FR3065141A1 - Procede d'allocation d'une ressource de transmission a un terminal mobile - Google Patents

Procede d'allocation d'une ressource de transmission a un terminal mobile Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé d'allocation d'une ressource de transmission à un premier terminal (T1,T2,T3) connecté à une infrastructure de communications mobiles, un flux (Flux 1, Flux 3) de données étant transmis par le premier terminal (T 1,T2,T3) à destination d'un second terminal (T4,T5), mis en œuvre dans une entité de gestion (BBU1) du premier terminal (T1, T2, T3), le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'obtention d'une information relative aux données du flux, comprise dans une table (51, 52) de transmission d'une entité de gestion (BBU2) du second terminal (T4, T5) et une étape d'allocation au premier terminal d'une ressource de transmission pour l'émission des données du flux (Flux 1, Flux 3) en fonction de l'information obtenue.

Description

(54) PROCEDE D'ALLOCATION D'UNE RESSOURCE DE TRANSMISSION A UN TERMINAL MOBILE.
FR 3 065 141 - A1 (5y) L'invention concerne un procédé d'allocation d'une ressource de transmission à un premier terminal (T 1 ,T2,T3) connecté à une infrastructure de communications mobiles, un flux (Flux 1, Flux 3) de données étant transmis par le premier terminal (T 1 ,T2,T3) à destination d'un second terminal (T4,T5), mis en oeuvre dans une entité de gestion (BBU1) du premier terminal (T 1, T2, T3), le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'obtention d'une information relative aux données du flux, comprise dans une table (51, 52) de transmission d'une entité de gestion (BBU2) du second terminal (T4, T5) et une étape d'allocation au premier terminal d'une ressource de transmission pour l'émission des données du flux (Flux 1, Flux 3) en fonction de l'information obtenue.
Figure FR3065141A1_D0001
Figure FR3065141A1_D0002
Procédé d’allocation d’une ressource de transmission à un terminal mobile
1. Domaine de l'invention
La demande d’invention se situe dans le domaine des réseaux de communications mobiles et plus particulièrement dans le domaine des communications entre terminaux mobiles attachés à une infrastructure de réseau mobile.
2. Etat de la technique antérieure
Une communication d’un terminal mobile avec un correspondant requiert deux voies dans le réseau de communications mobiles auquel est attaché le terminal. En effet, une session est au moins composée de deux flux unidirectionnels. A chaque flux est associée une voie. L’une est dite montante et est utilisée par un terminal mobile pour émettre les données vers un terminal correspondant et l’autre est dite descendante pour la réception par le terminal mobile des données émises par le terminal correspondant. L’allocation des ressources radio pour les voies montantes et descendantes est réalisée selon une méthode d’allocation de blocs de ressources RBs (en anglais Resource Block) correspondant à une fréquence élémentaire, aussi appelée canal, dans un intervalle de temps élémentaire, appelé TS (en anglais Time Slot). Chaque terminal attaché à une borne radio se voit attribuer des blocs de ressources pour l’émission sur la voie montante ainsi que pour la réception des données sur la voie descendante. Ces attributions sont faites selon des règles d’équité pour que chaque terminal puisse disposer de blocs de ressources pour transmettre et recevoir des données. Plus un terminal se voit allouer de RBs, plus il a des capacités pour émettre ou recevoir des données.
La majeure partie des sessions d’un terminal connecté à une infrastructure mobile est aujourd’hui établie avec un correspondant non attaché à une infrastructure mobile. Ce correspondant peut être identifié comme un correspondant Internet, c’est-àdire attaché à une infrastructure différente d’une infrastructure mobile. Néanmoins, il est à noter qu’un nombre toujours plus important de sessions d’un terminal mobile sont établies avec un autre terminal mobile, attaché à la même infrastructure mobile voire à une autre infrastructure mobile. Ces sessions peuvent être établies en faisant transiter les données de la session par un serveur applicatif, celui-ci étant déployé au sein de l’infrastructure mobile ou non. Indépendamment du chemin des données de ces sessions, via un serveur applicatif ou non, l’utilisation des ressources de l’infrastructure mobile par l’un des terminaux n’est aucunement liée à l’utilisation des ressources d’une infrastructure mobile par l’autre terminal avec lequel une session est établie. Une session entre deux terminaux connectés à une infrastructure de communications mobiles contient deux flux unidirectionnels et requiert donc deux voies montantes et deux voies descendantes, chaque terminal requérant une voie montante pour le flux dont il est la source et une voie descendante pour le flux dont il est la destination. Ces voies peuvent, selon les cas et selon les périodes, être encombrées et à certains moments, peu de ressources RB peuvent être allouées à un des terminaux pour émettre et/ou recevoir des données d’un autre terminal. Notamment, il est possible qu’un terminal ait peu de ressources RB sur sa voie descendante, c’est-à-dire pour recevoir des données du terminal correspondant, alors que ce dernier peut possiblement disposer de ressources RB plus importantes sur sa voie montante, pour émettre des données. Un autre cas aussi probable est le cas où le terminal qui reçoit est loin de son RRH (en anglais Remote Radio Head), entité d’accès du terminal, alors que le terminal qui transmet est proche du sien. Dans ce cas, même si les voies ne sont pas congestionnées, le terminal qui transmet voit un très bon canal et donc utilise une modulation forte (à haut débit) alors que le terminal qui reçoit voit un mauvais canal et son RRH doit utiliser une modulation robuste à faible débit. Dans ce cas, même si le terminal qui transmet est sur une voie congestionnée, il peut transmettre à un débit plus élevé que le débit vu par le terminal qui reçoit. Il est donc possible qu’un terminal puisse émettre beaucoup de données que le terminal correspondant n’est pas en capacité de recevoir. Ces flux sont dits mal équilibrés. Cette situation nécessite une solution de stockage temporaire dans le réseau d’accès du destinataire pour mettre en mémoire les données émises par le terminal émetteur ne pouvant être transmises au terminal destinataire, faute de ressources. Cette situation conduit à une utilisation non adaptée de la voie montante par le terminal émetteur, et possiblement également à des pertes de données si le stockage est plein. Il est aussi possible que ce stockage soit rempli par des données de flux mal équilibrés ne laissant pas assez de place pour des flux mieux équilibrés.
Un des buts de l'invention est de remédier à ces inconvénients de l'état de la technique.
3. Exposé de l'invention
L'invention vient améliorer la situation à l'aide d'un procédé d’allocation d’une ressource de transmission à un premier terminal connecté à une infrastructure de communications mobiles, un flux de données étant transmis par le premier terminal à destination d’un second terminal, mis en œuvre dans une entité de gestion du premier terminal, le procédé étant caractérisé en ce qu’il comprend :
- une étape d’obtention d’une information relative aux données du flux, comprise dans une table de transmission d’une entité de gestion du second terminal,
- une étape d’allocation au premier terminal d’une ressource de transmission pour l’émission des données du flux en fonction de l’information obtenue.
