FR3066795A1 - Ressort annulaire - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un ressort annulaire en compression, en particulier pour module de désolidarisation (100) de volet de module de régulation de flux d'air pour véhicule automobile, comprenant un corps annulaire (3) en matériau élastique d'épaisseur e, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux languettes (11) découpées dans le corps annulaire (3) entre les contours circulaires (Ce, Ci) du corps annulaire (3), de sorte à s'étendre sur une portion en arc de cercle dudit corps annulaire (3), déformables élastiquement entre une position de moindre déformation dans laquelle les extrémités des languettes (11) sont à une hauteur h prédéterminée, et une position de compression maximale, dans laquelle les extrémités (13) des languettes (11) sont à une hauteur inférieure à 2e.

Description

La présente invention concerne un ressort annulaire, en particulier pour un logement ou piston torique, notamment dans le cadre d’un dispositif de désolidarisation de volets de module de guidage d’air pour véhicule automobile.

Il est connu de réaliser des ressorts hélicoïdaux dans des emplacements toriques, souvent réalisés en acier dit acier ressort, élastiquement déformable, à forte restitution d’énergie de déformation et résistant aux déformations par fluage et étirement.

Les ressorts hélicoïdaux sont généralement obtenus par enroulement d’une tige ou bande autour d’un axe de compression. De tels ressorts sont en particulier utilisés en présence d’un élément central tubulaire immobile en translation, par exemple un arbre de rotation, ou une tige centrale. L’emplacement pour le ressort est alors de forme généralement torique avec une hauteur axiale variable, correspondant à la compression ou l’élongation du ressort hélicoïdal.

Il existe aussi des rondelles, par exemple avec un corps annulaire cintré selon une direction radiale (rondelles dites < Onduflex >), déformé en cône (rondelles dites < Belleville >), ou bien en vaguelette. En alternative, une rondelle peut présenter une découpe radiale entre un contour externe et un contour interne, les bords de part et d’autre de la découpe radiale étant alors décalés axialement (ressorts ou rondelles dits < Grower >).

Les rondelles ont des plages axiales de déformation élastique généralement courtes (inférieure à 1mm), et un module de Young élevé. En effet, les rondelles sont essentiellement sensées répartir un effort de compression, engendrer des couples de résistance au dévissage, et/ou absorber des vibrations de faible amplitude.

Ces propriétés limitent grandement les utilisations possibles en tant que ressort des rondelles précédemment mentionnées, en particulier dans le cadre de dispositifs de désolidarisation de volets de module de guidage d’air où la course axiale des éléments est importante.

Les dispositifs de désolidarisation désolidarisent sélectivement en cas de défaillance des volets obstructeurs d’un dispositif de refroidissement. Dans les dispositifs de refroidissement par circulation d’air, des volets généralement longitudinaux pivotent en fonction de la vitesse du véhicule et de la puissance de refroidissement requise pour adapter le débit d’un flux d’air entrant par une ou plusieurs entrées d’air situées à l’avant du véhicule, incident sur des échangeurs de chaleur du moteur ou d’un dispositif de climatisation du véhicule.

Lors d’une défaillance des moteurs contrôlant l’orientation des volets, ceux-ci peuvent rester bloqués en position fermée, ce qui peut entraîner des surchauffes à répétition pour le moteur du véhicule, et forcer ainsi le conducteur à s’arrêter régulièrement pour laisser refroidir le moteur, tout en augmentant les risques de panne majeure.

Pour prévenir ce cas de figure, les dispositifs de désolidarisation désolidarisent les volets d’un mécanisme d’entraînement en cas de défaillance. Des moyens élastiques ramènent alors les volets en position ouverte où, bien que la consommation en carburant soit plus importante, les risques de défaillance moteur sont minimaux.

Dans lesdits dispositifs de désolidarisation, la désolidarisation peut en particulier se faire au moyen d’un ou plusieurs ressorts qui repoussent un élément d’embrayage. Ces ressorts doivent alors être compacts en hauteur axiale à l’état comprimé. Les ressorts hélicoïdaux sont en particulier peu compacts axialement à l’état comprimé.

