FR2947849A1 - Jambe d'appui ou de stabilisation telescopique et dispositif comprenant une telle jambe - Google Patents

Abstract

Jambe (3) d'appui, notamment pour structure temporaire, comportant deux tubes (6, 7) télescopiques, un premier tube (6) glissant à l'intérieur du deuxième tube (7), le deuxième tube (7) présentant en outre une ouverture (9) s'étendant sur une portion angulaire, la jambe (3) comportant de plus un système (25) de blocage des deux tubes (6, 7), le système (25) comprenant deux pièces (26, 31) enserrant le deuxième tube (7), une première pièce (26) étant munie de dents (30) logées dans l'ouverture (9) du deuxième tube (7) pour déboucher à l'intérieur du deuxième tube (7), et le système (25) comprenant des moyens pour serrer les deux pièces (26, 31), le système (25) pouvant prendre deux positions : - une position de glissement dans laquelle les dents (30) sont à distance du premier tube (6) ; - une position de blocage dans laquelle les dents (30) sont en appui sur le premier tube (6).

Description

Jambe d'appui ou de stabilisation télescopique et dispositif comprenant une telle iambe

L'invention a trait au domaine des structures temporaires telles que celles que l'on peut trouver sur les chantiers, notamment les échafaudages, les échelles ou les escaliers. Par échafaudage, on désigne ici toute construction ou bâti provisoire, fixe ou mobile, facilitant l'accès aux ouvrages et la réalisation de travaux.

Sont notamment concernés par la présente invention : - les échafaudages de pied, c'est-à-dire les échafaudages sur plans verticaux destinés aux travaux sur façades et parties en élévation ; - les échafaudages rapides métalliques, en éléments modulaires, parfois appelés échafaudages tubulaires ; - les échafaudages de plafond ou sur plans horizontaux, c'est-à-dire les échafaudages tubulaires légers, en général mobiles (roulants) et les échafaudages sur tréteaux ; - les échafaudages en bascule portés par des traverses étrésillonnés contre des encadrements de baies ; - les échafaudages en éventail portés par des potences ou pointiers inclinés reposant sur les appuis des baies et immobilisés par des entretoises ou des étrésillons. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour les échafaudages rapides. Les échafaudages, de conception assez ancienne, comprennent communément une charpente formée de montants verticaux fixés à des longerons horizontaux, soutenant des planchers de façon à définir des paliers pouvant servir de station de travail. Des escaliers ou des échelles permettent la communication entre les différents paliers. Par échelles et escaliers, on désigne ici toute structure permettant l'accès entre un niveau inférieur et un niveau supérieur. La différence entre échelle et escalier est notamment définie dans la norme française NF P93-521. Outre sur les échafaudages, échelles et escaliers sont souvent mis en place sur les chantiers pour faciliter la circulation du personnel. Ainsi, on trouve des échelles en tant que moyens d'accès C004 B002 FR - texte tqd ponctuels, mais également des escaliers en tant que moyens d'accès permanents sur le chantier. Que ce soit les échafaudages, les échelles ou les escaliers, de telles structures révèlent souvent quelques faiblesses, notamment dans la rigidité. En effet, de par leur caractère temporaire, ces structures doivent pouvoir se démonter facilement, et donc les liaisons entre les éléments ainsi qu'avec le sol ou la plateforme sur laquelle elles sont montées ne sont pas aussi rigides que celles des structures permanentes.

