FR3065983B1 - Structure de verriere pourvue de cales pour assemblage vertical de montants sur des traverses - Google Patents

Abstract

Structure (1) de verrière comprenant : - des traverses (6) en U ayant un fond percé d'un trou (47) pour le passage d'une vis (57) de fixation et définissant un rail (23) ; - des montants (24) en T et ayant une âme (26) creuse pourvue d'une cheminée (31) formant deux puits (32, 33) ; - une cale (42) d'assemblage qui comprend : ○ un corps (43) de forme complémentaire du rail (23) pour venir s'y emboîter et percé d'un alésage (46) coaxial au trou (47), ○ une paire de tourillons (51, 52) de part et d'autre de l'alésage (46), chacun complémentaire d'un puits (32, 33) pour venir s'y emboîter.

Description

Structure de verrière pourvue de cales pour assemblage vertical de montants sur des traverses L’invention a trait au domaine du bâtiment. Elle concerne, plus précisément, une structure de verrière démontable ainsi qu’une verrière intégrant une telle structure ainsi qu’un ou plusieurs panneaux de vitrage enchâssé(s) dans cette structure.

On connaît une structure de verrière comprenant : au moins deux traverses présentant chacune en section un contour en U et ayant, d’une part, un fond percé d’un trou pour le passage d’une vis de fixation et, d’autre, un retour et une bordure parallèles qui font saillie perpendiculairement à partir du fond et délimitant un rail ; au moins deux montants chacun destiné à être fixé sur une traverse, présentant en section un contour en T et comprenant, d’une part, une âme creuse ayant deux parois latérales et une paroi d’extrémité reliant les parois latérales et définissant une cavité et, d’autre part, deux ailes qui s’étendent latéralement en saillie à partir de l’âme.

Dans cette structure, la fixation d’un montant sur une traverse peut être assurée au moyen d’une équerre en T emboîtée dans le montant et vissée, d’une part, au montant et, d’autre part, à la traverse.

Ainsi, pour assurer la fixation de chaque montant à une traverse, trois vis (et donc trois opérations de vissage) sont nécessaires. Encore faut-il multiplier ces vis (et ces opérations) par le produit des nombres de montant et de traverses. Ainsi, pour une structure de verrière comprenant deux traverses et quatre montants, l’assemblage de ceux-ci nécessite vingt-quatre vis, et autant d’opérations de vissage.

Un premier objectif est donc de simplifier (et raccourcir) le montage de la structure de verrière.

En outre, pour assurer un bon équerrage du montant par rapport à la traverse, ainsi qu’une bonne rigidité de l’assemblage, il est réalisé, à l’extrémité de chaque montant, une feuillure qui vient s’emboîter sur le retour de la traverse.

Mais la réalisation de cette feuillure nécessite une opération de reprise en usinage du montant, ce qui augmente le temps de fabrication de la structure.

Un deuxième objectif est donc de simplifier (et raccourcir) la fabrication d’une structure de verrière. A cet effet, il est proposé, en premier lieu, une structure de verrière comprenant : au moins deux traverses présentant chacune en section un contour en U et ayant, d’une part, un fond percé d’un trou pour le passage d’une vis de fixation et, d’autre, un retour et une bordure parallèles qui font saillie perpendiculairement à partir du fond pour former un rail ; au moins deux montants chacun destiné à être fixé sur une traverse, chaque montant présentant en section un contour en T et comprenant, d’une part, une âme creuse ayant deux parois latérales et une paroi d’extrémité reliant les parois latérales et définissant une cavité et, d’autre part, deux ailes qui s’étendent latéralement en saillie à partir de l’âme, chaque montant incluant, dans l’âme, une cheminée centrale qui sépare la cavité en deux puits ; une cale d’assemblage qui comprend : o un corps présentant une face inférieure et une face supérieure opposée et percé d’un alésage qui s’étend de la face inférieure à la face supérieure, le corps étant de forme complémentaire du rail pour venir s’y emboîter de manière que l’alésage soit coaxial au trou, o une paire de tourillons qui font saillie de la face supérieure de part et d’autre de l’alésage, chacun complémentaire d’un puits pour venir s’y emboîter, pour chaque cale, une vis de fixation propre à venir se prendre dans la cheminée au travers du trou et de l’alésage.

Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison : la cheminée du montant est définie par deux gouttières en regard faisant chacune saillie d’une paroi latérale de l’âme ; chaque gouttière est creusée d’une cannelure ; les puits présentent des largeurs, mesurées perpendiculairement aux ailes, inégales ; un premier puits, qui jouxte les ailes, présente une largeur supérieure à un deuxième puits, qui jouxte la paroi d’extrémité ; le corps de la cale d’assemblage est pourvu d’une feuillure complémentaire de la bordure pour venir s’emboîter sur celle-ci ; le corps de la cale d’assemblage présente, en section, un contour identique à celui de l’âme d’un montant ; chaque montant présente, du côté de la paroi d’extrémité, une tête élargie qui définit, sur chaque paroi latérale, une gorge, et la structure comprend en outre, pour chaque montant, une parclose verticale pourvue de bras élastiques munis de bourrelets, cette parclose verticale étant apte à venir s’encliqueter sur la tête du montant par emboîtement élastique des bourrelets dans les gorges ; la structure comprend en outre, pour chaque traverse, une parclose horizontale propre à venir s’emboîter sur la bordure, cette parclose étant pourvue d’une échancrure complémentaire du corps de chaque cale d’assemblage.

Il est proposé, en deuxième lieu, une verrière comprenant une structure telle que présentée ci-dessus, ainsi qu’au moins un panneau de vitrage enchâssé dans la structure. D’autres objets et avantages de l’invention apparaîtront à la lumière de la description d’un mode de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : la FIG.1 est une vue en perspective éclatée montrant une structure de verrière pourvue de traverses, de montants et de cales d’assemblage intercalées entre eux ; la FIG.2 est une vue en perspective éclatée, par-dessus, d’un détail de la structure de verrière de la FIG.1 ; la FIG.3 est une vue en perspective d’une cale d’assemblage, selon le médaillon III de la FIG.2 ; la FIG.4 est une vue en perspective éclatée, par-dessous, du détail de la FIG.2 ; la FIG.5 est une vue de détail, à plus grande échelle, prise dans le médaillon V de la FIG.4, et montrant la cale d’assemblage et une extrémité d’un montant ; la FIG.6 est une vue en plan montrant par la tranche, côte à côte, un montant et une cale d’assemblage ; la FIG.7 est une vue de côté éclatée montrant un détail de la structure de verrière ; la FIG.8 est une vue en perspective éclatée et en arraché partiel, illustrant le montage, dans une ouverture ménagée dans une paroi, de la structure de verrière de la FIG.1 préalablement assemblée, avec, en médaillon, un détail à plus grande échelle ; la FIG.9 est une vue de côté d’un détail de la structure de verrière assemblée ; la FIG.10 est une vue en perspective similaire à la FIG.8 et montrant la verrière montée dans l’ouverture, avec ses panneaux de vitrage ; la FIG.11 est une vue en coupe transversale de la verrière de la FIG.10, selon le plan de coupe XI-XI.

Sur la FIG.1 est représentée une structure 1 de verrière. Cette structure 1 de verrière est destinée à accueillir un ou plusieurs panneau(x) 2 de vitrage pour former une verrière 3 (illustrée sur la FIG.10), elle-même montée dans une ouverture 4 ménagée dans une cloison 5.

La structure 1 de verrière comprend, en premier lieu, au moins deux traverses 6 identiques, à savoir une traverse 6 inférieure, destinée à être fixée (par ex. au moyen de vis 7) sur un 8 bord inférieur de l’ouverture 4, et une traverse 6 supérieure, destinée à être fixée (également au moyen de vis 7) sur un bord 9 supérieur de l’ouverture 4.

Chaque traverse 6 est de préférence métallique (par ex. en acier ou en aluminium) et se présente sous forme d’un profilé ayant en section un contour en U.