Afin de résoudre au moins partiellement les problèmes précédemment mentionnés, l’invention a pour objet un ressort annulaire en compression, en particulier pour module de désolidarisation de volet de module de régulation de flux d’air pour véhicule automobile, comprenant un corps annulaire en matériau élastique d’épaisseur e, caractérisé en ce qu’il comporte au moins deux languettes découpées dans le corps annulaire entre les contours circulaires du corps annulaire, de sorte à s’étendre sur une portion en arc de cercle dudit corps annulaire, déformables élastiquement entre une position de moindre déformation dans laquelle les extrémités des languettes sont à une hauteur h prédéterminée, et une position de compression maximale, dans laquelle les extrémités des languettes sont à une hauteur inférieure à la hauteur h prédéterminée.

Le ressort annulaire ainsi obtenu présente peu de déformations radiales lors de sa compression, et les contours interne et/ou externe ne sont que peu modifiés. En outre, ce ressort annulaire ne présente presque pas de surépaisseur et conserve ses dimensions radiales à compression maximale. Il est en outre léger, compact et facile à produire.

Le ressort annulaire peut présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison.

Dans la position de compression maximale, les extrémités des languettes sont à une hauteur inférieure à 2 e.

Les languettes sont délimitées sur un côté tangent par un contour interne ou externe du corps annulaire.

Les languettes couvrent chacune une portion angulaire du corps annulaire supérieure à 15° .

La déformation axiale des languettes comporte deux courbures, et en ce que les languettes présentent une courbure convexe au niveau de la surface sur laquelle vient appuyer un élément à repousser.

Il comporte au moins trois languettes régulièrement réparties sur le corps annulaire.

Les languettes comportent chacune une extrémité libre, et une base côté raccord de la languette au corps annulaire, et les languettes sont disposées de sorte que l’extrémité libre d’une languette pointe dans la direction de la base de la languette suivante.

En alternative, les languettes sont en nombre pair, et comportent chacune une extrémité libre et une base côté raccord de la languette au corps annulaire, et les languettes sont disposées par paires, dont les extrémités libres ou les bases se font face.

Le matériau élastique dans lequel est réalisé le corps annulaire est l’un des suivants : acier carboné, acier inoxydable, acier ressort, cuivre au béryllium, polymères élastiques. L’invention se rapporte aussi au procédé de fabrication de ressort annulaire, caractérisé en ce qu’il comporte les étapes : » réalisation de découpes dans un corps annulaire en matériau élastique, les découpes délimitant au moins deux languettes tangentes par rapport aux contours circulaires du corps annulaire dans ledit corps annulaire, » déformation plastique axiale des languettes délimitées par les découpes de sorte qu’elles adoptent une position de repos dans laquelle des extrémités libres des languettes dépassent axialement à une hauteur h prédéterminée du corps annulaire.

Les étapes de réalisation de la découpe et de déformation axiale des languettes peuvent alors être réalisées lors d’une seule étape de poinçonnage du corps annulaire.

Les découpes peuvent en alternative être réalisées par cisaillage, par découpage plasma, ou par découpage laser. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 montre schématiquement un ressort annulaire en vue de dessus, la figure 2 montre schématiquement le ressort de la figure 1 en vue de trois- quart, la figure 3 montre schématiquement une portion de ressort des figures 1 et 2 en vue de profil, la figure 4 montre une vue en coupe schématique de dispositif de désolidarisation de volets de dispositif de refroidissement de véhicule automobile, les figures 5 et 6 montrent en vue de trois-quart deux modes de réalisation alternatifs de ressort annulaire, les figures 7 à 9 montrent des modes de réalisation alternatifs de découpes.

Sur toutes les figures, les mêmes références se rapportent aux mêmes éléments.

Les réalisations décrites en faisant référence aux figures sont des exemples. Bien que la description se référé à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s’appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées ou interchangées pour fournir d’autres modes de réalisation.

En figure 1 et 2 est montré de façon schématique un ressort annulaire 1 selon l’invention, respectivement en vue de dessus et de côté.

Le ressort annulaire 1 comporte un corps annulaire 3, réalisé en matériau élastique, en particulier en métal. Le métal utilisé est dans des modes de réalisation particuliers de l’acier, acier inoxydable ou acier ressort. Le corps annulaire 3 est aplani, donnant au ressort annulaire 1 une forme de rondelle.

