FR3062051A1

FR3062051A1 - Appareil dentaire

Info

Publication number: FR3062051A1
Application number: FR1750650A
Authority: FR
Inventors: Cyril Kerlau
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2017-01-26
Filing date: 2017-01-26
Publication date: 2018-07-27
Anticipated expiration: 2037-01-26
Also published as: FR3062051B1

Abstract

Un appareil dentaire (A) comportant une pluralité d'attaches (1) destinées à être fixées sur des dents (D) d'une même mâchoire d'une personne et au moins un arc orthodontique (2), reliant lesdites attaches (1), adapté pour guider lesdites attaches (1), chaque attache (1) se présentant sous la forme d'un organe cylindrique comportant une cavité de guidage longitudinale (10) dans laquelle est guidée une portion de l'arc orthodontique (2), chaque attache (1) possédant une épaisseur inférieure à 1,1 mm.

Description

Titulaire(s) :

KERLAU CYRIL.

O Demande(s) d’extension :

(® Mandataire(s) : ARGYMA.

FR 3 062 051 - A1 ® APPAREIL DENTAIRE.

@) Un appareil dentaire (A) comportant une pluralité d'attaches (1) destinées à être fixées sur des dents (D) d'une même mâchoire d'une personne et au moins un arc orthodontique (2), reliant lesdites attaches (1), adapté pour guider lesdites attaches (1), chaque attache (1) se présentant sous la forme d'un organe cylindrique comportant une cavité de guidage longitudinale (10) dans laquelle est guidée une portion de l'arc orthodontique (2), chaque attache (1 ) possédant une épaisseur inférieure à 1,1 mm.

APPAREIL DENTAIRE

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL ET ART ANTERIEUR

La présente invention concerne le domaine de l’orthodontie et, plus particulièrement, un nouvel appareil dentaire.

De manière connue, l’orthodontie vise à corriger la position et l’orientation des dents d’un patient. Actuellement, il est courant de recourir à un appareil dentaire comprenant des bagues reliées par un arc orthodontique.

L’utilisation d’un appareil dentaire consiste à fixer des bagues sur une pluralité de dents d’une même mâchoire puis de relier les bagues avec un arc orthodontique afin de guider le déplacement des bagues et, par voie de conséquence, de modifier la position et l’orientation des dents sur lesquelles sont fixées les bagues. De manière connue, un arc orthodontique de dernière génération est à mémoire de forme et permet d’appliquer une contrainte sur chacune des bagues. Lorsque la force appliquée par l’arc orthodontique est trop faible, la vitesse de correction est très lente. Au contraire, lorsque la force appliquée par l’arc orthodontique est trop élevée, il peut en résulter des difficultés pour mastiquer ou même des douleurs, ce qui présente un inconvénient. En outre, cela peut entraîner une résorption définitive de la racine de la dent et son expulsion hors de la mâchoire, c’est-à-dire, un déchaussement.

De manière connue, en référence à la figure 1, afin de contrôler le déplacement des bagues 101 (dites auto-ligaturantes), il est prévu de fixer un ou plusieurs organes de butée 103 sur l’arc orthodontique 102 entre deux bagues consécutives 101 à des endroits stratégiques définis par le médecin. En utilisation, le déplacement de l’arc orthodontique 102 est limité par les organes de butée 103, ce qui permet de maîtriser le déplacement des dents.

En pratique, un appareil dentaire doit être porté pendant une grande période de temps, de l’ordre de 18 à 24 mois, et l’arc orthodontique 102 doit être changé de manière périodique. Une telle durée de traitement est un inconvénient du fait de la gêne pendant les repas et de l’aspect inesthétique d’un tel appareil dentaire.

En outre, du fait de la standardisation des bagues, la correction apportée par une bague est standardisée et ne répond pas de manière précise et spécifique aux besoins d’un patient. Il en résulte des corrections non optimales.

De manière alternative ou complémentaire, il peut être également utilisé des gouttières transparentes amovibles connues de l’homme du métier sous la désignation « d’aligneurs ». Sans parler de leurs coûts, des gouttières de différentes formes doivent être utilisées successivement de manière à construire un sourire pas à pas, ce qui est long et peu pratique.

Il existe un besoin pour un nouvel appareil dentaire qui permette de corriger de manière rapide et précise des défauts importants de positionnement et/ou d’orientation de dents tout en étant de conception simple et bon marché.

PRESENTATION GENERALE DE L’INVENTION

A cet effet, l’invention concerne un appareil dentaire comportant une pluralité d’attaches destinées à être fixées sur des dents d’une même mâchoire d’une personne et au moins un arc orthodontique, reliant lesdites attaches, adapté pour guider lesdites attaches.