Chaque traverse 6, visible en section sur la FIG.7, comprend un fond 10, par lequel la traverse 6 est destinée à être fixée sur le bord 8 ou 9, ainsi qu’un retour 11 et une bordure 12 parallèles qui font saillie perpendiculairement à partir du fond 10 jusqu’à un bord 13, 14 d’appui respectif. Le retour 11 s’étend à l’équerre à partir d’un bord 15 externe du fond 10 ; la bordure 12 s’étend quant à elle au voisinage d’un bord 16 interne du fond. Dans l’exemple illustré, le fond 10 s’étend au-delà de la bordure 12 pour former, sur le bord 16 interne, une lèvre 17 de faible hauteur.

Le retour 11 présente une face 18 externe et une face interne 19 opposée. De même, la bordure 12 présente une face 20 externe et une face interne 21 opposée.

Selon un mode de réalisation illustré sur la FIG.7, le retour 11 est, en section, plus haut, lorsque mesuré à partir du fond 10, que la bordure 12. En d’autres termes, le bord 13 d’appui du retour 11 est décalé du bord d’appui de la bordure. On note H1 la hauteur du retour 11, mesurée à partir du fond 10, et H2 la hauteur de la bordure 12, également mesurée à partir du fond 10. Comme nous venons de l’expliquer, H1 est supérieur à H2.

Dans l’exemple illustré, la bordure 12 est creusée, sur sa face 21 interne, et à proximité du bord 14 d’appui, d’une rainure 22. Cette rainure 22, dont la fonction apparaîtra ci-après, est avantageusement à contour en arc de cercle.

Comme on le voit sur la FIG.7, le fond 10, le retour 11 et la bordure 12 délimitent, du côté des faces 18, 19 internes, un rail 23, qui présente une largeur intérieure L1 (mesurée entre les faces 19, 20 internes) et dont la fonction sera expliquée ci-après.

La structure 1 comprend, en deuxième lieu, au moins deux montants 24 chacun destiné à être fixé sur une traverse 6. Plus précisément, chaque montant 24 est destiné à être fixé, par des extrémités 25 opposées, sur les traverses 6, respectivement, inférieure et supérieure.

Chaque montant 24 est de préférence métallique (par ex. en acier ou en aluminium) et se présente sous forme d’un profilé ayant en section un contour en T.

Chaque montant 24, visible en section sur la FIG.6, comprend, d’une part, une âme 26 creuse et, d’autre part, deux ailes 27 qui s’étendent latéralement en saillie à partir de l’âme 26. L’âme 26 comprend deux parois 28 latérales qui s’étendent perpendiculairement à partir des ailes 27, et une paroi 29 d’extrémité qui relie les parois latérales 28 du côté opposé aux ailes 27. Ensemble, les parois 28 latérales et la paroi 29 d’extrémité forment une cavité 30.

Selon un mode de réalisation illustré sur la FIG.6, les ailes 27 sont coplanaires. Elles sont avantageusement pleines, et limitent ainsi la cavité 30 du côté opposé à la paroi 29 d’extrémité.

Le montant 24 présente en section une largeur L2 hors tout (mesurée perpendiculairement aux ailes 27, ou parallèlement à l’âme 26) égale ou sensiblement égale à la distance entre les faces 18, 20 externes du retour 11 et de la bordure 12. L’âme 26 seule présente une largeur (mesurée perpendiculairement aux ailes 27, à partir de celles-ci) notée L3 et égale ou sensiblement égale à la distance entre la face 19 interne du retour 11 et la face 20 externe de la bordure 12. Il en résulte que l’épaisseur des ailes 27 est égale à l’épaisseur du retour 11.

Comme on le voit sur la FIG.6, le montant 24 inclut, dans l’âme 26, une cheminée 31 centrale qui sépare la cavité 30 en deux puits 32, 33, à savoir un premier puits 32 qui jouxte les ailes 27 et présente une largeur (mesurée perpendiculairement aux ailes 27) notée L4, et un deuxième puits 33, qui jouxte la paroi 29 d’extrémité et présente une largeur (également mesurée perpendiculairement aux ailes 27) notée L5. L’adjectif « centrale >> signifie que la cheminée 31 s’étend au voisinage d’un plan médian situé à égale distance des ailes 27 et de la paroi 29 d’extrémité, sans qu’il soit toutefois indispensable que la cheminée 31 s’étende elle-même à égale distance des ailes 27 et de la paroi 29 d’extrémité. En d’autres termes, les largeurs L4, L5 des puits 32, 33 peuvent être inégales.