Le procédé d’allocation vise à améliorer l’attribution de ressources de transmission à un terminal émetteur de données, ces ressources étant utilisées pour l’émission des données et comprenant notamment des fréquences radio. Ce procédé prend en compte les ressources allouées au terminal récepteur des dites données, ce deuxième terminal étant également connecté à une infrastructure qui alloue des ressources de transmission pour réceptionner les données. Dans le cas où les ressources de réception du terminal récepteur d’un flux de données sont limitées, et que les données émises par le terminal émetteur doivent être sauvegardées dans un espace de stockage temporaire, ou butter, par manque de ressources du terminal de réception, il convient de mettre en place le procédé d’allocation. Celui-ci permet avantageusement de réduire, ou d’augmenter les ressources de transmission attribuées au terminal émetteur en fonction des données présentes dans le butter ainsi que d’autres informations relatives par exemple au débit de transmission du terminal destinataire des données, ces informations étant présentes dans une table de transmission. Ainsi, il y a un asservissement des ressources d’émission attribuées au terminal émetteur en fonction des ressources de réception attribuées au terminal récepteur, et par conséquent une meilleure utilisation des ressources radio permettant d’une part de limiter leur consommation au strict nécessaire, d’autre part de limiter les besoins en ressources de stockage temporaire des données et finalement d’éviter les pertes dues à des stockages pleins. L’entité en charge de l’allocation des ressources de transmission, pour un flux de données entre terminaux mobiles, récupère une information sur la qualité de réception du terminal destinataire du flux (volume de stockage, débit..) et adapte les ressources de transmission du terminal émetteur afin d’ajuster les ressources allouées au contexte de transmission de l’infrastructure mobile à laquelle est attaché le terminal récepteur.
Selon un aspect de l'invention, l’information du procédé d’allocation est relative au stockage des données.
La table de transmission peut avantageusement comprendre une donnée sur une mémoire de stockage. L’information sur le taux de remplissage par exemple ou bien sur le volume de données du flux stockées dans cet espace peut être avantageusement utilisée par l’entité de gestion du premier terminal pour adapter les ressources de transmission allouées au terminal émetteur. Cet espace de stockage peut être partagé entre plusieurs flux. Dans ce cas, il existe une probabilité que la mémoire de stockage soit remplie par des flux mal équilibrés, notamment si le procédé d’allocation n’est pas mis en œuvre pour certains flux. Dans le cas où les données des différents flux sont stockées dans une seule mémoire de stockage, il convient alors de pouvoir identifier les données associées aux différents flux dans la mémoire de stockage partagée. La mise en œuvre de mémoire de stockage spécifique au flux de données facilite la gestion des données et notamment la prise en compte du volume de données du flux présent dans la mémoire. Les données peuvent être stockées dans une BBU, dans un hôtel de BBU ou bien encore dans un espace de stockage externe à la BBU ou à l’hôtel de BBUs, mais accessible par l’entité en charge de maintenir la table de transmission.
Selon un autre aspect de l’invention, l’information est relative à un débit de réception du flux du second terminal.
La table de transmission peut contenir des informations relatives au débit disponible pour le second terminal. Par exemple, l’entité de gestion du second terminal peut sauvegarder les informations de débit régulièrement calculées et en calculer une moyenne représentative de la qualité de réception du second terminal. L’entité de gestion du second terminal peut aussi l’obtenir dès qu’un flux doit être acheminé vers le second terminal. Cette information sur le débit, utilisée en complément ou non d’une autre information, par exemple sur le volume de données stockées, permet à l’entité de gestion du premier terminal de déterminer des ressources de transmission à allouer au premier terminal, par exemple pour ne pas dépasser le débit disponible pour le second terminal.
Selon un autre aspect de l’invention, les étapes d’obtention de d’allocation sont répétées périodiquement.
Le procédé peut avantageusement être mis en oeuvre de façon périodique, par exemple toutes les 15 ou 30 secondes, de façon à ce que les ressources de transmission attribuées au terminal émetteur pour l’émission des données du flux soient adaptées aux changements de contexte. Ainsi l’aspect dynamique de l’information est pris en compte. Si un protocole est utilisé pour la transmission de l’information, il convient alors de prévoir une transmission périodique du message d’information. Une alternative à ce mode périodique consiste à répéter les phases d’obtention et d’allocation en fonction de seuils atteints par l’espace de stockage des données ou de seuils de transmission du second terminal.
Selon un autre aspect de l’invention, l’information est obtenue dans un message reçu en provenance de l’entité de gestion du second terminal.
Dans le cas où l’entité de gestion du premier terminal et l’entité de gestion de second terminal sont distincts, l’obtention d’une information relative aux données du flux est réalisée par l’envoi par l’entité de gestion du second terminal d’attributs présents dans la table de transmission. Cet envoi peut être réalisé selon un protocole connu ou bien par un protocole spécifique. Ainsi, à la réception de ces attributs, il est possible pour l’entité de gestion du premier terminal d’accéder à une information relative au flux parmi ces attributs afin de l’utiliser pour l’allocation des ressources. L’envoi des attributs est requis lorsque les entités de gestion sont distantes ou bien si les entités de gestion disposent de tables de transmission non partagées ou bien encore dans une architecture où les entités sont des instances distinctes, par exemple virtualisées mais mises en œuvre dans un même dispositif.
Selon un autre aspect de l’invention, la ressource de transmission allouée est un bloc de ressources radio RB.
Les terminaux attachés à un même RRH (en anglais Remote Radio Head) ou à un même BBU (en anglais BaseBand Unit) se voient allouer des RB (en anglais Resource Block) correspondant à des fréquences à utiliser pendant un intervalle de temps. Ces terminaux partagent donc des ressources qui leurs sont allouées en garantissant une certaine équité. Le procédé d’allocation peut être avantageusement utilisé pour ajouter un autre critère pour allouer ces blocs de ressources radio. Ainsi, en conservant les critères d’équité, il est par exemple possible de limiter l’allocation de blocs de ressources radio à un terminal dont les données d’un flux vers un autre terminal seraient mise en mémoire temporaire en raison de flux montants et descendants mal équilibrés.
Selon un autre aspect de l’invention, le flux est également transmis par le premier terminal à un troisième terminal, et une seconde information comprise dans une table de transmission d’une entité de gestion du troisième terminal est également obtenue.
