FR3072287B1 - Utilisation d'un extrait de cassia alata contre le vieillissement des cheveux - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne l'utilisation cosmétique d'un extrait de Cassia alata, pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, l'extrait n'étant pas utilisé en association avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique. Elle concerne en outre un procédé de soin cosmétique caractérisé en ce qu'il comprend l'application par voie topique sur au moins une zone de la peau, notamment du cuir chevelu, de l'extrait de Cassia alata pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, en particulier le vieillissement de la fibre kératinique, notamment de la fibre capillaire, émergente, l'extrait n'étant pas utilisé en association avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique.

Description

La présente invention concerne le domaine de la cosmétique. La présente invention concerne tout particulièrement une nouvelle utilisation d’un extrait de Cassia alata, pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement des fibres kératiniques en particulier des cheveux, l’extrait n’étant pas utilisé en association avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique. L’apparence physique et les aspects phénotypiques des fibres kératiniques, notamment des cheveux tels que la couleur, la densité, la frisure, la brillance, le volume, la souplesse et le style prennent une place importante dans la communication sociale et l’estime de soi. D’un point de vue fonctionnel, les cheveux ont également un rôle de protection du cuir chevelu contre les agressions extérieures, et en particulier contre les rayonnements ultraviolets. Ils permettent également de maintenir la température corporelle et de fournir des sensations tactiles.
Au cours du vieillissement, les qualités structurales et fonctionnelles de la fibre kératinique notamment la fibre capillaire se détériorent. Les cheveux et les cils sont plus fins et plus fragiles. Les cheveux sont également plus difficiles à coiffer et à structurer. Les cils et sourcils sont plus difficiles à mettre en place et maquiller. Ces modifications sont principalement dirigées par des facteurs génétiques auxquelles s’additionnent des facteurs environnementaux tels que les ultraviolets, les polluants environnementaux, la dégradation du style de vie et les agents physiques ou chimiques. Ces facteurs extrinsèques conduisent à un vieillissement prématuré de la fibre kératinique, en particulier du cheveu.
Le vieillissement de la fibre kératinique notamment du cheveu comprend le vieillissement de la fibre kératinique notamment capillaire et le vieillissement du follicule pileux. Le cuir chevelu qui contient les follicules pileux joue un rôle également très important dans le comportement et le vieillissement du follicule pileux et par conséquent sur la qualité et la pousse de la fibre capillaire.
La fibre kératinique est une structure inerte de type phanère. Elle est composée principalement de cellules mortes kératinisées. On distingue différents types de fibres kératiniques selon leur localisation, leur croissance et leurs fonctions : les cils, les sourcils, les poils notamment barbe et moustache et les cheveux également dénommés fibres capillaires. En particulier la fibre kératinique selon l’invention est choisie dans le groupe constitué par la fibre capillaire (les cheveux), les cils, les sourcils et les poils de la barbe et/ou de la moustache, encore plus avantageusement il s’agit de la fibre capillaire. De manière générale, trois parties concentriques majeures constitue une fibre kératinique: la moelle (ou canal médullaire) au centre, le cortex au niveau de la zone intermédiaire et enfin la cuticule formant les écailles de surface. La zone corticale représente la majeure partie de la tige pilaire (90% du poids total). Elle est le siège de la pigmentation et confère à la fibre kératinique ses propriétés physiques et mécaniques. La cuticule est l’enveloppe protectrice de la fibre kératinique, formée de cellules fortement kératinisées non pigmentées formant les écailles externes du cheveu. La moelle se trouve au centre de la tige pilaire. Elle est constituée de grandes cellules anucléées, claires ou peu pigmentées en comparaison des cellules corticales. L’organe permettant la synthèse de la fibre kératinique et notamment capillaire est le follicule pileux. Il se prolonge sous le cuir chevelu dans le cas des cheveux et sous l’épiderme de la peau dans le cas des autres fibres kératiniques et peut être divisé en trois segments de longueur à peu près similaire : 1‘infundibulum ou segment superficiel, l'isthme ou segment médian, le bulbe ou segment inférieur. Le follicule pileux est constitué de cellules vivantes de type kératinocytes, fibroblastes et mélanocytes et de matrice extracellulaire. L’organisation, les interactions cellulaires et moléculaires permettent la synthèse de la tige pilaire. Elle est créée au niveau de la partie la plus profonde du follicule pileux : le bulbe, et croît en direction de la surface de la peau, notamment pour le cheveu à la surface du cuir chevelu. La tige pilaire auparavant entourée de cellules, devient libre dans l’infundibulum à hauteur de l’embouchure du canal sébacé, appendice qui accompagne le follicule pileux. La fibre kératinique notamment capillaire visible à la racine du cuir chevelu pour le cheveu ou à la jonction avec la peau peut être qualifiée de fibre émergente. La fibre non visible à la racine contenue dans la peau, notamment le cuir chevelu, peut être qualifiée de fibre préémergente. La croissance moyenne d’une fibre capillaire dure de 3-4 ans en moyenne. Sa vitesse de croissance est estimée à lcm/mois dans des conditions moyennes normales. La tige met environ 2 semaines depuis le siège de sa création à l’affleurement au niveau de la surface du cuir chevelu. Une tige émergente de 6 cm met environ 6 mois à être formée.
Avec l’âge, la qualité de la fibre diminue la rendant plus fragile au contact de son environnement. Un cheveu vieilli est un cheveu plus fin, plus abîmé, plus cassant qu’un cheveu jeune. La chevelure manque de volume de brillance et de vitalité. L’utilisation de produits chimiques tels que les décolorants, les colorants, les détergents, les lissants, impacte directement les propriétés structurelles et fonctionnelles de la fibre capillaire. L’impact de ces produits sur la fibre capillaire peut-être évalué par des méthodes ex vivo sur mèches de cheveux. En particulier, les propriétés mécaniques concernant l’élasticité et de la capacité de déformation des fibres capillaires peuvent être évaluées par la mesure de résistance aux forces de tension. La qualité structurale de surface de la fibre peut également être évaluée par des techniques d’imagerie telles que la vidéo-microscopie ou la microscopie électronique.
Ainsi les cheveux vieillis sont plus abîmés, plus fins et en particulier sont difficiles à coiffer et à mettre en forme comparés à des cheveux plus jeunes et sont cassants, notamment fourchus. Cette perte de qualité de surface des cheveux est visible et inesthétique. Les cheveux reflètent en effet également moins la lumière et sont ainsi visiblement moins brillants, moins lumineux. Ce vieillissement a également un impact sur la chute des cheveux ce qui peut en résulter une perception de fragilité et une perte des cheveux au cours du temps. La chevelure apparaît ainsi comme moins dense. Les autres fibres kératiniques sont exposées au même phénomène de vieillissement altérant leur qualité et leur quantité, de manière particulièrement inesthétique et souvent non désirée pour les cils et les sourcils.
En outre, au niveau du bulbe du follicule pileux notamment capillaire, les mélanocytes matures spécialisés dans la synthèse de pigments (mélanine) transfèrent ces pigments aux kératinocytes du follicule pileux, ou cellules de la matrice, qui produisent la fibre kératinique, notamment capillaire. Avec l’âge la quantité de pigments transférée à la fibre kératinique, notamment capillaire diminue. Cette perte de pigmentation de la fibre kératinique peut être due à des défauts de genèse de la mélanine ou à la perte en nombre de mélanocytes qui la produisent. La vitesse et la durée de la pousse de la tige kératinique, notamment capillaire diminue également ainsi que son diamètre. Toutes les tiges kératiniques, notamment capillaires ne perdent pas leur pigment de manière synchrone au cours du temps. Le grisonnement ou le blanchiment des fibres kératiniques, notamment des cils, sourcils, de la barbe, moustache, chevelure avec l’âge est la conséquence visuelle globale des tiges kératiniques pigmentées et non-pigmentée, ces dernières apparaissant de couleur blanche. Un éclaircissement des cils, sourcils, barbe, moustache et chevelure peut résulter, d’une dilution du pigment, d’une augmentation de la fréquence de fibres kératiniques, notamment cheveux non pigmentés ou d’une augmentation de la perte des fibres kératiniques pigmentés, notamment cheveux pigmentés.
Les approches cosmétiques consistent en général à réparer la structure des phanères notamment des fibres kératiniques pour restaurer leur intégrité et/ou leurs propriétés visuelles.
Toutefois, les inventeurs se sont aperçus qu’il était possible de s’attaquer directement au problème à l’origine de la perte de qualité, quantité et couleur des fibres kératiniques, notamment des cheveux en s’attaquant directement au vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, en particulier de la partie émergente de la fibre, par traitement des follicules pileux de la peau et/ou du cuir chevelu.
De manière inattendue, les inventeurs ont découvert que l’utilisation d’un extrait de Cassia alata permettait de lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter le vieillissement des fibres kératiniques, en particulier des cheveux, en particulier de la fibre émergente, même lorsque l’extrait n’est pas utilisé en association avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique. Elle permet également de maintenir et/ou augmenter la couleur des fibres kératiniques, en particulier des cheveux.
En effet, en appliquant l’extrait selon l’invention directement sur la peau, préférentiellement le cuir chevelu, il est possible de ralentir le processus de vieillissement intrinsèque et extrinsèque de la fibre kératinique émergente créée durant le traitement de la peau et préférentiellement du cheveu émergent créé durant le traitement du cuir chevelu.