Par ailleurs, la configuration du terrain sur un chantier est bien souvent accidentée, en tout cas irrégulière, et peut présenter une pente non nulle de sorte que les structures reposant sur un tel terrain nécessitent d'être stabilisées. En effet, les points d'appui au sol des structures sont sensiblement coplanaires, de sorte que des défauts dans la planéité du terrain peuvent causer des problèmes d'instabilité. De plus, les tronçons en appui sur le sol des structures sont en général des pièces de type colonne, si bien qu'ils son sujets au problème du flambement. Ainsi, il est connu d'équiper la structure temporaire de moyens supplémentaires d'appui ou de stabilisation. Ces moyens se présentent par exemple sous la forme d'une jambe venant s'appuyer entre un montant de la structure et le sol, afin d'apporter un point d'appui supplémentaire à la structure. A cette fin, l'extrémité de la jambe en contact avec le sol est bien souvent munie d'un patin limitant le glissement sur le sol. Cette extrémité peut également être fixée au sol. La jambe est de préférence montée pivotante sur le montant, pour pouvoir être écartée plus ou moins du montant suivant les nécessités du terrain, et pour pouvoir être rabattue contre le montant. Une barre d'écartement est montée pivotante à la fois sur le montant et sur la jambe pour maintenir un écartement maximal. Le document EP 1 783 302, au nom de la demanderesse, présente un exemple de réalisation d'une jambe d'appui, dans laquelle la hauteur de fixation de la jambe et de la barre d'écartement sur le montant est réglable au moyen de pièces de liaison qui, associées à une pièce de serrage, forment mâchoires sur le montant. Une tige filetée serrée au C004 B002 FR - texte tqd moyen d'un écrou papillon assure le blocage des mâchoires sur le montant. La hauteur des mâchoires peut alors être réglée de façon à ce que la jambe soit en appui sur le sol. Une telle réalisation permet à la jambe d'adopter une infinité de position par rapport au montant pour être en contact avec le sol. Cependant, le réglage simultané des deux mâchoires peut se révéler délicat pour un opérateur lors de la mise en place de la jambe. Dans une autre réalisation, les liaisons de la barre d'écartement et de la jambe sur le montant sont fixes, la jambe étant alors télescopique pour pouvoir régler la longueur. Par exemple, la jambe comprend deux tubes glissants l'un dans l'autre, un premier tube comprenant un perçage qui se place dans l'alignement d'un autre perçage sur le deuxième tube. Le deuxième tube comprend plusieurs perçages répartis sur sa longueur. Ainsi, la longueur de la jambe est bloquée au moyen d'une goupille passée au travers du perçage du premier tube en vis-à-vis d'un des perçages du deuxième tube. Cette réalisation limite l'adaptabilité de la jambe, car seules certaines longueurs sont autorisées par les ouvertures. Afin d'essayer de remédier à ce problème, le document FR 2 914 338 décrit des moyens de stabilisation comprenant une jambe télescopique dont la longueur est réglée au moyen d'un organe mobile de verrouillage. Cet organe comprend une plaque au travers de laquelle passe un premier tube coulissant dans un deuxième tube. Un ressort de torsion est placé entre la plaque et le deuxième tube, la plaque étant pivotante sur le deuxième tube. Le ressort contraint la plaque à venir mordre dans le premier tube empêchant ce dernier de glisser. Ainsi, le ressort est placé de sorte que lorsque la longueur de la jambe est augmentée lors de sa mise en place, le ressort autorise le glissement relatif des tubes, mais empêche ce glissement dans l'autre sens.

Bien que dans cet exemple la jambe puisse prendre une infinité de longueur, le ressort de torsion doit être suffisamment résistant pour empêcher le glissement relatif des deux tubes. Il est toutefois nécessaire de soulever à la main la plaque et de manipuler les deux tubes pour pouvoir diminuer la longueur de la jambe, ce qui est rendu difficile par la résistance du ressort. C004 B002 FR - texte tqd Par ailleurs, la surface de contact entre la plaque et le premier tube peut se détériorer, notamment à cause d'impuretés (poussières, débris de verre, plâtre...) qui s'accumulent sur le premier tube. Le contact entre la plaque et le premier tube peut alors ne plus être assuré ou la plaque peut s'user, rendant le blocage des deux tubes moins efficace. La présente invention vise notamment à apporter une solution aux divers problèmes mentionnés ci-dessus. Un premier objet de l'invention est de proposer une jambe d'appui pouvant prendre une infinité de longueur. Un deuxième objet de l'invention est de proposer un système de blocage d'une jambe d'appui simple à manipuler pour un opérateur. Un troisième objet de l'invention est de proposer un système de blocage d'une jambe d'appui à moindre coût.