Le procédé d’allocation peut également être mis en œuvre dans un contexte où un terminal envoie des données d’un flux à plusieurs terminaux. Selon une alternative, le premier terminal transmet autant de flux de données qu’il y a de terminaux destinataires et le procédé peut être mis en œuvre pour chaque flux de données, indépendamment les uns des autres. Selon une autre alternative, un seul flux de données est émis par le premier terminal et le flux est ensuite dupliqué pour être transmis vers les différents terminaux destinataires, par exemple dans une architecture multicast. Dans ce cas, les ressources de transmission allouées au premier terminal dépendent d’informations contenues dans plusieurs tables de transmission, propres aux entités de gestion de chaque terminal destinataire. Par exemple, les ressources de transmission allouées au premier terminal peuvent dépendre de l’espace de stockage le moins utilisé, de façon à ce le terminal destinataire correspondant puisse recevoir les données le plus rapidement possible, quitte à stocker les données émises dans les espaces de stockage correspondants aux autres terminaux destinataires. Ou bien, l’allocation de ressources de transmission peut prendre en compte l’information la plus contraignante, par exemple, l’espace de stockage le plus rempli pour éviter que des données du flux soit supprimées faute d’espace de stockage pour un des terminaux destinataires du flux. Il n’existe pas à priori de limite du nombre de terminaux destinataires pour un flux donné.
Selon un autre aspect de l’invention, l’entité de gestion d’au moins un des terminaux est mise en œuvre dans un hôtel de BBUs.
L’entité de gestion du terminal émetteur et/ou d’un terminal destinataire peut avantageusement être déployée dans un hôtel de BBUs (en anglais BaseBand Unit). Cette entité notamment utilisée dans les architectures de type C-RAN (en anglais Centralized Radio Access Networks) peut avantageusement mettre en œuvre le procédé d’allocation, permettant par exemple au trafic d’un premier terminal vers un second terminal, de rester circonscrit à un réseau d’accès. En outre, un hôtel de BBUs alloue les ressources de transmission des terminaux attachés aux stations d’accès qu’il gère et il est avantageux qu’il mette en œuvre le procédé d’allocation.
Selon un autre aspect de l’invention, le procédé d’allocation comprend en outre une étape d’identification du flux de données.
Selon les techniques antérieures, les ressources de transmission sont attribuées à un terminal indépendamment des flux de données qu’il a à transmettre. Si par exemple un terminal doit émettre des données relatives à des flux distincts, il obtient des ressources de transmission et le terminal utilise ces ressources pour émettre les données des différents flux. La mise en œuvre du procédé d’allocation de ressources associé à un flux permet d’allouer au terminal émetteur des données du flux des ressources propres à ce flux. Cette allocation permet ainsi de répartir de façon plus précise les ressources de transmission que les terminaux se partagent dans une infrastructure de réseau mobile. II est donc nécessaire d’identifier les différents flux de données échangés entre les terminaux pour mettre en œuvre le procédé. Le dispositif mettant en œuvre le procédé doit donc analyser tous les flux pour allouer les ressources spécifiques au flux pour lequel le procédé est mis en œuvre. Cela peut représenter une charge importante notamment si le dispositif est éloigné des terminaux. Selon une alternative, une entité de l’infrastructure peut contribuer à cette identification en fournissant au dispositif une information sur les sessions entre terminaux de façon à ce que le dispositif mettant en œuvre le procédé, à partir de ce premier tri, n’ait qu’à identifier les flux de données des sessions déterminées.
Selon un autre aspect de l’invention, l’entité de gestion du second terminal est apte à allouer des ressources de transmission au second terminal.
Selon une alternative, l’entité de gestion du second terminal transmettant l’information relative aux données contenues dans une mémoire de stockage alloue les ressources de transmission de la voie descendante, c’est-à-dire de réception des données. L’entité de gestion, assurant l’allocation de ressources de réception telles que des blocs de ressources radio, peut avantageusement stocker les données ne pouvant être rapidement transmises au second terminal. II peut ainsi informer le dispositif en charge de l’allocation des ressources de transmission du premier terminal dans la cas où trop de données sont stockées par exemple, ou si la mémoire de stockage est vide ou pratiquement vide.
Les différents aspects du procédé d’allocation qui viennent d'être décrits peuvent être mis en œuvre indépendamment les uns des autres ou en combinaison les uns avec les autres.
L’invention concerne également un dispositif d’allocation d’une ressource de transmission à un premier terminal connecté à une infrastructure de communications mobiles, un flux de données étant transmis par le premier terminal à destination d’un second terminal, mis en œuvre dans une entité de gestion du premier terminal, caractérisé en ce qu’il comprend :
- un module d’obtention apte à obtenir en provenance d’une entité de gestion du second terminal une information relative aux données du flux, comprise dans une table de transmission,
- un module d’allocation apte à allouer une ressource de transmission au premier terminal pour l’émission des données du flux en fonction de l’information obtenue.
Selon un aspect de l’invention, le dispositif d’allocation comprend en outre :
- un récepteur apte à recevoir en provenance de l’entité de gestion du second terminal un message comprenant l’information,
- un détecteur apte à identifier le flux de données.
Ce dispositif, apte à mettre en œuvre dans tous ses modes de réalisation le procédé d’allocation qui vient d'être décrit, est destiné à être mis en œuvre dans une entité de gestion du premier terminal.
L’invention concerne aussi un système d’allocation comprenant :
Une entité de gestion d’un premier terminal comprenant un dispositif d’allocation,
Une entité de gestion d’un second terminal apte à envoyer à l’entité de gestion du premier terminal un message comprenant l’information.
L'invention concerne aussi un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour la mise en œuvre des étapes du procédé d’allocation qui vient d'être décrit, lorsque ce programme est exécuté par un processeur.
Ce programme peut utiliser n’importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n’importe quelle autre forme souhaitable.
L’invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions des programmes d'ordinateur tel que mentionnés cidessus.
Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker les programmes. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy dise) ou un disque dur.
D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.
Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question.
4.
Présentation des figures
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels :
- la figure 1 présente une infrastructure de communications mobiles où est mis en œuvre le procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon un premier aspect de l’invention, la figure 2 présente une infrastructure de communications mobiles selon un deuxième aspect de l'invention,
- la figure 3 présente un aperçu du procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon un premier mode de réalisation de l'invention,
- la figure 4 présente un aperçu du procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention,
- la figure 5 présente un aperçu du procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon un troisième mode de réalisation de l'invention,
- la figure 6 présente les différentes étapes du procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon l'invention,
- la figure 7 présente un exemple de structure d'un dispositif d’allocation d’une ressource de transmission selon un aspect de l'invention.
5. Description détaillée d'au moins un mode de réalisation de l'invention
Dans la suite de la description, on présente des exemples de plusieurs modes de réalisation de l'invention se basant sur des protocoles IP (en anglais Internet Protocol), mais l'invention s'applique également à d'autres protocoles de communications.
