FR3073235A1 - Dispositif de levage d'une partie mobile d'obturation d'un ouvrage hydraulique de type barrage ou ecluse et systeme associe - Google Patents

Abstract

Dispositif de levage d'une partie mobile d'obturation d'un ouvrage hydraulique de type barrage ou écluse, comprenant un bâti, ainsi qu'au moins un élément mobile relativement audit bâti et destiné à être relié à ladite partie mobile pour la déplacer, caractérisé en ce qu'il comprend également au moins : - un premier et un deuxième chemin de guidage solidaires dudit élément mobile et qui s'étendent respectivement selon un premier et un deuxième plan sécants, - un premier élément de guidage solidaire dudit bâti et conçu pour se déplacer relativement au premier chemin de guidage contre et le long de ce dernier, et - un deuxième élément de guidage solidaire dudit bâti et conçu pour se déplacer relativement audit deuxième chemin de guidage contre et le long de ce dernier.

Description

La présente invention concerne le domaine général des ouvrages hydrauliques de type écluse ou barrage situés sur les canaux et cours d'eau pour réguler, voire stopper, leur débit.

Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de levage d’une partie mobile d’obturation d’un ouvrage hydraulique de type barrage ou écluse, comprenant un bâti, ainsi qu’au moins un élément mobile relativement audit bâti et destiné à être relié à ladite partie mobile pour la déplacer.

Les ouvrages hydrauliques permettant la régulation du débit de l’eau, comme par exemple les barrages ou les écluses, sont bien connus. On connaît en particulier des ouvrages hydrauliques équipés d’un dispositif permettant de lever ou d’abaisser un panneau d’obturation, lequel est positionné sensiblement à la verticale, afin d'obturer/de libérer partiellement ou complètement un passage dans le cours d’eau ou le canal concerné.

Afin de commander le déplacement du panneau d'obturation, il est connu de recourir à un dispositif de levage, couramment appelé « cric » dans le domaine des ouvrages hydrauliques, conçu pour lever ou abaisser le panneau par l’intermédiaire d’une poutre verticale fixée à ce dernier.

On connaît en particulier un dispositif de levage comprenant une crémaillère coopérant avec une roue dentée montée sur l’arbre d’un moteur pour contrôler la montée et la descente de la crémaillère et donc le déplacement vertical du panneau auquel elle est reliée.

Un tel dispositif, s’il donne généralement satisfaction, n’en présente pas moins certains inconvénients.

Tout d’abord, ce dispositif à crémaillère connu est plutôt rustique et ne permet pas en pratique d’obtenir des vitesse et fréquence de déplacement du panneau mobile élevées. La conception de ce dispositif connu ne se prête par ailleurs pas à la mise en œuvre d’une motorisation plus puissante et à des vitesses de déplacement plus élevées. En effet, la mise en œuvre de puissance de motorisation et vitesse de déplacement supérieures conduiraient à dégrader significativement la fluidité du mécanisme, lequel s’avère être insuffisamment précis et fiable à vitesse élevée. Ceci est une cause d’irrégularité de déplacement (à-coups), avec un risque de blocage, d’usure prématurée, voire de détérioration du dispositif de levage.

En outre, ce dispositif connu ne permet pas de réguler de manière précise le débit d’eau. En effet, le panneau ne peut pas être déplacé au moyen de ce dispositif connu de façon fluide. Ceci est encore plus problématique pour élever ou descendre un panneau dont la masse est relativement importante, par exemple un panneau de grande taille pour réguler le débit d’un cours d’eau ou d’un canal relativement large et/ou profond.

En définitive, les dispositifs de levage connus sont particulièrement fragiles, lents, et difficilement adaptables à certains cours d’eau, canaux, et panneaux. La régulation du débit d'eau au moyen de ces dispositifs connus est particulièrement imprécise, et la fluidité du mécanisme reste extrêmement difficile à assurer, en particulier lorsqu’on cherche à augmenter la vitesse de déplacement du panneau, la masse et/ou les dimensions de ce dernier, et/ou la fréquence des opérations de déplacement du panneau.

Les objets assignés à la présente invention visent en conséquence à remédier aux différents inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau dispositif de levage d'une partie mobile d’obturation d’un ouvrage hydraulique qui, tout en étant particulièrement efficace, précis et rapide, est de conception extrêmement simple, robuste, et fiable.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif de levage dont le mécanisme est particulièrement fluide, tout en autorisant des vitesses de déplacement relativement élevées.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif de levage de conception durable et qui autorise des fréquences d’utilisation élevées.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif de levage particulièrement compact eu égard aux charges à déplacer.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif de levage à la fois fiable et compétitif sur le plan économique.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif de levage dont le coût d’entretien est réduit.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de levage qui soit particulièrement résistant à la casse et à l'usure.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif de levage particulièrement simple à mettre en œuvre et facilement adaptable à tout type de configuration.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif de levage présentant un rendement optimisé, permettant ainsi le recours à une motorisation dimensionnée au plus juste.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif de levage présentant une résistance mécanique optimale, notamment aux efforts longitudinaux.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un dispositif de levage d’une partie mobile d’obturation d’un ouvrage hydraulique de type barrage ou écluse, comprenant un bâti, ainsi qu’au moins un élément mobile relativement audit bâti et destiné à être relié à ladite partie mobile pour la déplacer, caractérisé en ce qu’il comprend également au moins :

- un premier et un deuxième chemin de guidage solidaires dudit élément mobile et qui s’étendent respectivement selon un premier et un deuxième plan sécants,

- un premier élément de guidage solidaire dudit bâti et conçu pour se déplacer relativement au premier chemin de guidage contre et le long de ce dernier, et

- un deuxième élément de guidage solidaire dudit bâti et conçu pour se déplacer relativement audit deuxième chemin de guidage contre et le long de ce dernier.

Les objets assignés à l’invention sont également atteints à l’aide d’un système de régulation du débit d’eau d’un canal ou d’un cours d’eau comportant :

- une partie mobile d’obturation destinée à s’opposer au passage de l'eau,

- un dispositif de levage de ladite partie mobile comprenant un bâti, et un élément mobile relativement audit bâti et destiné à être relié à ladite partie mobile pour la déplacer, caractérisé en ce que le dispositif de levage comprend également au moins :

- un premier et un deuxième chemin de guidage solidaires dudit élément mobile et qui s’étendent respectivement selon un premier et un deuxième plan sécants,

- un premier élément de guidage solidaire dudit bâti et conçu pour se déplacer relativement au premier chemin de guidage contre et le long de ce dernier, et

- un deuxième élément de guidage solidaire dudit bâti et conçu pour se déplacer relativement audit deuxième chemin de guidage contre et le long de ce dernier.

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemple illustratif et non limitatif, dans lesquels :

- La figure 1 est une illustration en perspective d’un dispositif de levage tel que décrit par un mode de réalisation préférentiel de l’invention.

- La figure 2 est une illustration en perspective d’un agrandi d’une partie supérieure du dispositif de la figure 1.

- La figure 3 est une vue du dessus d’une partie du dispositif de levage des figures 1 et 2, notamment un élément mobile et des éléments de guidage.

- La figure 4 est une illustration en perspective d’une portion supérieure de l'élément mobile du dispositif de levage des figures 1 à 3.

- La figure 5 est une illustration en perspective d’une partie du dispositif de levage des figures 1 à 3, notamment un support et plusieurs éléments de guidage.

