FR3068375A1 - Dispositif de fixation d'une piece de renfort sur un echafaudage, echafaudage muni d'un tel dispositif - Google Patents

Abstract

Dispositif (12) de fixation d'une pièce de renfort à une échelle (2) d'un échafaudage muni d'un trou, le dispositif de fixation comprenant un manchon cylindrique apte à venir s'emmancher dans le trou de l'échelle, et configuré pour être lié à la pièce de renfort, une partie mobile, apte à coulisser au sein du manchon, le dispositif de fixation comprenant un moyen d'arrêt déplaçable par l'intermédiaire de la partie mobile, le déplacement du moyen d'arrêt s'effectuant selon une direction sécante par rapport à la direction d'extension du manchon, entre une position de déverrouillage permettant l'emmanchement du manchon dans le trou, et une position de verrouillage permettant d'arrêter le manchon dans le trou une fois que le manchon est emmanché dans le trou, un élément de rappel étant disposé entre le manchon et la partie mobile de manière à maintenir le moyen d'arrêt en position de verrouillage.

Description

DISPOSITIF DE FIXATION D'UNE PIECE DE RENFORT SUR UN ECHAFAUDAGE, ECHAFAUDAGE MUNI D'UN TEL DISPOSITIF [001] L'invention a trait au domaine des échafaudages, et plus particulièrement à l'assemblage d'une pièce de renfort sur un échafaudage.

[002] Les échafaudages sont des structures composées d’un arrangement de tubes, de manière à former un poste de travail en hauteur pour un opérateur. Ce sont des structures temporaires, que l’on retrouve en particulier sur les chantiers.

[003] Par échafaudage, on désigne ici toute construction ou bâti provisoire, fixe ou mobile, facilitant l'accès aux ouvrages et la réalisation de travaux.

[004] Sont notamment concernés par la présente invention : les échafaudages de pied, c'est-à-dire les échafaudages sur plans verticaux destinés aux travaux sur façades et parties en élévation; les échafaudages rapides métalliques, en éléments modulaires, parfois appelés échafaudages tubulaires ; les échafaudages de plafond ou sur plans horizontaux, c'est-à-dire les échafaudages tubulaires légers, en général mobiles (roulants) et les échafaudages sur tréteaux ; les échafaudages en bascule portés par des traverses étrésillonnés contre des encadrements de baies ; les échafaudages en éventail portés par des potences ou pointiers inclinés, reposant sur les appuis des baies et immobilisés par des entretoises ou des étrésillons.

[005] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour les échafaudages rapides.

[006] Dans un montage conventionnel, de conception assez ancienne, un échafaudage comprend des montants verticaux, autrefois dénommés perches, écoperches, pointiers, ces montants étant espacés dans le sens de la longueur de l'échafaudage par des longerons horizontaux. Conventionnellement, l'échafaudage comporte des traverses telles que filières horizontales, tendières, boulins, membrures de maniement, support de plateforme, entretoises diagonales de contreventement, reliés séparément aux montants ou écoperches.

[007] Ainsi, par exemple, un échafaudage classique comprend deux échelles à montants et échelons tubulaires et de section ronde, les échelles étant reliées l'une à l'autre verticalement par au moins deux barres diagonales fixées en croix et de chaque côté de l'échafaudage, les barres étant fixées par leurs extrémités à des échelons d'échelle [008] Pour réaliser un échafaudage, il est ainsi nécessaire d'attacher à des montants, des barres d'appui, des jambes de forces, des extrémités d'éléments de liaison, de type entretoises, pour renforcer, stabiliser, rigidifier, trianguler la construction, de sorte à empêcher son affaissement et éviter les déplacements relatifs des pièces de l’échafaudage.

[009] Les normes NF EN 12811-1 et NF EN 1004 indiquent quelques exigences auxquelles doit répondre un échafaudage. En particulier, entre les tubes verticaux, appelés poteaux, l’échafaudage doit comporter une protection latérale sur les postes de travail, consistant au moins en l’agencement de deux tubes horizontaux, appelés lisses, et d’une plinthe. Il conviendra de s’assurer que les lisses ne peuvent pas être démontées malencontreusement. Des tubes montés en diagonal entre deux poteaux, et ainsi appelés diagonales, doivent former un contreventement dans le plan vertical des poteaux, de manière à assurer la stabilité de l’échafaudage, malgré les contraintes qu’il supporte, telles que les contraintes dues au vent, aux mouvements des opérateurs, à la charge de l’outillage des opérateurs, aux mouvements du sol.

[010] En général, les lisses et les diagonales sont fixées sur les poteaux au moyen de visserie. Toutefois, l’emploi de visserie implique d’utiliser également un outillage adapté, ce qui complique l’installation de l’échafaudage sur un chantier.

[011] L’échafaudage étant une structure temporaire, il est intéressant de pouvoir facilement le monter puis le démonter, pour le stocker et pour le remonter pour une utilisation ultérieure.

[012] C’est pourquoi des moyens d’assemblage de lisses et de diagonales ont été développés dans ce but.

[013] Par exemple, le document FR 2 922 929 propose de monter une lisse entre deux échelles de l’échafaudage, au moyen d’un crochet pouvant être verrouillé sur un barreau. A cet effet, le crochet est manipulé par une perche pour le verrouiller et le déverrouiller. Bien qu’un tel dispositif à crochet permette de monter et de démonter la lisse sans abîmer les tubes de l’échafaudage, la manipulation de la perche requiert une certaine dextérité de la part de l’opérateur, rendant délicates les étapes de montage et de démontage.

[014] Afin de faciliter le montage et le démontage, il a été mis au point des poignées de verrouillage permettant de bloquer deux tubes par rotation de la poignée autour d’un axe traversant les deux tubes, de sorte que la poignée serre les deux tubes l’un sur l’autre.