L’invention est remarquable par le fait que chaque attache se présente sous la forme d’un organe cylindrique comportant une cavité de guidage longitudinale dans laquelle est guidée une portion de l’arc orthodontique, chaque attache possédant une épaisseur inférieure à 1,1 mm.

Ainsi, grâce à l’appareil selon l’invention, chaque cavité longitudinale peut s’étendre au plus près de la dent à laquelle l’attache est fixée, ce qui permet avantageusement de limiter le bras de levier par comparaison à une bague selon l’art antérieur tout en optimisant l’action mécanique sur la dent, ce qui accélère de manière avantageuse la correction. En outre, de telles attaches limitent l’impression de gêne par comparaison à une bague selon l’art antérieur.

De manière préférée, chaque attache possède une longueur comprise entre 1 mm et 3 mm, de préférence, 2 mm. Une telle attache possède une longueur réduite afin d’offrir une grande liberté à l’arc orthodontique. En outre, cela permet de diminuer l’impact visuel des attaches. Une longueur inférieure à 1 mm ne permet de réaliser toutes les rotations possibles tandis qu’une longueur supérieure à 3 mm présente un coût de fabrication plus élevé sans apporter de bénéfices supplémentaires.

De préférence, chaque attache possède une paroi périphérique dont l’épaisseur est comprise entre 0,1 mm et 0,3 mm, de préférence, 0,2 mm. Une paroi périphérique fine permet de limiter la distance entre la cavité longitudinale et la dent, ce qui accélère la correction.

Selon un aspect préféré, la cavité de guidage longitudinale possède une section annulaire, carrée ou pseudo-rectangulaire. Ainsi, elle peut coopérer avec des arcs orïhodontiques de formes différentes.

De préférence, chaque attache se présente sous la forme d’un organe de butée orthodontique, de préférence encore, sous la forme d’un organe de micro-butée orthodontique.

De manière préférée, les attaches sont du type « grand » avec un diamètre de l’ordre de 1,04mm ou de type « petit» avec un diamètre de l’ordre de 0,8 mm, le diamètre correspondant à l’épaisseur de ladite attache.

Une telle attache est particulièrement avantageuse étant donné qu’elle est, par nature, compatible avec l’environnement buccal. En outre, sans sertissage, un tel organe de butée permet de guider un arc orthodontique dans sa cavité. De manière avantageuse, la fonction première d’un organe de butée est détournée afin de permettre un guidage et non une butée. Selon l’invention, l’organe de butée est fixé à une dent et non plus uniquement serti sur un arc orthodontique. Un organe de micro-butée est particulièrement avantageux étant donné qu’il possède des dimensions très faibles et peut ainsi s’étendre à proximité immédiate d’une dent.

Selon un aspect de l’invention, l’appareil comporte des moyens de fixation adaptés pour relier lesdites attaches aux dents, les moyens de fixation se présentent sous la forme d’une résine composite durcissable, de préférence, un pont de résine. De manière préférée, la résine est de la même couleur que la dent. De tels moyens de fixation offrent une grande flexibilité de fixation par comparaison à une bague selon l’art antérieur. Ainsi, chaque attache peut être fixée de manière individuelle en fonction des caractéristiques des dents du patient. De préférence, les moyens de fixation sont constitués par ladite résine, aucun autre équipement n’étant nécessaire à la fixation.

De manière préférée, les attaches sont camouflées dans les moyens de fixation de manière à diminuer son impact esthétique.

De préférence et en cas de besoin, la cavité longitudinale de guidage d’au moins une attache est déformée de manière à s’adapter à la section de l’arc orthodontique. Une telle déformation permet de modifier le guidage dans la cavité longitudinale. De préférence, ladite cavité longitudinale est déformée de manière à s’adapter à la section de l’arc orthodontique. Ainsi, l’attache remplit une double fonction de guidage et de butée afin, par exemple, d’engendrer un effort de couple pour modifier l’orientation d’une dent. De manière préférée, la cavité longitudinale déformée possède une section constante.

De préférence, l’arc orthodontique est à mémoire de forme de manière à permettre d’exercer une contrainte sur les attaches et ainsi corriger la position des dents.

Selon un aspect préféré, chaque attache est déformable de manière à permettre d’adapter la forme de la cavité longitudinale de guidage à la forme de la dent de chaque patient, ce qui favorise une correction optimale. De plus, la forme de la cavité longitudinale peut être adaptée à la section du fil de l’arc orthodontique.