On se réfère tout d’abord à la figure 1 qui présente une infrastructure de communications mobiles où est mis en œuvre le procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon un premier aspect de l’invention. Dans certaines stations de base, la RRH et la BBU sont intégrées dans un seul boîtier (stations de base dites « monobloc »). La RRH et la BBU peuvent également être situées à une certaine distance l’une de l’autre. La figure 1 représente une infrastructure couramment déployée par les opérateurs mobiles. Sur cette figure, on peut constater qu’à une RRH correspond une BBU. Une station d’accès BTS, comprenant une RRH et une BBU, peut avoir plusieurs antennes (en général 3), chacune couvrant une zone géographique, appelée secteur. L’ensemble des secteurs d’une station de base est appelé cellule. Sur la figure 1, la station BTS 1 couvre 3 secteurs, respectivement identifiés par Antenne 1, Antenne 2, Antenne 3, appartenant à une même cellule. Les terminaux T1, T2, T3, Tx attachés aux stations de bases peuvent être indifféremment des téléphones mobiles, des tablettes numériques, des ordinateurs ou tout équipement apte à se connecter à un réseau cellulaire. Une station d’accès peut être une station BTS, NodeB, une station eNodeB ou une station d’accès déployée pour les réseaux de génération future et notamment les réseaux dits 5G (de cinquième génération).
Dans les nouvelles architectures de communication sans-fil telles que la 4G ou 5G, la BBU peut être située à une certaine distance de la RRH, cette distance pouvant par exemple atteindre plusieurs kilomètres. Dans ce cas, la station d’accès BTS comprend des entités, RRH et BBU, distantes l’une de l’autre mais le modèle de déploiement, à savoir une BBU par RRH reste valide. La BBU alloue des ressources radio aux terminaux attachés à la RRH correspondante selon un algorithme de planification (en anglais Scheduling) propre à la politique de l’opérateur gérant l’infrastructure. Ainsi, sur la figure 1, la BBU1 attribue des ressources radio, par exemple des blocs de ressources (RB) identifiant des fréquences de transmission pendant des intervalles de temps, aux terminaux T1, T2, T3 respectivement attachés aux antennes 1,2, 3 de la RRH1.
Lorsqu’un premier terminal veut communiquer avec un second terminal de l’infrastructure 100, plusieurs situations peuvent se produire selon l’attachement des terminaux respectifs. Un flux de données transmis par le terminal T1 vers le terminal T3 sera géré localement à la BBU1 en termes d’ordonnancement des ressources radio pour la voie montante du terminal T1 à la RRH1 et de la voie descendante de la RRH1 au terminal T3. Ceci intervient même si le flux doit être acheminé par un équipement déployé dans le réseau pour certaines raisons, par exemple si les données du flux doivent transiter par un serveur applicatif. Les ressources d’émission pour le terminal T1 et de réception pour le terminal T3 pour le flux de données sont gérées par le même dispositif (BBU1) et peuvent être corrélées en mettant en œuvre le procédé d’allocation décrit dans cette proposition. Pour rappel, dans les infrastructures mises en œuvre selon la technique antérieure, les ressources de transmission, comprenant des ressources d’émission et des ressources de réception sont gérées de façon indépendante les unes des autres. Ainsi, dans une infrastructure mobile, chaque BBU alloue, selon la technique antérieure, à la fois, et de façon indépendante, des ressources pour l’émission et des ressources pour la réception (soit en mode FDD (en anglais Frequency Division Duplexing) ou en mode TDD (en anglais Time Division Duplexing)), qui sont des ressources de même type, selon que les terminaux attachés à la RRH correspondante, émettent ou reçoivent des données.
Un flux de données transmis du terminal T1 vers le terminal T6 doit transiter par les équipements S-GW et P-GW voire par un serveur applicatif déployé sur l’Internet. L’allocation des ressources d’émission pour T1 et de réception pour T6 ne sont pas corrélées dans les infrastructures des techniques antérieures car ces ressources sont gérées par des dispositifs différents (BBU1 et BBU2) ne coopérant pas. Dans ce cas, le procédé d’allocation décrit dans ce document est basé sur un échange de données de signalisation permettant à la BBU2 d’envoyer des informations de signalisation à la BBU1 pour asservir l’ordonnancement des ressources radio du flux sur la liaison montante (du terminal T1 à la RRH1) à l’état du stockage des données du flux dans la BBU2 relatif à la qualité de la liaison descendante (de la RRH2 vers T6).
En relation avec la figure 2, on présente une infrastructure de communications mobiles selon un deuxième aspect de l'invention. Dans cette infrastructure, à la différence de la figure 1, une BBU n’est pas associée à une seule RRH. Ainsi la BBU1 gère les RRH1 et RRH2 alors que la BBU2 gère les RRH3 et RRH4. Plusieurs BBUs, chacune connectée individuellement à plusieurs RRHs, peuvent être co-localisées dans un même hôtel de BBUs ou « Bureau Central » (en anglais « Central Office » ou CO), d’où le concept « d’hébergement de BBU >> (« BBU hostelling » en anglais), comme présenté dans la figure 2. La BBU1 et la BBU2 sont dans un même hôtel de BBUs. Le concept d’hôtel de BBUs peut consister à héberger les fonctions BBUs au sein d’un même serveur ou bien dans des serveurs distincts au sein d’un même site géographique. Cette architecture d’hébergement de BBUs soulève un grand intérêt du fait de ses avantages : en effet, elle facilite la coordination des BBUs pour une meilleure utilisation du spectre radio, et permet de simplifier la liaison directe (en anglais « backhaul ») avec le cœur de réseau. Plus précisément, par comparaison avec les autres architectures de backhaul connues, elle est la mieux adaptée pour mettre en œuvre les évolutions de la technologie LTE-Advanced, et permet en outre de faire des économies en termes financiers (énergie, déploiement, maintenance, déplacements...). Même si ce n’est pas représenté dans la figure 2, il existera en général dans une infrastructure mobile plusieurs hôtels de BBUs qui seront possiblement non co-localisés.
L’architecture basée sur la mise en œuvre de RRH et de BBU, distantes les unes des autres, et où certaines BBUs sont regroupées, constitue les principes du CRAN (en anglais Cloud ou Centralized Radio Access Networks).
Dans cette infrastructure, de la même façon que pour la figure 1, un flux émis par le terminal T1 au terminal T3 peut être géré localement à la BBU1. En outre, il est également à noter qu’un flux émis par le terminal T2 vers le terminal T5 peut aussi être géré au sein de la BBU1 tandis qu’un flux émis par le terminal T3 et à destination du terminal T8 peut être géré en coordonnant les BBUs en interne, c’est-à-dire entre BBUs co-localisées. Si les terminaux en communication sont attachés à des hôtels distincts de BBUs, alors le trafic doit transiter par le dispositif S-GW et probablement PGW pour être acheminé d’un terminal émetteur vers le terminal destinataire, et le procédé d’allocation tel que décrit dans le cadre de la figure 1 pour le flux entre les terminaux T1 et T6 peut être appliqué en mettant en place des échanges entre les hôtels de BBUs distincts.