[015] Le document FR 2 880 048 décrit un exemple d’une telle poignée pour bloquer une diagonale sur un poteau. A cet effet, la portion d’extrémité de la diagonale est aplatie. La poignée comporte une première partie extrême droite insérée d’abord dans un perçage de la portion plate de la diagonale puis dans un perçage du poteau, formant l’axe de rotation. La poignée comporte en outre une deuxième partie en U, et se terminant par une zone de préhension, qui vient pincer le poteau lors du pivotement autour de l’axe, et serre ainsi le poteau contre la diagonale. En pivotant la poignée dans le sens inverse, le poteau et la diagonale sont déverrouillés.

[016] Le document FR 2 887 272 décrit un autre exemple de poignée de verrouillage, opérant d’une manière sensiblement identique à la poignée du document FR 2 880 048, mais dont la deuxième partie de serrage se termine par un retour élastique passant derrière le poteau lorsque la poignée est en position de verrouillage.

[017] Le document FR 2 970 023 décrit un dispositif de verrouillage de deux éléments d’échafaudage, ce dispositif comprenant une poignée obtenue par pliage d’un élément filaire, cette poignée comprenant une partie formant bride, le verrouillage d’un élément secondaire tel qu’une diagonale, sur un élément principal tel qu’un montant d’échafaudage, étant obtenu par déformation élastique de la partie de la poignée formant bride, lors du pivotement manuel de la poignée.

[018] Le document FR 2 927 919 décrit une poignée de verrouillage avec noix d’assemblage pour des échelles d’échafaudage. La noix d’assemblage est montée libre en rotation sur un moyeu fixé sur une extrémité de diagonale. La noix d’assemblage est pourvue de rampes de glissement permettant son pré-positionnement dans une réservation non circulaire du montant, sans intervention manuelle. Le verrouillage de la diagonale sur le montant d’échafaudage est obtenu par rotation manuelle d’une poignée venant en appui, avec force de serrage croissante, contre le montant.

[019] Le document EP 1094175 divulgue un dispositif de fixation de barres diagonales sur des échelles d'échafaudage, le dispositif comprenant un ensemble de pinces articulées chacune à une extrémité des barres diagonales, chaque pince comportant deux mâchoires de prise du montant disposées de part et d'autre de son axe d'articulation à la barre, ces mâchoires étant distantes l'une de l'autre d'au moins la largeur ou le diamètre des tubes de montant d'échelle et d'au plus, à faible jeu près, la largeur de l'échelon sur le montant, de sorte que la pince peut être engagée latéralement sur le montant, au niveau d'un échelon sélectionné et être manœuvrée en rotation jusqu'à ce que ses mâchoires viennent en prise sur le montant, aux niveaux supérieur et inférieur relativement à l'échelon, tandis que cet échelon est enserré au faible jeu près entre les mâchoires.

[020] Un tel dispositif de fixation est montable sans outil, et sans contournement du montant, mais nécessite néanmoins d'effectuer un mouvement de rotation, lequel est peu ergonomique, et affecte le temps de montage. En outre, les montages et démontages successifs de la diagonale contribuent à une usure répétée de la surface du montant, par exemple par marquage, notamment en raison de la force d'enserrage des pinces. Les pinces peuvent également au cours du temps perdre de leur élasticité, et ainsi réaliser une fixation moins fiable.

[021] Le document EP 2314797 divulgue un mécanisme d'attache rapide fixé à chaque étai, dans lequel des épaulements latéraux qui ont des logements communiquant avec l'extérieur, le mécanisme d'attache rapide comprend une cheville à expansion, élastiquement déformable, introduite axialement dans un goujon qui comprime la cheville à expansion de manière à la développer axialement. Le mécanisme comprend un levier ou un dispositif à came, disposé sur le côté opposé de la cheville, qui exerce la pression permettant l'expansion de la cheville.

[022] Une telle attache, bien que rapide à positionner, nécessite un effort de manière à permettre la fermeture du levier réalisant l'expansion. L'application d'un tel effort, lorsque répété, peut contribuer à l'apparition chez l'utilisateur de troubles musculo-squelettique, notamment au niveau du poignet ou du coude. En outre, l'application d'un tel effort peut risquer de déséquilibrer le monteur, et le faire chuter, en particulier si la main de l'utilisateur ripe sur le levier lors de l'application de l'effort de fermeture.

[023] L'invention se propose notamment de résoudre les inconvénients précités.

[024] A cet effet, un premier objet de l'invention est de proposer un dispositif de fixation de manipulation aisée, ne nécessitant de la part de l'opérateur qu'un effort minimal pour obtenir la fixation d'une pièce de renfort sur un montant.

[025]	Un	deuxième	objet	de	l'invention	est	de	proposer	un	tel
dispositif	de	fixation, ne nécessitant aucun	outillage	pour sa mise	en
place.
[026]	Un	troisième	objet	de	l'invention	est	de	proposer	un	tel

dispositif de fixation, compact et léger.

[027] Un quatrième objet de l'invention est de proposer un échafaudage comprenant un dispositif de fixation tel que présenté cidessus.

[028] A cet effet, il est proposé, en premier lieu, un dispositif de fixation d’une pièce de renfort à une échelle d’un échafaudage muni d’un trou, le dispositif de fixation comprenant un manchon cylindrique apte à venir s’emmancher dans le trou de l’échelle, et configuré pour être lié à la pièce de renfort, une partie mobile, apte à coulisser au sein du manchon, le dispositif de fixation comprenant un moyen d’arrêt déplaçable par l’intermédiaire de la partie mobile, le déplacement du moyen d'arrêt s’effectuant selon une direction sécante par rapport à la direction d’extension du manchon, entre une position de déverrouillage permettant l’emmanchement du manchon dans le trou, et une position de verrouillage permettant d’arrêter le manchon dans le trou une fois que le manchon est emmanché dans le trou, un élément de rappel étant disposé entre le manchon et la partie mobile de manière à maintenir le moyen d’arrêt en position de verrouillage.