Un quatrième objet de l'invention est de proposer un système de blocage d'une jambe d'appui permettant d'obtenir une indication visuelle sur la position de la jambe. Un cinquième objet de l'invention est de proposer un dispositif d'appui ou de stabilisation pouvant prendre une position pliée par exemple pour le transport. A cet effet, suivant un premier aspect, l'invention propose une jambe d'appui, notamment pour structure temporaire, comportant deux tubes télescopiques, un premier tube glissant à l'intérieur du deuxième tube, le deuxième tube présentant en outre une ouverture s'étendant sur une portion angulaire, la jambe comportant de plus un système de blocage des deux tubes, le système comprenant deux pièces enserrant le deuxième tube, une première pièce étant munie de dents logées dans l'ouverture du deuxième tube pour déboucher à l'intérieur du deuxième tube, et le système comprenant des moyens pour serrer les deux pièces, le système pouvant prendre deux positions : une position de glissement dans laquelle les dents sont à distance du premier tube ; une position de blocage dans laquelle les dents sont en appui sur le premier tube.

La jambe d'appui peut ainsi passer facilement d'une position à l'autre tout en offrant une grande robustesse dans la résistance aux C004 B002 FR - texte tqd contraintes. Le contact entre les dents de la première pièce et le premier tube se faisant à l'intérieur du deuxième tronçon, celui-ci est protégé. Le système de blocage comprend par exemple une bride en forme de U portant les dents sur une portion centrale entre deux portions extrémales et une plaque de serrage, la plaque de serrage étant munie d'une découpe et d'une ouverture au travers desquelles passent les deux portions extrémales de la bride. Une telle réalisation du système de blocage est simple et peu coûteuse. La plaque de serrage comprend une portion plane prolongée par une portion courbe, formant un logement dans lequel le deuxième tube est fixé. Les moyens pour serrer les deux pièces du système de blocage de la jambe comprennent, suivant le mode de réalisation préféré, une poignée montée sur la première pièce, la poignée présentant une surface inférieure formant came, poignée prenant deux positions : une position levée, dans laquelle poignée est sensiblement alignée avec l'axe de rotation de la bielle sur la jambe ; û une position baissée dans laquelle la surface inférieure de la poignée est en appui contre la deuxième pièce du système de blocage. La poignée permet notamment de faciliter la manipulation de la jambe par un opérateur unique tout en offrant une indication visuelle sur la position de la jambe. De préférence, lorsque la poignée telle que décrite ci-dessus est en position levée, la jambe est en position de glissement, et lorsque poignée est en position baissée, la jambe est en position de blocage. En variante, une portion extrémale de la bride est filetée et les moyens pour serrer les deux pièces du système de blocage comprennent une poignée taraudée coopérant avec le filetage de la bride. En pratique, la deuxième pièce est solidaire du deuxième tube, pour éviter tout jeu entre la deuxième pièce et le deuxième tube qui pourrait perturber le blocage. C004 B002 FR - texte tqd Selon un deuxième aspect, l'invention propose un dispositif d'appui ou de stabilisation comprenant une jambe telle que décrite ci-dessus, la jambe étant montée pivotante suivant un premier axe sur une pièce de liaison apte à être fixée à une structure, une bielle pivotante suivant deux axes parallèles au premier axe étant montée sur la pièce de liaison et la jambe, la bielle étant placée entre les moyens pour serrer les deux pièces du système de blocage. Le dispositif peut ainsi être facilement monté sur toute structure via la pièce de liaison, afin de lui apporter un appui supplémentaire.

D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue latérale d'un dispositif d'appui ou de stabilisation, comprenant une jambe d'appui et un système de blocage, dans une position pliée ; la figure 2 est une vue latérale du dispositif de la figure 1 suivant un côté opposé à celui de la figure 1 ; la figure 3 est une vue du dispositif de la figure 1 dans une position intermédiaire ; la figure 4 est une vue similaire à la figure 2 du dispositif de la figure 3 ; la figure 5 est une vue du dispositif de la figure 1 dans une position déployée ; la figure 6 est une vue similaire à la figure 4 du dispositif de la figure 5 ; la figure 7 est une vue en perspective éclatée de la jambe d'appui et du système de blocage ; la figure 8 est une vue en perspective de la jambe d'appui et du système de blocage assemblés ; la figure 9 est une vue en perspective d'une première pièce du système de blocage ; la figure 10 est une vue de face de la pièce de la figure 9 ; la figure 11 est une vue de profil d'une deuxième pièce du système de blocage ; la figure 12 est une vue de face de la pièce de la figure 11 ; C004 B002 FR - texte tqd la figure 13 est une vue en perspective de la pièce de la figure 11 ; la figure 14 est un détail de la figure 8 vu en coupe suivant l'axe XIV-XIV ; la figure 15 est une vue de face de deux dispositifs de la figure 1 montés sur deux montants verticaux ; la figure 16 est une vue de dessus de la figure 15 ; la figure 17 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1 suivant une variante de réalisation ; la figure 18 est une vue en perspective du dispositif de la figure 17 suivant un côté opposé à celui de la figure 17. Sur les figures 1 à 6 est représenté un dispositif 1 de stabilisation ou d'appui dans trois positions différentes, comprenant une pièce 2 de liaison et une jambe 3 télescopique.

