FR3071134B1 - Chaussure de ski a simplicite d'utilisation amelioree - Google Patents

Abstract

La chaussure de ski (10) comporte une coque (12) destinée à recevoir le pied d'un utilisateur. La coque (12) comporte un bout (16) destiné à recevoir des orteils du pied de l'utilisateur, un montant arrière (18), et des parties latérales (20), la coque (12) présentant une ouverture supérieure (22) délimitée par le bout (16), les parties latérales (20) et le montant arrière (18). La chaussure (10) comporte un capot (26), relié au bout (16) par l'intermédiaire d'une liaison pivot (28), le capot (26) étant propre à basculer entre une position fermée dans laquelle il recouvre en partie l'ouverture supérieure, et une position ouverte dans laquelle il libère l'ouverture supérieure. Le capot (26) comporte une partie avant, recouvrant en partie le bout (16) en position fermée, et une partie supérieure, recouvrant en partie l'ouverture supérieure en position fermée, la partie supérieure étant formée de deux pans, l'un des pans recouvrant l'autre.

Description

Chaussure de ski à simplicité d’utilisation améliorée

La présente invention concerne une chaussure de ski avec une simplicité d’utilisation améliorée.

Une chaussure de ski est usuellement destinée à être chaussée par un skieur, et reliée à un ski par l’intermédiaire d’une fixation de ski. Une telle chaussure de ski est très rigide, pour permettre de transmettre efficacement les mouvements des jambes et des pieds du skieur au ski.

Du fait de sa forme et de sa rigidité, une chaussure de ski classique est généralement difficile à chausser. L’invention a notamment pour but de remédier à cet inconvénient, en fournissant une chaussure de ski simple à chausser, tout en conservant toutes les qualités nécessaires à une chaussure de ski, notamment en permettant un bon serrage du pied. A cet effet, l’invention a notamment pour objet une coque destinée à recevoir le pied d’un utilisateur, caractérisée en ce que : - la coque comporte un bout destiné à recevoir des orteils du pied de l’utilisateur, un montant arrière, et des parties latérales s’étendant entre le bout et le montant arrière, la coque présentant une ouverture supérieure délimitée par le bout, les parties latérales et le montant arrière, - la chaussure comporte un capot, relié au bout de la coque par l’intermédiaire d’une première liaison pivot, le capot étant propre à basculer entre une position fermée dans laquelle il recouvre en partie l’ouverture supérieure, et une position ouverte dans laquelle il libère l’ouverture supérieure, et - le capot comporte une partie avant, recouvrant en partie le bout en position fermée, et une partie supérieure, recouvrant en partie l’ouverture supérieure en position fermée, la partie supérieure étant formée de deux pans, l’un des pans recouvrant l’autre,

Le capot en position ouverte libère l’ouverture supérieure, qui s’étend sur une grande partie de la longueur de la chaussure, donc qui permet une insertion aisée du pied dans la chaussure.

Par ailleurs, la partie supérieure du capot comprenant deux pans dont l’un recouvre l’autre, elle permet un serrage de la jambe aussi efficace qu’une chaussure de ski classique.

Une chaussure de ski selon l’invention peut comporter en outre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou selon toutes combinaisons techniquement envisageables. - ladite chaussure de ski comprend une partie supérieure de tige, recouvrant le montant arrière de la coque, comprenant deux volets latéraux avant destinés à recouvrir la partie supérieure du capot en position fermée ; - la partie supérieure de tige est reliée au montant arrière de la coque par une troisième liaison pivot, la coque comprenant une butée réglable coopérant avec la partie supérieure de tige pour régler une inclinaison de la partie supérieure de tige par rapport au montant arrière ; - les deux volets latéraux avant de la partie supérieure de tige portent des éléments de serrage et de fixation pour le serrage et la fixation de ces deux volets latéraux avant l’un sur l’autre ; - le capot comporte un levier de verrouillage, relié au capot par une deuxième liaison pivot, et comprenant une partie de préhension d’un côté de la deuxième liaison pivot et une partie de verrouillage de l’autre côté de la deuxième liaison pivot, la partie de verrouillage comprenant au moins un crochet, le levier de verrouillage étant mobile autour de la deuxième liaison pivot entre une position de verrouillage, dans laquelle chaque crochet coopère avec un élément de verrouillage complémentaire porté par la coque, et une position de déverrouillage, dans laquelle chaque crochet est libéré de l’élément de verrouillage correspondant ; - la coque comporte des boucles de fixation et de serrage, portées par la coque et surmontant la partie supérieure du capot ; - l’un parmi le bout de la coque et la partie avant du capot comporte une nervure d’étanchéité, s’étendant entre le bout de la coque et la partie avant du capot lorsque le capot est en position fermée ; - l’ouverture supérieure étant délimitée par un premier bord, et le capot par un second bord, le second bord recouvre le premier bord en position fermée du capot, un joint d’étanchéité étant agencé entre le premier et le second bords ; - ladite chaussure de ski comprend un chausson amovible destiné à être inséré dans la coque ; et - le chausson amovible comporte une semelle de marche et un revêtement étanche recouvrant au moins en partie la tige du chausson amovible. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d’une chaussure de ski selon un exemple de mode de réalisation de l’invention ; - la figure 2 est une vue éclatée de la chaussure de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe d’une partie avant de la chaussure de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective d’un chausson équipant la chaussure de la figure 1.

