FR3066891B1 - Element d’application biseaute a profil lateral convexe - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un élément d'application (6) cosmétique d'axe longitudinal (X) comportant un faisceau (20) de fibres (41) en polymère synthétique, les fibres (41) s'étendant au moins partiellement selon l'axe (X) et le faisceau (20) comportant une âme centrale (43) et une enveloppe externe (42), le faisceau (20) se prolongeant, en éloignement de son extrémité distale (13), en délimitant une face d'extrémité (26) qui définit, en section longitudinale selon l'axe (X), un biseau d'angle (β) à l'extrémité distale de l'élément d'application (6).

Description

Elément d’application biseauté à profil latéral convexe

Domaine de l’invention

La présente invention concerne les applicateurs pour appliquer un produit cosmétique sur les matières kératiniques humaines, et plus particulièrement, mais non exclusivement, les applicateurs de vernis à ongles, d'eyeliner, de produit sur les lèvres ou de fard à paupières L’invention concerne également un dispositif de conditionnement et d’application et un procédé de maquillage.

Par « produit cosmétique », on entend tout produit tel que défini dans le règlement (CE) N° 1223/2009 du Parlement Européen et du Conseil du 30 novembre 2009, relatif aux produits cosmétiques.

Art antérieur et objectifs de l’invention

Parmi les dispositifs d’application connus, certains comportent un récipient pourvu d’un col fileté sur lequel peut se fixer un capuchon de fermeture qui porte une tige munie en extrémité d’un embout applicateur généralement réalisé par injection de matière thermoplastique avec un revêtement de flocage. Un organe d’essorage est habituellement placé dans le col pour essuyer la tige et réduire la quantité de produit prélevée lors du retrait de l’applicateur.

On connaît par ailleurs des stylos applicateurs, plus pratiques à utiliser. Toutefois, les performances de ces stylos sont parfois en retrait de celles qu’il est possible d’obtenir avec des formes complexes d’embouts applicateurs connus, réalisés par injection ou par usinage de pointe en feutre. FR 2 933 281 décrit un applicateur comportant une tige et un embout applicateur porté par la tige, pouvant se déformer lors de l’utilisation et permettant de tracer selon l’orientation choisie deux traits d’épaisseurs différentes. FR 2 836 031 divulgue un applicateur présentant au moins deux pointes.

Il existe un besoin pour disposer d’autres applicateurs permettant de tracer des traits différents selon l’orientation donnée à l’applicateur, qui soient relativement simples à utiliser et à fabriquer.

Il existe un besoin pour disposer d’autres applicateurs plus souples et plus précis.

Il existe un besoin pour faciliter l’application de maquillage sur la peau, les ongles ou les paupières par exemple. L’invention vise ainsi à perfectionner encore les applicateurs de produit cosmétique sur les matières kératiniques et elle y parvient grâce à un élément d’application cosmétique d’axe longitudinal X comportant un faisceau de fibres en polymère synthétique, les fibres s’étendant au moins partiellement selon l’axe X et le faisceau comportant une âme centrale définie par une première dureté et une enveloppe externe disposée autour de l’âme centrale et formée de fibres au moins partiellement collées entre elles par une résine, l’enveloppe externe étant définie par une deuxième dureté, le rapport de la deuxième dureté à la première dureté est compris entre 1,2 et 100, le faisceau se prolongeant, en éloignement de son extrémité distale, en délimitant une face d'extrémité et la face d’extrémité définit, en section longitudinale selon l’axe X, un biseau d’angle β à l'extrémité distale de l'élément d'application.

Le biseau favorise l’application et le transfert du produit, notamment du maquillage sur les matières kératiniques. Grâce à l’invention, on dispose d’un élément d’application présentant une réserve de produit, dans l’âme centrale notamment, et une zone d’application, moins chargée en produit, formée par la face d’extrémité.

La frontière entre l’extrémité distale du faisceau et la face d’extrémité peut être à peine perceptible voire imperceptible, ou au contraire être marquée par une hauteur nettement apparente de fibres au moins partiellement individualisables. En choisissant judicieusement l’étendue de cette frontière, il est possible de favoriser la qualité de l’étalement du produit cosmétique sur une surface ou, au contraire de privilégier la précision. Définitions principales

Une « section transversale d’une pièce d’axe X » est une section perpendiculaire à l’axe X de la pièce.