Ainsi, selon un mode de réalisation préféré illustré sur la FIG.6, la cheminée 31 est plus proche de la paroi 29 d’extrémité que des ailes 27. De la sorte, la largeur L4 du premier puits 32 est supérieure à la largeur L5 du deuxième puits 33.

La cheminée 31 définit un passage intérieur de contour (en section) grossièrement circulaire. Selon un mode de réalisation illustré sur la FIG.6, ce contour n’est pas fermé (mais il pourrait l’être). En effet, la cheminée 31 est, dans l’exemple illustré, définie par deux gouttières 34 en regard qui font chacune saillie d’une paroi latérale 28 de l’âme 26. Les gouttières 34 sont séparées par un interstice 35 qui relie les puits 32, 33.

Chaque gouttière 34 est avantageusement creusée d’une cannelure 36. Il en résulte que la cheminée 31 comprend une série de nervures 37 (ici au nombre de quatre), chacune délimitée, d’un côté, par l’interstice 35 et, d’un autre côté, par une cannelure 36.

La cheminée 31 présente un diamètre intérieur (égal au diamètre du cylindre inscrit dans les nervures) noté D1 ; on note par ailleurs D2 le diamètre du cylindre inscrit dans le fond des cannelures 36. On voit que D1 est inférieur à D2.

Par ailleurs, et comme illustré sur la FIG.6, chaque montant 24 présente, du côté de la paroi 29 d’extrémité, une tête 38 élargie qui définit, sur chaque paroi 28 latérale, une gorge 39. La tête 38 présente des pans 40 inclinés qui se raccordent à la paroi 29 d’extrémité par des congés 41 de raccordement et vont en s’évasant depuis celle-ci jusqu’aux gorges 39.

La structure 1 comprend, en troisième lieu, une cale 42 d’assemblage, destinée à être interposée entre chaque extrémité 25 d’un montant 24 et la traverse 6 correspondante. En d’autres termes, la structure 1 comprend un nombre de cales 42 d’assemblage égal au double du nombre de montants 24.

Chaque cale 42 se présente avantageusement sous forme d’une pièce monobloc, réalisée de préférence dans une matière thermoplastique, par ex. en polyamide (ou Nylon), en polyoxyméthylène (POM), ou encore en polytétrafluoroéthylène (PTFE ou Teflon), par injection et/ou usinage, ou encore par fabrication additivé (ou impression 3D).

Chaque cale 42 comprend, premièrement, un corps 43 qui présente une face 44 inférieure et une face 45 supérieure opposée. Le corps 43 est percé d’un alésage 46 qui s’étend de la face 44 inférieure à la face 45 supérieure. Le corps 43 est de forme complémentaire du rail 23 pour venir s’y emboîter de manière que l’alésage 46 soit coaxial à un trou 47 percé dans le fond 10. On note D3 le diamètre de l’alésage 46. Ce diamètre D3 est strictement supérieur au diamètre intérieur D1 de la cheminée 31. Selon un mode de réalisation, D3 est égal ou sensiblement égal au diamètre D2.

Outre la face 44 inférieure et la face 45 supérieure, le corps 43 présente une face 48 arrière et une face 49 avant opposée, ainsi que deux faces 50 latérales également opposées.

Chaque cale 42 comprend, deuxièmement, une paire de tourillons 51, 52 qui font saillie de la face 45 supérieure de part et d’autre de l’alésage 46, chacun complémentaire d’un puits 32, 33 pour venir s’y emboîter, à savoir : un premier tourillon 51 complémentaire (en section) du premier puits 32, et ayant à cet effet la même largeur L4 (mesurée perpendiculairement à la face 48 arrière) que le premier puits 32, un deuxième tourillon 52 complémentaire (en section) du deuxième puits 33, et ayant à cet effet la même largeur L5 (également mesurée perpendiculairement à la face 48 arrière) que le deuxième puits 33.

Le premier tourillon 51 jouxte la face 48 arrière ; le deuxième tourillon 52 s’étend quant à lui au voisinage de la face 49 avant. Les tourillons 51, 52 sont par exemple de même hauteur (mesurée à partir de la face 45 supérieure du corps 43 et perpendiculairement à celle-ci).