[029] Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison :

la partie mobile, présente une tête comprenant une première fraction munie d’un premier diamètre, une deuxième fraction munie d’un deuxième diamètre, le premier diamètre étant inférieur au deuxième diamètre, la première fraction plaçant le moyen d’arrêt en position rentrée, la deuxième fraction plaçant le moyen d’arrêt en position sortie ;

la première fraction et la deuxième fraction sont reliées par une fraction inclinée, la fraction inclinée étant tronconique ;

le moyen d’arrêt comprend une bille, mobile dans un logement ;

le logement présente un premier pourtour, correspondant au diamètre de la bille, et un deuxième pourtour, inférieur au diamètre de la bille ;

le manchon comprend une enveloppe et une douille solidaires entre elles, la douille comprenant une encolure arrière configurée pour entrer en contact avec la fraction inclinée, et une encolure avant configurée pour recevoir la pièce de renfort ;

la partie mobile comprend une vis comprenant une tête et une parcelle filetée, la parcelle filetée recevant un écrou taraudé destiné à être actionné.

[030] Il est proposé, en deuxième lieu, un échafaudage comprenant un dispositif de fixation tel que présenté ci-dessus, une échelle, munie d’un trou, une pièce de renfort, liée au dispositif de fixation, la pièce de renfort étant fixée sur l'échelle à l'aide du dispositif de fixation.

[031] Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison :

le trou comprend une portion extrême rétrécie, succédant à une portion centrale élargie, un moyen d’arrêt s’étendant au contact de la portion centrale élargie lorsque la pièce de renfort est maintenue fixée sur la première pièce ;

le trou est réalisé au sein d’une traverse, la traverse étant emboîtée dans un montant de l'échelle ;

la pièce de renfort est une diagonale.

[032] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière concrète à la lecture de la description ci-après de modes de réalisation, laquelle est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 illustre une vue schématique en perspective d'un échafaudage, une diagonale étant fixée sur l'échafaudage à l'aide d'un dispositif de fixation, avec trois médaillons de détail ;

la figure 2 illustre une vue schématique de dessus de l'échafaudage de la figure 1 ;

la figure 3 illustre une vue schématique en coupe selon le plan A-A de la figure 2 ;

la figure 4 illustre une vue schématique en perspective du dispositif de fixation, le dispositif de fixation étant représenté avec des moyens d'arrêt en position verrouillée ;

la figure 5 illustre une vue schématique en perspective de l'enveloppe du manchon du dispositif de fixation ;

la figure 6 illustre une vue schématique en coupe selon le plan B-B de la figure 4, le dispositif de fixation étant représenté sans partie mobile et sans moyens d'arrêt ;

la figure 7 illustre une vue schématique en perspective d'une partie mobile du dispositif de fixation munie d'un élément de rappel ;

la figure 8 illustre une vue schématique en coupe du dispositif de fixation selon le plan A-A de la figure 2, le dispositif de fixation étant représenté en position détachée par rapport à l'échelle de l'échafaudage ;

la figure 9 illustre une vue schématique en coupe du dispositif de fixation selon le plan A-A de la figure 2, le dispositif de fixation étant représenté en position intermédiaire par rapport à l'échelle de l'échelle de l'échafaudage ;

la figure 10 illustre une vue schématique en coupe du dispositif de fixation selon le plan A-A de la figure 2, le dispositif de fixation étant représenté en position de fixation par rapport à l'échelle de l'échelle de l'échafaudage.

[033] L’invention trouve notamment application dans les plateformes et échafaudages à échelles formées d’échelons sertis dans les montants, ces échelons étant de section ovalisée ou oblongue, de telles échelles étant décrites notamment dans le document EP 1 762 694 de la demanderesse.

[034] La structure de telles échelles est avantageuse pour au moins deux raisons. En premier lieu, les risques de rotation de l'échelon sur lui-même, lors de l'utilisation de l'échelle, sont réduits. En second lieu, de telles échelles peuvent être réalisées en alliage d’aluminium, avec un excellent rapport poids/résistance mécanique, en particulier par rapport aux échelles conventionnelles en acier. Lors de l'assemblage par sertissage, les échelons tubulaires sont pourvus, sur leurs deux extrémités latérales, d'au moins un retreint venant s'engager dans les perçages des montants. L'extrémité de ces retreints saille en face externe des montants. Elle est déformée par sertissage, ou bien encore par roulage, tulipage, ou estampage. Les échelons présentent ainsi une ouverture apparente, avantageusement bordée par un collet obtenu par roulage et pression sous un bouterollage.

[035] L'on se réfère à la figure 1, représentant de manière simplifiée une structure d'accès en hauteur, par exemple un échafaudage 1.

[036] Tel que représenté, l'échafaudage 1 est destiné à être utilisé pour tout type de travaux en hauteur, en intérieur ou en extérieur. Un tel échafaudage 1 trouve applications pour la réalisation de travaux dans le domaine du bâtiment ou de l'industrie.

[037] L'échafaudage 1 est un échafaudage de pied ou fixe, ou un échafaudage roulant.

[038] Dans le mode de réalisation représenté, l'échafaudage 1 est assemblé, mais n'est pas pliant. Seul un désassemblage pièce par pièce permet sa désinstallation du site d'intervention, en vue d'un stockage ou en vue d'un déplacement sur un autre site d'intervention.

[039] Selon d'autres modes de réalisations, non représentés, l'échafaudage 1 est pliant, de manière à améliorer sa vitesse de désinstallation, et comporte notamment une base pliante, reliant les montants 2, de manière connue en soit.

[040] Selon le mode de réalisation représenté, l'échafaudage 1 comprend notamment deux côtés latéraux se présentant sous forme d’échelles 2, reliés par échelles 2 permet l'accès [041] Les échelles 2 une plateforme 3 de travail. Chacune des à la plateforme 3.

comprennent avantageusement parallèles, et reliés traverses 5.

par exemple deux montants 4, entre eux par une pluralité de à une traverse 5 [042] On définit par rapport

XYZ constituant un trièdre, comprenant trois deux à deux, à savoir :

un axe X, définissant une direction longitudinale, horizontale, et définissant la direction générale d'extension d'une traverse 5, un axe Y, définissant une direction transversale, horizontale, qui avec l'axe X définit un plan XY horizontal, un axe Z, définissant une direction verticale, perpendiculaire au plan XY horizontal.