On se réfère maintenant à la figure 3 qui présente un aperçu du procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon un premier mode de réalisation de l'invention.
Dans ce mode de réalisation, les terminaux T1, T2, T3 sont attachés à un dispositif RRH1 lui-même géré par un dispositif BBU1. Les terminaux T4 et T5 sont attachés à un dispositif RRH2 géré par un dispositif BBU2. On peut distinguer plusieurs types de déploiement des BBUs. Dans un premier type les BBUs 1 et 2 sont colocalisées dans un même hôtel, et dans un second type, les BBUs 1 et 2 ne sont pas co-localisées dans un même hôtel et peuvent être gérées par un même opérateur ou par des opérateurs différents. Ce dernier cas requiert néanmoins un accord entre les deux opérateurs pour que les BBUs communiquent entre elles. Enfin, le mode où la BBU1 et BBU2 sont une seule et même entité est décrit dans la figure 4.
La mise en œuvre du procédé d’allocation, tel que décrit dans ce document, peut ainsi différer selon le type de déploiement. Dans le premier type, le procédé revient à coordonner, au sein d’une entité telle que l’hôtel de BBUs, l’ordonnancement des liaisons montantes et descendantes de chaque flux. Cette coordination peut notamment être réalisée par la mise à disposition d’une table de transmission commune. Cette coordination nécessite un ordonnancement des ressources de transmission par flux, ce qui n’est pas la règle selon la technique antérieure. Pour rappel, l’ordonnancement des ressources est réalisé par terminal aujourd’hui or un terminal peut transmettre et recevoir des données relatives à plusieurs flux de façon simultanée. Si les deux BBUs ne sont pas dans un même hôtel de BBUs, ou au sein d’une même entité, le procédé peut malgré tout être mis en œuvre si la BBU1 et la BBU2 peuvent communiquer et échanger des informations, dites de signalisation, liées par exemple au stockage des données des flux pour lesquels le procédé d’allocation est mis en œuvre. Le procédé peut également être mis en œuvre à partir d’information sur les capacités de transmission disponibles pour que la BBU2 transmette les données au terminal destinataire des données d’un flux.
Le terminal T1 se connecte à l’infrastructure mobile via le RRH1 pour établir une session de données avec le terminal T5. Une session de données comprend en général au moins un flux par direction c’est-à-dire du terminal T1 vers le terminal T5 et du terminal T5 vers le terminal T1. Le Flux 1 correspond à l’émission de données du terminal T1 vers le terminal T5. En général, un terminal peut avoir plusieurs sessions établies possiblement vers des terminaux différents, attachés à l’infrastructure mobile ou non. Ces sessions comprennent individuellement au moins deux flux de données.
Le terminal T2 initie en outre une session de données avec le terminal T5. Les moyens utilisés par le terminal T2 pour se connecter et solliciter le terminal T5 ne sont pas modifiés et sont basés sur les techniques d’adressage, de nommage et de routage utilisées dans les infrastructures mobiles. Le terminal T1 et le terminal T2 sont attachés à la RRH1 dont les ressources sont gérées par la BBU1. La BBU1 assure notamment l’allocation des ressources d’émission des données pour les deux terminaux T1 et T2. Le terminal T2 envoie des données du Flux 3 au terminal T5 en utilisant les ressources d’émission allouées par la BBU1. Dans cette infrastructure, on considère en outre que le terminal T1 doit émettre des données d’un Flux 2 vers un terminal Ta non représenté sur l’infrastructure et il a en outre une session ouverte avec un correspondant Tb en dehors de l’infrastructure mobile. Le flux montant de cette session est marqué Internet Int3 dans la table de transmission 50. Le terminal T2 transmet également des données vers un correspondant Internet Te et possède donc un Flux Internet Int4. Ces informations sur les flux des terminaux attachés à la RRH1 sont maintenues dans une table 50 de laBBUI.
La BBU2 est en charge d’allouer des ressources pour que les terminaux attachés à la RHH2 puissent notamment recevoir les données relatives aux Flux 1 et Flux 3. Dans la figure 3, il est considéré à des fins de simplification et de clarté que la BBU1 gère les ressources d’émission et la BBU2 gère les ressources de réception pour les données des seuls flux indiqués dans les tables 50 et 51. La BBU2 alloue des ressources de réception pour que le terminal T5 reçoive effectivement les données des Flux 1 et Flux 3 ainsi que d’un Flux Internet Int1 provenant d’un terminal Ty. La BBU2 alloue en outre des ressources de réception des données du Flux 5 pour le terminal T4, émises par un terminal correspondant Tx non représenté sur la figure 3, ainsi que des données d’un flux Internet Int2 d’un terminal Tz. Dans la BBU2, des espaces de mémoire de stockage sont réservés, probablement de façon virtuelle, à tous les flux individuels dont la destination est associée à la BBU2. Il est aussi possible que pour les flux Internet, il y ait des espaces de mémoire mis en commun. L’ordonnancement sur la voie descendante du RRH2 correspondant doit se faire en tenant compte des contraintes individuelles pour chaque flux ne provenant pas de l’Internet, alors que pour les flux provenant de l’Internet, les contraintes peuvent être communes. A chaque flux entre deux terminaux attachés à un réseau mobile est associé un pourcentage, correspondant au taux de remplissage de sa mémoire de stockage, ou butter, permettant de conserver les données d’un flux avant leur envoi vers le terminal destinataire des données du flux, dans le cas où les ressources sur la voie descendante sont trop limitées ou indisponibles ou bien si le terminal destinataire est très éloigné de la station d’accès. Dans ce dernier cas, la station devra émettre avec un plus faible débit. Par exemple, dans la table de transmission 51, le butter du Flux 1 dans la BBU2 pour le terminal T5 est rempli à 75%, le butter du Flux 3 pour le terminal T5 est à 10%. Un pourcentage du butter d’un flux Internet peut également être supporté même si ce pourcentage n’est pas utilisé pour le procédé. Ainsi, le butter du flux Internet Int1 pour le terminal T5 est rempli à 35% de sa capacité maximale en supposant un butter par flux Internet. Pour le terminal T4, le butter pour le Flux 5 est rempli à 30% et le butter pour le flux Internet Int2 est à 65%.
Selon une alternative, il est possible de mettre en œuvre une seule mémoire de stockage pour l’ensemble des flux Internet des différents terminaux recevant des données de terminaux correspondants de l’Internet, l’information sur l’espace de stockage des données des flux Internet n’étant pas utilisée pour le procédé d’allocation.
On considère dans ce mode de réalisation, que la BBU2 envoie une information d’alerte sur le remplissage lorsque le pourcentage de remplissage d’une mémoire de stockage d’un flux atteint par exemple 70% sachant qu’il faut éviter que le taux atteigne 100% car des pertes de données par manque d’espace de stockage pourraient intervenir.