On a représenté, sur la figure 1, une chaussure de ski 10 selon un exemple de mode de réalisation de l’invention.

La chaussure de ski comporte une coque 12, destinée à recevoir le pied d’un utilisateur. La coque 12 est rigide, notamment fabriquée en matière plastique, et comporte une semelle 14 rigide destinée à être insérée dans un dispositif de fixation d’un ski.

La coque 12 comporte un bout 16 destiné à recevoir des orteils du pied de l’utilisateur, un montant arrière 18 et des parties latérales 20 s’étendant entre le bout 16 et le montant arrière 18.

Comme cela est particulièrement visible sur la figure 2, la coque 12 présente une ouverture supérieure 22 délimitée vers l’avant par le bout 16, sur les côtés par les parties latérales 20, et vers l’arrière par le montant arrière 18. On définira pour la suite de la description un premier bord 24 délimitant l’ouverture supérieure 22.

La chaussure de ski 10 comporte par ailleurs un capot 26, relié au bout 16 de la coque 12 par l’intermédiaire d’une première liaison pivot 28. Ainsi, le capot 26 est propre à basculer autour de la première liaison pivot 28, entre une position fermée (représentée sur la figure 1), dans laquelle il recouvre en partie l’ouverture supérieure 22, et une position ouverte dans laquelle il libère l’ouverture supérieure 22.

Ainsi, en position ouverte, il est très aisé d’insérer un pied dans la coque 12, en engageant le pied pointe en avant dans le bout 16, puis en basculant sans effort le pied de haut en bas.

Le capot 26 comporte une partie avant 29 recouvrant en partie le bout 16 en position fermée, et une partie supérieure 30 recouvrant en partie l’ouverture supérieure 22 en position fermée.

La partie avant 29 présente une forme épousant celle du bout 16, de manière à autoriser le basculement du capot 26 sur ce bout 16.

La partie supérieure 30 est formée de deux pans 30A, 30B, l’un des pans recouvrant l’autre. Grâce à ces deux pans 30A, 30B, la partie supérieure 30 peut être serrée efficacement sur la jambe de l’utilisateur.

Conformément au mode de réalisation décrit, le capot 26 comporte un levier de verrouillage 32, relié au capot 26 par une deuxième liaison pivot 34, et comprenant une partie de préhension 32A d’un côté de la liaison pivot et une partie de verrouillage 32B de l’autre côté de la deuxième liaison pivot 34.

La deuxième liaison pivot 34 est par exemple agencée sur la partie supérieure 30 du capot 26.

Avantageusement, le levier 32 est formé en deux parties de levier articulées entre elles, chaque partie s’étendant sur un côté du capot 26. Ces deux parties de levier sont similaires, si bien que tout ce qui est décrit pour une partie de levier est valable pour l’autre. L’articulation entre les parties de levier permet de déformer le levier 32 lors du serrage de la chaussure de ski 10.

Ainsi, chaque partie de levier porte une partie de la deuxième liaison pivot 34, agencée sur un pan 30A, 30B respectif.

La partie de verrouillage 32B comprend, pour chaque partie de levier, un crochet 36.

Le levier de verrouillage 32 est mobile autour de la deuxième liaison pivot 34 entre une position de verrouillage, dans laquelle chaque crochet 36 coopère avec un élément de verrouillage complémentaire 38 porté par la coque 12, et une position de déverrouillage, dans laquelle chaque crochet 36 est libéré de l’élément de verrouillage 38 correspondant.

Le déverrouillage est donc effectué simplement en prenant le levier 32 par sa partie de préhension 32A, et en faisant basculer ce levier autour de la deuxième liaison pivot 34.

Il est à noter que le levier 32, ainsi maintenu par l’utilisateur, peut alors être utilisé pour faire basculer le capot 26 autour de la première liaison pivot 28 vers sa position d’ouverture.

