 qui est configuré pour appliquer un choc sur le fruit à coque ou les multiples fruits à coque à ouvrir. Lors du choc, le fruit à coque est supporté par le plateau de cassage 1 et il est frappé par le marteau 2. Lors de la frappe, le marteau se déplace de manière uniaxiale par rapport au plateau de cassage et avantageusement perpendiculairement à la surface du plateau de cassage. De manière avantageuse, la surface du marteau est plane.
Dans un mode de réalisation avantageux, le marteau 2 est formé par une masse qui est montée mobile en translation. L’axe de déplacement du marteau 2 est perpendiculaire à la surface principale du plateau de cassage 1. Le marteau 2 peut se déplacer verticalement ou quasi-verticalement. De cette manière, en déplaçant le marteau 2 à une vitesse prédéfinie par rapport au plateau de cassage 1, ce dernier vient frapper le fruit à coque ce qui permet son ouverture.
Dans une alternative de réalisation, le marteau 2 est formé par une masse qui est montée mobile en rotation. L’axe de rotation du marteau 2 est agencé pour que dans les derniers centimètres de son déplacement, le mouvement du marteau puisse être assimilé à une translation perpendiculaire à la surface principale du plateau de cassage 1. De cette manière, en déplaçant le marteau 2 à une vitesse prédéfinie par rapport au plateau de cassage 1, ce dernier vient frapper le fruit à coque ce qui permet son ouverture.
Le casse-noix comporte des moyens de déplacement 3 du marteau 2 par rapport au plateau de cassage 1. Les moyens de déplacement 3 peuvent être formés par un déplaceur qui est configuré pour déplacer le marteau 2 par rapport au plateau de cassage 1.
À titre d’exemple illustré à la figure 1, les moyens de déplacement 3 peuvent comporter un vérin qui permet d’écarter et/ou de rapprocher le marteau 2 par rapport au plateau de cassage 1. En variante, il est également possible d’utiliser une chaîne, un ou plusieurs ressorts, une sangle, une crémaillère ou encore un système de déplacement selon un pas de vis. D’autres modes de réalisation sont encore possibles.
Une fois le marteau 2 mis en position à une première distance prédéfinie par rapport au plateau de cassage 1 ce dernier peut être lâché afin que la gravité déplace le marteau vers le plateau de cassage 1. Durant sa chute, le marteau 2 frappe les fruits à coque disposés sur le plateau de cassage 1 avant de finir sa course avantageusement contre un butée le séparant du plateau de cassage 1 ou contre le plateau de cassage dans écraser les noix.
Dans un mode de réalisation particulier, le casse-noix comporte des moyens de blocage et/ou des verrous 4 qui sont configurés pour bloquer le marteau 2 à la première distance prédéfinie par rapport au plateau de cassage 1. De cette manière, le marteau 2 est maintenu à distance des fruits à coque qui peuvent être placés sur le plateau de cassage 1 en attendant le choc. De manière préférentielle, le verrou 4 comporte au moins deux éléments, par exemple au moins deux verrous élémentaires qui sont situés sur des bords opposés du marteau 2. Cette précaution permet de conserver le marteau 2 parallèle ou sensiblement parallèle à la surface du plateau de cassage et à distance du plateau de cassage 1 pour la frappe à venir. Avantageusement, lorsque le verrou 4 est actif, le marteau 2 est bloqué à la première distance ou à une distance supérieure à la première distance.
Une fois le verrou 4 enlevé, le marteau 2 se déplace, ici il est en chute libre, et il vient frapper la coque des fruits à coque ce qui provoque leur ouverture. Lors du choc, le fruit à coque s’ouvre et le marteau 2 continue sa course jusqu’à atteindre le plateau de cassage où il s’arrête.
Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, la trajectoire du marteau 2 est définie au moyen d’une ou de plusieurs colonnes de guidage 8. De cette manière, les aléas lors de la frappe sont réduits et une frappe plus reproductible peut être obtenue pour l’ouverture des fruits à coque. Les colonnes de guidage sont avantageusement configurées pour définir une unique direction de déplacement en translation.
Il est particulièrement avantageux d’utiliser un système de frappe au moyen d’un marteau 2 en chute libre. Cette configuration nécessite peu d’énergie et notamment aucune énergie lors de la chute du marteau 2. La force de frappe sur les fruits à coque est reproductible et elle est définie au moyen de la masse du marteau 2 et de la vitesse lors du choc. Dans un mode de réalisation, la vitesse lors de l’impact est définie par la distance qui sépare le marteau 2 et le plateau de cassage 1. En augmentant la distance et/ou en augmentant la masse du marteau 2, il est possible d’augmenter l’effort appliqué lors du choc. Il est donc aisé d’adapter la force de frappe du marteau 2 à la dureté de la coque du fruit à coque.