Par « axe longitudinal d’une pièce», on désigne la ligne joignant l'ensemble des barycentres des sections transversales d’une pièce.

La « dureté » de l’âme centrale et de l’enveloppe externe est mesurée selon la méthode indiquée dans EP 1 302 127, en particulier avec un duromètre ASKER Type JISK 6301 A, par exemple décrit dans la brochure «Asker Product Information, Asker Durometer type JA » 2016, Kobunshi Keiki Co. « L ’âme centrale » est de préférence formée par un cylindre d’axe X s’étendant sur toute la hauteur du faisceau, le diamètre du cylindre étant de préférence inférieur à 3 mm et plus préférentiellement encore inférieur à 2 mm. Avantageusement, l’âme centrale comprend moins de 10% en poids de résine par rapport à son poids total, et plus avantageusement encore moins de 5 % en poids de résine par rapport à son poids total. «L’enveloppe externe» est de préférence formée par un anneau d’axe X s’étendant sur toute la hauteur du faisceau, la différence de rayon entre le grand cercle et le petit cercle étant de préférence comprise 1 mm et 4 mm, et plus préférentiellement entre 1,5 mm et 2,5 mm. Avantageusement, l’enveloppe externe comprend plus de 20 % en poids de résine par rapport à son poids total, et plus avantageusement encore plus de 30 % en poids de résine par rapport à son poids total. « La face d’extrémité définit, en section longitudinale selon l’axe X, un biseau d’angle β à l'extrémité distale de l'élément d'application » signifie :

Si la face d’extrémité est plane : l’angle β du biseau est l’angle le plus petit entre la face d’extrémité et Taxe X,

Si la face d’extrémité est entièrement concave ou entièrement convexe, l’angle β du biseau est l’angle le plus petit entre Taxe X et le plan de coupe défini par les extrémités des fibres dessinant le contour de la surface d’extrémité,

Si la face d’extrémité comporte une portion concave ou une portion convexe, l’angle β du biseau est l’angle le plus petit entre Taxe X et le plan de coupe défini par les extrémités libres des fibres dessinant le contour de cette portion concave ou convexe. Ce contour peut comporter une portion du contour de la face d’extrémité.

Modes de réalisation préférés

De préférence, le dispositif selon l’invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison : - L’angle β est compris entre 5° et 85°, et de préférence entre 10° et 70°. Le biseau est optimum pour un maquillage. - Le rapport de la deuxième dureté à la première dureté est compris entre 1,3 et 7,0, et de préférence entre 1,9 et 7,0. La qualité d’application du produit est optimisée. - Le faisceau se divise, en éloignement de son extrémité distale, en une portion de fibres au moins en partie individualisables dont les extrémités libres définissent la face d’extrémité. De préférence, la hauteur des fibres libres mesurée selon l’axe X est comprise entre 1 mm et 1 cm, et plus préférentiellement entre 3 mm et 6 mm. Cette hauteur procure à la fois précision et étalement du produit. - L’élément d’application présente, sur une portion au moins de sa hauteur, un profil latéral convexe, à convexité tournée vers l’intérieur, lorsqu’on observe l’élément d’application en vue de face dans une direction perpendiculaire à l’axe X. Cette structure crée un dégagement facilitant l’application. - La face d’extrémité est au moins partiellement plane. Cette découpe peut permettre de bénéficier, si cela est recherché, d'une face d’extrémité relativement étendue, ce qui peut faciliter le maquillage, en permettant une application à la fois rapide et précise. - La face d’extrémité est au moins partiellement concave, à concavité tournée vers l’intérieur de l’élément d’application. Une forme concave est adaptée notamment à la forme de la partie inférieure des yeux, des paupières ou des ongles. - La face d’extrémité s'étend le long de l'axe longitudinal X de sur une distance supérieure ou égale à 2 mm, la distance allant notamment de 2 mm à 15 mm. Cette distance est adaptée pour effectuer une application d’un produit en douceur sans altération de sa texture. - La face d’extrémité est éloignée, en au moins un point, de l'axe longitudinal X d'une distance supérieure ou égale à 2 mm, la distance allant notamment de 2 mm à 6 mm. Ainsi, la surface de la face d’extrémité est mieux adaptée au maquillage. - L’élément d’application présente sur au moins une portion de sa longueur mesurée selon Taxe longitudinal X, une section transversale circulaire. Il peut être plus facile à utiliser.