Un avantage de l’extrait selon l’invention est qu’il s’agit d’un extrait naturel de plante, non toxique, topiquement acceptable. Il est par ailleurs facilement formulable et peut être produit à l’échelle industrielle. L’extrait selon l’invention est un extrait de plante de la famille des Fabaceae et de la sous-famille des Caesalpinioideae, du genre Cassia.
Les genres Cassia sont également désignés sous l'appellation d'écorces d'épices. Les genres Cassia angustifolia, Cassia acutifolia et Cassia senna sont fréquents. La plante Cassia alata est plus rare est a la forme d'un gros buisson herbeux dont les feuilles font 30 à 60 cm de long. Les feuilles pennées sont disposées alternativement par 8 à 12 paires, sont tronquées en longueur et présentent une longueur de 5 à 15 cm. Les inflorescences apparaissent sur de petites tiges et les boutons sont enveloppés dans des bractées jaunes.
La plante Cassia alata est largement répandue sous les tropiques et se développe dans les régions tropicales de l'Amérique à l'Afrique, l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie et le Burkina Faso.
En médecine traditionnelle, cette plante a déjà trouvé une application dans la thérapie de la toux et de l'asthme. Cette plante était également déjà administrée contre les morsures de serpent sous forme de feuilles fraîches en ingestion. Les feuilles étaient utilisées en Malaisie en tant que remède contre l'helminthiase. En
Indonésie, les feuilles fraîches pilées de Cassia alata étaient utilisées contre l'herpès.
La demande de brevet FR2813195 décrit l’utilisation d’extrait de Cassia alata dans des produits de soin de la peau, en particulier pour lutter contre le vieillissement de la peau, plus particulièrement les phénomènes de vieillissement cutané induits par le rayonnement UV.
Toutefois, elle n’indique ni ne suggère que cet extrait puisse être utilisé sur le cuir chevelu ni sur les follicules pileux de la peau, en particulier pour lutter contre le vieillissement des fibres kératiniques notamment des cheveux.
La demande de brevet JPH04-338313 décrit l’utilisation d’extrait de Cassia alata sur la peau et/ou les cheveux en tant qu’agent conditionnant pour lutter contre leur aspect rugueux. Elle ne décrit toutefois pas son application directement sur le cuir chevelu, ni son utilisation dans le traitement ou la prévention du vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux.
La demande FR2946880 décrit une composition contentant un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique et non fructifiant telle que la Vitreoscilla filiformis et un extrait de Cassia alata pour prévenir et/ou retarder et/ou limiter les signes du vieillissement de la peau et/ou de ses annexes telles que les matières kératiniques sèches ou fragilisées.
Tous les exemples ont été mis en œuvre sur la peau et l’exemple 1 indique que le traitement avec l’extrait de feuilles de Cassia alata après 6h00 n’a pas d’effet sur les marqueurs impliqués dans la différenciation épidermique (fragment spécifique Transglutaminase 1 : TGK) et le remodelage de la matrice extra cellulaire (Tissues inhibitor of metalloproteinase 1 precursor : TIMP1) d’un modèle de peau reconstruit contrairement à l’extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique et non fructifiant et à la composition comprenant à la fois l’extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique et non fructifiant et l’extrait de feuilles de Cassia alata. Même après 24h00, l’extrait de feuilles de Cassia alata n’a toujours pas d’effet sur l’expression de la TGK.
Cette demande n’incite donc pas l’homme du métier à utiliser l’extrait de Cassia alata seul, c’est-à-dire non associé ou combiné à un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique, pour le traitement du vieillissement des fibres kératiniques et en particulier du vieillissement des cheveux.
La présente invention concerne donc l’utilisation cosmétique d’un extrait de Cassia alata, pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement des fibres kératiniques, préférentiellement des cheveux, l’extrait n’étant pas utilisé en association avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique.
La présente invention concerne en outre l’utilisation cosmétique d’un extrait de Cassia alata, pour maintenir et/ou augmenter la couleur des fibres kératiniques, préférentiellement des cheveux, l’extrait n’étant pas utilisé en association avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique. L’utilisation de l’extrait Cassia alata est cosmétique. Au sens de la présente invention, on entend par « utilisation cosmétique » une utilisation non thérapeutique, non pharmaceutique de l’extrait selon l’invention, préférentiellement sur une peau saine, notamment un cuir chevelu sain, en particulier une utilisation destinée à tout ou partie de la peau, préférentiellement du cuir chevelu et/ou à une zone de peau, préférentiellement de cuir chevelu dite « saine », de façon particulière à une zone de peau « saine » et/ou une zone de cuir chevelu « saine ».
Au sens de la présente invention, on entend par partie de la peau préférentiellement de cuir chevelu et/ou zone de peau, préférentiellement de cuir chevelu dite « saine », une partie de la peau préférentiellement du cuir chevelu et/ou une zone de peau, préférentiellement du cuir chevelu qualifiée de non pathologique par un dermatologue, c’est-à-dire qui ne présente pas d’infection, d’inflammation, de cicatrice, de maladie ou d’affection cutanée telle que folliculite, candidose, psoriasis, ichtyose, pathologies liées à la mélanogénèse telle que le vitiligo, eczéma, acné, kératose actinique, carcinome, mélanome, furoncle ou dermatite notamment séborrhéique, alopécie ou de plaies ou de blessures. De façon particulière, on entend par partie de la peau, préférentiellement du cuir chevelu et/ou par zone de peau, préférentiellement du cuir chevelu dite « saine » une partie de la peau préférentiellement du cuir chevelu et/ou une zone de peau, préférentiellement du cuir chevelu qualifiée de « normale » par un médecin, particulièrement un dermatologue, c’est-à-dire, constituée de cellules « normales », c’est-à-dire non pathologiques, plus particulièrement non cancéreuses.
Au sens de la présente invention on entend par vieillissement des fibres kératiniques, préférentiellement des cheveux, le vieillissement intrinsèque (lié à l’âge) ou extrinsèque des fibres kératiniques, préférentiellement des cheveux (lié aux agressions environnementales tels que les irradiations solaires notamment les spectres visibles, les UV et/ou les rayons gamma, les polluants environnementaux, les fumées, la pluie, le vent, le sel marin, la température notamment le chaud et le froid et leurs variations brutales, la teneur en eau notamment l’humidité ou la sécheresse, la dégradation du style de vie et les agents physiques (le frottement tel que le brossage et/ou le frottement sur les tissus (oreilles, vêtements), la chaleur des sèche-cheveux et fer à lisser, les particules comme la poussière et/ou le sable et/ou le coiffage avec notamment l’exposition à des forces de traction, étirement, et/ou torsions) ou chimiques, en particulier utilisé dans les produits cosmétiques agressifs tels que les colorations et décolorations, maquillage, démaquillage, les shampoings et soins et/ou traitement capillaires agressifs notamment pour le coiffage, la mise en forme telle que le lissage et/ou les permanentes et le chlore des piscines.
Il peut s’agir du vieillissement de la fibre kératinique, préférentiellement capillaire mais aussi du vieillissement du follicule pileux.
De façon avantageuse, ^utilisation cosmétique de l’extrait de Cassia alata est pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement de la fibre kératinique, notamment de la fibre capillaire, émergente (c’est-à-dire de la fibre kératinique visible à la racine de la peau, en particulier de la fibre capillaire visible à la racine du cuir chevelu) communément appelée « racine » et désignant le premier centimètre de fibre kératinique, notamment de fibre capillaire, en particulier de la fibre émergente nouvellement créé au cours du traitement avec l’extrait de cassia alata selon l’invention.
Au sens de la présente invention on entend par « lutter contre et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux », en particulier le fait d’améliorer, plus particulièrement augmenter, les paramètres biomécaniques et/ou les paramètres de croissance et/ou la qualité de surface de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou augmenter la couleur des fibres kératiniques, notamment des cheveux, traitées par l’extrait selon l’invention, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes traitées par l’extrait selon l’invention, en particulier des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, traitée par l’extrait selon l’invention par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, n’ayant pas été traitées par l’extrait selon l’invention, plus particulièrement par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, n’ayant pas été traitée par l’extrait selon l’invention.
Au sens de la présente invention on entend par « prévenir le vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux », en particulier le fait de maintenir au court du temps les paramètres biomécaniques et/ou la couleur et/ou les paramètres de croissance et/ou la qualité de surface de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, traitées par l’extrait selon l’invention, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes traitées par l’extrait selon l’invention, en particulier des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, traitée par l’extrait selon l’invention, par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, n’ayant pas été traitées par l’extrait selon l’invention, plus particulièrement par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, n’ayant pas été traitée par l’extrait selon l’invention.
Au sens de la présente invention on entend par « propriétés/paramètres biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux » leur caractère lisse et/ou leur souplesse, leur résistance, leur élasticité, leur déformation et leur force, leur propriété de plasticité, c’est-à-dire leur aspect cassant, en particulier leur réponse à l’étirement. Les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux, peuvent se mesurer notamment par l’analyse de la force de tension sur les fibres kératiniques, notamment les cheveux secs et/ou humides et/ou les tests sensoriels tactiles mentionnés ci-dessous.