De manière particulièrement avantageuse, le dispositif d’ouverture comporte au moins deux colonnes de guidage 8, de préférence trois colonnes de guidage 8 et de manière encore plus préférentielle quatre colonnes de guidage 8. La pluralité de colonnes de guidage 8 est configurée pour définir le chemin du déplacement du marteau 2 par rapport au plateau de cassage 1.
L’utilisation de trois ou quatre colonnes de guidage 8 permet de parfaitement définir la course entre le marteau 2 et le plateau de cassage, et notamment lors du déplacement du marteau et par exemple lors de sa chute.
Si un plateau supérieur 6 est utilisé, il est avantageux de fixer ce dernier aux différentes colonnes de guidage. Si un plateau inférieur 7 est utilisé, il est avantageux de le fixer également aux différentes colonnes de guidage 8.
Dans les modes de réalisation précédents, le marteau 2 est mobile et le plateau de cassage 1 est fixe lors de la frappe sur les fruits à coque. Dans une alternative de réalisation, le plateau de cassage 1 se déplace par rapport au marteau 2 qui est monté fixe lors de la frappe sur les fruits à coque. Ce mode de réalisation est cependant moins avantageux car il est plus compliqué à réaliser. De préférence, le plateau de cassage 1 doit pouvoir se déplacer tout en assurant le positionnement des fruits à coque lors de la frappe. Dans une autre alternative de réalisation, il est encore possible de prévoir que le plateau de cassage 1 et le marteau 2 peuvent se déplacer l’un et l’autre pour obtenir la frappe des fruits à coque.
Afin de ne pas casser les fruits à coque, il est avantageux d’utiliser un plateau de cassage qui comporte un ou plusieurs récipients 10 qui sont configurés pour recevoir les fruits à coque. Par exemple, en modifiant la profondeur du récipient et/ou en ajoutant des cales dans le fond du récipient, il est possible de moduler la hauteur de saillie du fruit à coque par rapport à la surface supérieure du plateau de cassage. En modulant, la hauteur de saillie, il est possible de moduler la profondeur de frappe du marteau dans le fruit à coque ce qui permet d’adapter les conditions de frappe aux caractéristiques de la coque.
Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, le plateau de cassage 1 est formé par la bande d’un convoyeur 9 qui se déplace depuis une première zone d’arrivée des fruits à coque jusqu’à une deuxième zone d’éjection des fruits à coque cassés. Les fruits à coque sont placés sur le convoyeur 9 dans la première zone puis ils se déplacent jusqu’à une zone de cassage où le marteau 2 vient frapper les fruits à coque qui se trouvent sur le convoyeur 9. Ensuite, les fruits à coque sont envoyés sur une zone d’éjection où ils sont avantageusement éjectés jusqu’à une zone de traitement par exemple une zone d’énoïsage. La surface principale du plateau de cassage est formée par la surface principale du convoyeur 9. De préférence, le convoyeur est arrêté lors de la frappe.
Le convoyeur 9 comporte avantageusement une bande qui est montée mobile en rotation autour de deux rouleaux distincts.
Dans un mode de réalisation avantageux, le convoyeur 9 comporte une pluralité de récipients 10 qui sont montés sur le convoyeur, et avantageusement sur la bande du convoyeur 9. Ces récipients 10 sont configurés pour contenir au moins un fruit à coque et de préférence un seul fruit à coque. Les inventeurs ont observé que l’utilisation de ces récipients 10 permet de définir plus facilement l’orientation des fruits à coque sur le convoyeur et ainsi mieux définir la zone du fruit à coque qui doit être frappée par le marteau 2 et par le plateau de cassage 1.
De manière particulièrement avantageuse illustrée aux figures 2, 3 et 4, le récipient 10 est configuré pour placer le fruit à coque dans une position particulière lors de la frappe. Dans un mode de réalisation particulier, le récipient 10 est configuré pour que la zone de plus grande fragilité du fruit à coque soit placée en contact avec la paroi inférieure du récipient 10, c’est-àdire en appui contre le plateau de cassage 1 ou contre le marteau 2. De cette manière, le fruit à coque absorbe l’énergie du choc dans sa zone de fragilité et il s’ouvre plus facilement.