Applicateur cosmétique L’invention concerne aussi un applicateur cosmétique comprenant un support sur lequel est monté au moins un élément d’application tel que défini précédemment.

De préférence, il comprend une tige dotée d’au moins un orifice de reprise d’air.

Le support de l’élément d’application peut former le réservoir contenant le produit cosmétique. L’applicateur peut être alors sous la forme d’un feutre contenant le produit cosmétique et la surface d’application rejoignant, par la partie de base insérée dans le support, le produit cosmétique, de sorte que ce dernier est amené par capillarité à la surface d’extrémité.

En variante, le réservoir est séparé de l’applicateur. Le support peut être une tige montée par exemple sur un capuchon d’un récipient contenant le produit à appliquer de sorte que l’élément d’application puisse s’insérer dans le récipient pour s’imbiber de produit cosmétique.

Dispositif L’invention porte également, selon un autre de ses aspects, en combinaison avec ce qui précède, sur un dispositif de conditionnement et d'application comportant : - Un récipient contenant un produit cosmétique à appliquer, - Un applicateur tel que définit précédemment.

Le récipient peut être pourvu d'un organe d'essorage pour retirer l'excès de produit présent sur la tige et sue l’élément d’application.

Procédé de fabrication d’un élément d’application

La présente invention porte en outre, selon un autre de ses aspects, en combinaison avec ce qui précède, sur un procédé de fabrication d’un élément d’application tel que défini plus haut, comportant les étapes consistant à : a. Réaliser une ébauche d’élément d’application d'axe longitudinal X formé par un faisceau de fibres en polymère synthétique comportant une âme centrale formée de fibres au moins partiellement allongées selon Taxe X et une enveloppe externe disposée autour de l’âme centrale et formée de fibres au moins partiellement collées entre elles par une résine, la dureté de l’enveloppe externe étant supérieure à la dureté de l’âme centrale, b. Meuler une partie de l’ébauche, notamment perpendiculairement à Taxe X de l’élément d’application, c. Usiner l’extrémité distale de l’élément d’application, éventuellement par meulage perpendiculaire ou tangent aux fibres, d. Eventuellement, découper les fibres de manière à former la face d’extrémité.

Une étape ultérieure peut consister à incurver Taxe longitudinal de l’élément d’application, de manière à le rendre curviligne.

Procédé de maquillage L’invention concerne aussi un procédé cosmétique d’application d’un produit sur une surface corporelle comprenant les opérations consistant à : (i) Fournir un applicateur tel que défini précédemment, (ii) Eventuellement, prélever un produit cosmétique dans un récipient avec la face d’extrémité, (iii) Amener la face d’extrémité au contact de la surface corporelle, (iv) Etaler le produit sur la surface corporelle en déplaçant l’applicateur sur la surface corporelle, éventuellement en modifiant l’inclinaison entre la face d’extrémité et la surface corporelle ou en tournant l’élément d’application autour de son axe longitudinal X.

Description détaillée L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, schématique et partiel, sur lequel : - la figure 1 montre, en coupe longitudinale selon l’axe X, la structure des fibres d’un premier applicateur selon l’invention, à face d’extrémité plane, - la figure 2 montre, en coupe longitudinale selon Taxe X, la structure des fibres d’un deuxième applicateur selon l’invention, à face d’extrémité convexe, - la figure 3 montre, en coupe longitudinale selon Taxe X, la structure des fibres d’un troisième applicateur selon l’invention, à face d’extrémité convexe et plane, - la figure 4 illustre la définition de la flèche, - la figure 5 représente, en vue de face, un quatrième exemple d’élément d'application selon l'invention, - la figure 6 représente, en vue de face, un cinquième exemple d’élément d'application selon l'invention, - la figure 7 représente, en vue de face, un sixième exemple d’élément d'application selon l'invention, - la figure 8 représente, en vue de face, un septième exemple d’élément d'application selon l'invention, - la figure 9 représente, en vue de côté, l’élément de la figure 8, - la figure 10 représente, en vue de face, l’élément de la figure 8, après rotation de 45° autour de Taxe X, - la figure 11 représente un applicateur selon l’invention, - la figure 12 représente un dispositif selon l’invention, - la figure 13 représente un exemple d’applicateur selon l’invention avec quatre éléments d’application, - la figure 14 représente un exemple d’applicateur selon l’invention avec trois éléments d’application.