[043] Dans la suite de la description, et en relation au repère défini ci-dessus, les termes longitudinal ou longitudinalement font référence à une direction confondue avec l'axe X, les termes transversal ou transversalement font référence à une direction confondue avec l'axe Y, et les termes vertical ou verticalement font référence à une direction confondue avec l'axe Z. Les termes de position absolue, tels que avant, arrière, haut, bas, gauche, droite, ou relatifs comme dessus, supérieur, dessous, inférieur sont définis par rapport à la traverse 5.

[044] Les barreaux 5 et montants 4 présentent, par exemple, une section transversale de forme rectangulaire, carrée, ellipsoïdale ou circulaire.

[045] Les traverses 5 sont avantageusement des tubes profilés, qui s'étendent selon une direction horizontale, perpendiculairement aux montants 4. De cette façon, les traverses 5 présentent chacune un trou 6 présentant un obstacle intérieur, permettant de servir de point d'accrochage pour des éléments de structure.

[046] Selon le mode de réalisation représenté, les traverses 5 sont insérées au sein de perforations 7, avantageusement traversantes, agencées sur les montants 4.

[047] Avantageusement, lors de l'assemblage par sertissage, les parties extrêmes des traverses 5 tubulaires forment chacune un retreint venant s'engager dans les perçages des montants 4. L'extrémité de ces retreints saille en face externe des montants 4. Elle est déformée par sertissage, ou bien encore par roulage, tulipage, ou estampage. Les échelons formés par les barreaux 5 présentent ainsi une ouverture apparente, avantageusement bordée par un collet 11 obtenu par roulage et pression sous un bouterollage.

[048] Ainsi, selon le mode de réalisation représenté, les traverses 5 comprennent des portions 8 extrêmes rétrécies, obtenues par exemple par tulipage, boutterolage ou dudgeonnage, et des portions 9 centrales élargies.

[049] Les portions 9 centrales présentent une section transversale ayant des dimensions supérieures aux dimensions de la section transversale des perforations 7 des montants 4.

[050] Selon le mode de réalisation représenté, les portions 9 centrales sont séparées des portions 8 extrêmes par une déclivité 10. La déclivité 10, lorsqu'elle entre en contact avec la perforation 7 du montant 4, bloque la translation de la traverse 5 par rapport au montant

4. Chaque traverse 5 est ainsi bloquée entre deux montants 4.

[051] Selon le mode de réalisation représenté, les extrémités des portions 8 extrêmes présentent une couronne ou collet 11, de manière à empêcher le retrait selon une direction longitudinale de la traverse 5 par rapport au montant 4. Les couronnes 11 sont par exemple obtenues par roulage, sertissage ou bouterollage des extrémités des traverses 5.

[052] De manière à assurer la stabilité globale de la structure par rapport à des actions mécaniques horizontales, au moins une pièce de renfort est disposée sur un côté de l'échafaudage 1.

[053] La pièce de renfort est fixée sur une échelle 2, au moyen d'un dispositif 12 de fixation.

[054] De manière non limitative, la pièce de renfort ici décrite est une diagonale 13.

[055] Selon des modes de réalisation non décrits, la pièce de renfort est une lisse, un stabilisateur, ou une base pliante.

[056] Pour des fins de simplification, la figure 1 représente un échafaudage 1 présentant une unique diagonale 13, mais ordinairement, les échafaudages 1 présentent plusieurs diagonales 13 montées par paires, de chaque côté de l'échafaudage 1, de manière à obtenir un contreventement équilibré.

[057] La diagonale 13 est avantageusement réalisée en tube profilé, et présente une part 14 centrale, par exemple de section circulaire.

[058] La diagonale comprend en outre d'une première part 15 extrême et d'une deuxième part 16 extrême. Chacune des parts 15, 16 extrêmes est en liaison avec une échelle 2, de manière à pouvoir fixer une diagonale 13.

[059] Les parts 15, 16 extrêmes sont munies de perçages 17, de manière à offrir un point de liaison avec les échelles 2.

[060] Selon le mode de réalisation représenté, les parts 15, 16 extrêmes sont aplaties, ce qui limite leur encombrement longitudinal, et facilite notamment l'insertion de pièces au sein des perçages 17. De surcroît, une telle disposition permet également d'avoir une surface plane, permettant d'éviter une concentration des efforts lorsque la diagonale 13 est fixée sur l'échafaudage 1.

[061] Selon d'autres modes de fixation, les parts 15, 16 extrêmes présentent une section transversale identique à la section de la part 14 centrale, ce qui limite le coût de fabrication de la diagonale 13.

[062] Le dispositif 12 de fixation permet de lier une diagonale 13, par l'intermédiaire des parts 15, 16 extrêmes, à l'échelle 2 en étant en insertion au sein du trou 6 de la traverse 5. Un tel mode de fixation est avantageux, car évite toute réalisation de perçage sur l'échelle, ce qui fragiliserait sa structure. En outre, le fait que le dispositif 12 de fixation soit inséré à l'intérieur du trou permet de limiter le nombre de pièce en saillie lorsque la diagonale est fixée, en particulier en direction des échelles 2. De cette manière, un dispositif 12 de fixation permet une fixation compacte, qui ne constitue pas d'obstacle à l'accès des monteurs sur les échelles 2.

[063] L'on se réfère aux figures 2 à 10, représentant en détail une fixation d'une diagonale sur l'échelle 2, par l'intermédiaire du dispositif de fixation.

[064] Le dispositif 12 de fixation comprend un manchon 18, destiné à être emmanché ou inséré au sein du trou 6, une partie 19 mobile allongée, ainsi qu'au moins un moyen d'arrêt.