Chaque tourillon 51, 52 s’étend jusqu’à une face libre opposée au corps 43 et qui est de préférence chanfreinée pour faciliter l’introduction dans le puits 32, 33 correspondant.

Dans l’exemple illustré, les tourillons 51, 52 présentent des faces 53 intérieures en regard, à section en arc de cercle ; ces faces 53 intérieures s’étendent autour et à distance de l’alésage 46 ; elles viennent épouser la cheminée 31 lorsque les tourillons 51, 52 sont introduits dans leur puits 32, 33 respectif.

Comme on le voit sur la FIG.6, le corps 43 présente, en section, un contour de forme identique ou sensiblement identique à celui de l’âme 26 du montant 24.

Le corps 43 de la cale 42 d’assemblage s’étend sur une hauteur, mesurée entre la face 44 inférieure et la face 45 supérieure, égale ou sensiblement égale à la hauteur H1 du retour 11.

Par ailleurs, selon un mode de réalisation illustré sur la FIG.7, le corps 43 de la cale 42 d’assemblage est pourvu d’une feuillure 54 complémentaire de la bordure 12, pour venir s’emboîter sur celle-ci.

Ainsi, le corps 43 présente : une partie 55 inférieure, dont la largeur (mesurée à partir de la face 48 arrière) est égale (ou sensiblement égale) à la largeur L1 intérieure du rail 23, et dont la hauteur, mesurée à partir de la face 44 inférieure, est égale ou sensiblement égale à la hauteur H2 de la bordure 12, et une partie 56 supérieure élargie, dont la largeur (mesurée à partir de la face 48 arrière) est égale à la largeur L3 de l’âme 26 (et donc égale à la distance entre la face 19 interne du retour 11 et la face 20 externe de la bordure 12 de la traverse 6).

De la sorte, lorsque la cale 42 est emboîtée dans le rail 23, la feuillure 54 vient s’appliquer contre le bord 14 d’appui de la bordure 12.

La structure 1 comprend, en quatrième lieu, et pour chaque cale 42, une vis 57 de fixation propre à venir se prendre dans la cheminée 31 au travers du trou 47 percé dans le fond 10 de la traverse 6, et au travers de l’alésage 46.

La vis 57 présente une tête 58 et un corps 59 fileté dont on note L la longueur et D le diamètre hors tout (y compris le filetage).

La longueur L est strictement supérieure à la somme de l’épaisseur du fond 10 de la traverse 6 et de la hauteur H1 hors tout du corps 43 de la cale 42.

Quant au diamètre D, il est strictement supérieur au diamètre intérieur D1 de la cheminée 31, tout en étant inférieur ou égal aux diamètres D2 et D3.

De la sorte, le corps 59 de la vis 57 passe librement au travers de l’alésage 46 tout en venant mordre dans la cheminée 31.

Selon un mode de réalisation préféré, la longueur L du corps 59 de la vis 57 est égale ou sensiblement égale à la hauteur hors tout de la cale 42 (y compris les tourillons 51, 52).

De la sorte, la portion du corps 59 qui vient mordre dans la cheminée 31 est suffisante pour assurer un assemblage ferme de la cale 42 et du montant 24 au moyen de la vis 57, sans risque de flexion ou cisaillement excessifs des tourillons 51, 52.

La présence des nervures 37 espacées sur le pourtour de la cheminée 31 limite la quantité de matière à traverser pour le filet de la vis 57 et permet donc de limiter l’effort de torsion exercé sur elle lors du vissage, tandis que la portion de sa longueur L en prise hélicoïdale avec la cheminée 31 est suffisamment importante pour garantir une bonne tenue à l’arrachement.

La structure 1 de verrière comprend, en cinquième lieu, et pour chaque montant 24, une parclose 60 verticale pourvue de bras 61 élastiques munis de bourrelets 62, cette parclose 60 verticale étant apte à venir s’encliqueter sur la tête 38 du montant 24 (dans la direction définie par l’âme 26) par emboîtement élastique des bourrelets 62 dans les gorges 39.