Par acier ressort on entend ici les aciers type 45S7, 55S7, 45SCD6, 45SW8, comportant pour la plupart une part de silicium Si dans leur composition. Ces aciers, à l’état de lames ou de fils, stockent et restituent efficacement l’énergie de déformation qu’ils reçoivent de façon répétée. Si le ressort doit en outre transmettre des courants électriques, du cuivre au béryllium peut être utilisé. En alternative un acier carboné ou bien des polymères et céramiques élastiques peuvent être utilisées.

Le corps annulaire 3 comporte un contour interne Ç et un contour externe Ce, de forme semblable, ici circulaire. Les contours interne Ç et externe Ce sont ici en particulier circulaires et concentriques. L’axe A défini par le centre des contours interne Ç et externe Ce, et la normale au plan contenant de corps annulaire 3 (figure 2) est utilisé ci-après comme repère pour les termes < axial >, < radial > et équivalents. Cet axe A est aussi utilisé pour définir une verticale et un axe de côte, le corps annulaire 3 étant compris dans un plan défini comme horizontal et radial pour ce qui suit.

Le corps annulaire 3 comporte des découpes 5, comportant une ou plusieurs portions de découpe tangentes 7, et une portion formant raccord 9 avec le contour externe Ce. La découpe 5 et le contour externe Ce auquel elle est raccordée délimitent une languette 11 venant de matière avec le corps annulaire 3. D’autres modes de réalisation prévoient de délimiter la languette 11 par deux portions de découpe tangentes 7, et une portion formant raccord 9 entre les deux portions de découpe tangentes 7 (voir figure 9).

La portion de découpe tangente 7 est ici parallèle au contour externe Ce. Elle est en particulier réalisée sous forme de découpe en arc de cercle, concentrique des contours interne Ç et externe Ce. La languette 11 ainsi obtenue est alors de largeur radiale constante.

Dans le cas plus général d’un corps annulaire non parfaitement circulaire, par exemple ovale, ou polygonal, la portion de découpe tangente 7 peut être réalisée parallèle au contour auquel elle est raccordée par la portion formant raccord 9.

La portion de découpe formant raccord 9 est ici une découpe arrondie, se raccordant en angle droit avec le contour externe Ce auquel elle est raccordée. La découpe formant raccord 9 est située au niveau d’une extrémité libre 13 de la languette 11 dont elle délimite le contour.

En alternative, la largeur radiale de la languette 11 peut être non uniforme, par exemple la languette peut s’affiner en s’approchant de son extrémité libre 13, de sorte à modifier le profil de force élastique fourni lors de la déformation en compression ou étirement du ressort annulaire 1.

Les languettes 11 sont au nombre de trois, régulièrement réparties sur le contour externe Ce. Les languettes 11 sont arrangées dans le même sens d’enroulement : l’extrémité libre 13 délimitée par la portion formant raccord 9 d’une découpe 5 pointe vers la base raccordée au corps annulaire 3 de la languette 11 suivante. Le ressort annulaire 1 présente donc une invariance par rotation d’un angle a valant 360° /tVoù tVest le nombre de languettes 11, entier et supérieur ou égal à deux.

Dans les figures 1 et 2, N = 3 et a = 120° . Le fait que \ = 3 permet d’assurer un appui stable et un meilleur guidage en translation des pièces mobiles.

Les découpes 5, et donc les languettes 11 couvrent une ouverture angulaire /3 (figure 1) généralement comprise entre ce/5 et 4 ce/5, de préférence entre ce/3 et 2 a /3, en particulier autour de a /2 pour permettre un raccord solide au corps annulaire 3 tout en conservant une certaine solidité dudit corps annulaire 3. Pour permettre un mouvement de compression avec suffisamment de débattement, l’angle /3 est plus grand que 20° à 30° , plus généralement 15° . En considérant ce/2 = /3 et une répartition régulière des languettes 11, la valeur de 15° est atteinte pour N= 12. En considérant 3 ce/4 = /3 , et une répartition régulière des languettes 11, la valeur de 15° est atteinte pour N= 18.

En considérant R l’extension radiale totale du corps annulaire 3, la largeur radiale r de la languette 11 vérifie 0,2 < r/R <. 0,8 afin de réaliser une languette d’extension radiale suffisante sans fragiliser le corps annulaire 3.