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonctions identiques portent le même signe de référence. Leur description n’est pas reprise en regard de chacune des figures, seules les principales différences entre les modes de réalisation étant mentionnées. L’élément d’application 6 d’axe longitudinal X représenté sur les figures est destiné à appliquer un produit P sur une zone corporelle, par exemple sur le visage ou les ongles. Il s’agit par exemple d’un blush, d’un vernis à ongles ou d’un fond de teint. L’élément d’application 6 représenté sur la figure 1 comporte un faisceau 20 de fibres 41 comprenant une âme centrale 43 formée des fibres 41 allongées selon l’axe X et une enveloppe externe 42 disposée autour de l’âme centrale 43 et formée de fibres 41 au moins partiellement collées entre elles par une résine.

Le faisceau 20 se compose par exemple de 10 à 1200, et de préférence de 50 à 200 fibres 41 d'un diamètre allant, par exemple, de 4/100ème à 1 mm et de préférence de 6/100ème à 17/100ème de mm, qui sont réalisés généralement en polyamide, par exemple en Nylon® 6, 6-6,6-10, 6-12 ou en Nylon® 11, en polyester, en polyméthacrylate, en polyacétale ou en acétate de cellulose. Les fibres peuvent être de titre inférieur à 1 denier, de préférence compris entre 0,5 et 0,9 deniers, notamment 0,7 denier (soit 9 microns environ).

La matière constituant les fibres 41 peut contenir un agent modifiant leur état de surface et/ou leurs caractéristiques de glissement et/ou réduisant leur mouillabilité à l'eau et/ou au solvant ou bien un agent antistatique. A titre d’exemple, la résine peut être une résine de polyuréthane, une résine époxy, une résine de silicone ou une résine aliphatique.

Le faisceau 20 forme une structure poreuse de manière à permettre un chargement par capillarité interne de l’élément d’application 6.

Le faisceau 20 comporte une portion 60 cylindrique de révolution selon l’axe longitudinal X et une portion 61 définissant, en vue de face de l’élément d’application 6 dans une direction perpendiculaire à l’axe X, un profil latéral convexe tourné vers l’intérieur et délimité par la surface latérale 31. Mais d’autres formes sont possibles sans que l’on ne sorte du cadre de la présente invention, notamment une forme cylindrique de section non circulaire, notamment rectangulaire ou triangulaire pour la portion 60. L’élément d’application 6 peut être obtenu à partir d’une ébauche réalisée selon le procédé indiqué dans le brevet EP 1 302 127.

La face d’extrémité 26 peut être réalisée par découpes dans une pièce cylindrique monobloc, notamment à l’aide d’un outil de coupe mobile et orientable selon toutes les directions de l’espace. Elle peut être obtenue en tondant l’ébauche soit par coupe, soit par meulage, éventuellement avec une opération d’élagage.

La portion 61 peut présenter diverses formes en section transversale, et présenter par exemple sur au moins une portion de sa hauteur, une section transversale oblongue, polygonale ou aplatie, entre autres. La portion 61 peut comporter une portion 23 de fibres 41 individualisable s’étendant à partir de l’extrémité distale 13 du faisceau et dont les extrémités libres 54 définissent la face d’extrémité 26.

Le faisceau 20 est avantageusement monobloc. La face d’extrémité 26 peut être définie soit directement à l’extrémité du faisceau 20, soit par l’extrémité de la portion 23. L’élément d’application 6 peut tremper par les extrémités libres 54 des fibres 41 dans un récipient 2 contenant un produit cosmétique et s’imbiber, par capillarité, du produit cosmétique, notamment de vernis à ongles.