Il est également présenté un procédé de mise en place d’un appareil dentaire tel que présenté précédemment, le procédé comprenant :

- une étape de fixation des attaches aux dents et

- une étape d’insertion d’un arc orthodontique dans les cavités longitudinales desdites attaches.

De préférence, les attaches sont fixées directement aux dents au moyen de résine.

De manière préférée, le procédé comprend une étape de modification de la section de la cavité longitudinale d’au moins une attache de manière à modifier le guidage.

PRESENTATION DES FIGURES

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple, et se référant aux dessins annexés sur lesquels :

la figure 1 est une représentation schématique d’une mâchoire équipée d’un appareil dentaire selon l’art antérieur;

la figure 2 est une représentation schématique d’une mâchoire équipée d’un appareil dentaire selon une forme de réalisation de l’invention ;

la figure 3 est une représentation schématique d’une attache selon une forme de réalisation de l’invention ;

la figure 4 est une représentation schématique en coupe de la fixation d’une attache selon une forme de réalisation de l’invention ;

la figure 5 est une représentation schématique d’une mâchoire équipée d’un appareil dentaire selon l’invention au début du traitement ; et la figure 6 est une représentation schématique de la mâchoire de la figure 4 en fin de traitement.

II faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

DESCRIPTION D’UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION ET DE MISE EN OEUVRE

II va dorénavant être représenté un appareil dentaire comportant une pluralité d’attaches destinées à être fixées sur des dents d’une même mâchoire d’un patient et au moins un arc orthodontique, reliant lesdites attaches, adapté pour guider lesdites attaches. Selon l’invention, chaque attache se présente sous la forme d’un organe cylindrique comportant une cavité de guidage longitudinale dans laquelle est guidée une portion de l’arc orthodontique, chaque attache possédant une épaisseur inférieure à 1,1 mm.

Comme cela sera présenté par la suite, une fois fixée à une dent, une telle attache permet à la cavité longitudinale de guidage de s’étendre au plus près de la surface de la dent et donc de son centre de gravité. II en résulte que la dent peut être déplacée de manière plus rapide que dans l’art antérieur tout en lui appliquant une contrainte mécanique de faible valeur (à partir de 10g). Autrement dit, le traitement peut être accéléré sans entraîner de gêne supplémentaire pour le patient. En outre, étant donné que l’arc orthodontique est porté très près des dents, son impact visuel est diminué. De même, le risque que l’arc orthodontique vienne en contact avec la lèvre du porteur est avantageusement diminué, ce qui limite le risque de blessure et de gêne.

L’invention sera mieux comprise en référence à la figure 2 représentant une forme de réalisation d’un appareil dentaire A selon l’invention. Dans cet exemple, l’appareil dentaire A comporte six attaches 1, qui sont fixées à six dents D consécutives, et un arc orthodontique 2 qui relie lesdites attaches 1. II va de soi que le nombre d’attaches 1 pourrait varier en fonction des besoins du patient.

En référence à la figure 3, chaque attache 1 se présente sous la forme d’un organe cylindrique comportant une cavité de guidage longitudinale 10 s’étendant selon un axe X et dans laquelle est guidée une portion de l’arc orthodontique 2. De manière avantageuse, chaque attache 1 possède une épaisseur totale E inférieure à 1,1 mm de manière à ce que la cavité de guidage longitudinale 10 s’étende à faible distance de la dent D pour permettre une correction précise et rapide. Comme cela sera présenté par la suite, chaque attache 1 est directement en contact avec la dent de manière limiter la distance d’écartement entre l’arc orthodontique 2 et la dent D.

Dans cet exemple, la cavité de guidage longitudinale 10 possède une section annulaire dont le diamètre extérieur est compris entre 0,8 mm et 1,1 mm. Néanmoins, il va de soi qu’une section carrée ou pseudo-rectangulaire pourrait convenir avec une longueur de côté comprise, de manière analogue, entre 0,8 mm et 1,1 mm. De manière préférée, l’attache possède une paroi cylindrique dont l’épaisseur est comprise entre 0,1 mm et 0,3 mm. Ainsi, l’épaisseur E de l’attache 1 reste avantageusement faible. Dans cet exemple, Ια longueur L de chaque attache 1 est comprise entre 1 mm et 3 mm, de préférence, de l’ordre de 2 mm. Ainsi, l’impact visuel d’une attache 1 est réduit par comparaison à une bague selon l’art antérieur. De plus, une telle attache déformable permet de modifier la forme de la cavité en fonction des besoins pour obtenir un guidage optimal.