En appelant p le rayon extérieur du corps annulaire 3 (figure 2), les modes de réalisation où R/ p <7 0,25 permettent d’obtenir des ressorts annulaires 1 à languettes dont la longueur est plus importante par rapport à leur largeur radiale r, ce qui permet un grand débattement avec des forces de rappel limitées.

Dans ce mode de réalisation, le contour externe Ce, qui n’est pas découpé et reste circulaire, ne bouge que très peu lors de la déformation des languettes 11. Le contour externe Ce peut alors être ajusté plus précisément à un contour correspondant du logement dans lequel est disposé le ressort annulaire 1.

La figure 2 montre une portion le ressort annulaire 1 en vue de côté. Le corps annulaire 3 est contenu dans un plan, et seule la languette 11, déformée axialement, dépasse d’un côté du corps annulaire 3, le long de l’axe vertical A à une hauteur maximale h prédéterminée.

La languette 11 présente ici deux courbures dans la direction verticale. La première courbure est réalisée au niveau de la base de la languette 11 où elle est raccordée au corps annulaire 3. Cette courbure induit la déformation verticale élevant la languette 11 hors du plan dans lequel est contenu le corps annulaire 3.

La seconde courbure est réalisée au niveau de l’extrémité libre 13 de la languette 11, vers la portion de découpe formant raccord 9. La seconde courbure oriente l’extrémité libre 13 de la languette 11 dans un plan parallèle au corps annulaire 3, pour offrir une surface d’appui plus importante. La seconde courbure peut en alternative orienter l’extrémité libre 13 légèrement en direction du corps annulaire, afin que la languette 11 présente une surface d’appui légèrement convexe, pour un meilleur glissement en rotation du ressort annulaire 1 par rapport aux éléments contre lesquels il s’appuie.

La figure 3 montre une portion de ressort annulaire en vue latérale, avec une languette 11 représentée une fois à son maximum de hauteur h (en pointillés) et une fois à un maximum de compression.

En particulier, les deux positions extrémales de la languette 11 correspondent à des positions de déformation élastique, réversibles sans déformation plastique du matériau composant le ressort annulaire 3.

Au maximum de compression, du fait que la languette 11 est découpée dans le corps annulaire 3, elle peut rentrer au moins partiellement dans un emplacement vide correspondant au négatif de la languette 11 découpée dans le corps annulaire 3.

La hauteur axiale minimale d’un tel ressort peut alors être de l’ordre de e l’épaisseur axiale du corps annulaire 3, et en particulier inférieure à 2e puisque la languette 11 peut au moins en partie réintégrer son emplacement d’avant la découpe et la déformation axiale.

La hauteur axiale de déformation h et la hauteur minimale au maximum de déformation varient d’un coefficient important, allant de plusieurs unités à plusieurs dizaines, ce qui assure une course importante aux éléments mobiles retenus ou repoussés par le ressort annulaire 1.

La figure 4 est une vue en coupe d’une portion de dispositif de désolidarisation 100 pour volets de dispositif de refroidissement de véhicule automobile montrant un emplacement torique contenant un ressort annulaire 1 tel que précédemment décrit.

Le dispositif de désolidarisation 100 est disposé autour d’un arbre central 101 qui tourne autour d’un axe A confondu avec l’axe du ressort annulaire 1 du fait d’un entraînement par un moteur électrique (non représenté) pour la mise en mouvement des volets. Les volets sont représentés par une base de volets 103, à gauche en figure 4, solidaire en rotation des volets.

La base de volets 103 est initialement indépendante en rotation de l’arbre central 101. L’arbre central 101 entraîne en rotation une portion d’entraînement 105 du dispositif 101, comprenant une portion tubulaire 107 située face à la base de volets 103. La portion d’entraînement 105 comporte aussi un mobile de liaison 109, qui est mobile en translation axiale par rapport à la portion d’entraînement 105 et solidaire en rotation de ladite portion d’entraînement 105.

Le mobile de liaison 109 présente des dents 111 d’une denture, qui coopèrent avec des logements 113 correspondants de la base de volets 103. À l’état embrayé du dispositif de désolidarisation 100, les dents 111 sont engagées dans les logements 113. À l’état débrayé du dispositif de désolidarisation 100 (représenté en figure 4), les dents 111 sont situées hors des logements 113, et la base de volets 103 peut pivoter indépendamment de l’arbre central 101.

