FR3124681A1 - Procédé de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant dans un réseau de communication, procédé de contrôle, dispositifs, satellite, station terrestre, système et programmes d’ordinateur correspondants. - Google Patents

Procédé de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant dans un réseau de communication, procédé de contrôle, dispositifs, satellite, station terrestre, système et programmes d’ordinateur correspondants. Download PDF

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Emile Stephan
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Abstract

L’invention concerne un procédé de de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant dans un réseau de communication, ledit équipement utilisateur étant attaché à un réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication par l’intermédiaire d’un lien sans fil, ledit procédé comprenant :- la détection (71) d’une sous-utilisation d’un débit de données alloué sur ledit lien sans fil à ladite connexion ; - l’obtention (73) de données de remplissage, lesdites données étant stockées dans une mémoire (CDN_EC) accessible dans le réseau de communication; et- la transmission (74) des données de remplissage obtenues sur ledit lien sans fil. FIGURE 7

Description

Procédé de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant dans un réseau de communication, procédé de contrôle, dispositifs, satellite, station terrestre, système et programmes d’ordinateur correspondants.
1. Domaine de l'invention
Le domaine de l’invention est celui d’un réseau de communication, auquel est connecté un équipement utilisateur.
En particulier, l’invention concerne le traitement d’une connexion entre cet équipement utilisateur et un équipement distant par l’intermédiaire du réseau de communication, lorsque l’équipement utilisateur est attaché à un réseau d’accès sans fil de ce réseau de communication.
Elle s’applique notamment mais non exclusivement à un réseau de communication mobile, par exemple de 5ème génération ou 5G.
2. Art antérieur et ses inconvénients
Contrairement aux générations précédentes, la 5G propose de découper le réseau d'accès radio (RAN) mobile en fonctions de réseau NF (pour « Network Functions », en anglais), indépendantes des éléments de réseau physiques. Il s’agit principalement des fonctions suivantes : une unité distante RU (pour « Remote Unit », en anglais) de niveau radio, une unité distribuée DU (pour « Distribution Unit ») de traitement et ordonnancement radio et une unité centralisée CU (pour « Centralized Unit ») vers le réseau cœur. Plusieurs variantes de répartition de ces fonctions, appelées « splits » ont été proposées, suivant les objectifs de concentration des fonctions du RAN.
Il convient néanmoins de trouver un compromis entre les bénéfices de la centralisation et le coût des liaisons supplémentaires induites par la répartition de ces fonctions sur plusieurs éléments de réseau physique, notamment les liaisons dites frontales (pour « fronthaul » ou FH, en anglais) entre les unités DU et RU. La présente une famille de « splits » dite intra couche physique connue de l’état de la technique (variantes 8, 7.1, 7.2 et 7.3 ).
En relation avec la , on présente les interfaces entre les fonctions réseau virtualisées CU, DU et RU. L’interface F1 entre les fonctions CU et DU est spécifiée en partie par le 3GPP qui a défini des scenarios de déploiement dans lesquels l’interface F1 est entièrement interopérable.
L’interface F2 entre les fonctions DU et RU appelée « Low Layer Split » (LLS) interface ou aussi « open FrontHaul » , est une interface ouverte, à la différence d’une interface de type CPRI (pour « Common Public Radio Interface », en anglais, généralement utilisé entre une station de base et ses antennes. Elle est aussi spécifiée par le 3GGP notamment pour la variante split 7.2.
En parallèle et afin d’améliorer la couverture radio dans certaines zones géographiques, des architectures de réseau 5G basées sur des constellations de satellites ont été proposées, comme illustré par la . Selon cet exemple, un équipement utilisateur UE est connecté à un serveur web par l’intermédiaire d’un réseau radio RAN comprenant un satellite SAT1 qui embarque les fonctions RU et DU et une station terrestre NTN_GW1 (« terrestrial gateway », en anglais) qui embarque la fonction CU. Une autre option représentée sur la est que le satellite SAT1 embarque seulement la fonction RU et que la fonction DU soit intégrée à une deuxième station terrestre NTN_GW2. Selon encore une autre option, la fonction DU est embarquée dans un satellite intermédiaire SAT du réseau RAN.
Plus généralement, tout ou partie des fonctions virtualisées (RU, DU, CU) du RAN peuvent être réparties sur un ou plusieurs satellites d’une constellation et une ou plusieurs stations terrestres. On parle de RAN satellitaire. Comparé à un réseau d’accès radio RAN terrestre il implique au moins une connexion radio supplémentaire, par exemple de type e-CPRI, afin de relier le satellite à la station terrestre puis au cœur de réseau mobile, voire plus lorsque les fonctions virtualisées sont réparties sur plusieurs satellites, avec l’usage de liens ISL (pour « Inter Satellite Link », en anglais) entre satellites.
Quelle que soit la configuration choisie, la distance entre ces fonctions virtualisées (et par conséquence la latence) doit être minimisée pour tenir les délais établis pour la 5G. Notamment, la latence entre la fonction RU et la fonction DU doit être inférieure à une milliseconde. Autrement dit, lorsque la fonction DU est elle aussi localisée dans l’espace (comme la fonction RU), le système est moins sensible à la latence entre le satellite et la station terrestre au moins en ce qui concerne le traitement radio mobile.
De même, la fonction CU peut aussi être placée dans la constellation de satellites, dans la station terrestre ou même dans un équipement d’un centre de données (pour « data center », en anglais) distant.
Or, ces différentes configurations produisent plusieurs scénarios de pertes de paquets de données, susceptibles d’affecter, comme illustré par la , les trois liens marqués d’une croix. Il s’agit notamment du lien intra constellation entre la fonction RU et la fonction DU, et, selon les exemples, du lien entre la fonction DU située dans la constellation et la fonction CU située dans la station terrestre ou encore du lien entre la fonction DU située dans la station terrestre et la fonction CU située dans un équipement d’un centre de données (pour « data center », en anglais) distant.
Lorsque des pertes de paquets de données sont constatées par un équipement radio du RAN, la fonction concernée, par exemple RU/DU demande la retransmission du paquet perdu à la fonction CU distante et pendant ce laps de temps, les ressources allouées à la connexion sur le lien radio avec l’équipement utilisateur sont sous-utilisées.
Par ailleurs, le délai de convergence des algorithmes de contrôle de congestion des connexions de transport de bout en bout selon des protocoles comme TCP ou QUIC entre un équipement utilisateur et un équipement serveur via un tel réseau mobile entraine un gaspillage de débit radio au démarrage ou à la reprise d’une telle connexion. En effet, ce délai de convergence ou THRPT (pour « throughput », en anglais) est généralement de l’ordre plusieurs RTT (pour « Round Trip Time », en anglais), ou temps d’aller-retour entre la source (l’équipement utilisateur) et la destination (l’équipement serveur ou un équipement proxy mandataire), comme illustré par la .
Or les ressources radio restent des ressources rares.
Il existe donc un besoin d’une solution pour réduire un tel gaspillage et éviter une sous-utilisation de ressources qui sont réservées pour une connexion entre un équipement utilisateur et sa destination.
L’invention vient améliorer la situation.
3. Présentation de l’invention
L’invention répond à ce besoin en proposant un procédé de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant dans un réseau de communication, ledit équipement utilisateur étant attaché à un réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication par l’intermédiaire d’un lien sans fil, ledit procédé comprenant :
- la détection d’une sous-utilisation d’un débit de données alloué sur ledit lien sans fil à ladite connexion ;
- l’obtention de données de remplissage, lesdites données étant stockées dans une mémoire accessible dans le réseau de communication; et
- la transmission des données de remplissage obtenues sur ledit lien sans fil.
L’invention propose une approche tout-à-fait nouvelle et inventive pour réduire le gaspillage de ressources de transmission sans fil, qui consiste à détecter une sous-utilisation des ressources allouées à une connexion sur le lien sans fil entre un équipement utilisateur et le réseau d’accès auquel il est attaché, et à transmettre des données de remplissage sur ce lien sans fil, ces données de remplissage ayant été préalablement mises à disposition dans une mémoire accessible dans le réseau de communication (ex. dans le réseau d’accès et/ou dans le réseau cœur).
L’invention concerne en particulier les communications de bout en bout en mode connecté, mettant par exemple en œuvre des protocoles de niveau couche transport type TCP (pour « Transport Communication Protocol », en anglais) ou QUIC, qui nécessitent d’établir une connexion avant d’envoyer des données.
Selon ce type de connexion, l’émetteur séquence les données et contrôle les flux, le récepteur accuse réception des données de sorte que les pertes de paquets sont détectées et les paquets perdus sont retransmis.
L’invention s’applique à tout type de réseau d’accès sans fil, par exemple basé sur une technologie Wifi, Lifi ou radio cellulaire. Elle est tout particulièrement adaptée à un réseau d’accès radio RAN (pour « Radio Access Network », en anglais) d’un réseau de communication mobile 5G, notamment lorsqu’il est découpé en plusieurs fonctions virtuelles qui sont mises en œuvre par un ou plusieurs satellites et éventuellement une ou plusieurs stations terrestres, selon différents scénarios de répartition. Par exemple, la fonction RU qui réalise l’attachement de l’équipement utilisateur est embarquée dans un tel satellite. Les fonctions DU et CU peuvent être embarquées dans ce même satellite ou bien dans un satellite intermédiaire ou encore être intégrées à une station terrestre.
Comparé à un RAN terrestre, un RAN satellitaire nécessite au moins une connexion radio supplémentaire pour relier le satellite à une station terrestre, voire plus si une constellation de satellites est utilisée et les sources de congestion ou de pertes de paquets sont d’autant plus nombreuses.