- La figure 6 est une illustration en perspective d’un moyen d’accouplement du dispositif de levage de la figure 1.

- La figure 7 est une illustration en perspective d’une coupe du moyen d’accouplement de la figure 6.

Comme illustré aux figures, l'invention concerne un dispositif de levage 1 d’une partie mobile d’obturation d’un ouvrage hydraulique. Bien entendu, le dispositif de levage 1 permet non seulement de lever mais également avantageusement d’abaisser ladite partie mobile d'obturation.

L’ouvrage hydraulique en question est de de type barrage ou écluse, ou tout autre ouvrage similaire avantageusement installé sur un cours d’eau (par exemple naturel), un canal (par exemple réalisé par l’Homme), ou toute autre voie d’eau similaire, pour en réguler le débit, voire le stopper complètement.

L’ouvrage hydraulique considéré est de façon préférentielle formé de ladite partie mobile et d'une partie immobile, cette dernière étant conçue pour s'opposer au passage de l’eau du canal ou du cours d’eau considéré, excepté sur une portion libre de celui-ci. Le dispositif de levage 1 est avantageusement destiné à équiper l’ouvrage hydraulique en étant associé à la fois à ladite partie immobile et à ladite partie mobile d’obturation, cette dernière étant préférentiellement destinée à venir s’opposer au passage de l’eau au travers de ladite portion libre (c'est-à-dire à le bloquer), de manière à compléter, lorsqu’il est besoin, l’obturation du canal ou du cours d'eau considéré.

Ladite partie mobile d’obturation est de préférence formée d’un panneau avantageusement positionné à la verticale (par exemple dans le cas d'une vanne ou vantelle) ou à l’oblique (par exemple dans le cas d’un barrage ou canal à clapet) et destiné à évoluer entre une position d’obturation, où il empêche le passage de l’eau, et une position de dégagement, où il libère totalement le passage de l’eau. Ledit panneau est avantageusement de forme générale rectangulaire et réalisé en métal, en bois, en composite, ou une combinaison de ceux-ci.

Ladite partie mobile pèse généralement plusieurs tonnes. Par exemple, ladite partie mobile présente une masse qui peut atteindre 200 tonnes, de préférence comprise entre 1 et 200 tonnes. Le nouveau dispositif de levage 1 de l’invention est particulièrement adapté pour le levage et l'abaissement d’une partie mobile relativement lourde, dont la masse est par exemple comprise entre 50 et 200 tonnes, bien qu’il soit également parfaitement adapté pour le levage et l’abaissement d’une partie mobile plus légère, dont la masse est par exemple comprise entre 1 et 50 tonnes.

Selon l’invention, le dispositif de levage 1 comprend un bâti 2, qui reste avantageusement immobile, notamment lorsque la partie mobile d’obturation est déplacée, c’est-à-dire abaissée ou élevée, pour réguler un débit d’eau. En d’autres termes, le bâti 2 est de façon avantageuse un élément fixe, qui n’a pas vocation à être déplacé lors de l'utilisation du dispositif de levage 1. Alternativement, ledit bâti 2 ou une partie de celui-ci est destiné(e) à se déplacer en même temps et/ou de la même façon que ladite partie mobile d’obturation. Par exemple, dans le cas d’un barrage ou d’une écluse de type clapet, la partie mobile d'obturation est formée par un volet qui est conçu pour pivoter sur un radier (lequel forme avantageusement la partie immobile), et le bâti 2, ou une partie de celui-ci, forme un support du dispositif de levage 1 et est conçu pour pivoter en même temps et de préférence de la même façon que le volet.

Le bâti 2 est de préférence également immobile vis-à-vis de ladite partie immobile de l’ouvrage hydraulique, voire lié à celle-ci, c’est-à-dire complètement solidaire de celle-ci. Avantageusement, la partie immobile de l’ouvrage hydraulique comprend également au moins en partie le bâti 2. De préférence, et comme représenté aux figures 1 à 3 et 5, le bâti 2 est formé au moins en partie par une structure, laquelle est destinée à être rattachée de manière fixe à ladite partie immobile de l’ouvrage hydraulique ou à former une partie de cette dernière. Alternativement, ledit bâti 2 ou une partie de celui-ci est destiné(e) à se déplacer par rapport à ladite partie immobile lorsque ladite partie mobile d’obturation se déplace.

De façon préférentielle, ladite partie immobile et/ou ledit bâti 2 comprend au moins un radier, un bajoyer, et/ou un élément de maçonnerie tel qu’un mur, faisant avantageusement partie dudit ouvrage hydraulique.

Par exemple, ladite partie immobile de l’ouvrage hydraulique comprend, de manière connue, deux parois positionnées de part et d’autre de ladite partie mobile, lesdites deux parois étant avantageusement immobiles par rapport audit bâti 2 voire liées à ce dernier, et conçues pour s’opposer au passage de l’eau d’un canal ou d'un cours d’eau. Optionnellement, le bâti 2 comprend lesdites deux parois, ou bien ces dernières forment en substance le bâti 2. Éventuellement, ladite partie mobile permet, en association avec lesdites deux parois, de bloquer le passage de canoës, de débris végétaux, etc. portés par le courant d’une voie d’eau. Lesdites deux parois sont par exemple chacune formée par un mur réalisé principalement dans un matériau suffisamment solide pour résister à la pression de l'eau et l’empêcher de passer au travers, ledit matériau étant avantageusement du métal, de la pierre, de la brique, du bois, un composite, etc.

Selon l’invention, le dispositif de levage 1 comprend au moins un élément mobile 3 relativement audit bâti 2 et destiné à être relié à ladite partie mobile pour la déplacer. Ainsi, ledit élément mobile 3 et ladite partie mobile sont de manière préférentielle deux structures respectives distinctes qui sont solidarisées de sorte que lorsque le dispositif de levage 1 est mis en œuvre pour élever ou abaisser ledit élément mobile 3, ladite partie mobile s’élève ou s’abaisse de la même manière, c’est-à-dire avantageusement au moins de la même altitude. Ledit élément mobile 3 et ladite partie mobile sont par exemple liés l’un à l'autre par une liaison mécanique qui les rend totalement ou partiellement solidaires, selon qu'elle autorise ou non des mouvements relatifs dudit élément mobile 3 par rapport à ladite partie mobile.

De préférence, comme représenté aux figures 1, 2, et 4, ledit élément mobile 3 présente une forme allongée, et s’étend sensiblement selon une première direction longitudinale L. De manière avantageuse, ledit élément mobile 3 est destiné à être positionné sensiblement verticalement ou à l’oblique.

Avantageusement, ledit élément mobile 3 est formé au moins en partie par un élément profilé. Par exemple, ledit élément profilé est formé par une poutre, de préférence en acier, éventuellement en bois ou en composite.

Plus avantageusement encore, et comme représenté aux figures 1 à 4 et 6, ledit élément mobile 3 comprend une âme centrale 4 ainsi qu’une première et une seconde aile latérale 5, 6 de manière à ce qu’il présente une section au moins en partie en forme de U, et de préférence en forme de H.

Avantageusement, ledit élément mobile 3 est ainsi formé au moins en partie par un élément profilé de type poutre en acier à section en forme de U et/ou de H. Ce genre de poutre se retrouve très souvent dans différents domaines industriels, par exemple la construction métallique, et présente une résistance très importante.