Pour de nombreux fruits à coque, la zone de fragilité se trouve dans la connexion des deux hémisphères opposés. La zone de fragilité forme souvent le tour du fruit à coque. Ainsi, une première partie de la zone de fragilité se trouve en contact avec le plateau de cassage 1 et une deuxième partie opposée de la zone de fragilité se trouve en contact avec le marteau 2 lors du choc.
Les inventeurs ont observé que l’utilisation d’un récipient 10 qui comporte des parois latérales internes 11 inclinées ou incurvées permet de faciliter le placement des fruits à coque selon leur zone de fragilité. Les parois latérales 11 internes sont inclinées/incurvées de manière à s’évaser lorsque l’on s’éloigne du plateau de cassage. En coupe, le récipient 10 définit une zone interne vide en forme de V ou et de U qui contient le fruit à coque.
Les inventeurs ont observé que la forme de V ou de U permet par exemple de placer la zone de jointure des deux hémisphères de la noix vers le haut et vers le bas c’est-à-dire que la zone de jointure va absorber l’énergie du choc. Dans cette configuration, les inventeurs ont observé que les deux hémisphères se séparent facilement et donnent accès au cerneau. Si le fruit à coque est placé selon une autre configuration, le marteau 2 et la surface de cassage 1 frappent respectivement le premier et le deuxième hémisphères opposés ce qui augmente les risques d’abîmer la graine et par exemple le cerneau de la noix. Il en est de même pour les amandes. L’énergie lors du choc doit être réglée plus finement.
L’homme du métier gardera à l’esprit que la taille du récipient 10 et/ou les dimensions de ses parois internes sont à adapter en fonction du fruit à coque à traiter afin de définir la forme du V/U. Les parois latérales 11 du V/U seront généralement plus écartées pour traiter des noix que pour traiter des amandes. La forme interne du récipient 10 est configurée pour que la zone de fragilité soit avantageusement en contact avec le plateau de cassage. Au moyen de la forme en V ou en U, le fruit à coque va naturellement se placer pour que la zone de fragilité se place en contact avec le plateau de cassage
I ou soit la zone la plus proche du plateau de cassage 1. Le placement peut être réalisé manuellement ou par vibrage au moyen d’un vibreur configuré pour faire vibrer une partie du convoyeur entre la zone d’arrivée et la zone de cassage.
II est également proposé de réaliser les parois latérales 11 internes du récipient 10 dans un matériau additionnel qui est un matériau plus mou que le fond du récipient 10 et éventuellement que le matériau des parois latérales. En effet, les inventeurs ont observé que l’utilisation d’un matériau plus mou permet de traiter des fruits à coque avec des écarts dimensionnels plus importants entre les fruits à coque.
Si le fruit à coque est plus imposant, la zone de fragilité vient appuyer sur le plateau de cassage et chacun des hémisphères vient appuyer sur un matériau plus souple ce qui permet de faciliter son maintien dans la position privilégiée pour l’ouverture. Lors du choc, le matériau mou va se déformer sans appliquer des contraintes qui peuvent empêcher l’ouverture du fruit à coque ou appliquer des contraintes antagonistes à une bonne ouverture. De cette manière, lors du choc, les contraintes sont quasi exclusivement appliquées sur la zone de fragilité ce qui permet l’ouverture aisée du fruit à coque.
Lorsque le fruit à coque est plus petit, le matériau mou va se déformer sans appliquer des fortes contraintes et le fruit à coque va se déplacer jusqu’à atteindre le plateau de cassage. La zone de fragilité vient alors appuyer sur le plateau de cassage et chacun des hémisphères vient appuyer sur un matériau plus souple ce qui permet de faciliter son maintien dans la position privilégiée pour l’ouverture
Dans un mode de réalisation particulier, le volume intérieur du récipient 10 est partiellement rempli par une mousse ou un gel qui définit la forme du V ou du U.
La forme du V est définie en coupe selon un plan de coupe perpendiculaire à la surface de cassage. La surface interne du récipient 10 peut définir un V ou un V tronqué ou encore un U.
Dans un mode de réalisation particulier, le récipient 10 définit une surface interne fermée dans un plan de coupe parallèle à la surface de cassage. La paroi latérale forme un anneau.
Dans une variante de réalisation, le récipient 10 définit une rainure traversante et les parois latérales 11 de cette rainure définissent la forme du V/U.
L’utilisation d’une rainure est particulièrement avantageuse pour favoriser l’expulsion des morceaux de la coque hors du récipient 10 lors du choc. De cette manière, les risques de détérioration du cerneau par des rebonds contre les parois latérales 11 du récipient 10 sont réduits.