Selon l’invention, les données de remplissage peuvent être de différents types, en lien avec les différentes couches du modèle OSI. Par exemple, les données de remplissage comprennent des données applicatives, qui viennent en remplacement des données perdues ou manquantes (par exemple une version dégradée d’une image dont les données n’ont pas été reçues), ou des entrées DNS (pour « Domain Name System », en anglais) ou encore des données de mise à jour informatique, par exemple du système d’exploitation de l’équipement utilisateur, des données d’information du public, tel qu’un bulletin météo, une alerte tsunami etc. En variante, les données de remplissage comprennent des instructions de génération de données destinées à remplacer des données perdues ou manquantes (par exemple une instruction du type « remplace l’image par un texte »).
Elles peuvent aussi comprendre des données techniques, telles que des données de contrôle au niveau 5G ou au niveau radio.
Avantageusement, la mémoire, par exemple de type mémoire cache, dans laquelle les données de remplissage sont stockées, est intégrée dans l’équipement réseau le plus proche de l’équipement utilisateur, donc situé à une extrémité du lien sans fil sur lequel une famine de données est détectée. En variante, elle peut être intégrée à un autre équipement du réseau d’accès sans fil, de préférence proche de ce dernier, pour minimiser la latence lors de la transmission des données de remplissage de la mémoire vers l’équipement réseau.
Elle peut également être située dans le réseau cœur du réseau de communication.
Les données de remplissage peuvent aussi etre lues sur une interface d’entrée/sortie qui les a reçues d'un autre équipement du réseau d’accès sans fil, tel qu’un satellite intermédiaire, ou qui génère ces données en temps reel à partir d’instructions reçues.
L’invention est particulièrement adaptée aux transmissions dans le sens descendant, du réseau mobile vers l’équipement utilisateur, mais elle s’applique également dans le sens remontant. Dans ce cas la mémoire cache est intégrée à l’équipement utilisateur.
Selon un aspect de l’invention, la détection d’une sous-utilisation d’un débit de données comprend la détection d’une perte de paquets de données sur un autre lien du réseau d’accès mis en œuvre par la connexion et les données de remplissage sont obtenues puis transmises suite à une demande de retransmission des paquets perdus et avant la réception des paquets retransmis.
Au sein d’une connexion de bout en bout, lorsqu’un ou plusieurs paquets de données sont perdus en amont du lien sans fil avec l’équipement utilisateur, l’équipement du réseau d’accès qui détecte la perte de données requiert leur retransmission auprès de l’équipement serveur. Il en résulte que les ressources radio allouées pour le transport de ces paquets de données sur les liens radio aval ne sont pas utilisées pendant le laps de temps nécessaire à cette retransmission.
Selon un autre aspect de l’invention, la détection d’une sous-utilisation d’un débit de données comprend la détection d’un démarrage et/ou d’une reprise de ladite connexion et les données de remplissage sont obtenues puis transmises pendant une période de convergence d’un contrôle de congestion.
Lors du démarrage d’une connexion entre l’équipement utilisateur et l’équipement distant, aucun des deux ne connaît le débit de données effectivement disponible sur les différents liens empruntés pour transmettre les données via cette connexion et plusieurs aller-retours ou RTT sont nécessaires aux algorithmes de contrôle de congestion pour converger. Pendant cette période, les ressources radio sont déjà allouées mais ne sont pas pleinement exploitées.
Lors d’une reprise de connexion, les paramètres de contrôle de congestion déterminés au démarrage de la connexion peuvent être mal ajustés suite à des pertes de données, des variations de délai ou de débit de données, ce qui peut occasionner une sous-utilisation des ressources allouées à la connexion dans le réseau de communication, le temps que l’algorithme de contrôle de congestion réajuste sa configuration.
Selon un autre aspect de l’invention, le procédé comprend l’obtention d’informations relatives à la connexion et la prédiction d’une quantité desdites données de remplissage à requérir, par application d’un modèle de prédiction prédéterminé aux informations obtenues.
Par exemple, les informations obtenues indiquent une perte de paquets de données destinés à l’équipement utilisateur ([ID, domaine, AIMD, 10 pertes de paquets, 4 pertes collées]) sur un autre lien mis en œuvre par la connexion et situé plus en amont sur le chemin suivi par les données, entre deux équipements du réseau d’accès (par exemple entre le satellite le plus proche de l’équipement utilisateur et un autre satellite de la constellation ou bien entre le satellite et une station terrestre). Par exemple, la quantité de données de remplissage prédite est de 500 octets. Selon un autre exemple, les informations obtenues indiquent un démarrage lent de la connexion en direction de l’équipement utilisateur dû à une lenteur de convergence des algorithmes de contrôle de congestion mis en œuvre de bout en bout au niveau de la couche transport ([ID, domaine, MIMD, durée de 3 RTT]) et la quantité de données de remplissage prédite est de 10k octets ou de 5ms de transmission radio.
Avantageusement, le modèle de prédiction prédéterminé est préalablement reçu du réseau de communication. Il a par exemple été produit à partir de données de congestion et de pertes de données relatives à des connexions préalables et stockées dans une table de données qui peut être gérée en mode distribué ou réparti.
Selon encore un autre aspect de l’invention, les données de remplissage sont transmises sur un canal de contrôle et/ou sur un canal utilisateur du lien sans fil, le canal utilisé pour la transmission étant déterminé par un type des données de remplissage.
Avantageusement, les données applicatives sont transmises au niveau physique dans le canal utilisateur et les données de contrôle du réseau d’accès sont transmises dans le canal de contrôle. Un avantage de l’invention est qu’elle permet de modifier la répartition initiale des ressources allouées entre des canaux de contrôle et utilisateur déjà existants entre les fonctions virtualisées pour transmettre les données de remplissage. De la sorte, la bande passante allouée est exploitée de façon optimisée.
Selon encore un autre aspect de l’invention, les données de remplissage sont insérées dans un flux de données de ladite connexion.
Un avantage est qu’on profite de la connexion établie. Il peut s’agir d’un flux de données de contrôle ou d’un flux de données utilisateur. Par exemple, si une perte de paquets s’est produite, les données de remplissage sont insérées dans les sous-trames (RB) prévues initialement pour ces paquets de données. Ce mode de réalisation est adapté à la transmission de données de remplissage destinées à une application de l’équipement utilisateur à l’origine de la connexion établie entre l’équipement utilisateur et l’équipement distant.
Par exemple, la technologie Quic/Masque permet de les insérer dans un flux de la connexion pour un tronçon seulement du trajet entre l’équipement distant et l’équipement utilisateur.
Selon une variante, lorsque les données de remplissage sont destinées à une application non IP de l’équipement utilisateur, elles peuvent être envoyées dans un canal de communication parallèle dans un ou plusieurs messages, par exemple selon un format spécifique aux réseaux de communication, tel que par exemple le format USSD pour un réseau de communication mobile, pourvu que l’application visée supporte ce mode de communication.
L’invention concerne aussi un dispositif de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant dans un réseau de communication, ledit équipement utilisateur étant attaché à un réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication par l’intermédiaire d’un lien sans fil, ledit dispositif étant configuré pour mettre en œuvre:
- la détection d’une sous-utilisation d’un débit de données alloué sur ledit lien sans fil à ladite connexion ; et
- l’obtention de données de remplissage, lesdites données étant stockées dans une mémoire accessible dans le réseau de communication; et
- la transmission des données de remplissage obtenues sur ledit lien sans fil.
Avantageusement, ledit dispositif configuré pour mettre en œuvre les étapes du procédé de traitement tel que décrit précédemment.
Avantageusement, ledit dispositif est intégré dans un satellite d’un réseau d’accès d’un réseau de communication, ledit satellite comprenant une mémoire configurée pour stocker des données de remplissage.
Par exemple ce satellite embarque au moins la fonction virtualisée RU d’un réseau d’accès radio RAN satellitaire selon la norme 5G.
Le satellite et le dispositif de traitement présentent au moins les mêmes avantages que ceux conférés par le procédé de traitement précité.
Corrélativement, l’invention concerne aussi un procédé de contrôle d’une connexion entre un équipement utilisateur d’un réseau de communication et un équipement distant, ledit équipement utilisateur étant attaché par un lien sans fil à un réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication, ledit procédé comprenant :
- l’obtention de données de remplissage destinées être transmises par l’intermédiaire de ladite connexion en cas de détection d’une sous-utilisation des ressources allouées à cette connexion par le réseau d’accès sans fil ; et
- la transmission des données de remplissage obtenues à une mémoire accessible dans le réseau de communication, pour stockage.
Par exemple, le procédé est mis en œuvre par un dispositif de contrôle co-localisé avec la fonction virtualisée CU. Par exemple, le dispositif de contrôle et la fonction CU sont hébergés par une station terrestre du réseau d’accès RAN. L’alimentation de la mémoire se fait donc via un lien, par exemple de type eCPRI, entre la station terrestre et le satellite qui héberge la mémoire.
Selon une variante, le dispositif de contrôle précité est embarqué dans un satellite intermédiaire qui met en œuvre les fonctions DU et RU du réseau d’accès radio.
Les données de remplissage peuvent être destinées à un seul équipement utilisateur. Il s’agit par exemple de données de mise à jour de son système d’exploitation ou bien d’entrées DNS.
Avantageusement, elles peuvent aussi être destinées à une pluralité de terminaux utilisateur qui sont rattachés à un même réseau d’accès, par exemple à une même cellule d’un réseau d’accès radio cellulaire. Un ou plusieurs de ces terminaux peuvent ne pas être connectés au moment de l’alimentation de la mémoire en données de remplissage, mais l’invention leur permet de bénéficier de certaines de ces données, du fait de leur proximité avec l’équipement utilisateur impliqué dans la connexion. Il s’agit par exemple d’informations liées à des services publics de type bulletins météo.