Pour les besoins de la description, on assimilera une section en forme de H à deux parties de section chacune en forme de U, lesdits U étant empilés l’un sur l’autre et joints par leur base. Ainsi, la description qui suit convenant à une forme de U est également valable pour une forme de H.

Comme représenté aux figures 1 et 6, l’élément mobile comprend avantageusement également un moyen d’accouplement 7 de ladite partie mobile et dudit élément mobile 3. Plus avantageusement, ledit moyen d’accouplement 7 est solidaire dudit élément mobile 3. De manière particulièrement avantageuse, et comme cela sera expliqué plus en détail par la suite, ledit moyen d’accouplement 7 autorise des mouvements relatifs entre ladite partie mobile et ledit élément mobile 3.

Préférentiellement, ladite âme 4 et lesdites première et seconde ailes latérales 5, 6 comprennent chacune une épaisseur respective S, Sj, S” adaptée pour donner audit élément mobile 3 une résistance suffisante pour supporter la masse de ladite partie mobile, celle-ci étant en pratique avantageusement suspendue audit élément mobile 3.

Dans le mode préférentiel de réalisation illustré aux figures, un seul élément mobile 3 est représenté. Il est bien évident que selon la taille, la masse, le type de partie mobile à lever/abaisser, et d’autres paramètres (type de cours d’eau/canal, sa dimension et son débit, le type d’ouvrage hydraulique et dimensions, le fréquence d'utilisation souhaitée, etc.), il est parfaitement envisageable que le dispositif de levage 1 comprenne plusieurs éléments mobiles 3, par exemple deux éléments mobiles 3, lesquels seraient avantageusement similaires (ainsi que leurs éléments associés, comme le moyen d’accouplement 7, etc.) et disposés en parallèle, en regard et à distance l’un de l’autre pour supporter ladite partie mobile, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.

Toujours selon l’invention, et comme représenté aux figures 3 et 4, le dispositif de levage 1 comprend en outre au moins un premier et un deuxième chemin de guidage 8, 9 solidaires dudit élément mobile 3 et qui s’étendent respectivement selon un premier et un deuxième plan sécants A, B. Ainsi, lesdits premier et deuxième chemins de guidage 8, 9 sont avantageusement formés sur au moins une partie dudit élément mobile 3, plus avantageusement sur au moins une partie de la longueur de ce dernier. En d’autres termes, lesdits premier et deuxième chemins de guidage 8, 9 s’étendent avantageusement le long dudit élément mobile 3.

Selon l’invention, et comme représenté aux figures 3 et 5, le dispositif de levage 1 comprend également au moins un premier élément de guidage 10 solidaire dudit bâti 2 et conçu pour se déplacer relativement au premier chemin de guidage 8 contre et le long de ce dernier.

Toujours selon l’invention, et comme représenté aux figures 3 et 5, le dispositif de levage 1 comprend en outre au moins un deuxième élément de guidage 11 solidaire dudit bâti 2 et conçu pour se déplacer relativement audit deuxième chemin de guidage 9 contre et le long de ce dernier.

Avantageusement, et comme représenté aux figures 3 et 5, chaque élément de guidage 10, 11 comprend au moins un galet 10a, 10b, 11a, 11b, 11c, 11d monté à rotation par rapport au bâti 2 et conçu pour rouler le long du chemin de guidage 8, 9 correspondant. Par exemple, comme représenté à la figure 5, ledit premier élément de guidage 10 comprend au moins deux galets 10a, 10b positionnés à distance l’un de l’autre et montés à rotation sur un premier support 12 lié au bâti 2 ou formant au moins en partie ce dernier, et ledit deuxième élément de guidage 11 comprend au moins quatre galets 11a, 11b, 11c, 11d montés à rotation sur ledit premier support 12, lesdits quatre galets 11a, 11b, 11c, 11d étant positionnés de manière à ce que deux d’entre eux présentent un premier axe commun, et que deux autres présentent un second axe commun parallèle audit premier axe commun et à distance de celui-ci.

De manière particulièrement avantageuse, et comme représenté aux figures à l’exception de la figure 5, ledit élément mobile 3 comprend au moins une première cavité 13 qui s’étend le long dudit élément mobile 3, au moins l’un desdits premier et deuxième chemins de guidage 8, 9 étant formé à l’intérieur de ladite première cavité 13. En d’autres termes, ladite première cavité 13 s’étend avantageusement sur une dimension dudit élément mobile 3, ladite dimension étant de préférence la longueur dudit élément mobile 3. Avantageusement, lesdits premier et deuxième chemins de guidage 8, 9 sont tous les deux formés à l’intérieur de ladite première cavité 13.

En d’autres termes, ledit élément mobile 3 présente avantageusement une forme délimitant ladite première cavité 13, cette dernière s’étendant le long dudit élément mobile 3. Ladite première cavité 13 est de préférence sensiblement allongée et délimitée, le long dudit élément mobile 3, par lesdites première et seconde ailes 5, 6 et ladite âme 4.

Ainsi, de manière avantageuse, la forme de U, et de préférence la forme de H, de ladite section dudit élément mobile 3, définit ladite première cavité 13.

Plus précisément, et comme représenté aux figures 1 à 4 et 6, lesdites première et seconde ailes 5, 6 forment avantageusement chacune une aile respective de ladite forme de LJ, de préférence de ladite forme de H, ladite âme 4 formant avantageusement la base de ladite forme de U ou la barre centrale de ladite forme de H.

Avantageusement, et comme représenté aux figures à l’exception de la figure 5, ladite première aile 5 comprend une surface intérieure primaire qui s’étend dans le premier plan A, cette dernière formant ledit premier chemin de guidage 8. Ainsi, ladite surface intérieure primaire, avantageusement située à l’intérieur de ladite première cavité 13, et donc en substance à l’intérieur du creux de ladite forme de U ou d’un premier des deux creux de ladite forme de H, est de préférence conçue pour guider ledit premier élément de guidage 10.

Préférentiellement, et comme représenté aux figures à l'exception de la figure 5, ladite âme 4 comprend une surface intérieure secondaire qui s’étend dans ledit deuxième plan B, cette dernière formant ledit second chemin de guidage 9. Ladite surface intérieure secondaire, avantageusement située à l’intérieur de ladite première cavité 13, et donc en substance à l’intérieur du creux de ladite forme de U ou du premier des deux creux de ladite forme de H, est de préférence conçue pour guider ledit second élément de guidage 10.

Lesdites surfaces intérieures primaire et secondaire sont avantageusement sensiblement planes.

Alternativement, ledit élément mobile 3 comprend au moins une surface extérieure qui s’étend dans l’un desdits premier et deuxième plans A, B, par exemple ledit plan A, et qui forme l'un desdits premier et second chemins de guidage 8, 9, par exemple ledit premier chemin de guidage 8, ladite surface extérieure étant positionnée à l’extérieur de ladite première cavité 13, par exemple à l’extérieur du creux de ladite forme de U, ou à l’extérieur des deux creux de ladite forme de H.

De manière préférentielle, lesdites surfaces intérieures primaire et secondaire forment, respectivement, une portion desdits plans A et B. De préférence, et comme représenté aux figures 3 et 4, lesdits premier et deuxième plans A, B sont sensiblement perpendiculaires. Ainsi, ledit au moins un galet 10a, 10b dudit premier élément de guidage 10 et ledit au moins un galet 11a, 11b, 11c, 11d dudit second élément de guidage 11 présentent avantageusement des axes de rotation perpendiculaires.