De manière particulièrement avantageuse, la rainure possède un axe longitudinal qui passe par les deux zones ouvertes opposées. L’axe longitudinal de la rainure est avantageusement parallèle à la direction de déplacement du fruit à coque dans la zone de cassage, par exemple lorsque qu’il se trouve sous le marteau 2. De cette manière, les contraintes de positionnement du marteau 2 lors la frappe sont réduites et un léger décalage du récipient 10 selon l’axe de déplacement du convoyeur 9 est sans influence sur la frappe du fruit à coque.
Il est particulièrement avantageux d’utiliser un récipient dont les parois latérales remontent au-delà de la moitié du fruit à coque et préférentiellement sur toute la hauteur du fruit à coque. De cette manière, une fois que le fruit à coque est placé dans le récipient il est difficile pour le fruit à coque de quitter le récipient par inadvertance. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux lorsque le positionnement du fruit à coque dans le récipient est obtenu par vibrage afin que le fruit à coque se place naturellement dans sa position d’ouverture privilégiée.
Il est également avantageux d’utiliser un marteau 2 dont la zone de frappe est en saillie de sorte que seule cette zone en saillie pénètre dans le récipient 10. Il est alors possible de prévoir que la hauteur du récipient est utilisée pour définir la deuxième distance qui sépare le marteau et le plateau de cassage. Il est également possible de prévoir que la hauteur de la zone en saillie du marteau 2 est utilisée pour définir la deuxième distance qui sépare le marteau et le plateau de cassage. Ces deux modes de réalisation peuvent être combinés.
Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, un plateau inférieur 7 est disposé sous la bande du convoyeur 9 et à proximité immédiate de la bande du convoyeur 9. De cette manière, lorsque le marteau 2 vient frapper les fruits à coque, la bande du convoyeur 9 se déforme très légèrement pour venir en butée contre le plateau inférieur 9. De cette manière, le plateau inférieur 7 limite la déformation de la bande du convoyeur 9 et sa tenue dans le temps est améliorée.
Une fois les fruits à coque cassés, ces derniers sont envoyés vers la zone d’éjection où ils sont avantageusement transférés vers un équipement de traitement par exemple un équipement d’énoïsage.
Dans un mode de réalisation avantageux, les récipients 10 sont montés amovibles sur la bande. Cette spécificité permet de modifier rapidement la dimension du récipient 10 en fonction de la dimension des fruits à coque à traiter.
De manière avantageuse, le récipient 10 définit une cavité destinée à contenir un fruit à coque. Le fond de cette cavité est réalisé dans un matériau résistant aux multiples chocs par exemple en matériau métallique et de préférence un acier inoxydable ou de l’aluminium. Le reste du récipient 10 peut être réalisé dans un autre matériau par exemple dans un matériau plastique. Dans un mode de réalisation particulier, le récipient 10 est au moins partiellement réalisé en Polytétrafluoroéthylène (PTFE).
Un tel dispositif d’ouverture est particulièrement bien adapté pour ouvrir des noix, des amandes, des noix de macadamia, des pistaches ou des noix de pécan.
Cependant, un tel dispositif de fracturation ne permet pas toujours d’obtenir l’accès automatique aux cerneaux qui se trouvent dans les fruits à coque. Il est donc avantageux d’associer le dispositif de fracturation à une énoiseuse qui va finaliser le travail d’ouverture du fruit à coque.
L’énoiseuse est alimentée à partir de fruits à coque qui ont préalablement subi une étape de fracturation c’est-à-dire que l’énoiseuse est alimentée à partir de fruits à coque fracturés ou partiellement ouverts.
L’énoiseuse possède une entrée qui est agencée pour récupérer les fruits à coque fracturés, par exemple les fruits à coque qui proviennent de la sortie du dispositif de fracturation.
L’énoiseuse comporte un premier tapis 13 qui est configuré pour transporter les fruits à coque vers une sortie S de l’énoiseuse. Le premier tapis 13 se déplace avec une première vitesse de défilement. La première vitesse de défilement correspond à la vitesse de la partie du tapis qui est en contact avec les fruits à coque. Le premier tapis 13 transfère les fruits à coque depuis une première position de réception des fruits à coque jusqu’à une deuxième position qui correspond à la sortie S de l’énoiseuse. De manière avantageuse, le premier tapis 13 est horizontal. Cependant, il est également possible de prévoir que le premier tapis soit décalé du plan horizontal d’un angle inférieur à 5°. En effet si l’angle est supérieur à 5°, le déplacement de fruits est moins bien maîtrisé car ils peuvent reculer ou au contraire appliquer une trop grande pression en sortie du premier tapis 13.