Selon un aspect de l’invention, les données de remplissage sont transmises à ladite mémoire dans au moins un flux de données de la connexion.
Un avantage est de réutiliser un flux de données existant. Selon un autre mode de réalisation, le procédé comprend l’établissement d’une connexion dédiée entre l’équipement réseau, par exemple le satellite intermédiaire ou la station terrestre, qui met en œuvre le procédé et la mémoire.
Par exemple la mémoire qui stocke les données de remplissage est vue comme un « end point 5G » d’un contrat B2B. En alternative, un tunnel de communication dédié, par exemple de type VPN, est établi par exemple selon une technologie propre à l’opérateur satellite.
Selon un autre aspect de l’invention, le procédé comprend l’obtention d’informations relatives à un contrôle de congestion des flux de données et d’informations relatives à des pertes de données de connexions précédentes dans le réseau d’accès sans fil d’une table de données accessible dans le réseau de communication et la sélection des données de remplissage au moins en fonction des informations obtenues.
Cette table de données stocke un historique des connexions précédentes, notamment des événements de congestion et de pertes qui se sont produits au sein du RAN ou de plusieurs RANs.
Avantageusement, selon l’invention, cette table de données sert de base pour établir un modèle de prédiction des variations d’utilisation des ressources radio allouées à une connexion de bout en bout par un équipement d’accès radio du RAN. Avantageusement, elle est obtenue par concaténation des contenus de tables de données locales propres aux différents RANs, ce qui permet de constituer un historique de connexions suffisamment important pour mettre en œuvre des techniques basées intelligence artificielle et déterminer un modèle de prédiction capable de prédire des données de prédiction adaptées à la connexion. Cette détermination met par exemple en œuvre des techniques d’intelligence artificielle (« Machine Learning », en anglais) qui exploitent les données d’historique de connexions stockées dans la table de données.
Selon un autre aspect de l’invention, le procédé comprend l’obtention d’au moins un modèle de prédiction de données de remplissage à partir des informations contenues dans la table de données et la transmission dudit modèle dans le réseau d’accès sans fil à un dispositif de traitement d’une connexion configuré pour détecter une sous-utilisation de ressources allouées à ladite connexion sur un lien sans fil entre l’équipement utilisateur et le réseau d’accès, prédire des données de remplissage à utiliser pour ladite connexion à partir dudit modèle de prédiction et transmettre les données de remplissage prédites sur le lien sans fil.
Avantageusement, ce modèle de prédiction est un programme informatique qui permet d’obtenir des types de données de remplissage adaptés à la connexion à partir d’informations relatives à la connexion. Il est destiné à être exploité par le procédé de traitement selon l’invention pour sélectionner les données de remplissage adaptées à la connexion dans la mémoire. Avantageusement, ce même modèle de prédiction ou un autre, lui aussi produit par le procédé de contrôle selon l’invention est destiné à être utilisé pour sélectionner les données de remplissage à pré-positionner dans la mémoire.
Selon encore un autre aspect de l’invention, le procédé comprend en outre l’obtention en provenance de l’équipement utilisateur d’informations relatives à un état d’au moins une mémoire cache dudit équipement utilisateur et la sélection de données de remplissage adaptées à l’équipement utilisateur est fonction des informations obtenues.
Un avantage est que ces informations permettent au réseau d’accès de préparer en amont la mise à jour d’une ou plusieurs mémoires de l’équipement utilisateur, par exemple la mémoire cache de son navigateur web, en fonction de ce qu’elle contient et de pré-positionner des paquets de données, par exemple relatifs à des contenus Web ou DNS, dans la mémoire cache du réseau d’accès radio, spécifiquement adaptés aux besoins de cet équipement utilisateur. Par exemple, ces paquets de données sont placés selon un ordre choisi dans une file de données de type FIFO (« First In First Out », en anglais).
L’invention concerne également un dispositif de contrôle d’une connexion établie entre un équipement utilisateur d’un réseau de communication mobile et un équipement distant, ledit équipement utilisateur étant attaché à réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication, ledit dispositif étant configuré pour mettre en œuvre :
- l’obtention de données de remplissage destinées à la dite au moins une connexion ;
- la transmission des données de remplissage à une mémoire accessible dans le réseau de communication pour stockage.
Avantageusement, ledit dispositif configuré pour mettre en œuvre les étapes du procédé de contrôle d’une connexion tel que décrit précédemment.
Avantageusement, ledit dispositif est intégré dans un satellite intermédiaire d’un réseau d’accès d’un réseau de communication ou dans une station terrestre du réseau d’accès ou du réseau cœur.
Avantageusement, un tel satellite intermédiaire ou une telle station terrestre comprennent une table de données comprenant des informations de congestion et de pertes de données relatives à des connexions précédentes.
La satellite intermédiaire, la station terrestre et le dispositif de contrôle présentent au moins les mêmes avantages que ceux conférés par le procédé de contrôle précité.
Corrélativement, l’invention concerne aussi un système d’un réseau de communication, comprenant le dispositif de traitement, le dispositif de contrôle, la mémoire et la table de données précités.
L’invention concerne également des produits programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour la mise en œuvre des procédés tels que décrits précédemment, lorsqu’ils sont exécutés par un processeur.
Un programme peut utiliser n’importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n’importe quelle autre forme souhaitable.
L’invention vise également un support d’enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l’exécution des étapes des procédés selon l’invention tel que décrits ci-dessus.
Un tel support d'enregistrement peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple un support mobile (carte mémoire) ou un disque dur ou un SSD.
D'autre part, un tel support d'enregistrement peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens, de sorte que le programme d’ordinateur qu’il contient est exécutable à distance. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau par exemple le réseau Internet.
Alternativement, le support d'enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé de contrôle d’affichage précité.
Selon un exemple de réalisation, la présente technique est mise en œuvre au moyen de composants logiciels et/ou matériels. Dans cette optique, le terme "module" peut correspondre dans ce document aussi bien à un composant logiciel, qu'à un composant matériel ou à un ensemble de composants matériels et logiciels.
Un composant logiciel correspond à un ou plusieurs programmes d'ordinateur, un ou plusieurs sous-programmes d'un programme, ou de manière plus générale à tout élément d'un programme ou d'un logiciel apte à mettre en œuvre une fonction ou un ensemble de fonctions, selon ce qui est décrit ci-dessous pour le module concerné. Un tel composant logiciel est exécuté par un processeur de données d'une entité physique (terminal, serveur, passerelle, set-top-box, routeur, etc.) et est susceptible d'accéder aux ressources matérielles de cette entité physique (mémoires, supports d'enregistrement, bus de communication, cartes électroniques d'entrées/sorties, interfaces utilisateur, etc.). Par la suite, on entend par ressources tous ensembles d’éléments matériels et/ou logiciels support d’une fonction ou d’un service, qu’ils soient unitaires ou combinés.
De la même manière, un composant matériel correspond à tout élément d'un ensemble matériel (ou hardware) apte à mettre en œuvre une fonction ou un ensemble de fonctions, selon ce qui est décrit ci-dessous pour le module concerné. Il peut s'agir d'un composant matériel programmable ou avec processeur intégré pour l'exécution de logiciel, par exemple un circuit intégré, une carte à puce, une carte à mémoire, une carte électronique pour l'exécution d'un micrologiciel (« firmware » en anglais), etc.
Chaque composante du système précédemment décrit met bien entendu en œuvre ses propres modules logiciels.
Les différents modes de réalisation mentionnés ci-dessus sont combinables entre eux pour la mise en œuvre de la présente technique.
4. Brève description des figures
D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre de simple exemple illustratif, et non limitatif, en relation avec les figures, parmi lesquelles :
: la (déjà décrite) illustre de façon schématique la virtualisation des fonctions d’un réseau d’accès radio selon la norme 5G;
: la (déjà décrite) illustre de façon schématique les interfaces entre les différentes fonctions virtualisées d’un réseau d’accès radio selon la norme 5G;
:la (déjà décrite) illustre de façon schématique un exemple d’architecture de réseau d’accès radio comprenant un satellite;
: la (déjà décrite) illustre de façon schématique des temps de convergence d’algorithmes de contrôle de congestion d’une connexion de bout en bout dans un réseau de communication ;
: la illustre de façon schématique un principe de mise en oeuvre de l’invention pour un réseau d’accès radio comprenant au moins un satellite ;
:la illustre de façon schématique un exemple d’architecture de réseau d’accès radio comprenant un satellite et un système de gestion d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant selon un mode de réalisation de l’invention;
: la décrit sous forme d’un logigramme les étapes d’un procédé de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un autre équipement distant dans un réseau de communication, selon un exemple de réalisation de l’invention ;
:la illustre de façon schématique les flux de données échangés entre les fonctions réseau virtualisées et les éléments de l’invention selon un exemple de réalisation ;
:la décrit sous forme d’un logigramme les étapes d’un procédé de contrôle d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant, selon un exemple de réalisation de l’invention ;
:la décrit sous forme d’un diagramme de flux les échanges entre l’équipement utilisateur et les différents équipements du réseau d’accès selon un mode de réalisation de l’invention ;
:la décrit sous forme d’un diagramme de flux les échanges entre l’équipement utilisateur et les différents équipements du réseau d’accès selon un autre mode de réalisation de l’invention ;
: la décrit un exemple de structure matérielle d’un dispositif de traitement d’une connexion selon l’invention ; et
: la décrit un exemple de structure matérielle d’un dispositif de contrôle d’une connexion selon l’invention.