La pièce 2 de liaison se présente sous la forme d'un tube rectangulaire s'élançant suivant une direction longitudinale, apte à être solidarisé à une partie 5 d'une structure 4 en appui sur le sol, telle qu'un montant d'un échafaudage ou une lisse d'une échelle ou d'un escalier, par exemple par soudure ou par vissage.

La jambe 3 comprend deux tubes 6, 7 creux, par exemple de section sensiblement circulaire. Un premier tube 6 présente un diamètre extérieur inférieur au diamètre intérieur du deuxième tube 7, de façon à ce que le premier tube 6 puisse glisser dans le deuxième tube 7. Le deuxième tube 7 comprend dans une première région 8 extrême une ouverture 9 s'étendant sur une portion angulaire. L'extrémité 10 opposée du deuxième tube 7 porte un patin 11, tel qu'un élément en élastomère, permettant d'augmenter les frottements avec le sol pour diminuer les risques de glissements. Le premier tube 6 est monté pivotant sur la pièce 2 de liaison suivant un axe transversal, au moyen d'un étrier 12. L'étrier 12 est formé de deux plaques 13, 14. Une première portion 15, 16 plane de chaque plaque 13, 14 est fixée sur une face 17 dite avant de la pièce 2 de liaison. Cette portion 15, 16 est prolongée par une deuxième portion 18, 19 plane projetée à l'opposé de la pièce 2 de liaison. De préférence, la projection n'est pas perpendiculaire mais forme un angle par exemple de l'ordre de 125°. Les deux plaques 13, C004 B002 FR - texte tqd 14 définissent alors entre leur deuxième portion 18, 19 un logement pour une portion 20 extrême du premier tube 6, laquelle y est montée pivotante. Une bielle 21 est montée entre la pièce 2 de liaison et la jambe 3.

D'une part, la bielle 21 est montée pivotante sur la pièce 2 de liaison suivant un premier axe transversal, parallèle à l'axe de pivotement du premier tube 6, au moyen d'un étrier 22 formé de deux plaques 23, 24 de la même manière que l'étrier 12 pour le premier tube 6. D'autre part, la bielle 21 est montée pivotante suivant un deuxième axe transversal parallèle au premier sur le deuxième tube 7 de la jambe 3 par l'intermédiaire d'un système 25 de blocage, comme il est décrit plus loin. En effet, la jambe 3 comprend un système 25 de blocage afin de bloquer le glissement relatif des deux tubes 6, 7.

Le système 25 de blocage comprend deux pièces 26, 27 formant mors sur le deuxième tube 7 de la jambe 3. Selon le mode de réalisation préféré et illustré sur les figures, une première pièce 26 se présente sous la forme d'une bride obtenue à partir d'un fil plié en U. Une première portion 27 extrémale de la bride 26 est droite, tandis que la deuxième portion 28 extrémale est recourbée vers l'extérieur de la forme en U. La portion 29 centrale comporte deux dents 30, projetées dans la même direction que la première portion 27 extrémale. La deuxième pièce 31 se présente sous la forme d'une plaque de serrage. La plaque 31 comprend, à partir d'une première bordure 32, une section 33 plane prolongée par une section 34 courbe à laquelle la section 33 plane est tangente. L'angle décrit par la section 34 courbe est avantageusement inférieur à 90°. La section 34 courbe est bordée par un pli 36 sensiblement à 90° et dirigé à l'extérieur de la section 34 courbe, et s'étendant jusqu'à la deuxième bordure 35 de la plaque 31, opposé à la première bordure 32. La section 33 plane de la plaque 31 de serrage comprend deux protubérances 37. Chaque protubérance 37 présente une surface 38 courbe placée dans le prolongement de la section 34 courbe de la plaque 31. Les deux protubérances 37 sont positionnées de sorte que leur surface 38 courbe forme avec la section 34 courbe de la plaque 31 C004 B002 FR - texte tqd un logement 39 pour le deuxième tube 7 de la jambe 3. La section plane 33 comprend en outre une découpe 40 oblongue s'étendant à partir de la première bordure 32 vers la section 34 courbe. Une ouverture 41 est par ailleurs placée sur le pli 36.