La BBU2 envoie donc une information à la BBU1 lui indiquant que les données du Flux 1 occupent leur butter à un taux supérieur au seuil de 70% (information simple) ou la valeur du taux d’occupation (ici 75%). Dans la table de la BBU1 est représentée l’information de 75%. On peut envisager des messages d’information, correspondant à des alertes, pour des taux progressifs. Par exemple, un premier message peut être envoyé pour un taux de remplissage atteignant 50%, un deuxième message si le taux atteint 70% et un troisième si le taux atteint 80%, de façon à ce que la BBU1 adapte l’allocation des ressources de transmission, pour l’émission des données du flux par le terminal émetteur à ces informations. A la réception de l’information transmise par la BBU2, la BBU1 décide d’attribuer moins de ressources pour l’émission des données du Flux 1 émanant du terminal T1 de façon à ne pas encore plus remplir le butter du flux et risquer une perte de données. La BBU1 décidera par exemple d’allouer la moitié des ressources prévues dans le procédé d’allocation, permettant ainsi à d’autres flux correspondant à des terminaux attachés aux RRH de la BBU1 de disposer de plus de ressources d’émission ou de réception, ou bien à un même terminal d’avoir plus de ressources pour un autre flux émis. Dans le mode de réalisation décrit, la BBU2 envoie l’information de remplissage à 10% du butter pour le Flux 3 à la BBU1, ce qui peut conduire cette dernière à attribuer plus de ressources d’émission au terminal T2 pour l’émission des données du Flux 3.
La transmission des informations de remplissage des buffers des flux entre BBUs peut être mise en œuvre en utilisant un protocole de communication spécifique ou bien un protocole existant, tel que le protocole Diameter.
On se réfère maintenant à la figure 4 qui présente un aperçu du procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention.
L’infrastructure de télécommunications mobiles se distingue de l’infrastructure de la figure 3 par la seule BBU3 gérant les ressources d’émission et de réception des terminaux attachés aux RRH 1 et RRH 2, c’est-à-dire des terminaux T1, T2, T3, T4 et T5.
Dans ce mode de réalisation, un même dispositif assure l’allocation des ressources de transmission, donc des ressources d’émission pour les terminaux émettant des flux ainsi que l’allocation des ressources de réception des terminaux destinataires des données des flux. Le dispositif est la BBU3 dans ce mode de réalisation mais selon des alternatives, il peut s’agir d’un dispositif, physique ou virtualisé, spécifique d’un hôtel de BBUs en charge de l’allocation de ressources de transmission pour un ensemble de RRHs pour lesquelles l’hôtel assure l’allocation des ressources. En outre, le dispositif BBU3 peut comprendre des entités physiques ou logicielles spécifiques pour l’allocation des ressources d’émission d’une part et l’allocation des ressources de réception d’autre part.
Un flux de données Flux 1 est établi entre le terminal T1 et le terminal T5 et les données du Flux 2 sont émises par le terminal T2 vers le terminal T4. Dans ce mode de réalisation, l’entité M2 du dispositif BBU3 gérant les ressources de réception de la RRH2 et l’entité M1 gérant les ressources d’émission de la RRH1 utilisent une table de transmission commune 60 de gestion des flux. A chaque flux de données entre terminaux de l’infrastructure mobile, on indique le niveau de remplissage du butter de réception correspondant ainsi que par exemple, d’autres informations comme le débit moyen alloué dans les 30 dernières secondes à ce flux sur la liaison descendante. En effet, un faible débit d’un terminal de réception pour un flux transmis par un terminal pouvant utiliser une meilleure modulation et donc un plus fort débit occasionne le stockage de données du flux par le dispositif BBU3. Par exemple, pour le Flux 1, le débit de la voie descendante est à un niveau de 500 kb/s, correspondant à un bon débit mais le fait que le butter est relativement plein semble indiquer que la liaison montante correspondante pour le Flux 1 est encore plus rapide. Les entités M1 et M2 ont accès à cette table et dans le cas représenté, l’entité M1 s’en sert pour allouer les ressources sur les liaisons montantes à la RRH1 pour l’émission des données par les terminaux attachés à cette RRH1. Le terminal T4 qui reçoit les données du Flux 2 émises par le terminal T2 est plus éloigné de la station d’accès RRH2 et bénéficie d’un plus faible débit mais le butter n’est pas plein, ce qui semble indiquer que le terminal T2 n’est pas en situation de provoquer de la congestion pour ce flux. L’entité M1 pourra par exemple allouer des ressources au moins constantes au terminal T2 sur la liaison montante vers la RRH1 pour émettre des données du Flux 2 vers le terminal T4.
Selon un aspect, les entités M1 et M2 peuvent être une seule et même entité d’allocation de ressources de transmission.
En lien avec la figure 5, on présente un aperçu du procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon un troisième mode de réalisation de l'invention.
La figure 5 diffère de la figure 3 par l’ajout d’une entité BBU4 qui gère une station d’accès RRH4 à laquelle sont attachés les terminaux T7 et T8. Un flux de données Flux 1 est émis à destination du terminal T5 et du terminal T8. II est considéré dans ce mode de réalisation que le flux de données Flux 1 émis par le terminal T1 est dupliqué par la BBU1 ou un autre dispositif de l’infrastructure pour être transmis à la fois au terminal T5 attaché à la station RRH2 et au terminal T8 attaché à la station RRH4. Ainsi, le terminal T1 n’émet les données du Flux 1 qu’une seule fois, même si le flux est transmis à deux terminaux distincts. Les stations RRH2 et RRH4 sont respectivement gérées par les BBU2 et BBU4. Les ressources de réception des terminaux T5 et T8 sont allouées par des dispositifs différents. II est considéré que l’espace de stockage du Flux 1 est rempli à 75% pour la BBU2 et à 35% pour la BBU4. Cela signifie que la BBU2 a dû stocker plus de données du Flux 1 que la BBU4, par exemple parce que le terminal T5 est plus éloigné de sa station RRH2 que le terminal T8 n’est éloigné de sa station RRH4. Cela peut également se produire également si plus de terminaux sont attachés à la station RRH2 et le terminal T5 se voit allouer moins de ressources pour recevoir les données du Flux 1, par exemple moins de fréquences pendant des intervalles de temps.
La BBU4 gère également un flux 5 transmis par un terminal Ty au terminal T8 et la BBU2 gère en outre un flux 3 émis par un terminal Tx vers le terminal T5 et un flux Internet Int transmis par un terminal Tz vers le terminal T5.