[065] La partie 19 mobile est montée en coulissement au sein du manchon 18.

[066] Le moyen d'arrêt est déplacé, selon une direction sécante par rapport à la direction d’extension du manchon 18, par l'intermédiaire de la partie 19 mobile, et évolue entre position de déverrouillage, et une deuxième position une position de verrouillage.

[067] Lorsque le dispositif 12 de fixation est en position de fixation, le manchon 18 est inséré au sein du trou 6, et un moyen d'arrêt est en position de verrouillage.

[068] En position intermédiaire du dispositif 12 de fixation, le manchon 18 est partiellement inséré au sein du trou 6, et un moyen d'arrêt est en position de déverrouillage.

[069] Le dispositif 12 de fixation est dit en position séparée, lorsque le manchon 18 n'est pas inséré au sein du trou 6.

[070] L'on s'intéresse maintenant à la structure du manchon 18. Pour ce faire, l'on se réfère notamment aux figures 4 et 5.

[071] Le manchon 18 présente une forme extérieure d'aspect sensiblement cylindrique. Autrement dit, le manchon 18 est engendré par une droite qui se déplace parallèlement à un axe, en s'appuyant sur deux plans fixes.

[072] Selon le mode de réalisation représenté, le manchon 18 présente un aspect sensiblement prismatique. Selon des modes de réalisation non représentés, le manchon 18 se présente sous la forme d'un cylindre de révolution.

[073] Le manchon 18 est destiné à être introduit au sein du trou 6, de sorte à ce que lorsqu’inséré, le manchon 18 présente une face 20 avant, au voisinage de la paroi du montant 4, et présente une face 21 arrière, se trouvant au sein de la portion 9 centrale.

[074] Selon le mode de réalisation représenté, le manchon 18 comprend une enveloppe 22 et une douille 23. L'enveloppe 22 est en contact avec le trou 6, tandis que la douille 23 est disposée au sein de l'enveloppe 22.

[075] L'enveloppe 22 est par exemple réalisée en matériau thermoplastique, permettant notamment son obtention à frais limité, et offrant un compromis avantageux entre légèreté et résistance mécanique. En outre, il est évité un contact entre matériaux métalliques, souvent générateur de rayures ou d'entaille, en particulier lors de l'insertion du manchon 18 dans la portion 8 extrême.

[076] L'enveloppe 22 s'étend sensiblement selon une direction longitudinale, et présente une longueur d'extension supérieure à la dimension longitudinale de la portion 8 extrême additionnée de la dimension longitudinale de la déclivité 10.

[077] De cette façon, lorsque inséré dans le trou 6, le manchon 18 peut s'étendre complètement dans la portion 8 extrême, la déclivité 10, et la portion 9 centrale. Autrement dit, lorsqu’entièrement insérée au sein du trou 6, la face 21 arrière est située au sein de la déclivité 10. Il est ainsi possible qu'un moyen d'arrêt disposé au sein du manchon 18 puisse trouver appui sur la déclivité 10.

[078] De manière à permettre son insertion au sein du trou 6, l'enveloppe 22 présente des dimensions transversales et verticales inférieures aux dimensions verticales et transversales de la portion 8 extrême.

[079] Avantageusement, l'enveloppe 22 présente un contour complémentaire au contour de la portion 8 extrême. L'insertion du manchon 18 au sein de la traverse 5 est facilitée.

[080] Selon le mode de réalisation représenté, l'enveloppe 22 décrit une section polygonale, par exemple un octogone, ce qui permet de limiter toute rotation du manchon 18 lorsqu'en insertion au sein du trou

6.

[081] Avantageusement, l'enveloppe 22 comprend des nervures 24, s'étendant longitudinalement en saillie d'une surface 25 extérieure. Chaque nervure 24 s'étend à partir de la face 20 avant, et présente par exemple une pente 26, de manière à rejoindre la surface 25 extérieure.

[082] De telles nervures 24 permettent de limiter le contact entre la portion 8 extrême du trou 6 et la surface 25 extérieure de l'enveloppe 22, facilitant notamment l'introduction du manchon 18 au sein du trou 6.

[083] En outre, de telles nervures 24 permettent un bon positionnement du manchon 18 par rapport au trou 6, et limitent le jeu entre l'enveloppe 22 et le trou 6.

[084] L'enveloppe 22 comprend une ouverture 27, permettant l'insertion de la douille 23 et de la partie 19 mobile, ainsi qu'un logement.

[085] Selon le mode de réalisation représenté, l'ouverture 27 est cylindrique, avantageusement alésée, de manière à permettre l'insertion de pièces mâles de révolution.

[086] L'ouverture 27 s'étend selon une direction sensiblement longitudinale, de manière à ce que la partie 19 mobile puisse présenter une direction de déplacement longitudinale, ce qui facilite son coulissement lorsque le manchon 18 est inséré au sein du trou 6.

[087] Selon le mode de réalisation représenté, l'enveloppe 22 comprend deux logements 28, de manière à pouvoir accueillir deux moyens d'arrêts.

[088] Selon d'autres modes de réalisation non représentés, l'enveloppe comprend un unique logement 28, ou bien au moins trois logements 28.

[089] Comme représenté figure 5, le logement 28 débouche à l'extérieur de l'enveloppe, c'est à dire en dehors du manchon 18. De cette manière, une pièce disposée au sein du logement 28 peut faire saillie de l'enveloppe extérieure, et constituer un moyen d'arrêt.

[090] Le logement 28 débouche également sur l'ouverture 27, ce qui permet une interaction, un contact entre la partie 19 mobile et une pièce disposée dans le logement 28.

[091] Selon le mode de réalisation représenté, le logement 28 s'étend selon une direction verticale. De cette manière, un moyen d'arrêt peut s'étendre en saillie verticalement, lui permettant de retenir de manière optimale le dispositif 12 de fixation, lorsque inséré dans la traverse 5.