5. Description détaillée de l'invention
Le principe général de l’invention repose sur la détection d’une sous-utilisation d’un débit de données alloué sur un lien sans fil entre un équipement utilisateur et un réseau d’accès à un réseau de communication pour une communication entre cet équipement utilisateur et un équipement distant dans le réseau de communication, par exemple, connectés de bout en bout en mode client-serveur. Une telle détection déclenche l’obtention de données de remplissage préalablement mises à disposition dans une mémoire (par exemple une mémoire cache pour accélérer l’exécution de l’invention), accessible dans le réseau d’accès, et sur la transmission sur ledit lien sans fil desdites données de remplissage.
Lorsqu’une « famine » de données, c’est-à-dire une absence de données à transporter, est détectée sur le sur le canal radio réservé du lien sans fil entre le réseau d’accès et l’équipement utilisateur, les données de remplissage pré-chargées dans une mémoire du réseau de communication, sont utilisées pour remplir les trames de données allouées pour la connexion. De la sorte, l’utilisation des ressources allouées à la connexion est optimisée.
L’invention est particulièrement adaptée à un réseau d’accès radio d’un réseau de communication mobile, en particulier un réseau d’accès radio cellulaire selon la norme 5G, dont une ou plusieurs fonctions virtualisées RU, DU, CU sont embarquées sur un ou plusieurs satellites.
Néanmoins, l’invention s’applique plus généralement à tout type de réseau d’accès sans fil d’un réseau de communication, quelle que soit la technologie utilisée, par exemple Wi-Fi, Li-Fi etc.
Elle concerne aussi bien le lien descendant entre l’équipement utilisateur et le réseau d’accès que le lien montant de l’équipement utilisateur vers le réseau d’accès. Dans ce deuxième cas, l’invention est mise en œuvre dans l’équipement utilisateur.
Dans la suite de la description, on s’attache à décrire plus en détail une mise en œuvre de l’invention dans un réseau d’accès radio RAN satellitaire à un réseau de communication mobile conforme à la norme 5G.
La illustre de façon schématique un principe de l’invention dans un réseau d’accès radio RAN selon un mode de réalisation de l’invention, qui comprend un satellite SAT1 et une station terrestre NTN-GW. Un équipement utilisateur UE par exemple de type téléphone intelligent (pour « smartphone », en anglais) est rattaché par un lien sans fil RL1 à ce réseau d’accès radio RAN à un réseau de communication mobile RM (non représenté).
Selon cet exemple, le satellite SAT1 embarque au moins les fonctions virtualisées RU et DU (non représentées) du réseau RAN et selon ce mode de réalisation de l’invention, il comprend un dispositif 100 de traitement d’une connexion de l’équipement utilisateur UE avec un équipement distant (non représenté) dans le réseau de communication mobile. Ce dispositif 100 est configuré pour détecter une sous-utilisation d’un débit de données alloué sur ledit lien sans fil RL1 à ladite connexion, obtenir des données de remplissage DR, lesdites données étant stockées dans une mémoire CDN_EC accessible dans le réseau d’accès sans fil et par exemple embarquée dans le satellite SAT1, et transmettre les données de remplissage DR obtenues sur ledit lien sans fil.
Le dispositif 100 met ainsi en œuvre le procédé de traitement d’une connexion selon l’invention qui sera détaillé ci-après en relation avec la .
Alternativement, le dispositif 100 peut être indépendant du satellite SAT1, mais connecté à celui-ci par une liaison quelconque, filaire ou non. Par exemple, il peut être intégré à un autre satellite, dit satellite intermédiaire, d’une constellation de satellites du RAN, ou à un autre équipement nœud du réseau d’accès RAN.
Selon l’exemple de la , le RAN satellitaire comprend aussi une station terrestre NTN-GW, reliée au satellite SAT1 par un lien sans fil RL2. Cette station terrestre met en œuvre la fonction virtualisée CU du RAN. Selon l’invention, elle comprend un dispositif 200 de contrôle de la connexion selon un mode de réalisation de l’invention. Un tel dispositif est configuré pour obtenir des données de remplissage DR et pour transmettre les données de remplissage à une mémoire (dans l’exemple envisagé ici, la mémoire CDN_EC introduite précédemment) accessible dans le réseau d’accès sans fil, pour stockage.
De la sorte, ces données de remplissage sont pré-chargées dans la mémoire et disponibles pour le dispositif 100 de traitement d’une connexion précité.
Avantageusement, le dispositif 200 est configuré pour obtenir d’une table de données CC_DB_H200 des informations relatives à un contrôle de congestion des flux de données et des informations relatives à des pertes de données de connexions précédentes établies dans le réseau d’accès sans fil et pour sélectionner lesdites données de remplissage au moins en fonction des informations obtenues.
Le dispositif 200 met ainsi en œuvre le procédé de contrôle d’une connexion selon l’invention qui sera détaillé ci-après en relation avec la .
Avantageusement, la table de données CC_DB_H200 est hébergée à proximité du dispositif 200, par exemple dans la station terrestre NTN-GW. Avantageusement, son contenu provient de l’exportation des contenus d’une ou plusieurs tables de données CC_DB_H100 de même type, situées à proximité d’un ou plusieurs satellites et dispositifs de traitement 100 de différents réseaux d’accès RAN. Sur la , on a représenté un seul satellite SAT1. Autrement dit, la table de données CC_DB_H200 est une concaténation de données historiques collectées auprès de différents RAN, ce qui permet d’obtenir un nombre suffisamment élevé d'historiques de connexions, notamment pour mettre en œuvre une technique de classification automatique de ces données par intelligence artificielle. On note que la table de données CC_DB_H200 comprend des informations supplémentaires par rapport aux tables CC_DB_100, notamment relatives à un contexte de la connexion concernée. Elle peut comprendre aussi des informations reçues sur une autre interface, telles que par exemple des informations relatives à un nombre de connexions en attente dans le RAN concerné.
Alternativement, le dispositif 200 peut être indépendant de la station terrestre NTN-GW, mais connecté à celle-ci par une liaison quelconque, filaire ou non. Par exemple, il peut être intégré au satellite SAT1 ou à un autre satellite, dit satellite intermédiaire, d’une constellation de satellites du RAN, ou encore à un autre équipement nœud du réseau d’accès RAN.
Un avantage de localiser le dispositif 200 dans la station terrestre NTN_GW est qu’il peut servir plusieurs RANs satellitaires différents. En effet, seules quelques stations terrestres NTN_GW sont installées pour une centaine de satellites qui couvrent chacun un millier de kilomètres et émulent une centaine de cellules radio. Elles sont réparties au sol de sorte que n’importe quel RAN satellitaire en ait toujours une ou deux à portée pour communiquer avec lui.
En relation avec la , on présente un autre exemple d’architecture d’un réseau de communication mobile RM comprenant un réseau d’accès RAN selon un mode de réalisation de l’invention. Le réseau d’accès RAN comprend plusieurs satellites, dont le satellite SAT1 situé à proximité de l’équipement utilisateur UE et un satellite intermédiaire SAT2 relié au satellite SAT1 d’une part et à une station terrestre NTN_GW1 d’autre part. Dans cet exemple, la fonction DU est embarquée dans le satellite intermédiaire SAT2. La mémoire cache CDN_EC est intégrée au premier satellite SAT1, ainsi que la fonction RU. Une fonction CU est hébergée par chacune des stations terrestres NTN_GW1 et NTN_GW2. Le dispositif 100 est embarqué dans le satellite SAT1 et le dispositif 200 est hébergé par le satellite intermédiaire SAT2 ainsi que la table de données CC_DB_H200. Un avantage est que le dispositif 200 est plus proche du dispositif 100, ce qui permet de limiter la latence, notamment pour l’approvisionnement de la mémoire CDN_EC.
Les flux de données et de contrôle échangés dans le cadre de la connexion établie ou en cours d’établissement avec l’équipement utilisateur UE peuvent être acheminés par deux chemins DF1, DF2 distincts illustrés par des flèches sur la figure, un premier via la station terrestre NTN_GW1 par l’intermédiaire du lien RL2 et un deuxième via une deuxième station terrestre NTN_GW2 et le lien RL3. Lorsque des pertes de données se produisent sur des liens situés en amont du lien RL1 (représentées par des croix), c’est-à-dire reliant des équipements du réseau d’accès situés plus loin de l’équipement utilisateur UE sur le chemin de la connexion, le dispositif 100 selon l’invention en est informé et détecte une sous-utilisation des ressources allouées pour la connexion sur le lien RL1 (représentée par un point d’interrogation).
Le dispositif de traitement 100, le dispositif de contrôle 200, la mémoire CDN_EC et la table de données CC_DB_200 constituent un système au sens de l’invention.
On présente désormais, en relation avec la , sous une forme de logigramme, un exemple de mise en œuvre d’un procédé de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur, à savoir un équipement utilisateur UE, et un équipement distant, dans un réseau de communication, selon un mode de réalisation de l’invention. Dans ce qui suit, ce procédé est mis en œuvre par le dispositif 100 précité.
On suppose que l’équipement utilisateur UE a établi ou est en cours d’établissement d’une connexion avec un équipement distant, dans le réseau de communication. Pour ce faire, il s’est attaché par le lien sans fil RL1 à un réseau d’accès sans fil RAN au réseau de communication, par exemple le réseau RAN satellitaire de la . On suppose que l’équipement utilisateur UE a demandé à recevoir des données via cette connexion, et à cette fin, des ressources radio lui ont été allouées sur le lien sans fil RL1.
On se place ici au niveau du réseau d’accès radio RAN, par exemple au niveau de l’équipement nœud le plus proche de l’équipement utilisateur UE, que l’on suppose ici hébergé par le satellite SAT1.