Dans l’exemple illustré sur la FIG.11, la parclose 60 verticale présente une paroi 63 frontale (visible une fois la verrière 3 assemblée), des parois 64 latérales en regard qui s’étendent perpendiculairement à partir de la paroi 63 frontale, et une paire de parois 65 de fond qui s’étendent en regard de la paroi 63 frontale à partir des parois 64 latérales. Les bras 61 élastiques s’étendent intérieurement à partir des parois 65 de fond, les bourrelets 62 étant situés à une extrémité intérieure des bras 61. L’élasticité des bras 61 permet d’assurer le montage réversible de la parclose 60 verticale, ce qui contribue à la réversibilité du montage de l’ensemble de la structure 1 de verrière.

La structure 1 comprend, en sixième lieu, et pour chaque traverse 6, une parclose 66 horizontale propre à venir s’emboîter sur la bordure 12. Pour permettre son montage malgré la présence des cales 42, la parclose 66 horizontale est pourvue d’une série d’échancrures 67 complémentaires du corps 43 de chaque cale 42. Dans l’exemple illustré sur la FIG.1, où la structure 1 de verrière comprend trois montants 24, et trois cales 42 disposées aux extrémités 25 de chaque montant 24, chaque parclose 66 horizontale est par conséquent pourvue de trois échancrures 67 en regard de chaque cale 42 d’assemblage.

Par ailleurs, comme on le voit sur la FIG.7, la parclose 66 horizontale comprend une baguette 68 à section rectangulaire, dont font saillie : un flanc 69 pourvu, sur un bord libre, d’une chicane 70 apte à venir s’emboîter sur la lèvre 17 de la traverse 6, et une lamelle 71 pourvue intérieurement d’un bossage 72 apte à venir s’encliqueter dans la rainure 22 de la bordure 12.

Pour monter la verrière 3, on procède comme suit, en partant des éléments 6, 24, 42, 57, 60, 66 séparés de la structure 1, des panneaux 2 de vitrage, et de l’ouverture 4 que l’on suppose avoir été ménagée au préalable, avec des cotes intérieures correspondant aux cotes extérieures de la structure 1.

On commence par emboîter une cale 42 dans chaque extrémité 25 de chaque montant 24, en insérant les tourillons 51, 52 dans leur puits 32, 33 respectif (le cas échéant en force, éventuellement au moyen d’un marteau ou d’un maillet), jusqu’à ce que la face 45 supérieure de la cale 42 vienne buter contre l’extrémité 25 du montant 24. La différence des largeurs L4, L5 des tourillons 51, 52 et des puits 32, 33 sert de détrompeur, puisque le premier tourillon 51 ne loge pas dans le deuxième puits 32. De la sorte, on s’assure que les cales 42 sont montées à l’endroit, avec la feuillure 54 du côté de la bordure 12.

Une fois la cale 42 ainsi emboîtée par ses tourillons 51, 52 dans le montant 24, l’alésage 46 et la cheminée 31 sont coaxiaux.

On emboîte ensuite chaque cale 42 dans le rail 23, en veillant à assurer une coaxialité de l’alésage 46 et du trou 47 dans le fond 10 de la traverse 6. La face 44 inférieure vient s’appliquer contre le fond 10 de la traverse 6. La face 48 arrière est appliquée contre la face 19 interne du retour 11. La feuillure 54 est appliquée contre le bord 14 d’appui de la bordure 12.

Puis on introduit une vis 57 de fixation dans chaque trou 47. Le corps 59 de la vis 57 coulisse librement au travers du trou 47 et de l’alésage 46, jusqu’à venir buter contre l’extrémité 25 du montant. Dès lors, il convient d’imprimer à la vis 57 une rotation dans le sens classique de vissage, pour que le filet du corps 59 de la vis 57 usine dans la cheminée 13 (et plus précisément dans les nervures 37) son propre taraudage. Comme nous l’avons déjà évoqué, la présence des nervures 37 permet de limiter la quantité de manière à usiner, et par conséquent l’effort de rotation à imprimer à la vis 57. Cependant, pour éviter toute rupture de la vis 57 sous l’effet des efforts de torsion, il convient tout de même de choisir une vis 57 auto-foreuse (ou auto-taraudeuse). Les vis de ce type sont généralement réalisées dans un métal durci, typiquement en acier inoxydable. L’opération de taraudage de la cheminée 31 peut se révéler relativement aisé si le montant 24 est en aluminium (qui est en effet beaucoup plus tendre que l’acier inoxydable). On emploiera cependant, de préférence, une visseuse électrique (éventuellement à chocs) pour effectuer cette opération.