[092] Selon d'autres modes de réalisation non représentés, le logement 28 s'étend selon une direction transversale.

[093] Selon d'autres modes de réalisation non représentés, le logement 28 s'étend selon une direction ayant une composante verticale ou transversale.

[094] Selon le mode de réalisation représenté, les logements 28 sont coaxiaux, ce qui permet le positionnement des moyens d'arrêt à une même distance longitudinale par rapport à la face 20 avant.

[095] Selon le mode de réalisation représenté, le logement 28 est cylindrique, avantageusement de révolution, facilitant l'insertion et le déplacement d'un moyen d'arrêt sphérique ou cylindrique.

[096] Avantageusement le logement débouche sur l'ouverture 27, en décrivant un premier pourtour 29, complémentaire à la dimension du moyen d'arrêt. De cette façon, le moyen d'arrêt est apte à pénétrer au moins partiellement au sein de l'ouverture 27.

[097] Avantageusement, le logement 28 débouche sur l'extérieur en décrivant un deuxième pourtour 30, rétréci par rapport au premier pourtour 29, et inférieur aux dimensions du moyen d'arrêt. De cette façon, le moyen d'arrêt ne peut pas sortir complètement du manchon 18.

[098] L'ouverture 27 comprend en outre un épaulement 31, de manière à former un arrêt pour la douille 23.

[099] Selon le mode de réalisation représenté, la douille 23 est sensiblement tubulaire, et est disposée au sein de l'ouverture 27. Une telle douille 23, avantageusement réalisée en matériau métallique, permet non seulement d'assurer le guidage de la partie 19 mobile par rapport au manchon 18, mais offre également un point de support pour la diagonale 13.

[0100] Afin de permettre une insertion facile au sein de l'enveloppe 22 lors du montage du dispositif 12 de fixation, la douille 23 présente une forme sensiblement complémentaire à la forme de l'ouverture 27.

[0101] La douille 23 comprend une division 32 arrière resserrée, formant un coude 33 arrière de manière à pouvoir venir sur un premier côté 34 de l'épaulement. La division 32 arrière présente à son extrémité libre une encolure 35 arrière, formée par exemple par sertissage sur un deuxième côté 36 de l'épaulement 31. De cette manière, la douille 23 est solidarisée au manchon 18.

[0102] formant un coude 38 avant comprend une division 37 avant resserrée, avant, de manière à accueillir la diagonale 13. La présente avantageusement une dimension longitudinale sensiblement égale à l'épaisseur de chacune des parts 15, 16 extrêmes [0103] encolure [0104] et une

La au voisinage du perçage 17. division avant présente à son extrémité formée par exemple par sertissage.

est arrêtée en translation au sein de

La douille 23 est creuse, et comprend une deuxième cavité cylindriques de révolution. [0105] première cavité diamètre de la butée 42.

[0106]

De cette cavité 40

41, toutes les deux sont en prolongement l'une

Les cavités 40, 41 présentant par exemple un diamètre deuxième cavité 41. De cette manière, les cavités 40, 41 permettent constituer

Selon le une de l'autre, supérieur les écarts la au de une première de réalisation représenté, le dispositif 12 de pluralité de moyens d'arrêt, les efforts subis par les

L'on s'intéresse désormais au moyen d'a l'on se rapporte en particulier aux figures 2 et 4. [0107] fixation comprend deux. De cette manière, logements 28 des enveloppes 22 sont divisés par [0108] dispositif [0109] Une telle

Dans d'autres modes de en l'occurrence moyens d'arrêt et deux.

les non représentés, 12 de fixation comprend un unique moyen d'arrêt. Le moyen d'arrêt comprend avantageusement une bille bille 43 présente ainsi Le déplacement d'une le

43.

position.

réalisable par l'application d'un disposition est avantageuse pour dispositif 12 de fixation.

un contact tangent, quelle que soit sa bille 43 au sein du logement 28 est effort d'intensité minimal. Une telle permettre la facilité d'actionnement du [0110] Selon d'autres modes de réalisation, non représentés, un moyen d'arrêt est une pièce cylindrique, telle qu'un rouleau.

[0111] L'on s'intéresse désormais à la partie 19 mobile. Pour ce faire, l'on se rapporte à la figure 7.

[0112] La partie 19 mobile est avantageusement réalisée en deux parties, une première partie comprenant une vis 44 et une deuxième partie comprenant un écrou 45. Une telle disposition permet de faciliter le montage du dispositif de fixation, l'écrou 45 étant introduit par la face avant du manchon 18 tandis que la vis 44 est introduite par la face arrière du manchon 18.

[0113] Selon le mode de réalisation représenté, la vis présente des pans hexagonaux, de manière à être apte à être entraînée en rotation par l'intermédiaire d'un tournevis ou d'une clé hexagonale.

[0114] Selon d'autres modes de réalisation, non représentés, la vis présente extrémité fendue ou cruciforme, ou tout autre forme géométrique compatible avec un outil de vissage.

[0115] Comme représenté sur les figures 2 et 8 à 10, l'écrou 45 présente une section avantageusement complémentaire à la première cavité 40. Un coulissement de l'écrou 45 par rapport à la douille 23 est ainsi permis.

[0116] Lorsqu’en insertion dans la vis 44, l'écrou 45 forme une deuxième butée 46 permettant l'arrêt de toute pièce se déplaçant au sein de la douille 23.

[0117] L'écrou 45 comprend un chapeau 47 à son extrémité, présentant selon un plan longitudinal une forme de T. Un tel chapeau 47 permet la fixation d'une poignée 48 d'actionnement, apte à permettre à un utilisateur de déplacer la partie 19 mobile.

[0118] Selon le mode de réalisation représenté, la poignée 48 d'actionnement est moulée sur le chapeau 47.