De manière avantageuse, chaque attache 1 se présente sous la forme d’un organe de butée orthodontique connu de l’homme du métier sous sa désignation anglaise « Stop », de préférence encore, un organe de micro-butée orthodontique, en particulier, à sertir connu de l’homme du métier sous la désignation anglaise de « crimpable micro stop ».

Dans cette forme de réalisation, les organes de micro-butée orthodontique 1 possèdent chacun une longueur de 2 mm et sont de deux types :

Type grand : diamètre intérieur pour arc orthodontique de diamètre 0,02 pouce (0,508 mm) pour une épaisseur (diamètre extérieur) de 1,04mm,

Type petit : diamètre intérieur pour arc orthodontique de diamètre compris entre 0,012 pouce (0,3048 mm) et 0,018 pouce (0,4572 mm) pour une épaisseur (diamètre extérieur) de 0,8 mm.

Contrairement à un organe de butée orthodontique classique qui est positionné entre des bagues et serti sur l’arc orthodontique dans un appareil dentaire selon l’art antérieur, l’organe de butée orthodontique est détourné de son utilisation primaire pour remplir une fonction de guidage, à la manière d’une bague, en étant fixé directement à la dent. De manière préférée, l’organe de butée orthodontique n’est pas serti sur l’arc orthodontique de manière à autoriser un déplacement relatif entre ledit arc orthodontique et l’organe de butée orthodontique. Contrairement à sa dénomination, l’organe de micro-butée orthodontique ne remplit pas une fonction de butée mais une fonction de guidage. Le détournement d’un organe de butée orthodontique est avantageux étant donné qu’un tel organe est, par nature, compatible avec la bouche humaine et un arc orthodontique. Un organe de micro-butée orthodontique est particulièrement avantageux du fait de ses faibles dimensions et peut ainsi s’étendre au plus près de la dent. De manière préférée, seuls des organes de micro-butée orthodontique de type « petit » et « grand » sont utilisés.

Dans cet exemple, l’arc orthodontique 2 se présente sous la forme d’un fil à mémoire de forme dont la forme est incurvée afin de permettre de corriger le positionnement des dents d’un patient. Le fil est, par exemple, en alliage nickel et titane. De manière préférée, un arc orthodontique 2 selon l’art antérieur, connu de l’homme du métier, est utilisé dans l’appareil dentaire selon la présente invention. L’épaisseur du fil formant l’arc orthodontique 2 varie, de manière préférée, entre 0,3048 mm (0,012 pouce) et 0,508 mm (0,02 pouce).

Dans cet exemple, en référence à la figure 4, l’appareil dentaire A comprend en outre des moyens de fixation 3 adaptés pour relier lesdites attaches 1 aux dents D. De manière préférée, les moyens de fixation 3 se présentent sous la forme d’une résine composite durcissable de manière à coller les attaches 1 sur les dents D et ainsi permettre un guidage au plus près de la dent D. Dans cet exemple, la résine composite est translucide ou possède une teinte analogue à celle des dents D afin d’améliorer son rendu esthétique. De préférence, les attaches 1 sont collées contre les dents avec une goutte de résine composite puis noyées dans la résine composite afin de camoufler les attaches

I (pont de résine). Ainsi, seul l’arc orthodontique 2 demeure visible comme illustré à la figure 2. Comme l’arc orthodontique 2 s’étend à proximité des dents D, c’est-à-dire à moins de 0,3 mm, ce dernier demeure avantageusement discret. De préférence, la résine est activée par des rayonnements ultraviolets ou au moyen d’une lampe du type LED afin de durcir et fixer les attaches 1 en quelques secondes. Suite à la fixation, la cavité longitudinale de guidage 10 de chaque attache 1 reste accessible. L’épaisseur de résine est très faible, de l’ordre du micron, afin que l’attache 1 demeure proche de la dent D sur laquelle elle est fixée.

II va dorénavant être présenté un procédé de mise en place d’un appareil dentaire A selon une forme de réalisation de l’invention sur une personne. En référence à la figure 5, les dents D du patient ne sont pas alignées de manière correcte.