Lorsque la tête 58 de la vis 57 parvient au niveau du trou 47 (lequel est de préférence chambré, la tête 58 de la vis 57 étant fraisée de manière complémentaire), la poursuite du vissage provoque le serrage du montant 24 sur la traverse 6, et la mise en compression de la cale 42. L’extrémité 25 du montant 24, au niveau des ailes 27, est comprimée contre le bord 13 d’appui du retour 11, tandis que la feuillure 54 de la cale 42 est comprimée contre le bord 14 d’appui de la bordure 12.

La présence (et le dimensionnement) de la cale 42 permet de maintenir, dans cette position, une bonne perpendicularité du montant 24 par rapport à la traverse 6, sans qu’il soit nécessaire d’usiner l’extrémité 25 du montant 24, qui peut ainsi rester plane et n’être en contact direct avec la traverse 6 que d’un côté de celle-ci (en l’occurrence sur le bord 13 d’appui du retour 11). L’assemblage des montants 24 et des traverses 6 par l’intermédiaire des cales 42 aboutit à un cadre 73 (représenté sur la FIG.8), que l’on peut à présent encastrer dans l’ouverture 4 et fixer aux bords 8, 9 de celle-ci. Plus précisément, et comme illustré sur la FIG.8, le cadre 73 est fixé au bord 8 inférieur et au bord 9 supérieur par vissage des traverses 6, au moyen des vis 7 qui viennent se prendre dans les bords 8, 9 au travers de trous 74 de fixation pratiqués dans les fonds 10 des traverses 6.

Une fois le cadre 73 ainsi monté et fixé dans l’ouverture 4, l’assemblage de la verrière 3 peut être achevé. Des joints 75 sont de préférence collés sur les ailes 27 des montants 24, sur les faces 19 internes des retours 11, sur les parois 65 de fond des 60 parcloses verticales, et sur les baguettes 68 des parcloses 66 horizontales, entre les échancrures 67.

Des patins (par ex. en bois) sont posés sur le fond 10 de la traverse 6 inférieure, et un panneau 2 de vitrage est monté dans chaque embrasure délimitée verticalement par les traverses 6 et horizontalement par deux montants 24 voisins, en reposant sur les patins qui servent d’amortisseurs absorbant une partie des chocs éventuels subis par le cadre 73, pour préserver de la casse le panneau 2 de vitrage.

Une fois posés le(s) panneau(x) 2 de vitrage, les parcloses 66 horizontales sont rapportées et montées sur les traverses 6, la chicane 70 venant s’emboîter sur la lèvre 17 tandis que le bossage 72 vient s’encliqueter dans la rainure 22.

Puis les parcloses 60 verticales sont rapportées et emboîtées sur les montants 24, les bras 61 venant d’abord glisser (en s’écartant) sur les pans 40 inclinés jusqu’à retrouver élastiquement leur position initiale lorsque les bourrelets 62 s’encliquètent dans les gorges 39.

Le montage de la verrière 3 est terminé ; le(s) panneau(x) 2 de vitrage est (sont) enchâssé(s) dans la structure 1, laquelle est fixée sur les bords 8, 9 de l’ouverture 4.

On voit que l’emploi des cales 42 permet de limiter le nombre d’opérations lors du montage (au bénéfice de la simplicité et de la rapidité de celui-ci), puisqu’une seule vis 57 (et un seul vissage) suffit à assembler un montant 24 et une traverse 6, sans perte de rigidité.

Ainsi, dans la configuration illustrée, où la structure 1 de verrière comprend deux traverses 6 et trois montants 24, six vis 57 de fixation suffisent à assembler le cadre 73.