De manière avantageuse, comme représenté aux figures 3 et 5, ledit élément mobile 3 est donc guidé par les galets 10a, 10b, 11a, 11b, 11c, 11d respectifs desdits premier et deuxième éléments de guidage 10, 11, lesdits galets 10a, 10b, 11a, 11b, 11c, 11 d étant positionnés en totalité ou en partie à l’intérieur de ladite première cavité 13 de manière à rouler contre et le long respectivement desdites surfaces intérieures primaire et secondaire, lorsque ledit élément mobile 3 est déplacé (avantageusement à la verticale ou à l’oblique).

Lesdits premier et second éléments de guidage 10, 11 permettent ainsi d’assurer un guidage précis dudit élément mobile 3. Une telle configuration permet d'éviter un désalignement trop important de l’élément mobile 3 vis-à-vis de ladite partie mobile, en évitant notamment un trop grand débattement ou jeu latéral dudit élément mobile 3. En particulier, ledit élément mobile 3 est avantageusement coupé par lesdits premier et deuxième plans A, B, ceux-ci étant avantageusement parallèles à ladite direction longitudinale L de l’élément mobile, ledit élément mobile 3 restant coupé aux mêmes endroits par lesdits premier et deuxième plans A, B lorsqu’il est déplacé. En d’autres termes, lesdits premier et deuxième éléments de guidage 10, 11 associés avec lesdits premier et deuxième chemins de guidage 8, 9 permettent avantageusement de garder ladite direction longitudinale L sensiblement constante, ou du moins avec des variations acceptables (c’est-à-dire relativement limitées), dans l’espace. Comme cela sera exposé ci-après, il s'avère qu’il est néanmoins particulièrement avantageux d’ajouter d’autres chemins et éléments de guidage.

De surcroît, la configuration de l’invention exposée ici permet avantageusement de réduire le risque de flambage de l’élément mobile 3, grâce en particulier à la mise en oeuvre d’une section de l’élément mobile 3 en forme de U ou de H (comme illustré). En effet, la section en forme de U ou de H de l’élément mobile 3 permet d’augmenter de manière significative le moment quadratique de la section de ['élément mobile 3 (par exemple par rapport à une section carrée d’aire équivalente), et donc d’augmenter la charge critique de flambage théorique de l’élément mobile 3, ce dernier présentant ainsi un risque de flambage réduit.

Préférentiellement, comme illustré aux figures 1 à 4, le dispositif de levage 1 comprend en outre une crémaillère 14, cette dernière étant solidaire dudit élément mobile 3 et positionnée le long de ce dernier. Par exemple, ladite crémaillère 14 est soudée, brasée, ou fixée mécaniquement (par vissage ou rivetage par exemple) audit élément mobile 3, ou venue de matière avec ce dernier.

De préférence, ladite crémaillère 14 est complètement solidaire dudit élément mobile 3, c’est-à-dire en substance que ladite crémaillère 14 et ledit élément mobile 3 sont avantageusement liés par des contacts physiques qui n’autorisent pas de mouvement relatif. Par exemple, ladite première aile 5 comprend une surface extérieure primaire 20 située hors de ladite première cavité 13 sur un bord latéral par rapport à ladite forme de U, de préférence ladite forme de H, et sur laquelle ladite crémaillère 14 est fixée, de préférence soudée, comme illustré aux figures 1 à 4.

La crémaillère 14 comprend de préférence une barre 15 et une pluralité de crans 16 garnissant ladite barre 15. Ladite crémaillère 14 est avantageusement réalisée en métal, par exemple en acier. Lesdits crans 16 sont de préférence venus de matière avec ladite barre 15, ou alternativement rapportés sur ladite barre 15, par exemple soudés à celle-ci.

Préférentiellement, comme illustré aux figures 1 à 4, le dispositif de levage 1 comprend également un pignon 17, celui-ci étant monté à rotation par rapport au bâti 2 (et/ou par rapport à ladite partie immobile), et conçu pour déplacer ladite crémaillère 14 selon un mouvement de translation lorsqu’il effectue une rotation. Plus préférentiellement encore, et comme représenté aux figures 1 et 2, ledit pignon 17 présente un axe de rotation R sensiblement perpendiculaire à ladite direction longitudinale L. Les éléments de guidage et chemins de guidage susmentionnés permettent notamment de garder avantageusement ledit axe de rotation R sensiblement perpendiculaire à ladite direction longitudinale L.

Ainsi, de façon particulièrement avantageuse, la rotation dudit pignon 17 entraîne un mouvement de translation, de préférence rectiligne (et selon une direction de déplacement avantageusement parallèle à ladite direction longitudinale L), de ladite crémaillère 14, à la manière d’un engrenage, cette dernière étant reliée audit élément mobile 3 qui se déplace donc en translation de la même manière (c’est-à-dire selon un mouvement de translation avantageusement rectiligne, et suivant ladite direction longitudinale L), ledit élément mobile 3 étant relié, via ledit moyen d’accouplement 7, à ladite partie mobile, cette dernière se déplaçant alors en translation d’une manière sensiblement similaire (c’est-à-dire selon un mouvement de translation avantageusement rectiligne, et parallèle à et/ou confondu avec ladite direction longitudinale L).

Alternativement, le bâti 2 ou une partie de celui-ci, l’élément mobile 3, ainsi que les différents chemins éléments de guidage, sont mis sensiblement en rotation autour du pignon 17 lorsque celui-ci est lui-même mis en rotation (par exemple par rapport à ladite partie immobile), ladite crémaillère 14 et ledit élément mobile 3 gardant en même temps avantageusement le mouvement de translation préférentiellement rectiligne susmentionné vis-à-vis du bâti 2, cette dernière alternative étant par exemple possible dans le cas d’un barrage à clapet, ladite partie mobile formant de manière avantageuse ledit clapet. En d’autres termes, selon cette dernière alternative, le dispositif de levage 1 peut être mis en rotation relativement à ladite partie immobile et/ou autour de l’axe de rotation R.

Le pignon 17 comprend de préférence une roue 18 qui est dentée, c’est-à-dire garnie à sa périphérie d’une pluralité de dents 19. Ledit pignon 17 est avantageusement réalisé en métal, par exemple en acier.

Le cran 16 comprend de façon avantageuse une protubérance présentant par exemple une forme arrondie, tronconique, triangulaire ou rectangulaire, et qui est préférentiellement sensiblement complémentaire de la forme d’un logement situé entre deux desdites dents 19 qui sont voisines.

La dent 19 comprend de façon préférentielle une protubérance présentant par exemple une forme arrondie, tronconique, triangulaire ou rectangulaire, et qui est préférentiellement sensiblement complémentaire de la forme d’un logement situé entre deux desdits crans 16 qui sont voisins.

De préférence, ledit pignon 17 est monté sur l’arbre d’un moteur 49 pour contrôler la rotation dudit pignon 17 et donc le mouvement (par exemple la montée et la descente) de ladite crémaillère 14, de l’élément mobile 3 auquel cette dernière est reliée, et de ladite partie mobile elle-même reliée audit élément mobile 3, le moteur 49 contrôlant donc avantageusement le déplacement (par exemple vertical ou oblique) de ladite partie mobile.