Il met en œuvre la fonction RU en charge de la modulation et démodulation et, avantageusement, la fonction DU du réseau d’accès RAN, laquelle réalise l’encodage/décodage, attribue la bande passante à la connexion sur le lien RL1 et détecte les pertes de paquets de données.
En 70, des informations ICS relatives à la connexion sont obtenues. Par exemple, elles concernent un état de cette connexion et indiquent d’éventuelles pertes de paquets de données sur d’autres liens radios mis en œuvre par la connexion dans le réseau RAN, comme par exemple le lien RL2. Elles peuvent aussi comprendre des informations relatives à un contrôle de congestion mis en œuvre de bout en bout de la connexion lors de son établissement. Comme précédemment évoqué, les algorithmes de contrôle de congestion ne connaissent pas a priori le débit disponible et mettent plusieurs RTT pour converger, c’est-à-dire pour transmettre des données en utilisant toute la bande passante allouée. Lors d’une reprise de connexion également, des conditions peuvent avoir changer et entraîner une inadaptation de la configuration initiale, ce qui nécessite un délai pour réajuster les paramètres de contrôle.
Elles peuvent enfin comprendre des informations relatives au service transporté par la connexion de bout en bout, par exemple un nom de domaine, ou une URL de l'équipement distant ou du service demandé de la connexion
En 71, une sous-utilisation des ressources radio allouées à la connexion sur le lien radio RL1 est détectée. En d’autres termes, la fonction DU manque de données à transmettre sur ce lien : on parle alors de « famine » de données.
En 72, une prédiction d’une quantité ou une durée de données de remplissage et d’un type de données de remplissage à requérir est mise en œuvre, par exemple par application d’un modèle de prédiction MP prédéterminé aux informations obtenues. Par exemple, un programme informatique comprenant des instructions de code pour mettre en œuvre le modèle de prédiction MP a été préalablement reçu par le dispositif 100 en provenance d’une fonction ML_GEN_ALG_CC . Une telle fonction est configurée pour produire un ou plusieurs modèles de prédiction MP à l’aide de techniques d’intelligence artificielle ML. Avantageusement, cette fonction est mise en œuvre par le dispositif 200 selon l’invention.
En 73, la quantité prédite de données de remplissage est requise pour la durée prédite auprès d’une mémoire CDN_EC dédiée du réseau d’accès RAN (par exemple une mémoire cache), qui a été pré-chargée avec des données de remplissage DR.
Les données de remplissage DR obtenues peuvent être de différents types. Il peut s’agir de données utilisateur, de niveau applicatif, par exemple des données de remplacement de données perdues, comme une version dégradée d’une image ou un texte de description de l’image, des entrées DNS, ou encore des informations d’intérêt public communes à la cellule comme un bulletin météo, ou encore des informations publiques communes à une zone géographique comme une publicité locale, dite segmentée. En alternative, il s’agit de données techniques des couches protocolaires de niveau inférieur selon le modèle OSI, comme par exemple des échanges ICMP , des données de contrôle applicatif, telles que des données de mises à jour logicielle, ou encore des données de contrôle 5G , ou des données de contrôle radio. Il peut s’agir enfin d’instructions de code de programme permettant de générer des données de remplissage à partir de paramètres, comme par exemple un texte, une image ou une musique. Dans ce dernier cas, le procédé de traitement génère des données de remplissage à partir des instructions et des paramètres obtenus.
En 74, les données de remplissage obtenues sont transmises sur le lien radio LR1 vers l’équipement utilisateur UE. Elles peuvent être transmises de différentes façons sur le lien sans fil RL1, selon leur type et l’application de l’équipement utilisateur à laquelle elles sont destinées. Plusieurs modes de réalisation seront détaillés ci-après.
En relation avec la , on détaille maintenant le cas d’un scénario selon lequel les fonctions virtualisées RU et DU sont embarquées dans le satellite SAT1 (scénario « RU/DU on board »). En particulier, la fonction DU met en œuvre au niveau de la couche 2 ou MAC un ordonnanceur MAC (pour « MAC scheduler », en anglais), en charge d’allouer les ressources radio jusqu’à l’équipement utilisateur UE, un contrôleur du lien radio conforme au protocole RLC (pour « Radio Link Control », en anglais), tel que défini par le 3GPP, en charge de détecter et corriger les erreurs de transmission et un contrôleur de congestion (pour « CC controller », en anglais) en charge de détecter et corriger les congestions sur les liens radio mis en œuvre par la connexion. Le contrôleur RLC est configuré pour contrôler une file de données de transmission TX FIFO (pour « First In First Out », en anglais).
Selon ce mode de réalisation de l’invention, le dispositif 100, associé à la fonction DU, sur demande du MAC scheduler en (1), détecte qu’il va manquer des données à émettre sur le lien radio RL1, détermine la quantité de données manquantes, envoie en (2) une demande d’obtention de la quantité déterminée de données de remplissage à la mémoire cache CDN_EC et commute en (3) la sortie de la file de données à transmettre FIFO sur celle de la mémoire cache CDN_EC.
Avantageusement, en fonction de leur type et de l’application visée de l’équipement utilisateur UE, les données de remplissage DR sont insérées dans un flux de données existant de ladite connexion.
Un avantage est qu’on profite de la connexion établie et que l’insertion des données de remplissage se fait en « tâche de fond ». Par exemple, les données de remplissage sont insérées au niveau physique (couche 1 du modèle OSI) dans les sous-trames RB (pour « Resource Block », en anglais)) allouées pour transporter les paquets de données envoyés par l’équipement serveur distant à l’équipement utilisateur UE.
Il peut s’agir d’un flux de données de contrôle ou d’un flux de données utilisateur en fonction d’un type des données de remplissage. Les données de remplissage de type utilisateur sont insérées dans les sous-trames disponibles d’un flux de données transmis sur le canal utilisateur C-U, alors que les données de remplissage de type contrôle sont insérées dans les sous-trames disponibles d’un flux de signalisation transmis sur le canal de contrôle C-C du lien LR1.
On comprend que ce mode de réalisation implique un réarrangement des sous-trames pour y insérer les données de remplissage. Par exemple un tel réarrangement comprend la sélection d’un type d’encodage plus robuste , de type eMBB (pour « enhanced Mobile Broadband », en anglais) ou, mMTC (pour « massive Machine Type Communications », en anglais), ou encore URLLC (pour « Ultra-Reliable Low Latency Communications », en anglais) pour augmenter la qualité de réception au détriment du volume de données émis. Selon la quantité de données de chaque type, la répartition des ressources prévues pour chaque canal peut être adaptée en fonction d’une quantité de données de remplissage DR de chaque type des données à transmettre sur le lien LR1. Par exemple, si les données de remplissage comprennent une part importante de données de contrôle, une part plus importante de bande passante est affectée au canal de contrôle qu’au canal de données pour permettre leur transmission sur le lien LR1.
Selon un premier exemple, elles peuvent être transmises au niveau physique (couche 1 du modèle OSI) en réarrangeant les sous-trames allouées à la connexion. Les données de contrôle sont envoyées dans le canal de contrôle et les données applicatives dans le canal utilisateur, ces deux canaux préexistant dans la connexion.
Selon un autre exemple, s’il s’agit de données applicatives propres à l’application à l’origine de la connexion, par exemple, le navigateur Web de l’équipement utilisateur UE, elles peuvent être transmises dans un flux de données dédié créé sur un tronçon de la connexion (au niveau 3 du modèle OSI), entre la mémoire CDN_EC et l’équipement utilisateur, par exemple à l’aide d’une technologie de type QUIC/MASQUE qui sera détaillée ci-après en relation avec la .Selon cette technologie, un équipement réseau de type proxy, dit proxy QUIC/MASQUE, est placé en coupure des messages échangés dans le cadre de la connexion au niveau de la couche transport et il est configuré pour agréger des informations relatives à la connexion notamment en termes de contrôle de congestion pour chacune des extrémités de la connexion, c’est-à-dire côté équipement serveur et côté équipement utilisateur UE.
Ce mode de transmission est adapté à des données de contrôle ou des données utilisateur destinées à l’application à l’origine de la connexion.
Selon une variante, le dispositif de traitement 100 créé une connexion radio dédiée avec l’équipement utilisateur UE ou bien un tunnel IP.
Selon encore un autre exemple, s’il s’agit de données destinées à une autre application, non IP, de l’équipement utilisateur, ou à une fonction du système d’exploitation de l’équipement utilisateur, elles peuvent être, si cette application le supporte, être transmises en USSD (pour « Unstructured Supplementary Service Data », en anglais), au niveau 2 du modèle OSI ou, sinon, via un autre canal, en parallèle de la connexion.
On présente désormais, en relation avec la , sous une forme de logigramme, un exemple de mise en œuvre d’un procédé de contrôle d’une connexion entre un équipement utilisateur, par exemple un équipement utilisateur UE, attaché par un lien sans fil RL1 à un réseau d’accès à un réseau de communication et un autre équipement distant, par exemple un serveur, selon un mode de réalisation de l’invention.
De même que précédemment, dans cet exemple, on se place dans le cas d’un réseau de communication mobile et d’un réseau d’accès RAN satellitaire par exemple tel qu’illustré par la et on considère que le procédé est mis en œuvre par un dispositif de contrôle 200 embarqué dans un satellite intermédiaire ou dans la station terrestre NTN-GW. Avantageusement, le dispositif 200 est localisé à proximité de l’équipement nœud du réseau d’accès RAN, par exemple la station terrestre NTN_GW1 de la mettant en œuvre la fonction virtualisée CU. De la sorte, la latence est limitée au maximum.