Le faisceau 20 peut présenter une partie de base 22 permettant sa fixation à un support 15. La portion 23 de fibres 41 au moins en partie individualisables peut définir une partie d’application permettant l’application du produit cosmétique en venant au contact avec les matières kératiniques.

Sur la figure 1, la face d’extrémité 26 est plane et présente un contour formé par l’arête avec surface latérale de l’élément d’application 3. Elle définit elle-même le biseau d’angle β en section longitudinale de l’élément d’application 6 selon Taxe X. L’angle β est de 60° dans l’exemple représenté.

Sur la figure 2, la face d’extrémité 26 est concave, à concavité tournée vers l’intérieur de l’élément d’application. Le plan de coupe P, passant par les extrémités libres 541 des fibres définissant le contour de l’élément d’application 6, détermine l’angle β du biseau. Le contour de l’élément d’application est formé par l’arête avec la surface latérale de l’élément d’application. L’angle β est égal à 60°. La face d’extrémité s’étend sur une auteur 1 de 1 cm.

Sur la figure 3 la face d’extrémité 26 se divise en deux surfaces : une surface 261 concave, à concavité tournée vers l’intérieur de l’élément d’application et une surface plane 262. Les surfaces 261 et 262 présentent des contours différents et non symétriques entre eux.

Le contour de chacune des surfaces 261, 262 est formé par des arêtes avec la surface latérale de l’élément d’application 3 et par une ligne de base courbe de jonction entre les deux surfaces 261, 262. Cette ligne de base courbe est définie par la ligne à partir de laquelle la tangente à la face d’extrémité 26 varie brusquement.

Le biseau est d’angle β égal à 45°.

On définit flèche ε (figure 4) comme étant la distance du sommet S de la face d’extrémité 26 ou d’une portion 261 de la face d’extrémité à une droite D joignant deux régions diamétralement opposées du contour de la face extrémité 26.

De préférence, selon l’invention, la flèche ε est inférieure ou égale à 1,2 mm, mieux 0,5 mm. Il en est de même en cas de surface légèrement convexe, à convexité tournée vers l’intérieur, la flèche ε étant mesurée entre le fond de la cavité et la droite D.

Sur la figure 5, la face d'extrémité 26 est plane et définit, en section longitudinale, un biseau d’angle β voisin de 45°.

Sur la figure 6, la face d’extrémité 26 est concave, à concavité tournée vers l’intérieur de l’élément d’application, avec une flèche ε voisine de 0,8 mm. Le biseau est d’angle β voisin de 30°.

Sur la figure 7, la face d’extrémité 26 est concave, à concavité tournée vers l’intérieur de l’élément d’application, avec une flèche voisine de 1,1 mm. Le biseau est d’angle β voisin de 40°.

Sur les figures 8 à 10, la face d’extrémité 26 comporte une portion d’extrémité 251 située dans un plan de coupe perpendiculaire à Taxe X et une portion d’extrémité 252 définissant, en section longitudinale, un biseau d’angle égal à 20°. La portion d’extrémité 252 est concave, à concavité tournée vers l’intérieur de l’élément d’application, avec une flèche voisine de 0,2 mm La frontière entre la portion d’extrémité 251 et la portion d’extrémité 252 est formée par une arête 253.

La face d'extrémité 26 peut être plus large que le faisceau 20, la face d'extrémité 26 présentant de préférence une largeur maximale ω' supérieure à au moins 1,2 fois la largeur ω de la base 22 du faisceau 20, la largeur étant mesurée perpendiculairement à Taxe longitudinal X.

La face d’extrémité 26 peut être symétrique par rapport à un plan médian M contenant le plus grand diamètre Do et passant par l’axe longitudinal X. Cette structure facilite une application symétrique du produit sur une surface corporelle. L’élément d’application 6 selon l’invention représenté sur la figure 11 présente une forme globalement cylindrique de révolution d’axe X. La face d’extrémité 26 est plane et définit un biseau d’angle β égal à 40°. L’élément d’application 6 comporte une partie de montage 84 permettant sa fixation à un support 15 et une face d’extrémité 26 pour l’application du produit cosmétique en venant au contact avec les matières kératiniques. L’élément d’application 6 peut être fixé par tout moyen adapté au support 15. Par exemple, l’élément d’application 6, en particulier la partie de montage 84, peut être inséré en force dans un logement 85 correspondant prévu à l’extrémité du support 15. La partie de montage 84 peut s’insérer au moins partiellement dans le logement 85.