Dans cette situation, la BBU2 et la BBU4 envoient les informations de remplissage, présentes dans les tables 51 et 52 de réception respectives des BBUs, BBU4 et BBU2, à la BBU1 pour les flux concernant les terminaux gérés par la BBU1. A partir de ces informations, selon un algorithme de décision qui lui est propre, la BBU1 décide d’adapter les ressources de transmission allouées pour l’émission des données du flux 1 par le terminal T1. Par exemple, la BBU1 peut prendre en compte l’information la plus contraignante, en l’occurrence le taux de remplissage le plus élevé pour limiter les ressources de transmission allouées au terminal T1, au détriment d’une meilleure transmission des données du Flux 1 que pourrait supporter la BBU4. Selon une alternative, la BBU1 calcule une moyenne des informations reçues des BBU2 et BBU4 pour adapter les ressources de transmission allouées pour l’émission des données par le terminal T1. La BBU1 alloue des ressources au terminal T1 en prenant en compte les informations reçues des BBU2 et BBU4 mais aussi en garantissant une certaine équité avec les terminaux émetteur des flux de donnée des Flux 2 (T1 vers Ta) et Flux 3 (T2 vers Tb) et des informations de remplissage reçues des BBUs respectives de Ta et Tb.
En lien avec la figure 6, on présente les différentes étapes du procédé d’allocation d’une ressource de transmission, selon l'invention. Ces étapes sont mises en œuvre dans les différents modes de réalisation décrits précédemment.
Dans une première étape Et1, un terminal T1 établit une session de données comprenant un ou plusieurs flux vers un terminal T5. Les terminaux T1 et T5 se sont auparavant attachés à une infrastructure de communications mobiles. La session est établie selon les techniques connues, par exemple en utilisant les techniques de nommage, d’adressage et de routage des infrastructures mobiles. Une session comprend au moins deux flux, un flux d’émission du terminal T1 vers le terminal T5 et un flux de réception du terminal T1 en provenance du terminal T5. La session peut comprendre plus de 2 flux, par exemple si la session comprend un flux audio, un flux vidéo, un flux texte notamment.
Au cours d’une étape Et2, les différents flux de la session sont identifiés, comme étant intra-cellulaire (c'est-à-dire entre deux terminaux du même réseau mobile ou de réseaux mobiles distincts ayant un accord) ou externe (si la source ou la destination vient de l’Internet). L’identification des flux peut s’appuyer sur les informations présentes dans les datagrammes IP (en anglais Internet Protocol) telles que l’adresse source, l’adresse destination, le numéro de port voire des informations de niveau applicatif. Une fonction de DPI (en anglais Deep Packet Inspection) peut aussi être utilisée pour l’identification des flux. Cette fonction DPI, selon une alternative peut être réalisée par un dispositif de l’infrastructure mobile transmettant une information d’identification à l’entité en charge de déployer des espaces de stockage des données des flux. Les flux entre le terminal T1 et T5 sont identifiés lors de cette étape Et2.
Lors d’une étape Et3, un espace de stockage est créé dans la BBU du destinataire pour chaque flux intra-cellulaire identifié. S’il s’agit d’un flux de terminal mobile à terminal mobile d’une même infrastructure ou d’infrastructures mobiles distinctes entre lesquelles un accord est établi pour mettre en oeuvre le procédé d’allocation, selon une alternative, un espace de stockage par flux est instancié. S’il s’agit d’un espace de stockage partagé entre plusieurs flux, un moyen de mesurer le stockage associé à chaque flux dans l’espace partagé doit être utilisé. Pour les flux Internet, c’est-à-dire pour les données à destination ou en provenance d’un destinataire joignable sur l’internet, c’est à dire non connecté à une infrastructure mobile ou pour lequel le procédé d’allocation n’est pas mis en oeuvre, un seul espace de stockage pour l’ensemble des flux peut être utilisé, le procédé d’allocation n’étant pas adapté à ces flux. Les flux de données échangés entre les terminaux T1 et T5 se voient allouer des espaces de stockage, ou buffers, lors de cette phase Et3. Cette étape peut être optionnelle, notamment si l’information envoyée à l’entité de gestion de T1 n’est pas relative au stockage des données mais elle sera pratiquement systématique en raison notamment des fluctuations des capacités de transmission des réseaux radio et pour gérer la bonne transmission des données lors de la mise en oeuvre du procédé d’allocation.
Lors d’une étape Et4, une information sur la voie descendante du flux est obtenue par l’entité en charge de l’allocation des ressources d’émission. Il peut s’agir d’une information de stockage de données ou d’une information sur le débit disponible pour le terminal T5 destinataire du flux de données accessible via une table partagée ou reçue dans un message de signalisation. L’entité en charge de l’allocation des ressources d’émission de T1 peut être identifiée par l’entité en charge du terminal de destination du flux de données à partir de l’adresse source des flux ou en fonction des adresses des dispositifs par lesquels les datagrammes envoyés par T1 vers T5 sont routés ou bien encore par configuration spécifique. Les informations sur le remplissage des buffers ou sur le débit disponible ou toute autre information permettant d’adapter les ressources de la voie montante du terminal T1 peuvent être transmises de façon régulière dans un mode «périodique», selon un intervalle de temps à définir, ou bien selon le mode « alerte » lorsque des seuils d’occupation sont atteints, ou bien encore en combinant le mode « périodique » et le mode « alerte ». Les protocoles utilisés pour transmettre cette information, s’il s’agit d’une transmission, peuvent être spécifiques au procédé, ou bien plus génériques, par exemple en utilisant un protocole existant. Si la transmission des informations est réalisée entre des modules d’un même dispositif, le protocole de transmission peut utiliser un bus interne du dispositif ou ne pas être nécessaire si tous les modules ont accès à une table commune. Les transmissions des informations peuvent être sécurisées par exemple en utilisant les protocoles IPSEC (en anglais Internet Protocol Security) notamment si ces transmissions utilisent des infrastructures publiques. Des informations sur les remplissages des buffers des flux de données entre le terminal T1 et le terminal T5 sont ainsi transmises aux entités en charge de l’allocation des ressources d’émission de ces deux terminaux, considérant que chaque terminal émet des données dans un flux de la session établie.
A la réception de ces informations, lors d’une étape Et5, les dispositifs en charge de l’allocation de ressources de transmission aux terminaux T1 et T5 adaptent les ressources allouées à ces terminaux pour l’émission des données. Elles les réduisent si les buffers sont trop remplis ou les augmentent dans le cas où les buffers sont vides tout en conservant une équité dans les allocations de ressources aux différents terminaux auxquels ils allouent des ressources. Ainsi, pour les flux entre les terminaux T1 et T5, le dispositif assurant le stockage des données destinées au terminal T5 transmet ces informations au dispositif en charge des ressources d’émission du terminal T1 et le dispositif en charge du stockage des données à destination du terminal T1 transmet les infos de remplissage du buffer du flux considéré au dispositif en charge des ressources d’émission du terminal T5.
Lors d’une étape Et6, le terminal T1 (respectivement le terminal T5) dispose de ressources de transmission (ici d’émission), attribuées en fonction des données stockées avant leur transmission vers le terminal T5 (respectivement le terminal T1) et transmet les données du flux vers le terminal T5 (respectivement le terminal T1).