La translation axiale du mobile de liaison 109 est contrôlée par des pions 115, en forme de coin et coopérant avec des surfaces inclinées du mobile de liaison 109 et de la portion d’entraînement 105 de sorte que l’enfoncement des pions 115 en direction de l’axe A entraîne la translation du mobile de liaison 109, et donc la solidarisation en rotation de la portion d’entraînement 105 et de la base de volets 103.

Lorsque les pions 115 sont écartés de l’axe A, le ressort annulaire 1 (non représenté), situé dans un emplacement torique 117 formé par deux renfoncements annulaires de même diamètre situés l’un dans la base de volets 103 et l’autre dans le mobile de liaison 109. Sous l’effet du ressort annulaire 1, les dents 111 sortent des logements 113, et l’arbre central 101 et la base de volets 103 sont désolidarisés en rotation.

Les sections rectangulaires d’un corps annulaire 3 et de languettes 11 sont représentées en figure 4 pour montrer la disposition du ressort annulaire 1. Le corps annulaire 3 est en appui sur la base de volets 103, et les languettes 11 sont en appui sur le mobile de liaison 109, la force élastique développée tendant à écarter ces deux éléments.

La position d’enfoncement des pions 115 est contrôlée au moyen d’un élément à mémoire de forme 119, ici un anneau en métal à mémoire de forme dont seules deux sections radiales sont visibles. L’élément à mémoire de forme 119 est chauffé par un courant dérivé du courant d’alimentation du moteur électrique qui contrôle la position des volets en fonctionnement normal. Lorsqu’il est chauffé par le courant, l’élément à mémoire de forme 119 est par exemple contracté, et maintient les pions 115 près de l’axe de rotation A.

Lors d’une interruption de l’alimentation en courant du moteur électrique, l’élément à mémoire de forme 119 se dilate, et les pions 115 sont écartés de l’axe de rotation A, ce qui désolidarise la base de volets 103 de la portion d’entraînement 105 sous l’impulsion du ressort annulaire 1.

Les volets sont reliés à des éléments élastiques qui les ramènent en position ouverte en l’absence de couplage en rotation au moteur électrique, de sorte que la désolidarisation par le dispositif 100 entraîne un positionnement à l’état ouvert des volets.

La compacité axiale du ressort annulaire 1, en particulier à l’état de compression maximale, permet de réduire les dimensions axiales du dispositif de désolidarisation, et donc d’augmenter la surface frontale du véhicule couverte par les volets. Cette augmentation de la surface entraîne à son tour une amélioration de l’efficacité du dispositif de refroidissement associé. D’autres modes de réalisation de ressort 1 annulaire à languette 11 sont représentés en figures 5 à 9.

En figure 5 est schématiquement représenté un mode de réalisation de ressort annulaire 1 à quatre languettes 11. Ces quatre languettes 11 sont régulièrement réparties à angle droit, et les ouvertures angulaires ce et /3 valent respectivement 90° et 45° .

La présence de quatre languettes 11 avec chacune une extrémité libre 13 permet de diminuer les forces et pressions à l’appui sur chacune des extrémités libres 13, mais la diminution de l’angle /3 , et donc de la longueur totale de la languette 11, raccourcit la hauteur maximale h du ressort annulaire 1. Les forces de rappel sont ainsi plus importantes, et le mouvement des pièces en prise avec le ressort annulaire I est limité à une course plus courte.

En figure 6 est représenté un autre mode de réalisation, dont les languettes II sont en nombre pair, ici N= 4, et se font face deux-à-deux. Les languettes 11 qui se suivent le long du contour externe Ce sont disposées de sorte qu’elles se présentent deux-à-deux leurs extrémités libres 13 ou bien leur bases.

Le ressort annulaire 1 présente alors une symétrie par rapport à deux plans orthogonaux verticaux plutôt qu’une invariance par rotation. Les languettes 11 étant deux-à-deux pointées dans des directions opposées, les forces de frottement en cas de rotation du mobile torique 107 en appui sur le ressort annulaire 1 sont égales dans les deux sens de rotation.