Afin de finaliser l’ouverture des fruits à coque, il a été découvert qu’il est particulièrement avantageux de faire rouler le fruit à coque et de lui appliquer une pression. De cette manière, la coquille externe qui a été fracturée et qui est donc fragilisée est contrainte en compression ce qui va entraîner son ouverture.
Pour réaliser cette rotation du fruit à coque et l’application de la pression, il est proposé de former un entonnoir qui est en partie formé par le premier tapis 13. Le déplacement du premier tapis 13 permet d’entrainer les fruits à coque vers la sortie. La forme de l’entonnoir permet d’appliquer une pression croissante au fur et à mesure que le fruit à coque se rapproche de la sortie S. L’entonnoir comporte une paroi qui fait face au premier tapis 13 de manière à comprimer le fruit à coque lorsque ce dernier tourne. La paroi est séparée du premier tapis 13 avec une distance décroissante en direction de la sortie S.
La paroi a une deuxième vitesse de défilement différente de la première vitesse de défilement.
La pression n’est pas obligatoirement continûment croissante jusqu’à la sortie S. La pression augmente sur la coquille du fruit à coque jusqu’à ce que cette dernière s’ouvre ce qui change la morphologie du fruit à coque et notamment en diminuant son volume. Cette diminution de volume entraîne une diminution de la pression pour ne pas briser le cerneau.
Dans un mode de réalisation avantageux, l’entonnoir est formé par un deuxième tapis 14 disposé en vis-à-vis du premier tapis 13.
Le deuxième tapis 14 est séparé du premier tapis 13 d’une distance décroissante en direction de la sortie S. Cette distance décroissante permet d’appliquer une pression sur le fruit à coque.
Le deuxième tapis 14 possède une deuxième vitesse de défilement différente de la première vitesse de défilement de manière à appliquer une pression croissante sur la coquille des fruits à coque avec rotation du fruit à coque pour ouvrir la coquille.
Dans un mode de réalisation particulier, le premier tapis 13 et le deuxième tapis 14 défilent dans le même sens en direction de la sortie S de l’énoiseuse. En d’autres termes, les deux faces en vis-à-vis du premier tapis 13 et du deuxième tapis 14 défilent dans le même sens en direction de la sortie S. De cette manière, la quantité de fruits à coque qui recule sur le premier tapis 13 pour s’éloigner de la sortie S est faible voire nulle. Il est avantageux d’avoir les deux tapis qui dirigent les noix vers la sortie car cela évite qu’un cerneau de noix juste libéré de la coquille soit dirigé vers l’arrière, c’est-à-dire s’éloigne de la sortie pour venir en contact de coquilles partiellement ouvertes. Ces coquilles partiellement ouvertes peuvent abimer le cerneau.
Il est possible de prévoir que le premier tapis 13 défile à une première vitesse qui est supérieure ou inférieure à la deuxième vitesse de défilement du deuxième tapis 14.
Dans un autre mode de réalisation, le premier tapis 13 et le deuxième tapis 14 défilent dans des sens opposés, c’est-à-dire que les deux faces en vis-àvis du premier tapis 13 et du deuxième tapis 14 défilent dans des sens opposés. Le premier tapis 13 emmène les fruits à coque vers la sortie alors que le deuxième tapis 14 essaye de les éloigner de la sortie. Ce mode de réalisation permet d’appliquer des pressions plus importantes.
Il est également avantageux de prévoir que le premier tapis 13 présente une texturation de surface configurée pour augmenter l’accroche des fruits à coque vis-à-vis du premier tapis 13. Cette configuration permet d’accroitre la pression appliquée sur le fruit à coque et permet également d’avoir une application de la pression qui est plus régulière car le fruit à coque a moins de chance de glisser sur le premier tapis 13.
De la même manière, il est également avantageux de prévoir que le deuxième tapis 14 présente une texturation de surface configurée pour augmenter l’accroche des fruits à coque vis-à-vis du deuxième tapis 14. Cette configuration permet d’accroitre la pression appliquée sur le fruit à coque et permet également d’avoir une application de la pression qui est plus régulière car le fruit à coque a moins de chance de glisser sur le deuxième tapis 14. Il est particulièrement intéressant d’avoir une bonne accroche lors de la mise en contact du fruit à coque avec le deuxième tapis 14 afin de réduire les risques de glissement.