Avantageusement, les paramètres biomécaniques et les paramètres de croissance des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, en réponse à l’étirement peuvent être mesurés par le test de traction (Dia-Stron) comme indiqué dans l’exemple 2. Les paramètres mesurés sont le module élastique (Pa), l’allongement à la rupture (%), la force à rupture (gmf), le gradient de la région plastique post-yield (gmf / % allongement) et sont normalisés par rapport au diamètre de la fibre capillaire.
La qualité de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, c’est-à-dire l’enveloppe protectrice à la surface des fibres kératiniques, notamment des cheveux, a un impact en particulier sur les propriétés visuelles des fibres kératiniques, notamment des cheveux. En effet, si la cuticule est abîmée au cours du vieillissement, les écailles des fibres kératiniques, notamment des cheveux se soulèvent et même se détachent des fibres kératiniques, notamment des cheveux. Ainsi, les fibres kératiniques, notamment les cheveux deviennent ternes, friables, cassantes, notamment fourchues, se dédoublant et/ou se recourbant. Elles sont par ailleurs plus difficiles à mettre en forme. Cette perte de qualité de surface des fibres kératiniques, notamment des cheveux est visible et inesthétique. Les fibres kératiniques, notamment les cheveux reflètent en effet également moins la lumière et sont ainsi visiblement moins brillants, moins lumineux.
Les fibres kératiniques, notamment les cheveux, abîmées par le vieillissement apparaissent cassantes, difficiles à coiffer, ternes, fragiles, plus fines, manquant de volume, plus plates et ayant tendance à tomber au cours du temps. La réparation des fibres kératiniques, notamment des cheveux permet de restaurer les qualités sensorielles des fibres kératiniques, notamment des cheveux, saines non endommagées plus jeunes : fibres kératiniques, notamment cheveux, plus épaisses, plus brillantes, plus fortes, plus résistantes, chevelure plus dense, ayant plus de volume. A titre d’exemple, les méthodes d’évaluation utilisées sont :
Tests sensoriels sur des fibres kératiniques, notamment sur des mèches de cheveux, réalisés par des volontaires externes entraînés à définir leurs sensations visuelles ou tactiles.
Tests d’évaluation par des experts (notamment coiffeurs) ou d’autoévaluation par questionnaires consommateurs. Les tests peuvent s’effectuer sur des volontaires présentant des fibres kératiniques, notamment des cheveux, abîmées par le vieillissement. L’efficacité d’un produit dans sa formule est évaluée selon des critères de qualité visuelle ou tactiles perceptibles des fibres kératiniques, notamment de la chevelure.
Au sens de la présente invention, on entend par « maintenir et/ou augmenter la couleur» des fibres kératiniques, préférentiellement des cheveux, le maintien et/ou l’augmentation de la pigmentation des fibres kératiniques, préférentiellement des cheveux, et/ou la diminution du grisonnement ou blanchiment des fibres kératiniques, notamment des cheveux et/ou la diminution de la perte des fibres kératiniques pigmentées, notamment des cheveux, préférentiellement au niveau de la fibre émergente,
La pigmentation des fibres kératiniques, notamment des cheveux peut être évaluée par chromamétrie (Naysmith et al 2004) en utilisant le système Lab (Commission
Internationale de l’Eclairage, CIE) sur le principe que la couleur est représentée par des valeurs en trois dimensions conçues pour être commensurables avec la perception humaine de la couleur. Le paramètre L* représentant la clarté sur une échelle de 0 à 100 où 0 est le noir et 100 est le clair. Ainsi, le pourcentage de des fibres kératiniques blanches, notamment de cheveux blancs peut-être évalué par des experts selon une grille de référence des fibres kératiniques notamment de la chevelure, en niveau de gris corrélée à une numération des tiges blanches, selon une surface définie. La couleur des fibres kératiniques, notamment de la chevelure, peut être mesurée par colorimétrie selon la méthode Lab tel qu’indiqué dans l’exemple 3. Une valeur plus élevée de L* (luminance) correspond à un éclaircissement des fibres kératiniques, notamment de la chevelure, une valeur plus faible un assombrissement. Une évolution du niveau de gris des fibres kératiniques, notamment de la chevelure au cours du temps peut être suivie de manière non invasive sur le volontaire.
Le but de l’invention est donc en particulier de ralentir le processus de vieillissement intrinsèque et extrinsèque de la fibre kératinique, notamment du cheveu, émergente, incluant la perte de qualité structurale et modifications des propriétés mécaniques.
Avantageusement, la fibre kératinique selon l’invention est choisie dans le groupe constitué par la fibre capillaire (les cheveux), les cils, les sourcils et les poils de la barbe et/ou de la moustache, encore plus avantageusement il s’agit de la fibre capillaire.
Avantageusement, l’utilisation selon l’invention est pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir les manifestations inesthétiques du vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, en particulier du vieillissement de la fibre kératinique, notamment de la fibre capillaire, émergente, avantageusement les manifestations visuelles et/ou sensorielles inesthétiques telles que par exemple, les fibres kératiniques, notamment les cheveux, ternes, sans éclats, cassantes, plates, plus fines, des fibres kératiniques, notamment une chevelure, clairsemées.
En effet une fibres kératinique, notamment un cheveu, jeune présente des propriétés visuelles esthétiques telles que la brillance ou l’éclat. Les propriétés visuelles des fibres kératiniques, notamment des cheveux peuvent notamment être évaluées par les tests sensoriels visuels ci-dessus mentionnés.
Plus avantageusement, l’utilisation selon l’invention est pour réparer et/ou améliorer les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux, abîmées par le vieillissement et/ou pour protéger et/ou maintenir les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour améliorer et/ou réparer la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour protéger et/ou maintenir la qualité de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour rendre les fibres kératiniques, notamment les cheveux, plus épaisses et/ou moins fines et/ou moins cassantes et/ou pour maintenir et/ou augmenter de manière durable la brillance et/ou l’éclat et/ou la résistance et/ou la vitalité et/ou le volume des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour fortifier les fibres kératiniques, notamment les cheveux, et/ou pour densifier les fibres kératiniques, notamment la chevelure, et/ou pour améliorer et/ou augmenter la croissance des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour diminuer la chute des fibres kératiniques, notamment des cheveux. Ces propriétés sur les fibres kératiniques, notamment les cheveux, et en particulier sur la fibre kératinique émergente, notamment la fibre du cheveu sont durables dans le temps car apportées de manière constitutionnelle aux fibres kératiniques, notamment au cheveu, dans sa structure biologique et non en surface. Ainsi celles-ci ne disparaissent pas avec le temps et les lavages.
Au sens de la présente invention on entend par « améliorer et/ou réparer les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux », une diminution de l’allongement à la rupture mesurés par le test de traction (Dia-Stron) comme indiqué dans l’exemple 2, des fibres kératiniques, notamment des cheveux, traitées par l’extrait selon l’invention, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes traitées par l’extrait selon l’invention, en particulier des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, traitée par l’extrait selon l’invention par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, n’ayant pas été traitées par l’extrait selon l’invention, plus particulièrement par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, n’ayant pas été traitée par l’extrait selon l’invention, avantageusement une diminution d’au moins 1%, plus avantageusement d’au moins 2%, en particulier d’au moins 2,5% de l’allongement à la rupture.
Au sens de la présente invention on entend par «protéger et/ou maintenir les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux » un maintien au cours du temps, de l’allongement à la rupture mesurés par le test de traction (Dia-Stron) comme indiqué dans l’exemple 2, des fibres kératiniques, notamment des cheveux, traitées par l’extrait selon l’invention, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes traitées par l’extrait selon l’invention, en particulier des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, traitée par l’extrait selon l’invention par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, n’ayant pas été traitées par l’extrait selon l’invention, plus particulièrement par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, n’ayant pas été traité par l’extrait selon l’invention.
Au sens de la présente invention on entend par « améliorer et/ou augmenter la croissance des fibres kératiniques, notamment des cheveux» une augmentation du gradient de la région plastique post-yield mesurés par le test de traction (Dia-Stron) comme indiqué dans l’exemple 2, des fibres kératiniques, notamment des cheveux, traitées par l’extrait selon l’invention, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes traitées par l’extrait selon l’invention, en particulier des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, traitée par l’extrait selon l’invention par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, n’ayant pas été traitées par l’extrait selon l’invention, plus particulièrement par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, n’ayant pas été traitée par l’extrait selon l’invention, avantageusement une augmentation d’au moins 3%, plus avantageusement d’au moins 4%, en particulier d’au moins 5% du gradient post-yield. On peut également mesurer la croissance des fibres kératiniques, notamment des cheveux, par la mesure de la quantité des fibres kératiniques, notamment cheveux, traitées par l’extrait selon l’invention, qui sont en croissance (phase anagène du cycle pilaire) par rapport à la quantité des fibres kératiniques, notamment cheveux, non traitées par l’extrait selon l’invention, qui sont en croissance ou encore par la mesure du ratio fibres kératiniques, notamment cheveux, en croissance (phase anagène du cycle pilaire) sur fibres kératiniques, notamment cheveux, en phase de chute (phase télogène) tel qu’indiqué dans l’exemple 3.