Au cours d’une étape 90 optionnelle, des informations MFT relatives à l’équipement utilisateur UE sont obtenues. Il s’agit par exemple d’informations de description, appelées aussi manifeste MFT, relatives à un état de mémoires, par exemple de mémoires caches de l’équipement utilisateur UE. Elles renseignent notamment sur l’état d’une mémoire cache DNS de l'équipement utilisateur UE, l’état de sa mémoire cache Web, l’état des versions des librairies de son système d’exploitation, l’état de données de sécurité) de ses pare-feux selon des motifs d’attaques prédéterminés, etc. Elles permettent la sélection de données de remplissage adaptées à l’équipement utilisateur et en particulier d’un type de ces données.
En 91, d’autres informations IPC relatives à un contrôle de congestion mis en œuvre et à des pertes de données survenues au cours de connexions précédentes impliquant le réseau d’accès RAN sont obtenues d’une table de données CC_DB_H200 accessible dans le réseau RAN. Avantageusement, elle est stockée à proximité du dispositif 200, par exemple dans la station terrestre NTN-GW. Elle est par exemple organisée sous la forme d’une base de données et indexée par un identifiant de l’équipement utilisateur UE.
La table 1 ci-dessous présente des exemples des informations obtenues de la table de données CC_DB_H200. L’équipement utilisateur UE est par exemple identifié par une adresse IP, l’équipement serveur ES distant par une URL. Les informations associées concernent un type de contrôle de congestion (correspondant à (1) AIMD (pour « additive increase/multiplicative decrease », en anglais), (2) Lost based, (3) delay based, (4) rate base, 5 et plus: découvert dynamiquement selon une méthode d’intelligence artificielle ou ML (pour « Machine Learning », en anglais), une durée de convergence, un profil de perte de paquets : un nombre de pertes consécutives constaté et le nombre moyen de pertes collées, c’est-à-dire de pertes en rafale (pour « burst lost’, en anglais) etc.
Connexion Serveur CC type Durée de convergence profil de pertes de paquets (nb, pertes collées)
ID1 youtube.com 3 20 1,3
ID2 orange.com 1 30 2,1
ID3 domaine.com 12 50 4,0
Table 1
En 92, des données de remplissage sont obtenues pour l’équipement utilisateur UE à partir des informations obtenues en 90 et 91. Par exemple, elles sont obtenues auprès d’une ou plusieurs sources de données, à l’aide d’un modèle de prédiction MP, MP200 prédéterminé qui prend en entrée les informations obtenues et produit un ou plusieurs types de données de remplissage, adaptés à la connexion. Par exemple, le dispositif 200 choisit la source de données en fonction du ou des types produits en sortie du modèle de prédiction.
Avantageusement, en 93, les données historiques de la table de données CC_DB_H200 sont exploitées dans une phase préalable pour produire ou mettre à jour au moins un premier modèle de prédiction MP100, destiné d’une part à être utilisé par le dispositif 200 lui-même pour sélectionner des données de remplissage adaptées à l’équipement utilisateur UE et les pré-positionner dans la mémoire CDN_EC, et d’autre part un deuxième modèle de prédiction MP200 destiné à être utilisé par le dispositif de traitement 100 pour déterminer une quantité de données de remplissage à requérir auprès de la mémoire CDN_EC.
En variante un seul modèle de prédiction MP multi-cibles (pour « multi-target », en anglais) est déterminé.
Un tel modèle de prédiction est par exemple mis en œuvre par un système de décision mettant en œuvre des techniques d’intelligence artificielle ou ML (pour « Machine Learning », en anglais), configuré pour déterminer des paramètres de sortie à partir de paramètres d’entrée comprenant les informations de connexion et d’état des mémoires de l’équipement utilisateur précédemment obtenues.
Par exemple, le ou les paramètres fournis en sortie du modèle de prédiction MP_DU concernant les données de remplissage à pré-positionner dans la mémoire CDN_EC et à envoyer en mode push, c’est-à-dire automatique, sans que l’équipement utilisateur en ait fait la demande, sur les différentes couches de la connexion entre l’équipement utilisateur et l’équipement distant. Elles indiquent les données et/ou les types de données à pré-positionner dans la mémoire. Par exemple, ils décrivent les données suivantes :
- une donnée de contrôle de niveau couche radio relative à une probabilité de perte de signal radio ;
- une ou plusieurs données de contrôle de niveau couche 5G, par exemple en USSD à une application non IP ou à une fonction du système d’exploitation de l’équipement utilisateur UE ;
- une ou plusieurs données de contrôle de niveau applicatif relatives à des entrées DNS. Ces entrées DNS ont par exemple été choisies à partir de probabilités d’usage d’un domaine par un autre équipement utilisateur dans une page Web ;
- une ou plusieurs données de niveau applicatif relatives à une ou plusieurs publicités segmentées, c’est-à-dire ciblées en fonction de la zone de diffusion du téléspectateur ;
- des instructions pour générer des données de remplissage, par exemple une musique d’interlude, un texte ou une image de remplacement de données perdues, etc.
Par exemple, le dispositif 200 obtient les paramètres de sortie précédemment listés après avoir fourni les informations suivantes en entrée du modèle de prédiction, présentées dans la table 2:
connexion Equipement distant/serveur Type de CC Temps de convergence Profil de perte de paquet (nb, nb de pertes collées)
ID1 Orange.com 1 24 1,3
Table 2
En 94, les données de remplissage sont sélectionnées en fonction des paramètres de sortie obtenus et transmises en 95 à la mémoire CDN-EC. A cet égard, on note que la mémoire CDN_EC est avantageusement structurée de telle sorte que les données de remplissage sélectionnées pour l’équipement utilisateur UE soient accessibles pour cet équipement. Par exemple, elles sont indexées par un identifiant de la connexion entre l’équipement utilisateur UE et l’équipement distant ES, comme par exemple un numéro de séquence.
On note que cette transmission peut se faire selon différents modes :
- dans des flux de données ou de contrôle de la connexion de l’équipement utilisateur avec l’équipement distant ES ;
- dans une connexion dédiée. Par exemple la mémoire CDN_EC qui stocke les données de remplissage DR est vue comme un point d’extrémité (pour « end-point », en anglais) 5G ;
- dans un tunnel dédié de type VPN (pour « Virtual Private Network », en anglais) créé entre la mémoire CDN_EC et l’équipement utilisateur UE.
Ainsi, le dispositif 200 selon l’invention pré-alimente la mémoire CDN-EC du réseau RAN de sorte que des données de remplissage soient disponibles lorsque le dispositif 100 détecte une famine de données sur le lien sans fil entre l’équipement utilisateur UE et le réseau d’accès RAN.
En relation avec la , on présente désormais un diagramme de flux des échanges entre l’équipement utilisateur UE et les différentes entités du réseau RAN selon un exemple de réalisation de l’invention. Dans cet exemple, les fonctions RU/DU du RAN et le dispositif de traitement 100 selon l’invention sont embarqués dans le satellite SAT1, la mémoire cache CDN_EC est localisée à proximité de la fonction DU dans le satellite SAT1. Quant à la fonction CU, au dispositif de contrôle 200 et à la table CC_DB_H200, ils sont hébergés par la station terrestre NTN_GW, conformément au schéma de la .
On suppose que l’équipement utilisateur UE s’attache par un lien radio au satellite SAT1 du RAN et qu’il établit une connexion de bout en bout, de type TCP ou QUIC par exemple avec l’équipement serveur ES distant.
Avant que le dispositif 100 détecte une sous-utilisation des données, le dispositif de contrôle 200 pré-alimente la mémoire cache CND_EC en données de remplissage DR adaptées à l’équipement utilisateur UE. Pour ce faire, l’équipement utilisateur UE lui transmet lors de l’attachement au réseau d’accès ou de l’établissement de la connexion, en 90, des informations relatives à l’état de ses différentes mémoires caches, par exemple celui d’une mémoire cache B_C de son navigateur ou celui d’une mémoire OS_UP_C configurée pour stocker des données de mise à jour de son système d’exploitation. En 91, le dispositif 200 obtient des informations de connexion relatives à des connexions précédentes ICP de la table de données CC_DB_H200. En 92, le dispositif 200 produit un premier modèle de prédiction MP100 de paramètres de description de données de remplissage et le transmet en 93 au dispositif 100. En 94, le dispositif 200 utilise un deuxième modèle de prédiction MP200 pour sélectionner des types de données de remplissage à partir des informations obtenues et en 95 il requiert d’une ou plusieurs sources prédéterminées des données de remplissage des types sélectionnés. Par exemple, le dispositif choisit d’adresser une requête d’obtention de données à une source particulière de données, par exemple une mémoire ou une table de données du réseau de communication, en fonction d’un type de données souhaité. La quantité de données de remplissage sélectionnées dépend de l’espace mémoire disponible dans la mémoire CDN_EC.
En variante, un seul modèle de prédiction MP, multi-cibles, est produit et utilisé par les dispositifs 100 et 200 selon l’invention.
On note que si la mémoire CDN_EC est pleine, des données de remplissage précédemment stockées, mais non utilisées peuvent être supprimées pour faire de la place pour les nouvelles.
En 96, le dispositif 200 transmet les données de remplissage reçues à la mémoire CDN_EC.
En variante, le dispositif 200 peut aussi pré-positionner des données de remplissage dans la mémoire CDN_EC sur la base d’une autre connexion établie par le même équipement utilisateur UE avec un équipement distant ou même par un autre équipement utilisateur.
Lors de la création de la connexion de bout en bout entre l’équipement utilisateur UE et l’équipement distant ES, le dispositif 100 requiert en 70 l’obtention d’informations ICS relatives à la connexion. Par exemple, elles comprennent des informations relatives à un contrôle de congestion mis en œuvre de bout en bout de la connexion lors de son établissement.