Tout d’abord, le procédé comporte une étape de positionnement des attaches 1 selon la direction souhaitée puis fixées sur la face extérieure des dents D au moyen d’une résine composite. Après fixation, les cavités de guidage 10 des attaches 1 s’étendent à moins de 0,3 mm des dents D compte tenu de la très faible épaisseur de résine et de la faible épaisseur de la paroi de l’attache 1. Ainsi, les attaches 1 sont positionnées à proximité du centre de gravité de la dent D à déplacer, ce qui accélère et améliore la précision dudit déplacement. En outre, les attaches 1 peuvent être orientées librement préalablement à leur fixation de manière à s’adapter de manière optimale à toute configuration des dents D dans la bouche. De plus, les attaches 1 peuvent être déformées afin d’individualiser le guidage. En particulier, une cavité longitudinale de guidage de section ronde peut être déformée pour être ovoïde ou pseudorectangulaire, de préférence, par pinçage afin de modifier le guidage de l’arc orthodontique 2. Autrement dit, les attaches 1 sont individualisées pour chaque dent et pour chaque patient, ce qui est plus avantageux qu’une bague selon l’art antérieur dont la forme, l’orientation et la position sont standardisées. En outre, une bague selon l’art antérieur guide l’arc orthodontique 2 à distance des dents D, ce qui augmente la durée de correction et favorise l’apparition d’un bras de levier affectant négativement la correction. En outre, une bague selon l’art antérieur mettait en jeu des forces difficilement contrôlables.

Après fixation des attaches, des ponts de résine sont de préférence réalisés sur les attaches 1 pour les camoufler.

Le procédé comporte ensuite une étape d’insertion d’une extrémité de l’arc orthodontique 2 dans les cavités longitudinales de guidage 10 des différentes attaches 1 de manière à les connecter entre elles comme illustré à la figure 5.

De manière optionnelle, des élastiques en élastomère ou des ressorts peuvent être ajoutés pour relier les attaches 1 et/ou l’arc orthodontique 2. De manière analogue, l’utilisation d’organes d’ancrage temporaire (mini-implants, mini-vis, etc.) dits TADS, est compatible.

Au cours du temps, au fur et à mesure que l’arc orthodontique 2 retrouve la forme qu’il a en mémoire, les attaches 1 sont déplacées par l’arc orthodontique 2 de manière à ce que les dents D soient positionnées et orientées précisément comme illustré à la figure 6. De manière préférée, la correction de la position et de l’orientation des dents D peut être finalisée au moyen de gouttières d’alignement.

Grâce à l’appareil dentaire A selon l’invention, la première phase de correction des dents D est réalisée de manière rapide et optimale, en moyenne, en 16-24 semaines, ce qui procure un gain de temps important par rapport à l’art antérieur. Une correction par gouttières d’alignement peut ensuite être mise en place. De plus, l’appareil dentaire A 5 est discret, ce qui facilite son adoption par les patients. Enfin, un tel appareil dentaire A possède un coût d’obtention réduit étant donné qu’il est réalisé à partir d’organes orthodontiques existants dont la fonction première a été détournée.

Claims

REVENDICATIONS

1. Appareil dentaire (A) comportant une pluralité d’attaches (1) destinées à être fixées sur des dents (D) d’une même mâchoire d’une personne et au moins un arc orthodontique (2), reliant lesdites attaches (1), adapté pour guider lesdites attaches (1), appareil caractérisé par le fait que chaque attache (1) se présente sous la forme d’un organe cylindrique comportant une cavité de guidage longitudinale (10) dans laquelle est guidée une portion de l’arc orthodontique (2), chaque attache (1 ) possédant une épaisseur inférieure à 1,1 mm.
2. Appareil selon la revendication 1, dans lequel chaque attache (1) possède une longueur comprise entre 1 mm et 3 mm, de préférence, 2 mm.
3. Appareil selon l’une des revendications 1 à 2, dans lequel chaque attache (1) possède une paroi périphérique dont l’épaisseur est comprise entre 0,1 mm et 0,3 mm.
4. Appareil selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel la cavité de guidage longitudinale (10) possède une section annulaire, carrée ou pseudorectangulaire.
5. Appareil selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel chaque attache (1 ) se présente sous la forme d’un organe de butée orthodontique, de préférence, de micro- butée orthodontique.
6. Appareil selon l’une des revendications 1 à 5 comprenant des moyens de fixation (3) adaptés pour relier lesdites attaches (1) aux dents (D), les moyens de fixation (3) se présentent sous la forme d’une résine composite durcissable.
7. Appareil selon la revendication 6, dans lequel les attaches (1) sont camouflées dans les moyens de fixation (3).
8. Appareil selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel la cavité longitudinale de guidage (10) d’au moins une attache (1) est déformée de manière à s’adapter à la section de l’arc orthodontique (2).

5
9. Appareil selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel l’arc orthodontique (2) est à mémoire de forme.
10. Appareil selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel chaque attache (1 ) est déformable.

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