Sur la figure 11, l’élément d’application 6 peut être mis au contact d’une cartouche de produit cosmétique (non représentée) logée dans le support 15. La partie de base 22 du faisceau 20 peut être alimentée en produit à partir de son extrémité proximale et le produit peut diffuser longitudinalement selon l’axe X, par capillarité jusqu’à atteindre la face d’extrémité 26.

Sur la figure 12, l’applicateur 3 comporte une tige 5 d’axe longitudinal Y confondu avec l’axe longitudinal de l’élément d’application 6. La tige 5 est munie, à une extrémité distale, d’un applicateur 3 selon l’invention, et à l’autre extrémité d’un organe de préhension 11, constituant également un capuchon de fermeture étanche du récipient 2. Ce dernier comporte un corps 130 pourvu supérieurement d’un col fileté 14, sur lequel un organe de préhension 11 peut se visser pour fermer de façon étanche le récipient 2.

La tige 5 est creuse et peut comporter un orifice de reprise d’air 11, afin d’améliorer la répartition du produit cosmétique sur la face d’extrémité 26, en permettant éventuellement d’aspirer un excès de produit. La reprise d'air peut s'effectuer selon le trajet 50 représenté par des flèches, à partir de la poche d’air 133, pour compenser, le volume de produit prélevé. L’air peut circuler grâce à orifices 94, par exemple diamétralement opposées, réalisés dans le corps de la tige 5.

Une pluralité d’éléments d’application selon l’invention peut être montée sur un même support 15 comme représenté sur les figures 13 ou 14.

La figure 13 représente un applicateur 3 d’axe Y support 15 maintenant quatre éléments d’application 61, 62, 63 et 64 d’axe respectif A, B, C et D. Ils peuvent être disposés avec un écartement Δε variable ou non sur le support en faisant sailli d’un même côté du support 15. Les éléments d’application 61, 62, 63 et 64 peuvent être flexibles au point de pouvoir fléchir de façon apparente lors de l’utilisation normale de l’applicateur.

Les faces d’extrémité 265, 266, 267, 268 des éléments d’application adjacents peuvent être espacées ou non. De préférence, des fibres 41 de deux éléments d’application adjacents sont tangentes, à leurs extrémités 54, au même plan de contact Ci, C2, C3 parallèle à Taxe X.

La figure 14 représente un applicateur 3 comportant trois éléments d’application 61, 62 et 63 isolés les uns des autres pour des utilisations différentes. Par exemple, chaque surface d’extrémités 125, 225 et 325 présente un biseau d’angle β différent servant à une utilisation spécifique, comme un tracé de trait, un estompage ou un étalement.

Les éléments d’application 61, 62, 63 et 64 peuvent présenter des dureté, densité de fibres, longueur, section et diamètre identiques ou différents.

Grâce à l’invention, on transfère agréablement le produit de l’applicateur vers la surface corporelle, avec de nouvelles sensations à l’application.

Un mouvement de translation de l’applicateur permet de mettre en contact une surface à maquiller avec une zone chargée en produit, en particulier une portion convexe de l’élément d’application.

La personne peut effectuer un léger mouvement de rotation l’applicateur, notamment avant le mouvement de translation, après mise en contact de l’applicateur avec la surface à maquiller. L’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d’être décrits, dont les caractéristiques peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées. En particulier, la forme de la face d’extrémité 26 peut être différente de celles représentées et la longueur de la portion 23 de fibres individualisable peut être différente de celles représentées.