De manière avantageuse, comme illustré aux figures, le dispositif de levage 1 comprend également :

- un troisième et un quatrième chemins de guidage 21, 22 solidaires dudit élément mobile 3 et qui s'étendent respectivement selon un troisième et un quatrième plans sécants Ç, D,

- un troisième élément de guidage 23 solidaire dudit bâti 2 et conçu pour se déplacer relativement audit troisième chemin de guidage 21 contre et le long de ce dernier, et

- un quatrième élément de guidage 24 solidaire dudit bâti 2 et conçu pour se déplacer relativement au quatrième chemin de guidage 22 contre et le long de ce dernier.

De façon avantageuse, lesdits premier et troisième plans A, Ç sont sensiblement parallèles et non confondus.

Avantageusement, comme illustré aux figures à l’exception de la figure 5, ladite seconde aile 6 comprend une surface intérieure tertiaire qui s’étend dans le troisième plan Ç, cette dernière formant ledit troisième chemin de guidage 21. Ainsi, ladite surface intérieure tertiaire, avantageusement située à l’intérieur de ladite première cavité 13, et donc en substance à l’intérieur du creux de ladite forme de U ou d’un premier des deux creux de ladite forme de H, est de préférence conçue pour guider ledit troisième élément de guidage 23.

Plus avantageusement encore, lesdites surfaces intérieures primaire et tertiaire sont positionnées en regard l’une de l’autre, et séparées l’une de l’autre par ladite première cavité 13.

De façon avantageuse, comme illustré aux figures à l’exception de la figure 5, ladite âme 4 comprend une surface quaternaire qui s’étend dans ledit quatrième plan D à l'opposé de ladite surface intérieure secondaire, ladite surface quaternaire formant ledit quatrième chemin de guidage 22.

Ladite surface intérieure tertiaire et ladite surface quaternaire sont avantageusement sensiblement planes.

De préférence, lesdits deuxième et quatrième plans B, D sont sensiblement parallèles et non confondus, et sont séparés l’un de l’autre par ladite épaisseur S de ladite âme 4.

Avantageusement, comme illustré aux figures à l'exception de la figure 5, le dispositif de levage 1 comprend également :

- un cinquième et un sixième chemin de guidage 25, 26 solidaires dudit élément mobile 3 et qui s’étendent respectivement selon un cinquième et un sixième plans E, F de préférence sensiblement parallèles et non confondus,

- un cinquième élément de guidage 27 solidaire dudit bâti 2 et conçu pour se déplacer relativement audit cinquième chemin de guidage 25 contre et le long de ce dernier, et

- un sixième élément de guidage 28 solidaire dudit bâti 2 et conçu pour se déplacer relativement au sixième chemin de guidage 26 contre et le long de ce dernier.

De manière préférentielle, le(s)dit(s) cinquième et/ou sixième plan(s) E, F est/sont sécant(s) avec le(s)dit(s) deuxième plan B et/ou quatrième plan D, et de manière encore plus préférentielles, le(s)dit(s) cinquième et/ou sixième plan(s) E, F est/sont perpendiculaire(s) au(x)dit(s) deuxième plan B et/ou quatrième plan D.

De préférence, ledit cinquième plan E est parallèle et/ou confondu avec ledit premier plan A. Cette configuration est avantageuse lorsque l’épaisseur Sj’ de ladite seconde aile 6 est sensiblement constante.

Avantageusement, ledit sixième plan F est parallèle et/ou confondu avec ledit troisième plan Ç. Cette configuration est préférentielle lorsque l’épaisseur S’ de ladite première aile 5 est sensiblement constante.

De manière avantageuse, et comme représenté aux figures à l’exception de la figure 5, ledit élément mobile 3 comprend au moins une seconde cavité 29 qui s’étend le long dudit élément mobile 3.

Ainsi, de manière avantageuse, comme illustré aux figures à l’exception de la figure 5, la forme de H de ladite section dudit élément mobile 3, définit ladite seconde cavité 29.

Dans ce cas-ci, ladite section dudit élément mobile 3 est préférentiellement au moins en partie en forme de H comme susmentionné, chacun des deux creux de ladite forme de H définissant de façon avantageuse l'une respective desdites première et seconde cavités 13,29.

De façon avantageuse, ladite seconde cavité 29 s’étend sur une dimension dudit élément mobile 3, ladite dimension étant de préférence la longueur dudit élément mobile 3.

En d’autres termes, ledit élément mobile 3 présente avantageusement une forme délimitant ladite seconde cavité 29, cette dernière s’étendant le long dudit élément mobile 3. Ladite seconde cavité 29 est de préférence sensiblement allongée et délimitée, le long dudit élément mobile 3, par lesdites première et seconde ailes 5, 6 et ladite âme 4.

Avantageusement, ladite seconde cavité 29 est positionnée à l’opposé, par rapport à ladite âme 4, de ladite première cavité 13. Plus avantageusement encore, ladite seconde cavité 29 est symétrique de ladite première cavité 13 par rapport à un plan moyen de ladite âme 4.

De préférence, au moins l'un desdits cinquième et sixième chemins de guidage 25, 26 est formé à l’intérieur de ladite seconde cavité 29. De manière encore plus préférentielle, lesdits cinquième et sixième chemins de guidage 25, 26 sont tous les deux formés à l’intérieur de ladite seconde cavité 29.

De manière encore plus préférentielle, ledit quatrième chemin de guidage 22 est formé à l’intérieur de ladite seconde cavité 29.

Ainsi, ladite surface quaternaire est avantageusement située à l’extérieur de ladite première cavité 13 que ladite section dudit élément mobile 3 soit en forme de U ou de H, et est par ailleurs avantageusement située à l’intérieur de ladite seconde cavité 29 lorsque ladite section est en forme de H, et donc en substance à l’extérieur du creux de ladite forme de U ou à l’intérieur d’un second des deux creux de ladite forme de H. Ladite surface quaternaire est de préférence conçue pour guider ledit quatrième élément de guidage 24.

Avantageusement, comme illustré aux figures à l’exception de la figure 5, ladite seconde aile 6 comprend une surface intérieure quinternaire qui s’étend dans le cinquième plan E, cette dernière formant ledit cinquième chemin de guidage 25. Ainsi, ladite surface intérieure quinternaire, avantageusement située à l’intérieur de ladite seconde cavité 29, et donc en substance à l’intérieur d’un second des deux creux de ladite forme de H, est de préférence conçue pour guider ledit cinquième élément de guidage 27.

Avantageusement, comme illustré aux figures à l’exception de la figure 5, ladite première aile 5 comprend une surface intérieure sexternaire qui s'étend dans le cinquième plan E, cette dernière formant ledit sixième chemin de guidage 26. Ainsi, ladite surface intérieure sexternaire, avantageusement située à l’intérieur de ladite seconde cavité 29, et donc en substance à l’intérieur d’un second des deux creux de ladite forme de H, est de préférence conçue pour guider ledit sixième élément de guidage 28.

Lesdites surfaces intérieures quinternaire et sexternaire sont avantageusement sensiblement planes.

Plus avantageusement encore, lesdites surfaces intérieures quinternaire et sexternaire sont positionnées en regard l’une de l’autre, et séparées l’une de l’autre par ladite seconde cavité 29.