[0119] Selon d'autres modes de réalisation, non représentés, la poignée 48 d'actionnement est directement vissée sur le chapeau 47. Selon d’autres modes de réalisation, non représentés, en lieu et place d’une poignée moulée, par exemple surmoulée sur le chapeau, l’ensemble poignée/chapeau est formé d’une seule et unique pièce. [0120] La vis 44 comprend une parcelle 49 filetée, une parcelle 50 lisse et une tête 51, s'étendant avantageusement toutes coaxialement.

[0121] La parcelle 49 filetée est destinée à être introduite au sein du filetage de l'écrou 45. La parcelle 49 filetée définit une longueur inférieure à la profondeur du filetage, de manière à ce que l'intégralité de la parcelle 49 filetée soit en insertion au sein du filetage de l'écrou 45. De cette manière, seule la parcelle 50 lisse de la vis 44 et la tête 51 dépassent de l'écrou 45, ce qui évite l'intersection entre le filet de la parcelle 49 filetée et la douille 23, et évite tout risque d'accrochage lors de l'utilisation du dispositif 12 de fixation.

[0122] La fixation de l'assemblage entre la vis 44 et l'écrou 45 est avantageusement sécurisée, par exemple à l'aide d'un procédé de préenduction. De cette manière, même en cas de rotation de la poignée, la vis 44 et l'écrou 45 ne peuvent se désolidariser, la partie 19 mobile conserve son intégrité, contribuant à rendre le dispositif 12 de fixation sûr d'utilisation.

[0123] Selon le mode de réalisation représenté, la parcelle 50 lisse est sensiblement de révolution et s'étend longitudinalement, en continuité de la parcelle 49 filetée. La parcelle 50 lisse coulisse au sein de la première cavité 40 de la douille 23, de manière à permettre de réaliser une liaison glissière entre la partie 19 mobile et le manchon 18. [0124] La vis 44 comprend également une tête 51, disposée en bout de vis 44. La tête 51 est destinée à évoluer entre la face 21 arrière et l'encolure 35 .

[0125] Au voisinage de la tête 51, la vis 44 intègre une première fraction 52 munie d’un premier diamètre. La tête comprend une deuxième fraction 53 munie d’un deuxième [0126] un espace situé en aux logements 28, position position [0127] fraction

La tête 51 et le bout de la parcelle regard des logements 28. la première fraction 52 place la deuxième fraction rentrée, et sortie.

place moyen d’arrêt en d’arrêt en

Avantageusement, la sont reliées entre de exemple la deuxième première elles par coaxiale avec fraction une forme tronconique, fraction 53. De cette manière, le n déplacement de la fraction du contact entre la vis 44 et les billes et la deuxième fraction inclinée, par fraction 52 et la une direction perpendiculaire à une direction manière progressive, ce qui évite tout à coup et tout blocage de la partie 19 mobile.

[0128] De cette manière, la fraction 54 inclinée modifie le volume du logement 28 où évoluent les billes 43. Les moyens d'arrêt se déplacent alors dans leur logement 28 en fonction de la translation de la partie 19 mobile.

[0129] Le dispositif 12 de fixation comprend un élément 55 de rappel, avantageusement mis en place entre la douille 23 et la partie 19 mobile. L'élément 55 de rappel est par exemple un organe élastique, par exemple un ressort de compression, exerçant une force de rappel lorsque ses extrémités sont rapprochées.

[0130] Selon le mode de réalisation représenté, l'élément 55 de rappel entoure la parcelle 50 lisse de la vis 44, et ses extrémités sont respectivement disposées entre la première butée 42 et la deuxième butée 46.

[0131] Ainsi, un rapprochement de la deuxième butée 46 vers la première butée 42 entraîne la création d'une force de rappel d'une direction opposée à un tel rapprochement.

[0132] Autrement dit, l'écrou 45, et a fortiori la partie 19 mobile, subissent de la part de l'élément 55 de rappel une action mécanique répulsive par rapport à la douille 23, et par extension par rapport au manchon 18.

[0133] Une telle action mécanique a pour effet de plaquer la fraction 54 inclinée contre l'encolure 35 arrière.

[0134] La deuxième fraction 53 peut de cette manière être positionnée face au logement 28, ce qui maintien le moyen d'arrêt en position de verrouillage.

[0135] L'on se réfère maintenant aux figures 8, 9 et 10 représentant chacune une étape d'un exemple de montage d'une diagonale 13 sur une échelle 2 d'échafaudage 1.

[0136] L'on décrit ainsi le montage d'une diagonale présentant deux parts 15, 16 extrêmes, chacune des parts 15, 16 extrêmes étant solidarisée avec le dispositif 12 de fixation, par exemple avec la douille. 23.

[0137] Le dispositif 12 de fixation est dans une position séparée, comme représenté en figure 8.

[0138] L'utilisateur saisit, d'une main la diagonale 13 au voisinage de la première part 15 extrême.

[0139] Avec un doigt, l'utilisateur appuie sur la poignée 48 d’actionnement, ce qui a pour effet de provoquer un mouvement d'enfoncement de la partie 19 mobile au sein du manchon 18. Avantageusement dans un même temps, la face 21 arrière est rapprochée du trou 6.

[0140] Comme représenté sur la figure 9, l'enfoncement de la partie 19 mobile au sein du manchon 18 provoque un déplacement de la vis 44, en particulier de la fraction 54 inclinée.

[0141] Les billes 43 perdent tout appui, et pénètrent au sein du logement 28, soit par gravité ou par poussée du trou lorsque le manchon 18 est inséré au sein du trou 6.

[0142] L'utilisateur continue à pousser le dispositif 12 de fixation au sein du trou 6.

[0143] Une fois que la face 21 arrière a entièrement franchi la portion 8 extrême, ce qui se matérialise par exemple par une mise en butée de la diagonale 13 sur le montant 4, l'utilisateur peut relâcher la poignée 48 d’actionnement.