La réalisation des cales 42 en matière plastique permet de les fabriquer avec des tolérances de cotes plus larges que dans une réalisation en métal. L’absence d’opération de reprise d’usinage sur les montants 24 simplifie (et raccourcit) en outre leur fabrication (et donc celle de la structure 1 ).

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Structure (1) de verrière comprenant : au moins deux traverses (6), chacune sous forme d’un profilé présentant en section un contour en U et ayant, d’une part, un fond (10) percé d’un trou (47) pour le passage d’une vis (57) de fixation et, d’autre part, un retour (11) et une bordure (12) parallèles qui font saillie perpendiculairement à partir du fond (10) pour former un rail (23) ; au moins deux montants (24), chacun sous forme d’un profilé présentant en section un contour en T et destiné à être fixé sur une traverse (6), chaque montant (24) comprenant, d’une part, une âme (26) creuse ayant deux parois (28) latérales et une paroi (29) d’extrémité reliant les parois (28) latérales et définissant avec elles une cavité (30) et, d’autre part, deux ailes (27) qui s’étendent latéralement en saillie à partir de l’âme (26) ; cette structure (1) étant caractérisée : en ce que chaque montant (24) inclut, dans l’âme (26), une cheminée (31) centrale qui sépare la cavité (30) en deux puits (32, 33) ; en ce qu’elle comprend par ailleurs une cale (42) d’assemblage qui comprend : o un corps (43) présentant une face (44) inférieure et une face (45) supérieure opposée et percé d’un alésage (46) qui s’étend de la face (44) inférieure à la face (45) supérieure, le corps (43) étant de forme complémentaire du rail (23) pour venir s’y emboîter de manière que l’alésage (46) soit coaxial au trou (47), o une paire de tourillons (51, 52) qui font saillie de la face (45) supérieure de part et d’autre de l’alésage (46), chacun complémentaire d’un puits (32, 33) pour venir s’y emboîter, en ce qu’elle comprend en outre, pour chaque cale (42), une vis (57) de fixation propre à venir se prendre dans la cheminée (31) au travers du trou (47) et de l’alésage (46).
2. 2. Structure (1) de verrière selon la revendication 1, caractérisée en ce que la cheminée (31) est définie par deux gouttières (34) en regard faisant chacune saillie d’une paroi (28) latérale de l’âme (26).
3. 3. Structure (1) de verrière selon la revendication 2, caractérisée en ce que chaque gouttière (34) est creusée d’une cannelure (36).
4. 4. Structure (1) de verrière selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les puits (32, 33) présentent des largeurs (L4, L5), mesurées perpendiculairement aux ailes (27), inégales.
5. 5. Structure (1) de verrière selon la revendication 4, caractérisée en ce qu’un premier puits (32), qui jouxte les ailes (27), présente une largeur (L4) supérieure à un deuxième puits (32), qui jouxte la paroi (29) d’extrémité.
6. 6. Structure (1) de verrière selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le corps (43) de la cale (42) d’assemblage est pourvu d’une feuillure (54) complémentaire de la bordure (12) pour venir s’emboîter sur celle-ci.
7. 7. Structure (1) de verrière selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le corps (43) de la cale (42) d’assemblage présente, en section, un contour identique à celui de l’âme (26) du montant (24).
8. 8. Structure (1) de verrière selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque montant (24) présente, du côté de la paroi (29) d’extrémité, une tête (38) élargie qui définit, sur chaque paroi (28) latérale, une gorge (39), et en ce qu’elle comprend en outre, pour chaque montant (24), une parclose (60) verticale pourvue de bras (61) élastiques munis de bourrelets (62), cette parclose (60) verticale étant apte à venir s’encliqueter sur la tête (38) du montant (24) par emboîtement élastique des bourrelets (62) dans les gorges (39).
9. 9. Structure (1) de verrière selon l’une des revendications précédentes, qui comprend en outre, pour chaque traverse (6), une parclose (66) horizontale propre à venir s’emboîter sur la bordure (12), la parclose (66) horizontale étant pourvue d’une échancrure (67) complémentaire du corps (43) de la cale (42) d’assemblage.
10. 10. Verrière (3) comprenant une structure (1) selon l’une des revendications précédentes, et au moins un panneau (2) de vitrage enchâssé dans la structure (1).