En relation avec la figure 7, on présente maintenant un exemple de dispositif d’allocation, selon un aspect de l'invention.
Le dispositif 60 d’allocation d’une ressource de transmission met en œuvre le procédé d’allocation, dont différents modes de réalisation viennent d'être décrits.
Un tel dispositif 60 peut être mis en œuvre dans un équipement de type RRH, de type BBU ou dans un serveur spécifique par exemple déployé dans un hôtel de BBUs et présent dans le réseau mobiles de communications.
Par exemple, le dispositif 60 comprend une unité de traitement 630, équipée par exemple d'un microprocesseur μΡ, et pilotée par un programme d'ordinateur 610, stocké dans une mémoire 620 et mettant en œuvre le procédé d’allocation d’une ressource de transmission selon l'invention. A l’initialisation, les instructions de code du programme d’ordinateur 610 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM, avant d’être exécutées par le processeur de l’unité de traitement 630.
Un tel dispositif (60) comprend :
- un module (61) d’obtention apte à obtenir en provenance d’une entité de gestion du second terminal une information relative aux données du flux, comprise dans une table de transmission,
- un module (62) d’allocation apte à allouer une ressource de transmission au premier terminal pour l’émission des données du flux en fonction de l’information obtenue..
Avantageusement, un tel dispositif (60) comprend :
- un récepteur (64) apte à recevoir en provenance de l’entité de gestion du second terminal un message comprenant l’information,
- un détecteur (63) apte à identifier le flux de données.
Les modules décrits en relation avec la figure 7 peuvent être des modules matériels ou logiciels.
Les exemples de réalisation de l'invention qui viennent d'être présentés ne sont que quelques-uns des modes de réalisation envisageables. Le procédé d’allocation décrit dans ce document vise à asservir des capacités d’émission pour un flux donné en fonction d’information sur la capacité d’un ou plusieurs terminaux destinataires à recevoir ce flux. Ainsi, grâce à ce procédé, les ressources comprenant des fréquences, des liens de transmission, des processeurs d’équipements dans les infrastructures sont utilisées de façon optimale. Dans le cadre d’une architecture où les ressources seraient allouées à la demande, il pourrait être envisagé que l’allocation des ressources comprennent l’allocation de capacité de transport ou de capacités de traitement pour les équipements. Ainsi, lorsque le terminal récepteur d’un flux est en capacité de recevoir avec un débit important, typiquement en heures creuses ou en période de faible densité d’une cellule radio, il peut être envisagé d’allouer dynamiquement plus de capacités de traitement et de transmission au terminal émetteur. Les techniques par exemple basées sur des technologies SDN (en anglais Software Defined Networks) et/ou NFV (en anglais Network Functions Virtualization) permettent ainsi au terminal émetteur de pouvoir transmettre le flux avec un débit important et d’améliorer la qualité de service pour les terminaux émetteur et récepteur.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé d’allocation d’une ressource de transmission à un premier terminal (T1,T2,T3) connecté à une infrastructure (100) de communications mobiles, un flux (Flux 1, Flux 2, Flux 3) de données étant transmis par le premier terminal (T 1 ,T2,T3) à destination d’un second terminal (T4, T5, T8), mis en œuvre dans une entité de gestion (BBU1, BBU3) du premier terminal (T1, T2, T3), le procédé étant caractérisé en ce qu’il comprend :
    - une étape d’obtention d’une information relative aux données du flux, comprise dans une table (51,52, 60) de transmission d’une entité de gestion (BBU2, BBU4, BBU3) du second terminal (T4, T5, T8),
    - une étape d’allocation au premier terminal d’une ressource de transmission pour l’émission des données du flux (Flux 1, Flux 2, Flux 3) en fonction de l’information obtenue.
  2. 2. Procédé d’allocation, selon la revendication 1, où l’information est relative au stockage des données.
  3. 3. Procédé d’allocation, selon la revendication 1, où information est relative à un débit de réception du flux du second terminal.
  4. 4. Procédé d’allocation, selon la revendication 1, où les étapes d’obtention et d’allocation sont répétées périodiquement.
  5. 5. Procédé d’allocation, selon la revendication 1, où l’information est obtenue dans un message reçu en provenance de l’entité de gestion du second terminal.
  6. 6. Procédé d’allocation, selon la revendication 1, où la ressource de transmission allouée est un bloc de ressources radio RB.
  7. 7. Procédé d’allocation, selon la revendication 1, où le flux est également transmis par le premier terminal à un troisième terminal, et où une seconde information comprise dans une table de transmission d’une entité de gestion du troisième terminal est également obtenue.
  8. 8. Procédé d’allocation, selon la revendication 1, où l’entité de gestion d’au moins un des terminaux est mise en œuvre dans un hôtel de BBUs.
  9. 9. Procédé d’allocation, selon la revendication 1, comprenant en outre une étape d’identification du flux de données.
  10. 10. Procédé d’allocation, selon la revendication 1, où l’entité de gestion du second terminal est apte à allouer des ressources de transmission au second terminal.
  11. 11. Dispositif d’allocation d’une ressource de transmission à un premier terminal connecté à une infrastructure de communications mobiles, un flux (Flux 1, Flux 2, Flux 3) de données étant transmis par le premier terminal à destination d’un second terminal (T4, T5, T8), mis en œuvre dans une entité (BBU1, BBU3) de gestion du premier terminal (T 1, T2, T3), caractérisé en ce qu’il comprend :
    - un module d’obtention (61) apte à obtenir en provenance d’une entité (BBU2, BBU4, BBU3) de gestion du second terminal (T4, T5, T8) une information relative aux données du flux, comprise dans une table (51,52, 60) de transmission,
    - un module d’allocation (62) apte à allouer une ressource de transmission au premier terminal pour l’émission des données du flux (Flux 1, Flux 2, Flux 3) en fonction de l’information obtenue.
  12. 12. Dispositif d’allocation, selon la revendication 11, comprenant en outre
    - un récepteur (64) apte à recevoir en provenance de l’entité de gestion du second terminal un message comprenant l’information,
    - un détecteur (63) apte à identifier le flux de données.
  13. 13 Système d’allocation comprenant
    Une entité de gestion d’un premier terminal comprenant un dispositif d’allocation selon la revendication 11,
    5 - Une entité de gestion d’un second terminal apte à comprendre une table de transmission comprenant une information relative aux données du flux.
  14. 14. Programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions pour la mise en œuvre des étapes du procédé d’allocation selon la revendication 1, lorsque ce
    10 procédé est exécuté par un processeur.
  15. 15. Support d’enregistrement lisible par un dispositif d’allocation conforme à la revendication 11 sur lequel est enregistré le programme selon la revendication 14.
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