[0144] De cette manière, l'élément 55 de rappel pousse l'écrou 45 et la partie 19 mobile dans le sens opposé au sens d'introduction du manchon 18 dans le trou 6, provoquant la rentrée de la tête 51 au sein du manchon 18.

[0145] Une telle action a pour conséquence de provoquer de mettre les billes 43 au contact de la fraction 54 inclinée puis de la deuxième fraction 53, ce qui engendre une sortie des billes 43 de leur logement 28 respectif et les place en position verrouillée.

[0146] Comme représenté sur la figure 10, les billes 43 se déplacent alors jusqu'à entrer au contact du trou 6, en particulier de la déclivité

10.

[0147] Les billes 43 sont alors pressées notamment contre la déclivité 10 par la deuxième fraction 53, bloquant le mouvement de sortie du dispositif 12 de fixation.

[0148] Le dispositif 12 de fixation est alors en position de fixation.

[0149] La position atteinte est une position d'équilibre, le dispositif de fixation étant empêché de sortir du trou 6 par l'intermédiaire des billes 43, et ne peut pénétrer davantage à l'intérieur du trou 6 par butée de la diagonale 13 au sein du montant 4.

[0150] Puis, l'utilisateur prend en main la deuxième part 16 extrême, rattachée au dispositif 12 de fixation.

[0151] L'utilisateur fait pivoter la diagonale autour de la première part 15 extrême déjà rattachée à l'échelle 2, et la positionne face au trou 6.

[0152] La fixation de la deuxième part 16 extrême est alors effectuée de la même manière que pour la fixation de la première part 15 extrême [0153] Selon une mise en œuvre du montage, les parts 15, 16 extrêmes sont chacune montées simultanément, mais une telle mise en œuvre nécessite de faire appel à deux utilisateurs chacun disposé à une des parts 15, 16 extrêmes.

[0154] Le dispositif 12 de fixation présente notamment les avantages suivants:

utilisation sans outil ;

facilité d’actionnement, permettant par exemple la fixation d'une diagonale en minimisant le nombre de mouvement, et l'effort à appliquer par l'utilisateur, ce qui est sécurisant pour une utilisation en hauteur ;

possibilité de fixation d'une diagonale 13 par un unique utilisateur ;

légèreté et compacité du dispositif 12 de fixation, facilitant le montage d'un échafaudage 1 par les utilisateurs.

Claims (11)

1. Revendications

   1. Dispositif (12) de fixation d’une pièce de renfort à une échelle (2) d’un échafaudage muni d’un trou (6), le dispositif (12) de fixation comprenant :

   - un manchon (18) cylindrique apte à venir s’emmancher dans le trou (6) de l’échelle (2), et configuré pour être lié à la pièce de renfort,

   - une partie (19) mobile, apte à coulisser au sein du manchon (18), le dispositif de fixation étant caractérisé en ce qu’il comprend un moyen d’arrêt déplaçable par l’intermédiaire de la partie (19) mobile, le déplacement du moyen d'arrêt s’effectuant selon une direction sécante par rapport à la direction d’extension du manchon (18), entre une position de déverrouillage permettant l’emmanchement du manchon (18) dans le trou, et une position de verrouillage permettant d’arrêter le manchon (18) dans le trou une fois que le manchon (18) est emmanché dans le trou (6), un élément de rappel étant disposé entre le manchon (18) et la partie (19) mobile de manière à maintenir le moyen d’arrêt en position de verrouillage.
2. 2. Dispositif (12) de fixation selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la partie (19) mobile, présente une tête (51) comprenant une première fraction (52) munie d’un premier diamètre, une deuxième fraction (53) munie d’un deuxième diamètre, le premier diamètre étant inférieur au deuxième diamètre, la première fraction (52) plaçant le moyen d’arrêt en position rentrée, la deuxième fraction (53) plaçant le moyen d’arrêt en position sortie.
3. 3. Dispositif (12) de fixation selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la première fraction (52) et la deuxième fraction (53) sont reliées par une fraction (54) inclinée, la fraction (54) inclinée étant tronconique.
4. 4. Dispositif (12) de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen d’arrêt comprend une bille (43), mobile dans un logement (28).
5. 5. Dispositif (12) de fixation selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le logement (28) présente un premier pourtour (29) correspondant au diamètre de la bille (43), et un deuxième pourtour (30), inférieur au diamètre de la bille (43).
6. 6. Dispositif (12) de fixation selon l’une quelconque des revendications de 3 à 5, caractérisé en ce que le manchon (18) comprend une enveloppe (22) et une douille (23) solidaires entre elles, la douille (23) comprenant une encolure (35) arrière configurée pour entrer en contact avec la fraction (54) inclinée, et une encolure (39) avant configurée pour recevoir la pièce de renfort.
7. 7. Dispositif (12) de fixation selon l'une quelconque des revendications de 2 à 6, caractérisé en ce que la partie (19) mobile comprend une vis (44) comprenant une tête (51) et une parcelle (49) filetée, la parcelle (49) filetée recevant un écrou (45) taraudé destiné à être actionné.
8. 8. Echafaudage (1) comprenant un dispositif (12) de fixation selon l’une quelconque des revendications précédentes, une échelle (2), munie d’un trou (6), une pièce de renfort, liée au dispositif (12) de fixation, l’échafaudage (1) étant caractérisé en ce que la pièce de renfort est fixée sur l'échelle (2) à l'aide du dispositif (12) de fixation.
9. 9. Echafaudage (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le trou (6) comprend une portion (8) extrême rétrécie, succédant à une portion (9) centrale élargie, un moyen d’arrêt s’étendant au contact de la portion (9) centrale élargie lorsque la pièce de renfort est maintenue fixée sur la première pièce.
10. 10. Echafaudage (1) selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que le trou (6) est réalisé au sein d’une traverse (5), la traverse (5) étant emboîtée dans un montant (4) de l'échelle.
11. 11. Echafaudage (1) selon l'une quelconque des revendications de 8 à 10, caractérisé en ce que la pièce de renfort est une diagonale (13).