Avantageusement, de la même façon que défini précédemment, et comme représenté aux figures 3 et 5, chacun desdits troisième, quatrième, cinquième et sixième éléments de guidage 23, 24, 27, 28 comprend au moins un galet 23a, 24a, 24b, 27a, 28a monté à rotation par rapport au bâti 2 et conçu pour rouler le long du chemin de guidage 21, 22, 25, 26 correspondant (plus précisément lesdits troisième, quatrième, cinquième et sixième chemins de guidage 21, 22, 25, 26, respectivement). Par exemple, ledit troisième élément de guidage 23 comprend au moins deux galets 23a positionnés à distance l’un de l’autre et montés à rotation sur ledit premier support 12, et ledit quatrième élément de guidage 24 comprend au moins quatre galets 24a, 24b montés à rotation sur un second support 30 lié au bâti 2 ou formant au moins en partie ce dernier, lesdits quatre galets 24a, 24b étant positionnés de manière à ce que deux d’entre eux présentent un troisième axe commun, et que deux autres présentent un quatrième axe commun parallèle audit troisième axe commun et à distance de celui-ci. De préférence, toujours selon le même exemple, ledit cinquième élément de guidage 27 comprend au moins deux galets 27a positionnés à distance l’un de l’autre et montés à rotation sur ledit second support 30, et ledit sixième élément de guidage 28 comprend au moins deux galets 28a à distance l’un de l’autre et montés à rotation sur ledit second support 30.

De manière avantageuse, lesdits premier et second supports 12, 30, y compris les galets respectifs qui leur sont montés dessus, sont sensiblement symétriques par rapport à un plan moyen passant par ladite âme 4.

De manière préférentielle, lesdites surfaces intérieures tertiaire, quaternaire, quinternaire et sexternaire forment, respectivement, une portion desdits plans Ç, D, E et F.

De préférence, lesdits troisième et quatrième pians Ç, D sont sensiblement perpendiculaires. Ainsi, ledit au moins un galet 23a dudit troisième élément de guidage 23 et ledit au moins un galet 24a, 24b dudit quatrième élément de guidage 24 présentent avantageusement des axes de rotation perpendiculaires.

De préférence, lesdits cinquième et sixième plans E, F sont sensiblement parallèles et non confondus. Ainsi, ledit au moins un galet 27a dudit cinquième élément de guidage 27 et ledit au moins un galet 28a dudit sixième élément de guidage 28 présentent avantageusement des axes de rotation parallèles.

De manière avantageuse, ledit élément mobile 3 est donc guidé en outre par les galets 23a, 24a, 24b, 27a, 28a respectifs desdits troisième, quatrième, cinquième et sixième éléments de guidage 23, 24, 27, 28, ledit ou lesdits galets 23a du troisième élément de guidage 23 étant positionnés en totalité ou en partie à l’intérieur de ladite première cavité 13 de manière à rouler contre et le long de ladite surface intérieure tertiaire, lesdits galets 24a, 24b, 27a, 28a respectifs des quatrième, cinquième et sixième éléments de guidage 24, 27, 28 étant positionnés en totalité ou en partie à l’intérieur de ladite seconde cavité 29 de manière à rouler contre et le long respectivement desdites surfaces intérieures quaternaire, quinternaire et sexternaire, lorsque ledit élément mobile 3 est déplacé (avantageusement à la verticale ou à l’oblique).

De manière avantageuse, et comme illustré aux figures 1, 6 et 7, ledit moyen d’accouplement 7 comprend une liaison rotule 31 entre ladite partie mobile et ledit élément mobile 3. Par exemple, ledit moyen d'accouplement 7 comprend une platine primaire 32, avantageusement réalisée en métal, ladite platine primaire 32 comportant de préférence un trou traversant 33 et étant équipée, autour dudit trou traversant 33, d’un mécanisme spécifique 34 conçu pour assurer ladite liaison rotule 31. De préférence, ledit trou traversant 33 débouche sensiblement à l’horizontale (et/ou perpendiculairement à ladite direction L) lorsque ladite direction longitudinale L est à la verticale, c’est-à-dire que ledit trou traversant 33 présente un bord 35 qui s’inscrit dans un plan sensiblement verticale (et/ou parallèle à ladite direction longitudinale L) lorsque le mécanisme spécifique 34 est au repos, par exemple lorsque la liaison rotule 31 n’est pas sollicitée.

La liaison rotule 31 comprend de préférence une liaison sphérique comparable à celle qu’on peut trouver dans une bielle à tête rotulée, par exemple celle d’un attelage de caravane.

Préférentiellement, ladite lumière traversante 33 est conçue pour être au moins en partie emplie par un lien souple (mais de préférence non extensible, comme un câble métallique par exemple) ou un élément rigide (non représenté(e)) de type barre ou tige, d’une section et/ou d’un diamètre adéquat(e), ledit lien souple ou élément rigide étant rattaché à ladite partie mobile de manière à lui transmettre les efforts de levage (ou d'abaissement, ou plus généralement de déplacement) fournis par ledit élément mobile 3 lui-même entraîné par ladite crémaillère 14 elle-même en association avec ledit pignon 17.

De façon préférentielle, et comme illustré aux figures 1, 6 et 7, ledit moyen d'accouplement 7 comprend également une platine secondaire 36, avantageusement réalisée en métal. De préférence, ladite platine secondaire 36 est reliée (directement ou indirectement) audit élément mobile 3, et de préférence positionnée au-dessous de ce dernier. Par ailleurs, ladite platine secondaire 36 est de préférence également positionnée sensiblement au-dessus de ladite platine primaire 32.

De manière avantageuse, ladite platine secondaire 36 est solidarisée de manière fixe audit élément mobile 3 (c’est-à-dire immobile par rapport à ce dernier), et reliée de manière mobile à ladite platine primaire 32 (c’est-à-dire autorisant un mouvement relatif entre lesdites platines primaire 32 et secondaire 36). De façon préférentielle, lesdites platines primaire 32 et secondaire 36 sont reliées et complémentaires de manière à ce que ladite platine secondaire 36 autorise un déplacement latéral, longitudinal et/ou en rotation de ladite platine primaire 32, de préférence selon un plan transversal T sensiblement perpendiculaire à ladite direction longitudinale L, selon ladite direction longitudinale L, et/ou autour de la direction longitudinale L (ou d'une direction parallèle à la direction longitudinale L), respectivement. Ainsi, lesdites platines primaire 32 et secondaire 36 présentent avantageusement une liaison mécanique leur permettant d’être mobile l’une par rapport à l’autre selon un mouvement de translation dans le plan transversal T, de translation dans ladite direction longitudinale L, et/ou de rotation autour de la direction longitudinale L (cette dernière formant alors de préférence un axe de rotation de ladite platine primaire 32) ou d’une direction parallèle à la direction longitudinale L. Pour des raisons évidentes de limitations mécaniques et spatiales, le(s) déplacement(s) latéral et/ou longitudinal (c'est-à-dire le mouvement de translation) autorisé(s) de ladite platine primaire 32 par rapport à ladite platine secondaire 36 selon le plan transversal T et/ou selon la direction longitudinale L, respectivement, est/sont de préférence limité(s).