La plaque 31 de serrage est appliquée contre le deuxième tube 7, qui se place dans le logement 39 de la plaque 31. La plaque est alors fixée sur le deuxième tube, par exemple par soudage. Les dents 30 de la bride 26 sont insérées dans l'ouverture 9 angulaire du deuxième tube 7, de façon à s'étendre à l'intérieur du deuxième tube 7. Le deuxième tube 7 est placé dans le logement 39 de la plaque 31 de serrage, en même temps que la deuxième portion 28 extrémale recourbée de la bride 26 est insérée dans l'ouverture 41 sur le pli de la plaque 31. La première portion 27 de la bride 26 vient alors se placer dans la découpe 40 de la section 33 plane de la plaque 31 en faisant pivoter la bride 26 autours de la deuxième portion 28 recourbée. Le retrait de la deuxième portion 28 extrémale de la bride 26 de l'ouverture 41 de la plaque 31 ne peut se faire qu'en pivotant la bride 26 de façon à dépasser la portion 28 recourbée. Ainsi, la dissociation de la bride 26 et de la plaque 31en exerçant une simple traction sur la bride 26 est rendue difficile. La première portion 28 de la bride 26, placée dans la découpe 40 de la plaque, est insérée transversalement au travers de la bielle 21, de façon à ce qu'une partie de la première portion 28 de la bride 26 émerge de la bielle 21. Une poignée 42 est montée sur la partie émergente de la première portion 28 extrémale de la bride 26. La partie émergente forme ainsi le deuxième axe transversal de rotation de la bielle 21. La jambe 3 peut alors prendre deux positions. Dans une première position, dite de glissement, le premier tube 6 est sensiblement coaxial au deuxième tube 7. Les dents 30 de la bride 26 ne sont pas en appui sur le premier tube 6 qui peut alors glisser librement dans le deuxième tube 7. Lorsque la poignée 42 est actionnée, la bride 26 et la plaque 31 de serrage se rapprochent, de sorte que la bride 26 vient serrée davantage le deuxième tube 7, et les dents 30 s'enfoncent à l'intérieur du deuxième tube 7 jusqu'à venir en contact avec le premier tube 6. Les C004 B002 FR - texte tqd frottements produits par les dents 30 de la bride 26 sur le premier tube 6 empêchent le glissement relatif des deux tubes 6, 7 de la jambe 3. La jambe 3 est alors en deuxième position dite de blocage, le premier tube 6 ne pouvant plus glisser à l'intérieur du deuxième tube 7.

Selon le mode de réalisation préféré, la partie émergente de la première portion 27 extrémale de la bride 26 est sensiblement lisse. La poignée 42 se présente alors sous la forme d'un manche allongé présentant une surface 43 supérieure régulière et une surface 44 inférieure formant came. La poignée 42 est montée sur la portion de la bride 26 émergeant de la bielle 26 de façon à pivoter autours d'un axe perpendiculaire à la première portion 27 extrémale de la bride 26. Dans une première position (dispositif de gauche sur les figures 15 et 16), la poignée 42 est dite levée, c'est-à-dire qu'elle se trouve sensiblement dans le prolongement de la première portion 27 de la bride 26. La surface 44 inférieure est alors à distance de la bielle 21, de sorte que la jambe 3 est en position de glissement. Dans une deuxième position (dispositif de droite sur les figures 15 et 16), la poignée 42 est dite baissée, c'est-à-dire qu'elle forme un angle sensiblement droit avec la première portion de la bride 26. Dans cette deuxième position, la surface 44 inférieure de la poignée 42 est en contact avec et pousse sur la bielle 21, entrainant le rapprochement de la plaque 31 et de la bride 26, les dents 30 de la bride s'enfonçant à l'intérieur du deuxième tube 7 de sorte que la jambe 3 est en position de blocage.

La poignée 42 permet ainsi à un opérateur d'avoir une indication visuelle sur la position de la jambe 3 : lorsque la poignée 42 est dans la première position, levée, la jambe 3 est en position de glissement ; lorsque la poignée 42 est dans la deuxième position, baissée, la jambe 3 est en position de blocage.