Pour obtenir une ouverture facilitée des fruits à coque, il a été observé que le rapport de vitesse de défilement entre le premier tapis 13 et le deuxième tapis 14 est avantageusement inférieur ou égal à 3 et au moins égal à 1,1. Il importe peu que le premier tapis défile plus vite ou moins vite que le deuxième tapis notamment lorsque les deux tapis circulent dans le même sens.
Il est particulièrement avantageux de prévoir que le premier tapis 13 soit horizontal afin d’éviter que les fruits à coque roulent sous l’effet de la pesanteur. Il peut être désavantageux d’avoir une sortie S de l’énoiseuse en hauteur par rapport à l’entrée de l’entonnoir car les fruits ont tendance à revenir vers le début de l’entonnoir une fois que la coquille est ouverte. Le cerneau étant libéré, il peut être brisé par un autre fruit à coque. Au contraire, si la sortie de l’énoiseuse est plus basse que l’entrée de l’entonnoir, les fruits peuvent s’accumuler dans l’entonnoir ce qui augmente la pression et les risques de collision entre un fruit ouvert et un fruit non encore ouvert. Là encore, la probabilité d’obtenir des cerneaux brisés augmente.
Les fruits à coque ayant des calibres différents, la distance séparant les deux faces opposées de l’entonnoir est avantageusement réglable afin de pouvoir s’adapter aux différentes morphologies. Il est également avantageusement de pouvoir moduler la différence de vitesse entre les deux tapis. De manière avantageuse, l’orifice de sortie de l’entonnoir est monté variable de manière à pouvoir moduler la hauteur de sortie de l’entonnoir et ainsi s’adapter à la dimension du cerneau. De manière avantageuse, il est préférable de configurer la hauteur de l’orifice de sortie pour qu’il soit compris entre 1,5 et 2,5 fois l’épaisseur moyenne des cerneaux. L’épaisseur correspondant à la dimension minimale du cerneau. Ainsi, la pression en sortie de l’orifice est suffisante pour ouvrir les coquilles sur le trajet de l’entonnoir sans pour autant abîmer le cerneau une fois que le cerneau est libéré de la coquille.
Les parois latérales de l’entonnoir peuvent être mobiles avec des tapis ou peuvent être fixes. Il est également possible de prévoir qu’il n’existe pas de parois latérales. Cependant, il est avantageux de prévoir des parois latérales afin de gagner en compacité en assurant le blocage des fruits à coque par les parois latérales et faciliter la présence d’une pression latérale dans l’entonnoir.
Il est particulièrement avantageux de prévoir que les fruits à coque circulent séparés les uns des autres à l’intérieur de l’énoiseuse afin que chaque fruit à coque soit contraint indépendamment et que le cerneau ne soit pas abimé par le fruit à coque voisin. Cette précaution permet également d’assurer que chaque fruit à coque soit en rotation entre les deux parois opposées lors de l’application de la pression.
Bien entendu, l’espace en sortie de l’énoiseuse est configurée pour laisser passer le cerneau du fruit à coque sans contrainte afin d’éviter que ce dernier soit abimé en sortie de l’énoiseuse.
Dans le mode de réalisation présenté ci-dessus, l’énoiseuse est intégrée au dispositif d’ouverture des fruits à coque en plus du dispositif de fracturation des fruits. Cependant, il est également possible de prévoir que l’énoiseuse soit utilisée seule. L’énoiseuse est alors alimentée en fruits à coque fracturés par tout moyen connu. L’énoiseuse permet alors de terminer le travail d’ouverture pour accéder au cerneau du fruit à coque.
Si l’entonnoir est formé par deux tapis, il peut être avantageux de faire tourner ces deux tapis au moyen du même moteur. La différence de vitesse est obtenue au moyen d’un jeu d’engrenages associé ou non à une chaîne d’entrainement. En alternative, les deux tapis peuvent être actionnés par deux moteurs différents.
Dans un mode de réalisation particulier, l’entonnoir défini un angle entre la direction de circulation du premier tapis et la direction de circulation du deuxième tapis. Cet angle permet de moduler l’évolution de la pression dans l’entonnoir. Il est particulièrement avantageux d’avoir un angle inférieur à 10° afin d’éviter que l’évolution de la pression dans l’entonnoir soit trop rapide. Il est également avantageux d’avoir un angle supérieur à 2° pour avoir une longueur d’entonnoir ou une longueur efficace d’entonnoir relativement réduite.