En figure 7 est représenté schématiquement un mode de réalisation alternatif de ressort annulaire 1, dont seule une portion de corps annulaire 3 portant une languette 11 est visible. Le mode de réalisation de la figure 7 diffère essentiellement du mode de réalisation en figures 1, 2 et 4 par le fait que la portion de découpe 5 formant raccord 9 est ici réalisée sous forme de segment radial droit, reliant la portion formant raccord 9 au contour externe Ce. L’extrémité libre 13 de la languette 11 ainsi obtenue est alors carrée.

En figure 7, la découpe 5 est raccordée par la portion formant raccord 9 au contour externe Ce. Dans ce cas, le contour interne Ç est le contour qui subira le moins de déformations. Le contour interne Ç peut alors être ajusté précisément à un contour correspondant du logement 117 destiné à accueillir le ressort annulaire 1.

En figure 8 est représenté un autre mode de réalisation de ressort annulaire 1 à extrémités libres de languettes 11 carrées, sur le même mode que la figure 6.

Le mode de réalisation de la figure 8 diffère du mode de réalisation de la figure 7 en ce que la découpe 5 est raccordée par la portion formant raccord 9 au contour intérieur Ç. Dans ce cas, le contour externe Ce est le contour qui subira le moins de déformations. Le contour externe Ce peut alors être ajusté précisément à un contour correspondant du logement 117 destiné à accueillir le ressort annulaire 1.

En figure 9 est représenté de façon analogue un autre mode de réalisation de ressort annulaire 1, dans lequel les languettes 11 sont délimitées par deux portions de découpe tangentes 7, reliées par une portion de découpe formant raccord 9.

Les ressorts annulaires 1 ainsi obtenus ont alors deux contours (internes Ç et externe C) qui varieront peu voire pas du tout lors de la compression et l’extension du ressort 1.

Un autre mode de réalisation non représenté prévoit la courbure d’une partie des languettes 11 dans une direction axiale opposée à une hauteur h, de sorte que le ressort annulaire 1 ainsi obtenu présente une hauteur totale de 2/?, avec par exemple une languette 11 sur deux orientée vers le haut, et une languette 11 sur deux orientée vers le bas.

Pour obtenir un appui stable, au moins trois languettes 11 sont à prévoir dans les deux orientations, ce mode de réalisation étant indiqué pour les ressorts à six ou plus languettes 11.

Les ressorts annulaires 1 ainsi obtenus permettent une course plus grande, avec des forces moins importantes.

Les ressorts annulaires 1 selon l’invention, en particulier métalliques, peuvent être obtenus de manière rapide et peu coûteuse par poinçonnage/étampage. Le procédé utilise alors des plaques ou bandes en matériau élastique, par exemple de l’acier ressort.

Lors d’une première étape, les contours interne Ç, externe Ce sont découpés, en particulier par emboutissage, par cisaillage, par découpage plasma, ou par découpage laser dans une plaque de métal ou matériau élastique. On obtient ainsi le corps annulaire 3.

On réalise alors les découpes 5 avec leur portion tangente 7 et leur portion formant raccord 9 en particulier selon le même procédé que pour le découpage du corps annulaire 3.

Enfin, les languettes 11 sont déformées de façon plastique hors du plan du corps annulaire 3 de sorte à avoir leur extrémité libre 13 à la hauteur h.

En particulier, les contours interne Ç et externe Ce, les découpes 5 et la déformation axiale des languettes 11 peuvent être réalisés au cours d’une même étape par poinçonnage/étampage.

Le ressort annulaire 1 ainsi obtenu est alors traité par exemple par recuit thermique et/ou par dépôt de couche protectrice, par exemple anti brouillard salin. Les traitements après la mise en forme par étampage visent généralement à réduire les tensions résiduelles induites par l’étampage et à protéger le ressort annulaire 1 de la corrosion.

En alternative ou en complément, d’autres traitements peuvent être appliqués tels qu’un grenaillage, une trempe, une passivation, un ou plusieurs dépôt de couches minces, une application de peinture, ainsi que des perçages, polissages ou fraisages pour obtenir des formes plus complexes.