En variante, la partie émergente de la première portion 27 de la bride 26 est filetée est coopère avec un taraudage de la poignée 42. Ainsi, lorsque la poignée 42 est pivotée dans un sens déterminé, elle entraine le rapprochement de la bride 26 et de la plaque 31 de serrage. Les dents 30 de la bride 26 viennent en appui sur le premier tube 6 de la jambe 3 en jusqu'à ce que la jambe 3 soit en position de blocage. C004 B002 FR - texte tqd Avantageusement, le dispositif 1 de stabilisation ou d'appui peut prendre également deux positions : une position pliée (figures 1 et 2), dans laquelle la jambe 3 est rabattue contre la pièce 2 de liaison ; une position déployée (figures 5 et 6), dans laquelle la jambe 3 est écartée de la pièce 2 de liaison. Afin d'assurer le maintien de la position pliée, un ressort 45 de bridage peut être fixé sur la pièce 2 de liaison. Le ressort 45 se présente sous la forme d'une plaque, fixée par exemple entre l'étrier 23 de la bielle 21 et la pièce 2 de liaison, et comprenant une portion 46 courbe formant un logement pour le deuxième tube 7. Le ressort 43 possède une élasticité lui permettant, par déformation, de venir en appui contre le deuxième tube 7 du dispositif 1 en position pliée, le deuxième tube 7 étant bloqué dans le logement de la portion 46 courbe du ressort 45. Le dispositif 1 est ainsi d'autant plus contraint, par le rappel élastique du ressort 45 de bridage, à se maintenir en position pliée. La mise en service du dispositif 1 se fait de la manière suivante. Le dispositif 1, fixé sur la structure 4 par l'intermédiaire de la pièce 2 de liaison, est en position pliée, et la jambe 3 est en position bloquée, de sorte que le dispositif 1 est immobilisé, par exemple pour le transport. Une fois sur le terrain, un opérateur actionne la poignée 42 pour faire passer la jambe 3 en position de glissement.

Le dispositif 1 peut alors prendre une position déployée. L'opérateur tire sur la poignée 42 de sorte que deuxième tube 7 quitte le logement du ressort 45 de bridage et glisse sur le premier tube 6 jusqu'à ce que le patin 11 soit en contact avec le sol ou toute autre surface sur laquelle la structure 4 est montée, par exemple une plateforme d'un échafaudage. L'opérateur actionne ensuite la poignée 42 dans l'autre sens pour mettre de nouveau la jambe 3 en position de blocage. Ainsi, en manipulant simplement la poignée 42, l'opérateur est capable de contrôler à la fois le glissement et le blocage des tubes 6, 7. C004 B002 FR - texte tqd En effectuant les opérations inverses, le dispositif peut être de nouveau mis en position pliée. De manière générale, les structures 4 présentent une certaine symétrie, de sorte que le dispositif 1 est de préférence assemblé sur une structure 4 en respectant cette symétrie. Ainsi, par exemple, deux montants 5 d'un échaudage sont munis d'un dispositif 1. Sur une échelle ou un escalier, un dispositif 1 sera installé de chaque côté des marches sur les lisses. Les jambes 3 sont disposées de telles manières qu'elles sont dirigées vers l'extérieur de la structure 4.

Le dispositif 1 apporte ainsi des points d'appui supplémentaire à la structure en répartissant la charge au sol au profit de la stabilité de la structure 4. De plus, la jambe 3 s'écartant de la structure 4 reprend une partie des contraintes de compression de la pièce 5 sur laquelle elle est fixée, et diminue donc les risques de flambement. Par ailleurs, l'axe par lequel passe la jambe 3 d'appui et l'axe transversal de la structure 4 passant par deux points d'appui au sol de la structure forment un angle différent de 90°(figure 16), grâce à la projection offerte par les étrierl2, 22.