Au sens de la présente invention on entend par « améliorer et/ou réparer la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux » restaurer un état visuel, structurel et/ou fonctionnel de la cuticule de la fibre kératinique, notamment du cheveu, endommagée par le vieillissement, préférentiellement de la cuticule d’une fibre kératinique, notamment d’une fibre capillaire, émergente, comparable à l’état de la cuticule de la fibre kératinique, notamment du cheveu, non endommagée (et/ou jeune), préférentiellement de la cuticule d’une fibre kératinique, notamment d’une fibre capillaire, émergente non endommagée (et/ou jeune). L’amélioration et/ou la réparation de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, peut être évaluée selon les techniques existantes dans le domaine.
Les méthodes classiques de mesure d’un effet de réparation sont mises en œuvre sur des fibres kératiniques, notamment des cheveux, endommagées par le vieillissement, préférentiellement sur les fibres kératiniques, notamment les fibres capillaires, émergentes et l’effet de réparation est mesuré par comparaison avec des fibres kératiniques, notamment des cheveux, endommagées par le vieillissement, préférentiellement avec les fibres kératiniques, notamment les fibres capillaires, émergentes endommagées par le vieillissement.
Les techniques classiques peuvent se réaliser pour tester l’efficacité du produit évalué dans son solvant, ou d’une formule pour la fibre kératinique en particulier d’une formule capillaire (shampooing, après-shampooings, masques, lotions, ou autre). Elles sont en général mises en œuvre sur la peau, notamment sur le cuir chevelu, d’un individu (technique in vivo) comme indiqué dans l’exemple 2. A titre d’exemple des méthodes utilisées pour évaluer l’amélioration et/ou la réparation de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, on peut citer l’observation de la cuticule par microscopie électronique : il s’agit par cette technique d’observer l’état et/ou la qualité de la cuticule, par visualisation et quantification des écailles décollées comme témoin de l’endommagement de surface. Une fibre kératinique, notamment un cheveu, endommagée présente en effet un décollement des écailles alors qu’une fibre kératinique, notamment un cheveu, réparée apparaît plus lisse en surface et ses écailles sont scellées. Cette technique est présentée dans l’exemple 2 dans le cadre de l’évaluation de la réparation selon la présente invention.
Au sens de la présente invention on entend par «protéger et/ou maintenir la qualité de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux » maintenir au cours du temps un état visuel, structurel et/ou fonctionnel de la cuticule de la fibre kératinique, notamment du cheveu, préférentiellement de la cuticule d’une fibre kératinique, notamment d’une fibre capillaire, émergente, comparable à l’état de la cuticule de la fibre kératinique, notamment du cheveu, non endommagée (et/ou jeune), préférentiellement de la cuticule d’une fibre kératinique, notamment d’une fibre capillaire, émergente non endommagée (et/ou jeune).
Au sens de la présente invention on entend par « diminuer la chute des fibres kératiniques, notamment des cheveux » un maintien au cours du temps, du gradient de la région plastique post-yield mesurés par le test de traction (Dia-Stron) comme indiqué dans l’exemple 2, des fibres kératiniques, notamment des cheveux, traitées par l’extrait selon l’invention, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes traitées par l’extrait selon l’invention, en particulier des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, traitée par l’extrait selon l’invention par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, n’ayant pas été traitées par l’extrait selon l’invention, plus particulièrement par rapport à des fibres kératiniques, notamment des cheveux, avantageusement des fibres kératiniques, notamment des fibres capillaires, émergentes, issues d’une peau, notamment d’un cuir chevelu, n’ayant pas été traitée par l’extrait selon l’invention. On peut également mesurer la diminution de la chute des fibres kératiniques, notamment des cheveux, par la mesure de la diminution de l’augmentation de la chute des fibres kératiniques, notamment des cheveux au cours du temps (c’est-à-dire du maintien à un niveau constant de la chute des cheveux). En effet, au cours du vieillissement, la chute des fibres kératiniques, notamment des cheveux augmente au cours du temps. Or cette augmentation de la chute des fibres kératiniques, notamment des cheveux, n’est pas observée chez les fibres kératiniques, notamment les cheveux, traitées par l’extrait selon l’invention comme démontré dans l’exemple 3. Cette mesure peut être faite par mesure du ratio fibres kératiniques, notamment cheveux, en croissance (phase anagène du cycle pilaire) sur fibres kératiniques, notamment cheveux, en phase de chute (phase télogène) tel qu’indiqué dans l’exemple 3 (phototrichogramme) ou par la mesure du poids des cheveux tombés et collectés par le volontaire traité par l’extrait selon l’invention par rapport à un volontaire non traité, ou bien apprécié uniquement par la perception consommateur.
Selon l’invention, l’utilisation de l’extrait de Cassia alata selon l’invention n’est pas pour lutter contre le vieillissement de la peau, plus particulièrement les phénomènes de vieillissement cutané induits par le rayonnement UV, ni comme agent conditionnant pour lutter contre l’aspect rugueux des cheveux ou de la peau, ni pour lutter contre, traiter ou prévenir le vitiligo.
En outre l’extrait de Cassia alata selon l’invention n’est pas utilisé en association ou en combinaison avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique, en particulier avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique et non fructifiante, telles que les bactéries appartenant au genre à l'ordre des Beggiatoales, et plus particulièrement les bactéries appartenant aux genres Beggiatoa, Vitreoscilla, Flexithrix ou Leucothrix, préférentiellement les bactéries appartenant au genre Vitreoscilla, en particulier les bactéries de l'espèce Vitreoscilla filiformis plus avantageusement telle que décrite dans la demande FR2946880. L’extrait de bactérie est en particulier un extrait aqueux ou lyophilisé. L'extrait de bactérie peut ainsi être obtenu par culture lesdites bactéries selon les méthodes connues de l'homme du métier, ou en particulier à la description de la demande de brevet WO-A-93-00741. Le surnageant peut être séparé de l’extrait cellulaire obtenu par exemple par filtration et centrifugation tel que décrit dans la demande FR2946880.
Dans un mode de réalisation avantageux, l’extrait de Cassia alata selon l’invention est appliqué par voie topique sur la peau, notamment le cuir chevelu à traiter. En effet l’extrait est destiné au soin et au traitement cosmétique des follicules pileux de la peau, notamment du cuir chevelu.
Au sens de la présente invention, on entend par « voie topique », l’application de l’extrait et/ou de la composition selon l’invention sur la surface de la peau, notamment du cuir chevelu, notamment par application directe ou par vaporisation. En particulier, la peau à traiter à l’aide de l’extrait selon l’invention est la peau d’où émergent les fibres kératiniques, notamment les fibres capillaires, à traiter selon l’invention, c’est-à-dire notamment la peau à la base des cils, ou la peau sous les sourcils ou la peau sous les poils de la barbe ou de la moustache ou encore préférentiellement le cuir chevelu. Selon un mode avantageux, la voie topique exclue l’application sur la peau en dehors de la peau d’où émergent les fibres kératiniques, notamment les fibres capillaires, à traiter selon l’invention, en particulier en dehors du cuir chevelu, et/ou sur les muqueuses. Ainsi, l’extrait selon l’invention est un extrait topiquement acceptable. Au sens de la présente invention, on entend par « extrait topiquement acceptable », un extrait non toxique, non irritant pour la peau ou le cuir chevelu, en particulier le cuir chevelu, un extrait n’induisant pas de réponse inflammatoire, de façon particulière pas de réponse allergique, et stable chimiquement.
Selon l’invention, les fibres kératiniques, notamment les cheveux, à traiter, sont celles que l’on veut protéger contre vieillissement et /ou que l’on veut réparer des dommages provoqués par le vieillissement.
Selon un mode avantageux, les fibres kératiniques, notamment les cheveux, à traiter sont celles qui sont abîmées notamment par le vieillissement mentionné, qui sont donc vieillissantes et/ou blanches et/ou ternes et/ou fines et/ou affaiblies et/ou plates et/ou cassantes et/ou manquant de force et/ou de volume.
La présente invention concerne donc l’utilisation d’un extrait de Cassia alata. L’extrait selon l’invention peut être un extrait de tout ou partie de la plante Cassia alata choisi parmi la plante entière, les parties aériennes, la racine, les branches, les petites branches, les fleurs, les pétales, les sépales, les pétioles, les pédoncules floraux, les feuilles, le fruit, la tige et/ou l’une quelconque de leur combinaison. Préférentiellement, l’extrait selon l’invention est un extrait des parties aériennes. Au sens de la présente invention, on entend par « parties aériennes » le mélange de feuilles, branches, tiges, fruits, fleurs, pédoncules floraux ou l’une quelconque de leur combinaison. Préférentiellement encore, il s’agit d’un mélange de feuilles et branches, encore préférentiellement il s’agit des feuilles. L’extrait selon l’invention est obtenu par tout procédé classique d’extraction de plantes connu de l’Homme du métier. La plante entière ou la partie de la plante concernée, telle que les feuilles peut être ainsi séchée et/ou broyée avant extraction. L’extraction peut être réalisée par macération, par remacération, par digestion, par macération dynamique, par décoction à chaud, par broyage à l’aide d’un broyeur à billes, broyage au mortier, aux ultrasons, par broyage à l’aide d’un mixeur ou sur tamis, par exemple sur tamis de 4 mm, ou encore par extraction en conditions supercritiques ou subcritiques (dioxyde de carbone ou eau), par percolation, par extraction en lit fluide, par extraction assistée par ultrasons, par extraction à contre-courant, par repercolation, par extraction sous pression réduite, par diacolation ou par extraction liquide-solide sous reflux continu, réalisée par exemple dans un extracteur Soxhlet..