Ainsi, dans l’exemple particulier illustré aux figures 1, 6 et 7, la platine secondaire 36 comprend de préférence au moins une paroi latérale 37, par exemple cylindrique, une paroi de liaison 38 destinée à être reliée audit élément mobile 3 (par exemple par vissage, soudage ou rivetage), et une paroi de fond 39, laquelle est avantageusement sensiblement parallèle à et à distance de ladite paroi de liaison 38 et perpendiculaire à ladite paroi latérale 37. De manière préférentielle, ladite paroi de liaison 38 est formée par la base d’un cylindre, et constitue une partie supérieure extrémaîe de ladite platine secondaire 36, et ladite paroi de fond 39 est formée par au moins une partie de la base d'un cylindre et constitue une partie inférieure extrémaîe de ladite platine secondaire 36.

Plus avantageusement, ladite paroi latérale 37 est solidaire avec ladite paroi de liaison 38 et/ou ladite paroi de fond 39, ladite paroi latérale 37 reliant de préférence lesdites parois de liaison 38 et de fond 39 et les maintenant à distance l’une de l’autre. Par exemple, ladite paroi latérale 37 est rapportée (notamment par soudage, rivetage ou vissage) sur ladite paroi de liaison 38 et/ou ladite paroi de fond 39 ou venue de matière avec ladite paroi de liaison 38 et/ou ladite paroi de fond 39.

Ladite platine secondaire 36 comprend avantageusement une cloison intérieure, qui est par exemple formée des surfaces intérieures desdites parois de fond 39, de liaison 38 et latérale 37, et qui délimite ledit espace intérieur 40 et ladite ouverture 41.

Comme illustré aux figures 6 et 7, ladite platine secondaire 36 comprend en outre, de manière avantageuse, au moins un espace intérieur 40 sensiblement creux et une ouverture 41 sur l’extérieur reliant ledit espace intérieur 40 et l’extérieur de la platine secondaire 36. En d’autres termes, ladite platine secondaire 36 forme de façon préférentielle un boîtier présentant l’espace intérieur 40 et l'ouverture 41 sur l'extérieur, et dont les parois sont formées par iesdites parois de liaison 38, latérale 37 et de fond 39. L’ouverture 41 est de préférence formée à travers ladite paroi de fond 39.

Préférentiellement, ladite platine primaire 32 comprend une première partie partiellement complémentaire 42 dudit espace intérieur 40 et une seconde partie partiellement complémentaire 43 de ladite ouverture 41, lesdites première et deuxième parties partiellement complémentaires 42, 43 étant solidaires l’une de l’autre, et présentant une forme emplissant en partie respectivement ledit espace intérieur 40 et ladite ouverture 41. En d’autres termes, il existe de manière avantageuse des jeux latéraux J, J’, U, J”' et/ou longitudinaux J1, J2 entre d’une part les première et seconde parties partiellement complémentaires 42, 43 et d’autre part ladite piatine secondaire 36 (ou plus précisément ladite cloison intérieure de ladite platine secondaire 36), lesdits jeux latéraux J, Jj, U, J'” se définissant de manière sensiblement perpendiculaire à ladite direction longitudinale j_, et lesdits jeux longitudinaux J1, J2 se définissant de manière sensiblement parallèles à ladite direction longitudinale L.

Par exemple, ladite ouverture 41 est sensiblement circulaire (ou toute autre forme appropriée) et/ou présente une section primaire pourvue d’un diamètre primaire M, et ladite seconde partie partiellement complémentaire 43 présente une section secondaire qui est inférieure à ladite section primaire et qui est pourvue d’un diamètre secondaire M’ inférieur audit diamètre primaire M, lesdites sections primaire et secondaire étant avantageusement perpendiculaires à ladite direction longitudinale L.

De la même manière, par exemple, ledit espace intérieur 40 est sensiblement cylindrique (ou toute autre forme appropriée) et/ou présente une section tertiaire pourvue d’un diamètre tertiaire M”, et ladite première partie partiellement complémentaire 42 présente une section quaternaire qui est inférieure à ladite section tertiaire et qui est pourvue d’un diamètre quaternaire M'” inférieur audit diamètre tertiaire M”, lesdites sections tertiaire et quaternaire étant avantageusement perpendiculaires à ladite direction longitudinale L.

De façon particulièrement avantageuse, ladite première partie partiellement complémentaire 42 est prisonnière du boîtier formé par lesdites parois de fond 39, de liaison 38 et latérale 37. Ainsi, ladite première partie partiellement complémentaire 42 présente avantageusement un volume et/ou une section suffisamment important(e) pour qu’elle ne puisse pas passer au travers de ladite ouverture 41. Par exemple, ladite section tertiaire est supérieure à ladite section primaire, et ledit diamètre tertiaire M” est supérieur audit diamètre primaire M. Ceci permet d’empêcher les platines primaire 32 et secondaire 36 de se détacher définitivement et de s'éloigner l’une de l'autre au-delà d’une certaine limite, tout en autorisant un mouvement relatif de l’une par rapport à l’autre.

Grâce à la configuration mentionnée ci-avant, les première et seconde parties partiellement complémentaires 42, 43 peuvent effectuer de manière avantageuse un déplacement limité (par exemple limité au jeu latéral J, T, J2, J”’) dans respectivement ledit espace intérieur 40 et ladite ouverture 41, avant de venir buter contre ladite paroi intérieure, ou plus précisément contre ladite paroi latérale 37 (par exemple, pour le déplacement latéral de la platine primaire 32 selon une ou plusieurs directions comprises dans le plan T), ou contre ladite paroi de liaison 38 ou ladite paroi de fond 39 (pour le déplacement longitudinal de la platine primaire 32 selon la direction longitudinale L).

Par ailleurs, toujours grâce à la configuration mentionnée ci-avant, ladite platine primaire 32, et plus précisément lesdites première et seconde parties partiellement complémentaire 42, 43, peu(ven)t, de manière particulièrement préférentielle, effectuer un déplacement, avantageusement illimité, en rotation autour d’un axe de rotation (lequel est par exemple formé par ladite direction longitudinale L ou parallèle à cette dernière), vis-à-vis de l’élément mobile 3 (et plus précisément vis-à-vis de ladite platine secondaire 36).

Une telle configuration permet de compenser des défauts de positionnement relatifs entre la partie mobile et l’élément mobile 3, en particulier lorsque ce dernier se déplace. La liaison rotule 31 permet avantageusement de compenser des défauts rotationnels et le(s) déplacement(s) latéral, longitudinal, et/ou en rotation de la platine primaire 32 permet(tent) avantageusement de compenser des défauts de positionnement latéraux, par exemple perpendiculaires à la direction longitudinale L, ou longitudinaux, par exemple parallèles à la direction longitudinale L, ou encore axiaux, notamment grâce aux jeux latéraux J, Jj, J^, J”' et/ou longitudinaux J1, J2. Cette configuration du moyen d’accouplement 7 présente l'avantage de pouvoir conférer plusieurs de degrés de liberté à ladite partie mobile par rapport audit élément mobile 3 et/ou inversement.