Afin de faciliter l’application de la pression dans l’entonnoir, il est préférable d’utiliser un premier tapis et/ou un deuxième tapis qui sont légèrement texturés pour faciliter l’accroche de la coquille. La hauteur de la texturation est avantageusement inférieure ou égale à 4mm, de préférence inférieure ou égale à 3mm. La hauteur de la texturation est préférentiellement supérieure à 1mm et de préférence supérieure à 2mm.
Pour éviter de détériorer la surface du cerneau, il est avantageux de prévoir que le premier tapis 13 est réalisé ou est recouvert par un matériau polymère. De cette manière, le risque d’abimer la surface extérieure du cerneau est fortement réduit ce qui permet également de réduire les risques d’oxydation du cerneau et donc d’améliorer la conservation du cerneau. Il est particulièrement avantageux d’utiliser un premier tapis 13 en PVC.
Claims (11)
- Revendications1. Enoiseuse comportant:- une entrée agencée pour récupérer les fruits à coque fracturés ou partiellement ouverts,- un premier tapis (13) transportant les fruits à coque vers une sortie (S) de l’énoiseuse avec une première vitesse de défilement,- un entonnoir disposé sur le chemin du premier tapis avant la sortie (S), l’entonnoir étant configuré pour appliquer une pression croissante sur la coquille du fruit à coque avec rotation du fruit à coque pour ouvrir la coquille.
- 2. Enoiseuse selon la revendication 1, dans laquelle l’entonnoir est formé au moins en partie par un deuxième tapis (14) disposé en vis-à-vis du premier tapis (13), le deuxième tapis (14) étant séparé du premier tapis (13) avec une distance décroissante en direction de la sortie (S), le deuxième tapis (14) ayant une deuxième vitesse de défilement différente de la première vitesse de défilement.
- 3. Enoiseuse selon la revendication 2, dans laquelle le premier tapis (13) et le deuxième tapis (14) défilent dans le même sens en direction de la sortie (S) de l’énoiseuse.
- 4. Enoiseuse selon la revendication 2, dans laquelle le premier tapis (13) et le deuxième tapis (14) défilent dans des sens opposés.
- 5. Enoiseuse selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le premier tapis (13) présente une texturation de surface configurée pour augmenter l’accroche des fruits à coque vis-à-vis du premier tapis (14).
- 6. Enoiseuse selon la revendication précédente, dans laquelle le deuxième tapis (14) présente une texturation de surface configurée pour augmenter l’accroche des fruits à coque vis-à-vis du deuxième tapis (14).
- 7. Enoiseuse selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, dans laquelle le rapport de vitesse de défilement entre le premier tapis (13) et le deuxième tapis (14) est inférieur ou égal à 3.
- 8. Enoiseuse selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le premier tapis (13) est horizontal.
- 9. Dispositif d’ouverture de fruits à coque comportant :- un dispositif de fracturation de la coquille des fruits à coque configuré pour appliquer une pression sur la coquille des fruits à coque de manière à fissurer la coquille des fruits à coque ou ouvrir partiellement la coquille des fruits,- une énoiseuse selon l’une quelconque des revendications précédentes.
- 10. Procédé pour ouvrir un fruit à coque comportant les étapes successives suivantes :- fournir des fruits à coque fracturés,- appliquer une pression croissante sur la coquille des fruits à coque avec rotation du fruit à coque de manière à ouvrir la coquille au moyen d’une paroi disposée en vis-à-vis d’un premier tapis (13), la paroi étant séparée du premier tapis (13) avec une distance décroissante en direction d’une sortie (S), la paroi ayant une deuxième vitesse de défilement différente d’une première vitesse de défilement du premier tapis (13).