Ainsi, le dispositif placé sur deux parties 5 en appui sur le sol de la structure 4 permet de répartir les contraintes de flexion suivant les deux directions horizontales orthogonales définies à partir de la structure 4. L'ensemble des pièces du dispositif 1 peut être réalisé par exemple en acier ou en aluminium. Ainsi, le frottement produit entre les dents 30 de la bride 26 et le premier tube 6 peut être acier contre acier, aluminium contre aluminium ou acier contre aluminium. Les dents 30 de la bride 26 s'étendant à l'intérieur du deuxième tube 7, les risques de pollution du contact sur le premier tube 6 sont limités. En effet, dans l'éventualité où des impuretés se seraient accumulées sur la surface extérieure du premier tube 6, celles-ci seraient dégagées par le frottement contre la première région 8 extrême du deuxième tube 7, de sorte que la surface du premier tube 6 à l'intérieur du deuxième tube 7 ne comporte pas ou peu d'impuretés pouvant détériorer le contact avec les dents 30. C004 B002 FR - texte tqd Enfin, le dispositif 1, et notamment le système 25 de verrouillage, est simple à mettre en place, et présente une résistance aux contraintes adaptée à l'utilisation sur un chantier. C004 B002 FR - texte tqd

Claims (8)

1. REVENDICATIONS1. Jambe (3) d'appui, notamment pour structure temporaire, comportant deux tubes (6, 7) télescopiques, un premier tube (6) glissant à l'intérieur du deuxième tube (7), le deuxième tube (7) présentant en outre une ouverture (9) s'étendant sur une portion angulaire, la jambe (3) comportant de plus un système (25) de blocage des deux tubes (6, 7), le système (25) comprenant deux pièces (26, 31) enserrant le deuxième tube (7), une première pièce (26) étant munie de dents (30) logées dans l'ouverture (9) du deuxième tube (7) pour déboucher à l'intérieur du deuxième tube (7), et le système (25) comprenant des moyens pour serrer les deux pièces (26, 31), le système (25) pouvant prendre deux positions : une position de glissement dans laquelle les dents (30) sont à distance du premier tube (6) ; une position de blocage dans laquelle les dents (30) sont en appui sur le premier tube (6).
2. 2. Jambe (3) d'appui selon la revendication 1 dans laquelle le système (25) de blocage comprend une bride (26) en forme de U portant les dents (30) sur une portion (29) centrale entre deux portions (27, 28) extrémales et une plaque (31) de serrage, la plaque (31) de serrage étant munie d'une découpe (40) et d'une ouverture (41) au travers desquelles passent les deux portions (27, 28) extrémales de la bride.
3. 3. Jambe (3) d'appui selon la revendication 2 dans laquelle la plaque (31) de serrage comprend une portion (33) plane prolongée par une portion (34) courbe, formant un logement dans lequel le deuxième tube (7) est fixé.
4. 4. Jambe (3) d'appui selon l'une des revendications 1 à 3, dans laquelle les moyens pour serrer les deux pièces du système de blocage de la jambe comprennent une poignée (42) montée sur la première pièce (26), la poignée (42) présentant une surface (44) inférieure formant came, poignée (42) prenant deux positions : une position levée, dans laquelle poignée (42) est sensiblement alignée avec l'axe de rotation de la bielle (21) sur la jambe (3) ; C004 B002 FR - texte tqdune position baissée dans laquelle la surface (44) inférieure de la poignée (42) est en appui contre la deuxième pièce (31) du système (25) de blocage.
5. 5. Jambe (3) d'appui selon la revendication 4, dans laquelle lorsque la poignée (42) est en position levée, la jambe (3) est en position de glissement, et lorsque poignée (42) est en position baissée, la jambe (3) est en position de blocage.
6. 6. Jambe (3) d'appui selon la revendication 2, dans laquelle une portion (27) extrémale de la bride (26) est filetée et dans laquelle les moyens pour serrer les deux pièces du système de blocage comprennent une poignée (42) taraudée coopérant avec le filetage de la bride (26).
7. 7. Jambe (3) d'appui selon l'une des revendications 1 à 6, dans laquelle la deuxième pièce (31) est solidaire du deuxième tube (7).
8. 8. Dispositif (1) d'appui ou de stabilisation comprenant une jambe (3) selon l'une des revendications 1 à 7, la jambe (3) étant montée pivotante suivant un premier axe sur une pièce (2) de liaison apte à être fixée à une structure (4), une bielle (21) pivotante suivant deux axes parallèles au premier axe étant montée sur la pièce (2) de liaison et la jambe (3), la bielle (21) étant placée entre les moyens pour serrer les deux pièces (26, 31) du système (25) de blocage. C004 B002 FR - texte tqd