Avantageusement, la coque 12 comporte des boucles de fixation et de serrage 40, de type classique, portées par la coque 12, notamment par ses parties latérales 20, et surmontant la partie supérieure 30 du capot 26.

Dans le mode de réalisation décrit, les boucles de fixation et de serrage 40 surmontent le levier 32.

En variante, la chaussure de ski 10 ne comporte pas de levier 32. Dans ce cas, les boucles de fixation et de serrage 40 ont également une fonction de verrouillage du capot 26.

Dans cette variante, le capot 26 comporte optionnellement une languette de préhension, de préférence fixée à la partie supérieure 30, grâce à laquelle l’utilisateur peut aisément faire basculer le capot 26 vers sa position d’ouverture.

Avantageusement, la chaussure de ski 10 selon l’invention comporte des moyens d’étanchéité entre la coque 12 et le capot 26, pour empêcher le passage d’eau ou de neige vers l’intérieur de la chaussure de ski 10.

Les moyens d’étanchéité comportent une nervure d’étanchéité 41 s’étendant entre le bout 16 et le capot 26, sensiblement sur toute la largeur du capot 26, pour empêcher le passage d’eau ou de neige entre le bout 16 et le capot 26 depuis l’avant de la chaussure. Dans l’exemple décrit, la nervure d’étanchéité est ménagée sur le bout 16, mais elle pourrait en variante être ménagée sous le capot 26.

Avantageusement, le capot 26 étant délimité par un second bord 43, ce second bord 43 recouvre le premier bord 24 en position fermée du capot 26, comme cela est représenté sur la figure 3, qui est une vue en coupe de la figure 2, coupée au niveau d’une boucle de fixation et de serrage 40. De préférence, les premier 24 et second 43 bords présentent des formes complémentaires d’emboîtement, de sorte que l’un des premier 24 et second 43 bords est emboîté dans l’autre, contribuant ainsi au bon positionnement du capot 26 par rapport à la coque 12, et à une bonne étanchéité.

De manière optionnelle, un joint d’étanchéité est agencé entre les premier 24 et second 43 bords, améliorant ainsi l’étanchéité.

La chaussure de ski 10 selon l’invention comprend par ailleurs une partie supérieure de tige 42, recouvrant le montant arrière 18 de la coque 12. La partie supérieure de tige 42 est destinée à serrer la cheville de l’utilisateur.

La partie supérieure de tige 42 comprend deux volets latéraux avants 42A, 42B destinés à recouvrir la partie supérieure 30 du capot 26 en position fermée. Ces volets latéraux 42A, 42B sont pourvus d’éléments 44 de serrage et de fixation de type classique, pour la fixation de ces deux volets latéraux 42A, 42B l’un sur l’autre.

Pour une qualité de confort et une efficacité optimale, la partie supérieure de tige 42 est reliée au montant arrière 18 de la coque 12 par une troisième liaison pivot 46. La coque 12 comprend alors une butée réglable 48 coopérant avec la partie supérieure de tige 42 pour régler une inclinaison de cette partie supérieure de tige 42 par rapport au montant arrière 18.

La chaussure de ski 10 selon l’invention comporte par ailleurs un chausson amovible 50 destiné à être inséré dans la coque 12. Ce chausson amovible 50 est représenté plus en détail sur la figure 4.

Le chausson amovible 50 est destiné à être chaussé par l’utilisateur préalablement à l’insertion du pied dans la chaussure de ski 10.

Avantageusement, le chausson amovible 50 comporte une semelle de marche 52 et un revêtement étanche 54 recouvrant au moins en partie la tige du chausson amovible 50. Ainsi, le chausson amovible 50 peut être utilisé pour conduire et/ou pour marcher dans la neige, ce qui permet de faciliter l’accès aux pistes de ski pour l’utilisateur, qui n’a pas besoin de marcher avec ses chaussures de ski pour y accéder.

La semelle de marche 52 est avantageusement renforcée, et comporte des formes anti-dérapantes.

Le chausson amovible 50 présente par ailleurs un talon renforcé, afin de résister à la manœuvre d’insertion du chausson amovible 50 dans la coque 12.

Le revêtement étanche 54 s’étend par exemple sur une partie du chausson amovible 50, par exemple jusqu’au-dessus des chevilles, ou en variante s’étend sur l’intégralité du chausson amovible.

De manière optionnelle, le revêtement étanche 54 est amovible, auquel cas le revêtement étanche 54 peut être enfilé par-dessus le chausson 50, et maintenu sur celui-ci par des moyens de maintien adaptés, par exemple par une fermeture par glissière étanche. L’intérieur du chausson amovible 50 et quant à lui similaire à celui d’un chausson intérieur classique de chaussure de ski.