- 11. Procédé pour ouvrir un fruit à coque selon la revendication précédente comportant :- fracturer la coquille du fruit à coque au moyen de deux surfaces dures afin de fissurer la coquille des fruits à coque ou d’ouvrir partiellement la 5 coquille des fruits et fournir des fruits à coque fracturés.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR1756311A FR3073369A1 (fr) | 2017-07-04 | 2017-07-04 | Enoiseuse pour ouvrir des fruits a coque |
Applications Claiming Priority (2)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR1756311A FR3073369A1 (fr) | 2017-07-04 | 2017-07-04 | Enoiseuse pour ouvrir des fruits a coque |
FR1756311 | 2017-07-04 |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
FR3073369A1 true FR3073369A1 (fr) | 2019-05-17 |
Family
ID=60080956
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
FR1756311A Pending FR3073369A1 (fr) | 2017-07-04 | 2017-07-04 | Enoiseuse pour ouvrir des fruits a coque |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
FR (1) | FR3073369A1 (fr) |
Citations (5)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
US3884137A (en) * | 1972-12-14 | 1975-05-20 | Lucien Breton | Kernel fruit shelling machine |
US4201126A (en) * | 1977-05-12 | 1980-05-06 | Evans Kenneth R | Nut cracking apparatus |
US4773323A (en) * | 1985-07-19 | 1988-09-27 | Wilhelm Frasch | Device for shelling nuts |
GB2331914A (en) * | 1997-12-08 | 1999-06-09 | Pacific Waste Extrusions Pty L | Coconut processing |
DE202011108695U1 (de) * | 2011-12-05 | 2012-01-24 | Thom Metall- Und Maschinenbau Gmbh | Vorrichtung zum Schälen von mandelartigen Früchten |
-
2017
- 2017-07-04 FR FR1756311A patent/FR3073369A1/fr active Pending
Patent Citations (5)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
US3884137A (en) * | 1972-12-14 | 1975-05-20 | Lucien Breton | Kernel fruit shelling machine |
US4201126A (en) * | 1977-05-12 | 1980-05-06 | Evans Kenneth R | Nut cracking apparatus |
US4773323A (en) * | 1985-07-19 | 1988-09-27 | Wilhelm Frasch | Device for shelling nuts |
GB2331914A (en) * | 1997-12-08 | 1999-06-09 | Pacific Waste Extrusions Pty L | Coconut processing |
DE202011108695U1 (de) * | 2011-12-05 | 2012-01-24 | Thom Metall- Und Maschinenbau Gmbh | Vorrichtung zum Schälen von mandelartigen Früchten |
Similar Documents
Publication | Publication Date | Title |
---|---|---|
EP2188067B1 (fr) | Machine de tri selectif de recolte, et chaine de tri comprenant une telle machine | |
EP2844561B1 (fr) | Conditionnement de feuilles sechees en capsules hermetiques | |
CA1104987A (fr) | Crible rotatif pour tri d'emballages de recuperation par concassage differentiel et calibrage | |
BE1005526A3 (fr) | Procede et dispositif pour former le bord de conteneurs ouverts vers le haut et se terminant par une patte incurvee vers le haut. | |
FR3002832A1 (fr) | Machine pour la separation des cerneaux et des coques de noix | |
EP3814015B1 (fr) | Dispositif de fragmentation | |
FR3073369A1 (fr) | Enoiseuse pour ouvrir des fruits a coque | |
RU2463927C1 (ru) | Устройство для раскалывания ореха | |
EP2604347A1 (fr) | Séparateur magnétique | |
FR3068572A1 (fr) | Casse-noix ameliore. | |
BE1007472A4 (fr) | Procede et dispositif de traitement d'articles en matiere plastique, et installation pour la recuperation selective de matieres plastiques. | |
FR3079113A1 (fr) | Casse-noix ameliore. | |
FR2638947A1 (fr) | Dispositif d'extraction d'une amande d'un fruit a coque et chaine associee | |
CH616468A5 (en) | Process and device for recycling wooden nonreturnable packaging and handling components containing parts made of ferromagnetic metal | |
EP3222367B1 (fr) | Procédé et installation de traitement de panneau ou plaque | |
FR2519947A1 (fr) | Procede et dispositif pour orienter et faire avancer des articles | |
FR2844212A1 (fr) | Procede et installation pour le tri morphologique automatique d'objets substantiellement spheriques. | |
FR2979194A1 (fr) | Procede et dispositif de foulage dynamique des fruits | |
KR102604883B1 (ko) | 호두 박피기 | |
WO2021001490A1 (fr) | Dispositif de fourniture d'elements de bouchage tries | |
FR3106335A1 (fr) | Déconditionnement de contenant | |
EP3934987A1 (fr) | Procédé et dispositif de dépose de fruits ou légumes sur des plateaux alvéolés courbés | |
EP1894479B1 (fr) | Dispositif de refroidissement de produits liquides ou pâteux comprenant des moyens de portionnage à l'aide de moyens de prédécoupe, et procédé d'utilisation correspondant. | |
FR2792503A1 (fr) | Procede et dispositif pour effeuiller le tabac | |
EP3199478A1 (fr) | Dispositif et méthode de convoyage contrôlé |
Legal Events
Date | Code | Title | Description |
---|---|---|---|
PLSC | Publication of the preliminary search report |
Effective date: 20190517 |
|
PLFP | Fee payment |
Year of fee payment: 3 |
|
PLFP | Fee payment |
Year of fee payment: 4 |
|
RX | Complete rejection |
Effective date: 20211019 |