Claims (3)

1. REVENDICATIONS

   1. Elément d’application (6) cosmétique d’axe longitudinal (X) comportant un faisceau (20) de fibres (41) en polymère synthétique, les fibres (41) s’étendant au moins partiellement selon l’axe (X) et le faisceau (20) comportant une âme centrale (43) définie par une première dureté et une enveloppe externe (42) disposée autour de l’âme centrale (43) et formée de fibres (41) au moins partiellement collées entre elles par une résine, l’enveloppe externe (42) étant définie par une deuxième dureté, le rapport de la deuxième dureté à la première dureté est compris entre 1,2 et 100, le faisceau (20) se prolongeant, en éloignement de son extrémité distale (13), en délimitant une face d'extrémité (26), caractérisé par le fait que la face d’extrémité (26) définit, en section longitudinale selon l’axe (X), un biseau d’angle (β) à l'extrémité distale de l'élément d'application (6). 2. Elément d’application selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l’angle (β) est compris entre 5° et 85°, et de préférence entre 10° et 70°. 3. Elément d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le rapport de la deuxième dureté à la première dureté est compris entre 1,3 et 7,0, et de préférence entre 1,9 et 7,0. 4. Elément d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le faisceau (20) se divise, en éloignement de son extrémité distale (13), en une portion (23) de fibres (41) au moins en partie individualisables dont les extrémités libres définissent la face d’extrémité (26). 5. Elément d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu’il présente, sur une portion au moins de sa hauteur, un profil latéral convexe (31), à convexité tournée vers l’intérieur, lorsqu’on observe l’élément d’application en vue de face dans une direction perpendiculaire à l’axe X. 6. Elément d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la face d’extrémité (26) est au moins partiellement plane. 7. Elément d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la face d’extrémité (26) est au moins partiellement concave, à concavité tournée vers l’intérieur de l’élément d’application. 8. Elément d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la face d’extrémité (26) s'étend le long de l'axe longitudinal (X) de sur une distance (1) supérieure ou égale à 2 mm, la distance (1) allant notamment de 2 mm à 15 mm. 9. Elément d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la face d’extrémité (26) est éloignée, en au moins un point, de l'axe longitudinal (X) d'une distance (k) supérieure ou égale à 2 mm, la distance (k) allant notamment de 2 mm à 6 mm. 10. Elément d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu’il présente sur au moins une portion de sa longueur mesurée selon l’axe longitudinal (X), une section transversale circulaire. 11. Applicateur cosmétique (6) comprenant un support (15) sur lequel est monté au moins un élément d’application (3) selon l’une quelconque des revendications précédentes. 12. Applicateur selon la revendication 11, comprenant une tige (5) dotée d’au moins un orifice de reprise d’air (11). 13. Dispositif de conditionnement et d'application (1) comportant : - un récipient contenant un produit (P) cosmétique à appliquer, - un applicateur (3) selon l'une quelconque des revendications 11 ou 12.
2. 14. Procédé de fabrication d’un élément d’application selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, comportant les étapes consistant à : a. Réaliser une ébauche d’élément d’application d'axe longitudinal (X) formé par un faisceau (20) de fibres (41) en polymère synthétique comportant une âme centrale (43) formée de fibres (41) au moins partiellement allongées selon l’axe (X) et une enveloppe externe (41) disposée autour de l’âme centrale (43) et formée de fibres (41) au moins partiellement collées entre elles par une résine, la dureté de l’enveloppe externe (41) étant supérieure à la dureté de l’âme centrale (43), b. Meuler une partie de l’ébauche, notamment perpendiculairement à l’axe (X) de l’élément d’application, c. Usiner l’extrémité distale (33) de l’élément d’application (6), éventuellement par meulage perpendiculaire ou tangent aux fibres (41), d. Eventuellement, découper les fibres (41) de manière à former la face d’extrémité (26).
3. 15. Procédé cosmétique d’application d’un produit sur une surface corporelle comprenant les opérations consistant à : (i) Fournir un applicateur (3) selon l’une quelconque des revendications 11 ou 12, (ii) Eventuellement, prélever un produit cosmétique dans un récipient (2) avec la face d’extrémité (26), (iii) Amener la face d’extrémité (26) au contact de la surface corporelle, (iv) Etaler le produit sur la surface corporelle en déplaçant l’applicateur (3) sur la surface corporelle, éventuellement en modifiant l’inclinaison entre la face d’extrémité (26) et la surface corporelle ou en tournant l’élément d’application (6) autour de son axe longitudinal (X).