Les ressorts annulaires 1 selon l’invention sont rapidement et aisément fabriqués à partir de lames ou plaques métalliques, et ont donc un prix de revient potentiellement faible. Ils présentent aussi à l’état compressé une épaisseur très faible (de l’ordre de l’épaisseur du corps annulaire 3, c’est à dire 0,5 à 1mm), avec une hauteur h à l’état de moindre déformation potentiellement importante (3 à 7mm), ce qui permet une course relativement longue pour le mobile en appui sur le ressort annulaire 1.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Ressort annulaire en compression, en particulier pour module de désolidarisation (100) de volet de module de régulation de flux d’air pour véhicule automobile, comprenant un corps annulaire (3) en matériau élastique d’épaisseur e, caractérisé en ce qu’il comporte au moins deux languettes (11) découpées dans le corps annulaire (3) entre les contours circulaires (Ce, C) du corps annulaire (3), de sorte à s’étendre sur une portion en arc de cercle dudit corps annulaire (3), déformables élastiquement entre une position de moindre déformation dans laquelle les extrémités des languettes (11) sont à une hauteur h prédéterminée, et une position de compression maximale, dans laquelle les extrémités (13) des languettes (11) sont à une hauteur inférieure à la hauteur h prédéterminée.
2. 2. Ressort annulaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que dans la position de compression maximale, les extrémités (13) des languettes (11) sont à une hauteur inférieure à 2 e.
3. 3. Ressort annulaire selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les languettes sont délimitées sur un côté tangent par un contour interne {C) ou externe {C) du corps annulaire (3).
4. 4. Ressort annulaire selon 1’ une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les languettes couvrent chacune une portion angulaire ( /3 ) du corps annulaire (3) supérieure à 15° .
5. 5. Ressort annulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la déformation axiale des languettes (11) comportent deux courbures, et en ce que les languettes (11) présentent une courbure convexe au niveau de la surface sur laquelle vient appuyer un élément à repousser.
6. 6. Ressort annulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte au moins trois languettes (11) régulièrement réparties sur le corps annulaire (3).
7. 7. Ressort annulaire selon la revendication 6, dans lequel les languettes (11) comportent chacune une extrémité libre (13), et une base côté raccord de la languette (11) au corps annulaire (3), caractérisé en ce que les languettes (11) sont disposées de sorte que l’extrémité libre (13) d’une languette (11) pointe dans la direction de la base de la languette (11) suivante.
8. 8. Ressort annulaire selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les languettes (11) sont en nombre pair, et comportent chacune une extrémité libre (13) et une base côté raccord de la languette (11) au corps annulaire (3), et en ce que les languettes (11) sont disposées par paires, dont les extrémités libres (13) ou les bases se font face.
9. 9. Dispositif de désolidarisation pour volets de dispositif de refroidissement de véhicule automobile, comportant : ’ une base de volets (103) destinée à solidaire en rotation d’un volet obturateur, comportant des logements (113), ’ une portion d’entraînement (105) destinée à être entraînée en rotation par un moteur électrique, comportant une portion tubulaire (107) orientée vers la base de volets (103), » un mobile liaison (109), solidaire en rotation de la portion d’entraînement (105), comportant des dents (111) destinées à coopérer avec les logements (113) de la base de volets (103), et mobile en translation axiale entre une position débrayée adoptée en cas de défaillance du moteur électrique, dans laquelle les dents (111) sont hors des logements (113) et une position d’embrayage, adoptée lors du fonctionnement normal du dispositif de désolidarisation, dans laquelle les dents (113) sont engagées dans les logements (113), et la base de volets (103) est solidaire en rotation de la portion d’entraînement (105), caractérisé en ce qu’il comporte en outre un logement torique (117) entre la base de volets (103) et le mobile de liaison (109) et un ressort annulaire (1) selon l’une des revendications précédentes disposé dans le logement torique (117).
10. 10. Procédé de fabrication d’ un ressort annulaire selon les revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte les étapes : » réalisation de découpes (5) dans un corps annulaire (3) en matériau élastique, les découpes (5) délimitant au moins deux languettes (11) tangentes par rapport aux contours circulaires (Ce, C) du corps annulaire dans ledit corps annulaire (3) ° déformation plastique axiale des languettes (11) délimitées par les découpes (5) de sorte qu’elles adoptent une position de repos dans laquelle des extrémités libres (13) des languettes (11) dépassent axialement à une hauteur h prédéterminée du corps annulaire (3).