Le mode de réalisation particulier décrit ci-dessus dans lequel le moyen d’accouplement 3 comprend une liaison rotule 31, et/ou une platine primaire 32 et une platine secondaire 36, cette dernière autorisant le déplacement latéral, longitudinal et/ou en rotation de la platine primaire 32, peut constituer une invention en tant que telle, indépendamment des autres caractéristiques décrites ici. Cette invention indépendante concerne ainsi un dispositif de levage 1 d’une partie mobile d’obturation d’un ouvrage hydraulique de type barrage ou écluse, comprenant :

- un bâti 2,

- au moins un élément mobile 3 relativement audit bâti 2 et destiné à être relié à ladite partie mobile pour la déplacer, ledit élément mobile 3 s’étendant de préférence sensiblement selon une première direction longitudinale L

- un moyen d’accouplement 7 de ladite partie mobile et dudit élément mobile 3, ledit moyen d’accouplement 7 étant solidaire dudit élément mobile 3, caractérisé en ce que

- ledit moyen d’accouplement 7 comprend une liaison rotule 31 entre ladite partie mobile et ledit élément mobile 3, et/ou en ce que ledit moyen d’accouplement 7 comprend des platines primaire 32 et secondaire 36 reliées et complémentaires de manière à ce que ladite platine secondaire 36 autorise un déplacement latéral, longitudinal et/ou en rotation de ladite platine primaire 32, de préférence selon un plan transversal T sensiblement perpendiculaire à ladite direction longitudinale L, selon ladite direction longitudinale L, et/ou autour de la direction longitudinale L (ou d’une direction parallèle à la direction longitudinale L), respectivement.

Le fait de guider ledit élément mobile 3 selon au moins deux chemins de guidage 8, 9 (en particulier lesdits premier et deuxième chemins de guidage 8, 9) s’étendant dans deux plans A, B respectifs sécants permet, de façon avantageuse, un maintien, c’est-àdire un guidage, précis dudit élément mobile 3 lorsque ce dernier est déplacé d’une première position (par exemple abaissée) à une seconde position (par exemple élevée) ou inversement.

Plus précisément, le fait de positionner chaque élément de guidage 10, 11, 23, 24, 27, 28 dans la première cavité 13 ou la seconde cavité 29, c’est-à-dire contre et le long d'une des surfaces intérieures respectives (primaire, secondaire, tertiaire, quaternaire, quinternaire et/ou sexternaire), permet non seulement de réduire de façon avantageuse l’encombrement général du système de levage, mais également d’assurer un guidage efficace dudit élément mobile 3.

L’invention concerne également en tant que tel un système de régulation du débit d’eau d’un canal ou d’un cours d’eau, ledit système comportant :

- une partie mobiie d'obturation destinée à s’opposer au passage de l'eau, telle que précédemment décrite,

- un dispositif de levage 1 de ladite partie mobile comprenant un bâti 2 et un élément mobile 3 relativement audit bâti 2 et destiné à être relié à ladite partie mobile pour la déplacer, tel que précédemment décrit, caractérisé en ce que le dispositif de levage 1 comprend également au moins, tel que précédemment décrit :

- un premier et un deuxième chemin de guidage 8, 9 solidaires dudit élément mobile 3 et qui s’étendent respectivement selon un premier et un deuxième plan sécants A, B,

- un premier élément de guidage solidaire 10 dudit bâti 2 et conçu pour se déplacer relativement au premier chemin de guidage 8 contre et le long de ce dernier, et

- un deuxième élément de guidage 11 solidaire dudit bâti 2 et conçu pour se déplacer relativement audit deuxième chemin de guidage 9 contre et le long de ce dernier.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS

   1 - Dispositif de levage (1) d'une partie mobile d’obturation d’un ouvrage hydraulique de type barrage ou écluse, comprenant un bâti (2), ainsi qu’au moins un élément mobile (3) relativement audit bâti (2) et destiné à être relié à ladite partie mobile pour la déplacer, caractérisé en ce qu'il comprend également au moins :

   - un premier et un deuxième chemin de guidage (8, 9) solidaires dudit élément mobile (3) et qui s’étendent respectivement selon un premier et un deuxième plan sécants (A, B),

   - un premier élément de guidage (10) solidaire dudit bâti (2) et conçu pour se déplacer relativement au premier chemin de guidage (8) contre et le long de ce dernier, et

   - un deuxième élément de guidage (11) solidaire dudit bâti (2) et conçu pour se déplacer relativement audit deuxième chemin de guidage (9) contre et le long de ce dernier.
2. 2 - Dispositif de levage (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits premier et deuxième plans (A, B) sont sensiblement perpendiculaires.
3. 3 - Dispositif de levage (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque élément de guidage (10, 11) comprend au moins un galet (10a, 10b, 11a, 11b, 11c, 11d,) monté à rotation par rapport au bâti (2) et conçu pour rouler le long du chemin de guidage (8, 9) correspondant.
4. 4 - Dispositif de levage (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit élément mobile (3) est formé au moins en partie par un élément profilé.
5. 5 - Dispositif de levage (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit élément mobile (3) comprend au moins une première cavité (13) qui s’étend le long dudit élément mobile (3), au moins l’un desdits premier et deuxième chemins de guidage (8, 9) étant formé à l’intérieur de ladite première cavité (13).
6. 6- Dispositif de levage (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit élément mobile (3) comprend une âme centrale (4) ainsi qu’une première et une seconde aile latérale (5, 6) de manière à ce qu’il présente une section au moins en partie en forme de U, et de préférence en forme de H, définissant ladite première cavité (13).
7. 7 - Dispositif de levage (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite première aile (5) comprend une surface intérieure primaire qui s’étend dans le premier plan (A), cette dernière formant ledit premier chemin de guidage (8).
8. 8 - Dispositif de levage (1) selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que ladite âme (4) comprend une surface intérieure secondaire qui s’étend dans ledit deuxième plan (B), cette dernière formant ledit second chemin de guidage (9).
9. 9 - Dispositif de levage (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une crémaillère (14), cette dernière étant solidaire dudit élément mobile (3) et positionnée le long de ce dernier.
10. 10- Dispositif de levage (1) selon la revendication précédente, caractérisée en qu’il comprend un pignon (17), celui-ci étant monté à rotation par rapport au bâti (2), et conçu pour déplacer ladite crémaillère (14) selon un mouvement de translation lorsqu’il effectue une rotation.
11. 11 - Dispositif de levage (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend également un moyen d’accouplement (7) de ladite partie mobile et dudit élément mobile (3), ledit moyen d’accouplement (7) étant solidaire dudit élément mobile (3), en ce que ledit moyen d’accouplement (7) comprend une liaison rotule (31) entre ladite partie mobile et ledit élément mobile (3) et/ou en ce que ledit moyen d’accouplement (7) comprend des platines primaire (32) et secondaire (36) reliées et complémentaires de manière à ce que ladite platine secondaire (36) autorise un déplacement latéral, longitudinal, et/ou en rotation de ladite platine primaire (32).
12. 12 - Système de régulation du débit d’eau d’un canal ou d’un cours d'eau, comportant :

    - une partie mobile d’obturation destinée à s’opposer au passage de l’eau,

    - un dispositif de levage (1) de ladite partie mobile, comprenant un bâti (2), ainsi qu’au moins un élément mobile (3) relativement audit bâti (2) et destiné à être relié à ladite partie mobile pour la déplacer, caractérisé en ce que le dispositif de levage (1) comprend également au moins :

    - un premier et un deuxième chemin de guidage (8, 9) solidaires dudit élément mobile (3) et qui s’étendent respectivement selon un premier et un deuxième plan sécants (A, B),

    - un premier élément de guidage (10) solidaire dudit bâti (2) et conçu pour se déplacer relativement au premier chemin de guidage (8) contre et le long de ce dernier, et

    - un deuxième élément de guidage (11) solidaire dudit bâti (2) et conçu pour se déplacer relativement audit deuxième chemin de guidage (9) contre et le long de ce dernier.