En 71, il détecte une sous-utilisation des ressources allouées à la connexion, par exemple, au démarrage de la connexion, le temps nécessaire à l’algorithme de contrôle de congestion de converger. En 72, il prédit une quantité de données de remplissage à requérir, à partir des informations obtenues et du modèle de prédiction MP, MP100. En 73, il requiert la quantité de données de remplissage DR prédite à la mémoire CDN_EC et en 74, il les transmet sur le lien LR1 vers l’équipement utilisateur UE, par exemple en les insérant dans des flux de données utilisateur ou des flux de données de contrôle, en utilisant les éléments de ressource radio inutilisés.
L’invention qui vient d’être présentée trouve de nombreuses applications.
On décrit ci-après en relation avec la un exemple de mise en œuvre de l’invention pour la mise à jour de mémoires caches ou d’applications particulières de l’équipement utilisateur UE.
Dans cet exemple, le satellite SAT1 embarque non seulement les fonctions RU et DU et le dispositif 100 de traitement selon l’invention, mais aussi une fonction « mini CU », configurée pour intervenir à certains stades d’une ou plusieurs connexions applicatives de l’équipement utilisateur UE, identifiées par le dispositif de traitement 100. En outre, selon cet exemple, le satellite SAT1 embarque aussi un module proxy de type QUIC/MASQUE configuré pour créer un flux de données QUIC dédié aux échanges de données de remplissage DR entre le dispositif 100 et l’équipement utilisateur UE. La station terrestre NTN_GW embarque la fonction CU, le dispositif 200, la table CC_DB_H200 et un proxy QUIC/MASQUE distribué.
On suppose que suite à sa demande d’établissement d’une connexion, l’équipement utilisateur UE établit (CRE_TNL) avec le module proxy QUIC/MASQUE du satellite SAT1 un tunnel de communication.
Lors de l’attachement ou de l’établissement de la connexion, l’équipement utilisateur UE ou plus précisément, l’agent utilisateur du navigateur WEB de l’équipement utilisateur, envoie par le tunnel des informations MFT de description de l’état de ses caches (Web, DNS, publicité …) par exemple sous forme de manifestes transmis dans un message de requête de connexion « CONNECT » du protocole MASQUE à ce proxy en plus d’une requête d’accès à une URL « URL1 », par exemple sous la forme d’un message GET_URL1 selon le protocole HTTP3.
Le proxy du satellite SAT1 reçoit ces manifestes et la demande d’accès GET_URL1. Il retransmet la demande d’accès GET URL1 vers l’équipement server ES et les manifestes vers le proxy de la station terrestre dont le dispositif 200 identifie les contenus des manifestes à rafraichir en prenant en compte les manifestes reçus ainsi que d’autres critères (une obsolescence des manifestes reçus, la présence d’autres équipements utilisateurs, l’existence de contrats par exemple de type publicitaires, etc). Le dispositif 200 prépare la mise à jour de ces contenus et pré-positionne les paquets de données des contenus Web ou DNS sélectionnés dans la mémoire cache CDN_EC du satellite SAT1, en mettant en œuvre le procédé de contrôle selon l’invention (90-96). A réception par la fonction DU d’un premier train de paquets de données de réponse REP_URL1 à la requête GET_URL1 de l’UE, en provenance de l’équipement serveur ES, la fonction DU détecte une perte de paquets entre la fonction CU et la fonction RU (ou DU).Le dispositif 100 en est informé et détecte en 71 une sous-utilisation des ressources radio allouées à la connexion entre l’équipement utilisateur UE et l’équipement serveur ES. Il obtient donc en 73 des paquets de remplissage DR pré-positionnés dans la mémoire cache CDN_EC et les envoie en 74 dans le tunnel QUIC/MASQUE à la place des paquets de données perdus. Le satellite renvoie le premier train de paquets perdus de la réponse. Ils sont transmis à l’équipement utilisateur (DEL).
Selon une variante, aucun manifeste n’est émis par l’équipement utilisateur UE. Dans ce cas, les données de remplissage DR sont sélectionnées par le dispositif de contrôle 200. Ce sont par exemple des entrée DNS sélectionnées par la fonction DU. Avantageusement, selon ce mode, la fonction DU indique à l’équipement utilisateur UE qu’il assure une fonction de résolveur DNS en ligne (« resolverless », en anglais), par exemple de type DNS sur HTTPS ou DoH (pour « DNS over HTTPs », en anglais), DNS sur TLS ou DOT (pour « DNS over TLS », en anglais) ou encore DNS sur QUIC ou DOQ (pour « DNS over QUIC », en anglais), connue en soi.
Avantageusement, les deux modes de réalisation sont combinés pour réduire le temps de chargement des pages web à la fois en poussant des pages web et des entrées DNS utilisées par l’équipement utilisateur UE.
Dans ce qui vient d’être décrit, les données de remplissage sont transmises sur le lien descendant, du satellite vers l’équipement utilisateur UE. Bien sûr, et comme déjà évoqué, l’invention s’applique aussi au lien montant.
On considère par exemple le cas d’usage selon lequel deux applications logicielles APP1 et APP2 sont actives sur l’équipement utilisateur UE. Ce dernier embarque aussi une mémoire cache MC_UE selon l’invention, dans lequel des données de remplissage sont pré-positionnées. Il comprend également le dispositif de traitement 100 selon l’invention et le dispositif de contrôle 200 selon l’invention. Par exemple, le dispositif 100 est intégré au système d’exploitation OS ou à la carte réseau de l’équipement utilisateur UE et le dispositif 100 est hébergé au niveau applicatif.
On suppose que la deuxième application APP2 est déjà connectée à un équipement serveur distant ES2 via une connexion CNX2. L’application APP1 se connecte via une autre connexion CNX1 à un autre serveur ES1. Lors de l’établissement de cette connexion, le contrôle de congestion effectue un démarrage lent (« slow start ») et, comme illustré par la , et une sous-utilisation des ressources allouées est détectée par le dispositif 100, qui obtient des données de remplissage dédiées à l’application APP2 auprès de la mémoire cache MC_UE et les transmet sous forme de train de données (« burst ») dans la connexion CNX1. Le rythme de transmission de ces données diminue en fonction de l’évolution de la convergence de l’algorithme de contrôle de congestion.
L’invention trouve aussi une application dans un réseau RAN (non représenté) comprenant un satellite SAT1 connecté à une station terrestre NTN_GW par un premier chemin direct et par un deuxième chemin indirect, via un autre satellite. Selon l’invention, le satellite SAT1 obtient les modèles de prédiction et les données de remplissage des dispositifs de contrôle embarqués sur chacune des deux stations terriennes. L’invention permet donc au satellite SAT1 d’utiliser deux modèles de prédiction et deux tables de données de remplissage, sans changer immédiatement de station terrestre.
Le procédé s’applique aussi à un réseau d’accès radio RAN 5G terrestre, en particulier lorsqu’il comprend des équipements relais ou transpondeurs qui augmentent la distance et donc le délai entre l’UE et la fonction CU.
On présente maintenant, en relation avec la , un exemple de structure matérielle d’un dispositif 100 de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant, dans un réseau de communication, ledit équipement utilisateur étant attaché à un réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication par l’intermédiaire d’un lien sans fil, comprenant un module de détection d’une sous-utilisation d’un débit de données alloué sur ledit lien sans fil à ladite connexion, un module d’obtention de données de remplissage, lesdites données étant stockées dans une mémoire accessible dans le réseau d’accès sans fil; et un module de transmission des données de remplissage obtenues sur ledit lien sans fil.
Le terme « module » peut correspondre aussi bien à un composant logiciel qu’à un composant matériel ou un ensemble de composants matériels et logiciels, un composant logiciel correspondant lui-même à un ou plusieurs programmes ou sous-programmes d’ordinateur ou de manière plus générale à tout élément d’un programme apte à mettre en œuvre une fonction ou un ensemble de fonctions.
Plus généralement, un tel dispositif 100 comprend une mémoire vive 103 (par exemple une mémoire RAM), une unité de traitement 102 équipée par exemple d'un processeur, et pilotée par un programme d'ordinateur Pg1, représentatif des modules de détection, obtention et transmission, stocké dans une mémoire morte 101 (par exemple une mémoire ROM ou un disque dur). A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur sont par exemple chargées dans la mémoire vive 103 avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 102. La mémoire vive 103 peut aussi contenir les données de remplissage obtenues.
La illustre seulement une manière particulière, parmi plusieurs possibles, de réaliser le dispositif 100 afin qu’il effectue les étapes du procédé de traitement d’une connexion tel que détaillé ci-dessus, en relation avec la , dans ses différents modes de réalisation. En effet, ces étapes peuvent être réalisées indifféremment sur une machine de calcul reprogrammable (un ordinateur PC, un processeur DSP ou un microcontrôleur) exécutant un programme comprenant une séquence d’instructions, ou sur une machine de calcul dédiée (par exemple un ensemble de portes logiques comme un FPGA ou un ASIC, ou tout autre module matériel).
Dans le cas où le dispositif 100 est réalisé avec une machine de calcul reprogrammable, le programme correspondant (c'est-à-dire la séquence d’instructions) pourra être stocké dans un médium de stockage amovible (tel que par exemple une carte SD, une clé USB, un CD-ROM ou un DVD-ROM) ou non, ce médium de stockage étant lisible partiellement ou totalement par un ordinateur ou un processeur.
Les différents modes de réalisation ont été décrits ci-avant en relation avec un dispositif 100 intégré dans un satellite d’un réseau d’accès radio RAN satellitaire, mais il peut aussi être intégré dans une station terrestre ou tout autre équipement nœud d’un réseau d’accès sans fil.