Dans un mode préférentiel de réalisation de l’invention, l’extraction est réalisée par macération, en particulier sous agitation.
La température d’extraction, en particulier de macération, est avantageusement inférieure au reflux du solvant et en particulier comprise entre 20 et 95°C, plus particulièrement entre 50 et 95°C, encore plus particulièrement entre 70 et 90°C, plus avantageusement entre 80 et 90°C, encore plus avantageusement entre 85 et 90°C.
Le solvant ou un mélange de solvants utilisé pour l’extraction, en particulier la macération, est avantageusement un solvant polaire protique, et plus avantageusement choisi dans le groupe constitué par l’eau, les alcools, les glycols et leurs mélanges, en particulier dans le groupe constitué par l’eau, un alcool, un glycol, un polyol et un mélange eau/alcool, eau/glycol ou eau/polyol (tels que l’eau en mélange avec éthanol, méthanol, glycérol et/ou butylène glycol et/ou autres glycols, tel que xylitol etc.) en toute proportion, en particulier de 100/0 à 0/100 (p/p) plus particulièrement de 1/99 à 99/1. Plus préférentiellement, le solvant utilisé est constitué par de l’eau comme unique solvant.
En particulier, l’extrait est obtenu par extraction aqueuse. Au sens de la présente invention, on entend par « extrait obtenu par extraction aqueuse » tout extrait obtenu par extraction avec une solution aqueuse contenant plus de 60 % en poids, avantageusement au moins 70 % en poids, en particulier au moins 80 % en poids, plus particulièrement au moins 90 % en poids, de façon particulière au moins 95 % en poids, d’eau par rapport au poids total de la solution aqueuse, encore plus avantageusement ne contenant pas de glycol et de façon particulière ne contenant pas d’alcool, plus particulièrement ne contenant que de l’eau. L’extraction peut être réalisée durant une période allant de 30 minutes à 20 heures, préférentiellement de 30 minutes à 16 heures. Encore préférentiellement, l’extraction est réalisée durant une période de 1 heure. L’extrait selon l’invention peut être obtenu par extraction d’une quantité de 0,1 à 20 % en poids de matière sèche d’au moins une partie de la plante Cassia alata par rapport au poids total du mélange du solvant et de la partie de plante (p/p). Préférentiellement, l’extrait est obtenu par extraction d’une quantité de 1 % à 20 %, avantageusement encore de 5 à 10 %, en particulier de 10%, en poids de matière sèche par rapport au poids total du mélange du solvant et de la partie de plante (p/p).
Dans un mode préférentiel de réalisation de l’invention, l’extrait est obtenu par broyage d’une quantité de 10 % des feuilles de la plante en poids de matière sèche par rapport au poids total du mélange du solvant et des feuilles de la plante et extraction sous agitation dans l’eau comme unique solvant, durant une période de I heure à une température comprise entre 85 et 90°C, dans les conditions décrites selon l’exemple la).
Dans un autre mode de réalisation de l’invention, l’extrait est obtenu par broyage d’une quantité de 10 % de feuilles de la plante en poids de matière sèche par rapport au poids total du mélange du solvant et des feuilles de la plante et extraction sous agitation dans un mélange eau/méthanol (50/50 (p/p)) comme unique solvant, durant 1 heure à une température comprise entre 80 et 95°C, dans les conditions décrites selon l’exemple lb). L’extrait ainsi obtenu est ensuite préférentiellement centrifugé et/ou filtré et/ou distillé pour récupérer la fraction soluble, préférentiellement la fraction hydrosoluble. Préférentiellement, le surnageant obtenu est filtré, avantageusement par un filtre présentant une porosité moyenne de 450nm. Des étapes supplémentaires de décoloration et/ou désodorisation peuvent être effectuées sur l’extrait à n’importe quel stade de l’extraction et selon les techniques connues par l’Homme du métier. Une étape supplémentaire d’ajout de maltodextrine peut être réalisée. Avantageusement une quantité d’au moins 20 % (p/p) en poids par rapport au poids total de l’extrait et de la maltodextrine, préférentiellement d’au moins 50 % (p/p), encore préférentiellement d’au moins 70 % (p/p) en poids de maltodextrine, est alors ajoutée à l’extrait. L’extrait peut être ensuite concentré par évaporation du solvant ou séché par exemple par lyophilisation ou par atomisation. Dans un mode préférentiel de réalisation de l’invention, l’extrait est séché par atomisation après ajout de maltodextrine dans la solution.
Dans un mode avantageux de réalisation de l’invention, l’extrait obtenu est un extrait sec sous forme de poudre. II peut également s’agir d’un extrait brut qui n’a pas été autrement purifié ou enrichi en l’un de ses principes actifs.
Dans un mode de réalisation avantageux, l’extrait de Cassia alata selon l’invention comprend des substances issues du groupe composé de dérivés de flavone, tels que des flavonoïdes, en particulier de l'huile camphrée et des dérivés de l'huile camphrée, des tannins, des coumarines, des anthraquinones, et/ou des acides phénoliques libres, en particulier l'acide p-hydroxybenzoïque. Les extraits ont une composition différente en fonction du matériau de départ sélectionné et de la méthode d'extraction sélectionnée.
On entend par dérivés de flavone au sens de la présente invention en particulier des substances qui représentent des produits d'hydrogénation, d'oxydation ou de substitution du 2-phényl-4H-l-benzopyrane, une hydrogénation pouvant déjà se présenter dans la position 2,3 du squelette carboné, une oxydation pouvant déjà se présenter dans la position 4, et on entend par produits de substitution le remplacement d'un ou de plusieurs atomes d'hydrogène par des groupes hydroxy ou méthoxy. On comprend donc par cette définition des flavanes, des flavan-3-ols (catéchine), des flavane-3,4-dioIs, (leucoanthocyanidine), des flavones, des flavonols et des flavanones au sens usuel. Sont de façon particulièrement préférée comme dérivés de flavone isolés à partir de la plante Cassia alata l'huile camphrée (kaempferol) et les dérivés d'huile camphrée, comme par exemple l'huile camphrée-3-Osophoroside (kaempferol-3-O-sophoroside ou K3OS), l'huile camphrée-7-rhamnoside (kaempferol-7-rhamnoside), l'huile camphrée-3-7dirhamnoside (kaempferol-3-7dirhamnoside).
On entend par tannins au sens de la présente invention en particulier des polyphénols qui sont également désignés, en raison de leur provenance d'acides galliques, par gallotannins. Ils représentent des mélanges de substances du type pentadigalloylglucose (C76H52046, MR 1701,22). Il s'agit de plus de substances qui découlent du couplage oxydant du résidu galloyle dans du 1,2,3,4,6-pentagalloyl-D-glucose, ainsi que leurs produits descendants.
La désignation de coumarine sert de synonyme et est à mettre au même niveau que les désignations chromén-2-one, 2H-l-benzopyran-2-one, lactone d'acide o-coumarinique et camphre de fève tonka. La coumarine représente le produit de cyclisation de l'acide coumarique. L'acide coumarique est l'acide ortho-hydroxycinnamique. Au sens de la présente invention, on entend également par coumarine le glucoside de l'acide coumarique.
On entend par anthraquinones au sens de la présente invention des anthraquinones ou des substances qui représentent des produits d'oxydation ou de substitution du 9,10-anthracène-dione, le terme de produits de substitution signifiant le remplacement d'un ou de plusieurs atomes d'hydrogène par des groupes hydroxy ou méthyle. Il s'agit en particulier d'alizarine, de quinizarine, de chrysazine, d'hystazarine, de purpurine, d'acide chrysophanique, de quinalizarine ou de flavopurpurine.
On entend par acides phénoliques libres au sens de la présente invention de préférence l'acide p-hydroxybenzoïque et l'acide o-hydroxybenzoïque ou l'acide salicylique.
Ainsi avantageusement l’extrait selon l’invention contient des flavonoïdes, avantageusement du type kaempferol, en particulier du kaempferol-3-O-sophoroside (K30S). Il peut également contenir des tanins catéchiques et/ou des anthraquinones.
Selon l’invention, l’extrait selon l’invention peut être utilisé seul sous forme d’ingrédient actif et/ou dans une composition cosmétique, préférentiellement destinée à une application par voie topique, en particulier sur le cuir chevelu. Lorsqu’il est utilisé seul sous forme d’ingrédient actif, l’extrait selon l’invention est préférentiellement soluble et/ou dilué dans un solvant, notamment polaire, tel que l’eau, un alcool, un polyol, un glycol tel que le pentylène glycol et/ou le butylène glycol et/ou l’hexylène glycol et/ou le caprylyl glycol, ou un de leurs mélanges, préférentiellement un mélange hydroglycolique ou hydroalcoolique, encore préférentiellement contenant un glycol choisi parmi l’hexylène glycol, le caprylyl glycol et leurs mélanges.