Ce chausson amovible 50 comporte deux volets rabattables l’un sur l’autre 50A, 50B, et une languette centrale 50C entre les volets rabattables 50A, 50B. Un élément de serrage 56 est prévu pour le serrage de l’un des volets rabattables sur l’autre. Cet élément de serrage 56 est par exemple formé par une lanière munie d’une part de fixation Velcro®.

On notera que l’invention n’est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit, mais pourrait présenter diverses variantes complémentaires.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Chaussure de ski (10), comportant une coque (12) destinée à recevoir le pied d’un utilisateur, caractérisée en ce que : - la coque (12) comporte un bout (16) destiné à recevoir des orteils du pied de l’utilisateur, un montant arrière (18), et des parties latérales (20) s’étendant entre le bout (16) et le montant arrière (18), la coque (12) présentant une ouverture supérieure (22) délimitée par le bout (16), les parties latérales (20) et le montant arrière (18), - la chaussure (10) comporte un capot (26), relié au bout (16) de la coque (12) par l’intermédiaire d’une première liaison pivot (28), le capot (26) étant propre à basculer entre une position fermée dans laquelle il recouvre en partie l’ouverture supérieure (22), et une position ouverte dans laquelle il libère l’ouverture supérieure (22), - le capot (26) comporte une partie avant (29), recouvrant en partie le bout (16) en position fermée, et une partie supérieure (30), recouvrant en partie l’ouverture supérieure (22) en position fermée, la partie supérieure (30) étant formée de deux pans (30A, 30B), l’un des pans recouvrant l’autre.
2. 2. Chaussure de ski (10) selon la revendication 1, comprenant une partie supérieure de tige (42), recouvrant le montant arrière (18) de la coque (12), comprenant deux volets latéraux avant (42A, 42B) destinés à recouvrir la partie supérieure (30) du capot (26) en position fermée.
3. 3. Chaussure de ski (10) selon la revendication 2, dans laquelle la partie supérieure de tige (42) est reliée au montant arrière (18) de la coque (12) par une troisième liaison pivot (46), la coque (12) comprenant une butée réglable (48) coopérant avec la partie supérieure de tige (42) pour régler une inclinaison de la partie supérieure de tige (42) par rapport au montant arrière (18).
4. 4. Chaussure de ski (10) selon la revendication 2 ou 3, dans laquelle les deux volets latéraux avant (42A, 42B) de la partie supérieure de tige (42) portent des éléments (44) de serrage et de fixation pour le serrage et la fixation de ces deux volets latéraux avant (42A, 42B) l’un sur l’autre.
5. 5. Chaussure de ski (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le capot (26) comporte un levier de verrouillage (32), relié au capot par une deuxième liaison pivot (34), et comprenant une partie de préhension (32A) d’un côté de la deuxième liaison pivot (34) et une partie de verrouillage (32B) de l’autre côté de la deuxième liaison pivot (34), la partie de verrouillage (32B) comprenant au moins un crochet (36), le levier de verrouillage (32) étant mobile autour de la deuxième liaison pivot (34) entre une position de verrouillage, dans laquelle chaque crochet (36) coopère avec un élément de verrouillage complémentaire (38) porté par la coque (12), et une position de déverrouillage, dans laquelle chaque crochet (36) est libéré de l’élément de verrouillage (38) correspondant.
6. 6. Chaussure de ski (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la coque (12) comporte des boucles (40) de fixation et de serrage, portées par la coque (12) et surmontant la partie supérieure (30) du capot (26).
7. 7. Chaussure de ski (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’un parmi le bout (16) de la coque (12) et la partie avant (29) du capot (26) comporte une nervure d’étanchéité (41), s’étendant entre le bout de la coque (12) et la partie avant (29) du capot (26) lorsque le capot (26) est en position fermée.
8. 8. Chaussure de ski (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle, l’ouverture supérieure (22) étant délimitée par un premier bord (24), et le capot par un second bord (43), le second bord (43) recouvre le premier bord (24) en position fermée du capot (26), un joint d’étanchéité étant agencé entre le premier (24) et le second (43) bords.
9. 9. Chaussure de ski (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un chausson amovible (50) destiné à être inséré dans la coque (12).
10. 10. Chaussure de ski (10) selon la revendication 9, dans lequel le chausson amovible (50) comporte une semelle de marche (52) et un revêtement étanche (54) recouvrant au moins en partie la tige du chausson amovible (50).