On présente aussi, en relation avec la , un exemple de structure matérielle d’un dispositif 200 de contrôle entre un équipement utilisateur d’un réseau de communication et un équipement distant, ledit équipement utilisateur étant attaché par un lien sans fil à un réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication, comprenant un module d’obtention de données de remplissage destinées être transmises par l’intermédiaire de ladite connexion en cas de détection d’une sous-utilisation des ressources allouées à cette connexion par le réseau d’accès sans fil et un module de transmission des données de remplissage obtenues à une mémoire accessible dans le réseau d’accès sans fil, pour stockage.
Le terme « module » peut correspondre aussi bien à un composant logiciel qu’à un composant matériel ou un ensemble de composants matériels et logiciels, un composant logiciel correspondant lui-même à un ou plusieurs programmes ou sous-programmes d’ordinateur ou de manière plus générale à tout élément d’un programme apte à mettre en œuvre une fonction ou un ensemble de fonctions.
Plus généralement, un tel dispositif 200 comprend une mémoire vive 203 (par exemple une mémoire RAM), une unité de traitement 202 équipée par exemple d'un processeur, et pilotée par un programme d'ordinateur Pg2, représentatif des modules d’obtention et de transmission, stocké dans une mémoire morte 201 (par exemple une mémoire ROM ou un disque dur). A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur sont par exemple chargées dans la mémoire vive 203 avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 202. La mémoire vive 203 peut aussi contenir les données de remplissage sélectionnées avant leur transmission.
La illustre seulement une manière particulière, parmi plusieurs possibles, de réaliser le dispositif 200 afin qu’il effectue les étapes du procédé de contrôle d’une connexion tel que détaillé ci-dessus, en relation avec la , et dans ses différents modes de réalisation. En effet, ces étapes peuvent être réalisées indifféremment sur une machine de calcul reprogrammable (un ordinateur PC, un processeur DSP ou un microcontrôleur) exécutant un programme comprenant une séquence d’instructions, ou sur une machine de calcul dédiée (par exemple un ensemble de portes logiques comme un FPGA ou un ASIC, ou tout autre module matériel).
Dans le cas où le dispositif 200 est réalisé avec une machine de calcul reprogrammable, le programme correspondant (c'est-à-dire la séquence d’instructions) pourra être stocké dans un médium de stockage amovible (tel que par exemple une carte SD, une clé USB, un CD-ROM ou un DVD-ROM) ou non, ce médium de stockage étant lisible partiellement ou totalement par un ordinateur ou un processeur.

Claims (17)

  1. Procédé de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant dans un réseau de communication, ledit équipement utilisateur étant attaché à un réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication par l’intermédiaire d’un lien sans fil, caractérisé en ce que ledit procédé comprend :
    - la détection (71) d’une sous-utilisation d’un débit de données alloué sur ledit lien sans fil à ladite connexion ;
    - l’obtention (73) de données de remplissage, lesdites données étant stockées dans une mémoire accessible (CDN_EC) dans le réseau de communication; et
    - la transmission (74) des données de remplissage obtenues sur ledit lien sans fil.
  2. Procédé de traitement d’une connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la détection d’une sous-utilisation d’un débit de données comprend la détection d’une perte de paquets de données sur un autre lien du réseau d’accès mis en œuvre par la connexion et en ce que les données de remplissage sont obtenues puis transmises suite à une demande de retransmission des paquets perdus et avant la réception des paquets retransmis.
  3. Procédé de traitement d’une connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que la détection d’une sous-utilisation d’un débit de données comprend la détection d’un démarrage et/ou d’une reprise de ladite connexion et en ce que les données de remplissage sont obtenues puis transmises pendant une période de convergence d’un contrôle de congestion.
  4. Procédé de traitement d’une connexion selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le procédé comprend l’obtention (70) d’informations relatives à la connexion et la prédiction (72) d’une quantité desdites données de remplissage à requérir, par application d’un modèle de prédiction prédéterminé aux informations obtenues.
  5. Procédé de traitement selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les données de remplissage (DR) sont transmises sur un canal de contrôle et/ou sur un canal utilisateur du lien sans fil, le canal utilisé pour la transmission étant déterminé par un type des données de remplissage.
  6. Procédé de traitement selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les données de remplissage sont insérées dans un flux de données de ladite connexion.
  7. Procédé de contrôle d’une connexion entre un équipement utilisateur (UE) d’un réseau de communication (RM) et un équipement distant (ES) , ledit équipement utilisateur étant attaché par un lien sans fil (RL1) à un réseau d’accès sans fil (RAN) dudit réseau de communication, caractérisé en ce qu’il comprend :
    - l’obtention (95) de données de remplissage destinées être transmises par l’intermédiaire de ladite connexion en cas de détection d’une sous-utilisation des ressources allouées à cette connexion par le réseau d’accès sans fil ; et
    - la transmission (96) des données de remplissage obtenues à une mémoire (CDN_EC) accessible dans le réseau de communication, pour stockage.
  8. Procédé de contrôle selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les données de remplissage (DR) sont transmises à ladite mémoire (CDN_EC) dans au moins un flux de données de la connexion.
  9. Procédé de contrôle selon l’une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce qu’il comprend l’obtention (91) d’informations (IPC) relatives à un contrôle de congestion des flux de données et d’informations relatives à des pertes de données de connexions précédentes dans le réseau d’accès sans fil d’une table de données (CC_DB_H200) et en ce qu’il comprend la sélection (94) des données de remplissage au moins en fonction des informations obtenues.
  10. Procédé de contrôle d’une connexion selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend l’obtention (92) d’au moins un modèle de prédiction (MP100) de données de remplissage à partir des informations contenues dans la table de données et la transmission (93) dudit modèle dans le réseau d’accès sans fil à un dispositif (100) de traitement d’une connexion configuré pour détecter une sous-utilisation de ressources allouées à ladite connexion sur un lien sans fil entre l’équipement utilisateur et le réseau d’accès, prédire des données de remplissage à utiliser pour ladite connexion à partir dudit modèle de prédiction et transmettre les données de remplissage prédites sur le lien sans fil.
  11. Procédé de contrôle d’une connexion selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend en outre l’obtention (90) en provenance de l’équipement utilisateur d’informations (MFT) relatives à un état d’au moins une mémoire cache (B_C) dudit équipement utilisateur et en ce que la sélection (94) de données de remplissage adaptées à l’équipement utilisateur est fonction des informations obtenues.
  12. Dispositif (100) de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant dans un réseau de communication, ledit équipement utilisateur étant attaché à un réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication par l’intermédiaire d’un lien sans fil, caractérisé en ce que ledit dispositif est configuré pour mettre en œuvre:
    - la détection d’une sous-utilisation d’un débit de données alloué sur ledit lien sans fil à ladite connexion ; et
    - l’obtention de données de remplissage, lesdites données étant stockées dans une mémoire accessible (CDN_EC) dans le réseau de communication; et
    - la transmission des données de remplissage obtenues sur ledit lien sans fil.
  13. Dispositif (200) de contrôle d’une connexion établie entre un équipement utilisateur d’un réseau de communication mobile et un équipement distant, ledit équipement utilisateur étant attaché à réseau d’accès sans fil dudit réseau de communication, caractérisé en ce qu’il configuré pour mettre en œuvre :
    - l’obtention de données de remplissage destinées à la dite au moins une connexion ;
    - la transmission des données de remplissage à une mémoire (CDN_EC) accessible dans le réseau de communication pour stockage.
  14. Satellite (SAT1) d’un réseau d’accès sans fil d’un réseau de communication (RM), auquel s’est rattaché un équipement utilisateur (UE) par un lien sans fil (RL1), ledit équipement utilisateur étant connecté à un équipement distant (ES) par l’intermédiaire dudit réseau de communication, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de traitement (100) selon la revendication 12 et une mémoire (CDN_EC) configurée pour stocker des données de remplissage.
  15. Système d’un réseau de communication, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de traitement (100) selon la revendication 12, un dispositif de contrôle (200) selon la revendication 13, une mémoire (CDN_EC) configurée pour stocker des données de remplissage et au moins une table de données (CC_DB_H100, CC_DB_H200), comprenant des informations de congestion et de pertes de données relatives à des connexions précédentes.
  16. Station terrestre (NTN-GW1) d’un réseau d’accès sans fil d’un réseau de communication (RM) auquel s’est rattaché un équipement utilisateur (UE) par un lien sans fil (RL1) , ledit équipement utilisateur étant connecté à un équipement distant (ES) par l’intermédiaire dudit réseau de communication, caractérisé en ce qu’elle comprend un dispositif de contrôle (200) selon la revendication 13 et une table de données (DB_CC_H200) comprenant des informations de congestion et de pertes de données relatives à des connexions précédentes.
  17. Programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour la mise en œuvre d’un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, lorsqu’il est exécuté par un processeur.
FR2107094A 2021-06-30 2021-06-30 Procédé de traitement d’une connexion entre un équipement utilisateur et un équipement distant dans un réseau de communication, procédé de contrôle, dispositifs, satellite, station terrestre, système et programmes d’ordinateur correspondants. Withdrawn FR3124681A1 (fr)

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PCT/FR2022/051294 WO2023275490A1 (fr) 2021-06-30 2022-06-29 Procede de traitement d'une connexion entre un equipement utilisateur et un equipement distant dans un reseau de communication, procede de controle, dispositifs, satellite, station terrestre, systeme et programmes d'ordinateur correspondants
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Citations (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
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EP2574131A2 (fr) * 2003-10-03 2013-03-27 Fujitsu Limited Planification de liaison montante centralisée virtuellement
EP2675081A1 (fr) * 2011-03-11 2013-12-18 Huawei Technologies Co., Ltd. Procédé, système et dispositif pour l'ordonnancement de données de liaison montante

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