Avantageusement, l’extrait selon l’invention est soluble et/ou solubilisé dans une solution aqueuse contenant du glycérol, avantageusement dans une solution contenant au moins 10 % en poids du glycérol, préférentiellement au moins 15 %, et encore avantageusement 17,5 % en poids de glycérol par rapport au poids total de la solution aqueuse.
Alternativement, l'extrait obtenu est dilué et/ou soluble dans une solution aqueuse contenant du caprylyl glycol, en particulier contenant entre 0,01 et 5 % en poids de caprylyl glycol, préférentiellement entre 0,1 et 1 % en poids de caprylyl glycol, par rapport au poids total la solution aqueuse.
De manière avantageuse, l’ingrédient actif est formulé de façon à ce qu’il contienne entre 0,005 et 3% en poids de K30S par rapport au poids total de l’ingrédient actif.
Dans un autre mode de réalisation, l’extrait peut être incorporé dans une composition cosmétique comprenant au moins un excipient cosmétiquement acceptable, ladite composition ne contenant pas d’extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique tel que décrit ci-dessus. On entend au sens de la présente invention par excipient « cosmétiquement acceptable » un composé et/ou solvant topiquement acceptable, c’est-à-dire n’induisant pas de réponse allergique au contact de la peau, notamment du cuir chevelu humain, non toxique, non instable, ou leurs équivalents, indue.
On entend au sens de la présente invention par composition cosmétique une composition non thérapeutique, c’est-à-dire une composition destinée à la prévention et/ou au soin de la peau, notamment du cuir chevelu, dite « normale » par un dermatologue, c’est-à-dire non pathologique. On entend ici par peau ou cuir chevelu « normal(e) » une peau ou un cuir chevelu sain(e) tel que défini précédemment.
Dans un mode de réalisation préférentiel de l’invention, l’extrait selon l’invention est présent dans la composition cosmétique en une teneur comprise entre lxl0'4% à 10% en poids, préférentiellement de lxl0'4% à 5% en poids, encore avantageusement de lxl0'3% à 3% en poids, encore préférentiellement de 0,001% et 0,1 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
La composition cosmétique selon l’invention, peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique sur la peau ou le cuir chevelu, préférentiellement le cuir chevelu, telles que les formes liquides ou solides ou même sous la forme de liquide sous pression. Elles peuvent notamment être formulées sous la forme d’une solution, aqueuse ou huileuse, une crème ou un gel aqueux ou un gel huileux, notamment en pot ou en tube, notamment un gel douche, un shampoing, un après-shampoing, un lait, une huile, une émulsion, un hydrogel, une microémulsion ou une nanoémulsion, notamment huile-dans-eau ou eau-dans-huile ou multiple ou siliconée, un sérum, une lotion, notamment en flacon de verre, de plastique ou en flacon doseur ou en aérosol ou en spray, une ampoule, un savon liquide, une pâte, un pain dermatologique, une pommade, une mousse, un masque, une laque, un patch, un produit anhydre, de préférence liquide, pâteux ou solide, par exemple sous forme de bâtonnet notamment en stick ou en poudres. Il peut s’agir d’un produit de maquillage en particulier pour cils ou sourcils tels qu’un mascara ou un crayon ou d’un produit de démaquillage. En particulier, la composition cosmétique est choisie dans le groupe constitué par un sérum, une lotion, une crème, un shampoing, un après-shampoing, une huile, un lait, une pommade, une pâte, une mousse, une émulsion, un hydrogel, un gel douche, un masque, une laque, un spray, une cire, un mascara, un crayon de maquillage, avantageusement il s’agit d’un masque ou d’une lotion. De manière préférentielle l’extrait est particulièrement adapté pour la formulation de composition dite neutre et douce pour le respect de la fibre kératinique, notamment de la fibre capillaire, et de la peau, notamment du cuir chevelu. L’extrait est également adapté pour l’utilisation dans des formulations cationiques avec des tensioactifs.
De manière avantageuse, la composition est appliquée sur le cuir chevelu, préférentiellement sans rinçage ou pendant au moins 5 minutes avant rinçage, en particulier 1 fois par jour, avantageusement le cuir chevelu est massé pour répartir et faciliter la pénétration de la composition.
Les compositions selon l’invention peuvent contenir tout solvant approprié et/ou tout véhicule approprié et/ou tout excipient approprié, éventuellement en combinaison avec d’autres composés d’intérêts. Elles peuvent notamment contenir un excipient cosmétiquement acceptable choisis parmi des agents tensioactifs, des conservateurs, des agents tampon, des agents gonflants, des agents chélatants, des agents biocides, des dénaturants, des agents opacifiants, des ajusteurs de pH, des agents réducteurs, des agents stabilisants, des émulsifiants, des épaississants, des gélifiants, des polymères filmogènes, des solvants, des charges, des bactéricides, des absorbeurs d'odeurs, des agents matifiants, des agents conditionneurs, des agents de texture, des agents de brillance, des pigments, des colorants, des parfums et des filtres solaires chimiques ou minéraux, des oligo-éléments, des huiles essentielles. Ces combinaisons sont également couvertes par la présente invention. Le CTFA Cosmetic Ingrédient Handbook, Second Edition (1992) décrit différents ingrédients cosmétiques utilisés couramment dans l'industrie cosmétique, qui sont en particulier adaptés à une utilisation topique sur le cuir chevelu.
De manière préférentielle, la composition cosmétique de la présente invention peut contenir un ou plusieurs autres ingrédients actifs, conduisant à un effet complémentaire et/ou un effet de synergie avec l’extrait de Cassia alata selon l’invention. Elle peut ainsi contenir : - une combinaison de hyaluronate de sodium, pullulan et alginate de sodium notamment commercialisée dans une formulation contenant de la sérine, tréhalose, urée et glycérine sous le nom PatcH2O™ par la déposante. - un agent anti-pollution tel qu’un extrait de graine de Moringa Pterygosperma commercialisée dans une formulation contenant de la glycérine sous le nom de Puricare™ par la déposante ; - Un beurre extrait du fruit de l’arbre Irvingia gabonensis commercialisé sous le nom Irwinol™ par la déposante ; - Un actif anti-chute tel que l’association de sulfopeptides, acides aminés, aminosaccharides, vitamine du groupe B, zinc et extrait de Panax ginseng et Artium majus commercialisé sous le nom Trichogen™ LS 8960 par la déposante ; - un antipelliculaire tel que l’hexamidine diisethionate commercialisé sous le nom Elestab™ HP100 par la déposante, et un mélange d’extraits de Piper nigrum, Inga alba et sodium lauroyl lactylate commercialisé sous le nom Sanicapyl™ par la déposante ; - un protecteur capillaire tel qu’un extrait de péricarpe de Litchi chinensis sous le nom Litchiderm™ par la déposante ; - un actif apaisant, anti-démangeaisons tels que les phytostérols de colza commercialisé sous le nom de Phytosoothe™ LS9766 par la déposante.
Enfin, la présente invention concerne un procédé de soin cosmétique caractérisé en ce qu'il comprend l'application par voie topique sur au moins une zone de peau, notamment une zone du cuir chevelu, de l’extrait de Cassia alata pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, en particulier le vieillissement de la fibre kératinique émergente, notamment de la fibre capillaire émergente, l’extrait n’étant pas utilisé en association avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique.
La présente invention concerne en outre un procédé de soin cosmétique caractérisé en ce qu'il comprend l'application par voie topique sur au moins une zone de peau, notamment une zone du cuir chevelu, de l’extrait de Cassia alata pour maintenir et/ou augmenter la couleur des fibres kératiniques, notamment des cheveux.
En particulier l’extrait utilisé dans la méthode de soin cosmétique est tel que décrit ci-dessus.
Avantageusement, le procédé de soin cosmétique selon l’invention est pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir les manifestations inesthétiques du vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, en particulier du vieillissement de la fibre kératinique émergente, notamment de la fibre capillaire émergente.
Encore plus avantageusement le procédé de soin cosmétique selon l’invention est pour réparer et/ou améliorer les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux, abîmées par le vieillissement et/ou pour protéger et/ou maintenir les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour améliorer et/ou réparer la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour protéger et/ou maintenir la qualité de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour rendre les fibres kératiniques, notamment les cheveux, plus épaisses et/ou moins fines et/ou moins cassantes et/ou pour maintenir et/ou augmenter de manière durable la brillance et/ou l’éclat et/ou la résistance et/ou la vitalité et/ou le volume des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour fortifier les fibres kératiniques, notamment les cheveux, et/ou pour densifier les fibres kératiniques, notamment la chevelure, et/ou pour améliorer et/ou augmenter la croissance des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour diminuer la chute des fibres kératiniques, notamment des cheveux. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à l'homme de l'art suite à la lecture de la description explicative qui fait référence à des exemples et aux figures qui sont donnés seulement à titre d'illustration et qui ne sauraient en aucune façon limiter la portée de l'invention.
Les exemples et les figures font partie intégrante de la présente invention et toute caractéristique apparaissant nouvelle par rapport à un état de la technique antérieure quelconque à partir de la description prise dans son ensemble, incluant les exemples et les figures, fait partie intégrante de l'invention dans sa fonction et dans sa généralité.
Ainsi, chaque exemple a une portée générale. D'autre part, dans les exemples, et sauf indication contraire, la température est exprimée en degré Celsius et la pression est la pression atmosphérique.
La figure 1 représente les images obtenues par microscopie électronique (microscopie électronique) de l’état de surface de la cuticule de la fibre capillaire émergente au bout de 6 mois dans la population de référence (Figure IA) et dans la population traitée dans les conditions de l’exemple 2 avec l’extrait de Cassia alata de l’exemple la (Figure IB).
Exemples
Exemple 1 : différents modes de réalisation de l’invention pour obtenir un extrait de la plante Cassia alata Exemple la : 100 g de feuilles séchées de la plante Cassia alata ont été broyés grossièrement dans un broyeur équipé de lames, puis transférés dans un réacteur en verre avec IL d'eau. Le décocté a été chauffé à une température comprise entre 85 et 90°C, et extrait sous agitation sur une durée de lh à cette température. Ensuite, le mélange a été refroidi à 20°C et centrifugé 20 minutes à une vitesse de 5 000 g. Le fluide débordant a été séparé du résidu par filtration sur un filtre à lit profond présentant une porosité moyenne de 450 nm (de la société Seitz, Bordeaux, France). L'extrait est de couleur brune. Il a été séché par pulvérisation avec une température de départ de 185°C et une température finale de 80°C. Une autre possibilité de séchage de l'extrait est la lyophilisation.
Exemple lb : L'exemple la a été répété, mais en conduisant l'extraction avec IL de méthanol aqueux à 50 % en masse. L'extraction a eu lieu sous agitation pendant 1 heure à une température comprise entre 80 et 85°C, et l'extrait a ensuite été traité tel que décrit dans l’exemple la. La filtration a été réalisée tel que décrit pour l'exemple la. Ensuite, l'alcool a d'abord été éliminé à 45°C sous pression réduite, puis le résidu brun a été séché par pulvérisation ou lyophilisé tel que décrit dans l’exemple la.
Exemple 2 : effet anti-âge de l’extrait de la plante Cassia alata selon l’invention Méthode :
Un test clinique a été réalisé sur 17 volontaires pour le groupe placebo de référence traité avec une solution hydroalcoolique sans extrait de Cassia alata et 20 volontaires pour le groupe traité avec la même solution hydroalcoolique mais contenant 0,25% en poids par rapport au poids total de la solution de l’extrait de Cassia alata selon l’exemple la (DN-Age). La solution hydroalcoolique a la composition de l’exemple 4b ci-dessous.
Les volontaires féminins ont été recrutées avec les critères d’inclusion suivants : perception de cheveux fragiles et cassants (auto-évaluation), cheveux fins ou médians (évaluation par un expert). Seuls les cheveux pigmentés ont été prélevés pour la suite de l’étude. Les habitudes et pratiques de coloration capillaire et de coiffage ont été maintenues pendant la durée de l’étude.
Les paramètres biomécaniques des fibres capillaires en réponse à l’étirement ont été mesurés par le test de traction (Dia-Stron) selon les conditions classiques de mises en œuvre de ce test, bien connues de l’homme du métier. L’outil permet d’obtenir une courbe de contrainte (ou force) en fonction de l’allongement caractéristique du matériel étudié. Les paramètres mesurés sont le module élastique (Pa), l’allongement à la rupture (%), la force à rupture (gmf), le gradient de la région plastique post-yield (gmf / % allongement). Ce paramètre permet la mesure de la plasticité du matériel d’étude juste avant la casse. Les paramètres sont normalisés par rapport au diamètre de la fibre capillaire.
Les paramètres ayant été modifiés au cours du temps de l’étude sont l’allongement à la rupture et le gradient post-yield. Il a été décrit dans la littérature qu’une augmentation de l’allongement à la rupture et qu’une diminution du gradient post-yield pouvait s’observer sur des fibres capillaires endommagées par oxydation ou réduction ou irradiation ultraviolette suite à la casse des ponts disulfures en groupement libres dans le domaine cortical.
Le traitement du cuir chevelu avec la solution hydroalcoolique sans rinçage contenant 0,25% en poids de l’extrait de Cassia alata selon l’exemple la a duré 6 mois, a raison d’un traitement capillaire par jour. La solution contenant l’extrait de Cassia alata a été appliqué sur l’ensemble de la chevelure. Le cuir chevelu a été massé pour répartir et faciliter la pénétration de la solution sur l’intégralité du cuir chevelu. Les mesures ont été effectuées après 6 mois de traitement sur la fibre capillaire la plus proche du cuir chevelu. Cette fibre émergente a été créée pendant le traitement capillaire. Les mesures ont été comparées à la valeur de départ obtenue sur la fibre non traitée. TO représente le 1er jour avant traitement.
RESULTATS 1. Evolution des paramètres biomécaniques et des paramètres de croissance au cours du temps
Les résultats sont rassemblés dans le tableau 1 ci-dessous.
Table 1 : Effet du traitement du cuir chevelu sur les propriétés biomécaniques des fibres émergentes
Une augmentation significative de l’allongement à la rupture des fibres émergentes a donc été mesurée après 6 mois sur la population de référence (Placébo : non traité avec l’extrait de Cassia alata).
Une diminution significative de l’allongement à la rupture des fibres émergentes a été mesurée après 6 mois de traitement avec la solution hydroalcoolique contenant l’extrait de Cassia alata par rapport à la population de référence (non traité avec l’extrait de Cassia alata).
Une diminution proche de la significativité (p<0,l) du gradient post-yield des fibres émergentes a été mesurée après 6 mois sur la population de référence (Placébo : non traité avec l’extrait de Cassia alata).
Une augmentation proche de la significativité (p<0,l) du gradient post-yield des fibres émergentes a été mesurée après 6 mois de traitement avec la solution hydroalcoolique contenant l’extrait de Cassia alata par rapport à la population de référence (non traité avec l’extrait de Cassia alata). 2. Image illustrative de la qualité de surface de la cuticule de la fibre capillaire émergente
La surface de la cuticule du cheveu non traité avec l’extrait de Cassia alata (placébo) semble endommagée (figure IA) au bout de 6 mois alors que le traitement avec l’extrait de Cassia alata a préservé l’aspect jeune et sain de la cuticule (figure IB). 3. Bénéfices capillaires perçus par le consommateur
Après 6 mois de traitement avec l’extrait de Cassia alata à 0,25% en poids, une majorité significative des volontaires ont perçus des bénéfices capillaires au traitement journalier du cuir chevelu. 80% des volontaires ont perçus des cheveux plus forts, plus épais et une chevelure plus dense.
CONCLUSION
Des utilisations régulières de produits colorants ou autres facteurs environnementaux ont pu contribuer à l’endommagement au cours du temps de la fibre émergente dans la population de référence n’ayant pas été traité par l’extrait de Cassia alata. Les propriétés structurales et fonctionnelles ont été modifiées au cours de temps. Il peut en résulter une perception de fragilité des cheveux et d’une perte de volume de la chevelure au cours du temps.
Le traitement du cuir chevelu avec l’extrait de Cassia alata selon l’invention a permis de stabiliser ces évolutions structurales et fonctionnelles en fonction du temps et protéger ainsi le cheveu émergent contre les agressions environnementales. La cuticule du cheveu émergent a été préservée ainsi que ses propriétés biomécaniques. 80% des volontaires ont perçu un bénéfice capillaire à l’utilisation du traitement par l’extrait de Cassia alata à 0,25%. Leurs cheveux ont semblé plus forts, plus épais et la chevelure a paru plus dense.
Exemple 3 : Effets d’une composition selon l’invention sur la couleur des cheveux : Méthode :
Un test clinique a été réalisé sur 28 volontaires pour le groupe placebo de référence traité avec une solution hydroalcoolique sans extrait de Cassia alata et 27 volontaires pour le groupe traité avec la même solution hydroalcoolique mais contenant 0,25% en poids par rapport au poids total de la solution de l’extrait de Cassia alata selon l’exemple la (DN-Age). La solution hydroalcoolique a la composition de l’exemple 4b ci-dessous.
Des volontaires féminins ont été recrutés avec les critères d’inclusion suivants : chevelure poivre et sel présentant un grade de grisonnement compris entre 25%-50% évalué par un expert. La luminance (paramètre L*) des fibres capillaires émergentes à la racine du cuir chevelu a été mesurée par colorimétrie. Ce paramètre permet la mesure de la luminance par rapport à l’assombrissement et peut être liée à l’éclaircissement de la chevelure due à l’augmentation du degré de grisonnement ou du blanchiment de la chevelure au cours du temps. Une augmentation des valeurs de L* peuvent être associée à une augmentation du blanchiment de la chevelure, et une diminution des valeurs de L* à une augmentation de l’assombrissement.
Le traitement du cuir chevelu avec la solution hydroalcoolique sans rinçage contenant 0,25% en poids de l’extrait de Cassia alata a duré 6 mois, a raison d’un traitement capillaire par jour. La solution contenant l’extrait de Cassia alata a été appliquée sur l’ensemble de la chevelure. Le cuir chevelu a été massé pour répartir et faciliter la pénétration de la solution sur l’intégralité du cuir chevelu. Les mesures ont été effectuées après 3 mois et 6 mois de traitement sur la fibre capillaire la plus proche du cuir chevelu. Cette fibre émergente a été créée pendant le traitement capillaire. Les mesures ont été comparées à la valeur de départ obtenue sur la fibre non traitée. Les paramètres de croissance de la fibre capillaire ont été également mesurés. La protection de la couleur de la chevelure peut résulter de la protection contre la perte de pigment de la fibre capillaire et/ou de la préservation contre la chute des fibres capillaires pigmentées (cheveu coloré) au profit des fibres non pigmentées (cheveux blancs).
RESULTATS 1. Corrélation entre l’échelle d’évaluation de l’expert su niveau de grisonnement et la valeur L de luminance.
Une corrélation est observée entre le grade de grisonnement de la chevelure évalué par l’expert et les valeurs de L* de colorimétrie.
Les résultats sont rassemblés dans le tableau 2 ci-dessous :
Tableau 2 : corrélation entre le pourcentage de cheveux blancs et la valeur L* :
Formule de distribution: Y=0,8384x +7,6948 et R2=0,63
2. Evolution du grisonnement de la chevelure au cours du temps
Les résultats sont rassemblés dans les tableaux 3 et 4 ci-dessous.
Tableau 3 : évolution de la luminance L* en fonction du temps sur la population non traitée avec l’extrait selon l’invention (groupe placébo) : (Test de Student -N=28 - significatif si p<0,05)
Une augmentation significative du blanchiment des cheveux émergents a été mesurée après 6 mois sur la population non traitée avec l’extrait de Cassia alata selon l’invention (groupe placébo).
Tableau 4 : Variation de luminance des cheveux émergents groupe placebo versus des cheveux traités avec l’extrait selon l’invention : (Test de Student - n=28 groupe placebo - n=27 groupe traité- significatif si p<0,05)
Une diminution significative du blanchiment des cheveux émergents a été mesurée après 3 mois et 6 mois de traitement avec l’extrait selon l’invention.
3. Evolution des paramètres de croissance des cheveux au cours du temps Les mesures sont faites par phototrichogramme. Les cheveux en croissance sont comptés sur une petite zone du cuir chevelu préalablement rasée à partir de photos de cette zone prise 48h après rasage. Les cheveux rasés qui n’ont pas repoussé sont considérés comme étant en phase télogène. La densité est le nombre de cheveux / cm2.
Les résultats sont rassemblés dans les tableaux 5 et 6 ci-dessous.
Tableau 5 : Evolution des cheveux en phase anagène et en phase télogène mesurée à 6mois de traitement sur la population placebo (n=23 - test T-Student p<0,05)
Une augmentation significative de la quantité de cheveux en chute (phase télogène du cycle pilaire) a été mesurée après 6 mois d’étude dans la population placebo. Il en résulte une diminution significative du ratio cheveux en croissance (phase anagène du cycle pilaire) sur cheveux en phase de chute (phase télogène) dans cette population placebo après 6 mois de A/T = -18% avec p=0,005.
Tableau 6 : Variation des cheveux en phase anagène et en phase télogène mesurée à 6mois de traitement sur la population traitée avec l’extrait selon l’invention versus sur la population placebo (n=23 pour la population placebo - n=26 pour la population traitée avec l’extrait selon l’invention- test T-Student p<0,05 et p<0,l)
Une augmentation significative des cheveux en croissance (densité de cheveux en phase anagène) a été mesurée après 6 mois de traitement avec la solution contenant l’extrait de Cassia alata Une tendance à l’augmentation du ratio A/T a également été observée dans la population traitée avec la solution contenant l’extrait de Cassia alata.
Exemple 4 : Composition cosmétique selon l’invention:
Exemple 4a : shampoing
Le shampoing est préparé par les méthodes usuelles dans le domaine bien connu de l’homme du métier, en mélangeant les 4 phases et en ajustant la composition à un pH de 5,2 et à la viscosité de 2200 mPas (mesurée avec un appareil Brookfield (RVT ; 23°C, spindle 5 ; 50tours par min).
Exemple 4b: solution hydroalcoolique pour cuir chevelu
La solution hydroalcoolique est préparée par les méthodes usuelles dans le domaine bien connu de l’homme du métier, en mélangeant les 3 phases et en ajustant la composition à un pH de 6,2.
Exemple 4c: masque pour cuir chevelu
Le masque est préparé par les méthodes usuelles dans le domaine bien connu de l’homme du métier, en mélangeant les 4 phases et en ajustant la composition à un pH de 4,1 et à la viscosité de 26 000 mPas (mesurée avec un appareil Brookfield (RVT ; 23°C, spindle 5 ; 50tours par min).

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Utilisation cosmétique d’un extrait de Cassia alata, pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, l’extrait n’étant pas utilisé en association avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique.
  2. 2. Utilisation selon la revendication 1, pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement de la fibre kératinique émergente, avantageusement de la fibre capillaire émergente.
  3. 3. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir les manifestations inesthétiques du vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, en particulier du vieillissement de la fibre kératinique émergente, avantageusement de la fibre capillaire émergente.
  4. 4. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, pour réparer et/ou améliorer les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux, abîmées par le vieillissement et/ou pour protéger et/ou maintenir les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour maintenir et/ou augmenter la couleur des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour améliorer et/ou réparer la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour protéger et/ou maintenir la qualité de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour rendre les fibres kératiniques, notamment les cheveux, plus épaisses et/ou moins fines et/ou moins cassantes et/ou pour maintenir et/ou augmenter de manière durable la brillance et/ou l’éclat et/ou la résistance et/ou la vitalité et/ou le volume des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour fortifier les fibres kératiniques, notamment les cheveux et/ou pour densifier les fibres kératiniques, notamment la chevelure et/ou pour améliorer et/ou augmenter la croissance des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour diminuer la chute des fibres kératiniques, notamment des cheveux.
  5. 5. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l’extrait de Cassia alata est un extrait de feuilles.
  6. 6. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l’extrait de Cassia alata est obtenu par extraction dans un solvant choisi dans le groupe constitué par l’eau, les alcools, les glycols et leurs mélanges, avantageusement par extraction aqueuse.
  7. 7. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l’extrait de Cassia alata contient des flavonoïdes, avantageusement du kaempferol-3-O-sophoroside.
  8. 8. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l’extrait de Cassia alata se trouve sous la forme d’une composition cosmétique comprenant en outre un excipient cosmétiquement acceptable, ladite composition ne contenant pas d’extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique.
  9. 9. Utilisation selon la revendication 8, caractérisé en ce que la composition cosmétique est destinée à une application par voie topique sur la peau ou le cuir chevelu, avantageusement sur le cuir chevelu.
  10. 10. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que l’extrait de Cassia alata est présent dans la composition cosmétique en une teneur comprise entre lxl0‘4% à 10% en poids, préférentiellement de lxl0'4% à 5% en poids, encore avantageusement de 1x10' % à 3% en poids, encore préférentiellement de 0,001% et 0,1 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
  11. 11. Utilisation selon l’une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que la composition cosmétique est choisi dans le groupe constitué par un sérum, une lotion, une crème, un shampoing, un après-shampoing, une huile, un lait, une pommade, une pâte, une mousse, une émulsion, un hydrogel, un gel douche, un masque, une laque, un spray, une cire, un mascara, un crayon de maquillage, avantageusement il s’agit d’un masque ou d’une lotion.
  12. 12. Procédé de soin cosmétique caractérisé en ce qu’il comprend l’application par voie topique sur au moins une zone de peau, avantageusement du cuir chevelu, de l’extrait de Cassia alata pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir le vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, en particulier le vieillissement de la fibre kératinique émergente, notamment de la fibre capillaire émergente, l’extrait n’étant pas utilisé en association avec un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique.
  13. 13. Procédé de soin cosmétique selon la revendication 12, caractérisé en ce que l’extrait de Cassia alata est tel que défini dans l’une quelconque des revendications 5 à 11.
  14. 14. Procédé de soin cosmétique selon l’une quelconque des revendications 12 ou 13, pour lutter contre et/ou prévenir et/ou traiter et/ou ralentir les manifestations inesthétiques du vieillissement des fibres kératiniques, notamment des cheveux, en particulier du vieillissement de la fibre kératinique émergente, notamment de la fibre capillaire émergente.
  15. 15. Procédé de soin cosmétique selon l’une quelconque des revendications 12 à 14, pour réparer et/ou améliorer les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux, abîmées par le vieillissement et/ou pour protéger et/ou maintenir les propriétés biomécaniques des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour maintenir et/ou augmenter la couleur des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour améliorer et/ou réparer la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour protéger et/ou maintenir la qualité de la cuticule des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour rendre les fibres kératiniques, notamment les cheveux, plus épaisses et/ou moins fines et/ou moins cassantes et/ou pour maintenir et/ou augmenter de manière durable la brillance et/ou l’éclat et/ou la résistance et/ou la vitalité et/ou le volume des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour fortifier les fibres kératiniques, notamment les cheveux, et/ou pour densifier les fibres kératiniques, notamment la chevelure, et/ou pour améliorer et/ou augmenter la croissance des fibres kératiniques, notamment des cheveux, et/ou pour diminuer la chute des fibres kératiniques, notamment des cheveux.
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